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[1611] Le complexe de la croyance.

Mizukawa, 8 ans, près de l'église shimotsuki...[400 Dorikis]

Je crois !

I believe !

Ceci est ma Destinée


Je suis capable de tout !


Quelques soit mes adversaires...


Je possède en moi toutes les armes.



[Maitre Ando Nagasaki]...Tu peux désormais retirer ton bandeau mizu, maintenant tu vas te concentrer sur l'endroit et me dire précisement quels sont les ennemies potentiels en ce lieu. Je te préviens que si tu fais la moindre erreur, tu te prendras un coup de mon katana sur la tempe.

Maître, il n'y a que le ciel qui peut être un danger pour nous. Le ciel semble se recouvrir d'une épaisse couche de nuages sombres.

Je t'avais prévenue petit, ne t'ais je pas appris à mieux observer la couleur de la terre, le nombre et les détails de chaque personnage, du simple cafard au plus grand des ours blancs. J'ai été gentil avec ce petit coup, maintenant je vais te laisser seul dans cette ville, je vais donner un cours dans un dojo, je te confie la lourde tâche de rester sagement ici à lire ce livre sur la psychologie appliqué, apprends moi coeur le chapitre sur la croyance lié au conséquences réversible de la maladie d'inner sur le fait qu'avoir une croyance peut nuir à certaines idéologies de la vie quotidienne.

...lire, lire, lire...je fais ça depuis trop longtemps, les seules rares moments de sorties comme maintenant, je les passent à lire. C'est d'un ennuie, surtout que j'ai finis son bouquin y'a belle lurette. Prenant un peu de terre dans ma main, je presse le pas en direction d'une église. Pendant que je suis là, autant faire mon devoir jusqu'à la fin, je vais étudier le comportement de chaque croyant et essayer d’interpréter leur propre conception de ce qu'ils croient.

Avé maria spiritus profondis satanis...Je pose mon premier pied sur le seuil, chuchotant ces derniers mots, regardant autour de moi s'il y'avait de la place, les gens se retournent et doivent bien se demander qu'est ce qu'il fout là ce gamin haut comme trois pommes. Je me retiendrais de faire des commentaires. L'amour et la paix sont bien plus importants que de simples prises de tête et des bagarres sans queue ni tête.

Soudain le prêtre commence à parler...Je m'assied tranquillement et j'observe attentivement un homme à coté de moi, lisant son livre avec calme, il avait un visage serein comme si tous ses problèmes avaient disparu et faut être idéaliste pour croire que personne n'a de problème dans sa vie.

Dans cette conception, toute information faisant partie d'un ensemble de croyances reliées entre elles et partagées par une communauté, comme le sont par exemple les divers éléments de croyance d'une religion, est soumise aux principes de la dissonance cognitive, ainsi que tout élément cognitif nouveau soumis à un individu possédant ces croyances. Cela entraîne diverses tragiques conséquences...

Par exemple, comme on peut le voir chez cet homme, si je lui dis que dieu n'existe pas, il rétorquera avec négation que je suis un mécréant et me forcera la main avec son idéologie qui lui semble si parfaite, il ne me donnera aucune ouverture de débat. Automatisé par les dires de sa communauté, il n'aura plus de réparti pour ses propres opinions...

Si je lui dis que tel ou tel passage de sa prophétie ne coïncide pas avec la vie réel, il s'en éloignera et sautera sur le passage en l’interprétant différemment pour qu'il puisse clairement être en parallèle avec ses pensées. Pour faire simple, ce genre de croyant va relativiser sur un fait pour accepter cette fable dont il croit fermement pour sans doute mieux se sentir et échapper à la vie réelle.


Par exemple, les guerriers relativisent leur dépendance au combat par le fait qu'il faut bien mourir un jour et le plus dignement possible. Mais a quoi ça sert de mourir dignement, si de toute façon on doit tous y passer...cet homme nous fait une jolie crise de prosélytisme, afin de trouver dans son environnement social un support nécessaire pour éviter une forte dissonance cognitive avec l'échec avéré de sa vie professionnel...C'est si facile de dire : Ce n'est pas de ma faute si j'ai été viré de mon travail, qu'il ne me reste plus un sous, c'est la destinée que dieu m'a envoyé...Il veut que je devienne fort et patatri et tralalar...Sort toi les doigts du cul et vas travailler au lieu de rester assis là. Certes y'a rien de mal un peu de lecture, mais ça va pas te nourrir...l'argent ne tombe pas du ciel.

