Les conséquences d'une curiosité malsaine

Ouvrant les yeux, la première chose qu'Eikichi apercevait, était la douce lumière du soleil qui caressait son visage. A bord de sa chaloupe, son réveil fut rythmé par le bruit des vagues. Du moins, jusqu'à ce que l'une d'entre elle trempa complètement le pirate. Là, il se leva directement. Debout sur ses jambes, il jeta au loin son regard vers l'horizon. Un léger sourire pouvait se lire sur son visage, terre en vue. Il avait récemment quitté Inu Town et ses sources thermales pour se rendre dans la ville de Manshon sur l'île de Barmanos. Il venait récemment d'entendre parler de cette ville et de sa délicieuse église Manée, connue dans le monde entier.. Depuis qu'il avait quitter sa terre natale, Eishi semblait revivre. Parcourant les mers, découvrant le monde, il croquait la vie à pleine dent. Il savait néanmoins que son destin l'amènerait un jour à se rendre sur Grand Line, afin de croiser le fer avec les plus puissant bretteur du monde. Son but : Devenir le meilleur. C'est ce qu'il devait son père, pour son sacrifice, du moins, pour son choix. S'approchant de Manshon, il se toucha l'épaule tout en souriant..

[ Flash Back ]

Sortant des sources thermales de la ville d'Inu. Il avait pu soutirer quelques informations à des inconnus qui faisait aussi trempette. Il était tomber sur un groupe de musicien religieux. Sa nouvelle direction, Manshon ! Après s'être habiller, il se rendit sur les quai afin de partir vers de nouvelle aventure. Durant sa marche, un sourire béa se dessina sur ses lèvres. Depuis qu'il avait quitter son ancienne vie, il souriait de plus en plus. Cependant, sa bonne humeur fut de courte durée. Troquant son sourire contre un visage anxieux, il se souvenait qu'il n'avait en fait aucune embarcation. Il s'approcha donc de la mer, afin de trouver une solution en respirant le bon air marin. Son regard fut ensuite attiré vers un navire, tout proche. L'équipage était en train d'embarquer. Il le voyait qui était en train de transporter une chaloupe, chose que l'équipage n'avait nullement besoin. En s'approchant, il vit un homme qui supervisait les opérations. Il était aussi mince qu'Eishi mais en moins musclé. Il portait un pantalon noir et un débardeur blanc ainsi que deux sabres à la ceinture. Le pirate s'approcha de lui, dans l'espoir de pouvoir négocier..

Bonjour ! Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous aviez une chaloupe en trop. Je sais que je ne devrais pas me mêlé de vos affaires, mais pourriez vous me la donnez ? Entre épéiste ?

Heeeiiin !? Je ne crois pas qu'on se connait.. Désolé, mais nous n'allons pas tarder à lever l'ancre..

Si c'est comme ça... Je vous propose un duel. Si je gagne, j'obtiens la chaloupe..

Et si tu perd ?

Ca n'arrivera pas mais si on suppose un tout petit instant que je puisse perdre, alors vous ferez ce que bon vous semble de moi..

Petit effronté

Jetant un coup d’œil à son interlocuteur, l'adversaire d'Eishi remarqua que celui avait aussi deux sabre. D'un grand bond, il parti se mettre en place quelques mètres plus loin. C'était l'heure du duel. Les deux adversaire dégainaient leur armes. Tout en ce faisant, Eishi voulant terminer cela au plus vite, décida d’accéléré les choses. Après avoir jeté son gant à la figure de l'homme, le destin permit à Eikichi de porté la première attaque.

Iaï !

Tel un cri de guerre, Eishi abattit son sabre sur celui de son opposant à une vitesse fulgurante. Cette technique permettait aussi de jauger le niveau de l'adversaire. Si l'adversaire se fait toucher, cela veut dire qu'on est plus fort mais si il parvient à bloquer et à contre attaquer, cela signifie qu'il est le plus fort. Eishi fut impressionné de voir que son opposant avait réussi à bloquer sa lame. Profitant du fait qu'aucun des deux ne pouvaient se dégager, ils commencèrent une petite discutions.

