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Le festival de Logue-Town

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Voilà maintenant 1 mois que nous voyagions avec Camus. Nos pas, ou plutôt notre bateau nous ramena jusqu'aux contrées de Loguetown.

Je posai le pied par terre, en quête d'aventure.

-Tu as vu Camus ? On y est enfin ! On a vraiment morflé sur Sirup, j'espère que ce sera pas le cas là...

Il me regarda, amusé.

-T'inquiète pas, c'est une ville portuaire qui nous permettra d'accéder à Grandline plus tard, y'a absolument aucune chance qu'on se fasse chopper vu les brigands qui y courent.

-Ouep... m'enfin j'espère ne pas m'attirer des ennuis là pour le coup. Va falloir qu'on recrute, on peut absolument rien faire à deux.

-Héhé !! T'inquiète pas, ça se fera !

"T'inquiète pas, t'inquiète pas", il était vraiment optimiste... mais cela m'amusait. La présence de Camus me faisait toujours autant de bien. Seul bémol, sa violence. Dans l'île précédente, il a osé tuer 3 innocents, je lui en voulais toujours pour cela, et il me donnait l'impression d'avoir oublié... sérieusement.

C'est bon, nos pas nous avaient amené vers la ville. En tant que nouveau venu dans le monde de la piraterie, c'était un endroit bien plus beau, vaste, et rempli que tout ce que j'avais vu, il fallait bien l'admettre. Camus lui, n'avait pas l'air impressionné, il était pensif, scrutant comme s'il cherchait un endroit, mais pour le coup, ça m'importait peu.

Là, vraiment, c'est les lieux qui me rendait sans voix. Tout était beau, que ce soit les grandes habitations, les boutiques et même les femmes, non franchement... un paysan comme moi n'avait jamais vu ça.

-Bordel, l'air est humide, tu trouves pas Shirow ?

-Mmh... ouais, ouais.

Tout me désintéressait, seul l'endroit où je me trouvais attirait mon attention. Je me demandais vraiment comment Intellibat était devenu depuis que j'y suis parti.... mais soit ! Je devais profiter de la situation actuelle.

-Bon t'es lourd, on dirait un gamin, suis-moi.

Camus pressa le pas et me fit signe de le suivre de la main. Je m'exécutai.

-Il y a un endroit que je cherche, tu vas aimer, obligé.

Un endroit encore plus intéressant dans une ville aussi vaste ? Mon coeur battait la chamade, j'avais hâte de voir ça.

J’accélérais, Camus savait que j'ignorais où il m'amenait, et cela l'amusa. Il passa devant d'innombrables immeuble avec une marche sûre et en me souriant, se mit à trottiner. Je me demandais ce qu'il trafiquait et mimai son mouvement.

-Bon allez... c'est plus drôle là, où tu m'emmène ?

-Ouf... c'est là.

Ce qui se tenait devant moi était une potence. J'avais ressenti un sentiment étrange en la voyant, comme une nostalgie, et je ne savais pas pourquoi. Cette potence m'était familière, d'une manière ou d'une autre. Mais...

-Ok d'accord... c'est ça la surprise ?

-Euh attends... t'es sérieux là ? Tu te fous de ma gueule, rassure-moi ?

-Ben non... t'es bizarre, tu me fais courir pour me ramener devant ce truc. J'suis super déçu là...

Je boudais.

-Arrête de faire semblant.

-Jfais pas semblant.

-Dans ce cas excuse-moi mais t'es très con

-Bon c'est quoi ton souci ?

Camus s'approcha de moi, il me regarda dans les yeux. Il mit son poing sur ma poitrine, sourit puis ouvrit la bouche.

La passion et les rêves sont comme le temps, rien ne peut les arrêter, et il en sera ainsi tant qu’il y aura des hommes prêts à donner un sens au mot « Liberté ».

-Je... hein  ?

-Héhé

Je reculai...

-Me dis pas que...

-T'es vraiment long hein...

Alors là la joie se voyait dans mes yeux. J'avais posé, à l'instant, mon pied sur un endroit légendaire que je n'ai même pas reconnu. C'était vraiment une découverte que je n'oublierai pas de sitôt ! Dommage que je n'avais rien pour immortaliser ce moment...

Camus vit quelque chose au loin, au pied de la potence.

