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Coup de tonnerre ! [Solo]

Wiskey Peak, Automne 1628.
Coup de tonnerre !



***


« Ghost ! Ghost ! » Répétait une voix.

C’était la voix d’un enfant, pas de doute là-dessus.
Mais qui était-il ? Que voulait-il ? Que lui voulait-il ? C’était ce que Sigmund tentait vainement de découvrir.

« Ghost ! » Répétait une autre voix, beaucoup plus familière.

Une femme. Rose. Pourquoi l’interpellait-elle avec une voix aussi alarmiste ? Où était-elle ? Se demandait le mercenaire, visiblement quelque peu troublé.

« Ils arrivent… Aide-moi ! Par pitié, sauve-moi, Ghost ! » Déclarait simultanément les voix de l’enfant et de la jeune femme.

Deux bras jaillirent de l’obscurité afin qu’ils puissent les saisir, les tirer vers lui. Mais, curieusement, ils étaient aussitôt attirés par les ténèbres qui régnaient en maître dans cet environnement lugubre. Un coup de poignard dans sa main, et l’archéologue rompu avec sa paralysie, s’efforçant alors de courir dans les ténèbres pour sauver son amante et cet enfant dont il ignorait tout.

« Ahhh ! » Un cri qui le freina immédiatement dans sa course. « C’est de ta faute. Tout ça est de ta faute, Sigmund ! » Retentit la voix de Rose, tandis qu’elle disparaissait dans un cri d’agonie provoqué par le son des glaives et des armes à feu.

***


« Rose !!!!!!!!!! » Hurla le mercenaire, qui se réveilla brusquement.

La main tendue dans le vide, le visage marqué par la stupeur, et dégoulinant de sueur, ses yeux globuleux s’imprégnaient lentement de la réalité. Un cauchemar. Un de plus, songea -t-il, en rabattant sa main contre son visage. Le regard noir, une immense colère le brûlait de l’intérieur.

Que devait-il faire pour que cela cesse ? La vengeance. Répéta une voix intérieure, qui prenait plaisir à alimenter sa haine et sa colère. Si c’était réellement tout ce qu’il fallait pour que cesse ces cauchemars, on pouvait sans conteste affirmer qu’il avait accompli cette vengeance depuis maintenant presque trois ans. En effet, puisqu’il s’était vengé de ceux qui avaient poussé son épouse post-mortem à se suicider, en lui apprenant qu’elle sera vendue comme esclave. Tous avaient péri dans des atroces souffrances. Tous… Non, il était vrai qu’il manquait encore quelques têtes. Notamment, celle dont le réseau s’entendait jusqu’à la terre « sainte ».

Ce n’était qu’une question de temps, songea l’héritier du royaume d’Eyrarfeel, tandis qu’il se laissa s’effondrer sur le lit de son hôtel. Le regard rivé sur le plafond, le visage de ses futurs proies défilaient sous ses iris. Et ceux dont il ne possédait aucune image, c’étaient leurs noms qui résonnaient dans ses oreilles. Et ceux dont il ignorait encore le nom, c’étaient leurs surnoms, métiers et ou potentielle localisation qui retentissaient dans son esprit. En réalité, ils n’étaient pas aussi nombreux qu’on pourrait le croire, mais ils demeuraient puissants, influents, pour ne pas dire presque intouchable.

Le poing serré, le guerrier blond décida de se relever, prenant lentement la direction du toit de l’auberge.
Une fois au sommet, il projeta son regard vers l’horizon, tandis qu’il s’allumait une cigarette. Desserrant légèrement sa cravate, il tira une bouffée de sa clope et cracha le tout dans un long soupir, qui lui donnait la sensation d’évacuer toute sa peine, sa souffrance, le court d’un instant.

Le temps s’écoulait, tandis qu’il se tenait toujours au même endroit, le regard contemplant évasivement l’horizon. Il aura fallu attendre que les premières lueurs du soleil pointent le bout de leur nez, pour le voir se relever. Alors qu’il s’étirait lentement, se produisit ce qu’il n’aura de toute évidence absolument pas vu venir…

Un coup de feu.
Le tir d’un sniper.