Dis donc, t'es un rapide toi. Au fait, je m'appelle Ryû.

Vous dites cela mais au fond, vous êtes aussi rapide que moi. Mon nom est Eishi..

Tout en terminant les présentation, les deux hommes se replièrent en arrière. Le combat ne faisait que commencer. Lors de l'échange de coup, le pirate pu observer la présence de tatouage religieux sur le torse de Ryû. Une grande croix était dessiner le long de son torse, son accoutrement ne le couvrait pas entièrement. En voyant cela, Eishi se disait qu'ils étaient tout les deux pareil. Du moins, qu'ils avaient plusieurs points commun. Comme la maîtrise du combat à deux sabre où le fait qu'ils apprécient tout deux la religion sans pour autant s'y investir pleinement. D'ailleurs, c'était pour se rendre à une église qu'Eishi faisait tout cela. Quand il a une idée en tête, il y va jusqu'au bout..

Quelques coups d'épées plus tard, les deux adversaires se rendirent compte qu'ils étaient à parfaite égalité. Ils se rendaient coup pour coup. Changeant alors de formation de bataille, Eishi se préparait à faire mal. Il attendit que Ryu charge à nouveau pour que d'un geste vif, il puisse saisir son sabre qu'il tenait à la main gauche, à l'envers. Il dressa ce dernier devant lui dans l'espoir de contenir l'attaque de Ryû. C'est ce qu'il fit. Après avoir fait s'entrechoquer sa lame et celles de son adversaire, Eikichi fit un pas chassé sur le côté. Il commençait alors à dominer le combat. Il leva son autre sabre vers le ciel et lorsqu'il l'abattit sur son adversaire, il l'entailla légèrement à l'épaule droite. Le pirate musicien fut alors pris d'un grand sentiment de confiance en soi. Il était persuadé qu'il allait gagner à partir de cet instant. D'ailleurs, un petit sourire arrogant s'affichait sur ses lèvres, qui exprimait le sentiment de supériorité d'Eishi vis à vis de son adversaire. Quant à Ryû, il remarquait qu'effectivement, la garde d'Eishi venait de baisser. Ainsi, quelques seconde après l'exploit du pirate, Ryu asséna un violent coup à son tour. De bas en haut, il entailla un peu lourdement l'épaule de son adversaire.. Ce dernier ne s'attendant vraiment pas à cela, encaissa mal le coup et posa un genou par terre.

Gnarr !! Vous avez eu de la chance, c'est tout..

Le facteur chance fait partie d'un combat, c'est la vie, petit !

A nouveau sur un pied d'égalité, les deux adversaire firent un bond arrière pour se préparé à attaquer, une dernière fois. C'est là qu'Eikichi se rendit compte de son erreur. Fermant les yeux quelques secondes, il pu faire le point sur ce qu'il venait de se passer. Rengainant l'un de ses sabres, il se prépara à attaquer. Du côté de Ryu, il fut surpris de voir Eishi ranger l'un de ses sabres. Était il fou ? Saisissant fermement son sabre avec deux mains, Eikichi s'apprêtait à déployer une force qui allait submergeait l'adversaire..

KenPo !!

Hurlant une nouvelle fois le nom de sa technique fièrement, un nouvel échange allait avoir lieu. Les deux adversaires ruaient l'un vers l'autre. Ryû se prépara à lancer une attaque en croisant ses deux sabres. Il pourrait alors bloquer le coup d'Eishi en plus de pouvoir contre attaquer juste après. Ce dernier, se contenta de lever son arme vers le haut, tel un appel des cieux. Du côté du navire, les membres de l'équipage de Ryû semblait apprécié le spectacle. Ils riaient de bon cœur et observaient en admirant. D'apparence, l'échange fut rapide et violent. Ils étaient maintenant dos à dos. Une ombre semblait planer sur leur visage, cachant ainsi leur émotion qui aurait pu guider et ainsi donner une idée sur le perdant et le vainqueur. Ils restaient là immobile, sans un mot. Un vent venu de la mer souffla vers les deux escrimeurs. Comme si le Dieu des mers avait apprécié le spectacle. Quelques seconde plus tard, la lame d'Eishi ainsi que celles de Ryu furent brisé. Parfaitement coupé au milieu pour chacune d'entre elle. L'escrimeur artistique posa de nouveau un genou à terre. Suite à cela, l'on pouvait voir une entaille se dessinait sur chaque épaule.. Une larme s'échappa du cache œil d'Eishi, cela signifiait qu'il avait perdu ?

