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Le Rhum de l'amitié.

2 Semaines auparavant...

Les eaux céruléennes étaient balayées par les pluies torrentielles qui descendaient sur les vagues. L'éther se déchirait et dévoilait ses plus grandes armes, de violents éclairs de lumière. Tels des feux d'artifice, ils illuminaient entièrement, mais brièvement, la mer. L'air était humide marquer d'électricité. Les nuages opaques et noirs formaient une couche qui effaçait peu à peu la vision de l'astre lunaire. Dans l'immensité ténébreuse, le navire de croisière se faisait brasser dans tous les sens, tel un vulgaire jouet de bain. Sur l'embarcation, on pouvait observer que c'était l'un des rares bateau à vapeur. Les serveurs faisait signe de prudence aux passagers, eux qui tentaient difficilement de rester sur leurs pieds, mais les rafales les faisaient tournoyer, Le commandant fît signe à son second. Les enfants jouaient tandis que les parents criaient...Enfin, ils rejoignit la mer d'East Blue. L'océan se calma et un instant de tranquillité se reposa sur toutes les âmes du navire.

La plus grande crainte d'un homme était de se retrouver coincer en mer, lors d'une tempête. C'était ce qui se réalisa pour le pirate Mizukawa Sutero qui resta bloquer dans la cale entre deux tonneaux. Seul des effrontés comme lui en arrivait là. Le matin régnait lorsqu'ils avaient aperçu au loin une île paisible, le soleil était haut dans le ciel, les oiseaux chantaient et la température était douce. L'idéal pour se reposer et laissez les jambes toucher la terre.


Alors que le jeune homme réfléchissait à sa sortie, le bateau s'arrêta et fut escale sur Sirup, une île paisible où le marché était abondant. Il fallait qu'il prenne son courage à deux mains et foncer. Arrivé sur le pont, il vit un matelot qui le stoppa.

Halte voyageur !
Heu, ouais ?
T'aurais pas vu une petite fille par hasard, sa mère la cherche et on l'a pas trouvé, elle a croit qu'elle est passé par dessus bord.

Fort heureusement, il ne le questionna pas pour son billet, mais la chance fût pas de son coté...
Votre Billet, s'il vous plait
Heu, ouais ? C'est à dire que je l'ai oublié, enfin voilà quoi, je me suis compris.
Pas d’excuse, à part, si vous retrouvez la jeune fille, parce que là je suis vraiment viré si je ne l'a trouve pas.

Et hop ! Le jeune homme fut embarqué par une chasse à l'homme, dans le bon sens du terme, si il y'en a un. Il questionna presque tout le monde, aucune jeune fille seule à l'horizon, décidément il n'avait pas de chance.
La cuisine ! Eureka !
L'endroit où les gâteaux sont là par milliers à la portée de n'importe qui. Il accéléra ses pas en direction de la salle et il atteint son but en moins de deux minutes, un record pour lui. Tout fièr et content, il retrouva la petite sans aucune peine, le challenge maintenant était de la convaincre de le suivre. Rien de mieux qu'un paquet de bonbon, il prit le sachet et le montra à la fille en le balançant devant ses yeux.Elle s'était fait avoir par le piège, il l'avait conduis jusqu'au matelot, l'échangeant avec son ticket, il fit la un grand service.Il toucha le sol et remercia les cieux qu'il s'en soit sorti vivant.

La fraîcheur de cette brise matinal se caressant sur la joue du jeune homme, c'était un sentiment que l'on ressentait parfois, si paisible, si douce. Elle nous redonnait la force de continuer. Il respira un bon coup, il gonfla ses poumons et il prit le chemin vers la ville, un quart d'heure plus tard, il eut la bonne idée de s'arrêter dans une boutique pour s'acheter du rhum et un peu de nourriture. Il entra et entendit une sonnette. Un ding suivit d'un dong, un son qui changeait selon la manière de poussé des gens. Celui du pirate était assez calme, ce qui était rare pour un assassin, mais personne ne peut résister au parfum de jasmin du village.
L'homme du magasin semblait quelqu'un de normal, quelqu'un qui était un arrière plan dans l'histoire du monde. Mais il avait quelque chose de spécial, malgré son allure assez banale.


