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Chaos en Prison | Pv Tarentule

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Chaos en Prison
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Tarentule




Embêtée...

C'était bien la première fois que tu pénétrais dans une prison du Gouvernement Mondial à ton initiative. Jusqu'ici, tu n'avais arpenté ces sols impies uniquement en tant que soldat de l'armée, pas en tant que l'un de ses commandants... Beaucoup de chose avait changé depuis que tu avais quitté l'équipage de l'Amiral Fenyang...

Qu'importe... Tu ne venais pas sans raison, bien au contraire... Yochiro, lieutenant de la Cabale. Celui que tu avais considéré pendant de nombreuses semaines comme le plus grand adversaire que tu n'avais jamais rencontré... Il avait fini par chuter de son piédestal, par perdre son ascendance sur toi lors de votre combat acharné. Sans lui, tu n'aurais sans doute jamais progressé aussi rapidement, et à bien des égards, bien que tu te refusais à l'admettre haut et fort, il avait été ton meilleur partenaire d’entraînement.

Mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Même si lui aussi avait montré un progrès flagrant lors de votre dernier échange, ton potentiel était manifestement plus important que le sien, si bien que tu avais remporté la victoire. Les deux mains tranchées, la volonté de se battre brisée, il avait été capturé pour être interroger en vain. Vous étiez des bons soldats dans la marine, mais des piètres interrogateurs.

Il était facile d'extirper les vers du nez à des brigands lambda, beaucoup moins à des êtres aguerris, ayant vécu la majorité de leurs existences dans la violence et la terreur. Yochiro faisait parti de cette catégorie. De ces gens qui préférait crever plutôt que de parler. Évidemment, cela ne rendait pas la chose aisée... Si bien que tu l'avais rendu à la justice et aux instances pénitentiaires sans rien obtenir de lui si ce n'était la satisfaction d'avoir arrêté un homme puissant.

Mais tu en voulais plus. Tu voulais arrêter l'ensemble de l'organisation, la mettre hors d'état, l'éradiquer. Comme une envie maladive comprenant que leur présence menaçait à leur échelle l'ordre et la paix pour lesquels tu t'étais battue toute ta vie.

Alors tu avais demandé une dérogation pour te rendre à Karpharnaum et répéter l'exercice de l'interrogatoire. Cependant, cette fois-ci, tu étais restée humble, connaissant parfaitement tes limites lorsqu'il s'agissait d'exercer cet art. Tu avais demandé la présence d'un agent du Cipher Pol. Contrairement à vous, ils n'étaient pas formé à brasser les champs de bataille mais à la finesse et la subtilité. Ils étaient tout aussi sans cœur que l'élite, mais souvent plus sadique... Ce genre de mission n'était qu'une journée comme une autre pour eux, qu'importe la branche dans laquelle ils se situaient.

Karphanaum était un dédale, si bien qu'une fois rentrée à l'intérieur, il devenait presque impensable d'en sortir par soi-même. L'île qui entourait la prison était bien plus grande encore, et le tout donnait un cadre parfait pour enfermer et faire souffrir les pires criminels de Grand Line. Même ta mémoire absolue ne te saurait être une aide précieuse tant l'architecture ne semblait t'évoquer absolument rien que tu connaissais.

Amarré à quai, tu demandais à ce qu'une partie de ton équipage reste à bord pour assurer le bon fonctionnement du navire et les communications avec l'extérieur. L'autre moitié allait te suivre et rester sans doute à l'entré de la prison. Tu espérais être rejoins très vite par ton invitée bien qu'au fond tu redoutais de le voir apparaître.

Les Agents du Cipher Pol... Efficace mais horrible à côtoyer. Des plaies ambulantes qui ne pouvaient justifier leurs attitudes exécrables uniquement car ils étaient compétents. Il fallait de tout pour faire un monde, mais clairement, moins d'agent ne saurait pas une grande perte...

Soupirant, anticipant les galères qui allaient débarquer très vite, tu te dirigeais donc accompagné des gardes pénitenciers vers l'entrée de l'une des plus impressionnantes prison du monde.





