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Poisson Cru et Boule de Gomme

Sujet en parallèle

Deux semaines après le départ de Hinu Town, l'équipage mis finalement pied sur Suna Land. Enfin une île tranquille, qui à première ne présente aucun réel danger. Mais le voyage pour en arriver jusqu'ici ne fut pas de tout repos, et en plus de ça les réserves de nourritures de l'équipage commençaient vraiment à s'amincir et il fallait absolument remplir les réserves. Katsu qui pensait pouvoir enfin profiter de son temps libre pour se reposer sur cette île, mais visiblement, Mizukawa avait prévue d'autre projets pour elle. Alors qu'elle était prête à prendre du bon temps pour l'île, le capitaine appela tout le monde pour leur expliquer ce qu'il avait prévu..

"Séparons nous en un groupe de deux ! Lula et Bullu, vous allez avec Katsu faire les courses, car vous êtes les femmes de l'équipage et que vous êtes mieux placé pour amené à bien cette mission que je vous confie, tandis que je partirai avec Tôda et Lion au centre de la ville."

*Quoi?! Il à cru que j'étais bonne à faire les courses ou quoi? Il va voir celui là... AHHHHH QUEL ENFOIRÉ!!*

Ravalant sa fierté pour le bien de l'équipage, et surtout pour superviser les opérations. Ouais, elle aimait bien superviser les opérations, ça sonne bien et en plus ça fait croire qu'on à de l'importance, mais en fait... Non, parce qu'elle allait faire les courses. Mais bon, ce n'était pas si tragique, même si c'était une tâche plus que dénigrante il fallait passer par là pour atteindre les sommets.. Donc c'est comme ça qu'elle se prépara avec Bullu et Lula pour partir dans la grande place de Suna Land pour dévaliser le marché..

"Aller aller, finissons tout ça rapidement qu'on s'en aille d'ici et qu'on puisse retourner à des activités plus lucratives.."

C'est ainsi que l'équipage se sépara, Katsu, Lula et Bullu partirent en direction du marché de l'île, même si ils ne savaient où il se trouvait exactement. Et Mizukawa, Yosuke et Lion se dirigèrent vers le centre ville pour voguer à des activités inconnues.. Bon dans le genre île ou il faisait chaud, cette île était tout de suite plus accueillante que Hinu Town, et les gens avaient l'air plutôt sympathique ici et elle espérait que le séjour allait pouvoir se dérouler -pour une fois- sans embrouille. Mais bon, la compagnie de Bullu ne la rassurait pas vraiment, car ce type était vraiment un sacré fou et il était vraiment impossible de deviner ce qu'il avait en tête.. Il pouvait être capable du meilleur comme du pire, mais c'était le plus souvent du pire.. Heureusement il y avait Lula, Katsu a eu l'occasion de se rapprocher d'elle et de voir qu'elle était digne de confiance et qu'elle se faisait plutôt discrète c'était déjà ça... Et puis bon, qu'est ce qui pouvait bien se dérouler pendant que les trois joyeux lurons de l'équipage allaient faire leur courses.


Spoiler:
    De l'escapade à Hinu Town, la doctoresse en garda des souvenirs. Surtout des mauvais. Elle avait exécuter un homme, sans avoir pu se servir de lui comme cobaye. De plus elle s'était retrouvé en fâcheuse position lorsqu'elle sentit un flingue sur sa tempe et la chaleur était un supplice. Elle avait profité de voyage jusqu'à Suna Land pour soigner les blessés et elle même par la même occasion. Elle s'excusa auprès de Lion pour l'avoir enfermé dans les toilettes. La routine avait repris le dessus, et finalement cela n'était pas plus mal. En témoignage de sa virée dans le desert, un bandage ornait son bras. La faim commençait à se faire ressentir dans les estomacs, d'autant plus que la doctoresse était végétarienne. Mizukawa en profita donc pour scinder le groupe en deux. Katsu, Plume et la doctoresse était de corvée de courses à cause du prétexte bien machiste qu'il y avait deux femmes dans le lot et que d'acheter des provisions était une tâche obligatoirement féminine. Lulabell sourit à la navigatrice et lui adressa discrètement un petit :

    - Effectivement, l'aventure des magasins ce n'est pas ce qu'il y a de plus captivant. Mais bon il faut bien que l'on mange. Et je suppose que ces messieurs se perdraient dans les rayons.


    La doctoresse ne s'inquiétait pas pour les courses. Elle avait juste un peu peur des facéties du chercheur de pommes de terres. Il exaspérait de temps en temps mais elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour cet étrange être.
    La doctoresse en profita pour discuter avec Katsu et Plume sur le chemin. Elle leur posa des questions sur leurs vies et leurs rêves. Ce qu'ils aimaient et détestaient. Bref, comme on aurait pu parler de la pluie et du beau temps. Elle appréciait d'avantage Suna Land à Hinu Town. Et pour cause, là au moins elle ne risquait pas de se faire attaquer par un sachet de salades et un jambon à l'os. Du moins elle espérait que cela n'arrive pas. Elle se demanda par ailleurs ce qu'avait prévu de faire Mizukawa au centre ville avec Yosuke et Lion.


    -J'espère que nous ne nous feront pas remarquer cette fois-ci.

    Soudain la douleur à son bras refit des siennes. Elle était lancinante. Mais par fierté, la demoiselle fit en sorte de ne pas la montrer ouvertement. Seule la grimace qu'elle avait effectué pendant un laps de temps très court pouvait la trahir. Du moins si on l'avait observé à l'instant même. Pour éviter d'y penser, elle parla des courses avec Katsu et Plume :

    - Dis moi ma belle, tu as fait une liste de courses ? J'aimerai bien prendre des épinards.


    Elle se rappela soudainement, que sa sœur aimait tant cet aliment et qu'elle pouvait en dévorer jusqu'à ce que son ventre soit littéralement explosé. A présent, elle ne pouvait plus le faire depuis que sa maladie avait gagné l'avantage sur sa santé. La doctoresse se maudit intérieurement. Comment pouvait elle se régaler, alors que sa jumelle souffrait physiquement et psychologiquement. Son regard avait changé. Elle parla d'une voix où l'on pouvait ressentir sa douleur :


    - Finalement Katsu, je me passerai d'épinards. Ce n'est pas une bonne idée d'en acheter.

    Spoiler:

      C'était vraiment ennuyeux Hinu Town. Bullu Bullu n'avait même pas put se battre correctement. En tout cas ils avaient retrouvés Katsu. C'était une femme énervante qui regardait mal Plume, celui-ci n'aimait pas trop cela. Et puis en plus de cela l'équipage avait tout fait pour énerver le pauvre chercheur de patates, surtout le capitaine.

      ~ Mizukawa Sutero: "Séparons nous en un groupe de deux ! Lula et Bullu, vous allez avec Katsu faire les courses, car vous êtes les femmes de l'équipage et que vous êtes mieux placé pour amené à bien cette mission que je vous confie, tandis que je partirai avec Tôda et Lion au centre de la ville."

      Non mais oh, pourquoi les femmes de l'équipage? Et puis Faire les courses c'était un peu ennuyeux pour Plume qui en avait fait qu'une seule fois dans la vie et qui n'avait même pas trouvé une seule pomme de terre. Mais bon, le chef avait fait deux groupes, Yosuke, Mizukawa et Lion coincé au chiotte. le deuxième groupe était composé du grand chercheur de patate Bullu Bullu Plume, de la doctoresse internationale Lulabell Berrylla et de la folle meurtrière psychopathe Katsu Mizu. Bref la dernière équipe et la plus brillante devait faire une mission horrible, faire les courses. Plume regarda les deux demoiselles à côté de lui et marcha vers la place du marché avec la patate que Mizukawa lui avait donnée dans les mains. Elle n'avait aucune valeur réelle mais pour Plume c'était un grand honneur de recevoir une patate d'un chef pirate.

      ~ Bullu Bullu Plume: Bref compagnons, nous devons faire les courses et je suis le mieux placé pour être chef de groupe.

      Le petit homme avait lâché sa phrase mais les deux femmes n'étaient pas d'accord et le firent savoir tout le long du trajet. C'était un beau village Suna Land quand même. Toute cette eau, ces plantes ! ces couleurs. Plume aimait cela et saluait tout les passants qu'il croisait sur sa route. Aucun ne lui répondirent et Bullu rigolait pour on ne sait quoi. Il se retourna alors vers Lula et Katsu.

      ~ Bullu Bullu Plume: C'est où qu'on vas en faite?
        Ça ne faisait pas si longtemps que ça que Mike avait débarqué sur l'île de Suna Land, il était arrivé ici en se cachant dans un bateau de commerçant, ce dernier était remplit de nourriture et autre, alors le Natoli avait pu passer un voyage tranquille tout en se rassasiant tranquillement. A présent, il errait dans la ville à la recherche d'un équipage pirate, cependant il devait faire une chose un peu plus importante, c'était manger. Malgré le fait d'avoir bien mangé sur le bateau, il n'avait pas eu l'occasion de se nourrir une fois pied sur terre. Aujourd'hui il avait l'intention de volé quelque chose pour se le mettre sous la dent, mais il ne savait pas trop quoi. Ah voilà un marchand de pain, le pain était la meilleure chose pour se nourrir, bien sûr ce dernier est meilleur lorsqu’on l'accompagne d'un autre aliment. Cependant, dans la situation actuelle, le blondinet ne pouvait pas trop faire le difficile, c'est ce qu'il avait appris dans ses premiers jours en tant que pirate.

