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Une affaire en suspend

Sekan, l'île de Sekan, voici donc la première île du Nouveau Monde à voir débarquer la flotte pirate des Spectres. C'était une première pour Shoma, après être passé par les profondeurs de la mer et l'île des homme-poissons, voilà le jeune Supernovas atteindre le territoire des légendes et des dieux. C'est ici que s'écrivait l'histoire avec un grand H et c'est ici qu'allait commencer véritablement son ascension vers le pouvoir. Le Nouveau Monde n'a plus qu'à bien se tenir, car celui qui avait débuté sur South Blues allait s'imposer et se faire sa place.

Si Shoma était enthousiaste à l'idée d'enfin fouler la terre du Nouveau Monde, il avait vite compris que Sekan n'allait pas trembler en apprenant sa venue. Oh, non, cette île véritable bastion du gouvernement mondial serait le tombeau de tout jeune supernovas aux dents trop longues. Annia en connaissait un bon rayon sur cette île et conseilla son jeune "ami" pirate. En fonçant tête baisser, c'était la mort assurée. Sur Sekan on ne rigole pas avec les pirates. C'était fini la gentillesse du gouvernement mondial sur ses territoire de Grandline, sur le Nouveau Monde la justice était appliquée implacablement.

Pour sa première, Shoma ne voulait pas essuyer de déconvenue, alors il fit en sorte que tous les pavillons de ses navires soient descendu et remplacer par des pavillons volés aux nombreux navires marchands coulé. D'ordinaire les Spectres n'utilisaient pas cette méthode pour s'annoncer, ils étaient bien trop fiers de leur couleur pour en afficher d'autre, mais quand la situation le voulait il fallait faire quelques efforts de présentation.

Le vent poussait les navires à grandes vitesse ce n'était plus qu'une question de minutes avant que la flotte n'atteigne la port et comme le nombre imposant de navire qui arrivaient sur l'île ne passerait pas inaperçu Shoma ordonna à Banner, commandant de la lépreuse de stationner son navire loin de la ville principale. Contrairement aux navires neufs et flamboyant de la Quica, la Lépreuse était connue de tous pour son appartenance à l'empereur des mers Tech. Il en fut de même du Sanbi. Seul les navires parfaitement incognito pouvait approcher Sekan et son imposant système de défense.

Avant de s'installer comme il se doit dans un quai de qualité et assez éloigné d'éventuels regards malsains pouvant apporter son lot de problème, Shoma ainsi que toutes les personnes ayant une prime dissimulèrent leur identité. C'était primordial pour ne pas se faire démasquer. Une fois à quai, Annia, bras droit de l'organisation Oz s'empressa de descendre du navire avec une dizaine de ses hommes et s'en alla. La jeune femme semblait avoir quelque chose d'assez important à faire. Ce n'était pas de l'excitation, mais visiblement elle devait faire une tâche qui lui tenait à cœur.

N'ayant rien d'autre à faire que de se mêler des affaires des autres, Shoma demanda à la Quica s'il avait des informations concernant cette soudaine affaire. Le trafiquant raconta une petite histoire au pirate. Dans la pègre cette histoire était devenue banal, mais si Oz n'avait pas réussi son implantation sur le Nouveau Monde, c'était en partie à cause de l'ingérence de certain contact qui se trouvaient actuellement sur le Nouveau monde. Le bras droit du comptable avait sans doute appris quelque chose concernant ces contacts. Peut-être même que certain se trouvaient actuellement ici sur Sekan.

Après l'écoute de ce récit intéressant à ses yeux, Shoma s'en alla rejoindre Annia. La jeune femme ne voulait pas que Shoma reste à ses côtés et le lui fit comprendre, mais le pirate insista par trois fois. Devant l'obstination du jeune homme elle fini par accepter à contre cœur, mais à condition qu'il ne devait pas intervenir. Il n'est jamais plaisant de voir un étranger mettre le nez dans ses affaires, mais pour le moment il n'y avait rien de bien précis, simplement quelques points de détails à régler.

Shoma s'en trouvait ravi de travailler main dans la main avec cette spécialiste en affaire. La vente d'arme n'était pas le domaine du pirate, lui était plus un acheteur, mais cela ne coutait rien d'apprendre comment marchait ce business. Après tout Oz c'était bâti une fortune en commerçant avec les marchands de morts, il y avait un filon très rentable à connaitre deux trois tuyaux de ce milieu.

