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Suicide squad [Pv Robina & Jin]

Le navire des glaciers avance direction la seconde partie de GrandLine, sur le navire le moins rapide de l'ouest, si tant est que je sais ou se trouve l'ouest sans une p'tain de boussole. Heureusement que c'est pas moi le navigateur, serait un coup à se retrouver devant armada avec nos beau drapeau et nos belles couleurs de chasseur de prime. M'enfin, je sais même pas qui est le navigateur, mais comme le dit la chanson, j'aimerai bien qu'il appuis sur le champignon... Tiens ça m'rappelle nos aventures auparavant, sur l'île de Whisky Peak, p'tain ce qu'on s'est amusé comme des p'tit lardons, même que Hitoshi a voulu bouffer un des légumes, vivants. Ouai, des légumes sur patte sa court pas les rues et ça m'a surpris moi aussi. M'enfin dans notre monde, j'me dis que doit y avoir plus surprenant, plus pimpant, plus fort de café, toujours plus, encore plus loin, c'est la philosophie de notre monde actuel. 'Fin c'est mon impression. Sans le sous et fauché, j'accepte la proposition de naviguer un peu avec Robina et son équipage.

- Vous ne pouvez pas continuer à vivre sur le dos des autres, vous le savez Gabin ! me dit elle avec force et conviction.
- Certes, mais les affaires court pas les mers, et mon coeur de métier rapporte peu ... Que je lui réponds, un peu penaud, dansant sur mes deux pieds.

- Devenez chasseur de primes alors. Vous pourrez facilement vous faire de l'argent et vous n'aurez plus aucun soucis.


- La proposition est alléchante, j'vais pas cracher dans la soupe alors j'accept.... PULUPULUPULUPULULULU fait l'escargophone en me coupant la parole. Robina  me dit d'attendre, et qu'elle revient tout de suite. Ca doit être important si elle décide de répondre au milieu de la conversation, mais bien que curieux de nature, je préfère ne pas tendre l'oreille, et lui laisser de l'espace. Paraît que c'est comme ça qu'on séduit une femme, et j'suis clairement en opération séduction pour qu'elle m'donne accès au sésame tant attendu. J'ai un besoin urgent d'argent, et ça tombe bien, car la marine vient de donner un tuyeaux, à tout ceux se trouvant a proximité de Hungaria, un gougnafier du nom de Pakbo, ajoute Robina d'un air sérieux et concentré. Moi j'écoute attentivement, et je me mets dans le mood en faisant quelques saut sur le bastingage, donnant quelques coups de poings sensés atteindre un ennemi imaginaire. Robina me dit de me calmer un peu, et me précise les modalités et le contexte géopolitque de l’endroit : Apparemment nous serons pas les bienvenus, et nous sommes sensés être discret, autant sur la route pour atteindre l’objectif, autant que dans sa capture et le retour sur le navire. Trois grossières étapes du plan, selon moi.

- Tu as dis qu’il versait dans l’art de la charpenterie ? On pourrait l’appâter avec l’iceberg peut être ? On pourrait laisser entendre que l’on a essuyé un revers, une tempête ou une bataille, se faisant passer pour des commerçants et leurs mercenaires … J’indiquais de la tête Jin…. Et voir si le poisson mord à l’hameçon… ? Je donne des idées, après c’est à elle de décider. Elle était la chef, et j’ai, malgré un problème avec l’autorité depuis fort longtemps , assez de respect pour lui obéir.

Plus qu’un chef, elle était un leader, et j’avais hâte de la suivre dans ses aventures. Non, dans nos aventures maintenant.
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Robina se frotta l’arrête du nez dans sa cabine. Elle ne voulait pas de ce travail, elle venait de vaincre les Lizards Pirates sur Little Garden. Et maintenant, Silver 1 venait de lui donner une nouvelle mission. Arrêter Pakbo, un charpentier d’Hungeria. Le chef de la cuisinière dans le Baroque Works avait appris, elle ne savait comment, par où elle allait passer pour rejoindre les Pythons Rocheux. Et l’escargophone de la chasseresse de primes n’avait pas arrêté de sonner depuis son deuxième départ de Whiskey Peak.