3 bouteille de Rhum ! Et un peu de nourriture, qu'importe pourvu que ça se mange. S'il vous plait bien sûr

Décidément notre ami était d'humeur pour avoir de la politesse, mais un évènement venait gâcher cela.

Pt'in, mais c'est quoi ce bordel !

Trois hommes armés entrèrent chez le marchand et à vu d’oeil, ils n'étaient pas là pour s'acheter quoi que ce soit.
    « Bouge ton cul, crétin ! »
    C'était ainsi que commençait chaque matin. Vers sept heures trente, tous les jours, qu'il neige, vente ou pleuve, tout se passait de la même manière. Un calepin dans une main, un crayon dans l'autre, Alastor passait son temps à vérifier ses commandes - accessoirement à gueuler son son employé. C'était un homme important sur cette île, il recevait chaque jour, par navire, bon nombre de bouteilles, certaines d'une belle rareté. Qui plus est, le faire aussitôt le matin lui permettait de cacher ses fournisseurs, souvent maltraités eux-aussi par le fougue matinale du jeune homme. Sa charrette pleine, il se plaçait à côté, laissant celui qu'il payait la tirer. Le but était d'arriver avant huit heures à la boutique, le temps de placer quelques nouvelles bouteilles sur l'étalage ; même si les affaires se faisaient avec celles restées en arrière boutique.

    Aujourd'hui était une journée banale, toujours le même vieux clochard qui économisait chaque jour pour s'acheter bouteille millésimée et qui se délectait de l'avoir tout en se la descendant dans la journée. Toujours le même assistant qui offrait, chaque jour, une bouteille à son patron afin de satisfaire de nouveaux clients. Puis ceux qui étaient de passage, qui avaient besoin d'un bon vin pour la cuisson de midi ou d'un petit blanc pour un repas entre amis. Généralement, les commandes ne différaient pas. En matinée, on ne voyait jamais de grosses transactions, sauf pour un homme qui venait chercher, comme à chaque fois vers huit heures quarante, ses trois bouteilles de whisky, toujours les mêmes, qu'il payait une véritable fortune. On pouvait se douter qu'il les boive. Qu'il essaie d'ouvrir une boutique en face de celle d'Alastor, on s'en doutait. C'était pour cela que, parfois, s'ajoutaient quelques arômes désagréables au goût.
    On ne plaisantait pas avec la concurrence !

    Au final, il y avait les inconnus, ceux qu'on avait jamais vu. Le premier prit une simple bière de bonne qualité et disparut ; le second, du vin, et disparut de même. Puis le troisième, qui semblait, lui aussi, ne pas vouloir rester trop longtemps, commanda trois bouteilles de rhum et quelques petites choses pour se bâfrer. On vendait de l'alcool ici, pas de la bouffe. Mais un client était un client, il fallait farfouiller dans la réserve et ruser.


    « Je vais voir ce que je peux vous servir. » lança Alastor avant de lancer, tout en voyant trois hommes entrer dans la boutique : « Si tu veux bien t'occuper de ces clients, employé. »
    Il aimait l'appeler ainsi, d'ailleurs il n'avait pas vraiment de nom et n'en avait pas besoin. Ce bougre aussi cherchait à se faire des couilles en or sur la tête d'Alastor, il en prenait garde parce que derrière ses airs ahuris devait se cacher une intelligence supérieure ; enfin peut-être.

    Trouvant un vieux sandwich, il l'amena au client, tandis que l'employé venait de se faire balancer par dessus le comptoir, atterrissant sur quelques sacs de pailles posés là par pur hasard. Alastor n'y prêtait même plus attention ; à ces vieux cambrioleurs. Il faisait comme s'ils n'étaient pas là. Ils devaient patienter. Lorsqu'il eut refourgué la marchandise à son client, que celui-ci lui eut donné les berrys correspondants, il regarda les trois hommes.


    « Vous êtes pas du coin vous, non ? Si vous voulez la caisse, j'vous la donne. Mais, à vos risques et périls... »


    Spoiler:


    Dernière édition par Alastor Marvolo le Sam 25 Déc 2010 - 18:50, édité 1 fois
      *Ah ! Voilà un jeune homme qui était très aimable avec ses clients*

      L'odeur du rhum et de l'alcool en général était exquis et précieux pour le pirate. C'était le breuvage essentiel pour démarrer la journée. Le marchand lui donna ses trois bouteilles et un sandwich qu'il trouva dans la réserve. Mizukawa s'apprêta à recommander parce que cette boutique lui plaisait et il y avait une odeur de menthe qui rappela son enfance et ses entraînements.