        Mike s'avança gentiment du stand où se trouver l'aliment, il passa à côté comme si de rien n'était, cependant il était très mauvais dans la discrétion. Cela était surement dû à son accoutrement et au bordel qu'il faisait lorsque son épée tapait dans le bouclier à chaque fois qu'il effectuait un pas. Il était à présent assez proche pour tendre la main et voler ce magnifique pain qui avait l'air de sortir tout droit du four. Heureusement, une vieille dame passa devant le stand, masquant ainsi le gamin vêtu de vert, c'était le moment où jamais. Mike allongea son bras et s'empara du pain, bien sûr le commercant le remarqua. Le détenteur de l'Excalibur partit au pas de course, il était jeune et courait très vite, cependant le marchant qui s'était lancé à sa poursuite courait tout autant vite. Le pirate fut surpris de la vitesse de l'homme, ce n'était surement pas la première fois qu'il devait se mettre à courir derrière des mecs comme notre jeune héros.

        Il fallait donc jouer cela sur l'agilité, le Natoli avait l'intention de se faufiler au milieu de la foule pour essayer de prendre de l'avance sur son adversaire, l'autre pouvait même le perdre de vue. Gentiment le marchand lâcha prise et laissa filer le voleur. C'est bon Mike l'avait fait, il avait réussi à gagner son repas du jour. Étant dans son élan et regardant derrière lui, le blondinet ne fit pas attention devant lui et percuta un espèce de cowboy accompagné de deux femmes. Mike tomba à terre laissant tomber son bout de pain, l'autre tomba également et la patate qu'il tenait en main s'écrasa contre le sol et se cassa en mille morceaux. Heureusement que le marchand avait arrêté de le suivre, s'il aurait continué quelques mètres de plus il l'aurait attrapé. Levant le regard, Mike remarqua que le cowboy le regardait bizarrement, peut-être à cause de sa pauvre patate. Le prétendant Seigneur des Pirates passa une main derrière la tête et s'excusa.


        Désolé, je ne t'avais pas vu, j'étais trop concentré à échapper à un marchand, d'ailleurs tu ne sais pas où a fini mon pain ?

          [HRP : Petite précision qui me semble importante pour éviter certaines erreurs de RP…si Heïon est bien un homme-poisson, rien ne permet de l’affirmer extérieurement (de loin du moins). Sa peau n’est pas bleue. Pour plus de précision c’est expliqué dans la description physique du bonhomme^^]

          Légende
          Archi
          Heïon

          Suna land, soleil et mer, détente et oisiveté, bronzage ou brûlure en fonction du risque initial encouru. Et oui c’est cela, South blue dans toute sa chaude splendeur, du moins pour la plupart des badauds qui s’y retrouvent afin de passer des vacances qu’ils estiment bien méritées après plusieurs mois passés au turbin.
          Pour le garçon qui nous intéresse, Heïon, cette mer et cette île représentent bien plus. C’est sur cette blue qu’il a grandi et qu’il voyage depuis désormais deux semaines, se déplaçant d’île en île au gré des bonnes âmes qui acceptent de l’embaucher sur leur embarcation le temps d’une traversée en contrepartie d’une main d’œuvre non négligeable. C’est donc ainsi qu’il atterrit sur Suna, après trois jours de traversée pendant lesquels il fût envoyé dans l’arrière cuisine avec la lourde tâche de nettoyer, laver, sécher, récurer, éplucher, nettoyer, laver, sécher, récurer, éplucher...inlassablement.


          -Tu parles, comme d’hab à chaque fois qu’il y a quelque chose à nettoyer, c’est moi qui m’y suis collé. Le p’tit gars a passé tout son temps à confectionner les marionnettes de son prochain spectacle…

          Effectivement, le nouveau spectacle était prêt. Heïon entendait d’ailleurs bien profiter de l’ambiance indolente de Suna pour le jouer et récupérer un peu de monnaie au passage.

          C’est donc sur la place d’un marché qu’il avait finalement décidé de s’installer, non loin du parc où sévissaient les fameux toboggans amovibles, fabriqués de main de maître par le professeur Vegapunk plusieurs années auparavant et réputés dans tout South blue pour les sensations qu’ils procuraient. Après avoir fait le tour de l’île, Heïon et Archi avaient convenus que cet endroit était sans conteste le plus stratégiquement approprié puisqu’il regroupait en un même point les gens qui faisaient leurs courses, ceux qui se rendaient au parc, et surtout, ceux qui en sortaient, l’esprit libéré de toute tension, relâchés, et donc plus à même de s’arrêter devant un spectacle pour y laisser un généreux pourboire.
          Les vacanciers convergeaient progressivement vers le marché, sans doute autant attirés par les cris de commerçants qui se livraient à une joute sans merci pour appâter le client, que par l’étrange décor qui prenait place, tout droit sorti d’un conte de fée.

          Assis dans un coin, Lucile, sa marionnette humaine, sur les genoux, Heïon contemplait en souriant cet autre spectacle qui se jouait devant lui. Alors qu’Archi faisait le synopsis de la pièce, les adultes s’approchaient timidement, presque honteux d’être ici et prenant bien soin de rester dans le fond, tandis que les enfants se bousculaient pour avoir les places les plus proches de la scène, jouant des coudes et de la voix:


          -Mon papa il est très fort et si tu m’laisses pas c'te place et ben il va casser la figure à ton papa…

          Le gamin à qui s’adressait la remarque semblait plus calme que la majorité. Serein, il se leva pour toiser l’autre des pieds à la tête, puis s’adressa à lui dans un mélange de quiétude et d’arrogance :

          -Ah oui ?!? Sachez que père est un noble, qu’il est accompagné de ses gardes du corps et qu’il aime pas qu’on embête son fiston.

          Puis il poussa l’autre môme en arrière avant de reprendre sa place. Heïon ne put s’empêcher une petite crispation zygomatique au regard de ce qu’un simple statut peut engendrer chez un être vivant.

          Comme tout spectacle de rue, celui-ci allait commencer tout en laissant la scène ouverte à tout nouvel arrivant désireux d’en suivre la trame.
          Alors qu’il se trouvait dans les cuisines du navire marchand précédemment cité, le garçon avait eu une idée qu’il trouvait lumineuse. Voyant les pommes de terre qu’il était censé éplucher il en avait saisi deux et les avait fait discuter ensemble, de la pluie et du beau temps d’abord puis de sujet plus profonds. C’est là que l’idée était venue. Faire déambuler deux anecdotiques pommes de terre dans le monde des humains et leur permettre un regard différent. Il avait donc placé deux bras et deux jambes en fil recouvert de mousse sur les deux patates, leur avait rajouté des yeux, un nez et une bouche puis les avaient associées à des fils pour la manipulation. C’est donc ainsi qu’étaient nés madame et monsieur patate, amant et aventuriers parcourant les océans. Bien évidemment le seul inconvénient à ce type de marionnette était qu’elles nécessitaient une remise à neuf environs une fois par semaine.

          Tout en douceur, Lucile faisait l'ouverture, s’engageant dans une improbable discussion avec sa servante et confidente, madame patate, qui lui expliquait pourquoi, elle et son amant, avaient décidé de quitter la demeure dans laquelle ils servaient depuis vingt ans, pour finalement prendre la mer et partir à l’aventure…
            A vrai dire, comme d'habitude, le boxon c'était invité dans le groupe à peine quelques pas après qu'ils soient rentrés dans le marché. Bullu, qui avait l'air de s'ennuyer à mourir essayait plus ou moins de jouer au chef, mais Katsu préférait ignorer et laisser le jeune garçon vivre dans ses petits rêves. Heureusement, il y avait Lula, elle faisait un peu office de sage dans ce groupe, et la navigatrice avait une petite idée derrière la tête, même s'il fallait qu'elle abuse un peu de la doctoresse. Enfin, les courses c'était évidemment pas quelque chose fait pour elle, et puis rien que l'idée que les autres gars de l'équipages puissent être en train de dépenser sans hésitation l'argent de l'équipage, probablement pour aller se saouler la gueule ou un truc dans l'genre. Des vrais bougres. Du coup, vengeance personnelle, elle allait profitait elle aussi de son séjour ici.

            "Dis moi ma belle, tu as fait une liste de courses ? J'aimerai bien prendre des épinards."

            "Ah!! Que vois je?! Ne serait pas... Le célèbre explorateur... Troo D. Bale!!! Il faut absolument que j'aille lui parler, Lula tu t'occupes des courses! Tiens voilà de l'argent, tu t'en occupes pour moi d'accord tu serais un amour."

            Bien évidemment tout ceci ne fut qu'une misérable mise en scène pour que la jeune fille puisse prendre la poudre d'escampette et se mélanger dans la foule pour ainsi éviter la corvée des courses. Elle était désolée pour Lula, mais à la guerre comme à la guerre, on fait comme on peut avec ce qu'on à. C'était bien entendu de bonne guerre entre les deux jeunes filles qui s'entendait bien, et Katsu savait bien entendu que faire les courses était une des activités préférées de la doctoresse, au final elle lui faisait plus une faveur qu'autre chose!!

            Entre temps, elle vit encore un epic fail de Bullu Bullu, qui lui aussi semblait visiblement totalement désorienté et désintéressé de l'objectif principal, il rêvassait comme d'habitude. Et à force d'être dans la lune il se prit de plein un autre jeune homme qui courrait dans la direction opposé. La pomme de terre qu'il tenait dans sa main vint s'écraser sur le sol.. Aie aie, il n'allait probablement pas être très content, et la colère divine du grand aventurier Bullu bullu plume allait probablement s'abattre sur le jeune homme qu'il venait de percuter. Un jeune homme qui plutôt étrange de prima bord, habit étrange, comportement étrange.. Il avait le parfait attirail pour devenir un Shinoryuu.. Mais pour le moment il allait probablement avoir à faire à Bullu, à moins que celui ci vienne pleurer dans les jupons de Mizu, comme il fait les 99% du temps. Seul l'avenir nous le dira.

