Le Deal du moment :
Blue Lock : où acheter le Tome 22 ...
Voir le deal
12 €

Boisson, ivrogne, dispute [PV: The Judge]

Encore une fois j’avais du sang sur les mains, un cadavre tomba devant moi, lentement avec la grâce que la mort donne à toutes personnes. Je souris, le sang gicla de la blessure alors que je retirais ma dague de la gorge maintenant grande ouverte. Le spectacle étais si beau que je ne clignais même pas des yeux lorsque le sang atterrie sur mon visage. Je récupérais rapidement la bourse remplie d’argent que je venais de donner au capitaine avant de m’éloigner. Des cries retentirent depuis le pont du navire. Ce même navire qui m’avait permis d’atteindre cette île, ce navire qui était entrain de mouiller a une bonne cinquantaine de mètres de la. Plusieurs hommes avancèrent vers moi. Tous armée de sabre, ils étaient menaçant et paraissait en colère. Cela ne m’étonnait pas. Rangeant rapidement mon argent dans une poche, j’essuyais ma dague tout en reculant et la rengainais. Oui, ils allaient tous mourir et, juste après, j’allais aller boire un coup dans la ville la plus proche.

Après tout, ce gentil capitaine qui avait maintenant l’apparence d’un cadavre m’avait donné la direction à prendre pour atteindre la ville la plus proche. Cela m’avait couté quelque pièce supplémentaire mais bon, cela n’avait pas d’importance puisque j’avais tout récupéré à l’instant. Je souris et saisi mon katana de la main gauche. Oui, je suis gaucher, une chose qui est plutôt rare surtout pour les combattant. Je sais aussi me battre de la main droite, mais moins bien, de plus cela me confère un certain avantage. Ils étaient cinq à avancer vers moi, des hommes débarquer du navire, ramant de toute leurs force afin d’atteindre la plage et de m’éliminer. Du coin de l’œil j’aperçus l’un des gardes du capitaine m’attaquer. Il voulait me prendre par surprise et c’était rater. Reculant brusquement, je regardais la lame passer devant moi, elle dévia de sa trajectoire pour toucher ma jambe mais je fus plus rapide. Ma propre lame le toucha à l’arrière de la tête, un morceau de peau vola, un morceau de cerveaux fût dénudé, des os volèrent eux aussi. Un crie retentit.

L’homme s’effondra, je souris en voyant se magnifique spectacle, cela me rappelait le jour ou j’avais volé le visage d’une personne. J’embrochais le cerveau d’un seul coup et retirais ma lame juste à temps pour parer les deux attaques qui suivirent. Tournoyant sur moi-même, j’esquivais une attaque et transperçais la gorge d’un de mes adversaires. Ils n’étaient pas forts, c’était si amusant, j’avais l’impression de m’en prendre à un civil s’en arme. Ce n’était qu’une impression. Une estafilada apparue sur mon bras droit. Un coup de katana bien placé désarma un de mes adversaires, un autre l’acheva et je tirais le cadavre à moi afin de parer une autre lame. Oui, l’homme à demi-mort que j’avais transpercé fût achevé par son camarade. Poussant le cadavre de côté, je désarmais ainsi mon adversaire qui tenta de me frapper à main nue. J’éclatais de rire, ma lame fis un arc de cercle et lui découpa profondément la gorge.

Un seul, un dernier adversaire et je pourrais partir. Oui, il fallait que je parte avant que tout l’équipage ne me tombe dessus. J’utilisais mon fruit du démon tranquillement.

Kossetsu


Une douleur fulgurante au bras, comme si il était brisé. Je souris, l’homme en face de moi hurla et lâcha son arme. Grossière erreur mais après tout, il ne devait pas s’attendre à quelque chose comme ça. Laissant pendre mon bras contre mon flanc, j’avançais rapidement vers l’homme et le transperçais de par en par Je souris encore plus, un coup de boule bien placé l’envoya en arrière, ma lame sortis du corps et il s’effondra sur le sol. J’interrompais la technique de mon fruit du démon me permettant ainsi d’utiliser à nouveau mon bras droit correctement puis je m’éloignais en courant. Tout cela c’était passé très vite, une trentaine de seconde tout au plus. Les autres hommes n’étaient pas encore arrivés sur la plage ce qui me laissait le temps d’atteindre la ville et de me fondre dans la masse. Avant de se venger, ils allaient sans doute enterrer leurs capitaines.

Ils ne me rattrapèrent pas, c’est en courant, bien essoufflée et assoiffée que j’atteignis la ville que je voulais. Je m’arrêtais devant l’entrée, plier en deux tentant de reprendre mon souffle. J’avais du perdre l’habitude de courir, pourtant il n’était pas rare que je prenne la fuite. Je toussais caressant par réflexe la cicatrice sur mon visage partant de la bouche et remontant vers l’oreille. Ce demi-sourire éternel qui m’avait était offert par un marine. Relevant la tête, je regardais la rue principale. Pleine de marchand, c’était ce que l’on pouvait appeler, un bordel pas possible.

Pénétrant à l’intérieur de la ville, je me décidais à chercher un endroit ou boire. Mais je ne voulais pas de l’eau, ce que je voulais c’était de l’alcool. Oui, un bon verre d’alcool pour dégager les bronches de toutes les saletés de poussière présente sur la route. Mais je ne voulais pas non plus un établissement que tout le monde pouvez trouver au premier coup d’œil. Oui, l’équipage devait sans doute être à ma poursuite et je voulais boire avant de les tuer. Je m’enfonçais donc dans les petites ruelles, pour la plupart déserte et encombré d’objet inutile et la plupart du temps briser. Mon manège dura jusqu’au moment ou je finis par trouver une sorte de petite place ou se trouvait une taverne. J’avançais d’un pas rapide et pousser brutalement les porte battante.

-Haaa enfin à boire.