En ce qui concerne Ryû, il semblerait qu'il ne fut pas surpris de voir ses lames se brisaient dans ces mains. Non, c'était comme s'il s'y attendait. Cependant, l'apparition d'une grande balafre se fit sur le torse de Ryû, il avait été touché tout le long. Ne pouvant encaissé le coup, il se laissa tomber en arrière tout en souriant. L'équipage de ce dernier, sortit du navire pour venir entouré le véritable perdant. Eikichi, lui s'approcha de Ryû qui réussit à se relevé grâce à l'aide de l'un de ses nakamas.

Tu es plutôt doué, petit !

Nous avons perdu tous les deux..

Nop ' je dirais plutôt que TU à gagné

Mais nos lames se sont brisés...

Mes lames sont cassé parce qu'elles n'ont pas pu résisté à la puissance de la tienne. D'ailleurs, si ton épée s'est brisé, c'est parce qu'elle n'était pas assez forte pour contenir toute ta puissance. Crois moi je sais reconnaître ce genre de chose.

Je.. Je..

Il n'y a rien à ajouté. Ah au fait, je te dois une chaloupe..

Ryû fit signe au reste de son équipage d'apporté la chaloupe et de la mettre à l'eau. Un sentiment de grande satisfaction s'empara d'Eishi, c'était la toute première fois qu'il avait remporté un duel où il été à égalité avec son adversaire. La seule personne qu'il devait remercié était son maître. Afin de développé le combat à deux sabres, il lui avait appris à doser au maximum la force de ses deux bras. Lorsque ces deux mains étaient réuni sur un seul et même sabre, cela permettait d'utiliser une attaque surpuissante. Du moins, en théorie. Car elle ne devrait pas marcher contre quelqu'un de plus fort. Se disant adieu en se serrant la main, chacun partit de son côté. Eikichi rangea sa lame brisé dans son fourreau. Bien sûr, il pouvait la jeté mais comme tout escrimeur qui se respecte, il se devait de la garder en tant que souvenir. C'est ainsi qu'il obtint la chaloupe..

[/ Flash Back ]

Se massant les épaules, Eikichi se souvenait de Ryü. Il ne savait pas s'il pouvait le considéré comme un ami, il n'était même pas sûr de pouvoir le rencontré à nouveau. Plus il s'approchait de Manshon, et puis son côté musical prenait le dessus sur son côté bretteur. Il tenait l'art du combat à son père, c'était tout ce qui lui restait de lui. Le violon était tout ce qui lui restait de sa mère, à travers ses deux passions, il respectait au mieux la mémoire de ses parents.

Reposez en paix, mère, père.

Après une courte séquence émotion, il finit par atteindre l'île tant recherché. Arrivé au ponton, il amarra la chaloupe avec une corde qui était dedans. En observant les embarcations des autres personnes, il se rendit compte qu'il était vraiment dans la misère.. Quelques centaines de mètres plus tard, il finit par atteindre Manshon. Ne faisant pas attention à tous ces habitants, il suivit l'église qui était le plus grand bâtiment de toute la ville. En arrivant tout près, il sortit son violon et son archet. Il faisait attention à ne pas bousculer les gens. Inconsciemment, il était en train de s'entraîner. Évitant de justesse toutes les personnes se dressant sur son chemin.

Il finit par arriver à destination devant Manée. Il fut désagréablement surpris de voir que le bâtiment était en travaux, désagréablement surpris. Voulant constaté les dégâts de ses propres yeux, il fut stoppé par deux marine qui gardait l'une des entrées. Ils lui interdirent formellement d'entré. Eikichi caressa l'idée de dégainé son sabre et de forcé le passage, mais il n'était pas totalement remis de ses blessures. De plus, il n'avait reçu aucun soin. Elles allaient devoir cicatrisé d'elle même. Il se résigna donc, et parti à la taverne la plus proche pour noyer son mécontentement dans l'alcool, comme tout bon pirate le ferait. Cherchant une quelconque bourse sur lui, il se rendit vite compte qu'il était à sec..