            Alors que la navigatrice laissa Lula comme une pauvre fille solitaire qui va faire les courses... Ce n'était pas sans remords, mais il fallait l'avouer, les courses et Katsu, c'est égal à quelquechose proche de zéro. Donc voilà que la jeune fille se bougea à travers la foule, laissant Lula en train de cogiter sur ce qu'elle venait de lui dire, et Bullu et l'étrange inconnu qui se regardaient bêtement l'un l'autre sur le sol. Elle s'avança en direction de la foule, en direction de l'endroit ou il y avait probablement un truc "cool", quitte à pousser les gens, petit ou grands, jeunes ou vieux, dégagez le passage, cette jeune fille veut prendre du bon temps bon sang! Mais à peine quelques passages en forces dans le foule, la fille se retrouva face à un spectacle plutôt... Hors du commun? A vrai dire, elle était adepte de l'expression 'La première impression est toujours la bonne' en fait, elle basait toutes ses impressions sur une personne lors de leur première rencontre, et pas seulement sur les personnes en fait, mais plutôt à tout ce qui l'entoure.

            Et sur le coup, le spectacle auquel elle était en train d'assister qui la laissait bouche bée. Elle en avait vu des spectacles de marionnettes, c'était pas ça le petit détail qui faisait qu'elle était en admiration. Mais il y avait un petit détail qui faisait que, la représentation la passionnait, plus qu'autre chose. Même si ce genre de spectacle sont faits à la base pour les petits enfants, cet artiste arrivait aisément à capter l'attention de toute sorte d'audience, petits ou grands, jeunes ou vieux.. -Attendez, on à pas déjà entendu ça quelque part?- Enfin bref, la jeune fille restait là, admirant le spectacle, entre les femmes aux foyers qui étaient censé faire leur courses et les petits gamins admiratifs devant les aventures de Mr et Mdm Patate. Donc la jeune fille resta là, debout à admirer la scène, elle ne se préoccupait plus vraiment de ce qu'était en train de faire Mizukawa, Lula, Bullu ou n'importe qui, elle était conquise par l'histoire racontée par le marionnettiste, tout en simplicité, la preuve, en réalité Mr et Mdm Patate n'étaient que des vulgaires patates auxquelles il avait rajouté une tête et des membres de fortune... Le spectacle dura un certain moment, la jeune fille ne se rendit pas vraiment compte combien elle était restée à regarder la représentation.. Les gens se dépêcha de balancer des Berry par ci par là en guise de remerciement, mais la jeune fille attendit simplement que la foule se bouge un peu pour se rapprocher de l'étrange marionnettiste. D'un pas hésitant, elle s'approcha vers lui, elle était intimidé, ce type avait un don car il en fallait un pour impressionner Katsu.

            "C'était bien... C'était vraiment bien..."
              La doctoresse n'avait pas pu refuser la demande de Katsu. Ainsi donc elle se retrouva avec dans une main plusieurs sacs et dans l'autre, une liste de courses aussi longue que rébarbative. La prochaine fois elle ne se laissera pas avoir et c'était à charge de revanche. Elle scruta la liste avec attention. C'est bon il y avait beaucoup de légumes. Par contre elle y voyait de la viande aussi et ça, ça lui plaisait moins. Si elle était filou, elle n'en prendrait pas en disant que les stocks étaient épuisés. Seulement, elle ne l'était pas et personne n'auraient gobé son mensonge.

              Au moment où elle s'apprêtait à partir en croisade pour chercher les provision, elle fut surprise par plusieurs choses. D'abord elle vit la pomme de terre de Plume tomber et se fracasser sur le sol. Elle était un peu triste pour lui. Comment allait-il réagir ? Puis elle vit un marionnettiste de talent. Avec deux patates il avait créer deux personnage, un univers féerique. Elle restait estomaquée devant le spectacle. Le temps passa rapidement, elle ne le voyait pas, tant elle restait rêveuse devant l'habilité du marionnettiste.

              Soudain une voix lointaine, lui remit les idées en place. Elle ne savait pas d'où elle venait parmi le brouhaha de la foule, elle entendit juste ces mots :


              - T'as encore oublié les tomates Michel !


              Cette voix brisa la douce rêverie de la doctoresse. Maintenant qu'elle était revenue sur terre, elle devait s'attaquer à la tâche qu'on lui avait confiée avec bienveillance. D'un pas vif et assuré elle fit le tour de chaque stand de nourriture. Elle humectait les fruits et les légumes, les touchait pour voir si ils étaient mûrs et une fois le test fait, elle les achetait et les déposait délicatement dans le sac prévu à cet effet. Pour le poisson c'était différent, elle les regardait attentivement et les prenait si elle les trouvaient beaux. Quant à la viande ce fut une autre histoire, elle fit confiance au vendeur qui pourtant paraissait être un arnaqueur professionnel. Elle ne voulait pas rester trop longtemps devant la chaire animale. Tant pis si les produits étaient périmés. Pour les aliments secs, elle acheta ce qui était dans la liste, rien de plus.

              Après une bonne heure de marches intempestives de bousculade et de cris, elle retourna près des autres. Les bras tenant des sacs remplit jusqu'à ras bord.

              - Un peu d'aide pour transporter tout ça ne sera pas de refus. D'ailleurs si on pouvait me débarrasser du sac de viandes ce serait bien aimable à vous.


              Bien évidemment, elle avait manqué une bonne partie du spectacle. Elle espérait qu'il le rejoue encore un jour où l'autre. Elle aurait tant voulu voir le final, qui à son avis devait être d'une beauté extraordinaire. Ainsi donc elle alla voir l'homme aux mains divines pour le féliciter :

              - Du peu que j'en ai vu, je ne peux que vous féliciter monsieur. Et si un jour il vous prend l'envie de redonner ce spectacle, je serai une de vos spectatrice.
                " Un bateau volais au dessus d'un lapin qui avait une tête de pomme de terre ! C'était très silencieux, et très lent. Le bateau explosa tout doucement et le bruit faisait trembler le sol. le lapin courut pour ne pas se ramasser le navire mais il était embarrassé car ses jambes bougeaient au ralentit, puis elle ne bougeaient plus du tout. Le lapin vit le bateau s'écraser sur lui, sans pouvoir crier, sans pouvoir pleurer, sans pouvoir bouger. "

                Puis Bullu se réveilla, il avait bien rêver. Il ne voyait plus ses compagnons, en face de lui les gens étaient tous figés seul un homme courait Vers Plume. Celui-ci était jeune, habillé en vert et on aurait dit un "héros" Bullu Bullu Plume ne dis rien et regarda se bonhomme courir, jusqu'à qu'il tombe à terre, Plume voulu s'écarter mais il tomba et sa pomme de terre aussi, quand il tomba il ne pensa qu'a sa patate, il l'a vu tomber au ralentit, puis elle se brisa contre le sol, rebondi et retomba au sol en morceau. Des larmes coulèrent sur les joues de Plume. Le chercheur de patate se releva et regarda le jeune homme, ce dernier se leva gêné et dit.

                ~ Mike Natoli: Désolé, je ne t'avais pas vu, j'étais trop concentré à échapper à un marchand, d'ailleurs tu ne sais pas où a fini mon pain ?

                Plume le regarda énervé et lui répondit.

                ~ Bullu Bullu Plume: Okay tu fou ma vie en l'air, tu ne t'excuse pas envers ma patate alors je vais te dire salopiot que ton pain je m'en contrefiche et je le fiche dans le cul d'un moine !! c'est une expression de mon pays. Alors désormais tu resteras avec moi jusqu'à qu'on retrouve un patate qui vient du désert !! Okay?

                Le garçon le regarda embêté, tandis que Plume lui confisque sa chaussure pour que le bandit ne s'en aille pas. La doctoresse et la navigatrice étaient partis, Les deux hommes étaient au milieu d'une foule qui scandaient le nom de monsieur patate. Bullu lui était fier car il croyait que c'était de sa patate qu'on parlait. Il regarda Mike l'air menaçant ce qui n'avait aucun effet puisque quand on ferme les yeux ça ne fais pas peur.

                ~ Bullu Bullu Plume: Ah et sinon toi comment tu t'appelles?

                Avant que Mike ne réponde, Lulabell revint et donna ses sacs à Bullu et repartit aussitôt, le technicien de surface ne compris pas ce qui venait de se passer et regarda celui qui lui avait détruit son âme soeur la patate.
                  Bullu Bullu Plume regarde notre jeune héros avec un air très menaçant, il n'était pas content Mike ne se soit pas excusé auprès de sa patate. Le Natoli ne comprenait pas qu'est-ce qu'il voulait dire, il n'allait tout de même pas demander pardon à une patate, qui même si elle serait été vivante, en ce moment précis elle serait dans l'au-delà. Pour ne pas lui faire comprendre qu'il trouvait sa demande totalement stupide, le prétendant Seigneur des Pirates lui adressa un sourire faisant ressortir toutes ses dents. Soudainement, il sentit quelque chose prendre sa botte, c'était l'homme patate, il venait de lui voler sa chaussure. Il allait la garder jusqu'à ce qu’il ne retrouve pas une patate identique à l'autre, cependant Mike n'était pas du tout d'accord alors il essaya de récupérer sa botte, mais Plume était bien plus grand que le blondinet alors il lui suffisait de lever le bras pour ne pas se faire reprendre la chaussure, tandis que notre héros sautait de toute ses forces pour espérer reprendre sa botte.