Alors que je m’apprêtais à avancer, les battants se refermèrent tout aussi brutalement sur moi frappant mon visage. Je grognais en reculant d’un pas et entrer à l’intérieur de l’établissement. Quelques rires retentirent dans la sale. Je els regardais menaçante avant d’aller prendre une bouteille de rhum au bar. Grimaçant légèrement en entendant la somme que je devais débourser, je payer le patron avant d’aller m’assoir à une table ou se trouvait un vieillard. Unique table ou il restait de la place, mon unique demande fût un prompt salut afin de rester un minimum polie. Après tout, je voulais être tranquille pour boire.
    Cicatrice, sang à peine séché sur le visage, souffle court. Ou la nouvelle était une bouchère maladroite qui s'entraînait au quatre-cent mètres, ou elle était dangereuse criminelle en cavale. Il était plus probable qu'il s'agisse d'une pirate, vu le teint légèrement hâlé et ce regard fuyant, nulle part et partout à la fois. Pour l'instant, elle était surtout la voisine de table de Judge.

    - Vous avez un peu de sang sur la joue. C'est le vôtre ?

    Attendant la réponse, le juge regardait la dame à l'allure quelque peu patibulaire par-dessus son verre. Quand il eut fini, en attendant une réponse quelconque, il s'alluma une pipe et tira un peu. Rapidement, il sortit une fumée âcre qui piquait les yeux. Le vieil homme goûtait le tabac en connaisseur et fixait sa compagne de table sans animosité.
    Il n'était pas en service. En permission depuis quelques jours, il partageait son temps entre le bar, l'hôtel et le restaurant. La vie de rêve, quoi. Parfois, il allait s'entraîner dans un coin tranquille ou retournait sur le bateau pour voir ou en était l'entretien.
    Pour l'instant, c'était cette fille qui attirait son attention. Un je-ne-sais-quoi en elle hérissait le poil de Judge. Outre le sang sur le visage, il y avait une aura qui s'échappait d'elle et qui donnait au magistrat d'appliquer une sentence rapide et chanvrée. Mais pour l'instant, on était entre gens civilisé. On aurait bien le temps de se taper sur la gueule plus tard.

    - Moi, c'est Roy, si vous voulez savoir. Patron ?! Vous rajoutez une eau de vie par ici, j'me dessèche !

    Une fois la commande passée, le juge reporta son attention sur la bouchère au sourire figé. Il avait l'impression de fixer un serpent. Il savait que dans ce cas-là, il fallait juste ne pas détacher le regard. L'important, c'était d'avoir confiance en sa capacité de survie...
    • http://inspirationdesurvie.net/blog
    Je m’assis lourdement sur la chaise en face du vieux. Le souffle toujours légèrement cour, j’avais du forcer un peu trop la course et mon corps ne semblait pas le supporter. J’ouvris lentement ma bouteille de rhum en sachant parfaitement que mon compagnon de table m’examinait. La première gorgée me brûla la gorge, je souris à cette sensation et d’un geste négligeant de la main, j’essuyais le sang sur mon visage. Oui, le vieil homme venait de m’en faire la remarque et je lui répondis d’un ton naturel.

    -Il a y peut-être un peu du mien, mais c’est essentiellement celui de la personne qui m’avais agressé.

    Agressé n’était pas le mot, arnaqué aurait mieux convenus mais en publique, il vaut mieux changer la vérité. De toute façon cet homme avait mérité ce qui lui était arrivé. Le prix de la traversé était horriblement chère et je n’avais guère appréciais le paiement pour les informations. Je haussais les épaules, cela n’avait pas grande importance. Mon regard se fixa sur le cheminé observant les flammes bouger rapidement. Je continuais de boire, la dernière fois que cela m’étais arrivé, c’était sur un navire, et je m’étais retrouvé en prison sans comprendre ce qui m’étais arrivé. L’homme se présenta sans que je lui demande. Je me fichais bien de son nom, après tout je n’allais pas rester longtemps ici. Peut-être même quand partant j’allais détruire cette endroit. Une simple envie de causer le malheur de plus, j’avais perdue de l’argent pour pouvoir boire et cela m’agaçais.

    -Shippû, je suis pas d’ici, ya quelque chose d’intéressant à faire dans cette ville ?

    Les renseignements d’abord comme on dit, oui, autant se préparer à la destruction de ce que l’on pouvait. Le tout était bien sur de trouver suffisamment de renseignement pour pouvoir détruire puis fuir en toute sécurité. Je ne savais pas ce que cet homme faisait dans la vie, néanmoins pour le moment il était entrain de boire, et l’alcool a le magnifique don de délier les langues. Je continuais de boire au goulot de ma bouteille comme si de rien était. Je savais parfaitement que l’équipage était à ma poursuite mais je n’étais pas inquiet, ils allaient arriver par petit groupe, se séparant afin de couvrir une plus large zone. Logique. Néanmoins, cela les perdraient.
      Pas causante, la donzelle. Le style télégraphique, ça peut plaire à certains, après tout. Le juge avala cul-sec le contenu de son verre. Il poussa un râle de soulagement et jeta les dernières gouttes dans le feu de cheminée qui crépita un peu.

      - Ce qu'il y a à faire, dans le coin ? À part les filles de joie, mais ça ne vous intéresse pas des masses, je suppose, et les rades de ce genre, il n'y a pas grand chose à faire. V'savez, ici c'est surtout une île de passage. Les bateaux s'arrêtent pour un entretien, un ravitaillement ou la revente de quelques denrées. On dit qu'il y a quelques receleurs dans les bas-quartiers mais la marine ne met pas la main dessus. D'ailleurs, la loi n'a pas tellement prise sur cet endroit. Le port est sous contrôle du gouvernement, ainsi que la ville haute. Pour ce qui est du reste, c'est plutôt une histoire de couteaux aiguisés et de meurtres dans des ruelles sombres.

      Le magistrat déglutit. Il a la gorge sèche.

      - Patron, une autre ! Merci.

      Il hume, sirote et s'envoie une lampée.

      - Rah, ça fait du bien. Bref, qu'est-ce que je disais. Ah, oui, les gangs. Depuis quelques années, il y a des pirates qui renoncent à l'air du large et qui s'installent dans le bas-quartier. Plus rentable et moins dangereux, qu'ils disent, ces raclures. Pouah !

      Judge cracha par terre et écrasa le mollard avec le talon de sa botte.

