Episode 2 : Oh la D. !



Eh non, pas de texte secret cette fois-ci ! eh ouais, c'est un texte secret par île. Faudra aller voir sur les prochains rps et les prochaines îles ! Ou rester pour lire l'histoire, c'est à vous de voir. Je retiens personne, de toute manière.2

3 ans plus tard et le Grey Terminal se reformait progressivement. Les traces du Buster Call étaient claires et marquées à coup de cratères, mais les bidonvilles, similaires à une substance organique, se régénéraient inexorablement. Et sous le soleil couchant, le paysage pouvait presque être qualifié de beau. Mais pas de trève pour les pirates. Alors que September arpentait le bidonville, un homme tatouée la pointa du doigt :

"Eh, c'est pas toi qui a unifié les criminels de Fushia ?
-Comment ça ? Je leur ai juste proposé de combiner les recettes qu'ils vendent dans leurs night markets.

-Weeeeeesh
-Aucune gêne lacelle
-Oh la D"

D'autres acclamations de consternation suivirent. Le Grey T n'en avait cure de l'influence de la Marine sur l'île, mais ce genre d'histoire apportaient une certaine réputation, mais hélas ce genre de hauts faits n'arrivaient que rarement et apportaient un type de réputation que September ne voulait pas forcément acquérir. Pour réellement marquer les esprits, il lui fallait quelque chose de substantiel. Un mystérieux vieux monsieur, en travers de sa route, semblait être le parfait personnage pour poser ses questions et se challenger sur sa stratégie marketing.

"Vous savez où on peut trouver un meitou dans ce coin ? Demanda-t-elle l'air candide.
-Euh oui, y'a un type qui en possède un, répondit l'intéressé. Mais faut avouer que le meitou n'est pas très classique.
-C'est à dire ?
-C'est Mercenaire. Il a pas l'air propre et tout mais il a une certaine réputation. Et la garde fait os de mouton en bonus, donc c'est pas mal.
-Os de mouton ?
-Poings américains, quoi. En tout cas, pour lui prendre, il faudra le battre.

-Américains ? Et comment vous savez tout ça, vous ?"

L'ancien échevelé ne releva pas la dernière question, mais les informations étaient concluantes. Après avoir trouvé un endroit où dormir à la limite entre le bidonville à moitié reconstruit -ou à moitié détruit- et la ville même, elle passa la nuit à stratégiser son plan. A la fin, les choses les plus simples étaient les meilleures : choc et effroi. Elle allait tenter le tout pour le tout, combattre son adversaire en 1V1, et récupérer le meitou de son corps préférablement encore en vie. Mais avant cela se profilait une journée à recueillir des informations sur son ennemi pour le battre au mieux.

Seul problème, aucune demande de quête n'a été effectuée pour acquérir le meitou. Pire encore, il fallait 800 dorikis pour acquérir un meitou de troisième rang, et à l'heure où ce post est écrit, Asako D. September n'en possédait que 700. Donc entre nous, c'était un peu foutu pour commencer.

Mais restez quand même pour la suite, on ne sait jamais.


Dernière édition par Asako D. September le Jeu 6 Juil 2023 - 19:42, édité 1 fois
    Ses recherches avaient porté leurs fruits (pas du démon).

    Assis sur un trône de fer (pas comme celui de R.R Martin mais plus du genre tôle froissée), fumant son cigare au centre d'un square créé par un cratère d'obus , le personnage aurait pu facilement être dans BAC North Blues. Mesurant deux mètres, le physique monstrueux, les 750 dorikis de ce qui semblait être le final boss de Dawn pour September était un adversaire de taille. Pour elle au moins, parce que je viens de voir sur le forum le nombre de dorikis monstrueux que certains ont. PJ tant que PNJ.

    "Asem ?
    -Oui ?
    -Ouais c'est September."

    Silence total pendant quelques secondes avant que le boss, avec ses sbires, ne partent dans un tonnerre de rires et d'esclaffades.

    "Nan mais c'est September,
    reprit-elle avec un semblant d'assurance, j'ai 25 ans, j'ai-
    -Non mais t'es September, j'te connais pour me dire que t'es September ? Il partit dans une imitation de comment voulait-il que l'interaction se déroule : 'Salut, je m'appelle September' , avant de soupirer.

    La jeune fille, gênée par ses débuts essayait d'en placer une mais Asem n'avait pas fini.

    "'Oé C'eSt SePtEmBeR' On dirait qu'on s'est vu hier. Merde."


