Nouvelle aventure, nouvelle île ! Ouaiiis !
Bon, en fait, non... pas tout à fait. A vrai dire, je dois initialement me rendre d'un point A à tel point B. Mais en cours de voyage, le nouveau bâteau qui a bien voulu m'accepter à son bord, et qui me sert donc de taxi pour l'occasion, doit faire escale en plein milieu du trajet. Un petit arrêt temporaire, quoi... juste une paire d'heures... qui doit servir à l'équipage, pour des raisons persos, de la livraison habituelle, du quelconque rafistolage, et j'en passe.
Car oui, la mer, c'est tout un sérieux business, tout un trajet mouvementé, etc.
C'est pourquoi, sitôt accosté, il a fallu que je me trouve une occupation pour la soirée, avant le nouveau départ. Histoire de glander au mieux, afin de ne pas trop voir le temps s'écouler, seconde par seconde. J'ai alors vadrouillé ici et là, jusqu'à tomber finalement sur le premier bar le plus proche, et ouvert.
Toujours pareil, quand je fais mon apparition au plus près des habitants, des clients, des touristes : on prend un malin plaisir à me dévisager... et ce, quand bien même mon visage reste caché sous ma capuche. De plus, mon petit format de rebelle faiblard joue en leur faveur, doivent-ils s'imaginer. Sans compter que je ne leur montre pas de colère, alors je passe facilement pour du simple maigrichon timide.
Bref, une fois que j'ai esquissé quelques pas jusqu'au comptoir, j'interpelle un des employés pour qu'il me refile une boisson. Une bouteille de bière suffit amplement. Je la paye dans la foulée, en lui disant qu'il peut garder la monnaie.
Cool ! Ma voix de fillette n'a pas l'air de le choquer, sans doute étouffée par les autres conversations bruyantes.
Ensuite de quoi, je cherche une place libre où m'asseoir. Chose facile, la seule table restante se trouve tout bonnement au fond de la pièce, dans un coin plus ou moins isolé. Super ! Avec ça, je serai tranquille, au calme, personne pour me tourner autour... certes, malgré le boucan des autres fêtards qui rigolent, qui picolent...
J'enfile une ou deux gorgées de bière, avant de me mettre au travail. Euh, oups... à mon idée de jeu, on va dire. C'était une connerie que j'avais en tête depuis un moment, alors voilà l'instant rêvé pour la concrétiser : me servir de la poussière pour fabriquer des munitions, en quelque sorte ! En gros, il suffit de remplir des minuscules sachets, et de s'en fabriquer du fumigène un peu spécial : une fois lancé, non seulement tu aveugles ton ennemi, mais il y a de grandes chances pour qu'il éternue, haha !
Alors forcément, le commun des mortels trouverait ça débile. Mais en ce qui me concerne, la poiscaille de nabot que je suis, ne refuse pas ce léger avantage potentiel.
Sur ce, en avant pour la préparation ! Je sors de mes poches, et commence à déposer sur la table, la poussière récoltée auparavant (pendant mes trajets ennuyeux en mer). Je forme quelques lignes, en respectant le même dosage. Et ceci fait, il ne reste plus qu'à glisser le tout dans son petit emballage.
_ Du premier coup, wouah ! je me félicite en chuchotant, pour ne pas attirer les environs.
Puis, je réitère mon exploit encore sur quelques coups. Apparemment doué pour ce genre de truc, autant en profiter le plus possible. De toute façon, ça m'occupe.
Bon, en fait, non... pas tout à fait. A vrai dire, je dois initialement me rendre d'un point A à tel point B. Mais en cours de voyage, le nouveau bâteau qui a bien voulu m'accepter à son bord, et qui me sert donc de taxi pour l'occasion, doit faire escale en plein milieu du trajet. Un petit arrêt temporaire, quoi... juste une paire d'heures... qui doit servir à l'équipage, pour des raisons persos, de la livraison habituelle, du quelconque rafistolage, et j'en passe.
Car oui, la mer, c'est tout un sérieux business, tout un trajet mouvementé, etc.
C'est pourquoi, sitôt accosté, il a fallu que je me trouve une occupation pour la soirée, avant le nouveau départ. Histoire de glander au mieux, afin de ne pas trop voir le temps s'écouler, seconde par seconde. J'ai alors vadrouillé ici et là, jusqu'à tomber finalement sur le premier bar le plus proche, et ouvert.
Toujours pareil, quand je fais mon apparition au plus près des habitants, des clients, des touristes : on prend un malin plaisir à me dévisager... et ce, quand bien même mon visage reste caché sous ma capuche. De plus, mon petit format de rebelle faiblard joue en leur faveur, doivent-ils s'imaginer. Sans compter que je ne leur montre pas de colère, alors je passe facilement pour du simple maigrichon timide.
Bref, une fois que j'ai esquissé quelques pas jusqu'au comptoir, j'interpelle un des employés pour qu'il me refile une boisson. Une bouteille de bière suffit amplement. Je la paye dans la foulée, en lui disant qu'il peut garder la monnaie.
Cool ! Ma voix de fillette n'a pas l'air de le choquer, sans doute étouffée par les autres conversations bruyantes.
Ensuite de quoi, je cherche une place libre où m'asseoir. Chose facile, la seule table restante se trouve tout bonnement au fond de la pièce, dans un coin plus ou moins isolé. Super ! Avec ça, je serai tranquille, au calme, personne pour me tourner autour... certes, malgré le boucan des autres fêtards qui rigolent, qui picolent...
J'enfile une ou deux gorgées de bière, avant de me mettre au travail. Euh, oups... à mon idée de jeu, on va dire. C'était une connerie que j'avais en tête depuis un moment, alors voilà l'instant rêvé pour la concrétiser : me servir de la poussière pour fabriquer des munitions, en quelque sorte ! En gros, il suffit de remplir des minuscules sachets, et de s'en fabriquer du fumigène un peu spécial : une fois lancé, non seulement tu aveugles ton ennemi, mais il y a de grandes chances pour qu'il éternue, haha !
Alors forcément, le commun des mortels trouverait ça débile. Mais en ce qui me concerne, la poiscaille de nabot que je suis, ne refuse pas ce léger avantage potentiel.
Sur ce, en avant pour la préparation ! Je sors de mes poches, et commence à déposer sur la table, la poussière récoltée auparavant (pendant mes trajets ennuyeux en mer). Je forme quelques lignes, en respectant le même dosage. Et ceci fait, il ne reste plus qu'à glisser le tout dans son petit emballage.
_ Du premier coup, wouah ! je me félicite en chuchotant, pour ne pas attirer les environs.
Puis, je réitère mon exploit encore sur quelques coups. Apparemment doué pour ce genre de truc, autant en profiter le plus possible. De toute façon, ça m'occupe.