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Le groupe s'enfonça dans la ville, ce n'était visiblement pas la première fois que la jeune femme visitait les lieux tant elle semblait savoir où elle se dirigeait à moins du d'avoir reçu les informations adéquat à la bonne marche de sa mission. Après une dizaine de minutes à déambuler dans la ville tout en gardent une certaine discrétion bien évidemment, le groupe s'arrêta devant une maison. Elle était ne sortait pas du lot, tout à fait ordinaire et se fondait dans la masse. C'était au 33 rue de la statue du vice-amiral Garp, célèbre marin de l'ancien temps. En arrivant devant la maison, Annia déploya ses hommes.

La moitié contournèrent la maison, quant aux autres, ils attendaient devant le portail. Shoma quant à lui suivi la jeune femme et commença à monter les marches avant de se retrouver devant la porte d'entrée. D'un mouvement léger et presque amical elle Scarface frappa à la porte. Personne ne semblait répondre. Une nouvelle tentative plus tard, toujours aucun mouvement à l'intérieur. Il semblait n'y avoir personne, mais la pelouse était fraichement coupée et les roses du jardin en très bon état, ce qui signifiait que la maison était habitée.

Ne voyant personne venir ouvrir la porte, Annia commença à bander sa main comme pour briser la vitre et ainsi ouvrir la porte de l'intérieur. Afin de se rendre utile, Shoma lui demanda de lui faire de la place. L'utilité de son fruit lui permettait de très facilement crocheter les serrures. Cela avait au moins l'avantage de faire moins de bruit et de ne pas alerter les passants. Faire un cambriolage en pleine journée, ce n'était pas vraiment faire preuve de discrétion. Alors qu'il faufila son ombre dans la serrure, la porte s'ouvrit d'elle-même.

Une grand-mère fit son apparition. En voyant tant de monde devant son pallier elle répondit presque automatiquement qu'elle n'était pas intéressée par de la publicité gratuite. Shoma observa son partenaire afin de voir si cette personne correspondait à la personne que recherchait Oz, mais au vue de ce qui se passa par la suite, le capitaine comprit qu'elle se trouvait en face d'une parfaite inconnue. De manière très amicale, Annia posa quelques questions à la grand-mère prétextant qu'elle était une amie de longue date de Mr Eward, l'ancien résident de cette maison et qu'elle était venue avec son mari, pour le coup Shoma lui rendre visite.

Bien que ne comprenant pas très bien ce que venait de lui dire Annia, la grand-mère appela sa petite-fille afin de renseigner le couple. Une jeune fille dans la fleur de l'âge fit son apparition. Elle salua les deux protagonistes avant de se mettre à réfléchir et leur répondre qu'elle avait cru comprendre que l'ancien propriétaire avait déménagé du quartier il y a de cela plusieurs mois pour aller vivre quelques pâtés de maison plus loin dans une maison plus grande. La jeune femme leur donna le nom de la rue, car elle se rappelait avoir croisé la femme et la fille de ce monsieur il n'y a pas si longtemps.

Dans sa grande gentillesse, la jeune femme expliqua au couple comment s'y rendre. La pauvre, elle ne pensait pas un instant se rendre complice d'un meurtre en donnant de telles explications à de parfait inconnus. Quoi qu'il en soit avec ces nouvelles informations, le groupe s'en alla retrouver le fameux monsieur Edward. Shoma en profita pour poser quelques questions à son partenaire, mais elle ne semblait pas très bavarde. La seule chose qu'elle lui dit fut que cet homme n'allait pas tarder à perdre la vie. Même s'il l'avait déjà comprit, c'était au moins ça de certain.

Une vingtaine de minutes plus tard le groupe arriva dans un quartier assez chic de la banlieue de Sekan. Vivre ici montrait déjà un certain confort de vie. Il est clair que pour passer de la première maison assez standard à une maison de ce type montrait que les propriétaires avaient certains moyens financiers. Ce n'était pas un manoir de noble, mais plutôt une maison de nouveau bourgeois presque clinquant. D'ailleurs le style vestimentaire des habitants de ce quartier attestait d'un certain niveau de style de vie.

Cette fois-ci le quartier était moins fréquenté, mais il y avait de nombreux domestiques qui travaillaient en extérieur, c'était tout autant de témoin potentiel en cas de dérapage. Il fallait la jouer fine, car ce n'était sans doute pas tous les jours qu'un groupe aussi nombreux faisait son apparition sans jamais avoir été vu une seule fois auparavant, mais cela n'arrêta pas Annia qui sonna directement à la porte de l'intéresser. Un homme arriva devant la barrière, là Annia lui indiqua vouloir rencontrer monsieur Edward. Shoma remarqua que le bras droit de Oz savait adapter son langage en fonction de la situation. Elle parlait clairement comme si elle faisait partie de la haute société.

