« C’est lui ? »
J’étais assis sur la terrasse d’un café à contempler mon verre vide lorsqu’ils vinrent s’assoir à ma table. Ils ? Mon homme de main, Marc Page, à qui j’avais modifié l’apparence pour éviter qu’il ne soit reconnu. Il ressemblait toujours à un homme d’âge mur mais en plus vaillant qu’à l’accoutumée. Tout avait changé : de la forme de son visage à sa taille, en passant par ses cheveux et sa corpulence. Méconnaissable : il était dorénavant un peu plus grand, une allure pileuse plus soignée, d’un abord plus débrouillard. Effacé le vieil homme sagace et tranquille, observateur dans son coin. Malgré tout, c’était bien lui à l’intérieur, avec une autre voix mais les mêmes manières.
« C’est lui. »
Lui ? Un ancien contact à Marc dont je ne sais quasiment rien à part une chose : mon camarade a recommandé sa présence pour notre projet commun. Marc étant un homme carte grâce au fruit du démon qu’il a dévoré, il est capable de créer une carte mentale d’une île simplement en s’y trouvant et de la projeter ensuite sous forme d’hologramme. Mais surtout : il sait les retranscrire en format papier derrière. Alors je l’ai investigué d’une mission : dresser les cartes d’un maximum d’îles en mettant la priorité à celle comportant des bases de la marine. Pour les autres, je lui fais confiance pour me signaler s’il y a des éléments qui peuvent susciter mon intérêt, notamment s’il découvre des lieux suspects susceptibles de détenir des ponéglyphes. Je ne sais pas les lire, mais j’ai appris que le gouvernement souhaite les garder secret, et je recherche tout moyen de pression à leur encontre.
Ainsi, j’ai proposé à Marc d’emprunter les voies de transports publiques, permettant ainsi de passer par les gares de grandes bases marines. Et grâce à mon pouvoir, personne ne pourra le démasquer. Pourtant, et bien qu’il s’y connaisse en faux papier également, il a tenu à solliciter cette ancienne connaissance. Un certain Nadir.
« Bon, j’ai déjà allongé la monnaie pour te faire venir jusqu’ici. Maintenant, dis-moi en quoi je ne gaspille pas mon argent à te payer les billets pour faire le tour du monde ? »
C’est sous les traits d’un jeune adulte aux cheveux roux rasés très courts, plus près de la personne lambda qui répète les mêmes tâches quotidiennement que du grand pirate renommé, et sur la terrasse d’un petit café dans une rue passante qu’ont lieu les négociations. A la vue et à l’insu de tous.
J’étais assis sur la terrasse d’un café à contempler mon verre vide lorsqu’ils vinrent s’assoir à ma table. Ils ? Mon homme de main, Marc Page, à qui j’avais modifié l’apparence pour éviter qu’il ne soit reconnu. Il ressemblait toujours à un homme d’âge mur mais en plus vaillant qu’à l’accoutumée. Tout avait changé : de la forme de son visage à sa taille, en passant par ses cheveux et sa corpulence. Méconnaissable : il était dorénavant un peu plus grand, une allure pileuse plus soignée, d’un abord plus débrouillard. Effacé le vieil homme sagace et tranquille, observateur dans son coin. Malgré tout, c’était bien lui à l’intérieur, avec une autre voix mais les mêmes manières.
« C’est lui. »
Lui ? Un ancien contact à Marc dont je ne sais quasiment rien à part une chose : mon camarade a recommandé sa présence pour notre projet commun. Marc étant un homme carte grâce au fruit du démon qu’il a dévoré, il est capable de créer une carte mentale d’une île simplement en s’y trouvant et de la projeter ensuite sous forme d’hologramme. Mais surtout : il sait les retranscrire en format papier derrière. Alors je l’ai investigué d’une mission : dresser les cartes d’un maximum d’îles en mettant la priorité à celle comportant des bases de la marine. Pour les autres, je lui fais confiance pour me signaler s’il y a des éléments qui peuvent susciter mon intérêt, notamment s’il découvre des lieux suspects susceptibles de détenir des ponéglyphes. Je ne sais pas les lire, mais j’ai appris que le gouvernement souhaite les garder secret, et je recherche tout moyen de pression à leur encontre.
Ainsi, j’ai proposé à Marc d’emprunter les voies de transports publiques, permettant ainsi de passer par les gares de grandes bases marines. Et grâce à mon pouvoir, personne ne pourra le démasquer. Pourtant, et bien qu’il s’y connaisse en faux papier également, il a tenu à solliciter cette ancienne connaissance. Un certain Nadir.
« Bon, j’ai déjà allongé la monnaie pour te faire venir jusqu’ici. Maintenant, dis-moi en quoi je ne gaspille pas mon argent à te payer les billets pour faire le tour du monde ? »
C’est sous les traits d’un jeune adulte aux cheveux roux rasés très courts, plus près de la personne lambda qui répète les mêmes tâches quotidiennement que du grand pirate renommé, et sur la terrasse d’un petit café dans une rue passante qu’ont lieu les négociations. A la vue et à l’insu de tous.