      - Enfin, on dit que le capitaine de la bande devrait arriver aujourd'hui ou demain en bordure de la ville. Il revient d'un mois de mer. C'est un type un peu abruti mais assez dangereux. Des descriptions qu'on en a, il ressemble à un grand gros gars. Barbe et hygiène douteuse, c'est le stéréotype du capitaine cruel pour le plaisir. Le problème, c'est que des tas d'hommes à lui traînent dans le coin. Leur nombre est suffisant pour faire peur à la marine qui est en sous-effectifs à cause de problèmes sur d'autres îles. Du coup, personne ne fait rien à cause des conséquences que ça pourrait avoir.

      Le vieillard se cura une dent creuse avec le petit doigt et observa la jeunette en face de lui. S'il parlait, ce n'était pas à cause de l'alcool - il n'en était qu'à son huitième verre - mais tout simplement parce qu'il aimait causer.

      - 'fin, ce que je veux dire, c'est que, au niveau légal hein, y a pas grand chose à glander ici. Niveau illégal, c'est autre chose. Salles de jeu clandestines, combats de chiens ou de coqs, etsetra, etsetra. Mais j'ai comme l'impression que la distraction vient vous chercher. Pas besoin d'aller la trouver.

      Cinq hommes essoufflés venaient d'entrer dans le bar. Ils avaient l'air mauvais et tenaient leurs armes à la main. Ils fouillaient les lieux du regard et quand ils aperçurent Shippû, l'un d'eux cria.

      - Vous connaissez ces personnes ? Des ennemis, j'ai bien l'impression. Nous devrions... Boudieu !

      Une balle venait de siffler à deux pouces de la tête de Judge et avait emporté un bout de son chapeau. D'autres types arrivaient et se pressaient déjà à l'intérieur du bar. Ils étaient nombreux, armés et avaient la rage, semblait-il. Le juge avait déjà son arme au poing et sentait que ça n'allait pas être de la rigolade, cette histoire.

      - Si vous voulez filer, il y a une issue par la cave. Le cinquième tonneau sur la droite est vide. En attendant, c'est chacun pour soi et que Dieu vous garde, mam'zelle !

      ------------------------
      Au cas où tu ne l'aurais pas compris, tu as buté le capitaine qui dirigeait cette île. Maintenant, on a tout un tas de malfrats, pirates et autres sur le dos. Bonne chance !
      • http://inspirationdesurvie.net/blog
      Cet homme était tout le contraire de moi, bavard, il racontait tout. Absolument tout. Je n’avais même pas besoin de lui extirper les informations une a une, je me contentais de boire tranquillement en écoutant ce qu’il me disait. Une véritable mine d’or. Je savais désormais que je ne devais pas aller au port, ni dans la ville haute d’ailleurs. Par contre le reste m’intéressait particulièrement. La ville était emplie de malfrat, sans doute des arnaqueurs tous plus stupide les uns que les autres. Néanmoins, cela pouvait être aussi bien un amusement qu’un danger. Je continuais de boire, ma bouteille se vider à une vitesse impressionnante. Déjà un demi litre de bus et le rhum, sa tape fort. Ce fus lorsqu’il parla du capitaine que mon attention fus entièrement attiré vers lui. En effet, sa description ressemblait parfaitement à celle de l’homme que j’avais tué pour récupérer mon argent. Un léger oups sortis de ma bouche, inaudible pour tout le monde. Si j’avais su, je ne serais pas venu ici mais bon. Il était trop tard et cet homme n’avais cas pas m’arnaquer.

      Le passage sur l'illégalité m’intéressa aussi, dans ce genre de chose, je pouvais tuer, cela n’étonnerait personne. Lorsque l’on fonctionne dans l’illégalité, tout est permis. La mort n’est qu’un aléa que l’on subit parfois, contre son grès la plupart du temps. Et lorsqu’il dit que la distraction venait à moi, je me retournais brusquement. Quelques hommes était entrée brusquement, l’un deux me reconnus, je le reconnus aussi au passage. Il s’agissait de l’un des hommes du capitaine de l’équipage que j’avais éliminé. Je souris, une détonation retentit rasant ma tête. D’un seul coup je me baissais, descendant brusquement de ma chaise. Je saisis celle-ci par le dossier, tournoyer sur moi-même et la projeter sur les hommes qui venait d’entrer. L’un d’eux la reçus en pleine figure. Un homme sauta sur moi, je saisis ma bouteille de rhum et la lui jetais en pleine figure. Elle explosa en morceau, l’alcool pénétrant à l’intérieur des globes oculaires. Il hurla le visage en sang. Et je me retournais vers l’homme qui m’indiquer une porte de sortis.

      -Merci, j’ai effectivement tué leur capitaine, je crois qu’il m’en veule un peux.

      Mon sourire s’élargis, ils foncèrent tous sur moi. Mon katana décrivit un large arc de cercle et décrocha sans faire exprès un large tissu de décoration. Celui-ci s’emmêla autours de ma lame. Je grognais avant d’avoir une idée. Je plongeais le tissu dans le feu et il s’enflamma brusquement. Souriant, alors que les clients de la taverne s’enfuyais en courant, je bondis en arrière esquivant les différent attaque et courus jusqu’au barre. Attrapant une chaise au passage, je détruisis les étagères derrière le bar. Entièrement remplie d’alcool, celle-ci se brisa et le liquide s’écoula dans une cascade de verre. Je secouais ma lame et jeter le tissus sur le liquide qui s’enflamma brusquement. Les flammes léchèrent avidement le mur de bois lui aussi recouvert d’alcool et le feu se propagea. Je me retournais brusquement et frapper dans le vide. Trois hommes reculèrent d’un bond afin d’éviter mon attaque et je dis d’une voix forte.

      -Venez donc, venez mourir avec moi dans les flammes de l’enfer.