Était-il la cible initiale ? Ou juste un dommage collatéral ? Dans tous les cas, il en fut bien victime, s’effondrant lentement sur son dos, tandis que le reste de sa cigarette abandonna sa bouche pour venir trouver de quoi se régaler sur ce toit fait de pailles...

...

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Wiskey Peak, Automne 1628.
Coup de tonnerre !


« Vite ! Évacuez rapidement avant que l’auberge ne s’effondre ! » Alerta le gérant des lieux, qui s’efforçait de mettre le plus de personne à l’abri de l’incendie.

Le feu se répandait lentement, mais sûrement, consumant une bonne partie du toit en paille et s’attaquant désormais aux différentes structures qui constituaient les fondations du bâtiment.

Les civils tentaient de se tenir à une distance raisonnable, ne serait-ce que pour éviter de suffoquer face à la fumée qui commençait à prendre de l’ampleur. Deux personnes en avaient toutefois décidé autrement, prêtes à braver les flammes pour voir s’il ne restait pas de victime à l’intérieur. Suivi rapidement par trois individus vêtu tout de noir, tandis que le gérant et les autres simples civils priaient pour qu'ils en reviennent indemnes.

Pendant ce temps, le bras de Sigmund bougea au milieu des flammes, tandis qu’il prenait lentement connaissance, avec une douleur atroce. Il avait été touché, il le réalisa et se remémora l’instant qui précéda sa chute. Toussant au milieu des flammes, il s’efforça de se redresser, mais c’était sans compter sur le toit qui ne pouvait plus supporter son poids. Ainsi, il chuta malgré lui à l’intérieur de l’auberge en feu.

« Tu as entendu ? Je crois qu’il y a un survivant, allons voir. » Fit une voix dont les pas se dirigeaient vers sa position.

Outre la douleur causée par le plomb, Sigmund devait désormais supporter un mal de crâne atroce et multiple blessures, sans doute un peu moins graves, causées par sa chute. Il tentait tant bien que mal de se redresser, faisant difficilement abstraction de la douleur au dos.

Le postérieur toujours au sol, il redressa la partie haute de son cœur, tandis qu’il mettait son bras devant son nez pour se protéger de la fumée. Le regard balayant son environnement, il s’efforçait tant bien que mal de distinguer tout ce qui pouvait être distinguable. C’était à ce moment qu’il vit deux ombres se rapprocher de lui. Difficile de savoir s’ils lui voulaient du bien ou du mal, mais il restait sur ses gardes, une main déjà posée sur son couteau. Difficile de l’imaginer faire quoique ce soit dans cette situation, mais il ne fallait jamais sous-estimer un ours blessé, n’est-ce pas ?

« Oy, vous allez bien ? On est de l’équipe de secours ! Y a d’autres personnes à l’intérieur ? » Fit la voix qui avait retenti quelques instants auparavant.

Il agita la tête de gauche à droite, mais en réalité il ignorait s’il y avait d’autres personnes piégées par les flammes. Au pire, tant pis, se disait-il intérieurement, tandis qu’il saisissait la main qui lui était tendue pour s’aider à se relever. Seulement, au moment où il se releva, il aperçut curieusement d’autres ombres derrière, dont notamment une qui pointait une arme à feu dans leur direction.

« Tu ne crois pas que tu vas t’échapper aussi facilement, hein, Ghost ?! » Fit la mystérieuse voix, tandis que retentirent deux coups de feu.

Les deux personnes venues l’aider s’effondrèrent sous ses yeux, tandis que les trois autres ombres s’approchaient lentement jusqu’à laisser voir leur visage. Leurs sales visages, songea -t-il, lorsqu’il réalisa qu’ils étaient en réalité les hommes d’un dès ses anciens employeurs.

« Fait un geste et t’es un homme mort, Ghost ! » Reprit-il la voix, tandis qu’il pointait son arme entre ses deux yeux. « … Je savais que le tir d’un sniper ne serait pas suffisant pour t’avoir. Maintenant, la question est de savoir, si tu préfères crever comme une merde ici, ou si tu acceptes de travailler pour celui à qui tu as tout pris pour payer ta dette ? » Ajouta -t-il, en ajustant légèrement son chapeau, sourire sadique aux lèvres.