Ohh noon !! La vie est dure, c'est une réalité..

Quelques minutes plus tard, nous le retrouvons en pleine rue, jouant de son violon. Il jouait une musique triste car.. Il était triste. Même s'il manquait d'expérience en terme de piraterie, il jouait du violon comme un dieu. La ville de Manshon comptait plus de cinq mille habitants, parmi eux, il y eu quelques âmes charitables afin de récompensé Eishi de son immense talent. Malheureusement, il obtint juste assez d'argent pour passer une nuit à l'auberge.

C'est la misère.. Je devrais peut être changer de métier..

Tout en se remettant en cause, il parti louer une chambre à l'auberge la plus proche. Lorsqu'il entra, le gérant fut très étonné de voir quelqu'un entré mais Eishi était tellement démoralisé par le peu de berry qu'il avait, qu'il ne remarqua rien. Il donna ses seules pièces au gérant puis parti se coucher. Il était tellement pauvre qu'il n'avait même pas assez d'argent pour le souper. Cependant, il fallait reconnaître que la chambre était assez classe. Elle n'était pas très grande, mais il y avait tout ce qui fallait. Un lit, une table de nuit, un miroir et une fenêtre. En même temps, Eishi ne pouvait que trouver cela à son goût. La dernière nuit qu'il avait passé, il avait dormi dans une chaloupe. Assis sur son lit, il parvint à se concentré afin de ne plus entendre son ventre crier jusqu'à ce qu'il entendre des cris de la chambres d'à côté..

    Tendant en douceur ses deux oreilles tout en rougissant, le pirate s'approchait du mur d'où venait les cris. Après quelques secondes, il comprenait que les son inarticulé et fort étaient produit par la voix d'une femme. Des cris de satisfaction entre autres. Depuis qu'il était petit, ses parents avaient toujours évité de lui parler de ces choses qui se passent entre les hommes et les femmes. Si je puis me faire mettre, je dirais que le fait de garder une petite parcelle d'ignorance, contribue à la préservation de l'innocence. Sauf que voilà, Eikichi n'était pas contre un cours de pratique où il pourrait agir en tant qu'observateur. Dès lors, il oublia totalement la sensation de mal être causé par la faim. Il avançait doucement, tout doucement. Ses oreilles devenait de plus en plus grande, son visage opta pour une expression des plus douteuses. Face au mur, il commençait à trembler d'excitation. Après un lourd raclement de gorge, il décida enfin de coller son oreille contre le mur. Ce dernier n'était pas très épais et une fois qu'il s'était collé au mur, sa capacité à entendre les bruits avait augmenté. Son oeil devint tout blanc, s'en suivit, un saignement de nez. Tout en caressant le mur, il profitait de ce spectacle. Du moins jusqu'à ce que sa raison le rattrape.

    Pfiou.. Je devrais laissez ces personnes dans leur intimité, je n'ai pas le droit de faire ça. Et puis, c'est pas ma faute si le mur est aussi épais que du carton. Au moins ca m'aurait fait oublié que mon ventre gargouille.. Je vais me coucher.

    Après avoir secoué la tête pendant quelques secondes, il retrouva son expression de d'habitude. Il s'approcha de son lit, enleva sa veste de kimono pour l'utiliser comme couverture. Il enleva ses deux katanas de sa ceinture et les plaça avec soin contre le mur. S'allongeant ensuite sur le matelas pas très confortable, il fermait les yeux, espérant que le sommeil s'emparerait de lui. Mais rien, il ne pouvait pas dormir, il n'arrêtait pas de penser à ces cris suspects qui le mettait de bonne humour. Après une bonne dizaine de minutes, les hurlements s'arrêtèrent... Pour reprendre quinze minutes plus tard. Eikichi essayait toutes les position pour essayer de s'endormir, mais rien, il se retournait encore et encore.