      Je ris, un rire clair et fou, une lueur de folie brilla dans mon regard tandis que j’examinais mes adversaire, ils étaient tous droitier. Mon rire

      kin'niku … zoushoku

      Je hurlais, je n’allais pas tenir longtemps. Aveuglé par la souffrance, je n’entendis pas le crie de mes vingt cibles qui, dans un belle ensemble, eurent l’impression que l’un des tendons de leur bras droit venait de se déchirer. Mes jambes fléchirent, une larme coula lentement de ma joue tendit qu’une folie total pénétrais à l’intérieur de mon cerveaux. Je continuais de sourire mais je ne parvenais pas à bouger. Le bras immobilisé, la douleur se rependant à l’intérieur de mon bras puis de mon corps en entier. Je me relevais doucement laissant mon membre pendre comme si il n’existait plus. Seule la douleur était présente, je ne parvenais même plus à bouger un doigt. Un homme s’approcha, je lui sautais dessus et il reçu un magnifique coup de boule qui le fis reculer. Grimaçant, des larmes coulant sur mon visages, je finis par me rappeler la sortis du vieux.
        - Quatre... Dégage de là, tocard ! Moi, j'suis qu'un pauvre p'tit vieux ! Je suis ici pour me détendre et oublier mon boulot de merde, alors je... Bouge de là, sous-meeeerde ! Bon, ça fait cinq. Rah, fait soif, ici ! Une bouteille, vite !

        Se jetant sur l'étagère qui contenait les dives bouteilles comme la misère sur le pauv' monde, le juge se saisit d'un cruchon et évita de justesse une caisse qui passait par là. Elle avait été balancée par la gamine qui s'occupait d'une vingtaine de malfrats à la fois. Débouchonnant la bouteille avec les dents, il s'envoya une chère rasade. Il faillit s'étrangler avec le liquide épais quand il vit débarouler un tissu enflammé vers les débris de l'étagère.

        - Boudieu d'boudieu ! Mais elle est cinglée, celle-là !!! Tout le bas quartier est construit en bois et en torchis. Il restera rien ce soir... Bon, la sortie, avant que les poils de ma barbe ne roussissent...

        Se frayant un chemin entre les gravats, les restes du plafond qui commençait à s'écrouler, les poutres rongées par des langues de feu de plus en plus hautes, des corps à la pelle, Judge se dirigea vers la cave. Sur le chemin, il croisa un loustic, halluciné, tremblant de peur, qui lui barrait le chemin. Il devait avoir une petite vingtaine. À son air stupide, on se doutait qu'il ne comprenait pas le merdier dans lequel il se retrouvait.

        - Bon, gamin, rentre chez ta mère. Tu vois bien que t'es pas dans ton milieu, ici. C'est d'ailleurs le milieu de personne, ici. À part peut-être pour cette cinglée de donzelle qui a foutu l'feu à la baraque. Dégage et j'ferai comme si j'avais rien vu. Mais surtout, pas de geste inconsidéré. J'voudrais pas te péter un bras sans faire exprès, tu risques d'en avoir besoin plus tard. Allez, on s'pousse.

        The Judge passa en le bousculant de l'épaule. C'eut l'air de réveiller le nigaud qui sortit un couteau de sa manche. Rapidement, le fusil du magistrat passa de derrière son dos pour atterrir entre ses main. La crosse s'abattit sur les mains du gamin puis sur sa tempe. Il s'écroula comme une masse.

        - J't'avais dit de pas m'chercher des crosses, fiston. Ahahah ! Des crosses ! Ah ! Mbr... Bon, cette sortie, elle est où ? Ah, il me semble que c'est par là. Bordel, pas moyen d'avoir de la lumière, ici ?

        Juste à ce moment, une explosion arracha la porte et envoya le juge valdinguer dans les escaliers. Quand il se remit sur pied, il avait un pan de porte flambant neuf à portée de main. Il s'en servit comme torche.

        - Par contre, la petite, elle risque de pas s'en sortir, si ça commence à exploser comme ça... Bon, cinquième tonneau... Ah, c'est là. Éteignons ce moignon incandescent et... 'tain, ce "moignon incandescent". C'est beau, tout de même. Y a des moments ou j'm'épate ! On dirait de la poésie, tiens ! Un peu de lumière dans ce monde de brutes dégénérées.

        Il avance en rampant presque, à une cadence respectable pour qui traîne une telle surcharge pondérale derrière lui. Au bout de quelques bonnes longues minutes, il s'arrête et tend l'oreille. Une présence approche. Sur ses gardes, il prend appui sur un coude et sort son revolver. Il reste une balle dans le chargeur. Il arme le chien et vide dans le noir le plus complet. Comprenant qu'il ne peut s'agir que d'une seule personne, le barman étant mort et le passage étant secret, le juge réfléchit un instant.

        - Euh... C'est vous ? Ah, j'suis content que vous vous en soyez sorti. Vous étiez obligée de détruire la baraque ? Bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Parce que sitôt dehors, on va se ramasser du sous-fifre dans la tronche jusqu'à la semaine prochaine. Vous avez une idée pas trop bourrine en tête ? Parce que coller des pains et tuer des gosses, je sais faire aussi, mais faudrait faire dans le subtil.

        Le juge chercha son cruchon et déboucha le tout pour se servir une gorgée.

        - Surtout que maintenant, ils savent que je suis avec vous. Pour peu qu'il y ait un survivant, j'suis grillé... Alors... Alors... Alors, j'crois qu'le mieux à faire, c'est de foncer dans le tas, mais foncer dans le tas, intelligent ! Ce qu'on peut faire, c'est se réfugier sur les toits. Y a une maison qui est un peu plus haute que les autres dans le bas-quartier. On se perche, on se fait repérer, on zigouille les premiers et j'peux descendre ceux qui s'ramènent d'en bas. Vous, vous vous occupez de ceux qui veulent nous faire la peau sur place. C'est ce que j'ai d'plus brillant en stock. Et j'crois qu'on trouvera pas mieux d'ici les deux minutes qui nous sépare de l'explosion finale du bâtiment et la fin de notre petit havre, mam'zelle.

        Un grondement se faisait déjà entendre au loin.

        - Allez, on se bouge les miches ! On décarre !
        • http://inspirationdesurvie.net/blog
        Les flammes se répandaient rapidement. Il faisait chaud, je suer a grosse goutte, des Cries retentissait. Plusieurs hommes moururent, mais je ne savais pas qui les avait éliminés. Je ne comprenais plus rien d’ailleurs. Je frappais un homme qui s’approchait de moi avant de me diriger vers la cave. C’était l’unique chose claire dans mon esprit, la sortie était dans la cave. Mon corps se dirigeait vers las bas, mon bras gauche frappait mes adversaires, mais mon esprit voulait rester. Oui, rester et sentir la douce sensation de brûlure procurer par les flammes. Rester afin d’éliminer la racaille restante. Ces hommes qui pensent être les meilleurs, mais qui en faite ne valent rien. Ma lame bougea à nouveau, un sabre fut repoussé, un corps transpercé. Une explosion retentit et j’interrompais ma technique. L’alcool embrumé légèrement mon cerveau, j’avais encore mal au bras droit, mais toutes ces sensations était recouverte par une brume plus épaisse. La folie.