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Anni savait s'y faire avec les masques et arrivait à jongler avec sans aucun problème. Le Majordome n'y voyait que du feu devant le talent de la jeune femme. Du langage au comportement, elle avait tout d'une noble, c'était presque incroyable de la voir jouer avec tant d'habilité. De couple, le duo passa du rôle d'employé à maître. Shoma n'était plus que le tendre époux, mais le chef de la sécurité de madame. D'un regard de long en large, le majordome scruta le pirate et ouvrit la porte avant de les conduire directement à l'intérieur de la maison.

Une fois à l'intérieur, ce dernier pria Shoma de bien vouloir essuyer ses pieds sur le paillasson. Il prenait vraiment le pirate de haut comme si sa position était supérieure à la sienne. De son côté Annia eu droit à de grandes formules de politesse, il était vraiment aimable avec elle, comme s'il préparait le terrai pour ses maîtres. Il est préférable de se mettre un noble dans la poche afin de monter au combien on est distingué dans cette maison. Pas vraiment habitué à ce rôle, Shoma s'exécuta sans dire un mot, après tout, il n'était que le chef de la sécurité.

Assis sur un sofa de luxe, la fausse noble attendait café en main que la maîtresse de maison descende de l'étage. De son côté Shoma se trouvait derrière elle à un bon mètre debout maîtrisant les bases de sa nouvelle fonction. Mais derrière le dos, le regard fixe, il n'était qu'un figurant de cette scène. Après une bonne minute d'attente une femme descendit et fit son apparition. Comme il se doit, elle était très joliment vêtue et correspondait parfaitement au décor de la maison. Chic, tendance, bourgeois, avec de nombreux bijoux au poignet aux oreilles et au cou.

Tout portait à croire dans la façon de parler de cette femme qu'elle avait vécue dans ce milieu. Son langage, sa gestuelle, ses manières, elle était clairement issue d'une famille aisée. De nombreux portraits étaient fixés dans la salle de réception où ils se trouvaient et on pouvait y voir un homme, sans doute le monsieur Edwad que cherchait Annia, cette femme ainsi qu'une petite fille. Annia se présenta une nouvelle fois devant Margret en lui expliquant qu'elle était amie de longue date avec son mari et qu'elle souhaitait le rencontrer. Ce qui est bien avec les riches, c'est le fait qu'ils aiment parler d'eux-mêmes, laissant ainsi fuiter très facilement de quoi alimenter la conversation.

Margret était surprise de rencontrer une personne ayant fait partie de la vie de son mari, ce dernier ne lui avait pas raconté grand-chose sur son passé. Depuis qu'il avait fait fortune dans l'import export, il avait tout raccroché pour ouvrir plusieurs boutiques de vêtements en ville. En entendant la jeune femme raconter la fabuleuse ascension sociale de son mari Shoma se faisait un petit schéma de ce qui avait pu bien se passer. Edward avait sans doute roulé dans la farine Oz et s'était gardé l'argent de leur cargaison, puis pensant ne jamais revoir l'organisation dans le nouveau monde, en profita pour s'en mettre plein les poches et vivre la belle vie.

Cette fois-ci il n'y avait pas d'erreur possible, Annia prenais son temps et affichait un grand sourire. C'était d'ailleurs en cas en voyant la photo du mari en grand dans le salon. C'était son homme, celui qu'elle recherchait. Profitant de l'élan de conversation de la maîtresse de maison, Annia lui demanda combien étaient-ils à vivre ici dans cette grande maison. La jeune femme se senti flatté qu'une noble trouve sa maison à son goût et lui répondit avec le plus grand naturel du monde qu'avec son mari et sa fille il n'y avait que le majordome et la nounou. Il y avait un jardinier et une femme de ménage, mais ils se trouvaient actuellement en congé.

Annia se leva après avoir obtenu cette réponse. D'un coup de tête que Shoma comprit de suite elle envoya son chef de la sécurité auprès du majordome. N'ayant pas connaissance de ce qui était vraiment en jeu l'homme se laissa approcher par Shoma avant que ce dernier ne lui brise la nuque dans un mouvement aussi rapide que net. En Entendant le bruit du corps tomber au sol, Margret se leva et appela son employé afin de savoir ce qui venait de tomber au sol, mais étant déjà mort il ne pouvait répondre. Lui qui n'était qu'un simple figurant se retrouvait être le bras droit de la mort dans l'histoire et comme il restait la nounou et la petite fille, il lui restait du travail à finir.

