Knuckle ¬ la connaissance parle quand la sagesse écoute

Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, sa musculature (ou son absence), ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher...  Soyez créatif, il y a toujours à dire sur la manière d’être de quelqu’un !

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Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?

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1619 ¬ Ville haute de la République de Goa ¬ East Blue

La république de Goa, la plus ancienne ville de tous les états d’East Blue. La ville-haute a toujours été le centre névralgique et le plein essor de la noblesse élitiste où, les aristocrates demeurent les principaux acteurs de la prolifération des richesses. Véritable forteresse de la marine, elle a toujours dénombré de nombreuses forces militaires compétentes dans chaque faction. Malgré l’heure crépusculaire, la ville est toujours en effervescence et c’est dans cette marée humaine que le lieutenant Alveizen, sous la bonne escorte d’une poignée de soldats, se fraient tant bien que mal un chemin jusqu’au lieu de rendez-vous avec le gouverneur, pris un peu plus tôt dans la journée. Sa démarche est lente, malgré son retard, mais le pas n'en est pas moins déterminé. Quelques badauds se retournent sur ce bloc d'uniforme et ce chef de corps dont la silhouette élancée et la beauté froide, marquent les esprits. Les traits, malgré tout tirés, sur sa mine renfrognée, laissent chuchoter les moins discrets sur son austère réputation. Au fur et à mesure, les citoyens s'écartent de plus en plus pour laisser “le serpent” avancer plus librement dans son sillon. Alveizen joue sur la réputation de ses états de service et de ses exploits en mer devenu presque légendaire. Sa simple présence à Goa est surprenante, quand les rumeurs parlent de son stoïcisme qui signifie, à coups sûrs, l’aura d’un mauvais présage. Arrivé sur la place publique, un groupe d'individus — visiblement moins impressionné – semble se rassembler.

