Robina se trouvait sur l’Iceberg, à regarder la chaîne de montagnes. Là se trouvait le temple de la Plénitude. Elle avait déjà fait la rencontre de Guro Bidu. Un moine versé dans l’utilisation d’alcool pour se battre. Pourtant, depuis sa première visite, elle avait entendu des rumeurs de la part des habitants de l’île. Un moine mystérieux vivait là aussi. Portant un masque, taciturne, il ne se mêlait pas aux autres autochtones, vivant toujours sur les hauteurs de l’île et dans le temple.
Elle s’était rendu compte de plusieurs choses durant son aventure. Elle avait énormément de sabres qui étaient convoités par les autres. Deuxièmement, elle n’était pas une sabreuse, mais une cuisinière. Et pour finir, certains n’appréciaient pas ce qu’elle faisait avec, comme la cuisine. Le premier et le dernier point ne pouvaient pas être changés, toutefois, elle pouvait faire évoluer le deuxième. Ce fut pourquoi elle commença à s’intéresser à ce moine masqué qui vivait légèrement à l’écart de la société.
Elle devait donc en avoir le cœur net. Voilà plusieurs jours qu’elle réfléchissait. Mais la situation ne changerait pas si elle restait sur son navire. C’est pour la Sanderrienne pris Billy avec elle, pour venir avec toutes ses armes.
— Madame, où allons-nous aujourd’hui ? L’armurier et porteur posa la question, excité de faire partie de l’aventure.
— Je retourne au temple de la Plénitude. Elle se stoppa et regarda l’homme. Mais cette fois, vous venez avec moi.
— Je vais suivre un entraînement ? L’homme se fit plus nerveux, il n’était pas prêt pour ça.
— Non, c’est moi qui vais m’entraîner. Elle sourit en voyant le visage de l’homme reprendre des couleurs. Et vous venez avec moi pour vous occuper de mes armes bien sûr. Je ne sais pas laquelle je vais utiliser durant mon entraînement.
— Ah ! Oui. Oui, bien sûr. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? L’homme remit en place la lanière sur son épaule. Vous savez, il va falloir que vous fassiez attention, je sens que ce sac ne va pas réussir à les contenir encore très longtemps.
— C’est vous qui m’avez proposé cette option quand nous sommes partis de Shabondy pour aller à Marine Ford ! Le ton monta alors qu’elle était agacée. Maintenant, il faut que vous assumiez les conséquences de vos actes.
— Ça, ça n’est pas ce que je voulais dire, capitaine ! Sa voix se fit tremblotante. Tout plutôt que de perdre sa place de porteur. Je voulais dire par là que je devrais prendre ma forme de chaudron s’il doit y en avoir plus à l’avenir.
— Votre forme de chaudron ? La chasseresse de primes étrécit ses yeux. Vous pouvez vous transformer ?
— Bien sûr !
Joignant le geste à la parole, l’homme devint rond, en acier et ses bras se transformèrent en hanses.
— Vous voyez ! Sa voix se faisait maintenant plus caverneuse, plus grave. Vous pourriez même cuisiner à l’intérieur.
— C’est… étrange. La jeune femme le regarda en levant un sourcil vers le ciel. Mais d’accord, je peux donc avoir autant d’armes que je le souhaite. Merci de l’information.
Mettant fin à la conversation, la capitaine des Glaciers descendit la rampe d’accès pour partir. Trottinant derrière elle, le Bronze du Baroque Works faisait beaucoup de bruit avec toutes les armes qu’il portait. La jeune femme aux longs cheveux blancs se retourna après un moment de ce tintamarre. Elle foudroya l’homme qui se stoppa pour prendre un rythme plus lent, mais avec beaucoup moins de bruit. Elle avançait en prenant son temps, elle ne pouvait pas aller trop vite avec l’armurier qui ne pouvait pas suivre.
— Nous pourrions faire une pause, s’il vous plaît ? Billy suait à grosses gouttes derrière. Il ne l’avouerait jamais à sa capitaine, mais son travail lui demandait bien plus d’efforts qu’il ne l’avait pensé.
— Aucun souci. Elle se retourna vers lui et lui indiqua un rocher où s’asseoir. Ils étaient au pied de la chaîne de montagnes. Ils n’avaient même pas encore fait le quart du chemin. Vous allez bien ?
— Parfaitement bien. Le chasseur de primes était plié en deux, tentant de reprendre son souffle. Il avait posé son sac par terre. Nous pourrons repartir dans quelques minutes.
Robina s’approcha du sac en cuir et récupéra ses armes. Libertalia, Coupe-Faim et Hinode Tasogare. L’homme se leva, tentant d’arrêter sa supérieure.
— Non, je peux m’en occuper ! il faisait des gestes incohérents, ne sachant pas comment faire pour arrêter la cuisinière.
— Peut-être. Elle plongea son regard dans celui de Billy. Mais je dois aussi aider mes hommes quand ils sont en difficulté. Et je vois bien que vous n’êtes pas forcément en forme. Donc, nous allons nous partager la tâche.
— Et mon rôle de porteur alors ? Mulet n’était pas à l’aise et sa voix se fit chevrotante. Je ne vous sers à rien là.
— Mais si, vous prendrez l’espadon de Minoël et vous l’amènerez avec moi jusqu’au sommet de la montagne. Elle fit une pause pour que le Glacier comprenne. Parce que c’est là que nous allons.
