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Après le massacre, les présentations.

- V-Vous allez voir ... !

Survivant du massacre qu'il vient de se terminer à l'instant même, un ultime pirate gisant au sol prolifère des menaces en jetant son regard plein de méprit et de haine sur mon visage. Qui suis-je pour ne pas venir en aide à une personne en détresse rampant dans la boue et le sang ? J'attrape alors un katana planté dans le sol situé à mes côtés, pour le lui tendre comme la branche qui le sortira de la noyade. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, m'amusant de ce côté néfaste qui m'habite.

- Bah quoi, tu veux pas d'mon aide ?

Il me regarde d'un air dégouté, avant de cracher une gerbe de sang à mes pieds au moment où je décide de planter cette même lame dans son dos pour atteindre son cœur.

- Merdeeeeuh ! Et mes godasses dans tout ça ?!

Secouant le pied ayant prit le plus d'éclaboussure au visage du désormais mort, je me retourne encore épuisé du combat mener en observant le champ de bataille derrière moi. Nombreux sont les hommes ayants perdu la vie aujourd'hui et nombreux sont les blessés au sein de la Griffe qui devront prendre un temps pour se rétablir, avant de pouvoir quitter cette île dans les meilleures conditions.

Regardant le ciel, je me perds quelques instants dans mes pensées, encore sous le choc du combat mené. Qu'est-ce que j'suis crevé bon dieu. Mes muscles sont atrophiés et mes forces quasiment inexistante. Je ne sais même pas si j'arriverais à marcher jusqu'au cuirassé pour m'allonger quelques heures. C'est alors qu'au moment où je me mets à tomber, Yume m'apparaît, me prenant de justesse sur son épaule avant que mon front ne vienne s'éclater contre le sol boueux à nos pieds. Prenant légèrement appui sur elle pour ne pas l'écraser de mon poids d'homme mort, je prend plaisir à m'assoir sur le cadavre du type récemment achevé pour souffler deux secondes. Au calme, en compagnie de Yume, sans personne pour nous déranger.

Du moins, c'est sans compter sur l'autre tête de poulet qui vient s'immiscer par là pour suggérer qu'on fasse tous connaissance. Comme des présentations officielles. P'tain j'ai jamais été fan de c'genre de truc mais pour les remercier de nous avoir prêter mains fortes, y'a moyen que j'me plis à l'exercice histoire de. Et il a raison, le QG de la Marine se trouvant non loin d'ici devrait être en joie de nous voir débarquer. Après tout, quelques soldats de chez eux étaient présents lors de ce joyeux bordel, une occasion parfaite pour partager un bidet d'ambrée.

- On va faire comme ça l'déplumé. Allons au QG et une fois là-bas, reposons-nous. Tout le monde en a bien besoin après ce qu'on vient de vivre. Dis-je en grimaçant légèrement, la main posée sur mes côtes touchés précédemment par feu CailleDoux. On en profitera pour faire connaissance et fêter notre victoire sur la vermine. Vous en dites quoi ?

Profitant de me relever avec l'aide de Yume, j'allume une blonde parfumant l'air et mes poumons de nuées toxiques.
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Après le massacre, les présentations. Syjz

Après le massacre, les présentations

Une histoire du Cipher Pol 5



Après la défaite de Caille Doux et de Rak Haa Yooh sur les Pythons Rocheux, l'équipe gouvernementale et la Marine, s'octroient une pause afin de faire plus amples connaissances, mais aussi de discuter des trafics d'armes qui sévissent sur le royaume Doscar.

La situation sur les Pythons rocheux s’était régler en un éclair. Débarquement massif de la marine, rapport, sécurisation, rapport du Cipher Pol, rapport de la marine, rapport des renforts.

Il ne faut pas longtemps aux différents services du Cipher Pol pour communiquer entre eux et prendre les décisions qui s’imposent. L’ordre du coordinateur du Cipher Pol 5 était on ne peut plus clair, la mission ? Se rendre sur l’ambassade du Royaume Doscar, où les agents gouvernementaux et la Marine sont persona non grata. Grâce au ciel, et plus précisément à l’ambassadeur de l’île, des papiers en règle avaient été fournis pour le passage d’un navire gouvernemental et un bien un seul ! Et au vu des visages crispés de Skrik et de Costa, Farore avait fort à parier qu’ils avaient reçu le même ordre de mission. Le Commodore Seikyu avait gracieusement mis à disposition sur son navire une cabine qui permettrait à l’équipe du Cipher Pol de se restaurer quelques instants et éventuellement se changer. C’était le cas de Farore, elle avait pu mettre un nouveau chemisier et une nouvelle paire de talons, lui facilitant un peu plus la vie.