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Puisque je vous dis que j’ai besoin du corps du prévenu en entier pendant l’interrogatoire. La qualité des informations se mesure aussi par l’analyse de sa gestuelle. Cessez donc votre caprice d’enfant.
-Vous ne savez pas vous amusez. Son corps est une manne formidable pour mes recherches... mais surtout, ce venin. Toutes les expériences à réaliser, c'est peut-être l'élément miracle qu'il me fallait...
-Oh oh ! Calmez vos ardeurs, cela m'ennuie déjà. Vous me connaissez si mal, mon cher Docteur. Je m’amuse toujours à écrire un joli rapport sur le refus de coopération d’un médecin de prison. Surtout que celui-ci n’a pas le C.V. le plus réjouissant du système pénitentiaire. Hihi !
-Bah, que grand bien vous en fasse. Je suis la clé de voûte de cette prison. Sans mes expérimentations et mon savoir-faire, Kapharnaum s’écroulerait.
-Voyez-vous donc. Le savant fou se pense tellement précieux qu’il en tient tête au Cipher Pol lui-même.


Dans un couloir, une femme blonde, croisant les bras, se chamaille avec le fameux medecin en chef de cette prison aux méthodes avangardistes. Une mallette noir à la main, habillé en robe noire, cette dame n’est autre que l’Agent Tarentule, de sa véritable identité Capulina Dubal. Membre du Cipher Pol envoyé pour assister l’affaire de la Comodore Pandore. Entrouvrant sa malette, la jeune femme en sort un fruit avant de s’incliner vers le scientifique avec un sourire mesquin.

Docteur Franken Buchenwald. N'oubliez pas que vos privilèges ne vous sont jamais acquis. Vous n’êtes qu’un rouage remplaçable. Il me suffit de cette pomme et d’un mandat pour mettre fin à vos recherches définitivement. Couic. Hihi !

L’agent croque à pleine dent son fruit après son ricanement. Elle reprend une distance acceptable de son interlocuteur. L’air hautain, son regard se pose sur la pomme un instant, avant de fixer son interlocuteur.  

Cependant, vous êtes un homme intelligent. Vous n’oseriez pas entraver un agent de l’Institution la plus puissante du monde, n’est-ce pas?

Le médecin soupire. Frustré, il ne s’adresse plus à l’agent Tarentule. Franken tourne ainsi les talons, préférant donner l’ordre à ses assistants.

Allez chercher le reste des morceaux, la tête ne suffit pas, apparemment.
-Hihi ! Je le savais. On est fait pour s’entendre, mon cher Bubuch.


Les quelques matons pouffent de rire avant de se reprendre rapidement. Les yeux sévères du médecin sont assez évocateurs pour intimider le personnel présent. Des bruits de pas résonnent dans le couloir. Guidée par des gardiens, celle que tout le monde attendait, est enfin arrivée. L’agent Tarentule se retourne vers la nouvelle venue tout en mâchant sa pomme.

Oh, voilà donc l’héroïne du jour. Salutations et toutes mes félicitations pour vos exploits récents, Comodore Pandore. Je n’aurais jamais cru revoir un jour même si nous sommes un peu liés par l’expérience du Granit Marin. Et c’est bien notre seul point commun. Hihi !

L’agent Tarentule aime souligner la distance qui la sépare d’une personne soit disant reconnue pour ses réussites. Une manière de sous-entendre que les on-dit ne lui suscite pas plus d’intérêt qu’auparavant. Après tout, on en a vu des marines chanceux au bon endroit au bon moment. Pour Capulina, ce n’est qu’une brute de la Marine parmi tant d’autres.

Vous avez donc appelé à l’expertise de nos services. Le Cipher Pol semble beaucoup vous estimer pour vous envoyer l’une des meilleurs agents de cette génération.

Bien évidemment, elle apprécie encore plus se jeter des fleurs. Il ne faudrait pas qu’une marine se sente plus poussée car quand elle demande une aide du Cipher Pol, il lui accorde sans broncher. Ce que ne s’avouera jamais l’agent Tarentule est qu’il probable que les coordinateurs l’aient envoyé justement car elle est la plus insupportable de tous les agents de sa génération.