Alors qu’elle discutait avec Gabin, son escargot avait encore hurlé, elle avait fait la sourde oreille assez longtemps. Prenant son courage à deux mains, elle avait échangé rapidement avec Rydd Steiner. Ce dernier avait fait un rapide constat, elle passait proche des côtes d’Hungeria, son travail consistait à attraper Pakbo. Une mouette lui apporterait la fiche de la prime. Quand elle avait voulu répondre qu’elle ne voulait pas de ce travail, elle n’en eut pas le temps. Un coup de téléphone, un seul, et il disparaît.

- L’Iceberg ? Elle leva un sourcil vers le ciel. Vous n’aimez pas mon galion Gabin ? Je sais qu’il est un peu lent, mais tout de même, on ne se traîne pas tant que ça. Si ?

Elle ne s’était jamais véritablement posé la question. C’était le premier navire aussi énorme sur lequel elle voyageait. Et même si cela faisait longtemps que c’était le cas, elle ne s’était jamais demandé si la lenteur de l’Iceberg était normale ou non. C’était son navire et elle l’aimait comme il était, avec ses défauts. Toutefois, la proposition du détective privé lui rappelait que les réparations de son navire n’étaient pas finies. Ils devaient passer dans un chantier naval depuis quelque temps pour finir le travail qui avait été commencé sur Sanderr.

- Eh ben, disons que c’est pas avec lui qu’on va gagner une course. Il se gratta l’arrière du crâne en tirant sur sa cigarette. Je ne veux pas vous manquer de respect, à vous ou à ce bon vieux rafiot, mais il y a mieux quand même.

- Nous allons donc essayer votre approche. Elle se tourna vers le poste de pilotage du bâtiment. Monsieur Xulia ! Cap sur Hungeria ! Nous allons faire croire à ceux que nous allons visiter que nous avons besoin de réparations.

- Bien compris, mon capitaine ! Il tourna la barre vers la direction que montrait la boussole du gyropode. Nous n’évitons plus l’île alors ?

- Non ! Elle se tourna vers l’homme qui était chez les Glaciers depuis quelques semaines. Vous voulez devenir chasseur de primes alors ? Rien de plus simple, vous allez l’attraper et le ramener à bord avec l’aide de Jin, mon second de cuisine.

- Et à ce moment-là ? Il se gratta la barbe, cherchant à voir où était le piège.

- Si vous y arrivez : vous aurez fait vos preuves et une partie de la prime payera votre licence pour que vous fassiez partie du Baroque Works. Elle lui frappa l’épaule du poing. Et vous pourrez vous mettre à combattre des pirates tout votre saoul après pour vous faire de l’argent.

- Monsieur Lanch ! Monsieur Mulet ! Détachez le drapeau du Baroque Works et de notre équipage du mat ! Nous ne voyageons que sous les couleurs de Sanderr aujourd’hui. Elle souffla légèrement pour faire baisser la pression. Aujourd’hui, nous sommes toutes et tous, Sanderrien.

- Avec plaisir, commandante ! Le quartier-maître, ancien militaire du Royaume-Archipel de Sanderr était plus que content d’entendre ça. Je vais le faire moi-même, madame l’ambassadrice.

L’homme se mit à tirer sur la corde pour faire descendre ceux qu’il voulait décrocher. Billy Mulet tirait avec lui et en quelques minutes, les deux drapeaux furent décrochés. Ne laissant que les couleurs de la nation d’origine de la jeune femme aux longs cheveux blancs. Le drapeau des Glaciers, ainsi que celui du Baroque Works furent emmenés dans les réserves. On les ressortirait quand ils seraient partis d’Hungeria. Ils ne voulaient pas d’une guerre ouverte avec les longs-bras.

Une heure plus tard, le galion de Robina entrait dans le port, sous la surveillance étroite des longs-bras. Les cicatrices des affrontements avec la marine du Gouvernement Mondial étaient encore visibles. La tension était déjà palpable, les hommes de Nakamura n’étaient clairement pas contents de voir arriver des humains sur leur île.