-Oh... bingo. Suis-moi Shirow, j'ai autre chose à te montrer !

Je m'approchai comme l'avait demandé mon compagnon, ce que je vis attira ma curiosité, mais mon esprit était toujours avec ce qu'il y avait au dessus de mes yeux.

-Ah ! Des affiches de recherche !

-Y'en a beaucoup, ça monte jusqu'à 20 millions de Berrys, on les capture ou on les recrute
?


-Mmh.... nan. Ils ont chacun une prime très hau... hein ?

Camus me regardait.

-Quoi ? Qu'est ce qui se passe ?

Je montrai ce qui m'avait choqué. Mon allié regardait mon index en suivant des yeux ce que je pointais du doigt, et cela l'interpella.

-Wawh... joli !

-Un festival ? Le gagnant emporterait 5.000.000 de Berrys... on participe ?

C'était excitant, ce qui se tenait devant moi était en fait une affiche parlant d'un festival ou de nombreux pirates et brigands de toutes sortes s'affronteraient en un contre un et dont il n'y aurait qu'un vainqueur. En relisant toutes les modalités, je remarquai que presque tout était permis en combat, que ce soit armes, tuer, et bien d'autres choses. Seul interférer dans un combat était interdit, et cela valait une exécution.

-Il n'y a que des brigands et/ou hommes recherchés qui participent. Si tu veux mon avis,
on ferait mieux de se retirer. J'ai l'impression que le plan est de nous voir nous entre-tuer.


-De toute façon on a pas de prime. On peut pas participer...

-Nous sommes armés et certainement pas des gens de la marine, je pense qu'on peut accéder à leur espèce de tournoi.

Camus était confiant, il pressa de nouveau le pas et se dirigea de l'autre côté de la potence comme indiqué sur l'affiche. Nous trouvâmes un homme d'âge moyen tenant un micro, en face de lui, il y avait une espèce d'arène afin que les personnes combattent.

-Hey l'vieux ! J'aimerais m'inscrire avec mon compagnon si tu n'en vois pas d'inconvénient.

Il était vraiment impoli. J'essayais de rattraper son erreur.

-Ou-oui, s'il vous plaît !

-Bonsoir les jeunes ! Attendez, je vous règle ça.

Ouais, ouais c'est ça, groui...

Je mis un coup de coude sur l'épaule de Camus tout en lui montrant du regard que j'étais contrarié.

-Merci à vous !

-Hé... vous n'avez pas l'air d'être des brigands les gars... vous êtes vraiment sûrs de participer ?

Camus me fixa en souriant, comme s'il me disait qu'il gérait la situation et que je devais le laisser faire.

-Ecoutez, je vais pas passer par 4 chemins.

Il mit une patate dans le visage du gars qui saigna instantanément du nez... c'était sale.
Camus s'éloigna ensuite à reculons, agrippa une femme et lui colla un flingue sur le menton.

-Vous ne me croyez toujours pas ?

Toute la foule qui était sur place regardait la scène, c'était le chaos, tout le monde se percutait, essayant de s'échapper. Camus me fit signe de prendre la feuille d'inscriptions et d'écrire nos noms, je m'exécutai sans broncher.

Il braqua ensuite le revolver vers l'homme.

-Maintenant, on participe.

Celui-ci était mal en point. Il se tint le nez et répondit avec difficulté.

-Ou-oui, excu-cu-cusez moi ! Je vous crois, ne faites de mal à personne, vous vous défoulerez lors du tournoi.

Mon bras droit lâcha donc la demoiselle qui s'était évanouie.

-Donc le tournoi commencera à 15h45 n'est ce pas ? Il reste 10 minutes. Je suppose que toutes les personnes qui n'ont pas fuit lorsque j'ai agrippé la demoiselle ici présente sont les participants je me trompe ?

La femme en question se réveilla, pleurant de détresse, mais elle ne s'enfuît pas. Je m'approchai d'elle afin de l'évacuer des lieux.

Quelqu'un m'appela :

-Hé ! Le môme ! T'es le serviteur du type aux cheveux bleus ou quoi ? Tu ne parles pas depuis tout à l'heure ! Casse-toi de là et laisse les grands faire.