    Ca ne peut pas faire de mal si j'écoute encore un peu.. Je sais, je vais m'entraîner.

    Laissant tomber ses nobles principes, Eishi se mentait à lui même. Retrouvant le même visage que tout à l'heure, la situation semblait avoir pris une tournure encore plus grave. Saisissant un des sabres posé contre le mur, il dégaina sa lame. En silence, il attaqua le mur avec un coup d'estoc en prenant une pose des plus gracieuses. Lorsque l'acier rencontra le bois, celui ci n'offrit aucune résistance. L'épéiste, plongé dans son art, coupa délicatement un petit carré. Avec une bonne manipulation de la lame, il fit en sorte que le carré tombe dans sa chambre. Comme tout à l'heure, après un raclement de gorge, il étala sa vision en face de la cavité pour approfondir ses connaissance. Personne ne saura précisément ce qu'il a vu ce jour là, à part peut être les personnes concernés. Du sang, s'échappant de son nez, était en train de repeindre le mur sur lequel il était collé. Soudainement, la porte de la chambre s'ouvrit. L'aubergiste avait brusquement pénétré la pièce, tenant un plateau de nourriture dans les mains. Il entra en fermant les yeux et en répliquant.

    Oï ! Je vous ai apporté les restes, ce n'est pas spécialement bon mais c'est mieux que rien non ? Heeeeee ?


    Heeeeeee ? Je.. Vous... Heu... Ce n'est pas ce que vous croyez, jamais je ne m'abaisserez à cela ! Je pensais que la dame qui criait était en danger et j'ai voulu vérifier ce qui se passait voilà..

    Pervers ! Pervers ! Pervers ! Pervers ! Pervers ! Pervers ! Boss ! Boss ! Le gringalet d'à côté est train de vous espionné, Boss !


    Nooooon !!

    En entrant l'aubergiste ne remarqua pas tout de suite ce que faisait Eikichi. Ils poussèrent tout deux, de grand cris d'étonnement. L'aubergiste était trapu et habillé d'un pantalon noir en mauvaise état et d'une chemise qui n'était pas mieux. Il portait un bandana avec une banane dessus. Tout en suppliant l'homme de ne pas alerté les espionnés, Eikichi versait un torrent de larme de ses orifices oculaire, dans l'espoir de l'amadouer. Mais rien à faire, ne voulant rien entendre, il partit prévenir son boss, comme il l'appelle. Il ne restait à Eikichi que deux solutions, soit il se résignait et se laisser faire par ces malfrats, soit il prenait son courage à deux mains, katana empoignée. Il pouvait aussi s'enfuir, mais cette possibilité n'avait pas l'habitude d'effleuré son esprit. Il opta donc pour le choix number two. Brandissant fièrement son épée, il attendit la venue des adversaires, derrière la porte. S'apprêtant à utiliser sa maîtrise du sabre pour se sortir de cette impasse, il fut figé sur place lorsque la porte fut tout à coup défoncer. La bouche d'Eishi s'allongeait devant un tel spectacle. Une montagne de muscle se dressait devant lui.. Un homme qui avait le torse tellement musclé qu'il ne pouvait même pas porté de tee shirt. Tout comme l'aubergiste, il portait un bandana avec une banane dessus. Il avait un visage de brute, qui reflétait parfaitement sa dangerosité.

    Alors, c'est toi qui ose me déranger alors que j'étais occupé avec mes femmes ?

    Vous avez en plusieurs ? Pourquoi donc ?

    Eh bien, je dirige un business un peu particulier si tu vois ce que je veux dire, de temps en temps je me fais plaisir. Tu veux que je t'en présente une ?


    Non merci, une autre fois peut être..

    D'accord, c'est tout ce que j'avais à te dire je crois.. Heeee !! J'ai presque failli oublié, tu va payé !!