Avant même que la maîtresse de maison ne demande à Shoma où il allait, Annia lui bloqua la bouche avec sa propre serviette. Un bout de chiffon dans la bouche et un bon coup dans le ventre et voilà la jeune femme hors d'état de nuire. C'était presque trop facile. De son côté Shoma monta à l'étage et trouva la nounou qui venait de mettre la petite fille du couple au lit. C'était l'heure de la sieste sans doute. Les bourgeois et leurs manières, vraiment. Surpris de voir un étranger à l'étage et sans être accompagné, l'employé demanda au pirate ce qu'il faisait ici.

Ni une, ni deux, Shoma s'élança dans le couloir. Il était si rapide que la pauvre femme ne compris que trop tard qu'il se trouvait déjà derrière elle. Dans un mouvement similaire à l'exécution du majordome, Shoma lui retira la vie. Un bruit sec et le corps sans vie tomba sur les genoux avant que la tête ne gagne le sol.

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Shoma ouvrit la porte et trouva une jeune fille qui dormait paisiblement, pauvre enfant se retrouver mêler à ce genre d'affaire n'allait rien présager de bon. Bien qu'il n'avait que peu de remords, Shoma ne pu se résigner à prendre la vie de cette enfant. Si elle devait perdre la vie, Annia ou ses hommes allaient être les bourreaux. Alors qu'il s'approchait du corps endormi, la petite fille se tourna dans sa direction, visiblement elle ne dormait pas, ce n'était que du cinéma, mais en voyant la tête du pirate elle essaya de crier, mais la grosse main du supernova bloqua sa bouche.

Que sa jeune cible ne dormait pas n'arrangeait pas le capitaine, car si elle devait périr, elle se verrait quitter ce monde, alors qu'une mort douce aurait été préférable. Complètement ligoté avec les draps de son lit, Shoma descendit la jeune Pénélope dans le salon et la positionna de manière à se retrouver face à face avec sa mère. Par gentillesse il lui avait également bandé les yeux, ce n'était pas forcément évident de voir que sa mère se retrouvait presque dans la même posture déjà que la peur montait en elle à mesure que son corps descendait les escaliers.

Ce qui était pénible dans ce nouveau rôle d'agent à tout faire, c'est que c'était Shoma qui devait se récolter l'urine provenant de Pénélope. La peur et l'effroi causer par l'inconnu avait provoqué en elle certain trouble et c'était à l'homme qui la transportait de payer pour cela. Une fois les deux femmes réunies dans le salon, Annia attrapa une chaise et se positionna tout près de la mère. Elle retrouva très vite ses instincts de meneur et pris le temps de caresser le visage de l'enfant avant de prendre la parole.


Annia: "Se serait dommage de voir cette pauvre enfant mourir si jeune, alors je vais vous retirer cette serviette et vous allez rester tranquille. On est d'accord ?"

D'un signe de la tête Margret indiqua qu'elle n'allait pas faire de scandale.

Annia:"Bien, très bien."

Margret:"Tu vas bien Pénélope ?"


En voyant la jeune femme s'écarter, Annia lui mit de nouveau le chiffon dans la bouche avant de lui briser un doigt.

Annia était froide et son expression ne montrait aucun doute ni même regret dans ce qu'elle faisait. C'était du business, c'était comme cela que ça ce passait dans ce monde. Il n'y a pas de place pour les sentiments. En entendant la voix de sa mère pleine de souffrance l'enfant se mit à pleurer toutes les larmes de son corps.

Annia :"Je pose les questions et vous y répondez. Je me suis bien fait comprendre ?"

D'un autre signe de la tête Margret se soumit à l'interrogatoire. Cette fois-ci elle comprenait que ses ravisseurs n'étaient pas ici pour jouer.

Annia: "Première question où se trouve Edward ?"

Margret: "Je peux vous donner de l'argent si c'est ce que vous voulez."

Annia: "Visiblement vous ne comprenez pas."


Une fois de plus la bouche de la jeune femme se retrouve entravé et un autre doigt se rompait.

Après quelques minutes à souffrir de la perte de son doigt, la jeune femme criait tant bien que mal qu'elle avait comprit et qu'elle n'allait plus s'égarer dans les phrases inutiles. Poser sur son siège, Annia apprécia et retira l'entrave avant de poser un couteau sur sa jambe. Cette fois elle n'allait pas y aller de main morte en cas d'écart.

Margret:"Mon, mon mari se trouve au champ de course, il, il y retrouve ses amis tous les lundis, il revient généralement vers 19h peu avant le dîner."

