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Sang rouge, sang chaud (en cours)

Je suis arrivé à une sorte de grange abandonnée. Pourtant, j'entendais du bruit à l'intérieur, ainsi qu'une faible lumière, étouffé par le vieux bois,se faisait voir. Je me mi à réfléchir. Il devait être plusieurs, à entendre des rires tonitruants comme ça. Aussi sous l'emprise de l'alcool. Je décidais de m'approcher contre le mur. Une fois à ce stade, les voix se firent plus claire.
-"Bon...HiPs! Comment on partage..le...ma *rote* got? Fit une voix grave.
-Hmmm...en quatre, cela me semble logique...vu que l'on est quatre!"
Quelle réponse intelligente. Je ne pus m'empêcher de pouffer, malgré moi. Et la, plus aucun bruit.
Et Merde!
"-C'était quoi? T'as entendu comme moi Russel? demanda la voix ivre.
-Je vais aller voir, répondit surement Russel.
Je me décidais très rapidement de me mettre dans un des coins, en espérant qu'il n'avait pas de torche.
-Tiens, Russel, Prends cette torche! Tu verras mieux dehors!
-Merci. J'y avais même pas pensé."
Et M***E!

Il s'approchait de moi, avec sa torche qui éclairait très bien. Trop bien...
-Eh! Qui es-tu, toi? gueula-t-il.
-Euh...un voyageur perdu...dans la campagne..., tentais-je de m'expliquer.
-Un voyageur en smoking? J'aurais tout vu dans cette vie! Allez, viens avec nous! On va s'amuser!
Il me poussa dans la grange. Je fus accueillis par des "C'est qui ce gamin?" et des "Espion?"
-Bonjour, je suis un voyageur perdu...
Je sentis que Russel fouillait dans mon sac.
"-Oh, un fusil et deux dagues! Que comptais-tu faire? me questionna-t-il.
-Rien, rien..."
Il me pressa et m'ordonna de m'asseoir à côté des autres.
-Tu sais qui nous sommes?
-Eh bien...Non, répondis-je d'un air innocent.
-Nous sommes des pirates. Enfin, d'anciens pirates. Je suis censé être un homme mort, puisque ma vie de pirates s'est arrêté à cause de chasseurs de primes. Tu comprends. Un autre homme, qui me ressemblait fort, s'est fait tuer à ma place. Mais j'ai repris le business en volant un peu de tout et de rien , m'expliqua t-il, calmement mais avec une pointe d'agressivité dans la voix.
-Ah...
-As-tu peur, me demanda t-il en me regardant de travers.
-Non, non, répondis-je, malgré que je sois désarmé.