    Mince !
    Une scène des plus drôles se produisit. Une discussion tournant à l'étrange où la brute sympathisait avec sa victime. Un cas assez rare. Mais cela n'était en fait dû qu'à la simplicité d'esprit de l'assaillant. Reprenant ses esprits, il se rappela ce qu'il avait à faire. Ne voulant subir aucun dommage de la part du monstre, Eikichi, armé de sa lame, asséna un grand coup de sabre verticale, dans le but d'en finir une fois pour toute. Par on ne sait quel miracle, musclor attrapa les main du bretteur, juste avec l'une de ses mains à lui. D'ailleurs, les siennes étaient tellement grande qu'elles pouvaient facilement contenir celles d'Eikichi. Mais le plus impressionnant était sa vitesse d'exécution. Vitesse qui dépassait largement celle d'Eishi. Ne pouvant plus rien faire et ayant une main de libre, le Boss envoya un lourd coup de poing dans la face de son adversaire. Ce n'était pas beau à voir. Le coup fut tellement rapide et violent, que la victime sombra dans l'inconscience après l'impact..
      Une pièce sombre, faiblement éclairé par la lumière du soleil qui passait à travers la fenêtre blindé de barreau. C'était dans cette endroit qu'on emmena Eishi Eikichi. Dehors, la pluie tombait. Le toit étant loin d'être jeune, laissait passer quelques gouttes d'eau. Ces gouttes parcourait toute la pièce et finirent par se heurté sur un corps inerte. Lorsque la première goutte le toucha, ses yeux commencèrent à bouger, ainsi que ses doigts. La deuxième goutte, atterrissant sur son front, le réveilla brusquement. Suite à son réveil, il essayait de se rappeler ce qui s'était passé. Il senti quelque chose de bizarre sur son visage. Avec ses doigts, il caressa délicatement sa tête et senti une grosse bosse qui faisait très mal. C'est là qu'il eu un flash. Il souvenait de l'altercation avec celui qui semblait être le patron de l'auberge. Décidément, une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule.. Bien qu'il ai été enfermé, ses kidnappeur n'avaient pas pensé à le ligoté où autre. Il était dans un grand entrepôt qui était divisé en de nombreuses pièce. Les murs étaient peint d'un vert assez foncé et sombre, faisant pensé à de la moisissure. La seule échappatoire possible d'Eikichi était cette fenêtre en hauteur..

      Humm.. Si je reste plus longtemps, ca ne fera qu'empiré.. Essayons cela.

      Il mit sa main à sa ceinture et fut désagréablement surpris de ne plus voir de katana accroché. Il se tapota la tête en se disant qu'il aurait du le prévoir. Mais alors que faire ? S'asseyant dans la position du lotus, il essayait de trouver un quelconque moyen de pouvoir s'en aller sans faire de vague. Des heures et des heures s'écoulaient. Le temps passait et l'estomac de l'escrimeur criait famine. Ce qui était vraiment agaçant, c'était de ne plus avoir de lame à porté de main. Il y était tellement habitué qu'il n'avait pas remarqué à quel point cela comptait pour lui. Adossé contre un mur, il commençait à pleurer. C'était plus fort que lui, dans ce genre de situation, il ne pouvait pas s'en empêcher. C'est alors que la porte s'ouvrit brusquement, sous les yeux ébahi d'Eishi.

      Hey Enfoiré !! Je viens te donner la bouffe ! On doit te garder en vie si on compte te vendre à des marchands d'esclaves. L'air de rien, ta jolie petite gueule d'ange doit valoir de l'or.. Tiens.. Hein ?

