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Souffler le chaud et le froid [Pv Arhye]



Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.
C'est pas la chute qui compte, c'est l'atterrissage.
Pierre qui roule n'amasse pas mousse.


Il y'a une erreur dans tous les dictons. Ils sont systématiques, et ne souffrent d’aucunes contradictions. Ils sont unilatéraux et sans retours. Alors que la vie, c'est justement une foule de seconde chances, de renouveau, de renaissance. Alors que la vie, c'est se tromper pour mieux avancer. Faire des erreurs pour ne jamais les recommencer, et pour en parler, identifier, analyser, celles des autres. Pour avoir un bon conseil à donner, il faut avoir vécut des situations similaires, comprendre, appréhender et ne jamais juger. Les dictateurs de la bonne conscience, des bonnes mœurs, et du bon gouvernement, paternaliste et bon enfant, sont les pires. Ce sont eux, ceux qui ne font rien pour empêcher l'injustice, que je qualifierai d'autant criminel que les cinq étoiles et les nobles mondiaux. Ceux qui laissent faire, qui jugent, qui ne savent pas prendre du recul avant d'ouvrir leur bouche lors d'un débat. Ceux qui ne se mettent pas à la place des autres, qui n'ont aucune empathie, qui ne savent pas ce que c'est d'être différent, opprimé, ou bien simplement vivant. Vivre c'est se tromper ais-je dis plus haut. Alors faire la différence, ça n'est pas un mal. Se faire opprimer, est la pire des choses qui peut arriver, et c'est aussi une atteinte aux libertés individuelles, qui devraient être les seuls lois à suivre dans ce maudit monde.
Moi, je suis le seul tordu a vouloir redresser la barre à n’importe quel prix. Rendre la monnaie de sa pièce, ne jamais lâcher le morceau. Le seul ? Non… Car un groupe d’irréductibles rebelles continuait de lutter pour une vie plus juste. Pour un monde meilleur. Quitte à mourir pour ça …

Je devrais coucher ses pensées par écrit, que je me dis en arrivant à ma destination, planqué avec mes deux camarades dans la cale d’un navire de commerçant, qui adhérait aux idées de la révolution, de nous. Nous arrivions à Dead End, et nous avions un message à faire passer. Tel un serpent, j’allais me glisser dans le tanière du loup, la grotte du gorille, et venir mordre, injecter mon venin, faire passer une idée : Liberté pour tous. Pour se faire, je devais faire exploser le chantier naval appartenant à un dénommé Jack Callhugan. Corsaire de son état, et propriétaire de l’île et de quasiment tout ce qu’il y avait dessus. Il n’y avait pas un trafique, pas une transaction, rien ne se passait sans qu’il soit responsable pour au moins la moitié. Et la révolution se rappelle. Elle se rappelle des convois, et de sa participation active à l’un d’eux. Et elle aime punir, remonter des bretelles.

Me frappez pas, je suis qu’un messager. Me tuez pas, je ne suis qu’un vecteur. Un genre d’outil dangereux entre des mains pires encore. Je n’ai pas de conscience propre, juste une volonté de fer, et une envie de ne pas en démordre. De ne rien laisser passer.

On accoste et je dis à mes deux amis : Dispersion, vous savez quoi faire, le plan est ficelé, reste plus qu’à l’appliquer … Que je dis en frappant ma poitrine côté cœur, ce qui voulait dire : Hasta la victoria siempre, à peu de chose près …
Et quand à moi ? Moi, j’suis la distraction ultime,  j’suis l’élément perturbateur, le petit grain de sable qui va tout faire s’effondrer. Parce que des fois, il suffit qu’un domino tombe pour qu’une série ne naisse, et que l’emmerdement commence.

L’instigateur, le signal.

Quand je sortirai une phrase dans l’arène, ils sauront qu’il faut préparer la sauce.

***

Arène du crack, Dead End.

Gauche, droite, en haut.

Gauche, droite, en haut.

Gauche… en bas ?! Ah tiens, une variation, bravo. J’analyse le combattant en face de moi, le regard acéré. Je ne laisse passer aucune information, rien, je sais qu’il a souffre d’une blessure ancienne aux ligaments croisés, juste à la façon dont il se tient. Il est bancale, prévisible, amoché, sale et sans compétence aucune. Ou alors je l’ai peut être épuisé depuis un quart d’heure ? Mais la foule scande le nom que j’ai donné quand on m’a demandé qui j’étais : Judas. Et ça criait JUDAS, JUDAS, JUDAS ! Comme si le fameux pirate qui était allé taquiner des empereurs était encore en vie. J’avais lu ça je ne sais ou.  Si ça ce n’est pas une attraction qui mérite qu’on vienne la voir, et qui laisserait tout le temps à mes camarades de faire les préparatifs … Une légende qui renaît. Et surtout, même si au début cela rendait dubitatif la plus part des pirates et des touristes, le fait que je gagne mes combats sans avoir l’air en difficulté doit compter sur le fait que la salle est comble. Que personne n’est entrain de faire son travail, et qu’ils se concentrent tous sur moi et mes fanfaronnades.