Travailler pour Gao ? Deux fois qu’il leur eut donné sa réponse, et pourtant ils arrivaient quand même à réitérer leur offre. Décidément, ils n’apprenaient jamais de leurs erreurs, songea Sigmund, voyant toute même la une opportunité parfaite pour ne pas crever comme une merde.

« Très bien, je vous suis… » Fit-il, en toussant.



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Wiskey Peak, Automne 1628.
Coup de tonnerre !


Escorté par les trois criminels armés, Sigmund sortit du bâtiment en feu par une des rares portes de secours encore intacte. Ils finirent par rapidement s’éloigner du lieu de l’incendie, tandis que le public attendait toujours de voir si les deux courageux civils allaient ressortir avec des victimes ou non. Ce qu’ils ne savaient pas encore, c’était que ces deux hommes avaient été lâchement assassinés par les hommes de Gao…

Armes pointées sur lui, l’archéologue se contentait pour le moment d’obéir à ses ravisseurs. Ce n’était pas encore le bon moment se disait-il, tandis qu’il réfléchissait d’ores et déjà à plusieurs plans pour s’extirper de sa situation.

« … Alors, Ghost ! Tu pensais vraiment que Gao n’enverrait personne à tes trousses ? » Finit par demander l’homme de main de Gao, tandis qu’il lui indiquait le chemin à suivre.

Une taverne, pas n’importe laquelle. Il s’agissait effectivement de la taverne de Banaro, un dès premiers lieux que Sigmund fréquenta lors de son arrivé à Whiskey Peak. Souriant intérieurement, il laissa les deux individus se moquer de lui, alors qu’ils entraient à l’intérieur du commerce presque vide.

Ses trois ravisseurs s’installèrent autour d’une table, au fond de la taverne, invitant le mercenaire à faire de même, doucement et en mettant les mains bien en évidence. Ils en profitèrent en outre pour le désarmer complètement, car ils le savaient imprévisible, ils en furent en effet les frais à plusieurs reprises.

Raito, l’homme de main de Gao, finit par interpeller le gérant, qui se pressa de leur envoyer un homme pour prendre les commandes. Les trois hommes choisirent ce qui leur ferait plaisir, se permettant de surcroit de choisir la boisson de Sigmund, une bière de bas étage pour ne pas dire de la pisse de chat. Ils rigolèrent, tandis que Raito approcha sa tête du Schwarz, avant de poser son bras sur son épaule.

« Alors, Ghost ! Tu sais que tu m’en as fait baver, hein ? Tu me croirais si je te disais que je suis à tes trousses depuis cet incident ? Et la pétasse, qu’est-ce qu’elle devient ? Oh mais oui, on l’a trouée comme pas possible, Ahahaha ! » Se moquait Raito, tandis que ses deux collègues l’imitèrent en s’esclaffant comme si la taverne appartenait à leur grand-père.

Les quelques chasseurs de primes, sans doute un peu ivres, qui profitaient jusqu’à lors du calme pour noyer leurs divers échecs, tournèrent la tête vers la table où Sigmund était pris en otage. Leurs regards noirs fustigeaient la bande de Raito, laissant craindre le pire au gérant de la boutique. Les concernés ne remarquèrent rien pour le moment, et se contentaient de se moquer de Ghost, celui qui avait pris un malin plaisir à leur faire perdre beaucoup d’argent.

« … Il n’y a que lorsque tu te trouves en supériorité numérique que tu te vantes de la sorte, Raito. Tu es pitoyable, autant que tes sbires. Je comprends que Gao, ton boss, veuille vous remplacer par des hommes tel que moi. Je le comprends, je t’assure. » Lâcha Sigmund, d’un léger sourire en coin. « Tiens, toi, rend-toi utile tu veux, file-moi une clope. » Ajouta -t-il, en s’adressant à un dès sbires de Raito.

L’homme au chapeau vira au rouge, se laissant dominer par une colère noire qui l’incita à infliger une grosse droite à l’archéologue, qui l’envoya se fracasser contre le sol.

La tête contre le plancher bien crade, le pied de Raito vint se poser sur son visage enflé et en sang, tandis que le mafieux dégainait son arme le pointant directement sur le bras du mercenaire.

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Coup de tonnerre !


« Répète ce que tu as dit, enfoiré ?! Allez, répète si tu l’oses ! Tu te prends pour qui espèce de larve ? Des hommes comme toi, j’en rencontre tous les jours, et tu sais ce que j’en fais ? » Fit-il, avant d’esquisser un sourire mesquin.