Elle retourne sur le pont principal avant de soupirer longuement, il lui fallait un nouveau moyen de transport pour se rendre sur le Royaume de Doscar. La valkyrie ou le Phénix, selon les convenances, se trouvait dépourvue de réels repaires, tous les changements ubuesques qu’elle avait vécu récemment lui embrume l’esprit. Une telle situation, avant, été très simple à gérer. Mais désormais elle doit s’acoquiner des entraves de la bureaucratie et de la hiérarchie. Elle se dirige donc vers Costa avant de l’interpeller banalement.

« -Bon. On fait comment ? Le Royaume Doscar c’est sur la même voie si je ne me trompe pas, mais c’est pas spécialement la porte d’à côté. T’as des infos ? Skrik doit venir ? Et euh… le chien fou là… Comment il s’appelle… le Commodore là… On a pas un protocole pour réquisitionner son navire ou quelque chose dans ce style ? »

Farore s’assoir non loin de Costa avant de tenter de laisser sa main se transformer à nouveau, vu qu’elle n’y était pas parvenu à cause de son épuisement, elle était rassurée de voir le fléau bleuté reprendre vie dans la paume de sa main.

« -Je sais pas pourquoi hein. Mais cette mission dans le Royaume Doscar…Je la sens pas dès masse. Quelque chose me dis que rien va se passer comme prévu… »

De manière un peu plus polie et avenante, elle se dirige vers le Commodore pour s'incliner poliment avant de tendre la main. Farore avait toujours jouer la carte de la transparence et de la sincérité, enfin... Depuis son entrée au Cipher Pol plutôt !

«- Agent en formation: Farore S. Corsandre. Je fais parti du Cipher Pol 5 spécialisé dans la déstabilisation et opérations spéciales. Je suis nouvelle au sein du groupe, j'étais à la tête d'une mafia locale sur North Blue avant ça. Enchantée.»

Elle esquisse um bref sourire froid avant de se présenter aux autres membres d'équipages qui accompagnent le Commodore dans ses missions. Est-ce que le Commodore avait lui aussi reçu des ordres de missions particuliers ? Rien n'est moins sûr.


  • https://www.onepiece-requiem.net/t24325-farore-s-corsandre
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Les Pythons Rocheux venaient d'être sauvés d'un assaut pirate infâme. Youpiyah. Les rapports avaient été faits et les informations sur Doscar avaient donc mis en branle la machine gouvernementale. La hiérarchie du CP5 voulait qu'ils aillent y jeter un oeil. Rofl. Costa n'était pas au top de sa forme. Actuellement assis sur le lit de la cabine que leur avait prêtée le commodore Seikyuu, il astiquait le manche et la tête de son club avec un chiffon maculé de brun, du sang probablement. Fraichement sorti de la douche, il prenait le temps de se remettre en tête les récents évènements pour voir s'il avait raté une info. Rien. Niet. Cette routine habituelle lui permettait de chercher des éléments ou des pistes qu'il aurait pu rater. Tant qu'il ne s'y était pas mis, il ne pouvait pas se détendre.

Sifflotant lentement, il remonta sur le pont du navire, inspectant ça et là les membres de la Marine qu'il croisait. Ils étaient quasiment tous dans un état "passable". Usés par les combats, ceux-ci semblaient chercher la moindre seconde de solitude pour se reposer. Il en surprit même à ronfler au lieu de faire leur garde. Arrivé sur le pont, il sortit une cigarette de ses poches et se la mit au bec avant de l'allumer. Son corps se relâcha, laissant le plaisir que lui procurait la fumée emplir ses poumons.

Il eût cinq petites minutes devant lui avant que Farore ne le rejoigne et ne l'assaille de questions. Rofl. Celle-là décidemment. Toujours aussi charmante mais cela se voyait clairement qu'elle débutait son boulot dans les rouages du gouvernement. Et v'là qu'il y avait du comment on fait-ci? Comment on fait ça? En quelques instants, cela débutait très fort dans les nanani nanana. Exaspéré, par le dernier titre d'Oya Nakamamura et par les nanani nanana de Farore, Costa la laissa finir de débiter en grillant sa clope.