J’ai pu parcourir le dossier du malheureux pendant le trajet. On peut dire que je vous avez déjà bien cerné. Aussi brutale que sadique. Il ne manquerait plus que la perversité pour tirer le gros lot. Hihi ! Je n’aurais que deux questions en attendant que la salle d’interrogatoire soit préparée.

Finissant de consommer son encas, elle pose son trognon de pomme dans les mains d’un maton posté par loin, puis sort de sa mallette deux fioles tendues à l’officière de la Marine.

D’une, est ce que vous pourriez remplir dans l’une de ces fioles un antidote de votre poison et un échantillon de ce poison mortel dans l’autre? Ne vous inquiétez pas, ce sera pour le bien de l’interrogatoire. Hihi !

Elle sort ensuite un calepin et un stylo plume pour prendre de jolies notes sur les objectifs et la stratégie à entreprendre dans cette interrogatoire.

De deux, quels sont les informations que vous désirez obtenir, exactement?"
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Mince...

Elle. Cette folle suicidaire qui n'avait pas hésite une seule seconde à s'humilier lors de l'exercice qu'on vous aviez imposé à Strong World. Plissant les yeux, tu affichais une expression de gène que tu cherchais désespérément à retenir. Le Cipher Pol hein... Quelle plaie.

- Je suis bien d'accord avec vous...


Tu n'aimais pas être prise de haut, pas par des gens qui ne connaissaient nullement la modestie. Tu n'avais pas besoin d'un quelconque Haki de l'Empathie pour comprendre que cette agent comme beaucoup d'autre finirait par mourir étouffé par son propre orgueil. Tu avais dû apprendre cette leçon à la dur par le passé, et tu avais survécu malgré tout. C'était là une opportunité que peu de gens avait la chance de se voir offrir.

- La meilleur... ? On m'avait pourtant dit qu'on m'enverrait ce qu'ils avaient sous la main...

Qu'importe. Tu ne pouvais pas nier le fait qu'elle était sans doute plus douée pour toi dans le domaine des intrigues et de la manipulation. Il en était de même lorsqu'il s'agissait d'arracher les vers du nez d'un criminel. Tes méthodes étaient limitées, et la manière forte ne marchait pas sur tout le monde.

Tu espérais que la peste devant toi aurait de quoi faire perdre patience à Yochiro. Toi même tu ne savais pas si tu aurais été capable de passer plus de quelques heures enfermée avec elle.

- Tenez.


Tu n'étais même pas désireuse d'argumenter sur le pourquoi du comment. Si elle avait besoin de ton poison pour s'amuser un peu avec le prisonnier et le faire craquer alors qu'importe. Tu venais à lui tendre deux fioles que tu avais déjà préparé en amont pour un autre type de cas. Tu refusais de tuer un de tes hommes par dommage collatéral causé par ton poison. C'était une mort horrible que tu ne voulais pas leur faire subir. S'ils devaient mourir, ce serait sur le front de la main de leurs ennemis. Pas de la tienne.

- J'aimerais obtenir un maximum. La position de leurs planques, leur hiérarchie, les éléments humains qui la composent. Je tend à démanteler totalement l'organisation et son réseau, et je ne peux pas le faire avec des informations incomplètes.


Quelle ironie de vouloir couper en une fois toutes les têtes de l'hydre. Pourtant tu étais bien placée pour savoir qu'il n'y avait pas d'autres moyens pour éradiquer ce mal qui tapissait les quatre coins des mers.

- Vous pensez avoir les épaules pour ça ? Vous n'allez pas subitement vous jeter dans le vide s'il refuse de vous parler ?


Un petit sourire presque moqueur, montrant bien que tu n'avais pas oublié la vision de ce moment des plus humiliants pour elle.




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Oh oh ! Je constate que vos mots peuvent aussi être teintés de venin. N'ayez aucune crainte, mes envies suicidaires disparaissent prononcées quand je ne suis plus seul en votre compagnie. Vous devriez consulter, d’ailleurs. Vous côtoyez fait prendre goût à la vie à une vitesse. Pfiou ! Je plains votre entourage… enfin ce qu’il en reste. Hihi !