Un coup de feu.

Il tira, sans l’once d’une hésitation. La douleur était vive, intense, si bien que même Sigmund, malgré toute sa robustesse, malgré toute son endurance face à la douleur, se mit à hurler le court d’un instant.

« Oui, c'est ça ! C'est comme ça que je veux te voir geindre, salope ! » Glissa Raito, tandis qu’il s’apprêtait à tirer à nouveau, mais c’était sans compter sur l’intervention de son second.

Il tint l’arme de sa main avant de tenter de raisonner son boss.

« Boss, pas ici. Il y a du public et en plus vous savez sur quelle île on se trouve… » Dit-il, sûrement en vain.

Furieux, Raito le poussa, visiblement déterminé à faire la peau à Sigmund.

« On s’en fout ! Ce n’est pas comme si on avait des primes sur nos têtes. Des règlements de compte, ça existe même entre chasseurs de primes, alors je ne vais pas m’empêcher de torturer ce bâtard avant de le buter. On aurait même dû le laisser cramer dans l’incendie ! » Fit-il, en écrasant le bras blessé de l’archéologue.

Il continuait de le piéter, sans que ses hommes ne disent ou ne fassent quoique ce soit. Ils savaient certainement que c’était inutile, et que la seule personne capable de le raisonner était leur véritable boss : Gao.

Alors qu’il continuait de faire souffrir Sigmund, Raito se fit finalement interpellé par une légère tape sur l’épaule. C’était un barbu, plutôt imposant, qui picolait à quelques mètres plus loin quelques instants auparavant.

« Quoi ? Qu’est-ce tu me veux toi ? Dégage avant que je ne te trou la peau aussi, saleté d’ivrogne ! » Fit Raito, très agacé.

Portant de nouveau son regard sur la personne de Sigmund, il le vit mystérieusement sourire, si bien que cela le faisait complétement disjoncter. Seulement, au moment où il était sur le point de lui tirer le coup fatal, le barbu ceintura Raito avant de le soulever et de l’écraser de toutes ses forces.

« A qui croyais-tu parler comme ça, homme au chapeau de mes deux. » Glissa le colosse, avant de se tourner vers les deux hommes de main restants.

Ils tremblaient comme des feuilles devant sa carrure, tout en trouvant l’once d’un courage pour pointer leurs armes sur lui. Profitant de cette occasion, Sigmund prit appui sur son bras encore capable, avant de balayer rapidement les deux hommes. Il s’empressa alors d’écraser son coude contre la mâchoire de celui qui était le plus proche, tandis que l’autre se faisait visiblement écraser par le colosse à la barbe.

Ramassant une des armes à feu, Sigmund se redressa tant bien que mal, avant de pointer son arme sur la personne de Raito...

Un coup de feu.
Un titre d’une précision chirurgicale qui ne laissa point de chance au mafieux de se relever. Un voyage pour l’enfer, c’était tout ce qu’il méritait, se dit-il, tandis qu’il se tournait vers les deux autres hommes.

« Ceci est un avertissement. Dites à Gao que s’il veut me capturer, qu’ils mettent plus de moyens et surtout d’hommes capables d’accomplir leur mission sans gesticuler. Autrement, j’aurais sa tête sans qu’il ne se rende compte de quoique ce soit. » Glissa -t-il, avant de décharger l’arme et de le casser en deux.

Il se retourna vers l’homme le gérant de la boutique et s’inclinant légèrement.

« Toutes mes excuses, c’est la troisième fois que votre boutique se fait saccager par ma faute. Si ces assassins n’avaient pas voulu m’humilier et m’exécuter, tout cela ne serait pas arrivé. Prenez ceci en guise de dédommagement. » Fit-il, en déposant une importante somme d’argent sur la table.

L’homme apprécia le geste et s’empressa de prendre son dû avant qu’ils ne disparaissent entre les mains d’un inconnu.

Sigmund se retourna ensuite vers l’homme qui l’avait aidé, désirant visiblement lui parler et lui proposer une offre pour le moins alléchante. Seulement, à sa plus grande surprise, le barbu s’était effondré au sol, en train visiblement de roupiller…


Conclusion:
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