La pauvre, il n'était que 16h, ce qui voulait dire qu'elle se retrouvait encore 3h entre les mains de son bourreau. Le temps paressait encore plus long dans ce genre de situation. Plus la torture durait et plus la victime se retrouvait psychologiquement déboussolé. Shoma en connaissait un rayon et n'enviait pour rien au monde la place de la jeune femme.

Annia: "Seconde question.Quelle est l'étendue de la fortune de ton mari."

Margret: "Je ne sais pas, vraiment je le jure."


Margret ne semblait pas mentir, mais même Shoma savait qu'une personne aisée de naissance ne prendrait pas le risque de se marier avec le premier venu. L'argent attire l'argent et les familles riches ne sont que rarement intéresser par les personnes pauvres. Sauf cas exceptionnel, quelqu'un avait forcément essayé de calculer le monter de la fortune de cet homme avant de valider leur union.

Ce manque de clairvoyance coute un doigt à la pauvre femme. Annia se tourna en direction de son partenaire du moment. Elle lui tendit l'arme et lui indiqua quel doigt il devait sectionné. Shoma lui indiqua qu'il n'avait pas de raison de le faire, mais en lui pointant du doigt la petite Pénélope il compris que c'était la moindre des choses étant donné que la petite était encore en vie. Du coup sans hésitation Shoma sectionna le doigt et le posa sur la table comme s'il s'agissait d'une vulgaire tasse.


Annia: "Je réitère ma question, la fortune de ton mari ?"

Margret: "Je n'en sais rien, mais mon père ma juré qu'il s'agissait d'un très bon parti. Un homme venu de Grandline avec plusieurs dizaines de million de berry et assez pour investir dans sa société pour des années. Mon, Mon mari dépense sans compter dans la société de mon père, il lui à déjà fait don d'au moins 30million de berry sans compter l'argent qu'il dépense à l'hippodrome."

Depuis sa venue sur l'île Edwar menait la belle vie et dépensait sans compter. Cet argent qui intéressait tant Annia semblait lui appartenir ou du moins appartenir à l'organisation au corbeau. Pour une raison inconnue cet homme s'en était emparé et vivait depuis en pensant que son passé n'allait pas le rattraper.

Annia: "Dernière question. Penses-tu que ton mari puisse me rembourser l'argent qu'il ma volé ?"

Les yeux de Margret s'ouvrit grand en entendant cette question. Elle savait que l'argent ne pouvait être rendu. Son père se trouvait dans une situation financière délicate et si son mari avait fait autant de don c'était pour permettre à l'entreprise familiale de ne pas couler. Il fallait payer les banquiers afin de ne pas faire fuir les investisseurs. Cet argent n'était plus disponible, du moins pas dans sa totalité.

Annia compris par ce manque de réponse qu'elle ne pourrait récupérer son dû, alors elle remit le torchon dans la bouche de sa victime, se leva, approcha Pénélope, se mit derrière elle, attrapa son visage et força la mère à assister au meurtre de sa propre fille. D'un mouvement lent et froid elle lui trancha la gorge.


Annia:"Voilà ce qui arrive quand on tente de voler Oz. ton mari pensait être à l'abri ici dans le nouveau monde, mais rien ne peut nous stopper."

D'ordinaire, dans ce genre de cas de figure on faisait appel à des tueurs. Un contrat et une personne se retrouvait être la cible d'assassin, mais Oz avait une manière différente de faire. Cette organisation avait non seulement la main mise sur le trafique d'arme sur Grandline, mais avait également sa propre armée d'assassin pour faire le sale boulot.
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Tout était de la faute du mari, par sa faute sa famille venait d'être détruite. La petite Pénélope venait de mourir sous les yeux de sa mère et Shoma ne donnait clairement pas cher de la peau de l'épouse. Tandis qu'Annia jeta le corps sans vie de l'enfant par terre comme s'il s'agissait d'un carton de viande à jeter, Shoma s'en alla dans la cuisine. Il se fichait de ce que pouvait advenir de la femme, mais il ne pouvait résister à l'envie de se remplir l'estomac. Depuis qu'il était descendu de son navire, il n'avait rien mangé. L'heure tournait et son ventre lui réclamait de la nourriture.

Dans cette immense cuisine, le capitaine trouva de quoi constituer un bon repas. Visiblement ici on ne se privait de rien. Utilisant le four, Shoma se fit réchauffer deux parts de poulet, ainsi qu'une belle côte de bison fumé le tout accompagné d'une bonne purée de pomme-de-terre. En fouillant dans les placards, il y trouva même de quoi se préparer une sauce forestière. Shoma n'était pas le plus grand cuisinier, mais son expérience de maraudeur lui avait permis d'apprendre les bases de la cuisine, assez pour se faire lui-même ses repas, bien que ce soit le cuisinier de bord qui avait la tâche de préparer les repas.