Prenant les fioles entre ses doigts, elle les agite le liquide devant ses yeux. L’agent Tarentule mémorise les nuances entre le poison et l’antidote. Il serait dommageable de se tromper. Tout en rangeant cette collecte dans une poche intérieure, elle rive son regard sur ses notes pour les compléter.

Hum. Donc il faudra le rendre très bavard. Il semble avoir une certaine résilience à la douleur. Au vu de son profil, ce n’est rien d’un enfant de cœur. Il pourrait se fermer à la moindre défiance. Jouons sur son narcissisme. Toutes les brutes comme lui aiment la complaisance de leur égo. Je parle, bien entendu, des patrons d’organisations criminelles. Je le précise car je remarque que cette description peut correspondre tout aussi bien aux officiers de l'Élite. Hihi !

Sa tête se penche vers Pandore. Elle ne connaît pas les détails des rapports entre la Régulière et l'Élite, mais, selon elle, c’est la même nuance qu’entre un marine étourdi pantouflard et un marine suicidaire sans cervelle. Elle tourne ensuite les talons vers une porte gardée par un maton.

Le Docteur a-t-il réuni, enfin, la totalité de son corps?
-Oui.
-Avez-vous préparé du thé et du saké comme je vous es demandé?
-Oui.
-Vous avez d'autres mots à la bouche. J'ai l'impression de discuter avec un Pacifista.
-Non.
-Humpf. Et on se demande pourquoi les métiers carcérales n'attirent personne. Bref, nous allons pouvoir commencer. Commodore Pandore, essayez de bien analyser les gestes et le corps de notre interrogé. Il ne faudrait pas qu’il tente quelque chose de répréhensible. A part cela, vous pouvez continuer à faire partie du décor. Vous êtes parfaites pour installer une atmosphère morbide et répugnante. Hihi !


Le maton ouvre ainsi lentement la porte de la salle d'interrogatoire.
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Un long et profond soupir...

Celui-ci décrivait ton désarroi face à ta partenaire improvisé du moment. Tu détestais travaillais avec le Cipher Pol. Pas un pour sauver l'autre... Pourtant tu ne dis rien de plus, te contentant juste de te frotter le front de manière un peu frénétique comme pour chasser l'énervement qui s'était frayé un chemin si facilement dans ta chair.

- Vous semblez en connaître beaucoup pour quelqu'un qui n'a sans doute jamais combattu à nos côtés. Vous verrez, on nous apprend à être des brutes c'est vrai, mais des brutes disciplinées.


Et c'était sans doute là une qualité qu'elle n'aurait jamais. Et tu te demandais bien qu'elle qualité elle pouvait avoir en réalité. Elle n'obéissait que très peu aux ordres, se comportait comme une déviante en manque, et n'était sans doute aimée de personne vu son comportement. L'esprit de groupe était essentiel dans la marine. Il fallait que chaque individu puisse agir avec une autonomie adéquate en fonction de son rang, mais puisse aussi pleinement s'intégrer de manière cohérente avec les autres.

Les agents du Cipher Pol bossaient la plupart du temps en solitaire de ce que tu avais compris. Et lorsqu'on combinait cela avec des profils à tendance psychopathe, il n'était pas étonnant que tu te retrouves à travailler avec ce genre d'énergumène aussi agaçant qu'inquiétant.

- Ne rien faire et me contenter de l'observer ?


Tu arquais un sourcil avant d'afficher une moue dubitative pour enfin t'appuyer contre le mur de la cellule derrière toi en croisant les bras. L'espace d'un instant, tu venais à te demander si tu devais intervenir dans le cas où il venait à étrangler l'agent Tarentule. Après tout, pouvais t'on vraiment compter cela comme un acte répréhensible ? Pouvais t'on vraiment reprocher à un être vivant de vouloir écraser un être si détestable ?

Eh... Malheureusement tu n'avais pas le choix. Si elle n'hésiterait sans doute pas une seule seconde à t'abandonner à ton sort, tu ne pouvais pas faire de même avec elle. La différence entre un agent du Cipher Pol et la Marine. Tu agissais dans les intérêts qui dépassaient ton propre égo.