      Il s'agissait d'un autre malfrat. Eishi ne l'avait jamais vu auparavant. Cependant, il avait un petit air de famille avec l'aubergiste.. Ne le laissant pas finir sa phrase, Eikichi, n'étant pas attaché, se leva et couru à toute vitesse. Durant sa course, il heurta de l'épaule le scélérat. Physiquement, il n'était pas plus costaud que l'escrimeur, donc il pouvait se permettre une petite charge de l'épaule. D'autant plus que ses mains étaient occupé par le plateau de nourriture qu'il tenait. Après le choc, il sortit de la pièce. Il déboucha sur une autre pièce qui était rempli de pirate. Un drapeau était suspendu au milieu de la salle. Il y avait au moins une dizaine de pirate. Tous se ruèrent sur le gibier. Ne sachant pas où aller, il n'eut d'autre choix que de se laisser faire. Deux pirate étaient en train de le maîtrisé. Puis vint, un troisième qui devait être le chef de l'entrepôt où quelques chose du dans le genre. Il envoya un bon gros coup de poing dans le ventre d'Eikichi. Ce coup de poing était différent de celui de l'auberge. L'autre coup l'avait assommé de suite tandis que celui là le faisait souffrir au plus haut poing. Après avoir reçu le coup, il s'effondra sur le sol. La douleur était tellement intense que sa salive débordait de sa bouche. Il gémissait, il souffrait. On l'attrapa ensuite par les cheveux et on le ramena à la case départ. Cette fois ci, ils prirent des précaution et le menotta.

      Essaye de t'enfuir avec ça, c'est du solide hein ? La prochaine fois que tu nous refait le coup de l'évadé, je te coupe un doigt, ptêt même deux..


      C'est bon. Ils étaient parti. Ils laissèrent derrière eux, un pauvre gars en manque de chance. La lumière de la fenêtre changeait d'angle avec le temps. Elle devenait de plus en plus petite et lorsqu'elle formait un petit faisceau, elle se mit à éclairé Eishi. Ce dernier commençait à se poser des question. Et si cela n'était qu'une épreuve à passé ? Une épreuve qui le rendrait plus fort. Après quelques heures à médité sur lui même et avec lui même, il commença à voir la situation comme une sorte de jeu. La folie commençait à prendre le dessus sur lui. Cependant, dans sa folie, un soupçon de raison venait ajouté une touche spiritualité dans son délire. Il commença alors à regardé les alentours avec attention. Il remarqua la couverture sur laquelle il était assis depuis des heures. Il remarqua les très vieux meubles en bois qui résidaient dans la pièce. Essayant de trouver une utilité à chaque chose, il ne voyait pas le bois comme du bois mais plutôt dans sa fonction de combustible. Se préparant à jouer sa vie, il se parlait à lui même...
      Je suis venu en homme.. Donne moi la force de partir en homme.. Je suis un pirate.. Je dois agir comme un pirate.. Allez on y va !


      Frappant ses mains contre le mur, il se servait des menottes pour faire un maximum de bruit et ainsi attiré un garde. Il continua pendant une bonne trentaine de seconde jusqu'à ce qu'un pirate ose pointez son nez.

      Mais qu'est ce qui t'arrive ? Qu'est ce que tu veux ?


      Par pitié, je vous en prie, auriez vous la gentillesse de me donner une cigarette ?. Si vous m'en donnez une, je vous donnez ma parole de resté tranquille.


      Voulant à tout prix que le silence revienne, l'homme s'avança vers Eikichi, sortit une cigarette de sa poche et l'alluma. Il la tendit ensuite au prisonnier, mais tout en faisant attention. Même si ses mains étaient en parti encombré, il avait assez de liberté de mouvement pour mettre la cigarette à sa bouche. Il attendait tout simplement que le garde parte. En fait, il n'avait jamais touché une clope de sa vie, il se retenait de tousser jusqu'à ce que le pirate s'en aille. Une fois fais, il pris la couverture et la balança de façon à ce qu'elle puisse atteindre les meubles tout en restant à porté. Il approcha la braise de la cigarette au tissu et le feu se créa. Il attendit une dizaine de seconde, le temps que le feu puisse bien prendre pour hurler..

      A l'aide ! A l'aide ! Au feu !


      Suite à des cris, un nouveau garde se précipita dans la salle. Il était mince et petit, et avait pistolet à la ceinture. Voyant le feu qui prenait de plus en plus d'ampleur, il libéra Eishi des fers. Son premier geste fut d'attrapé le pistolet à la ceinture du gringalet. Sur ce coup, il avait eu de la chance. Comme disait Ryû, la chance est un facteur important. Ne s'attendant vraiment pas à cela, le garde se mit direct au garde à vous, les mains en l'air. Eikichi passa son bras gauche autour de son cou et pointait le canon de l'arme sur la tempe de son otage. Il s'approcha alors doucement de la sortie.