Une fois le menu complet, Shoma retourna dans la pièce principale et se posa sur le fauteuil de la défunte Pénélope, rapprocha la table avant de jeter le doigt au sol tout en posant son assiette. Sans aucune gêne Shoma expliqua à la maîtresse de maison qu'il s'était permis de prendre ce qu'il restait dans la cuisine. Après tout compte tenu de la situation personne n'allait vraiment le manger. Annia demanda même au pirate si elle gênait, mais sans complexe, il lui répondit qu'il connaissait la chanson et qu'elle pouvait continuer sans aucun problème.

Pourquoi être gêné, Shoma ne tuait peut-être pas les enfants de sang froid et directement, mais il avait l'habitude, c'était son quotidien. Tuer, torturer, tout cela n'était rien de plus que sa vie de tous les jours. Certes c'était fait de manière différentes, mais au final c'était pareil.


"Comment tu comptes la tuer ?"

Morceau de viande en bouche Shoma était quand même impatient d'arriver au dénouement de cette affaire. Non pas qu'il avait prévu autre chose pour sa soirée, mais la pauvre femme venait d'en prendre plein la vue et il ne restait plus grand-chose d'elle après avoir vu sa petite fille mourir. Annia répondit à son partenaire que le moment n'était pas encore arrivé pour elle de quitter la scène.

Après avoir fini de manger, Annia envoya Shoma avertir ses hommes qu'ils pouvaient abandonner leur poste actuel et entrer à leur tour dans la maison. Le groupe allait attendre le retour d'Edward, ce dernier avait passé tant d'années dans le confort et la sécurité qu'il ne se douterait pas de ce qui l'attendait. De plus, elle demanda à Shoma de s'en aller, mais ce dernier refusa, il était allé trop loin pour partir maintenant, il voulait assister au dénouement de cette situation. Devant l'insistance du supernova la jeune femme pointa son couteau dans sa direction, mais cela fit sourire son partenaire.

Que pouvait-elle faire avec une lame aussi petite face à lui, c'était inutile de le menacer, il ne partirait pas. Même à plusieurs contre lui Shoma était en mesure de se défaire de tous les hommes de main d'Oz et s'inviter au spectacle final. Par excès de confiance, Shoma se posa au milieu du salon, mais le lancer de couteau de Scarface le força à changer de place avec son ombre. Visiblement Annia n'était pas de bon poil et s'il n'avait pas eu le réflexe de bouger il aurait reçu la lame en pleine tête.


"Je ne vais pas te faire l'affront de te dire que je pars et ensuite je me faufilerais à l'intérieur, je neutraliserais un de tes hommes et j'assisterais à la scène et avant même que tu t'en rendes comptes je m'en irais. Soyons adulte."

Comprenant qu'elle se retrouvait coincé avec ce pot de colle, Annia ferma les yeux et indiqua à Shoma d'attendre dans le fond de la salle sans faire de bruit. Il n'était qu'un simple spectateur sur ce coup là. Un simple Spectateur, même s'il avait tué deux personnes et coupé un doigt, il n'avait été qu'un simple pion depuis le début, ce n'était pas forcément la peine de le rappeler.








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La nuit tomba très vite sur l'île et le groupe attendait l'arrivée du dernier acteur. Régler comme une horloge ce dernier fini par arriver. Toutes les lumières étaient éteintes et la première chose qu'il fit en entrant dans sa maison fut de se plaindre d'avoir dû ouvrir la porte tout seul. Ne voyant toujours personne venir à lui, il poursuivi en critiquant son majordome, il était visiblement trop à l'aise ici et que cela se voyait un peu trop sur son travail. Le pauvre ne savait pas que ce bon vieux majordome n'était déjà plus de ce monde.

Sans doute que sans l'intervention de ses anciens partenaires, il aurait pu arriver cher lui et recevoir l'accueil habituel. Son majordome qui lui ouvre la porte, sa petite femme qui vient le saluer accompagner de sa petite fille. Le même majordome qui lui apporte les chaussons tout en lui retirant ses chaussures avant de se poser devant une table dressée et un bon repas qui ne demandait plus qu'à être mangé. Après quoi il se poserait dans son salon pour lire le journal tout en buvant un bourbon de dix années d'âge.