    Essayant de se confondre en excuses, l'homme se calma progressivement, prenant même un ton conciliant, voire paternel. "Bah voilà... Bon, tranquille. Sois la bienvenue, September," fit-il. "Donc tu disais, je t'ai coupé, tu as 25 ans ?"

    "Oui c'est ça, j'ai 25 ans."

    "Et donc ?
    -Il me faut un meitou. On m'a dit que vous en aviez un en votre possession."


    "Il n'est pas à vendre. Donc on fait comment ?" Fit Asem sur un ton qui incita ses sbires à se mettre sur leurs gardes.
    -De toute façon, rétorqua-t-elle d'un ton égal et mettant sa main sur le pommeau de son épée, je n'ai pas l'argent.
    -Attends, tu comptais faire quoi du coup ? Me dépouiller devant tous mes gars ? Nous on t'accueille, poliment et tout, et toi tu viens chercher la merde. C'est vraiment un truc de ouf.
    -Au moins ça rendra service aux locaux, balbutia-t-elle, trouvant une justification à son acte.

    L'expression de consternation commençait à revenir sur le visage d'Asem, maintenant persuadé qu'il avait affaire à une personne atteinte d'une déficience mentale.

    "Comment ça service aux locaux ? On est les seuls qui fournissent de la bouffe à des prix acceptables !

    -Ouais mais c'est le marché noir votre truc non ?
    -MAIS BIEN SUR QUE C'EST LE MARCHE NOIR, ON SE FAIT TAXER JUSQU'AUX COUILLES ! ON A L'AIR D'AVOIR D'L'ARGENT ? YA WALOU, MEME LE MEITOU ON DIRAIT MEME PAS QUE C'EN EST UN ON DIRAIT UN GROS SCHLASS, POURQUOI TU CASSES LES BURNES IL FAIT 35 DEGRES ON A CHAUD ON SE FAIT CHIER !

    Les facepalms se multiplièrent exponentiellement en fonction du temps de discussions. Décidément, September n'avait pas le soutien du peuple. Ni même du public local, qui commençait à lui dire de se tirer en des termes de plus en plus familiers.

    "September, il fait 35 degrés. On crève de chaud. C'est quoi ton plan ? Tu veux avoir ton combat de héroïne ou c'est quoi ? Les gars de fushia m'ont dit que t'étais venue pour faire ta Luffy. Ok, très bien, fais ton truc, mais là tu vas te faire tuer si ça continue non ? T'es tombée sur moi, dieu merci t'est tombée sur moi. On t'aurait laminé t'imagines même pas. Pire, même."

    Mais September n'en démordait pas. Le meitou était juste là, et si elle forçait juste un peu, elle pouvait l'avoir. Tant pis si elle avait l'air d'une idiote, ce dont elle avait atrocement conscience.  "Ouais mais il me faut quand même un meitou. On peut pas faire un combat, juste comme ça ?"

    Silence parsemé d'injures. Après un long soupir de résignation, la voix du chef se fit entendre. "Bon tu sais quoi, vas-y, allez."

    Asem sortit Mercenaire de sous le trône. Meitou redoutable s'il en était, l'arme ressemblait plus à une arme de malfrat qu'autre chose. Seule sa réputation trahissait sa facture légendaire. En réponse, September sortit son épée.

    Presque immédiatement, certains se ruèrent vers elle, mais ils furent arrêté d'une main par Asem. "Non c'est bon, je m'en occupe."

    Le combat avec le boss final avait commencé.


    Dernière édition par Asako D. September le Ven 30 Juin 2023 - 15:52, édité 1 fois
      "Non en fait c'est trop là j'vous laisse faire, tabassez la."

      Il pointa son meitou vers elle et une quinzaine de bandits se ruèrent vers une September stupéfaite.
      September n'avait jamais combattu. Un 1V1 avec des sabres, oui, peut-être. Elle avait fait quelques combats avec des élèves de Shimotsuki, et s'était elle même entrainée en auto-didacte sur les différentes techniques possibles, mais contre une quinzaine de malfrats, c'était pas évident. En plus, tirer son sabre devant un groupe aussi grand, c'était aussi courir le risque de se faire planter soi-même.

      Elle fit donc demi-tour et était sur le point de prendre la fuite à toute allure avant de se prendre les pieds dans son kimono. Le sol boueux s'approcha à vitesse grand V de son visage.