      Jusqu'à l'arrivée spontané de trois gars armés, le ding dong était accentué et gênant. Ils ont gâchés la transaction du jeune homme. Il regarda le marchant et le fit signe comme quoi il avait son appuie et oui dès fois le manque de sang fait qu'on massacre des criminels avec ou sans raison valable.


      « Vous n'êtes pas du coin vous, non ? Si vous voulez la caisse, j'vous la donne. Mais, à vos risques et périls... »

      Suite à ces mots, le jeune homme, enleva sa veste délicatement, elle était très précieuse aux yeux du pirate et en aucun cas il devait la tacher de sang. Il retroussa ses manches prêts à se battre contre ses malheureux cambrioleurs. La pression de l'air baissa, ou bien c'était juste l'impression qu'avait mizukawa. Enervé, il se mit à se concentrer en faisant sortir sa rage.

      Pt'in ! Vous allez me le payer ! Je ne suis pas du tout d'humeurs !

      Il prit le gars qui était derrière en sautant sur lui tout en s'appuyant sur une caisse et lui fila un coup de poing. Le combat commença !

      Le pirate avait la rage de vaincre et tout casser depuis la catastrophe qu'il a subit à north blue. Il jura de devenir plus fort et d'être craint par tous pour parvenir à son but. Quoi qu'il en coûtera, il parviendra à tuer le dr vegapunk. Il posa ensuite son katana car il savait qu'il n'allait pas s'en servir après la réaction de l'homme suite au coup. Il regarda sa boite, ce casse tête et bougea une ou deux pièces pour se concentrer, finalement il regarda le responsable et lui dit:

      T'es prêt à foutre dehors ces misérables brigands ?

      Il regarda ensuite les trois hommes, deux enragés et l'autre le regardant avec mépris et peur suite à la férocité du jeune homme.

      Je suis Mizukawa Sutero ! Et vous serez les premiers à me cirez les pompes !
        « Oh. Réveille-toi ! J'vais t'virer si tu continues ! C'est pas au client de se fritter ! » lança Alastor entre les torgnoles, plutôt violentes, qu'il mettait à son employé pour qu'il se réveille. De toutes façons, c'était le même bordel à chaque fois, il se faisait fracasser d'un coup. Et malgré ses échecs, on remarquait une certaine persévérance, puisqu'à chaque fois, en gros tous les deux jours, il retournait à la baston sachant pertinemment qu'il allait se faire dézinguer. Seule la manière changeait. Un coup de poing, de pied, de coude, de tête pour les plus banals, un coup de thon, oui le poisson, une morsure ou même de parapluie pour les plus originaux. Il tenait vraiment à son travail, c'était d'ailleurs pour ça qu'Alastor le gardait. Il comptait sur lui pour reprendre l'affaire si jamais quelque chose devait se passer. Lui versant un seau d'eau sur la gueule, il le laissa là, ne manquant pas de lui balancer le seau d'eau lui-même en dernier recours. Il se retourna, voyant dans la boutique le client qui essayait tant bien que mal de se défaire des assaillants. Il était plutôt balèze, mais tout seul, il allait franchement galérer.
        Heureusement, ils étaient trois. Alastor, qui tirait les ficelles, le pirate, le foutu pantin déjanté qui allait sûrement se faire massacrer à la longue, d'une manière plus classe que l'employé, et la boutique, le plus fort combattant ici présent puisque ça se jouait sur son terrain.