Mon regard se tourna vers celle qui m'avait abordé. C'était une jolie femme qui me parlait, elle était blonde et avait une démarche presque royale. Son visage, sa silhouette, tout était parfait chez elle :

Spoiler:

J'aidai l'inconnue à se relever et lui demandai de partir. Mais elle me répondit "non" de la tête. Timidement, elle s'approcha au creux de mon oreille et me dit la chose suivante :

-Je... je participe au tournoi.

-Quoi ? Sérieusement ?

Au début je n'y croyais pas, une femme aussi fragile ? Et puis comment elle avait fait pour s'inscrire ? Peu importe, elle devait avoir ses raisons, là je devais surtout m'imposer car je passai pour un clampin. Il fallait me rattraper en combat malgré l'appréhension.

Un homme s'approcha de la potence, nous le regardions tous.

-Hic ! Chui mau...hic !..dit ! Bor... hic ! J'en... hic ! Ai... marrrrrrrrrrrrre.....

"Qui était ce clown ? Un participant ?" C'est la question que je me posais.

-C...c'est Walt Masters ! Un officier ! Je crois que c'est lui qui va organiser le tournoi.


La personne qui venait de parler était un type à l'air ahuri... un peu comme moi en fait. Il avait l'air impressionné par la présence du type qui venait d'arriver.

Spoiler:

L'homme de la marine prit la feuille des mains du vieillard que Camus avait frappé. Il la fixa un instant, s'assit puis se mit à dessiner tout en buvant sans que personne ne réagisse ou ne l'en empêche. Même mon compagnon était calme et ne le coupa pas dans son activité.

-Voilà les jeunes ! J'ai fini de dessiner ! Hahahahaha !! J'espère que vous... HIC ! Ah putain... hic ! Vie de mer...hic...de !

-Les hommes comme lui me sidèrent...

Cette fois, celui qui avait parlé d'un air énervé était un jeune blondinet au corps robuste, il devait avoir mon âge environ. D'ailleurs, pour tout dire, sa tête m'était familière. Je le fis remarquer à Camus.

-Hé... le mec balèze là-bas, il me dit quelque chose.

-Sérieusement ? Haha ! On verra ça après, là concentrons-nous sur le festival de combat.
T'essayeras de lui parler ensuite.


-... Mais tout est permis... s'il essaye de me tuer ?

-On le butera à deux. T'occupes.

Le fameux Walt Masters leva la grande feuille ou il avait peinturé et l'accrocha à la potence puis prit la parole.

-QUE LE TOURNOI... HIC! COMMEEEEENCE !


Dernière édition par Shirow Hackman le Ven 09 Mar 2018, 22:12, édité 1 fois
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    -Voilà.. Hic! Comm...hic ! Se déroulera le tournoi !

    Nous regardâmes tous le tableau et Camus fut le premier à donner son avis.

    -Ben Eustass ? Ce nom de famille me dit un truc... bref, c'est lui que je dois défoncer du coup.

    Un homme, dont le front était orné d'un bandeau rouge s'était visiblement reconnu et fixa intensément mon partenaire qui ne l'avait même pas remarqué.

    -Hey Camus... c'est lui.

    Il le regarda à son tour en fronçant les sourcils, la tension était palpable.

    Chaque brigand donnait son avis sur l'affiche, je me devais donc de faire un commentaire, naturellement.
    Seulement... je ne voyais mon nom nul part. Je trouvai cela étrange mais n'osai pas le faire remarquer, et Camus était à fond dans sa bataille de regard avec son adversaire donc je ne pouvais même pas lui parler.

    Je me mis à sourire timidement, me rapprochant de Walt Masters tout en utilisant ma voix la plus douce.
    Je rougissais et grattai ma tête en espérant qu'il comprenne.

    -Heu... excusez-moi... je.. je ne vois pas mon nom sur l'affiche.

    -Hic ! C'est... hic! normal petit. TU AFFRONTERAS LE GAGNANT DANS LE COMBAT QUI OPPOSERA AMHI SHARO ET LAZU LIEBERT !  

    Tout le monde avait entendu et me regardait en parlant mal de moi. J'entendais des "il sort de quel cirque celui-là ?" et des "une petite lopette". Camus ne fit pas gaffe, il tenait déjà le col de Ben et vice versa. Je me reposai trop sur lui, la pression était énorme mais là pour le coup pas grave. Il fallait que je m'impose.