Dernière édition par Robina Erwolf le Dim 9 Juil 2023 - 9:37, édité 1 fois
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Accoudé au bastingage, le désormais membre des Glaciers était perdu dans ses pensées. Son arrivée sur Grand Line, Alabasta, Whiskey Peak et sa rencontre avec Robina, Little Garden et le combat contre les Lizards Pirates... Tous ces événements s’étaient enchaînés si rapidement. Jin avait l’impression d’avoir vu plus de choses pendant ces quelques mois que durant toutes ces années passées en solitaire à poursuivre un fantôme sur les mers bleues. Ici, sur la route de tous les périls, ce n’était pas l’homme qui prenait la mer, mais la mer qui prenait l’homme. Pas besoin de partir à l’aventure, l’aventure venait à vous. L’équipage n’avait pas le temps de pleurer le départ précipité de Benny ni la séparation avec Hitoshi qu’une nouvelle mission leur était confiée.

D’après les sources du Baroque Works, le chantier naval de Nakamura serait dirigé par un ancien pirate, qui tremperait encore, de temps en temps et sous couvert d’anonymat, dans des affaires louches. Un rapide coup de fil du quartier général et les Glaciers se retrouvaient en direction de la patrie des longs-bras. Certains membres de l’équipage semblaient peu enjoués lorsque la capitaine leur annonça l’opération à venir. L’affrontement entre les Glaciers et les pirates sur l’île préhistorique avait été féroce, et était encore récent. Tous ne s’étaient pas encore remis de leur blessures et une chasse au criminel sur une terre hostile ne les emballaient pas. Il était connu que les longs bras de Nakamura n’avaient que peu d’amour pour les humains et bien que la tête de leur cible soit mise à pris, son appartenance à la tribu des longs bras et sa renommée en tant que charpentier ne laissait que peu de doutes sur le camp que choisiraient les habitants s’il venait à y avoir un affrontement.

Jin faisait parti de ceux qui avaient été blessés sur Little Garden mais il s’en était plutôt bien remis. Se battre à nouveau ne l’effrayait pas. Ce qui l’inquiétait c’était que Robina avait confié la mission d’arrêter le dénommé Pakbo à Jin et à un nouveau venu, Gabin. Il n’inspirait pas confiance au cuisinier et ne semblait pas être le candidat idéal pour ce genre de tâches. Mais pas question de remettre en question les décisions de la capitaine. Sur l’île du Karaté on apprenait à obéir aux ordres sacrés du maître.

- Ne vous en faites pas Jin, tout va bien se passer. Robina avait remarqué l’inquiétude de son second de cuisine et n’avait pas manqué de le rassurer.

- Peut-on seulement lui faire confiance ? Il m’a tout l’air d’être un homme à problèmes.

- Laissez lui la chance de prouver sa valeur, comme les autres l’ont fait avec vous.

Convaincu par les mots de la Sanderrienne, son second restait tout de même méfiant vis à vis du détective. Alors que les deux hommes marchaient le long des quais, en direction du chantier naval de Pakbo, ils sentaient peser sur eux les regards noirs des longs-bras.

- Nous ferions mieux de nous en tenir au plan. Lança Gabin qui ne semblait pas inquiété par l’attitude des indigènes.

Jin acquiesca d’un hochement de la tête. Il avait été convenu que Gabin s’occuperait de parler aux hommes du chantier de sorte à ne pas éveiller les soupçons. La palabre n’étant pas son fort, il était tout naturel que le cuisinier soit d’accord avec ce plan. D’autant plus que si les choses venaient à déraper, tout le blâme reviendrait à Gabin.
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Robina s’arrêta à l’entrée du port. Elle levait les mains en l’air, pour montrer qu’elle n’avait aucune mauvaise intention. Toutefois ses deux armes lui battaient les reins. Elle n’était pas stupide au point de débarquer sans de quoi se défendre. Les longs-bras la regardaient descendre avec leurs sabres au poing. Des mousquets comme des épées pointées vers elle, la cuisinière n’était pas à l’aise du tout. Elle posa le pied à terre et scruta autour d’elle pour trouver celui qui donnait les ordres. Pourtant, personne ne prit d’initiatives. C’était donc à elle de le faire.

— J’aimerais voir votre supérieur ! Elle devait rester forte malgré la peur qui lui tordait les entrailles. Elle était ici en tant que diplomate après tout. Je suis Robina Erwolf ! Ambassadrice du Royaume-Archipel de Sanderr ! Et j’exige de m’expliquer avec votre responsable dans l’instant !