        Je ne faisais plus attention à rien, un sourire aux lèvres, j’esquivais les attaques venant une par une. Une explosion retentit, une bouffée de flamme apparue et me toucha. Mon tee-shirt prit feu. Je tombais dans les escaliers menant à la cave roulant sur moi-même. Je sentais la morsure des flammes sur ma chaire. J’éclatais de rire, mes yeux se révulsèrent quelques instants avant de redevenir normaux. La brume disparue de mon cerveau. Enfin je parvins à éteindre les flammes. Je me relevais sans faire attention à cette blessure, j’avais chaud, je sentais mes habits coller à ma peau à cause de la transpiration. Après quelque mètre, j’aperçus un corps inconscient sur le sol. Sans doute le vieillard était-il passé par là pour échapper à la boucherie. Ma lame transperça la gorge de l’homme à terre. Il s’agissait qu’il n’ait pas l’idée de me poursuivre alors que j’étais en train de fuir.

        Suivant les instructions du vieux, j’emprunter le passage secret inconnu de tous. Rampant au milieu des ténèbres le plus rapidement possible, sentant la brûlure sur ma peau, je finis par atteindre quelqu’un. Une voix retentit doucement pour me demander si c’était bien moi et je répondis en grommelant.

        -Qui veux-tu que ce soit ? Un ours en deltaplane ?

        Je ne répondis pas a ces questions, oui j’avais détruit la baraque, mais pour moi ça n’avait pas d’importance, j’avais juste tué quelque personne de plus. Ou pas. Je ne savais pas et je m’en fichais. Je l’écoutais tranquillement, mon corps était chaud à cause de la brûlure, c’était particulièrement agréable. Je souris doucement sachant parfaitement que le vieil homme ne pourrait pas le voir. Il allait m’aider à m’en tirer puis je l’éliminerais lui aussi. Il ne fallait pas qu’il commence à poser des questions gênantes. D’après ce que je compris, il voulait que l’on fasse alliance afin de s’en sortir plus facilement. Une option intéressante d’après moi. La suite de son plan me convînt et lorsqu’un grondement se fit entendre, je ne me fis pas prier pour partir de cet endroit. J’avais l’impression que les parois se refermaient sur moi et c’était très désagréable comme sensation. Je grimaçais à chaque mouvement, ma peau brûler était devenue subitement très sensible et le sol dur et froid n’était pas vraiment agréable.

        Soupirant, nous atteignîmes enfin la sortie. Cela me parut prendre une éternité. Pourtant, nous n’étions pas restés dans cet endroit longtemps.

        Je souris encore plus lorsque le soleil frappa mon visage. Néanmoins, le vieux semblait pressé, sans doute ne voulait-il pas mourir maintenant. Je le suivis rapidement, mon katana prêt à trancher la chaire. Je m’en servis plusieurs fois d’ailleurs, courant juste derrière Roy. Plusieurs personnes nous gênèrent pendant notre course et c’est avec un grand sourire que je me fis le plaisir de les écarter. À coup de lame. Des corps sans vie jonchaient le sol là où nous étions passé, les gens s’écartaient devant nous en sachant ce qui les attendait. Enfin, j’aperçus la maison plus grande que les autres.

        -On se rejoint en haut.

        Avisant une pile de caisse attendant d’être importée, je grimpais dessus et bondis sur le toit le plus proche. Une détonation retentit et je compris immédiatement que nous étions repérés. Lorsqu’il disait que le toit était plus haut, c’était vrai. Je soupirais en voyant que j’allais devoirs escalader tout ça. Une fenêtre était présente, la maison était faite de pierre, cela n’allait pas être trop difficile. Je rengainais mon katana et bondis attrapant le rebord de la fenêtre. Quelqu’un m’attrapa par la cheville et je retombais lourdement sur le toit, sans aucune grâce. Sans regarder ce qui se passé, je rouler en arrière, mes pieds se levèrent brusquement et frappèrent quelqu’un en pleine poitrine. Je vis l’homme tomber du bâtiment et je repris mon ascension. J’atteignis le toit, une fenêtre était présente. Roy n’était pas encore arrivé.
          - Putain, tu parles d'une idée à la con... Pff, c'que c'est haut. C'est pas possible, ces marches. On dirait que ça n'en finit pas. J'ai l'impression de grimper depuis douze heures. Et des marches, des marches, des mar... ches...

          Le souffle court, Judge se reposa un instant. Il avait comme un pincement au coeur et se demandait s'il n'allait pas clamser ici, en fait.

          - Ce serait plus reposant, notons. Parce qu'une fois arrivé en haut, ce serait con de crever après cette grimpette. Tant qu'à faire, mourons proprement. Tiens, j'm'allumerais bien une pipe, moi. Bon, c'tabac, iléoù ? Ah, ilélà. Bien. Allumette. Oui m'sieur, elles sont là. Allez, à la vôtre !

          Au moment où il frottait l'allumette contre le cuir de sa godasse, il entendit un cri, façon effet Dopler. Un corps jaillit devant la fenêtre durant quelques secondes à peine. Il disparut. The Judge resta stupéfait pendant un court moment, jusqu'à ce que le feu vint lui griller les doigts. Il jura et se pencha à la fenêtre.

          - Dedieu, mais cette fille est cinglée. Personne ne mérite de finir comme ça, voyons. Bon, grouillons-nous d'arriver en haut. Il faut que je neutralise ces pauvres bougres sinon, ils vont tous caner...

          Grimpant les marches deux à deux, il débaroula sur le premier toit de l'immeuble. La donzelle était déjà en train de se battre avec deux malfrats qui étaient arrivés par les toits des maisons à côté. Le dernier étage offrait un panorama intéressant. The Judge se précipita vers ce qui faisait office de tour.
          Il prit le temps de cracher ses poumons quand il fut arrivé. Bien vite, il eut une vue sur tous les environs. Il y avait déjà une flopée de types qui se ramenaient, rameutant d'autres bandits à n'en plus finir. Judge sortit sa Lebel de son dos et étala devant lui des cartouches. Il devait y en avoir une bonne soixantaine. Sûrement assez pour envoyer la bande ad patres.
          The Judge arma, visa et tira.