                  Ayant compris que cela ne servait à rien d'insister le Natoli accepta la demande de son voleur de chaussure, il marcha donc à ses côté avec un soulier en moins, ça le faisait vraiment pas. Tout le monde le regardait bizarrement, déjà qu'il avait un habillement spécial, mais en plus de cela il marchait à pied nu. Bullu n'avait plus l'air très fâché auprès de Mike, il avait déjà oublié la mort de sa patate, malheureusement pour le gamin à la tunique, toutes les personnes présentent dans la place parlait d'une patate, alors cela fit énerver Plume qui regarda à nouveau le jeune Natoli d'un air méchant et comme auparavant, ce dernier lui adressa un immense sourire. Les deux pirates continuèrent à marcher alors que l'homme patate demanda à l'épéiste son nom, quand tout d'un coup une femme, celle d'avant, réapparut avec pleins de sacs à commission et les adressa à l'homme au chapeau de cowboy. L'homme patate et le détenteur de l'Excalibur se regardèrent avec un air bizarre, ils n'avaient pas tout compris à ce qui venait de se passer, mais cela les fit sourire tous les deux, voyant respectivement le visage stupide de l'autre.

                  Je m'appelle Mike Natoli, futur Seigneur des Pirates! Et toi tu t'appelles comment ? Pis tu peux me redonner ma chaussure ? J'ai vraiment l'air con, ne t'en fais pas je ne vais pas fuir.


                  Le blondinet adorait dire qu'il allait devenir le plus fort pirate de cette époque, même si cela pouvait paraître complétement débile. En attendant la réponse de Plume, ce dernier lui redonna sa botte, Mike la faufila et aida Bullu à porter quelques sacs remplis de nourriture, ils avaient l'air vraiment lourd et vu qu'il devait l'aider à trouver une autre patate il lui donna un autre coup de main en portant les commissions. Ils marchèrent tous les deux, le cowboy allait répondre, mais tous les deux virent un marionnettiste avec deux patates, à ses côtés il y avait les deux compagnes de Plume, alors les deux pirates se précipitèrent vers l'homme qui jouait avec les patates. Plume attirait pas les patates et Mike attiré également par celle-ci dans le but d'en donner une à l'homme patate pour pouvoir partir ensuite. Incroyablement lorsque ceux-ci arrivèrent près des autres, ils se prirent l'un d'en l'autre et tombèrent sur la petite scène écrasant les deux patates. Mike regarda le cowboy d'un air énervé.


                  Mais tu fais exprès! J'allais t'offrir une de ces patates et tu fous la merde.


                  Cette scène était plutôt comique, plus qu'autre chose, maintenant il fallait voir la réaction des autres personnes qui se trouvaient là...

                    La représentation touchait à sa fin. Madame patate étendue dans les bras de son amant agonisait lentement. Monsieur patate venait d'annoncer qu'il n'y avait pas de place pour deux pommes de terres dans ce monde d'humain et qu'il souhaitait accompagner sa bien aimée dans l'au delà, ce qu'elle réprouva en lâchant difficilement quelques derniers mots que la voix, changée et troublée, d'Archi voulait retentissant :

                    -Tu ne dois pas baisser les bras mon amour. C'est dans le rassemblement des différences que l'on combat la haine. Tu ne dois pas abandonner, tu dois apprendre à vivre dans ce monde d'humain et te faire accepter tel que tu es...

                    Deux trois râles annonciateurs d'une mort prochaine plus tard, madame patate lâchait son dernier souffle et le rideau tombait sur un air d'accordéon lancinant, laissant Heïon et Archi face aux réactions variées du public. Tandis qu'Archi s'attardait en courbettes et salutations en tout genre, considérant cet instant comme l'heure de gloire que sa condition ne lui permettait pas souvent, Heïon en revanche, ne saluait pas. Il ne saluait jamais d'ailleurs. Mais, n'y voyez aucune timidité, juste préférait-il prendre un peu de recul pour s'imprégner de la foule et de ses considérations, favorables ou non. Une fois les applaudissements et autres réprobations achevés, Archi se tourna vers Heïon :

                    -Hmmm...dis donc gamin, faudrait p'têt voir à retravailler la fin tu penses pas ? Tu m'avais habitué à mieux ! Parce que là, deux trois phrases bateau balancées par dessus bord et madame qui meurt dans les bras de monsieur, on a déjà vu plus original. Et puis l'accordéon, tu pourrais p'têt faire un peu moins morbide aussi tu crois pas ?

                    Heïon qui n'avait pas loupé une miette de la remarque acquiesça d'un mouvement de tête accompagné d'un léger rictus :

                    -Tu as raison Archi, j'améliorerais.

                    Les gens s'éloignaient doucement de la place, soit pour terminer leurs courses, soit plus simplement pour rentrer chez eux, ou du moins ce qui leur servait de chez eux le temps de leurs vacances sur Suna Land. Les enfants, comme bien souvent, se faisaient attendre de parents qui les avait missionné pour déposer un peu de monnaie dans le chapeau placé à l'avant scène. Peut être avaient ils du mal à assumer le fait d'avoir pu apprécier un tant soit peu un spectacle de marionnettes du haut de leur condition d'adulte, et peut être est ce pour cela qu'ils envoyaient les enfants.
                    Toujours est il qu'ils avaient amassé de quoi manger pour deux ou trois jours et qu'il ne restait plus qu'à remballer le tout en prenant grand soin de ne pas heurter les marionnettes. Alors que les deux s'attelaient à la tâche, une jeune femme se dirigea dans sa direction pour le féliciter :

                    -C'était bien... C'était vraiment bien...

                    Guère à son aise avec les compliments, le garçon offrit un sourire empreint de gratitude à la demoiselle :

                    -Merci...

                    Un remerciement suivi d'un air rêveur qui se dissipa aussitôt qu'une seconde fille se présenta pour les mêmes raisons :

                    -Du peu que j'en ai vu, je ne peux que vous féliciter monsieur. Et si un jour il vous prend l'envie de redonner ce spectacle, je serai une de vos spectatrices.

                    Remarquant l'embarras du jeune homme, Archi qui se tenait jusqu'alors en retrait, vola à son secours, toujours prompt à prendre la parole dans ces cas là. De son vingt centimètres, il sauta sur l'épaule d'Heïon et s'adressa à la nouvelle arrivante :

                    -Et bah ma p'tite dame si vous n'avez vu que la fin, sachez que vous avez probablement loupé le meilleur...et bien sûr qu'on le rejouera ce spectacle...et même que je peux vous assurer qu'il sera encore meilleur...

                    Puis se tournant vers l'autre femme :

                    -N'en voulez pas trop à mon compagnon, il est pas du genre bavard. Pour ces trucs là vaut mieux s'adresser à moi directement...pas vrai Heïon ?

                    Pour toute réponse l'homme poisson gratifia l'assemblée d'un nouveau sourire en prenant bien garde de laisser les doigts serrés pour ne pas faire apparaître les palmes qui s'invitaient entre chacun d'eux.

                    Autour, la populace s'agitait, s'affairant aux diverses tâches qui devaient occuper leur fin de journée. Certains hommes contraint de s'occuper de la marmaille pendant que madame faisait les boutiques, tentaient de calmer les hurlements de bébé ou de trouver l'argument valable pour refuser la glace demandée par le reste de la fratrie. Des femmes heureuses du paréo essayé s'observaient dans le miroir avec satisfaction. D'autres femmes tiraient l'oreille de leurs compagnons parce qu'ils s'attardaient un peu trop à leur goût devant la vitrine d'une boutique qui exposaient la toute dernière merveille technologique. La langue pendante, la babine avide, attirés par l'éclat de l'invention, ils avaient déjà perdu toute lucidité susceptible de leur faire prendre conscience que c'était bien trop cher pour eux. Des enfants jouaient au pousse ballon, jeu consistant à être le plus rapide à mener son ballon dans un cercle tracer au sol à partir d'une ligne de départ elle même tracée par terre, le tout en poussant la balle à l'aide d'une tige de bois pas plus épaisse qu'une allumette. D'autres enfants se repaissaient en nougats, chocolats et autres churros. Tout le monde semblait bien, heureux d'être là, l'esprit calme et tranquille, absout de toute les contraintes du quotidien, prêt à s'ouvrir au reste du monde. En somme, tout le monde vivait, et ça pour Heïon, ça n'avait pas de prix. Ce bien être, il le ressentait jusqu'au plus profond de ses entrailles, comme il pouvait ressentir la douleur et les souffrances qui traversaient l'existence d'autrui. Pourtant, l'instant d'après, tout le monde cessa de vivre pendant un cour instant. Un grondement sourd retentit dans un ciel jusque là sans nuage. Un grondement non identifié mais effrayant. Le souffle cours, tous stoppèrent leurs mouvements. La population présente sur le marché, jusqu'alors si bruyante et pleine de vie, se tue comme un seul homme. Un cours moment. Puis plus rien. Le grondement disparu. La vie reprit son cours comme si rien n'était arrivé. Comme si le temps avait suspendu son vol l'instant d'un éternuement.