Je zig, je zag. J’esquive un coup d’un millimètre, qui aurait pu être à des années lumières de moi, si je l’avais voulu. Je frappe le menton, l’autre s’écroule, les yeux roulants dans les orbites. Shding Shding. Une cloche résonne et la foule en délire explose.

Littéralement. Pourquoi ? Parce qu’on jeudi, et que je me bats depuis sept jours contre des types, qui, s’ils sont forts, n’ont pas mon panache. Et qu’à l’aube du septième, mes petits amis, recevant le signal lors qu’en prenant le den den micro, je dis : Ce n’est que le début, vous allez vous souvenir de Judas, le pater pugilat ! Commencèrent leur boulot. Prenant le contrôle des cages en ayant assommé la garde et les employés, ils firent sortir tout le monde de derrière les barreaux, et une explosion souffla une partie de l’arène, du publique et des gradins.

Moi je me retrouve à moitié assommé dans un des gradins. Mon plan n’était pas infaillible, et j’pâtis moi-même de l’efficacité de mon apprentissage dans la fabrication de bombes artisanales. A coté de moi, un jeune homme bien sapé me regarde : Argh … ça fait … mal… aide … moi… Je tends le bras, le sang coule de mon poitrail.

Que va-t-il faire ?







Dernière édition par Mercury Tesla le Sam 17 Fév 2024 - 6:34, édité 1 fois
    - Mmmhmh ♫

         Matt semble de bonne humeur, ça fait plaisir. Il déambule dans la soute où nous nous trouvons, à la recherche d'un quelconque petit trésor ou autre objet à manipuler entre ses doigts habiles. Peut-être cherche-t-il juste à passer le temps ? Ou à me faire oublier que nous sommes paumés.
         Cela fait quelques temps maintenant que le Cold Pose en ma possession, capable de nous diriger entre les Voies de GrandLine en suivant le chemin des îles les plus froides, n'indique plus rien... J'ose espérer que notre prochaine destination nous permettra de le recharger d'une manière ou d'une autre. Cet outil mystérieux de Nowel est plutôt capricieux quant à sa manière de fonctionner

    - Oh.
    - T'as trouvé quelque chose d'intéressant ?
    - Nan, j'crois qu'on va pouvoir descendre : ils ont repéré une île en haut.

         En tendant l'oreille, je constate qu'il a raison. On s'agite et on donne des ordres sur le pont, on piétine plus qu'à l'accoutumée. Je me redresse et dépoussière mon habit, lequel a été retravaillé pour l'occasion : un haut blanc avec col à lacets, un pantalon sombre avec bottines hautes, ainsi qu'une toute nouvelle veste de la série Polar. Je me suis même attaché les cheveux pour l'occasion. Ca me change sans me dénaturer, en somme c'est acceptable. Enfin prêts, nous sortons de notre trou, comme si de rien n'était, pour rejoindre la terre ferme. J'en profite pour saluer le maître de bord, lequel manque de s'étouffer avec sa gourde en me voyant. Mais puisque je lui ai inculqué la politesse, il s'empresse de me répondre avec un sourire forcé.

         Dead End, c'est le nom de cet endroit. D'après ce que je sais, il s'agit d'une île peu recommandable... Surtout parce qu'il s'agît du repère de l'un des Corsaires. "Wrath" si je ne m'abuse. Sachant cela, il est plus que nécessaire pour le voleur et moi de faire profil bas.
        Le port est vivant, il faut se l'avouer : ça gueule et ça ri fort un peu partout. Il y a bien sûr quelques conversations sérieuses de temps à autre, mais elles tournent la plupart du temps sur le profit et l'absence de Jack Sans Honneur. Je m'y intéresse et tend l'oreille... Mais n'apprend pas grand chose de plus, si ce n'est qu'on ne l'a pas vu depuis un petit moment, suite à des "problèmes" dont il doit s'occuper. Je m'éloigne et continue mon chemin vers le centre de l'île, lequel ressemble à y méprendre à un volcan. La ville autour du port est assez grande, sans être immense : les bâtiments sont serrés, s'ajustant aux écarts de niveau et autres défauts du terrain sur lesquels ils sont construits. Les derniers sont d'ailleurs greffés à la montagne, donnant un relief esthétique à la paroi. Plus je m'en approche, plus je me rends compte que l'on est sur une île de pirates. La tension est palpable autour des lieux de vie.