        Appuyant sur un bouton, des grilles tombèrent sur les étagères, afin d'éviter que les bouteilles ne se brisent et qu'on les vole. Le tout était protégé, la réserve s'était automatiquement fermée. Quel beau mécanisme, la boutique pouvait elle-même se défendre, mais à cause de la présence d'un allié, on ne pouvait pas utiliser les grands moyens. Les bouteilles à l'abri, c'était déjà ça. Ils avaient quand même l'air plutôt énervés ces bonshommes, celui qui s'était pris le coup un peu moins, ça l'avait refroidi. Néanmoins, tout seul il n'arriverait à rien, il fallait qu'Alastor fasse son entrée. Mais pour cela, il fallait une certaine chose, une brillante chose de part son idée et sa couleur. Sortant une petite bouteille en verre, contenant un mélange aux allures dorées et bronzées, il l'ingurgita d'un coup. Distillé selon ses soins, son prototype d'Alvenia, l'alcool le plus fort du monde. Il avait essayé de reproduire quelque chose du genre, mais n'était parvenu qu'à 58% d'alcool, tout en gardant un goût assez potable pour que ça soit bu sans dilution.
        D'un coup d'un seul, la caisse fut balancée sur le plus grand des trois. Lourde de base, contenant pas mal de monnaie, elle s'enfonça dans son bide, lui faisant tirer une gueule hilarante avant qu'il ne s'effondre par terre, se tenant l'estomac comme si une énorme envie frappait à la porte.
        Pour le peureux, on pouvait penser que voir un autre de ses collègues se faire rétamer suffirait et vu la tête qu'il avait, on pouvait le penser.
        Le troisième, le dernier en total état de marche, avait sorti une matraque, sûrement volée à un flic par là. Sauf que par ici, on avait une arme plus virulente. La porte ! Blindée, bien lourde, avec un énorme ressort qui permettait de la faire s'ouvrir avec une puissance inouïe. Il fallait bien pénétrer dans la boutique, sous peine de se faire étaler. Il avait mal compris. Vlan. La porte s'ouvrit, mal conçu, il avait la tête un poil en arrière. La scène était admirable.


        « Si vous voulez bien vous donner la peine de finir votre travail, monsieur. »
        lança-t-il d'un ton chaleureux à l'encontre de son client.
        Quelques coups de poing plus tard, Alastor enchaîna sur quelques mots.


        « Fallait pas vous donner la peine vous savez. Ici les gars comme eux circulent comme l'argent, de partout et en grande quantité. Je me suis équipé pour. Mais je vous remercie tout de même pour votre geste.»

        Spoiler:
          Stupéfiait par le mécanisme de la boutique, Mizukawa porta son admiration sur le lieu, une mécanique parfaite et partiellement autonome, c'était rare de voir de telles choses à l'oeuvre. Tandis qu'il aperçu deux brigands se faire massacrer, l'un par la caisse et l'autre par la porte. Il était logique qu'il aille s'occuper du peureux.

          T'a peur, un grand gaillard comme toi ? Je te donne une dernière chance de me cirer les bottes !

          Le cambrioleur paralysé par les évènements qui s'étaient passés, il ne pouvait plus parler et moins bouger. Le pirate prit plaisir à le frapper sur le visage encore et encore. Couvert de sang il lui dit :

          On ne cambriole personne quand on n'a pas le courage pour !

          Les trois malins s'étaient fait prendre et finalement fait attacher. Leur honneur souillé, le jeune homme continua de leur cracher dessus, si on peut dire. Suite à la menace, plus un mot n'est sorti de leurs misérable bouches.
          Dîtes à vos potes que la prochaine fois, si quelqu'un touche à ma boutique favorite, je le décapite !

          « Fallait pas vous donner la peine vous savez. Ici les gars comme eux circulent comme l'argent, de partout et en grande quantité. Je me suis équipé pour. Mais je vous remercie tout de même pour votre geste.»

          Le plaisir est de même, je me présente Mizukawa Sutero, pirate et fièr de l'être.

          Le jeune homme offre son aide qu'à des fins scrupuleuses, généralement quand tout se finissait par du sang. Il y avait quelque chose d'autre, il était impressionné par le mécanisme du lieu et demanda avec politesse s'il pouvait avoir les plans, car il était inventeur.

          -Que pouvons ne pas faire pour protéger un tel endroit ! Puis-je prendre une autre bouteille, cette fois-ci, de cet alcool que vous aviez entre les mains pendant la petite baston.

          -Mon métier est inventeur et j'aimerais voir les plans de la boutique si ça ne vous gène pas, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention de vous cambrioler, je vise plus haut ! D'ailleurs ma première casse sera une banque. En tant que pirate, il fallait bien se nourir, nous qui étions traqués nuit et jour par les forces de l'ordre.