      A quelques mètres de celle ci, il attrapa l'un des doigts de sa victime et le brisa, purement et simplement. Mais ce n'était rien à côté de ce qu'il avait subi. Les cris du pirate torturé attira alors toute la meute. A présent devant l'entrée, Eikichi se mit à sourire légèrement tandis que derrière lui, une explosion se produisit. Cela renforçait le sérieux de la situation. Cet arrière plan de flamme donnait un air machiavélique à son auteur. Apparemment, le feu toucha un baril de poudre. Quelle coïncidence ! L'explosion ouvra une brèche dans le mur, qui à son tour ouvra le passage du feu et lui permit de continuer sa route dans d'autres salles. Les pirates commençaient à paniqué, au plus grand bonheur d'Eikichi.

      Écoutez moi : Vous avez eu tord de vous attaquez à moi, je suis un grand pirate vous savez. Du moins, je le serais. Nous n'avons plus de temps à perdre, sortons avant qu'il ne soit trop tard !

      A peine s'exprimait il, que tous les occupants du bâtiments prirent leurs jambes à leur cous. Tout proche de là où ils étaient, il y avait une grande porte que l'on ne pouvait ouvrir qu'en enlevant trois planche qui bloquait l'accès. En fait, ils ne firent même pas attention à leur camarade pris en otage. N'ayant plus d'utilité, Eikichi le relâcha. Dans la même pièce se trouvait un très gros coffre où les pirates avaient l'habitude de mettre tout ce qui avait de la valeur pour eux. Du rhum, cigarette, arme et quelques papiers.

      S'approchant de celui ci, il vit un de ses katanas et d'autres sabres d'abordages. Malheureusement pour lui, le sabre qui lui appartenait et qui se trouvait devant lui, était celui qui avait été brisé. Il ne lui fallu pas une seconde de plus pour s'en emparé, il allait avoir une bonne surprise lors de son prochain combat.. Dans ce même coffre, il vit une sorte de papier qui était délicatement enroulé sur lui même et qui était attaché par une ficelle. Agissant en vrai pirate, il prit le papier et la plaça à la ceinture. Plus loin, poser sur des caisses, il aperçu une veste de kimono semblable à la sienne mais qui était extrêmement dégradé. La situation était marrante, tandis que les pirates essayait de sortir, Eikichi faisait les magasins. Mais le temps commençait à manquer, les flammes s'étaient emparé de l'entrepôt et séparait maintenant la pièce en deux. Eikichi monta sur plusieurs caisse et pu atteindre une fenêtre difficile d'accès. Il essuya quelques échecs en sautant, l'adrénaline l'obligeait pourtant à réussir. Alors qu'il s'apprêtait à sortir, il se tourna vers les pirates qui enlevaient la dernière planche de la porte.
      Que cette journée demeure celle où vous avez bien failli avoir la peau du grand escrimeur, Eishi Eikichi.

      Après avoir frimé un bon coup, il sauta sans regarder où il allait. Il fit un grand bond et finit son saut sur un contenaire. Faisant encore preuve d'aptitude surhumaine, Eikichi avait un réalisé un énorme bond. En plus de cela, son atterrissage se fit sur ses deux jambes. Cependant, sans qu'on sache vraiment pourquoi, il avait glissé. Oui, il avait glissé. Il glissa et heurta le sol de sa tête, en arrière. Regardant les alentours, il se rendit compte qu'il était au port. Donc, tout proche de son embarcation. Il ne tarda pas à partir de cette île avant que les pirates puissent retrouvé sa trace. Le soleil se couchait et il prenait la mer. Arrivé en pleine mer, il prit e papier accroché à sa ceinture. Il espérait trouver des titres de propriété, lui permettant d'accédé à de grandes richesses. Il déroula le papier, et se rendit compte en fait qu'il ne s'agissait que d'une carte. Accroché à sa ceinture, la carte fut pleinement froissé, rendant difficile la lecture de la carte mais pas impossible. Avant qu'il ne disparaisse en pleine mer, on pouvait noté un sourire de grande satisfaction.