         A force de faire du repérage, Matt et moi tombons sur une auberge qui nous permettraient de rester le temps que le Pose fonctionne à nouveau. Mais mon ami à la tête blonde ne compte pas en rester là :

    - Profitons-en pour renflouer les caisses.
    - Nous ne manquons pas d'argent.
    - Nous manquons de distraction ! Et d'ambition pour ta part. C'est une île de pirates. Autant s'adapter et agir comme tel, non ?

         Pas faux. Il faut dire que je m'en fiche un peu. Je me contente de hausser les épaules et sors me dégourdir les jambes. J'ai confiance dans le fait que Matt s'en sortira très bien de son côté... A moi de trouver quelque chose pour améliorer notre pouvoir d'achat.
         Et l'occasion se présente d'elle-même alors que je m'approche d'un trou dans la montagne.

    ***

         Gauche, droite, en haut...
         Gauche, droite, en haut...
         Ah ! Une variation. Intéressant pour le coup. Je me surprends à rester là, fasciné par le spectacle... Enfin le combat d'arène. Sans trop y avoir réfléchi, je me retrouvai là, dans les gradins, à parier sur tel ou tel gladiateur pour choper quelques berrys sur le dos des vainqueurs. Et le poulain que j'ai choisi se trouve être un homme de belle carrure aux cheveux verts dont on scandait le nom depuis tout à l'heure. Judas qu'on disait... Ca me rappelle quelqu'un.
         Sauf qu'à un moment, sans trop comprendre ce qu'il se passe, tout explose.

         Je plisse les yeux et tousse, recouvert de poussière. Je fais partie des chanceux que le souffle n'a pas fait voler ou qui n'a pas été enseveli sous les décombres. Mes oreilles sifflent, je suis confus. Je sens qu'on s'agite autour de moi, mais j'essaie déjà de recouvrer mes esprits. Et lorsque mes sens me reviennent enfin :

    - Argh … ça fait … mal… aide … moi…

        Le combattant de tout à l'heure est là, à mes pieds. Contrairement à moi, il ne porte pas de veste Polar. Il faut dire aussi qu'il était au coeur de l'arène, non loin de la détonation. Celle-ci était violente, pas étonnant qu'il soit aussi amoché.
        Sans prendre le temps de peser le pour ou le contre, je prends sa main et tente de le soulever, aussi délicatement que possible.

    - Sortons de là, j'ai un ami qui aura ce qu'il faut pour toi. Accroche-toi surtout !

         Portant le blessé, je prends le chemin de la sortie de l'arène. J'en profite pour utiliser mon escargophone personnel et contacte Matt :

    - Rejoins-moi près de l'entrée dans la montagne. Avec du fil et une aiguille... Et des compresses. Et de l'alcool !

         Je ne lui laisse pas le temps de répondre et reporte mon attention sur ce Judas :

    - Ca va aller ? Il y a des gens qui te connaissent ici ? Des proches ?

         ... Pourquoi je l'aide au fait ? Je ne me rappelle plus la dernière fois que j'ai joué les bons samaritains de la sorte. Faut dire que ça fait un moment que je n'en ai pas eu l'occasion. Et puis quelque chose me chiffonne dans ce qu'il vient de se produire.
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    Tout a pourtant été minutieusement programmé, tout. La moindre explosion, le moindre minuteur, chaque secondes. Si bien que  le moindre faux pas signifie donc que quelqu’un a chié dans le potage ; ou alors que mes calculs n’étaient pas exact, ou bien l’application de l’appareil explosifs que nous avions crée dans la cale du vaisseau a été trop abondant… La dernière option, que notre mélange ait dépassé mes attentes.  Odeur de cramé et de poulet un peu trop grillé dans les airs. Je me retrouve dans les bras de ce noble inconnu au grand cœur. Il est classe, dans sa veste, tandis que moi je n’ai plus que des guenilles et des ecchymoses pour vêtement et couleurs à porter. Et un fardeau encore plus lourd qu’avant, même si ceux qui sont mort n’ont rien d’enfant de chœurs, j’espère n’avoir blessé aucun innocent dans l’opération destruction du crack. Après, on peut légitimement se demander ou trouver des innocents dans cette île, mais ce n’est pas la question, peut être qu’en cherchant bien …

    - Oui … j’ai mal partout bordel ... j’ai l’impression qu’un navire m’est passé dessus … Les frères Owkley, mes compagnons de… routes !

    Déjà l’inconnu me portait loin de tout ça, hors de tout soupçons … Mon inquiétude va pour mes compagnons, j’espère qu’ils n’ont pas fini enfoui six pied sous terre, dans les débris de l’arène. Je souffle comme une forge, et je m’essouffle comme un asthmatique en suivant la cadence imposée par mon nouvel allié lui aussi, mon obligé quelque part. Façon de parler.

    - On a pas été … présenté … Que je fais, avec des brûlures sur les bras, qui ont heureusement protégés mon petit minois malicieux. Mercury. Mercury Tesla.