[???]"Voyez-vous ça ! Alveizen en personne... Que nous vaut le plaisir de votre éminente présence ?” La voix rauque et puissante fend le bruit ambiant, si bien qu’il attire l’attention de tout le monde et stoppe instantanément l’avancée du lieutenant. Mains dans les poches et la tête baissée sous un capuchon qui ne laisse entrevoir que le bas de son visage, il singe un petit pas de danse festif avant de se rapprocher d’Aveizen. Il lui adresse alors, un large sourire tendu sur ses lèvres craquelées par le sel. Frôlant même la provocation, il s'incline à présent devant elle, laissant exprimer son sarcasme, lui adressant même une révérence assez basse que pour y voir son reflet dans le pommeau brillant de son épée. Darial Wellford est un ancien soldat de la Marine. Pourtant voué à une belle carrière grâce à son esprit vif et ses instincts stratégiques, il faisait trop souvent preuve d’insubordination, enclin à une violence extrême, y compris envers les civils qui osaient émettre un avis contre son “brillant intellect”. L'ego démesuré, il est encore et toujours persuadé qu'il surpasse largement ses ennemis autant que ses alliés. Les multiples sanctions disciplinaires ne semblaient cependant pas l'inviter à s'assagir. C'est donc sans ménagement et sans préavis qu’il a été remercié. Amer de cette décision arbitraire, Darial avait bien tenté de la contester, voire à s’en prendre physiquement à ses supérieurs — ce qui lui valu, entre autres, la perte de son œil gauche — Accusé pour haute trahison, Le traître — au demeurant tout aussi lâche — avait réussi à prendre la fuite et à disparaître tel un fantôme. Certains même ayant misé sur sa mort, il avait ressurgi en tant que Capitaine du Wind of Scorn , un Navire pirate, à l'équipage particulièrement sanguinaire et sans pitié. ... Viens-tu réclamer les faveurs du gouverneur de Goa ? À moins que tu ne te décides enfin à me mettre aux arrêts ? La tension est à présent palpable malgré les palabres et l'ironie du ton. Les premiers soldats mettent instinctivement la main au fourreau. Alveizen n’avait pas bougé le moindre cil face à ses allégations. Elle laisse expressément traîner un long silence avant d’afficher un léger rictus amusé qui lui demande un effort considérable. "Je constate que ta folie t'est toujours aussi fidèle Wellford, ... en tout cas bien assez que pour oser venir jusqu'ici me souffler ton haleine de poisson rance" Ayant rapidement remarqué un infime postillon de salive sur son monocle, elle s'empare d'un petit chiffon blanc brodé aux filins d'or pour le frotter avec une douceur insistante. Elle prend surtout le soin d'entretenir ses moments de mutisme suspendu dont elle seule à le secret. "Cela-dit... Te trancher la tête, là tout de suite, sera bien plus lucratif et jouissant que de t'arrêter...  Qui plus est,... je l'ai déjà allégée d'un œil..." C'est à ce moment stratégiquement précis qu'elle réajuste son monocle se servant du regard noir du pirate comme point de mire. Dans un éclat de rire spontané, Darial fait un saut en arrière et dégaine son épée de la main droite et se découvre le visage de la gauche. Il se dandine telle une limande, euphorique de ce moment qu’il semble avoir attendu trop longtemps. Allez ! Finissons-en Erika ! Je m’impatiente de t’arracher la langue une bonne fois pour toute ! L’escorte entière a également tiré l’épée, prête à protéger son officier. Les citoyens s’enfuient, les plus téméraires s’écartent en formant naturellement un cercle autour de protagonistes, convaincus d’assister à un duel d’anthologie. Alveizen, quant à elle, reste impassible un long moment. "Je pourrais me laisser tenter par l’aubaine... Cependant, je me vois contrainte de décliner ton offre. Vois-tu, j’ai ce que l’on appelle le sens du devoir et..." Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un jeune Mink à peine adolescent fait son apparition à l’intérieur de l’arène de fortune. Il agrippe fermement Wellford par la taille et hurle en se lamentant “NON ! Par pitié je vous en prie, ranger votre arme ! La violence ne résout absolument rien... ” Le pirate le rejette d’un revers de la main, surpris par une telle intervention. Le Lièvre se relève rapidement et tente à présent de s’approcher d’Alveiden, mais les gardes s’y opposent vigoureusement en lui barrant la route. Il passe alors entre les jambes du plus grand et le temps qu’il puisse s’en rendre compte, il s’est déjà emparé du bras du lieutenant “Huh?” qu’il secoue de manière frénétique. Elle semble, elle aussi, surprise par sa vitesse de déplacement. “Il y a ici des femmes et des enfants ! Faites-le renoncer, je vous en conjure !” Face aux gardes qui tentent d’intervenir, le lièvre exécute un saut en arrière et décolle à plusieurs mètres de haut, pour atterrir sur une corniche. Wellford s’appuie sur son épée et lève les yeux au ciel, agacé par cet enfant qui lui vole la vedette et vient gâcher sa mise en scène tant de fois imaginée. “Non, mais c’est quoi ce cirque ? ... Dégagez-moi cet abruti !”. Sur les ordres de leurs capitaines, quelques hommes de mains s'empressent s'organiser sans vraiment comment s'y prendre vu qu'il esquive chaque tentative de la Marine. Darial paraît aspiré par sa vélocité, si bien qu'il ne lâche plus du regard le lièvre en mouvement. Revenant subitement à ses esprits, il se retourne sur la raison du pourquoi il a pris autant de risques à se pointer dans cette forteresse remplie de soldats. Il constate avec effroi qu'Erika n'est plus où elle était. "?? Qu'est-ce que...??" Balayant l'horizon de son unique œil, Il l'aperçoit alors, de dos, continuant paisiblement seule son chemin, malgré le spectacle. Déterminé à ne pas la laisser filer, il remet la lame à sa ceinture et s'apprête à la rattraper lorsqu'il s'aperçoit que la pochette contenant ses Berrys ont disparus. Il ne tarde pas à faire le lien avec l'accolade forcée du mink, réalisant, la mâchoire serrée, que son intervention théâtrale relève de la supercherie. "Sale morveux..." Le combat est engagé entre les soldats et les pirates, laissant au Mink l'opportunité de disparaître. De nombreux renforts arrivent au pas de course. Prit au dépourvu et partagé entre son importante somme de Berrys dérobées et sa soif de vengeance, Darial replace sa capuche sur la tête et disparaît dans la foule. L'Escouade détachée de l'équipage ne rejoindra certainement pas le navire. Vendetta échouée, Berrys envolés, hommes perdus, Wellford se promet de mettre rapidement la main sur ce satané Mink.



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