                    S'approchant au plus près des deux groupies, Archi, qui était descendu de son promontoire, les toisa de son œil globuleux de poisson nettoyeur avant de reprendre :

                    -Et pis dites donc mesdemoiselles, y a comme un peu de laissé aller sur la toilette ses derniers temps on dirait, c'est pas une peau ça ! Si vous voulez je vous offre mes services, cent berrys pour un nettoyage du visage et deux cent pour tout le corps.

                    Une petite pichenette à l'arrière du crâne de son camarade plus tard, Heïon enchaîna calmement :

                    -Veuillez l'excuser, c'est une déformation professionnelle chez lui...

                    A peine avait il terminé sa phrase que deux types aux allures étranges s'effondrèrent sur la scène et saccagèrent les deux marionnettes de pomme de terre. Ni une ni deux, Archi hurla aussitôt au complot et s'insurgea contre les deux garçons.

                    -Non mais oh, ça va pas ou quoi les gars, vous savez combien de temps il faut pour fabriquer ça...j'espère que vous avez de quoi rembourser parce que ça va pas se passer comme ça hein...

                    Posant délicatement la main sur l'épaule du poisson nettoyeur, Heïon calma aussitôt ses ardeurs, souriant de la tendresse d'une bonne fée de conte pour enfant :

                    -C'est pas grave Archi...et puis ce n'est pas si long à refaire, t'inquiètes pas va...j'ai récupéré quelques de pommes de terre sur le navire marchand...vous voulez que je vous montre comment on fait ?

                    Peut être était ce dû à l'ambiance vacancière de l'île, mais Heïon était d'humeur à s'attarder plus que de coutume, souhaitant faire profiter à qui voulait de ses six années d'apprentissage.
                      "Merci..."

                      Bref pour ainsi dire, le marionnettiste ne prêta pas plus attention à la jeune fille en même temps il n'avait probablement pas le temps de s'occuper de ses fans après chaque représentations. Alors que la navigatrice s’apprêtait à retourner sur ses pas et à vaguer à diverses occupations, elle aperçut Lula qui elle aussi était en train de discuter ou plutôt de remercier le jeune homme pour sa prestation. Bon, tant qu'à faire Mizu se dit qu'elle allait retourner avec la doctoresse puisque elle avait presque terminé de faire les courses. Alors qu'elle se reconcentrait sur le marionnettiste elle aperçut une espèce de poisson très moche sur l'épaule de l'artiste, elle n'y avait pas réellement prêter attention jusqu'à cet instant mais il était bel et bien là. Avec toute l'amabilité qui va avec.

                      "N'en voulez pas trop à mon compagnon, il est pas du genre bavard. Pour ces trucs là vaut mieux s'adresser à moi directement...pas vrai Heïon ?"

                      Sur le coup, il fit à moitié sourire la jeune fille, une chose comme ça qui parlait c'était plutôt atypique. Mais pourquoi ce marionnettiste se trimbalait avec une telle chose avec lui. Pas le temps de se poser des questions que cette même bestiole descendit de son estrade improvisée et vint sur le sol non loin des deux jeunes pirates.

                      "Et pis dites donc mesdemoiselles, y a comme un peu de laissé aller sur la toilette ses derniers temps on dirait, c'est pas une peau ça ! Si vous voulez je vous offre mes services, cent berrys pour un nettoyage du visage et deux cent pour tout le corps"


                      Ce poisson ne savait visiblement pas à qui il parlait, avec l'égo sur dimensionné de la jeune fille il ne savait probablement pas à quoi s'attendre. Mais elle n'allait pas agresser une petit truc comme ça, et puis il appartenait au marionnettiste, raison de plus pour ignorer cette insulte inadmissible aux yeux de la jeune fille. Au moins, le jeune homme prit le temps de s'excuser pour son tout petit ami. Il avait une voix calme et on pouvait sentir qu'il était plutôt réservé simplement en l'entendant. Définitivement, ce type intriguait la jeune fille, donc elle prit le temps de l'analyser du coin de l'oeil, pour ne pas le mettre mal à l'aise mais surtout pour comprendre ce qu'il avait de si spécial. Il était spécial, et la fille découvrit finalement ce qu'il avait de si spécial.. Ses mains étaient ce qui trahissait le plus sa véritable nature. Mais il fallait vraiment y faire attention et le jeune homme devait probablement essayer de ne pas se faire remarquer, les hommes poissons n'étaient pas bien vu par certaines personnes, et ceci pouvait lui être préjudiciable. Donc, Mizu allait probablement garder ça pour elle pour le moment.. D'un coup, alors que personne ne s'y attendait, deux marioles arrivèrent en courant sur la place ou Heïon joua son spectacle, et s'écrasèrent lamentablement sur Mr et Mdm Patate. Rest in Peace. Mais Katsu fut d'autant plus surprise lorsqu'elle s'aperçut que les deux marioles étaient en réalité Bullu Bullu et l'autre type habillé en vert. Bien sur, ils se firent immédiatement réprimandé par le l’espèce de familier de l'homme poisson, mais celui ci dédramatisa la chose en disant que ce n'était pas grave. Mais il n'allait certainement pas pouvoir dédramatiser la colère divine de la navigatrice qui n'acceptait pas que son jeune et ignorant compagnons puisse foutre le boxon partout où il passe.

                      "MAIS BULLU, POURQUOI TU FAIS TOUJOURS N'IMPORTE QUOI?! TU PEUX PAS RESTER TRANQUILLE PENDANT 10 MINUTES? ET C'EST QUI L'AUTRE PAYOU HABILLER EN VERT LA? VOUS ALLEZ VOUS EXCUSEZ ET PLUS VITE CA OU JE VAIS VOUS APPRENDRE A TOUT CASSER MOI!!!"

                      Limite, les gens auraient pu croire que Katsu étaient la mère des deux jeunes garçons qui venaient de détruire Mr et Mdm Patate. Mais bon, Mizukawa avait chargé la jeune fille de faire les courses, et comme elle n'était pas pour que son groupe cause l'anarchie la plus totale donc elle allait devoir user de son autorité pour redresser les éléments problématiques. Mais elle n'oublia pas pour autant Heïon, elle se retourna immédiatement vers lui pour s'excuser.

                      "Désolée pour ça hein.. Je suis prête à payer pour eux si jamais ça vous dérange c'est pas un soucis, surtout si c'est... patates.. Avaient une valeur sentimentale."

                      Oui, évidemment lorsque l'on traîne trop longtemps avec des types comme Bullu on commence vite à se rendre compte que tout est n'importe peu avoir une valeur sentimentales, donc autant s'attendre au meilleur comme au pire. Mais alors que la jeune fille était en train de réprimander les deux jeune homme, elle fut interrompue par un cri venant d'assez loin. Elle s’arrêta un instant puis se tourna de façon à voir tout les gens du groupe.

                      Vous avez entendu ça?
                        La doctoresse était bien heureuse de s'être allégée de ses sacs, en particulier de celui qui contenait la viande. Elle ne fut pas étonnée de ce qu'avait fait Plume a Monsieur et Madame Patate. Sauf que cette fois-ci il n'était pas le seul à avoir fait la bêtise. Par contre elle était déçu. Ne pouvait-il pas se tenir, rien qu'une fois. Elle se retourna de nouveau vers le marionnettiste et lui dit:

                        - Je suis vraiment navrée pour vos création.


                        Puis elle réprimanda Plume et son ami. Elle avait beau avoir une voix douce, le sermon n'en n'était pas moins valable :

                        - Plume et toi en vert, vous ne savez pas tous les efforts qu'a fait le marionnettiste pour créer ses personnages ? Ne vous rendez-vous donc pas compte du temps que cela lui a sans doute prit ?

                        Quand on lui proposa un nettoyage pour la peau et le corps d'une façon des plus courtoise, Lulabell répondit à l'étrange chose, l'air passablement agacée :

                        - Merci, c'est bien aimable à vous mais sans façon.


                        De plus le marionnettiste s'était excusé pour son ami, la doctoresse n'en fit donc pas toute une histoire de cette atteinte à son orgueil.

                        Lorsqu'elle entendit le coup de colère de Katsu, elle ne fut pas choquée. Bien que très proches, elles avaient toutes deux, une façon bien différentes de réagir face aux évènements. Soudain un cri se fit entendre. Tout comme sa consœur, la pirate aux seringues l'avait bien entendu :

                        - Oui, c'est étrange. Et si nous allons voir ça de plus près.

                        Elle espérait que ce soit juste un enfant qui soit tombé, une femme qui a glissée à cause de talon trop haut. Bref, tout ce qu'il y a de plus normal. Mais son intuition féminine lui disait le contraire.
                          Après avoir rigolé, le pirate en vert répondit à la question de Bullu Bullu Plume !

                          ~ Je m'appelle Mike Natoli, futur Seigneur des Pirates! Et toi tu t'appelles comment ? Pis tu peux me redonner ma chaussure ? J'ai vraiment l'air con, ne t'en fais pas je ne vais pas fuir.

                          Ahahaha Bullu Bullu Plume était heureux, il connaissait le prénom et le nom du meurtrier. Il le regarda avec un grand sourire.

                          ~ T'as pas de chance toi d'avoir un nom pareil, tes parents devaient te détester on dirait un nom de pâtes.