    Le bras passé autours du cou de mon sauveur, nous dévalons les pentes, avalons les kilomètres, et nous nous retrouvons dans une sorte de cache dans la montagne, le genre de crique ou j’entreposerai bien un navire clandestin, ou du moins, un navire dont je ne voudrai pas qu’on sache qu’il soit là ou il est, dirons nous.

    - Je m’inquiète pour mes amis … Je commençais a reprendre de la vigueur. Un homme s’agenouilla tout –trop- près de moi, flattant les contours de mon visage, il ébouriffa mes cheveux… Ne t’inquiète pas mon doux, tout est sous contrôle, on va bien s’occuper de toi … Et là s’arrête mes souvenirs.

    Le voile noir et cotonneux de l’inconscience a eut raison de moi.


    Pendant ce temps là, sur Dead End.

    - Comment ça l'arène du crack à fait ... QUOI ?! Fait le grand barbu de Noah à l'autre bout du den den. Son étonnement et son indignation se lisait à travers l’appareil escargot. Elle a fait crack crack boom boom chef ! Explosé, pfiouuuh comme ça, la moitié qu'a disparu ...

    - Putain de bordel, mais on nous laissera pas respirer deux secondes dans ce patelin ! Mettez tout nos hommes sur le coup, on doit retrouver ceux qui ont fait ça ...

    - ... Et si on vous demande pourquoi, c'parce que quand on attaque Dead End, on s'attaque à Jack, Jack Callughan, le gorille de la colère, le Sans Honneur ! Fit-il aux hommes présent dans la salle commune avec lui, et qui le regardait s'enerver sans oser piper mot. Noah tout rouge, explosait, lui aussi.

    J'en connais deux ou trois qui devaient pas en mener large ...
      - Bon... j'crois qu'on est pas trop mal, là.

           Matt se redresse et contemple son oeuvre, satisfait : le dénommé Mercury est assis sur une caisse, ses plaies les plus sérieuses pansées avec soin. Le reste a été nettoyé et dépoussiéré autant que possible, évitant au maximum une aggravation. Pour ce qui est des vêtements... On a fait avec : le tissu est déchiré par endroits, mais on reste loin de l'exhibition, même involontaire. Le voleur en a recousu une partie, mais le temps nous presse.

      - Tu m'as parlé des frères Owkley, c'est ça ? Si tu as une idée de l'endroit où on peut les trouver, on ira les chercher... A moins qu'ils ne soient eux aussi à l'arène. Et si c'est le cas...

           Je préfère ne pas finir la phrase. Si ses compagnons se trouvaient du mauvais côté des gradins au moment de l'explosion, ils ont dû le sentir passer. Espérons qu'ils n'aient rien ! Je me lève et regarde autour de nous.
           L'endroit où nous nous sommes retrouvés est enfoncé dans un creux de la montagne. Après avoir couru en direction de la ville et avoir pu contacter mon partenaire, nous avons convenu qu'il était préférable de faire profil bas, vu la gravité de la situation. Il ne manquerait plus qu'on me reconnaisse et qu'on m'accuse : la rivalité chez les pirates est une tradition persistente et ne connaît aucune logique. Enfin c'est ce que je me dis. En attendant, cette crique où nous nous trouvons est assez grande et donne sur un cours d'eau rejoignant très certainement la mer, longeant une autre route que celle du port. Au passage, le nombre de galeries creusées à même la roche est impressionnant. J'imagine qu'une partie des hommes du Grand Corsaire y travaillent.

           Au bout d'un moment, on finit par se bouger : le gladiateur aux cheveux verts sous le bras, Matt m'emboîte le pas et nous rebroussons chemin, tout en prudence. Au loin, on peut entendre les cris des pirates alertés, les uns donnant des ordres, les autres les exécutant. Avec un peu de chance, le tumulte nous permettra de passer inaperçu, le temps de trouver les proches de Mercury.
           Mais bien évidemment, rien ne se passe jamais comme souhaité. Un homme sort d'un embranchement voisin, suivi d'un autre... N'ayant personne d'autre en ligne de mire et ne reconnaissant pas nos bouilles, il écarquille les yeux et lâche :

      - Hé ! Vous ! Qu'est-ce que vous fichez dans ce coin ? Le port, c'est de l'autre côté... Attends voir... J'ai déjà vu ta tête quelque part.

          Un simple coup d'oeil vers mon nouveau compagnon me suffit. Il est tout aussi mal à l'aise que moi face à ces individus. Je n'ai pas le temps de lui demander la raison. De toute façon, je n'ai pas le temps d'y penser : l'ennemi porte la main à sa ceinture, prêt à libérer un pistolert de son étui. Je fonce sur lui et l'envoie percuter son copain d'un coup de pied dans les côtes. Matt profite de l'occasion :

      - Super ! Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que ça finisse comme ça ?!
      - Que veux-tu : c'est la rançon de la gloire... Maintenant on court !