          - Pan, dans l'épaule. Tu l'as pas vu venir, celui-là. C'est ça, ramenez-vous ! Tiens, bouge pas, toi. Bam, la jambe. Et ici... le bras ! Ahahah ! Approchez, mes mignons, j'ai une dose de plomb à vous administrer. Venez voir à quel point mes médicaments sont efficaces !

          Pendant une bonne demi-heure, le juge administra sa sentence, un brin expéditive, mais efficace. Elle était dissuasive, en tout cas : il y avait de moins en moins de monde sur les toits. Ils avaient essayé d'escalader les murs du bâtiment où se trouvaient le vieil homme et la demoiselle mais les premières dégringolades provoquées par le magistrat sapèrent la motivation des suivants. Ils vinrent tous par l'escalier. Même là, ils se faisaient dégommer : le premier qui passait une main risquait de se la jouer Jésus Christ des temps modernes, avec non pas un clou dans la paume mais bien une balle.
          Au final, les téméraires étant hors circuit, les courageux un peu idiots dans le même sac, il ne restait que des courageux avec deux sous de jugeote et des lâches. Le résultat était le même : plus personne ne sortait d'en bas. Ils avaient sans doute compris que la pluie de plomb n'était pas près de s'arrêter.
          Au loin, l'incendie s'était propagé de maison en maison, des bouts de bar incandescents ayant valdingué aux quatre vents. De la fumée et du feu partout. Heureusement que le vent poussait tout ça plus loin, de l'autre côté de la ville.
          Judge rangea son fusil. Il lui restait cinq cartouches devant lui qu'il plaça dans sa Lebel avec les deux autres qui étaient déjà engagées. Il déposa un baiser discret sur le bois du fusil et souffla la fumée du canon. Autant de coups en si peu de temps, c'était peut-être un peu dur à encaisser pour une si belle mécanique...

          -Ne t'inquiète pas, ma belle, tu vas avoir droit à une révision une fois rentré au bateau ! Maintenant, c'est à ton tour, Mark. On va aller dire bonjour aux survivants !

          Descendant prudemment, Judge, son Webley rechargé en main, arriva en bas au moment-même où les trouillards d'en bas passaient une main dehors pour voir si la grêle avait cessé. Le shérif tira sur le premier qui sortait mais trop tard : l'information était passée comme quoi on avait des chances de s'en sortir si on sortait. Il devait rester une trentaine de types qui attendaient en bas. Le vieillard se demandait s'il pouvait encore s'en sortir quand il vit la pile de corps auprès de Shippû.

          - Un vrai monstre, c'te bout d'bonne femme... Héhéhé !
          • http://inspirationdesurvie.net/blog
          J’étais arrivé sur le premier toit de l’immeuble, une fenêtre permettant d’y accéder tendit qu’un deuxième toit était présent au dessus. Deux hommes apparurent en face de moi et le combat commença. Il fallait maintenant survivre. Les deux hommes se ruèrent vers moi arme aux claires. Je dégainais ma propre lame et parais successivement les attaques. Je me baissais et attaquer à mon tour. Ma lame toucha une jambe s’enfonçant dans celle-ci. Bondissant, je logeai un coup de pied dans le thorax de la même personne. Il s’effondra sur le sol et je fus obligé de reculer pour éviter l’attaque de son compagnon. Je m’effaçais devant l’attaque suivante, passé derrière lui en deux pas rapide et lui plantais mon katana dans le dos. La lame traversa le corps en une seconde à peine et je la retirais tout aussi rapidement. J’avançais en souriant laissant l’homme s’effondrer afin d’attaquer le deuxième. Il était déjà blessé, maintenant il allait mourir. Je bondis vers lui frappant sa lame avec la mienne puis, prenant appuie sur le toit, je balançais mon pied dans son menton. Partant en salto arrière, je pris appuie sur une de mes main et le frapper à pleine puissance dans le thorax le propulsant e arrière. L’homme glissa sur le toit et tomba lentement atterrissant brutalement sur le sol.

          Une détonation retentit puis une autres, et encore une autre. Des hommes en bas étaient touchés. Je regardais au dessus de moi et je remarquer alors le vieux entrain de tirer à coup de fusil les hommes en bas. Je souris, il était bien utile. Apercevant une main sur le bord du toit, je m’approchais rapidement et frapper la tête qui dépasser. Un coup horizontal et rapide, cela coupa le haut de la tête, de la cervelle gicla, le scalp tomba lentement sur le sol. Un spectacle délicieux. Je me retournais et aperçus plusieurs homme qui était monté. Le combat continua, j’esquivais, je parer, je reculais précipitamment. Mais je finissais toujours par achever mes adversaires. Plusieurs balles sifflèrent près de moi et l’une d’entre elle me toucha à la main droite. Je souris de plaisir tout en regardant l’homme qui s’écroulait sur le sol abattus par une balle.

          Soudain les détonations répétitive venant de mon allier s’arrêtèrent, sans doute était-il maintenant a cours de balle. Déjà des hommes sortaient de leurs cachettes. Je les observais de haut, je savais qu’ils allaient venir au corps à corps. Aucun d’entre eux ne portait de fusil ou de pistolet. Une détonation retentit derrière moi. Un homme fut touché. Je me retourner et aperçus le vieux qui m’avait rejoins. Un pistolet à la main, il lui restait de quoi se défendre. Je souris et fis craquer mes articulations. Je dégainais lentement ma dague en souriant. Oui, le sang allait gicler, il allait tapisser le sol et les murs. Ma nuque craqua doucement et je me préparais à les accueillir.

          -Je m’en charge.