                          Mike ne comprenait pas très bien ce que le chercheur venait de lui dire et ne préféra pas lui répondre car de toute façon Plume n'écoutait que très rarement, alors pas la peine d'user sa voix. Au bout d'un moment de silence, Bullu préféra lui redonner sa botte, le bonhomme vert la remis et l'aida à porter les sacs. Ce n'est pas qu'ils étaient très lourds mais ils étaient très encombrants et au milieu de la foule ce n'était pas le meilleur endroit pour se trimbaler avec ses courses, Plume pensa alors à la question de Natoli à propos de son nom, il le regarda et ne répondit pas, non il courut vers deux pommes de terres en criant comme un chien fou !! Mike était vraiment un voleur et courut également ! Puis Plume eu la bonne idée de lâcher ses sacs de courses, pour courir encore plus vite, Mike fit de même et tellement que les deux couraient vite, ils se rentrèrent dedans et tombèrent sur la scènes où se trouvait les merveilles, celles-ci se firent même écrasés dans un brouhaha insupportable puisqu'une table se cassa et fit tombée les rideaux. Mike se releva avec la tête dans les rideaux et cria sur Plume !

                          ~ Mais tu fais exprès! J'allais t'offrir une de ces patates et tu fous la merde.

                          Plume jeta les bout de bois qui étais sur sa figure, et se releva ! Il était très énervé, il poussa Mike qui tomba au sol.

                          ~ Non je ne fais pas exprès non !! C'est toi qui fait chier ici ! c'était mes patates, t'es vraiment un anti-pommes de terres toi ! sale Âde !

                          Les deux hommes se firent stopper par un homme horriblement laid ressemblant à un poisson. Ce-dernier s'approcha d'eux et leurs cria dessus.

                          ~ Non mais oh, ça va pas ou quoi les gars, vous savez combien de temps il faut pour fabriquer ça...j'espère que vous avez de quoi rembourser parce que ça va pas se passer comme ça hein...

                          Plume regarda l'homme et lui répondit.

                          ~ Quoi?? Non je ne sais pas combien de temps ça se fabrique cet engin là ! mais je sais que ce que vous faite s'appelle du terrorisme ! Vous comptez faire ça à pleins de patates? Vous vous rendez compte de la gravité des faits? Vous plantez des machins là dans cette pauvre pomme de terre ! C'est affreux !

                          L'homme fût étonné puis le marionnettiste posa sa main sur l'épaule du terroriste.

                          ~ C'est pas grave Archi...et puis ce n'est pas si long à refaire, t'inquiètes pas va...j'ai récupéré quelques de pommes de terre sur le navire marchand...vous voulez que je vous montre comment on fait ?

                          Le grand marionnettiste avait une voix douce, après ses paroles Bullu ne pouvait répondre qu'avec un grand sourire.

                          ~ Non merci moi ce qui m’intéresse c'est que la patate vous savez.

                          Tout d'un coup, une voix d'Ogresse se fit entendre, ce n'était que Katsu qui criait sur Bullu Bullu Plume et Mike Natoli !

                          ~ MAIS BULLU, POURQUOI TU FAIS TOUJOURS N'IMPORTE QUOI?! TU PEUX PAS RESTER TRANQUILLE PENDANT 10 MINUTES? ET C'EST QUI L'AUTRE PAYOU HABILLER EN VERT LA? VOUS ALLEZ VOUS EXCUSEZ ET PLUS VITE CA OU JE VAIS VOUS APPRENDRE A TOUT CASSER MOI!!!

                          C'était affreux, comme une patate sortant du four ! Mike se releva alors apeuré tandis que Bullu baissa la tête gêné. Lulabell rajouta alors.

                          ~ Plume et toi en vert, vous ne savez pas tous les efforts qu'a fait le marionnettiste pour créer ses personnages ? Ne vous rendez-vous donc pas compte du temps que cela lui a sans doute prit ?

                          Bullu Bullu commença alors à pleurer tandis que son compagnon se foutait de la gueule du chercheur de patates.

                          ~ Excusez nous, on recommenceras plus ouin !
                            Le monde s'était arrêté devant la gaffe que venait de faire les deux pirates, en effet, Plume et Mike étaient un tandem d'enfer concernant les bêtises. Le pire est qu'ils ne sont qu'au début, imaginez-vous ces deux-là se retrouvant sur le même bateau pirate tous les jours. L'équipage de Mizukawa n'allait certainement pas s'emmerder avec le cowboy et le chevalier sur le même navire, mais le pire dans tout cela c'est qu'ils ne le faisaient pas exprès. Enfin bref, après une chute des plus majestueuses, les deux futurs compagnons commencèrent à s'engueuler entre eux sous les yeux des autres pirates et civils. Bullu bullu plume donna même un surnom au Natoli, c'était anti-pommes de terres, c'était dans tous les cas assez original comme nom.

                            Le prétendant Seigneur des Pirates aurait bien voulu répondre au fanatique des patates, mais il sentit comme une présence diabolique près de lui. Se retournant avec effroi il remarqua une demoiselle, qui n'était plus une demoiselle, elle était possédé, c'était Katsu. Les deux fouteurs de merde se firent crier dessus comme deux enfants, d'ailleurs le détenteur de l'Excalibur se fit même insulter, car le jeune pirate ne le connaissait pas. Il valait mieux s'excuser comme elle le conseillait sinon les deux pirates allaient passer un sale quart d'heure. Plume commença à pleurer et s'excusa auprès du musicien et de son compagnon bizarre. Mike trouva la scène totalement ridicule, un homme qui pleure pour ça, donc il ne put s'empêcher de rigoler et de se moquer du cowboy. Soudainement, le Natoli ressentit cette présence qui se faisait de plus en plus terrifiante, alors à son tour le gamin s'excusa.

                            Excusez-nous, on n'a pas fait exprès ! Je me présente je suis Mike, futur Seigneur des Pirates.


                            Il devait tout de même montrer un peu de politesse et de se présenter aux personnes qui étaient impliquer dans l'histoire, car dans le groupe il n'y avait que le chercheur de patate qui le connaissait. Maintenant que les présentations étaient faites, l'enfant à la tunique allait pouvoir faire quelque chose pour se faire pardonner, cependant il entendit comme un cri de détresse qui attira l'attention de tout le groupe, se fut Katsu à entendre en premier le cri, puis Lula proposa d'aller voir ce qu'il se passait. D'instinct Mike se précipita à l'encontre de la voix, son âme de sauveur le fit prendre cette décision, sans se rendre compte il sentit que tout le groupe le suivait, se dirigeant également vers la personne en danger...
                              Quatre personnes se tenaient donc désormais devant Heïon, juste au pied de la scène. Deux garçons tout d’abord, apparemment en bonne position au jeu des gaffes en tous genres. Leur fraîcheur, si elle avait tendance à agacer Archi qui continuait la morale entamée peu avant, était de nature à plaire au jeune homme poisson qui étira dans leur direction un sourire amusé. Egalement, deux jeunes femmes, celles venus saluer le spectacle, avec l’air d’en avoir tiré satisfaction. Trois d’entre eux semblaient se connaître et force est de reconnaître que les filles, plus mature à première vue, n’étaient pas tendres avec leur compagnon.

                              Tandis qu’elles braillaient avec acharnement sur le pauvre garçon qui n’en menait pas large, un cri, provenant du parc voisin, s’éleva au-dessus du brouhaha humain. Ce cri paraissait différent de ceux, habituels, des quelques badauds en mal de sensations fortes et fréquemment entendus dans les environs. La femme qui donnait l’impression de mener les autres fût la plus prompt à réagir, jusqu’à ce que la petite troupe décide d’aller assouvir sa curiosité, laissant le marionnettiste seul avec ses créations.
                              Juste après leur départ, à peine quelques secondes après que le cri ait retentit, le bruit de rouages déjà entendu plus tôt, reprit de plus belle.


                              -Aaaah…

                              Un gémissement, signe annonciateur de mauvaise fortune. Ça commençait toujours comme ça pour se terminer en une migraine lancinante.
                              Un genou au sol, le premier uppercut fût encaissé. La seconde volée ne tarderait pas. Elle serait encore plus douloureuse. Il pouvait maintenant clairement les entendre raisonner dans sa tête. Ces voix mettant à nu leur désespoir. Cette envie d’être auprès de leurs proches. Ces prières lancées à tour de bras le temps d’un instant. Toute cette agonie. Puis plus rien. Juste le silence d’une vie éteinte au gré des caprices du destin, comme le furoncle purulent qui empoisonne la vie. La douleur se voulait désormais insoutenable. De plus en plus sonore, le ronflement métallique étaient à présent recouvert par des hurlements de terreur. L’impuissance semblait de mise. Il fallait pourtant réagir. Cette souffrance, Heïon ne la connaissait que trop bien. Des gens étaient en train de mourir près d’ici.
                              Faisant le vide, Il se redressa en prenant appui contre le dossier de la chaise la plus proche et invita Archi à lui sauter sur l’épaule. Le poisson nettoyeur s’exécuta sans broncher et les deux se dirigèrent vers le lieu de la catastrophe pressentie en laissant tout en plan, exactement dans la même direction que les quatre personnes présentes à leurs côtés l’instant d’avant.

                              La scène qui se déroulait sous les yeux du duo était encore plus dramatique que prévue. Les toboggans mécaniques, devenus fous et incontrôlables, se déplaçaient en suivant des mouvements complètement aléatoires. Quelques hommes de la maintenance tentaient bien de stopper la machinerie, mais rien n’y faisait, eux-mêmes se faisant attaquer par les engins. Des gens tombaient du haut des toboggans quand d’autres se faisaient foncer dessus. Certains se laissaient pendre dans le vide, accrochés tant bien que mal à un rebord salvateur, usant de leurs dernières forces pour repousser au mieux l’instant de l’inévitable chute en espérant un miracle.
                              Les mains d’Heïon en tremblaient, autant de douleur que de tristesse. Celle-là même qui l’envahit devant l’atrocité du tableau. Comme toujours, aucune larme ne roula sur ses joues, mais son cœur se serra. Sortant sa canne à pêche, il lança ses quatre lignes en direction d’autant de bénéficiaires à sauver, puis répéta le mouvement autant de fois que sa vitesse d’exécution le lui permettait, tout en haranguant la foule afin que tous restent solidaires et s’entraident.