           A peine ces mots prononcés qu'un autre groupe est visible depuis l'endroit d'où sortaient les deux forbans. L'un d'eux nous pointe du doigt et voit ses camarades au sol. Il sort un escargophone...
           On dirait bien que les problèmes vont s'accumuler plus vite que prévu.
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      Les frère Owkley hein ... De fieffés salopards oui. Deux têtes brûlés n'ayant peur de rien, si ce n'est de mourir dans le déshonneur, avant d'être arrivés à leur objectif finale : En faire baver aux autres salopards, les vrais cette fois, qui font de nos vies des peccadilles même pas bonne à donner à un groin. On est que de la merde, ou du plancton, ou un genre de lierre qu'il faut détruire, pour que le gazon prospère. En gros, on est la lie de l'humanité, tout droit sortie du fion d'un démon, chaud et servie sur un plateau d'argent pour servir ses majestés de la royauté, Tenryuubito sur le devant de la scène, avec une place particulière dans mon cœur. Presque la même que les cinq étoiles… Quoi qu’eux au moins ont le mérite de faire autre chose qu’exister. Bref, j’avais donnés des ordres, du matériel, et un den den à ses deux connards. Ouai, j’ai l’insulte facile et les nerfs en pelotes, on vient de me cramer la moitié de la gueule, et je sens le poulet grillé à la flamme.  Sans les soins de mon bon samaritain, je serai déjà entre la vie et la mort. Quoi qu’au moins, on ne souffre pas forcément de la mort et de son étreinte glaciale.

      Tout ça pour dire qu’on mettait du cœur à l’ouvrage, et sans ambages, le côté familier que je semblais percevoir chez mon sauveur s’expliquait assez facilement : C’était un primé, le genre à te faire gonfler les bourses par milliers, en sonnant et trébuchant. Je crache par terre, un mélange de terre et d’une substance noiraude, qui doit tout droit venir de mon poumon  à moitié oblitéré par l’explosion. Putain de merde, je vais les éclater. Il ne leur reste qu’une solution s’ils ne veulent pas que je leur souffle dans leurs bronches à eux. Faire le boulot, et bien cette fois.  J’avais fais une liste des points névralgiques.

      Et notre association de malfaiteurs, nous trois là, on était la distraction idéale pour les hommes de Jacky-tunning. Manquerait plus que le bateau soit rétro éclairé. Ca serait cocasse.

      La bande nous alpague, tandis que nous tentions une percée en douceur, en levant les mains en signe de bonne volonté. Ou de nonchalance, prends-le comme tu veux, l’ami.

      - On  bouge plus les trois sacs à merdes ! Y’a Noah qui voudrait vous causer un bout, et je sais pas s’il vous préférera entier ou en morceaux ! Lâche le gars qui semble être la tronche du groupe.

      C’est bien, tu te pense malin ? Nous menacer, moi et Arhye Frost ? Non mais vraiment y’a plus aucun respect j’vous le dis. On pourrait pas faire preuve d’un peu de civilisimisme ? Ou un truc comme ça. Bref, reconnaître la valeur du gibiers, avant de vendre la peau de l’ours il faut d’abords le tuer… Je m’avance tout sourire … Faut dire qu’on a un tas de pistolets, et mousquet, qui veulent tous tailler la bavette avec nous. Et rien que tout se débordement de force, cet amalgame de violence, ce trop plein d’entrain … Putain, ça me touche. J’ai l’air un peu ému quand je réponds :

      - Comme tu veux gamin , mais fais ce que tu dis … OU … Bouge pas j’arrive champion ! Petit geste dans sa direction, un bisous que je lui envois comme le salut d'une dame avec plus d’arguments que je n'en aurais jamais.

      On était fait pour se rencontrer, lui et moi.

      Là, les gusses commencent à faire dans leur froc… Eh ouai, ça fait une semaine que je maltraite les pires loubards du coin à mains nues. Bon, là, je suis pas au meilleur de ma forme. Mais ça m’empêche pas à sourire comme un damné à qui on a vendu l’aubole et une rédemption … Qui c’est qui chassait qui déjà ?

      - Arhye ! Je te prends le tour de chauffe, mire moi tout ses trouducs, ils seront bientôt plus là, ou pas même reconnaissable par leur daronnes.

      Dans le cœur et la tête de certains on se pose des questions : Pourquoi le gars qui est blessé, avec plus de dix gars devant lui, des vétérans, peut-il s’approcher de si près sans que personne ne s’en rende compte ?

      Un sourire cruel se transforme, il clignote, ils voient tous mon aura, mon envie de les voir morts tous autant qu’ils sont, et ceux qui croisent mon regard s’affolent et se pressent les uns contre les yeux.