Dans les rangs des natifs, une vague monta. Ils ne s’étaient pas attendus à ce que de la politique se mêle à ça. Certains échangent des regards, perdus dans leur procédure. Les armes se relevèrent. Certains arrêtèrent même de la mettre en joue ou rangèrent leurs épées dans leurs fourreaux. Au loin, le bruit des fers d’un cheval résonna sur les pavés de la ville. Les soldats de Nakamura se retournèrent pour voir un homme avec plusieurs médailles. L’œil sombre, il fusillait les guerriers de ses œillades.

— Qu’est-ce que vous faites ?! Il était furieux. Il ne s’était pas attendu à ça. Ce navire n’est pas de chez nous, abattez-les ! À vos armes !

Chacun des individus récupéra de quoi se battre, prêt à attaquer. Un cadet se détacha tout de même du peloton et parla avec celui qui venait d’arriver. Un instant de flottement s’installa, les compagnons de bataillons ne savaient plus quoi faire. Surtout que les Glaciers avaient remis leur atout de Givrelames. Un peu plus de dix hommes en livrée se trouvaient maintenant derrière la Sanderrienne. Le quartier-maître et ancien sergent, Lanch dirigeait la colonne. Dans un grand claquement métallique, il fit résonner ses bottes d’acier.

— Ambassadrice Erwolf ! Il la salua militairement. Sergent Lanch au rapport ! Nous sommes prêts à vous défendre et à nous battre si besoin.

— Vous n’en aurez pas besoin Sergent Lanch. Elle se tourna vers lui avec un sourire crispé. Je suis certaine que ces messieurs vont nous écouter. Elle avança d’un pas, elle devait rester forte. J’exige de voir votre supérieur ! Nous venons de rencontrer une tempête lors de notre voyage et nécessitons des réparations.

Les soldats longs-bras étaient perdus. Et l’homme qui dirigeait ne s’était pas attendu à découvrir une délégation étrangère sur le port. Il sortit un escargophone et fit un numéro avant de commencer à parler. Il ne semblait pas à l’aise. Il se gratta l’arrière du crâne avant que de hocher de la tête. La conversation ne paraissait pas avoir été plaisante pour lui. Il plongea alors son regard dans celui de la chasseresse de primes.

— Mes supérieurs m’ont donné des ordres. Il soufflait, ce qu’il pouvait se montrer fatigué. Je ne peux pas vous laisser descendre de votre navire sans une escorte. Vos hommes doivent rester sur votre vaisseau, le temps que les négociations avec le Roi de Nakamura soient conduites jusqu’à la fin.

— Je voudrais prendre quelqu’un avec moi, tout de même. Elle se retourna vers le galion. Quelqu’un de non armé et qui ne sera pas en armure. Au moins, vous serez possiblement plus rassuré. Et il est de bon ton de permettre à une émissaire d’avoir une escorte, aussi minime soit-elle.

Les soldats avaient déjà rangé leurs armes face à elle. Le danger était écarté pour l’instant. Loin de la haie d’honneur à laquelle elle s’attendait, les guerriers s’étaient séparés pour la laisser passer. Le capitaine descendit de son cheval pour saluer la commandante des Glaciers.

— Ambassadrice. Il fit claquer ses bottes dans une salutation exemplaire. Vous pouvez prendre une personne avec vous, bien sûr. Mais nous vous demandons de n’avoir aucune arme avec vous. Lui, comme vous.

Comprenant ce que cela voulait dire, la jeune femme aux longs cheveux blancs laissa Libertalia et Coupe-faim à l’ancien sergent. Ce dernier la regardait sévèrement. Il n’aimait clairement pas la situation. Pourtant, Robina lui fit comprendre qu’il n’y avait rien à ajouter. Le quartier-maître hocha de la tête, entendant. La cuisinière se retourna vers le groupe et capta l’attention de son second.

— Jin ! Vous venez avec moi ! Elle le pointa du doigt. Nous allons devoir faire un détour avant de demander de l’aide pour réparer notre navire, il semblerait.

Elle se tourna vers l’intérieur des terres. Le blond s’était approché d’elle et déjà les soldats long-bras les encadraient. Leur attitude n’était pas ouvertement agressive, mais ils n’aimaient pas que des étrangers se trouvent là. Ils s'étaient postés tout de même assez loin, environ deux mètres. Assez pour laisser de l’intimité aux deux Glaciers, mais aussi pour les attaquer à tout instant s’ils tentaient quelque chose.
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