          Ils foncèrent tous sur le bâtiment en même temps. Une attaque frontale pour le moins dangereuse. Quelques pierres volèrent et je les frappais avec ma lame les renvoyant en bas. La fenêtre se brisa, derrière moi et je me retournais en frappant. Tournoyant sur moi-même, je transperçais l’homme avec ma dague. L’avantage d’être isolé sur ce toit était le faite que ces hommes ne pouvait pas venir tous en même temps. Un hurlement retentit lorsque la soude commença à agir. Je me baissais rapidement évitant une autre attaque de celui qui le suivais et bondit en hauteur. Ma tête frappa brutalement son menton et il tomba au sol sonné. Me retournant j’aperçus une main puis une tête sur le toit. Ils allaient commencer à débarquer. Je tant ma dague lame en avant sur la personne suivante auprès de la fenêtre, je me retournais et murmurais.

          Kossetsu
          Ma technique frappa, une seconde à peine chaque bras qui dépasser. J’alternais chacune de mes attaques. Des cries retentir, des personnes disparurent mais certaine parvinrent à passer. Le combat s’engagea à nouveau. Mon corps frémit de plaisir. Une entaille apparus sur mon bras droit tendit que je tranchais la gorge d’un homme. Je gémis de douleurs en recevant un coup de poing sur ma brûlure. Je me pliais en deux. Un autre coup de poing me fit tomber sur le toit et je dus rouler sur moi-même pour m’échapper. Ma lame faucha des jambes et plusieurs hommes s’effondrèrent sur le toit alors que je me relevais. Souriant de toutes mes dents, mon flanc me lançant douloureusement. Il y avait beaucoup de corps sur le toit et pourtant, les personnes continuait de m’assaillirent. Je frapper à nouveau, m’effaçant devant les lames. Transperçant des corps ainsi que des gorges. Le sang s’écoulait rapidement et le toit devenait glissant à cause de l’hémoglobine.

          Après plusieurs minutes de combat acharné je finis par atteindre mon dernier adversaire. Celui-ci reculait lentement en me voyant approcher. Je boitais légèrement suite a une rencontre brutal entre mon genoux gauche et le front d’un homme. Il ne pouvait plus s’échapper, j’allais le massacrer et il le savait. La technique de mon fruit du démon interrompue, j’étais en mauvais états mais je savais que j’allais le battre. Il tremblait légèrement en voyant la mort arriver sur lui. Sauter n’était pas une option et il le savait. En dessous de lui, c’était le vide, et les blessures.
            - Cette bonne femme est quand même assez terrifiante, il faut l'admettre. Regardez-la zigouiller ce type. Elle tranche dans le vif du sujet, si je puis dire. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?
            - Argh, euhah ? Aaaaaaaah !

            Tombant par-dessus bord, l'adversaire ne put pas répondre. Une corde venait de se jeter contre lui et l'avait poussé. Dans la chute, elle s'enroula autour de son pied et il ne fit que percuter logiquement et brutalement le mur du bâtiment. Il en fut quitte pour un nez cassé. Le juge le laissa suspendu : il repasserait tout à l'heure. Pour l'instant, il devait s'occuper de son "alliée" avant qu'elle ne se retourne contre le vieillard.
            Ça tombait bien, elle s'occupait de son dernier gaillard, elle aussi. Mais pour le malheureux, pas de corde de rappel. Pendant qu'elle s'approchait en boitant, on devinait son sourire dans la façon dont elle se tenait. Les zygomatiques tiraient partout et donnait une allure de créature légendaire à la jeune femme, amie de Sade.
            Le jeune homme aperçut le magistrat qui avait si bien appliqué sa loi depuis la tour imprenable et sursauta un peu. Assez pour trébucher et tomber en arrière. Judge lança sa corde en même temps qu'il tira une balle dans l'épaule droite de Kurushimi. Le serpent de chanvre s'enroula autour du malheureux qui fut suspendu dans sa chute mortelle.
            Dans le même instant, une autre corde s'enroula autour de la jeune meurtrière et la ligota, pieds et poings liés. Elle tomba sur le côté. Le marin vint serrer et nouer les cordes. Impossible pour elle de se défaire de l'étreinte sèche, à moins de trancher le tout. Mais elle était tellement serrée dans son cocon qu'il lui faudrait de l'aide pour s'en sortir. Au cas où, le vieil homme sortit sa Lebel et asséna un coup de crosse sur la tempe de sa prisonnière. Elle tomba inconsciente.

            - Eh, gamin, t'es vivant ?
            - Oui, m'sieur, merci !
            - Me remercie pas tout de suite, t'es pas encore remonté. J'ai une proposition à te faire, si t'as le temps de m'écouter.
            - Tout ce que vous voulez. Tant que je cause avec vous, je n'descends pas, hein.
            - Ouaip, t'as pigé. Bon, v'là l'topo : la plupart de tes potes sont dézingués ou en train d'agoniser dans un coin. Pour que tu restes dans l'état où tu te trouves, je te propose quelque chose : tu viens témoigner en ma faveur pour me disculper de tout ce bordel qu'on a foutu en ville.
            - Et moi, j'y gagne quoi ?
            - T'y gagnes que je m'arrange pour que tu ailles pas en cellule. Association de malfaiteur, tu sais ce que ça coûte ? À Langtry, c'était la corde, en tout cas. Alors, t'en dis quoi ?
            - Comment vous allez vous y prendre, m'sieur, si c'est pas indiscret ?
            - Tous tes potes étant cannés, je peux prendre sur moi le meurtre de votre chef...
            - Mais c'est faux, c'est l'autre cinglée qui l'a tué.
            - C'est là que tu interviens. Tu arrives, tu dis que tu faisais partie du réseau mais que tu bossais pour moi et que tu m'as aidé à infiltrer le gang et à trucider le capitaine. Y a pas de témoins de ce truc, n'est-ce pas ? Moi, je t'assure la protection, s'tu veux.
            - Mais vous allez pas rester toujours sur l'île. Quand vous serez parti et qu'on aura appris que j'ai trahi, je vais me prendre une balle dans la tête, moi...
            - Bon, bah tu rejoindras la Marine. On a un bateau, j'suis au service de Gharr Hadoc, tu en as entendu parler, sûrement.
            - Pour sûr. Le Passeur est au port, ces jours-ci. Et vous croyez qu'il acceptera ?
            - Pour service rendu, sûrement. Alors, c'est d'accord ?
            - Je suppose que je n'ai pas le choix...
            - Tout juste. Patiente un peu, je te remonte bientôt.