La tendant vers Farore pour lui proposer de griller le plot, il se mit enfin à parler.

- Pas plus d'infos que toi. Rassure-toi, ce genre de missions, y a pas le feu. On peut prendre le temps. Et le chien, qui s'appelle apparemment Seikyuu, fait un peu ce qu'il veut de son navire malheureusement. J'me vois pas démarrer un travail administratif juste pour qu'on fasse joujou de son bateau. Ca lui plairait pas et pis il a pas l'air commode.

Se perdant dans ses pensées un moment, Costa regarda la jolie jeune femme se diriger vers le commodore pour aller se présenter. Sans entendre ce qui se dit, l'agent Cruise sait déjà que c'est sans doute un truc pompeux et trop formel pour bien passer auprès des membres de la Marine. Rejoignant le petit comité, il sort d'un sac qu'il avait posé non loin une bouteille de vin marijoan.

- Agent Cruise. CP5 blabla. Tenez, j'vous ai rapporté un peu de vin marijoan. Doit pas être dégueu c'est le même que prennent les patrons chez nous. On se met autour d'une table, on mange un bout et on ouvre la bouteille ça vous va? Non pas que resté planté sur un pont à bavarder m'ennuie mais bon... On pourra parler de sujets plus sérieux.

Et c'est reparti pour un tour.
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Skrik était sévèrement blessé. Plus qu’il ne l’avait jamais était auparavant. Ses les médecins qui avaient eu l’occasion de se pencher sur le sujet même si sa vie n’était pas présentement en danger sa survie quant à elle tenait du miracle. Plusieurs de ses côtes avaient été brisées lors de l’affrontement face à l’abominable Cailledoux et ses hommes. Aucun organes n’avaient été touchés – rien de vital du moins – et ils avaient été pour la plupart seulement frôlés par ses os. S’ils avaient eu connaissance de ce jeu peut-être que les médecins auraient pu comparer son architecture interne à un jeu de mikado. Ce n’était pas le cas, aussi ils ne purent que s’exclamer que c’était franchement dégueulasse et un beau bordel, là-dedans.

Après un peu de repos, on laissa à l’agent le droit de dire aux autres d’aller voir ailleurs s’il y était. Un droit qui, au fond, il s’était accordé lui-même quand les mouches qui tournaient autour de sa dépouille devinrent trop agaçantes. Le thorax et les abdominaux couverts de bandages, Skrik était sorti prendre l’air sur le bateau et souffrait un peu à chaque respiration. Puisque l’option de cesser n’était pas envisageable pour des raisons évidentes, il cessa seulement de grimacer et de pester après tout ceux qui lui demandait comment ça allait. Ça avait l’air d’aller bien ? Non ? Ben foutez-moi la paix ou cherchez moi une mousse. Les marines, un peu soupe-au-lait, n’accédèrent pas à sa simple requête.

En désespoir de cause, Skrik se baladait donc un peu aléatoirement, d’un pas mal assuré et en s’arrêtant régulièrement pour reprendre son souffle. Finalement, plus par accident qu’autre chose puisqu’il cherchait surtout un endroit où se soulager, Skrik tomba sur ses collègues du Cipher Pol qui avaient également pris part à l’affrontement. Le jeune homme s’en trouva quelque peu vexé. Non pas parce que leur réunion l’excluait visiblement, mais parce qu’ils avaient l’air en bien meilleur état que lui. Il avait encore beaucoup à faire pour atteindre leur niveau, visiblement. C’était la première fois de sa vie qu’il avait été confronté à sa propre faiblesse. Du moins, c’était le cas dans ses souvenirs. Et l’expérience n’avait rien de vraiment agréable. Bien qu’elle ait quelque chose de stimulant malgré tout. Malgré ses blessures, Skrik tâcha de faire bonne figure devant ses compagnons en approchant d’eux.

- ‘lu. La forme ? J’peux m’servir un verre ?

Sans attendre d’approbation de qui que ce soit, Skrik porta la bouteille à un verre qui traînait et se servit généreusement avant de porter le verre de vin à ses lèvres. De son propre aveux il ne connaissait rien au pinard, mais de l’alcool c’est de l’alcool et il avait grand soif. Le jus de raison fermenté était étonnamment bon, même lui s’en rendait compte et grisé par le goût et par leur victoire il proposa un toast à ses compagnons.

- Eh, on r’met ça quand vous voulez !