Ce n'est qu'en pénétrant dans le salon qu'Edward compris que la routine habituelle n'était plus. Le maître de maison alluma la lumière et trouva sa femme ligoté, la main ensanglantée, un corps posé sur le sol avec les vêtements de sa fille et Annia cigare en main à quelques mètres à peine de son épouse.

Devant cette situation il tenta bien de tourner les talons et prendre ses jambes à son cou, mais deux molosses se trouvaient au niveau de la porte. Bloquer, il se jeta sur la commode près du corps de sa fille, dans le but de récupérer une arme, mais celle-ci était introuvable. Du moins elle l'était avant qu'Annia la jette au sol.


Annia: "Je te la rends, mais elle n'est pas chargée bien sûr."

Pour une raison étrange, Edward se jeta sur le pistolet et tira dans la direction des hommes de mains d'Annia. Elle ne lui avait pas menti, le pistolet était vraiment vide. Sans doute parce que cela l'amusait, la jeune femme jeta à ses pieds les munitions qu'elle avait retirées du pistolet, puis elle posa sur ses genoux une autre arme, celle-ci était bien chargé et prêt à faire feu.

Annia: "Si tu cries, je bute ta femme d'une balle en pleine tête, si tu te débats, je bute ta femme d'une balle en pleine tête, si tu tentes quoi que ce soit je bute ta femme d'une balle en pleine tête."

Le deal était assez simple, Edward devait rester calme et se laisser faire sous peine de voir sa femme mourir. Malgré cela l'homme tenta de se faire la malle, mais les deux colosses le neutralisèrent avec une facilité déconcertante. Qui ne tente rien n'a rien, mais visiblement c'était peine perdue avec lui. Annia n'était pas du genre à parler pour rien et en voyant sa victime tenter de fuir, elle se leva se positionna devant la jeune femme et lui dit très clairement que son mari venait de la condamné à mort.

Malgré tout elle n'allait pas mourir maintenant, avant d'appliquer la sentence, Annia voulait lui montrer quel genre d'homme elle avait épousé. C'était l'argent qui les avaient unis, se serait à cause de cela qu'ils allaient mourir. Pour le meilleur et pour le pire, c'est le principe du mariage. Ils avaient connu le meilleur avec l'argent de l'organisation au corbeau, ils allaient connaître le pire en mourant à cause de cela.


Annia:"Pourquoi nous avoir trahis ? "
Edward:"On peut discuter ? Il reste beaucoup d'argent, je te l'assure, si tu me laisses filer, je te rendrais ce qui reste."


La scène qui se déroulait sous les yeux de Shoma rappelait le début de l'interrogatoire de Margret. Edward s'égarait et cela allait se payer. Edward s'égarait et cela allait se payer. Si la jeune femme s'en était tiré avec un doigt en moins et deux brisés, Annia demanda à l'un de ses hommes de main de lui apporter sa sacoche personnelle. Visiblement elle n'était pas uniquement doué dans la récolte d'information, Annia était aussi une terrible agent de recouvrement chevronné.

Annia: "On va commencer par le nez. Sectionner ce nez qui te sert à respirer t'aidera à te concentrer sur le sujet principal."

Edward: "Attend, Attend, l'occasion était trop belle, tous les partenaires étaient en train de vous lâcher, la marchandise était la et il n'y avait personne pour en profiter, je te jure que je n'étais pas l'instigateur de cela, ils mon obliger à le faire, c'était prendre l'argent où mourir."

La mémoire revenait très vite sous l'effet de la torture. Pour éviter ce genre de supplice il est préférable de passer à table. Même si la mort devait subvenir, l'être humain garde toujours un maigre espoir que la vérité pourrait les sauver. Dans certain cas, le bourreau ne prenait pas la vie de sa victime s'il estimait avoir suffisamment coopéré, mais en ayant vu comment Annia s'y prenait Shoma savait qu'il allait mourir, il ne restait plus qu'à savoir si elle allait le torturer avant où pas.

Edward:"L'agent des docks, le lieutenant soudoyé, le contrôleur de marchandise, plus aucun ne voulait travailler pour vous. En coulisse il se dit qu'une organisation de la pègre encore plus influente qu'Oz usa de son influence pour faire capoter l'opération. C'est tout ce que je sais. Je n'ai pas chercher à en savoir plus. Ce genre de personne ne rigole pas."

Annia emmagasinait les informations sans dire un mot, nul doute qu'elle venait de placer ces trois personnes dans sa liste de cible prioritaire. Sekan allait connaître une vague d'exécution dans les prochains jours à venir. Cela réjouissait le pirate qui se voyait bien agir en tant que bras droit de la mort tandis qu'il se cherchait quelques activités le temps que le trilog rechargeait.