    Par un excès d'adrénaline, je m'approchai des 10 autres participants qui étaient tous à côté, mis ma main dans mon épée et la pointa vers eux.

    -Bon, ça suffit, je ne suis pas un clown et vais vous montrer cela lors des combats qui vous opposeront à moi. Nous verrons bien qui sera le gagnant de ce tournoi.

    -Hn... Comme je vais catapulter ce Amhi tu seras mon adversaire n'est ce pas ? Prépare-toi espèce de petit insecte ! Je vais te montrer que tu n'as rien à faire dans ce festival !  

    -Hein quoi ? Tu vas me... me catapulter ? Pourquoi tu dis ça ?! Qui te dit que tu vas gagner déjà...?

    Lazu regarda son interlocuteur et lâcha un rire sadique tout en mettant la partie gauche de ses cheveux derrière son oreille, démontrant sa supériorité face à lui.

    -Visiblement je vais affronter les plus fragiles pour commencer...

    De son côté, Camus s'embrouillait toujours avec son futur adversaire. Il ne voulait pas lui lâcher le col.

    -Jvais te mettre ton bandeau dans le cul espèce de fils de chien !

    -Tu crois vraiment que tu peux me parler comme ça sombre merde ?!

    L'annonceur, Walt Masters leva la main, cette fois-ci, tout le monde avait son attention.

    -Très bien. Je mejehzbeeheeheje HIC HIC HIC !

    -Hein ?

    -HIIIIC! Je vais...vous dire qui va commencer à se battre.

    -Ah.

    -LE PREMIER MATCH OPPOSERA BEN EUSTASS À CAMUS !  

    Les deux se regardèrent tout en avançant jusqu'au ring, ils montèrent chacun dessus, sans se quitter du regard et s'échauffèrent.

    Eustass se craquait les doigts, Camus s'étira le bras.

    -Bon... je vais t'exploser sans te tuer pour que tu gardes la douleur et les vestiges de ce combat.

    -Pfeuh... comme si t'allais me toucher. Je vais d'esquinter !

    "QUE LE COMBAT... COMMENCE !"
      Ben Eustass VS Camus

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      Les deux hommes se fixèrent inlassablement. Tout le monde les regardait en attendant le premier mouvement.

      Camus sourit.

      -Attention.... j'arrive !

      Il courut vers son adversaire ça une vitesse folle et tenta de lui mettre une gauche. Celui esquiva très rapidement en se baissant, il avança sa main droite afin d'étrangler mon compagnon qui évita à son tour en reculant directement.

      Il sourit avec excitation et une goutte de sueur parsemait sa tempe.

      -Wouah, t'es rapide.

      Ben, l'air silencieux, fonça à son tour vers Camus, il lui attrapa les jambes, rapidement, le souleva en l'air puis le frappa contre le sol 5 fois, nous entendions tout les gémissements de douleurs de mon ami, et cela était vraiment moche à voir. Par réflexe, je mis la main sur mon épée, comme pour intervenir mais l'arbitre m'arrêta.

      -Hé ! Que fais-t... hic... tu ?! Ce n'est pas autorisé !

      Je baissai mon bras. Encore une fois j'avais mal attiré l'attention, j'étais comme un ovni pour tout les brigands présents et ils chuchotaient encore en parlant de moi. Ils devaient sûrement penser que j'étais faible, mais l'air raisonné, je continuai à regarder le combat, comme si de rien n'était.

      Camus, au moment de l'impact du 11ème fracassement, mit ses poings pour frapper le sol, atterrir et ainsi amortir la chute, il avait volontairement coincé ses bras contre la roche, par terre, et profita pour attraper le cou de son assaillant entre ses deux tibias. À son tour, il lui écrasa la tête en le projetant sur le ring.

      L'ennemi était resté couché, il ne bougeait plus.

      -Putain il m'a fait mal... je vais l'achever.

      Il sortit sa dague et la dirigea en direction de l'homme. D'un air fluide il tenta de la lui enfoncer dans la nuque.
      Au dernier moment, Ben, qui était couché sur le ventre se releva, saisit la lame et la brisa avec la simple force de ses doigts. Il souriait, son visage était démoniaque.