            Il se retourna et remarqua que la donzelle émergeait.

            - Alors, ma belle, ça va ? Tu te demandes ce qui s'passe, hein. C'est que tu es mal tombée. J'm'appelle Roy, mais on me connaît aussi sous le nom de Judge, au service de Gharr Hadoc, dans la Marine de West Blue. Bref, j'ai assisté à ce bazar et je dois te dire que tu es accusée d'incendie, de violence, de meurtres en série, de gâchis d'alcool, de tentatives de meurtre, etsetra, etsetra. Pour cette liste longue comme deux coudées, je vais devoir te mettre en cabane, j'en ai bien peur. Des questions ? Sinon, on va y aller, le temps de récupérer un ami...
            • http://inspirationdesurvie.net/blog
            J’avançais lentement, ma cible reculait et était à présent au bord du toit. J’entendis un boum derrière moi et je compris qu’un autre homme était tombé, sans doute éliminé par mon allier temporaire. Soudain, une corde passa près de moi alors que l’homme sursautait et s’apprêtait à tomber. Une détonation et une douleur fulgurante dans l’épaule droite. Je grimaçais en me demandant qui m’avaient tiré dessus, mais une corde s’enroula autour de moi. Je tombais lourdement sur le côté m’écrasant sur le toit poisseux de sang. Quelqu’un resserra les nœuds de la corde avant que je ne puisse réagir ce qui eu pour effet de m’immobiliser. Je remarquais alors que mon katana était tombé au sol. Je tournais la tête et aperçus le vieux. Il me frappa a la tête et je sombrais dans les ténèbres.

            Je repris lentement conscience, du liquide coulant lentement sur mon visage longeant mon corps. La vue trouble je clignais doucement des yeux. Je relevais la tête la partie droite poisseuse de liquide. Mon premier réflexe fut de lécher le coin de ma lèvre et j’en déduisis immédiatement qu’il s’agissait de sang. D’un seul coup tout me revînt et je tournais la tête vers la voix. Le vieux se présenter et m’accusa d’un tas de crime. Toute vraie, mais cela m’amusa. Un sourire étira mes lèvres lentement, chose étrange dans ce genre de situation, mais baigner dans le sang me faisait plaisir. Je voulus bouger, mais je n’y parvins pas. Seule ma tête était libre dans ses mouvements, mais pour ce qui était de réfléchir ce n’était pas encore ça.

            -Fais sque tu veux.

            Je n’avais même pas vraiment compris sa phrase, tout mon corps me faisait mal. Je sentais une grande chaleur partant de mon flanc, dépassant un peu sur le ventre et remontant dans le dos. Une blessure à l’épaule et à la main, la corde serrant le tout, je devais dire que c’était plaisant. Ma tête retomba sur le sang. J’attendais la suite des événements, de toute façon pour le moment je ne pouvais rien faire, et mon cerveau refuser de se mettre en route. Rira bien qui rira le dernier, tout n'était pas encore fini.

              Hissant son captif, Judge contempla la situation. Dans l'ensemble, tout baignait. Dans le sang, forcément, mais c'était un détail.

              - C'est quoi ton nom, fils ?
              - Thomas, m'sieur Judge.
              - Suis-moi, on file. Et pas d'entourloupe, je t'ai à l’œil et j'ai encore des balles dans mon Webley... Tiens, porte la donzelle et en route !

              Ils redescendirent les escaliers. Les premières marches étaient jonchées de corps. Il fallut en dégager à coups de pied. Par la suite, ce fut assez simple. Les survivants n'étaient pas resté sur place : ils tenaient à rester dans un état de fonctionnement relatif.

              - Ça pue la mort, par ici. Allez, on se dépêche. Sur le chemin, je vais t'expliquer ce qu'on va faire pour que tu restes en vie et que tu te retrouves pas en cage avec la cinglée. Bon, le début. De ce que j'ai compris, votre chef est mort, buté par la demoiselle. Hum... Voilà : tu étais un agent double qui m'a aidé à infiltrer le réseau. Malheureusement, tout a dégénéré et j'ai dû refroidir le capitaine, de retour de voyage. Par la suite, je me suis planqué dans la taverne où cette gosse a débarqué et a mis le feu au bâtiment puis à la ville. Y aura le barman pour témoigner. Ensuite, la petite a tué tes camarades, perdant complètement la boule, et moi, j'ai dézingué le reste. Parce que sur les toits, on nous a sûrement vu combattre. Ensuite, bah, j'ai vaincu la gosse alors qu'elle allait te tuer, toi aussi. Tu répètes ça sans bafouiller et tu m'indiques le chemin pour chez toi, on file prendre tes affaires.

              Rien ne bougeait, dans les rues de la ville. Comme après une tempête, les gens ne savaient pas s'il était prudent de passer la tête par la porte pour vérifier que les gens arrêtent de tomber du ciel. Ils avaient trop peur de se prendre une balle dans la tête. Plus loin, par contre, ça devait être le gros chambard. Des colonnes de fumées noires montaient dans le ciel, emportant une partie de la ville avec elle. Et dans cette fumée âcre, un soupçon d'alcool volatil s'en était parti...
              Sur le chemin, Thomas répéta l'histoire trois fois de suite. Ils prirent des vêtements de rechange, les économies du p'tit gars et remontèrent jusqu'à la base de la Marine, près du port, face au Passeur.

              - Tenez, les gars, voici un joli morceau. Vous me la mettez en cabane et je vous raconte une histoire, si vous avez un peu d'alcool. Je suis Judge, au service de Gharr Hadoc, et cette demoiselle est accusée de meurtres, de l'incendie qui a ravagé la moitié de la ville, de gâchis d'alcool, d'association de malfaiteurs avec Joe-la-Fripouille. D'ailleurs, il est mort, si vous voulez savoir. Y avait une prime sur ce type ? Combien, vous dites ? Quinze briques ?! Ouais, on va aller chercher le cadavre tout à l'heure. En attendant, vous prenez la déposition du petit, il en a gros à vous déballer, là.

              Le juge avala un verre de rhum cul-sec et s'essuya la bouche avec sa manche. L'histoire était finie et elle finissait très bien. Ce serait un pas en avant vers un peu d'avancement, cette histoire...
              • http://inspirationdesurvie.net/blog