Annia: "Notre argent, notre marchandise ?"

Edward:"J'ai utilisé une grande partie de ma part, mais je t'assure qu'il reste encore beaucoup d'argent. Assez pour combler une partie de vos pertes. Je t'assure si tu me laisses partir, non, je peux te conduire directement à mon entrepôt, j'y ai laisser l'argent bien cacher."


Annia: "Et ta femme, tu ne souhaites pas la voir vivre ? Si cela peut me permettre de vivre, alors qu'elle meurt, je veux vivre, c'est tout ce qui m'intéresse."

Les paroles du mari sonna comme un coup de revolvers dans la tête de la jeune femme. Depuis qu'il avait compris sa situation, pas une seconde il n'avait posé le regard sur elle, ni même sur leur petite fille, alors qu'elle se trouvait sur le sol sans vie. Annia se tourna vers l'épouse et lui dit que son homme venait de trancher, sans lui laisser le temps de marmonner le moindre mot, elle pose un oreiller sur sa tête et tira avec son arme.

Annia:"Dis-moi maintenant où se trouve l'argent exactement."
Edward:" Tu vas me tuer si je te le dis."
Annia:  "Je vais te tuer également si tu ne dis rien."


Edward fini par donner à Annia toutes les informations qu'elle souhaitait. Cela dura cinq bonnes minutes, puis cette dernière envoya ses hommes récupérer l'argent. Pendant qu'ils parcouraient la ville à la recherche de l'argent, la jeune femme jeta le corps de Margret au sol et pris sa place. Conforatblement assis, elle alluma un cigare et patienta. Ce n'était qu'une question de temps avant que ses hommes ne reviennent. De son côté Edward tentait de plaider sa cause, il justifiait sa trahison par la peur, par son manque de discernement, tout était bon pour justifier ses actes.

Fatigué d'être assis comme un écolier, Shoma se leva, retrouva la cuisine y récupéra deux verres et une bonne bouteille. De retour dans le salon il se posa près d'Annia, lui servit un verre avant de lui demander si elle comptait lui faire subir quelques sévices avant de le tuer où simplement le tuer. Cigare en main, la jeune demanda à Shoma s'il avait quelques idées en tête pour ainsi quitter la pénombre et ainsi se mettre en avant.

Shoma n'avait pas vraiment l'envie de prendre les devants, après tout ce n'était pas son histoire, il n'avait rien à voir avec cela, mais il avait entendu quelques rumeurs concernant les méthodes de l'organisation au corbeau et il n'était pas contre la vérification de cette légende urbaine. Sa phrase à peine finie, Shoma demanda à ce que l'aigle de sang, la marque de fabrique d'Oz soit appliqué. Annia souris en entendant cela de la bouche de Shoma, car si cette technique de mort était bien appliqué, jamais l'organisation ne l'avait revendiqué.

En entendant la discussion des deux protagonistes, Edward se mit à bouger dans tous les sens. Le torchon qui entrava la bouche de sa femme entravait maintenant la sienne et l'empêchait de dire à son bourreau qu'il avait coopéré et qu'il attendait à ce qu'on le libère une fois l'argent remis.


Avec le retour des hommes de Scarface, le dernier acte sonna. Plusieurs sacs se trouvaient entre les mains des trafiquants, chacun d'entre eux rempli d'argent. Il y en avait beaucoup, mais ce n'était pas assez, car de sa propre bouche Edward avait avoué s'être servi dans la caisse.

Annia:"Je te fais confiance ? Je n'ai pas besoin de recompter ?"

D'un signe de la tête Edward disait que "oui". Elle n'avait pas besoin de recompter, il y avait là tout l'argent qui était en sa possession. Annia quitta son fauteuil, convia ses hommes à la suivre avant de lancer une dernière parole au traitre.

Annia:"Je comptais te tuer comme un chien, mais tu peux remercier le capitaine Shoma ici présent. Je te laisse une chance de vivre, mais à une seule condition. Si tu survis à l'aigle de sang ta dette envers Oz sera totalement effacé."

La dernière parole d'Annia tomba tel un coup de hache dans les oreilles du pauvre homme qui se débattait comme un fou afin d'éviter son châtiment. Confortablement installé, Shoma regardait deux des hommes de sa partenaire maîtrisé le condamné afin de lui faire subir l'aigle de sang. Cette technique, Shoma ne l'avait jamais encore expérimenter, mais il n'allait pas en perdre une miette.
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