Tiens...Un nouveau cas social...Il est grand, il a des lunettes et il a l'air de s'approcher de moi, mince j'aurai du éviter d'attirer l'attention...
    Les envoyés de Dieu se devaient par dessus tout de parcourir la terre en prêchant la bonne parole, même à l’encontre de ceux qui ne désiraient pas l’entendre. Ils étaient les prêcheurs de l’ombre, ceux qui ne reculaient devant aucun risque afin de faire asseoir la vérité absolue sur les épaules de tous. Il ne prétendaient pas détenir cette vérité mais savaient où la trouver, et une attitude pieuse était souvent le carcan nécessaire à certain pour se débarrasser de leurs vices. Qu’ils puissent croire en la suprématie du Seigneur ou non importait peu dans bien des cas car les vrais élus de Dieu étaient perles rares en ce monde. Et le message qu’ils véhiculaient étaient différents en fonctions de leur but en ces lieux. Certains, comme le Père Newton, avaient pour vocation de convertir le plus de fidèles possible afin que la bonne parole soit entendue par tous et que chacun se purge du mal qu’il hébergeait dans son cœur. Car quand l’homme avait mordu dans le fruit défendu de la connaissance, il avait soudainement pris conscience des concepts de bien et du mal. Ainsi, il fallait se montrer méritant et devenir meilleurs que ses ancêtres qui avaient commis le péché originel, montrer que l’homme n’était pas voué à la damnation éternelle. Et Dieu, dans sa grande bonté, envoyait sans cesse ses élus pour accomplir cette œuvre, nous laissant le choix ultime du libre-arbitre. Et pourtant, un homme se devait-il d’être meurtrier parce qu’on lui en laissait le choix ? Non, car le libre-arbitre n’était qu’une illusion si on ne fournissait pas les principes de base qui forgeaient un être respectable. Ainsi, en plus de tenter de convertir les fidèles, la mission des prêcheurs était bien plus complexe que cela. Ils se devaient d’éduquer les populations à un niveau de vie meilleur et les encourager à se prendre en main pour construire l’avenir qu’ils désiraient. Bien que certains puisse trouver agréable de se contenter de reléguer leurs fautes, le véritable message n’était pas là. Mais c’était une toute autre histoire. Dieu n’était pas là pour nous aider, mais nous aimer. Et il donnait la possibilité à certains hommes d’aider les autres à travers son amour. Mais ce n’était pas le rôle de tous les serviteurs de Dieu.

    « … et spiritus sancti. Amen. » termina le Père Newton, enjoignant l’homme masqué par l’ombre à se présenter.

    Il était vêtu d’une large bure noire et arborait de multiples décorations de la Marine. Pourtant, ce qui se dégageait le plus de cet homme, sans compter son imposante silhouette, était le sourire chaleureux qu’il arborait. Les deux mains croisées derrière le dos, il dominait l’assemblée d’une bonne tête, alors que tous étaient levés. Arrivant auprès de l’autel, il s’agenouilla et exécuta le signe de croix, en révérence à son Dieu. Il se releva et vint se placer aux côtés de l’autre religieux, qui arborait la robe blanche de cérémonie. À l’instar du Lieutenant-Colonel, il portait une croix en argent qui pendait sur sa poitrine, et n’arborait aucune arme. Il paraissait cependant beaucoup plus vieux, comme le témoignaient ses multiples rides et la teinte de ses cheveux, blancs. Bien qu’il paraisse vieux et usé, le Père Newton était encore un homme vigoureux et avait eu sa petite renommée au sein de la Marine, comme à peu près la majorité des prêcheurs d’East Blue, à vrai dire.

    « Et pour la communion, j’aurais le plaisir de vous présenter le Lieutenant-Colonel Alexander Aegirson, de passage sur notre timide bourgade. Un des hommes qui est sur le front, pour notre protection à tous. Que Dieu nous protège, mes enfants, nous avons des hommes de valeur pour veiller sur nous. » le présenta-t-il, provocant un tonnerre d’applaudissement dans la salle.