Qu'importe... Levant légèrement le menton, tu toisais quelques instants du regard Yochiro. L'homme n'était plus que l'ombre de lui-même depuis que tu t'étais emparée de son esprit combatif. Il avait perdu deux fois contre toi, mais c'était cette dernière défaite qui l'avait transformé en cette loque humaine.

Ça où le traitement qu'il avait du subir ici. Pourtant, il restait aussi tenace qu'un vieux steak plein de nerfs sous la dent. Même brisé, il s'était réfugié dans une sorte d'état primaire. Le silence le protégeait et il s'était réfugié si loin dans sa psyché que cela devenait difficile de dire s'il restait encore un peu de l'homme que tu connaissais dans ce corps meurtri.

Enfin... Ça c'était si tu ne le connaissais pas. Tu avais vu la lueur dans son regard. Tu n'avais pas de Haki de l'Empathie, mais tu savais que Yochiro était toujours là, toujours à l’affût de la moindre opportunité pour s'échapper d'ici. Certes, tu avais craché sur son orgueil, certes tu avais détruit ce qui faisait sa fierté, mais tel un animal blessé, il était au paroxysme de sa dangerosité. Il ne lui fallait qu'une allée toute tracée sur ta jugulaire pour qu'il y plante ses crocs sales et souillés.

Et c'était tant mieux. Tant qu'il était là, alors il y avait encore des choses à obtenir de lui. Tu espérais simplement qu'on t'ai pas donné le fond du panier en terme d'agent... Pour être aussi prétentieuse, elle avait intérêt à être un minimum compétente. Le Cipher Pol avait une réputation à respecter.

- Allez-y, j'aimerai avoir mes réponses au plus vite.

Etais-tu pressée ? Pas vraiment en réalité. Pas lorsqu'il s'agissait de voir souffrir l'homme qui t'avait causé tant de tord ces dernières semaines.




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L’agent Tarentule entre ainsi dans cette sombre pièce préparée par les matons. Scrutant d’abord les alentours, elle fait une mou. Déjà que la marine, Capulina a du mal à les estimer alors les gardiens de prison… et l’état de ce lieu lui donne raison. Ils n’ont absolument rien préparé, pas l’once d’un verre de saké, seulement une boîte de thé moisis sur le bord de la table. La lampe peine à illuminer la pièce de sa lueur maussade. Affligeant. L’odeur de moisi imprègne les coins. Nauséabond. Il y a encore du sang séché tachant les murs. Répugnant. La jeune femme avait pourtant été précise sur ses volontés.

Jetant un œil vers l’homme qu’elle doit interroger, elle constate qu’il est bel et bien en un seul morceau. Enfin, façon de parler, la Commodore Pandore n’a pas ménagé le bougre. D’une prospection rapide grâce à son haki de l'empathie et de ses compétences d’agent, une première analyse est effectuée par la blonde. Celle-ci observe une ténacité de fer malgré toutes les humiliations. Une hagne presque primitive émane de ce corps mutilé. Il est bien difficile de discuter avec un homme réduit à son animalité.

Ignorant dans un premier temps Pandore qui ose lui donner des ordres, l’agent Tarentule semble prendre son temps à s’installer. Dépoussiérant sa chaise, elle dépose sa mallette dessus. Agenouillé, sa main l’ouvre et plonge dedans. Une nappe aux styles de Wano est dépliée et déposée sur la table. La lampe est posée au sol pour être remplacée par une bougie. La boite de thé rouillé est mis à terre avec dédain, la jeune femme devra pioché dans ses réserves personnels. Les yeux interloqués du malfrat suivent les mouvements de cette étrange femme avec méfiance. La blonde dépose quelques pierres pour décorer cette table.

Elle sort finalement un service à thé traditionnel, une bouteille d’eau ainsi qu’une boîte d’allumette. Juste avant de s'asseoir, Capulina attache ses cheveux grâce à une baguette. Refermant sa mallette, toute sourire, quelques allumettes sont utilisées en silence pour allumer la grande bougie et les braises réchauffant la théière. Soufflant sur la dernière allumette, d’une posture droite, les mains jointes, la jeune femme s’incline respectueusement.