                              -Un médecin !!! Par ici il y a besoin d’un médecin !!!
                                La doctoresse avait désormais les yeux devant le spectacle, ou plutôt l'horreur qui émanait des toboggans qui semblaient avoir sombré dans la folie. Plusieurs personnes étaient mortes sur le coup, d'autres souffraient en poussant des hurlements à faire pâlir un mort, celles-ci attendaient d'être guéries. Certaines, voulaient même mourir afin d'achever leur agonie.

                                Un des premiers à réagir fut le marionnettiste. Il appela le secours d'un médecin, et justement Lulabell en était un. Elle pouvait soigner les blessés, elle le devait même. Mais sans ses instruments, car elle pensait juste à faire des courses rien d'autres, elle n'avait pas prévu de les prendre sur elle. Quelle erreur, si seulement elle avait pu deviner ce qui allait arriver ! De plus la quantité de personnes souffrantes augmentaient au fur et à mesure que les toboggans jouait de leur folie meurtrière. Elle parla fortement d'une voix qu'elle tentait de garder la plus calme possible :

                                - Je suis médecin. Je peux essayer de faire le maximum que je peux, mais je n'ai pas le matériel qu'il faut sur moi. Si il y a d'autres médecins dans la foule, leur aide sera la bienvenue.

                                Certaines victimes avaient survécu avec une cheville tordue, des poignets cassés et autres blessures qu'elle soigna rapidement. Passant de l'un à l'autre rapidement, elle leur remit
                                tout en place d'un mouvement de bras vif et sec. Il en restait beaucoup d'autres à soigner. Mais son regard se porta sur une chose épouvantable. Près d'un des toboggans, se tenait une gamine de sept ou huit ans, pas plus. Elle était repliée sur elle même dans un mouvement d'une indéfinissable agonie. La doctoresse ne mit pas longtemps avant de comprendre ce qu'il y avait. Une tige métallique, issue d'un des toboggans s'était plantée dans son poumon droit et la transperçait. Lulabell, fut attiré par deux faits concernant cette petite fille. D'une part la blancheur de ses yeux et l'absence de rétines et d'autres part, la petite ne criait pas. Elle souffrait en silence. La doctoresse fut admirative devant tant de courage. Il était peut être trop tard pour la sauver, mais elle essayerait et elle y arriverait coûte que coûte. La situation n'était pas simple. Elle devait retirer le morceau de métal qui perforait le corps si frêle. Puis, faire une forte compression pour éviter l'hémorragie. D'une voix douce elle tenta de rassurer la fillette :

                                - N'ai pas peur ma puce, je vais te retirer cette chose. Tu es courageuse n'est-ce pas ?


                                - Tu vas me sauver....maman...Je ne vois rien...Mais je sais que c'est toi. Seule une mère peut agir ainsi.


                                Les paroles de la fillettes eurent un impact sur la doctoresse. Pourquoi avait t-elle dit cela. Après tout elle ne faisait que son devoir de médecin. Rien de plus.

                                - Je ne suis pas ta maman, tu vas la retrouver bientôt, quand tout cela sera terminé.


                                Les larmes commencèrent à monter dans les yeux de Lulabell. Elle se garda bien de les montrer. D'un geste vif elle retira son tee-shirt blanc et le déchira en deux morceaux. Ceux-ci allaient servir pour compresser la plaie. Prenant une bouffée d'air frais et respirant lentement, elle retira la tige d'un coup sec. Le sang commençait à jaillir de la plaie. Puis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle posa sur la poitrine de la jeune aveugle un morceau de tee-shirt et sur son dos, l'autre moitié. Malgré sa douleur au bras, qui n'avait pas finie, elle appuya fortement, si fort qu'elle aurait pu briser une des côtes de la fillette. Mais elle n'avait pas le choix, tout était une question de vie ou de mort dans ce genre de situation. Le blanc du vêtements devenait de plus en plus rouge au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient. Puis ce fut la fin. Elle voulait rejeter cette éventualité, mais l'évidence était là. D'autant plus que la fillette, s'adressa avec difficulté à la doctoresse :


                                - Tu va la sauver, j'en suis sûre. Je ne vois pas comme tout le monde voit, mais je ressens les choses et j'arrive à voir au delà. Je peux regarder à travers le coeur des gens. Et toi, je ressent une très grande tristesse. Peu importe ce que tu fais, ce n'est pas grave. Ce n'est que le résultat qui compte et quand on aime on ne compte pas.


                                Dès cet instant, la doctoresse ne put retenir ses sanglots. Ceux-ci coulaient sur ses joues comme une cascade. Elle tenait dans ses bras la petite fille, mais au fil des secondes sa respiration se fit plus lente, pour au final ne plus exister du tout. Ainsi, elle était morte dans ses bras. Pauvre enfant, dont elle ne connaissait pas le nom, mais dont elle s'était attaché un instant, court certes, mais elle s'y était attaché. Un mélange de tristesse, de sentiment d'injustice, de dégoût et d'une rage immense s'empara de la doctoresse. Elle qui d'habitude gardait son calme ne put s'empêcher de hurler et de crier :


                                - QUI A FOUTU CE BORDEL ? QUI SONT LES RESPONSABLES ? ILS VONT LE PAYER ! JE VAIS LES TUER JUSQU'AU DERNIER !!!!

                                Elle avait perdu tout contrôle d'elle même.
                                  Spoiler:
                                    Il y avait eu un cri, Plume avait entendu un cri, quand il vit tout le groupe courir il les regarda partir. Ça lui faisait plaisir de s'être débarrassé du groupe, nahmého ceux-là ils se croyaient où pour crier sur le chercheur de patates. Le seul soucis dans tout ça c'était que le lutin Natoli était aussi partit avec eux, Bullu Bullu aurait mieux fait de garder la chaussettes à l'homme vert. Tout un coup Bullu arrêta de penser, il vit tout le monde regardant dans la même direction, il s'approcha d'un homme et se mit derrière lui, d'un seul coup il lui baissa son pantalon ! L'homme se retourna et cria sur le technicien de surface.

                                    ~ Oh ! Salopiot, c'est pas possible qu'on puisse faire des conneries dans des moments pareil, au lieu de t'amuser rentre chez toi !

                                    Bullu Bullu lui répondit alors :

                                    ~ Bah non j'suis pas un gamin moi.

                                    Puis les bruits continuèrent, on entendaient des grincement et des cris, la foule partit alors en silence et Bullu alla vers la catastrophe. Quand il arriva sur les lieux il ne dit plus rien, c'était une sensation qu'il ne connaissait pas. Plume était choqué, il ne pouvait pas parler, ses yeux balayez la scène, partout il y avait des corps, du sang, des visages horrifiés. Plume s'approcha d'un homme assis par terre en train de rire, il s'assit à côté de lui mais l'homme le regardait en rigolant.

                                    ~ Bonjour monsieur pourquoi vous rigolez devant ce massacre?

                                    L'homme regarda tous ces hommes et s'arrêta de rire, Il n'avait plus du tout la même tête, son visage était rempli de cicatrices, ses yeux sortaient presque de sa tête. Il leva ses deux bras osseux et applaudit.

                                    ~ Bravo !!! Félicitation, j'en veux encore hahahahahahahahaha.

                                    ~ Mais monsieur ...

                                    ~ Vas t'en toi, tu ne peux pas comprendre le vieux roger ! personne ne comprend le vieux roger, part ! part, part, part ....

                                    Bullu Bullu le regarda et se leva, ce vieil homme lui fichait les chocottes. Il entendut alors un cri d'une jeune femme, il se retourna et vit Lulabell Berrylla. Qu'est ce qu'elle a à crier celle-ça? C'est la seule chose qu'elle doit s'avoir faire. Puis la femme recommença à crier.

                                    ~ QUI A FOUTU CE BORDEL ? QUI SONT LES RESPONSABLES ? ILS VONT LE PAYER ! JE VAIS LES TUER JUSQU'AU DERNIER !!!!

                                    Plume se boucha alors les oreilles pour ne plus l'entendre.
                                      Mike fut donc le premier à se rendre sur les lieux de la catastrophe, son instinct lui disait que quelque chose de mauvais était en train de se passer quelques ruelles plus loin. Il accéléra le pas, car il percevais que la situation était grave, en effet en arrivant là d'où venait les hurlements il pu voir un vrai massacre. Des toboggans avaient commencer à bouger et à se déchainer sur les civils innocents se trouvant dans la place. Le fait de se mouvoir, ils ouvrirent également quelques brèches dans le sol, ce qui fit tomber les personnes directement en enfer. Le pirate s'arrêta, il avait peur, il fit même un pas en arrière, mais lorsque celui-ci se posa il vit tout ces compagnons le bousculer et aller aider toutes les personnes dans le besoin sans même réfléchir qu'ils allaient peut-être eux aussi perdre la vie. Avaient-ils déjà vécu cela ? Une chose était sûr, c'était que le Natoli n'avait jamais rien vu dans le genre.