— Ah ! Oh… Il prit un instant pour réfléchir avant de répondre. Alors je vais m’occuper de lui. Je vous suis de prêt, madame.
Les deux Glaciers reprirent alors leur marche vers le temple de la Plénitude.
Elle s’était rendu compte de plusieurs choses durant son aventure. Elle avait énormément de sabres qui étaient convoités par les autres. Deuxièmement, elle n’était pas une sabreuse, mais une cuisinière. Et pour finir, certains n’appréciaient pas ce qu’elle faisait avec, comme la cuisine. Le premier et le dernier point ne pouvaient pas être changés, toutefois, elle pouvait faire évoluer le deuxième. Ce fut pourquoi elle commença à s’intéresser à ce moine masqué qui vivait légèrement à l’écart de la société.
Elle devait donc en avoir le cœur net. Voilà plusieurs jours qu’elle réfléchissait. Mais la situation ne changerait pas si elle restait sur son navire. C’est pour la Sanderrienne pris Billy avec elle, pour venir avec toutes ses armes.
— Madame, où allons-nous aujourd’hui ? L’armurier et porteur posa la question, excité de faire partie de l’aventure.
— Je retourne au temple de la Plénitude. Elle se stoppa et regarda l’homme. Mais cette fois, vous venez avec moi.
— Je vais suivre un entraînement ? L’homme se fit plus nerveux, il n’était pas prêt pour ça.
— Non, c’est moi qui vais m’entraîner. Elle sourit en voyant le visage de l’homme reprendre des couleurs. Et vous venez avec moi pour vous occuper de mes armes bien sûr. Je ne sais pas laquelle je vais utiliser durant mon entraînement.
— Ah ! Oui. Oui, bien sûr. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? L’homme remit en place la lanière sur son épaule. Vous savez, il va falloir que vous fassiez attention, je sens que ce sac ne va pas réussir à les contenir encore très longtemps.
— C’est vous qui m’avez proposé cette option quand nous sommes partis de Shabondy pour aller à Marine Ford ! Le ton monta alors qu’elle était agacée. Maintenant, il faut que vous assumiez les conséquences de vos actes.
— Ça, ça n’est pas ce que je voulais dire, capitaine ! Sa voix se fit tremblotante. Tout plutôt que de perdre sa place de porteur. Je voulais dire par là que je devrais prendre ma forme de chaudron s’il doit y en avoir plus à l’avenir.
— Votre forme de chaudron ? La chasseresse de primes étrécit ses yeux. Vous pouvez vous transformer ?
— Bien sûr !
Joignant le geste à la parole, l’homme devint rond, en acier et ses bras se transformèrent en hanses.
— Vous voyez ! Sa voix se faisait maintenant plus caverneuse, plus grave. Vous pourriez même cuisiner à l’intérieur.
— C’est… étrange. La jeune femme le regarda en levant un sourcil vers le ciel. Mais d’accord, je peux donc avoir autant d’armes que je le souhaite. Merci de l’information.
Mettant fin à la conversation, la capitaine des Glaciers descendit la rampe d’accès pour partir. Trottinant derrière elle, le Bronze du Baroque Works faisait beaucoup de bruit avec toutes les armes qu’il portait. La jeune femme aux longs cheveux blancs se retourna après un moment de ce tintamarre. Elle foudroya l’homme qui se stoppa pour prendre un rythme plus lent, mais avec beaucoup moins de bruit. Elle avançait en prenant son temps, elle ne pouvait pas aller trop vite avec l’armurier qui ne pouvait pas suivre.
— Nous pourrions faire une pause, s’il vous plaît ? Billy suait à grosses gouttes derrière. Il ne l’avouerait jamais à sa capitaine, mais son travail lui demandait bien plus d’efforts qu’il ne l’avait pensé.
— Aucun souci. Elle se retourna vers lui et lui indiqua un rocher où s’asseoir. Ils étaient au pied de la chaîne de montagnes. Ils n’avaient même pas encore fait le quart du chemin. Vous allez bien ?
— Parfaitement bien. Le chasseur de primes était plié en deux, tentant de reprendre son souffle. Il avait posé son sac par terre. Nous pourrons repartir dans quelques minutes.
Robina s’approcha du sac en cuir et récupéra ses armes. Libertalia, Coupe-Faim et Hinode Tasogare. L’homme se leva, tentant d’arrêter sa supérieure.
— Non, je peux m’en occuper ! il faisait des gestes incohérents, ne sachant pas comment faire pour arrêter la cuisinière.
— Peut-être. Elle plongea son regard dans celui de Billy. Mais je dois aussi aider mes hommes quand ils sont en difficulté. Et je vois bien que vous n’êtes pas forcément en forme. Donc, nous allons nous partager la tâche.
— Et mon rôle de porteur alors ? Mulet n’était pas à l’aise et sa voix se fit chevrotante. Je ne vous sers à rien là.
— Mais si, vous prendrez l’espadon de Minoël et vous l’amènerez avec moi jusqu’au sommet de la montagne. Elle fit une pause pour que le Glacier comprenne. Parce que c’est là que nous allons.
— Ah ! Oh… Il prit un instant pour réfléchir avant de répondre. Alors je vais m’occuper de lui. Je vous suis de prêt, madame.
Les deux Glaciers reprirent alors leur marche vers le temple de la Plénitude.