Mes plus grands respects, Musashi-dono. Je suis reconnaissante de faire votre rencontre. Vous me permettez d’obtenir une merveilleuse occasion de savourer la plus raffinée des boissons. Quelles sont vos préférences ?
-...
-Oh ! Votre regard est assez éloquent. Le plus corsé qu’il soit, c’est évident. Moi aussi, j’apprécie la vigeur du thé noir. Hihi!


La jeune femme au chignon sert ainsi trois tasses avec la même minutie et délicatesse d’une cérémonie de thé traditionnelle. Ses voyages lui ont montré les pratiques de nombreuses cultures. Se montrer connecté aux pratiques de l'intéressé permet de se rapprocher de lui facilement.

Je dois vous dire que je déplore votre situation. Vous souffrez de stigmates qui doivent cesser. Il n’y a rien d’agréable à échanger dans ses conditions. Je vais donc tenter de vous comprendre.

Capulina sort en évidence les fioles que Pandore a remplies. Un sourire d’ange adressé au prisonnier toujours plus intrigué par la situation.

Voici, deux fioles qu’une brute au arrière plan sadique a eu l’amabilité de me confier. L’une est un échantillon de son poison, l’autre l’antidote.

Elle verse ainsi la moitié de la fiole empoisonnée dans une tasse, puis sert sur les deux autres tasses l’antidote. Sa main s'empare de la tasse contaminée sans une once d’hésitation.

Voyons quel goût a la douleur perpétuelle. Gnihihi !

Respectant l’étiquette, la blonde se masque la bouche en buvant une pleine gorgée. Agitant le liquide dans sa bouche, elle jauge le goût en grimaçant.

Beurk. je ne m’attendais pas à ce que cela gâche à ce point le… Errrk !

Sa langue s’engourdit soudainement. Tout son corps réagit vivement à l’ingestion. Sa tête baissée, les yeux écarquillés, sa respiration s’affole. Contenant des cris de souffrance, des gouttes de sueur apparaissent sur son front. Elle peine à garder le sourire pendant cette expérience atroce. Restant quelques secondes dans cet état, son geste a déjà provoqué la stupéfaction escomptée. L’agent tarentule agrippe rapidement une tasse avec l’antidote pour le boire d’une traite.

Pfiou ! Je suis forcé de constater mon admiration d’avoir préserver votre intégrité d’esprit avec une telle corruption vicieuse en vous. Je ne peux vous laisser avec un tel fardeau. Masashi-dono, permettez moi donc de vous offrir une gorgée.

Tel une Geisha sortie d’une autre époque, la jeune femme tend la tasse pour que le criminel sans main puisse s’en abreuver. La douleur est devenu sa compagne depuis le temps que Pandore lui a inséminé son venin. La tentation de s’en débarrasser est assez grande, et la démonstration de Capulina assez convaincante pour qu’il accepte de siroter cette boisson.

Quand dites-vous?
-A quoi tu joues, gamine?”


L’homme reste méfiant, malgré la gentillesse très inhabituelle de l’agent Tarentule. Cependant, celle-ci peut sentir que l’antidote fait son effet. Les nerfs plus détendus, elle fait à nouveau face à un être plus humain… avec toutes ses fragilités.

Il n’est pas interdit de respecter ses aînés, même dans ce contexte. Vous piquez la curiosité de beaucoup de monde. On dit qu’au lieu de couper les phalanges de vos subordonnés incompétents, vous coupiez les mains. Est-ce vraiment le cas?
-Tss. C’est largement exagéré. Seulement deux fois.
-Oh ! Qu’on t’il fait pour mériter un tel traitement?
-Un avait laissé fuire une de mes maîtresses et l’autre… je me souviens plus. Surement un petit con qui a gaffé au mauvais moment.
-Toujours fidèle à votre réputation. Hihi ! Voulez vous une nouvelle gorgée?
-Hum.”