    Le Lieutenant-Colonel s’accomplit d’un léger salut de la tête, puis d’un sourire à l’ensemble de l’Eglise. Il devait être pour eux une de ces icônes qui luttait contre le mal, comme Newton avait du leur parler avant qu’il n’arrive discrètement par la sacristie. Le Prêtre en charge de la cérémonie commença à narrer les quelques exploits d’Alexander, entrecoupés de phrases sagaces tirées de la Bible. Puis s’effaçant discrètement, Alexander alla chercher le vin et le pain pour procéder au rite. La messe repris alors son cours dans une douce mélopée que tous semblaient partager. Tous sauf peut être une personne. Au fond de l’Eglise, l’œil acéré du Paladin repéra un gamin, de sept ou huit ans à en juger par sa taille, qui ne cessait de regarder partout et affichait un air plutôt inhabituel pour un tel lieu. Il faisait une moue de dépit et semblait juger chaque intervenant par ses regards incessants. Contournant le chœur, Alexander se fraya doucement un chemin jusqu’à lui. Etrange qu’un gosse de cet âge soit venu seul se présenter à la messe. Peut-être était-il à la recherche de quelque chose ? Son attitude laissait penser qu’il était en train de, aussi patiemment qu’il le pouvait, attendre quelqu’un ici. Dans sa grande mansuétude, le Lieutenant-Colonel s’avança vers lui avec la ferme intention de lui faire appréhender les mystères de la foi et qu’il se rende compte de la chance qu’il avait d’être ici. En ce lieu, le Seigneur avait un plein regard sur les actes et l’âme de et enfant, et le fait qu’il ne semble pas s’en rendre compte poussait Alexander à lui inculquer les quelques valeurs de son dogme, qu’il puisse s’élever parmi les hommes comme un enfant du Seigneur. N’était-ce pas le droit de tous, après tout ? Mais le rôle du Paladin n’était pas exactement le même que celui d’un prêcheur … et ses paroles, il les imprimait à la face des hérétiques et des serviteurs du Malin à grand coups de lame ou de poing dans leurs hideuses faces.

    « Tu attends quelque chose, mon fils ? » lui murmura-t-il, sans même que l’homme assis à côté de l’enfant ne sorte de ses prières.

    Alexander s’accroupit au niveau du petit bout d’homme et posa nonchalamment sa main sur sa Bible. Le contact de l’ouvrage lui procurait toujours une sensation de sécurité et lui rappelait ses débuts. Lui aussi confronté à un mystère qu’il ne pouvait concevoir, il avait fait du mieux qu’il pouvait pour appréhender sa destinée. Mais il n’était pas né tempête ou miracle, seulement homme. Et c’était en temps qu’homme qu’il se devait de progresser et de, un jour peut être, devenir ce pourquoi il était né, un authentique serviteur de Dieu.
      Homme grand de corpulence moyenne très attaché à ce qu'il porte au cou...Croyant de base, quoi qu'avec un petit goût pour les décorations et les médailles, d'après ce que j'ai compris, c'est un Lieutenant Colonel soit disant protecteur...Il a surement choisis une voie d'altruistes incompris qui pensent que le mal est en chaque hommes qui défierait leurs propos, leurs dires...Et maintenant il s'avance prudemment vers moi et me demande qu'est ce que je t'attendais...

      A votre avis, qu'est ce que foutrait un gosse dans une église ? Bah il prie...il va pas attendre qu'on lui rapporte des bonbons, quoi que j'aurais bien aimé qu'on m'en passe. Bon faut bien que je lui réponde, c'est la moindre des politesse. Je le regarde d'un air étonné...surpris de voir mon reflet sur ses lunettes à vrai dire...

      J'attends Dieu...Il est juste un peu en retard. Moi c'est Mizukawa, Mr Aegirson.


      Je doute qu'il a pris ceci en rigolant...tous les mêmes ces croyants, dès qu'on est au travers de leur chemin, c'est comme si nous n'étions plus humain, comme si un démon nous possédait. Cependant, bien qu'ils aient une idéologie très utopiste, leur notion humanitaire et tout leur blabla concernant d'aider leur prochain n'est qu'irrationnel. Et c'est ce que je vais démontrer à l'instant...Cet homme si calme, cet homme qui oeuvre pour le bien est soit un malade mental, soit quelqu'un qui ne sait pas où il va. Car dans la marine, bien que généralement on dit qu'ils sauvent des gens...Ce qu'ils font en vrai, c'est qu'ils tuent les gens. Qui leur à donner le droit de décider de qui va mourir ou de qui va vivre. N'est ce pas injuste d'ôter la vie à de pseudo-criminels qui n'avaient pour rêve que de voguer sur les mers ?...Et quand je dis ça, je pense au seigneur des pirates.

      Bref, je me lève et ignore cet homme et va en direction du prêtre pour lui toucher deux mots d'un commentaire que j'ai trouvé dans ce bouquin, puis je pense que j'aurais finis avec cette étude et je retournerais dans la rue...

      ...Le prêtre n'avait plus de réponses à me donner, mon compte rendu est enfin fini et je n'ai plus envie de rester ici, l'ambiance déprimante me donne envie de me pendre...Je sors alors de la grande porte pour aller ensuite à un vendeur de barbe à papa...ça me consolera et me reposera de ce travail si pénible.