      Mais le capo de la bande n’abandonne pas et donne de la voix : Putain il est seul et blessé, occupez vous de ce con ?

      Un tape sur son épaule, juste une pichenette. Il se retourne pour gueuler sur celui sensé l’avoir interrompu.

      Puis il voit que c’est moi. Le shlag n’a jamais imaginer pouvoir être atteignable si facilement, j'avais réussir mon entrée en matière.  

      - On compte les points Arhye ?! Que je dis avec un sourire féroce, et ma droite viens s’écraser contre la mâchoire béante du sous fifre ! De la chaire fraiche AHAHAHHA, tout ce dont j’avais besoin pour me détendre ! Et d'un !

      La peur change de camps. Mercury est entré sur la piste, et commence à jouer la balle dans un jeu de quilles.
        - Arhye ! Je te prends le tour de chauffe, mire moi tout ses trouducs, ils seront bientôt plus là, ou pas même reconnaissable par leur daronnes.

              Et moi qui m'inquiétais pour lui. Malgré les brûlures et autres blessures causées par le souffle de l'arène, Mercury encaisse plutôt bien ! Il est là, debout, recouvert de pansements, quelques fils de couture dépassant ça et là. A sa place, je ne sais pas si je la ramènerai autant. Puis voilà qu'il entame les "pourparlers" avec les nouveaux arrivants.
             Seul détail qui m'interpèle : son langage. Je l'imaginais légèrement plus soutenu. Tesla s'agite, et y a pas à dire, il est rapide le bougre. Il m'invite à le rejoindre et à compter les points. Un jeu donc... Je ne prends aucun plaisir à me battre personnellement, mais vu la situation :

        - Bon, puisqu'il le faut...

              A peine le temps de finir ma phrase que j'ai déjà fondu - littéralement - sur un premier type auquel je décoche un coup de poing désincarné, suffisamment violent pour le faire percuter la paroi derrière lui. Certains le regardent tomber dans les vapes et deviennent les victimes suivantes : de nouveau entier, j'expire doucement, bras tendus et projette une vague de froid sur eux, les figeant sur place. Matt a sorti son pistolet. Nos ennemis aussi d'ailleurs, et les premiers coups de feu commencent à fuser. L'un d'eux me traverse mais je ne bronche pas, faisant rempart entre eux et mon partenaire. Pour ce qui est de notre nouvel allié, je n'hésite pas un seul instant. Voyant qu'il s'écarte de notre groupe, je crée un muret de glace suffisamment large pour couvrir ses arrières, le laissant libre de se déchaîner sur les adversaires à sa portée. Et il faut l'avouer, il fait du sacré travail.
              On commence à faire beaucoup de bruit et d'autres hommes du Sans Honneur arrivent à la suite de leurs compères. Ca va vite devenir compliqué de se battre dans les galeries.

        - Faut sortir de là !

              J'invite les deux autres à m'emboîter le pas. Je tente de ralentir nos poursuivants en gelant le sol sur notre passage. A peine voyons-nous la sortie que je commence à boucher l'accès derrière nous. C'est là qu'un autre homme apparaît en face, assez grand, balèze, avec une hache énorme :

        - Alors c'est vous les responsables ?! Qu'est-ce qu'on a là... Trois personnes ? Seulement ? J'espère que c'est une blague.

              J'aurais préféré aussi que c'en soit une. Il y a trop de choses qui s'enchaînent sans que je ne maîtrise la situation et ça commence à me pomper l'air !

        - Va falloir se pousser de là, parce que je ne compte pas m'arrêter.

             Je le dis avec tout le calme dont je suis capable actuellement, mais on entend le ton sec et autoritaire dans mon timbre. L'autre répond :

        - Essayez de passer pour voir !
        - Comme tu veux.

              Je ne ralentis pas, bien au contraire. Je me propulse en avant, devenant mi-homme, mi-bourrasque, la paume prêt à l'impact. L'autre, surpris, lève sa hache pour me cueillir au vol. La grande lame s'abat.
              On entend deux bruits distincts : celui de la glace qui se brise et celui d'un ventre enfoncé à s'en péter les côtes. J'envoie valser le type d'une fracture superbement exécutée, tandis que mon épaule tranchée se reforme. Le corps roule par terrre et termine sa course contre un arbre. Nous venons d'atteindre le pied de la montagne... Plus qu'à rejoindre l'arène par l'accès depuis la ville. En espérant que ce ne soit pas aussi difficile d'accès qu'ici.

        - Bougez pas !

              Et l'autre se relève ! Les gens d'ici sont coriaces. Il crache un peu de sang, s'essuie la lèvre et nous regarde, furieux. Il sort un escargophone portatif et lance un appel :

        - Ici Noah ! Je vais avoir besoin que tu ramènes ta fraise illico. Je suis à la sortie des galeries, flanc ouest... Je me fiche que ce soit l'heure de ta sonate ! Ramène tes hommes aussi. On va en finir vite fait, et tu pourras fêter ça.