      Camus sauta en arrière d'un réflexe, il avait senti de la peur, ça se voyait. Moi aussi d'ailleurs.
      Il se releva.

      -Enf.. ton coup m'a vraiment sonné, t'es pas n'importe qui toi !!!!!!!!

      Mon partenaire était inquiet, il gardait la face, toujours en souriant mais au fond de ses yeux je voyais qu'il était acculé.
      D'un mouvement ample, il plongea sa main dans sa sacoche, en sortit son revolver et tira en direction de Ben qui esquiva toute les balles en faisant des roulades. Celles-ci lui permirent de se rapprocher de Camus sans qu'il ne s'en rende compte. Et avant même qu'il remarque quoique ce soit, le type lui choppa le coup et le leva en l'air.

      -Eh vlaaaa j'ai eu !!!!

      Le regard de psychopathe de l'ennemi me donnaient envie de me mêler du combat, je grinçais des dents, serrait les poings et ma colère m'emportait petit à petit. Je ne voyais plus rien, sauf Eustass, étranglant mon bras droit.

      -Haha... urgh.

      Camus visa le front de Ben avec son flingue puisqu'il avait toujours en main. Et au moment d'appuyer sur la gâchette, l'homme se saisit du pistolet et l'écrasa pour qu'il devienne inutilisable.

      Une poudre s'échappa des débris de pistolet.

      -V-Vas-t'faire foutre...

      Celle ci se lâcha entièrement sur le visage de Ben dont les yeux devenaient rouges, il cria de douleur, se les tenant, ce qui fit qu'il lâcha Camus qui se tenait le cou.

      -Burerghh il a failli m'avoir l'enflure, j'ai bien fait d'induire du poison dans l'arme avant le combat ! Bon, j'ai plus qu'une seule dague, va falloir te finir proprement maintenant !!

      Camus s'approcha de Ben, lui mit une droite, puis une gauche suivi d'un coup de coude retourné dans le nez. L'ennemi, étant très robuste ne fit que reculer, mais il ne voyait rien.

      Mon acolyte était en position de combat, sautillant pour prendre son élan et lui asséna un coup de pied hélico dans le menton. Il s'envola à l'autre bout du ring. Celui qui était sur le point de gagner s'approcha maintenant en marchant. Eustass était devenu sa victime, il était temps de le finir en bonne et dû forme.... du moins, c'est ce que le regard de Camus disait.

      Il sortit sa dernière lame de sa sacoche puis tenta de lui donner le coup de grâce. Je devais intervenir.

      -ARRÊTE CAMUS ! Le tue pas !

      La femme aux cheveux blonds intervient.

      -Tu vas la fermer toi ?! Ici c'est pas une cour de récré, s'il veut le tuer qu'il le fasse !
      Tu n'as pas ton mot à dire, ton capitaine est en train de l'emporter là.


      "Ton capitaine"... c'était vexant... mais je ne voulais pas revenir sur ces mots, il fallait absolument éviter de rentrer dans la provocation, même si elle n'en savait rien.

      Camus me regardait et soupira.

      -Bon... vas-y. Il méritait le respect dans tout les cas. Ce type était bien plus puissant que moi. Si je n'avais pas usé d'artifice il m'aurait broyé.

      Puis il se retourna vers le public.

      -Ecoutez... si je ne l'ai pas tué, c'est simplement car mon capitaine me l'a demandé.
      Ne vous attendez pas à ce que je sois clément avec vous.


      Tout le monde me regarda, choqué.

      "LUI LE CAPITAINE ?", "Ce faible ?", "C'est une blague"... les railleries ne s'arrêtaient pas.

      -Et oui les mecs. C'est mon capitaine, et bien qu'il n'en a pas l'air il est capable de se faire n'importe lequel d'entre vous, donc restez tranquilles.
      Ce que vous venez de voir là... ce n'est qu'un avant goût !


      Il avait une joute verbale exceptionnelle, il savait quoi dire, c'était incroyable. Moi capitaine ? Tss... on pourrait effectivement croire l'inverse. Je restai silencieux.

      Ces simples mots avaient excité les autres. Certains avaient l'air prêt à en découdre, d'autres étaient encore perplexes...

      -Hiiiic!! C'est HIC beau l'amithiic... passons au combat suivant !


      LAZU LIEBERT FACE A AMHI SHARO