          Mon plan ? Alors, voilà...
          Il continua la discussion avec ce chaleureux gars et en lui expliquant en détails ses plans...
            C'était un bonhomme puissant, mais un poil moqueur, pas mal sadique. Hémophile surtout. Il avait pris plaisir à le torturer alors qu'Alastor, lui, ne l'aurait mis qu'à la porte, pensant que les mécanismes cachés dans les murs étaient suffisamment inquiétants pour que ceux qui avaient déjà franchi cette porte dans des buts malsains ne remettent guère les pieds ici. Apparemment, pour ces trois-là, il y aurait une raison de plus. Cet homme, ce Mizukawa Sutero comme il s'était nommé. Plutôt puissant, plutôt impressionnant, il dégageait une aura. Et vu comme il avait détruit le dernier homme, on aurait pu se douter qu'il n'était pas un gentil civil, mais bel et bien un pirate, et ce, bien avant qu'il ne daigne le dire. Alastor avait pris l'habitude de servir n'importe qui qui avait de quoi payer. L'origine de l'argent ? Il s'en foutait. Si, depuis l'ouverture de la boutique, il avait dû accepter seulement la monnaie non tachée de sang ou sortie seulement de belles banques, ç'aurait fait un bout de temps que la clé aurait été enterrée sous la porte.

            Il en demandait pas mal quand même pour ses services. Les plans détaillés de la boutique et un fiole d'Alvenia, cette solution qui aurait pu désinfecter n'importe quelle plaie, mais à l'arôme assez sucré pour être englouti. De quoi mettre mal bon nombre de bonshommes, il fallait espérer que celui-ci tienne vraiment. Sortant une de ses précieuses fioles de sous son comptoir, il en lança une vers le pirate. Après tout, il la méritait et partager cet alcool était un premier pas vers la vente en grande quantité. Un bon coup marketing.


            « Pour l'alcool, évitez de commercialiser. Ça peut vous rapporter gros, mais je doute que vous trouviez le moyen d'en faire une copie même si vous possédez un matos assez conséquent. Inventeur ou chimiste, j'ai mes petits secrets que vous ne pourrez trouver. »
            lança-t-il toujours du même ton sympathique, même si on remarquait une sorte de mise en garde. Il fallait qu'il la garde pour consommation personnelle, cette boisson qui échauffait les cœurs et provoquait un état d'ivresse assez conséquent pour éviter la douleur et ce, en enlevant un effet néfaste important : le fait de tituber. Et oui, vous marchiez encore droit !

            « Pour les plans, je dois vous dire que je n'ai pas tout fait moi-même. C'est une ancienne boutique de farces et attrapes, qui date puisque maintenant c'est plutôt un centre financier par ici. Je n'ai fait que des modifications, mais je dois avoir quelques croquis qui trainent. » répondit-il. Cette fois, ça le dérangeait. S'il les pommait et qu'un autre pirate les trouvait et parvenait à faire le lien avec la boutique... Au pire. Quelques modifications et la sécurité était refaite. Finalement, son esprit était apaisé.

            Son but ? Une banque. Rien de très attrayant pour Alastor. En vendant quelques bouteilles, il faisait énormément d'argent, mais peut-être que d'autres gardaient quelques merveilles dans leurs coffres-forts. Quelques millésimes, quelques alcools rares. Il fallait en savoir plus, au pire, si jamais il tombait sur des tableaux, autant convertir la boutique et vendre aussi. Quoi de mieux qu'une galerie d'art accompagnée de quelques verres.

            « Je vous écoute. »
              Le marchand était très sympathique, un peu méfiant, c'était normal il avait vu un assassin à l'oeuvre. Il n'avait pas encore vu l'ange de la Mort en action. Celui qui frappe sans distinction, pirates, marins, gouvernement ou simple civils. Il ne fait aucune exception quand il voit un acte qui le met hors de lui. Que la personne soit riche ou pauvre, jeune ou vieille. Il prendra sa corde à piano et achèvera le travail. Cette fois-ci, il ne tua pas les brigands, il était prit par les paroles du jeune homme.

              « Pour l'alcool, évitez de commercialiser. Ça peut vous rapporter gros, mais je doute que vous trouviez le moyen d'en faire une copie même si vous possédez un matos assez conséquent. Inventeur ou chimiste, j'ai mes petits secrets que vous ne pourrez trouver. »

              Je n'avais pas l'intention de le commercialiser, mais s'il n'est pas à vendre, je comprendrais votre défense envers votre création, étant donné que je suis scientifique.