              Pendant qu'il raccroche, le reste des pirates de la galerie arrive à son tour. Que faire maintenant ?
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        Une sonate ? C'est une symphonie digne d'un requiem que je leur offrirais. Il est l'heure, j'en suis persuadé. Je regarde avec mes yeux clairs le second de Jack. Oui, j'ai potassé mon sujet, avant de m’attaquer directement au loup et de me jeter dans sa gueule. Façon renard, en tapinois, attendant mon heure, j’ai longuement étudié toutes les options, et je pensais cette tâche plus ardue qu’elle ne l’est, surement grâce à Aryhe Frost, je pourrai le dire à mes potes, faudra j’lui demande un autographe ? Je sais pas, il a le côté rockstar dans la coupe, mais façon de gentleman chevillé au corps, dans sa tenue, dan son port, dans sa façon de parler. Pas l’temps de niaiser de toute façon, il faut guerroyer, et se faire une place de choix, tailler dans le vif, et s’en prendre au plus grand, le plus fort de la petite troupe qui nous bloque le passage…

        -Si j’étais toi, j’irai plutôt m’inquiéter pour ma ville, que nous prendre de front …


        - T’es qui toi pour m’dire quoi faire, tch, gamin … Fait le guss, avec sa tronche de truands, ses mauvaises manières, et sa façon de se moucher dans sa manche.

        - Je suis ton pire cauchemar. Merucry l’écarlate, et ce que je fais, c’est pour les milliers de vies que vous gâchez, toi et tes hommes. Pour que Jack comprenne, ainsi que tout le Gouvernement derrière vous, que la révolution est toujours en marche, et qu’elle n’oublie pas. Elle n’oublie, ni ne pardonne…


        C’est le moment, je peux presque le sentir, le doute s’insinuer en lui … Mais voilà, encore une fois, les Owkley on un peu de retard, quand ce n’est pas de l’avance, sur mon plan parfaitement rodé. Normalement à cette heure, de la fumée, et des morts, auraient du s’envoler vers d’autres cieux. Seulement, rien ne se produit. Rien si ce n’est le rire de Noah SIegfurson, le pire gland du chêne sur lequel on aurait pu tomber.

        - La révolution tu dis … Il fit jouer sa hache d’une main à l’autre, et charge sur moi … VOYONS VOIR TA RÉSOLUTION ! Il fonça sur moi, à une vitesse de rhinocéros enragé. J’ai à peine le temps de rouler sur le côté avec mes deux camarades, que sa hache s’abat et brise presque la glace de Arhye, faisant dangereusement planer le doute sur la solidité de nos plans respectifs.

        Des zébrure mordillent la glace.

        Je frappe mais c’est comme essayer d’abattre un mur en béton, ma main est engourdis et je me retire, tandis que Aryhe tente de le congeler illico, l’autre recule et se retrouve très proche de moi, mais blesser comme je suis, sans un plan bien ficeler, je préfère me retourner sur les hommes qui l’accompagnent, fonçant sur eux à la manière d’une panthère ayant trouver du menu fretins, une dizaine, sur sa route.
        J’attrape le bout d’une arme tendu vers moi avec peu de convictions, la fait tourner, la vole et l’enfonce d’un même geste dans la couenne du loubard affilié au sans honneur. Il a l’air presque surpris. Pas moi.

        Je continue mon œuvre, parant une lame, passant sous une garde, glissant le long d’un corps en le ciselant de toute part ; Je ne suis pas le meilleur épéiste du monde, ça, je le laisse aux marines corrompus et aux vils pirates d’eaux douces. Les titres, très peu pour moi. Je suis un outil, et un outil peut n’avoir de diminutif que dans la bouche de celui qui l’utilise.

        Je préfère largement rester l’inconnu, l’anonyme, le fantôme qui hante et qui dérange.

        Au moment ou je me défais du cinquième homme…. Une explosion retentie ; Ca commence.

        Une longue trainée de fumée s’échappe de la ville cotière toute proche.

        - HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !
        Fais-je en redoublant d’effort pour éliminer la piétaille, tandis que Frost se bat contre Noah.
          Boom !

                Une explosion retentit plus loin, presque aussi formidable que celle de l'arène... Bien sûr que la distance aide à passer outre, mais ça reste un détail qui attire mon attention. Juste le temps qu'il faut pour que Noah s'approche suffisamment et brise mes remparts créés à la va-vite. D'autres informations me chiffonnent : ce Mercury est un révolutionnaire. Il s'est donc infiltré sur l'île et a fomenté cet attentat. Cela n'explique pas entièrement pourquoi il s'est retrouvé en plein milieu de l'explosion du Crack, mais ce simple fait aggrave ma situation. D'une, je suis moi-même recherché ; de deux, on pourrait m'affilier à son mouvement, ce qui ne m'arrange pas des masses !
                J'ai intérêt à trouver une solution pour me dépêtrer de ce merdier... Pour l'instant, notre alliance tient toujours :

          - Matt ! Aide-le encore un peu. Je me dépêche d'en finir avec l'autre énergumène.
          - Essaie donc, si tu le peux !