L’égo de Yochiro toujours autant caresser, cette scène ressemble bien plus à ce que l’on pourrait voir dans des bars à hôtesse que dans un interrogatoire. Compliqué pour un taulard malmené de ne pas se laisser dorloter après la rudesse d’un tel séjour. Sachant que toutes les questions semblent en apparence anodines, le malfrat délie sa langue.

Vous forcez le respect, Musashi-dono. Votre histoire me rend bien curieuse. Est-ce un talent acquis dès la plus tendre enfance? J’ai pu voyagé dans de nombreuses contrées et je n’ai jamais rencontré un Yakuza de votre trempe.
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Perplexe...

Les bras croisés, le regard alerte. Ce serait mentir de dire que tu n'étais pas intriguée sur la manière dont elle allait lui faire cracher le morceau. Tu n'avais pas réussi. Ce n'était pas un comble. Mais tu ne voulais pas dépendre toute ta vie des méthodes alambiquées du Cipher Pol pour faire parler des prisonniers. Les manières de l'agent te laissaient tout aussi dubitatives. Y avait-il besoin de tellement de mise en scène pour faire son travail ? Haussant les épaules, tu en venais à l'idée que de toute manière, il allait falloir accepter le fait qu'elle faisait les choses mieux que toi dans l'immédiat.

Si elle parvenait à le faire parler, tu admettrais ta défaite volontiers. Tant que tu avais les informations espérées. Cependant, tu ne t'attendais clairement pas à la suite de l'interrogatoire. Cette tarée suicidaire venait d'engloutir ton venin sans l'ombre d'une hésitation, de la même manière qu'elle avait pu se jeter dans le vide quelques mois auparavant.

Alertée mais surtout clairement confuse, tu la fixais avec un air qui voulait tout dire. Tu étais cruelle avec tes ennemis, sadique parfois, l'expression de douleur sur le visage te laissait au mieux indifférente et sinon satisfaite. Mais l'agent Tarentule aussi irascible pouvait-elle être n'était pas une ennemie. Mais qu'avait donc tout ces agents à vouloir se suicider devant toi ? D'abord Fawkes, maintenant Tarentule.

Bon sang.

Il y avait des manières plus glorieuses pour se donner la mort. Même avec un remède en sa possession, et d'autres en la tienne, tu ne pouvais t'empêcher de dire que prendre ce genre de risque était inconsidéré. Surtout dans cette situation où il n'y en avait pas besoin. Tu avais fait pire, bien pire. Mais là, cela dépassait les bornes. Pourtant tu ne disais rien. Par respect ? Peut-être. Par peur ? Clairement pas. Tu savais que s'il arrivait quelque chose à l'agent Tarentule cela retomberait sur toi.

Mais fatalement tu ne craignais plus ce genre de retombée depuis longtemps maintenant. Et autant regarder jusqu'où son cirque irait la porter. Parler et l'interrompre c'était faire l'erreur de l'interrompre. Tu n'étais pas idiote. Si tu l'avais appelé en premier lieu ce n'était pas pour saboter son travail.

Aussi ahurissant pouvait-il être.

Néanmoins, même sans le Haki de l'Observation, tu pouvais voir que le Yakuza était aussi perplexe et confus que toi. Etonnant, il ne lui avait fallut que quelques secondes pour briser son faciès de marbre. Enfin bon. Il ne lui faudrait que quelques minutes pour mourir dans d'atroces souffrance si elle persistait dans cette tentative étrange de se détruire sa propre santé. Même avec un remède, le poison faisait des dégâts à même de persister de manière permanente malgré la guérison.

Tu en étais immunisée naturellement, mais tu étais bien la seule.

Pour autant la langue du criminel se déliait à vitesse grand V. Forcée de constater que cela faisait véritablement effet. Allait-elle en profiter ? Il pouvait très bien se refermer à chaque instant. Enfin bon... Tournant alors ton regard, tu arquais un sourcil tandis que tu entendais au loin un début d'agitation. Pas assez pour t'alerter plus que ça, mais c'était étonnant.

Malgré la cohue naturelle de la prison, il était rare d'entendre les pas aussi non rythmées des employées de celle-ci. Tout était censée être sous contrôle permanent pourtant.




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