                                      Les premiers jours de pirate étaient vraiment dur pour le prétendant Seigneur des pirates, lors de son deuxième jour, pendant son combat contre le vice-lieutenant Rain Maniko, il connu la haine des civils envers les pirates, ce qui lui avait presque couté la vie. Et maintenant il allait non voir la haine, mais la souffrance, le désespoir de toutes ces personnes se trouvant droit devant ses yeux et lui était incapable de faire ne serait-ce qu'un pas pour apporter une aide précieuse à tous les citoyens de Suna Land. Il se remémora les paroles du marin qu'il avait combattu, il ne devait jamais baisser les bras et butter sur un obstacle avant d'avoir atteint son rêve. Il serra son poing, car il se détestait en ce moment précis, il voulait aller les aider mais son corps ne voulait rien savoir, il ne bougeai pas.

                                      Plus loin il vit Lula essayant en vain de sauver la vie d'une petite fille, mais celle-ci mourra dans ses bras, la haine envahi la femme qui voulait tuer tous les responsable de tout cela. Le détenteur ne pouvait plus rester là sans rien faire, pas pendant que ses amis se battaient pour sauver des vies et qui risquaient la leur en même temps. Mike sortit son Excalibur et son bouclier et se lança dans le tas. Il allait défier les toboggans et tous les tuyaux qui allaient avec, sa majestueuse lame lui permettait de découper certain morceaux de fers, tandis qu'elle arrivait à contrer les plus coriaces. Il découpait tout ce qu'il trouvait sur son passage, il contra quelques attaques de toboggans grâce à son bouclier.

                                      Le pirate remarqua une personne très âgée dans un coin, celle-ci était déjà blessé et il était exposé au toboggan qui se dirigeait droit sur lui pour lui envoyer le coup de grâce. D'une accélération incroyable le gamin vêtu de vert découpa le bout de fer qui se s'avançait contre le vieux. La personne fut surpris par l'intervention de jeune homme, car le veinard était déjà prêt à rejoindre l'au-delà.

                                      Merci gamin, mais n'essaye pas de sauver la vie à un vieux, va plutôt aider les enfants...

                                      Mike le regarda, le prit et le mit sur ses épaules.

                                      Votre vie vaut autant que la leur et puis ne vous en fait pas je vais aller les sauver aussi !

                                      La personne fut surprise par la réaction du gamin, une larme s'écoula le long de sa joue toute fripé. Le pirate couru en lieu sûr histoire de déposer le vieillard, il esquiva tant bien que mal les attaques des machines, puis en passant près de Lula il lui prononça quelques mots.

                                      Prend cette petite fille et viens avec moi, on peut encore la sauver !!! Et regarde ce que tu peux faire avec cette personne aussi...
                                      Le pirate déposa la personne sur son dos dans un coin de rue sûr, il lui assura que son amie allait venir lui porter les premiers secours. Sans perdre de temps Mike repartit au milieu de la catastrophe, avec une motivation incroyable, désormais il n'avait plus peur d'affronter la mort...

                                      Spoiler:
                                        Le fille de tout à l'heure était donc médecin. Quelle aubaine. Elle s'attela à la tâche sans plus attendre et s'y impliqua de toute son énergie, soignant à tour de bras tous les blessés qui se présentaient à elle. Continuant d'agiter sa canne à pêche pour colmater ce qui pouvait encore l'être, Heïon était sans doute son premier fournisseur en corps tuméfiés, en os brisés ou encore en peaux brûlées. Il tentait tant bien que mal de jauger la gravité des contusions des uns et des autres en même temps qu'il les aidaient, afin de les disposer au mieux, par ordre de priorité, devant la doctoresse pour qu'elle puisse œuvrer de la meilleure façon possible, le tout dans un taylorisme digne des plus grandes entreprises.
                                        Ainsi, lorsqu'une fillette qui n'avait sans doute pas encore atteint son dixième printemps fût agrippée par l'hameçon, Heïon n'eût aucune hésitation à la placer en tête de liste. Il venait de l'extraire in extremis du guêpier mortel dans lequel elle s'était fourrée, la hameçonnant juste au moment où l'un des toboggans recrachait une tige de métal dans sa direction tout en ayant l'intention de lui rouler dessus. Malheureusement, si l'écrasement avait pu être évité, la tige s'était en revanche fiché dans le corps frêle et tremblant de l'enfant. Une goutte de sueur perla sur le front du jeune homme-poisson, puis la douleur, la souffrance, la tristesse, l'infinie tristesse. Un frisson paralysant lui parcouru l'échine. La main tremblante, sa canne à pêche faillit même lui échapper. Mais le moment n'était pas au relâchement et un imperceptible « maman... » qui s'échappa de la gorge serrée de la gamine lui fit comprendre qu'elle n'avait pas encore rendu l'âme et qu'il restait un espoir. Un espoir qui avait les traits de la jeune femme médecin. La petite fût donc déposée non loin de la doctoresse pour être soignée au plus vite.

                                        Continuant le sauvetage, Heïon n'en gardait pas moins un œil curieux sur la victime et son infirmière du moment, pour finalement découvrir qu'après quelques minutes de tentatives acharnées, la jeune femme ne put qu'abdiquer face à la persévérance de la grande faucheuse. La fillette était morte. Le mal se fit plus profond et l'estomac de l'homme-poisson se noua encore un peu plus tandis que l'autre fille entra dans une rage démente, se proposant de tuer les fauteurs de trouble. Cessant un court instant la mission fixée, Heïon fit quelques pas pour s'approcher d'elle puis, déposant une main délicate sur son épaule, d'un air bienveillant, la voix douce.


                                        -Libre à vous mademoiselle de laisser libre court à vos envies, mais ne pensez vous pas qu'il y a devant nous assez de morts ? Tous ces gens prient pour que la vie reprenne l'avantage du combat. Ne devrions nous pas plutôt nous atteler à faire de cette requête une réalité ?

                                        C'est l'instant que choisit le type au bonnet vert de tout à l'heure pour inviter le médecin à le suivre, pendant qu'Heïon reprenait son travail.

                                        L'ennui dans ces moments là, c'est que dès que l'on détourne sa concentration de la tâche effectuée ne serait ce qu'une seconde, le retour à la réalité est souvent d'autant plus violent. L'impression était surréaliste, le panorama désolant. L'horreur dans sa robe de soirée la plus laide. Partout, les corps qui n'avaient put être soignés à temps gisaient, profitant là d'un repos qu'ils n'avaient pas décidés, tandis que les hurlements des vivants se voulaient de plus en plus désespérés. L'un des toboggans se dirigeait désormais vers un autre gamin qui semblait tétanisé par la peur et attendait, presque impassible, que la mort vienne lui rouler dessus. Tout ceci était intenable. Si Heïon continuait tout de même sa pêche aux humains, il n'en était pas moins conscient qu'en restant à ce rythme là, les pertes seraient sans conteste nettement plus importantes que les sauvés.

                                        Mécaniques, ces toboggans disposaient forcément de fusibles et autres circuits électroniques, de même qu'il y avait forcément un poste de commande pour tout ça. Pour les commandes, c'était l'affaire des officiels de l'endroit et cela paraissait d'ailleurs bien curieux qu'ils n'aient pas encore atteint la salle et stoppé la machinerie. Sans doute un problème supplémentaire. Peut être que tout ceci n'avait finalement rien d'accidentel et s'il y avait sabotage, nul doute que ceux qui en étaient les auteurs avaient fait ce qu'il fallait pour compliquer la tâche de tout le monde.

                                        Restait les toboggans eux-mêmes. Et là il y avait possibilité d'agir, d'aider à arrêter tout ça. Un toboggan désactivé représentait un danger en moins. C'était déjà ça. La décision était prise. Heïon se rua en direction du jeune garçon au sol. De deux mouvements de bras habiles il écarta le môme du chemin de la machine, puis lança sa ligne afin d'enrouler le fil autour de la ferraille et de se hisser au sommet. Un regard autour pour observer avec une perspective différente de la précédente. Et maintenant, trouver ce foutu récepteur. S'il y avait un endroit pour centraliser les commandes, il y avait forcément un récepteur implanté dans chaque engin à contrôler. Tantôt la mécanique, qui ne cessait de s'agiter, renvoyait Heïon dans les cordes, manquant à plusieurs reprises de le faire tomber de son promontoire, tantôt le garçon lançait sa canne pour disperser les malheureux qui risquaient de se faire écraser. Tout ceci sans jamais perdre de vue l'objectif principal.
                                        La fouille dura au moins deux minutes avant qu'enfin l'homme-poisson puisse mettre le doigt sur l'unité centrale. De la main, du pied, avec l'aide de la canne à pêche, il frappa plusieurs fois la grille de métal qui en protégeait l'accès, mais rien n'y fit. Un outil pointu, coupant et solide était indispensable pour faire sauter le verrou. Il se redressa, gonfla d'air ses poumons puis plaça les mains en porte voix avant de crier le plus fort possible.


                                        -J'ai trouvé le moyen d'arrêter ces choses mais il me faut un couteau, un dague ou tout autre objet coupant et pointu...vite, quelqu'un...

                                        -Heïon, fais gaf...

                                        Archi, toujours sur mon épaule, n'eût pas le temps de terminer sa phrase qu'une violente secousse se fit sentir sur la droite. Un autre toboggan venait d'entrer en collision avec celui qui servait de point de vue au garçon, l'éjectant de là. Après une chute d'une quinzaine de mètres, il retomba à plat dos sur le sol, à demi conscient, le souffle coupé, son regard ne percevant plus que le flou d'une situation qu'il ne maîtrisait plus.


                                        Dernière édition par Heïon le Jeu 16 Fév 2012 - 19:24, édité 1 fois
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