      "Eh, au nom elle est trop conne. La tuez pas les frères laissez la en vie."
      entendit-elle avant de se prendre la rossée du millénaire.

      Fast forward devant l'auberge où elle avait payé sa nuit, la patronne était assez stupéfaite de voir l'état miteux de September. "Bah alors, il vous est arrivé quoi ?", demanda-t-elle.

      "Les aléas du métier, essaya d'articuler une September boursouflée.

      -Quel métier ?
      La tavernière ne semblait pas comprendre.

      -Nulle professionnelle," rétorqua September, avant de fondre en larmes et à se mettre à genoux dans le hall. La dame, prise de pitié, fut prompte a ramener du linge pour nettoyer le visage roué de coups de la jeune femme prise de sanglots. "C'est rien de grave, mais il va falloir que vous vous nettoyez. Il y a un bain à l'étage aussi, on va y aller ensemble, d'accord ?" Elle fit aggressivement signe à son fils, un adolescent à l'air paumé, de s'occuper des clients à sa place pour le moment. Elle avait elle-même besoin d'un bon bain.

      Une demi-heure plus tard, après avoir nettoyé la pauvre fille, elles s'étaient retrouvées assises toutes les deux dans la large bassine, ou de la mousse trônait et recouvrait de manière pudique les deux intéressée. Ou pas, en fait, c'est à vous de faire la représentation visuelle, aucune raison de censurer vu que c'est à l'écrit, non ? Ouais.

      "Du coup, demanda-t-elle, vous êtes allé attaqué un contrebandier pour lui voler son arme fétiche ?
      -Ouais, c'est à peu près ça, répondit September, tenant de la glace sur sa joue pour dégonfler l'inflammation.
      -C'est pas très intelligent. Vous saviez même pas combattre, non ?

      -Je comptais un peu sur le fait qu'on ferait un duel. C'est un peu comme ça que se règlent ce genre de chose.

      -Parfois, oui. Mais il vous faut un entraîneur. C'est pas comme ça que vous allez gagner.
      -J'ai pas vraiment d'argent pour m'en payer un, je vous avoue.
      -Pas besoin ! Je connais un type. Et puis pour tout vous dire, je suis moi même contrebandière et gérante d'un réseau ennemi donc ça m'arrange un peu si vous pouviez tabasser ce type pour moi
      -C'est pas possible, tout le monde ici est un criminel ou quoi ? s'exclama September. C'est vrai quoi, quand même.
      -Surtout les auberges restaurants, vraiment. Même lui est aubergiste. Ca rigole pas trop avec ça ici, en vrai."

      Quelques heures plus tard, la patronne fit convoquer l'entraîneur.

      "Il ne devrait pas trop tarder... Ah tiens, le voilà !"
      Un homme entra dans l'établissement. Son apparence senior était trop familière pour être ignorée.

      -Attendez, c'était le même vieux que la dernière fois ! Eh vous, c'est vous qui m'avez dit qu'Asem possédait un meitou, non ?

      -Bonjour, déjà.
      -Euh ouais, bonjour.
      -Et oui, c'est moi.

      La matronne considéra l'intéraction les mains sur les hanches, et voyant que les choses allaient bien, elle hocha les épaules.
      "Vous vous connaissez déjà, à ce que je vois ? Bon, bah September, Blackitat. Blackitat, September. Elle veut s'entraîner pour combattre Asem, et tu as visiblement une dent contre lui vu que tu as redirigé tous les inconnus que tu rencontres pour venir l'emmerder. Je vous laisse à vos délires de wuxias à la sauce Wano, j'ai du boulot."


      "Alors comme ça, tu veux t'entraîner pour combattre Asem ?
      -Euh, ouais... Mais comment vous savez ça ?
      -Parce que je l'ai déduit. Eh ouais, pas de metagaming incohérent ici.

      -Pardon ?
      -J'ai dit que c'était déduit d'un raisonnement bien cohérent. Mais oui, je peux t'entraîner à le combattre. J'ai cru que tu avais la puissance nécessaire pour combattre Asem. Je me trompais, mais cela fait plusieurs fois que je me trompe et que je met des gens dans la panade, donc cette fois-ci je vais m'occuper de ça personnellement.

      Vous avez remarqué comment certains joueurs avaient tendance à rajouter de plus en plus de dialogues lorsqu'ils en avaient marre de continuer un RP ? Eh bah voilà ! Prochain épisode, l'entraînement officiel de September commence !


      We are !