               Mon compagnon recommence à tirer sur les ennemis en retrait. Cette fois, il se concentre sur ceux qui tentent de les liquider, lui et le faux gladiateur. Ca fuse et ça cogne, ça tombe aussi. Pour ma part, je réponds aux assauts du grand gaillard avec vigueur. Je sens que sa force est absurde, mais j'arrive à voir les attaques venir. Sans doute qu'à force de combat, j'ai gagné en vivacité... Ou peut-être est-ce dû au fait que sa hache fasse la même taille que lui.
               Noah abat son arme une énième fois, ratant sa cible à nouveau. Profitant d'un déséquilibre, je lui enfonce un stalactite dans le flanc droit. La douleur lui fait lâcher un gémissement et il manque de lâcher sa lame de bûcheron. J'enchaîne d'un coup de pied et le voilà qui chute en arrière.
               Je tente de l'achever d'une flèche d'odin... Mais la précipitation me fait lancer plus haut que prévu, en direction de sa tête. D'un réflexe salvateur, il esquive tout juste, l'oreille griffée et gelée dans le même temps, tandis que le javelot continue sa course en direction de Mercury... Le projectile le frôle, le gênant lui et son adversaire du moment... Mais l'autre semble plus surpris que prévu, car le révolutionnaire lui décroche la mâchoire dans la seconde qui suit. Je n'ai pas le temps de m'excuser, car Noah s'est relevé.
                Il est temps d'en finir : je refroidis l'atmosphère à vitesse grand V. Une banquise commence à se former depuis mes pieds, la sueur se cristallise sur la peau, la végétation se couvre de blanc... Je dirige le givre en hauteur, lentement, minutieusement.

          - Haa !

                Le membre des Sans Honneurs s'énerve d'autant plus, ne cherchant pas à comprendre ce que je fais : il se contente de foncer pour m'empêcher d'agir. Ses coups sont plus brouillons, mais plus rapides aussi. Je sers les dents, concentré au maximum sur ce que je tente d'exécuter. L'air est tellement froid à mon contact qu'une fine pellicule de glace se forme sur ses membres, plus répandue à chaque fois qu'il frappe. Une de ses entailles parvient à me trancher le pied. Je ne m'attendais pas à un coup porté sous la ceinture et, pris dans mon élan, je tombe à terre. Me voilà à la merci d'un des gardiens de l'île et, me souvenant d'expériences passées douloureuses, je crains un instant l'usage du haki...
               Seulement voilà, c'est le moment. Avant qu'il ne m'abatte, je souris et crie :

          - Matt ! Mercury ! Foncez maintenant ! Ca va faire mal !

                L'autre met un temps à comprendre ce qu'il se passe. Un de ses hommes alerte le reste en braillant de regarder en l'air. Un bloc de glace d'environ dix mètres de diamètre flotte au dessus de l'assemblée... Et il commence à chuter. Comme attiré par une force invisible, il se met à accelérer. Noah a juste le temps de me regarder une dernière fois, lâchant entre ses dents serrés :

          - Espèce de...

              Fini. Le bloc s'écrase avec fracas sur nous, éclatant le sol et se fragmentant dans toutes les directions. Plusieurs individus sont pris dans l'impact. Ne faisant qu'un avec elle, je traverse la glace et reprend forme de l'autre côté des éclats. Je ne regarde même pas derrière moi, persuadé d'avoir fait mouche. Matt court vers moi et m'attrape par le bras :

          - On se tire maintenant !
          - T'as raison, faut qu'on retrouve les Owkleys c'est ça ? J'imagine qu'il suffit de suivre la fumée...

              N'attendant pas de réponse de notre compagnon d'infortune, nous nous élançons vers la ville.
              Les évenements s'enchaînent à une vitesse folle.

              ... Tout s'enchaîne si vite que le temps de rejoindre les premières maisons, une nouvelle voix s'élève :

          - Les intrus ? Ca veut dire que Noah n'a pas réussi à vous arrêter...

                Un nouvel adversaire se place sur la route, plus vieux et plus fin que le précédent. Mais celui-ci me donne une sensation de malaise... Il n'a pas l'air aussi intimidant que l'autre, mais ça ne le rend pas moins dangereux. J'ai l'impression qu'il cache son jeu rien qu'à sa façon de se tenir. Aucune faille dans sa posture.

          - J'espère que vous savez danser. Je compte dédier cette ode à feu mon ami... Que le spectacle commence !
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