              C'est alors qu'il prit une gorgée de la fiole, un délice brûlant les lèvres, qui vous envoient directement dans les pays des songes, on s'émerveille un instant et on aperçoit un ciel de cristal dans un océan d'étoiles, un rêve bleu qui nous amène vers les horizons du bonheur. Un moment magique interrompu par un minuscule gout infâme. Il manquait quelque chose à cet alcool. Une goutte d'eau de la rosée.

              Aaaah ! C'est le meilleur alcool que j'ai bu goûté ! Merci, essayez de rajouter le liquide des fleurs, le matin, elles font de la gutation. Un paysage fabuleux et cette eau se marie bien avec l'alcool. Mizukawa était passionné par l'hydraulique, cependant il lui manquait quelques notions de mécanique même s'il connait toute la théorie par coeur, il devait pêcher quelques informations lors qu'il voit quelque chose de semblable. Il avait fabriqué une armure avec des canons hydrauliques qui marchait à contre-sens de l'utilisation naturelle des pompes qui permettaient aux faibles animaux marins de se déplacer.

              Je sens que ma demande pour les plans vous rend mal à l'aise, je ne vais pas vous agacer, mais c'était juste pour avoir quelques notions pour mes futurs projets en hydraulique.

              Enfin voilà mon plan pour atteindre la banque, je commence à m'introduire en trouvant une parade, il y aura sans doute pleins de gardes et y aller seul, c'était être un tantinet fou. J'aviserai dès l'entrée, mais il me faudrait de l'aide pour en sortir, à moins d'un miracle...Troublé par ses pensées, il continua avec l'air le plus sérieux qu'il avait.

              J'ai vu que t'était assez malins donc je me suis demandé si un civil comme toi pourrait s'infiltrer par les conduits d'aérations, c'était le défaut majeur que j'avais trouvé après avoir soudoyé un employé. Les risques sont énormes étant donné les enjeux, il y a un sacré paquet de fric à gagner !


              A toi de voir si t'es partant pour prendre congé et partir à l'aventure ! Tu pourrais commercialisé ta boisson en énorme quantité ^^ et ça me ferais plaisir de t'acheter de cet alcool. ^^ C'est la banque général de manshon à north blue.Il termina cette phrase avec un sourire sympathique, si l'homme refusait, il savait où le trouver s'il avait besoin d'alcool.

              Rapport des actes:

              Spoiler:
                « Simple civil comme moi ? Tu crois vraiment que je ne suis que ça... Tu te trompes. S'infiltrer, ce sera facile. »dit-il avec un sourire. Il n'était pas n'importe qui ! Malgré ses apparences trompeuses, il était entraîné au combat et aurait pu facilement faire aussi bien que l'homme face aux trois forbans de tout à l'heure. Pendant qu'il écoutait les dires du bonhomme en face de lui, il cherchait un moyen d'entrer rapidement et efficacement. Une idée se forgeait dans son esprit. Il savait déjà comment il pourrait faire ça, restait à trouver les moyens nécessaires pour échafauder son clan. Ce ne serait pas compliqué, si on y réfléchissait bien.

                « Et qu'ai-je réellement à gagner autre qu'un paquet de fric ? J'ai tout celui que je veux ici. Qu'est-ce qui me ferait prendre les risques de devenir un criminel recherché alors que je peux très bien me faire autant d'argent en un mois tout en restant un citoyen respectable. » répondit-il calmement. Il fallait dire que commercialiser son alcool était son but. Ouvrir une immense usine l'était aussi et des berrys supplémentaires lui permettraient d'arriver à ses projets plus rapidement, à savoir d'être un brillant chef d'entreprise.

                « J'accepte la proposition. Néanmoins, cela nécessitera un peu de préparation. J'ai de quoi assurer notre communication. Tu n'as qu'à entrer, je me chargerai de te faire sortir convenablement. »

                Il avait sorti deux den den mushi miniatures de sous son comptoir. Discrets, avec une bonne portée, ils étaient indispensables. Les idées germaient. Il savait comment le faire sortir, facilement et rapidement. Néanmoins, cela pouvait s'avérer dangereux. Malgré tout ça, il ne voulait rien expliquer des détails de son propre plan, voulant laisser planer le secret sur son véritable pouvoir.

                « Au fait, moi c'est Marvolo ; Alastor Marvolo. »

                Spoiler: