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[FB 1621] - La chasse est ouverte

Seido voguait paisiblement sur South Blue, sans un but précis, jusqu’au jour où il entendit parler d’un pirate, un certain Johny Vokdal. Les rumeurs disaient que cet homme, expert en karaté, venait d'être primé à 50.000 berrys et que c'est cette nouvelle le poussait à se montrer très cruel. En tant que chasseur de prime, cette nouveauté l’intéressait, mais une telle cible était un peu trop forte pour lui, simple novice. Cependant, une chose attira son attention, un détail. Ce pirate avait un look très similaire au sien ; large manteau et un grand chapeau, comme celui des capitaines pirates des fables d’enfants.

Par simple curiosité, le chasseur se renseigna un peu plus sur ce personnage, et fit une découverte qui lui glaça le sang. Non content de sa faible réputation, le pirate s’amusait à frapper les gens, hommes, femmes, et même les enfants, en tuant plusieurs. On lui donna le surnom de sanguinaire sauvage, un nom un peu bête, selon Seido. Un marine apprit à Seido que le pirate se dirigeait vers l’île du karaté selon les dernières nouvelles. Le chasseur décida de s’y rendre également. Même s’il n’avait peut-être pas les moyens de le vaincre, une idée allait lui venir. Secouant la tête, il chassa l‘idée de la mort de son esprit. A 21 ans, Seido avait encore des choses à faire, et à voir !

Après trois jours de voyage à bord d’un navire marchand, le jeune chasseur arriva finalement à destination, sous un soleil radieux. Une belle journée s’annonçait, sa fin était difficile à prévoir. Tant qu'il ne pleuvait pas, c'était une bonne chose. N’ayant encore rien mit sous la dent, Seido se dirigea vers le centre de la ville, afin de trouver un restaurant pas trop cher, étant à court d’argent. Sur le chemin, il remarqua plusieurs marine, une chose à prendre en compte pour la suite. Ils étaient des alliés non négligeables. Soudainement, le chasseur entendit un homme crier. Se retournant, il constata qu’un homme se dirigeait vers sa direction. Seido n’arrivait pas à le distinguer, ayant le soleil devant lui. Qui était-il ? Que lui voulait-il ?

C'est à moi que vous parlez ?
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    Johny Vokdal. Un fils de pute qu’il nous fallait éliminer au plus vite. Parce que ouais, ce forban ne faisait pas dans la dentelle. Le massacre était son mot d’ordre et la semence du chaos partout où il passait semblait être sa raison de vivre. En ce temps là, il fallait quand même le faire pour être primé à 50 millions en étant toujours sur les blues. Généralement, ces nombres impressionnants n’se voyaient que sur Grand Line, mais le Johny semblait être l’exception qui confirme la règle. De ce fait, le Gouvernement Mondial avait jugé bon de mettre plusieurs marines sur le coup pour pouvoir le choper et lui faire payer tous ses crimes. Et je n’échappais bien évidemment pas au lot. Au début, fallait bien avouer que je ne voulais pas. Rester à Shell-Town, c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi. Mais après lecture du dossier qu’on avait sur le gars, mon sang ne fit qu’un tour et je ne pu m’empêcher de rassembler une équipe pour aller moi aussi à la recherche de ce connard. Impel Down allait être sa prochaine destination à coup sur et je pouvais le jurer sur la tête de mon grand père ! J’avais quelques relations un peu partout sur les Blues. Et ces relations là, elles avaient des indics… Et c’est ainsi que par la force des choses, je m’étais retrouvé à effectuer mes recherches à South Blue, plus précisément à l’île du Karaté…

    J’étais peut être natif de Marineford et officier à East Blue, mais il n’en demeurait pas moins que cette île, je la connaissais par cœur. Et pour cause : J’avais bénéficié ici des préceptes de l’art du sabre lorsque j’étais plus jeune. J’me rappelais un peu des bêtises que je faisais ici, avant que je ne reçoive des fessés de mon maitre et grand ami de mon vice-amiral de père. Un mec impétueux qui n’arrêtait pas d’me botter le cul à la moindre erreur. J’vous le jure, mes fesses se souviendront à vie de ce personnage. C’est d’ailleurs à lui que je pensais en premier lorsque nous accostions l’île tant attendue. Ici, j’en avais connu des vertes et des pas mûres. Et l’endroit était p’être bien choisi pour effectuer mes recherches sur le fameux forban que je cherchais. D’après les indics de mes relations, la personne que je traquais depuis bientôt une semaine, se trouvait ici. La véracité de leurs dires me laissaient perplexes, mais je n’avais pas d’autres pistes et comme beaucoup d’autres équipages des blues, je faisais chou blanc. Pourtant, j’fis de cette traque ma propre affaire, me jurant de capturer coûte que coûte ce pirate. Ce pourquoi je voulais débuter mes recherches, ici, à South Blue. Et c’est ainsi que dès notre arrivée, nous avions commencé les investigations. Notre recherche s’était rapidement étendu dans le centre ville jusqu’à ce que…

    • Hey vous là bas !

    • C'est à moi que vous parlez ?

    Un de mes sous-officiers avait interpelé un homme qui passait là. Je m’étais soudainement retourné avant de voir de qui il s’agissait. Et là, j’eus un sérieux doute. De loin, il collait parfaitement au profil de l’homme que nous cherchions. C’est alors que la plupart de mes marines qui eurent la même pensée que moi, s’empressèrent d’entourer le mec qui ressemblait plus à un cowboy qu’autre chose. Curieux, je m’étais aussi moi aussi avancé vers la scène pour voir ce qui allait se passer. Et puis quelque chose m’dit que c’était lui ! Parce que sur la prime, il n’y avait non pas une photo mais un dessin plutôt grossier de Johny c’qui ne facilitait pas la tâche de nous autres marines. « Chargez le ! C’est Johny Vokdal !!! » « A VOOOOS OOORDRES !! » Le cri de guerre lancé par mes soldats après mon ordre, interpelèrent les habitants qui passaient par là. Ceux-ci au lieu fuir s’arrêtaient un peu pour regarder ce qui allait s’passer. Ils étaient pratiquement tous friands de combats, ce qui expliquait leur témérité assez rare. Tous mes hommes sans exceptions étaient bretteurs. Ils étaient au moins une quarantaine. Ces derniers dégainèrent leurs sabres avant de commencer à charger l’homme que nous supposions être notre pirate. Quand à moi, j’étais pour l’instant resté en retrait tout en dégainant mon meitou. Je ne me pressais point car j’voulais voir comment ce salopard combattait et avoir une certaine longueur d’avance sur lui…


Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Ven 13 Jan 2012 - 20:07, édité 2 fois
    Sans trop comprendre ce qui se passait, le jeune chasseur se faisait peu à peu entouré par de nombreux hommes, sans arriver à les voir clairement. Saleté de soleil ! Mais bien sûr, son chapeau, pourquoi ne l’avait-il toujours pas mis sur sa tête ? Quel idiot. Une fois cela fait, la situation lui paraissait déjà plus clair, un peu plus claire. Toute une bande de marine l’encerclait, Seido devait avoir fait quelques de mal, mais il eut beau chercher, rien dans son comportement ou dans ses actes ne pouvaient aboutir à cela. Soudain, une chose lui revint en mémoire …

    *Ne me dites pas qu’ils me prennent pour …*

    « Chargez-le ! C’est Johny Vokdal !!! » « A VOOOOS OOORDRES !! »

    Dégainant son sabre, Seido para l’assaut du premier marine, et le força à reculer.

    - Mais attendez, je ne …

    Sans prendre la peine de lui laisser la possibilité de finir sa phrase, un autre homme s’élança sur lui, armé d’une hachette. Même si ces attaques étaient rapides, le manque de précision les rendait facilement évitable. Le sabreur frappa, à l’aide du dos de sa lame, dans les jambes de l’homme, grâce à un coup oblique, de haut e bas. Ses longues heures d’entrainements commençaient à faire de l’effet, semblerait-il. Satisfait par sa maîtrise de sa lame, Seido enchaîna les coups, et para ceux de ces adversaires, souvent de justesse. Cependant, il se retrouva bien assez vite submergé par tous ces marines.

    Deux autres marines foncèrent sur lui, armé d’épée courte. Grâce à un pas sur le côté, il esquiva la première lame, frappant l’homme qu’il la tenait au visage grâce au pommeau de son sabre. Le deuxième, profitant de l’inattention de son adversaire, tenta une taillade en direction du flanc. Comme si Seido n’avait pas prévu ça ! De sa main gauche, il saisit d’un geste rapide le revolver qui pendait à sa ceinture, une arme unique en son genre. En effet, plus longue qu’une arme du même genre, elle possédait aussi un barillet permettant de tirer plusieurs coups. Face à cela, le marine s’arrêta, sans doute un peu impressionné. Le chasseur jeta un regard circulaire, défiant les marines du regard. Durant ces quelques secondes, personne ne bougea.

    - La marine ne vérifie pas les identités avant d’attaquer les honnêtes gens ? Je suis un chasseur de prime, Noroma D. Seido. J’ai un document pouvant le prouver à l’intérieur de mon manteau.

    Doucement, il rangea son sabre, et prit un document à l’intérieur de son manteau, une sorte de carte.

    - Vous pouvez poser vos armes maintenant ?
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      Seido D. Noroma ?! Un D. ? Bordel ! C’était pas n’importe qui quand même. J’comprenais mieux pourquoi il avait réussi à maitriser mes hommes avec une facilité assez déconcertante. J’eus d’ailleurs été étonné de voir qu’il était puissant, précis et assez rapide. De bons combattants qu’on ne retrouvait plus vraiment dans cette région, du moins à mon sens. Mais toujours est-il que le doute persistait dans mon cœur. Croire ou ne pas croire ? Attaquer ou ne pas attaquer ? Des questions qui me travaillaient véritablement. La scène était devenue silencieuse, presque pesante même ; tant et si bien que même les spectateurs s’étaient tus en nous contemplant toujours aussi curieusement. La plupart de mes marines qui s’étaient stoppés net, se retournèrent vers moi, ne sachant que faire apparemment. Pour ma part, je m’étais contenté de fermer les yeux pendant quelques secondes, avant de ranger tranquillement mon meitou. Il n’était pas vraiment dans mes habitudes de foncer tête baissé comme ça et l’expérience d’aujourd’hui m’aura apprit qu’il me fallait continuer dans cette voie là. Car j’avais failli commettre une bourde irréparable si mes hommes étaient parvenus à le blesser, voire même tuer. Je me sentais presque honteux là. J’avais fini par croiser mes bras avant de rouvrir les yeux et de les poser sur Ketsuno en lui faisant un simple signe de tête.

      C’était une jeune femme, très belle aux formes avantageuses et à la chevelure rose bonbon qui lui donnait un air affreusement sexy. Lorsqu’elle fit un premier pas, toute l’assistance fut en émoi, mes hommes comme les curieux qui nous regardaient. Faut dire qu’elle avait une démarche des plus aguichantes. Consciente de l’effet qu’elle produisait à tous ces hommes en ruts, elle remua du derrière en souriant plus ou moins malicieusement avant de finir sa marche tout juste devant le Noroma. Ledit chasseur de primes devait avoir une belle vue sur ses atouts percutants, d’autant plus qu’elle avait porté une chemisette blanche qui cachait à peine ses lourds seins. Celle-ci se pencha vers la carte que l’homme tendait avant d’en rajouter en se léchant les lèvres avec gourmandise et en mettant son beau derrière en valeur. Inutile de vous décrire les expressions faciales des alentours. Jeunes comme vieux croulants ne pouvaient être qu’en admiration pour une si belle créature. J’devrais l’utiliser plus souvent pour appâter les gens que j’voulais coffrer moi. C’était comme si elle venait d’se viander, héhé. Après une bonne poignée de secondes, celle-ci se redressa enfin, avant de se retourner vers nous en faisant un signe fluet de la main pour montrer que c’était une fausse alerte. Apparemment, j’m’étais complètement trompé sur le compte de ce gars…

      • Baissez vos armes les gars, c’est pas notre homme.

      Mes marines haussèrent leurs épaules avant d’exécuter les ordres que je leur avais donnés. On passait vraiment pour des idiots là. Mais tout ceci semblait faire parti du passé puisque tous les regards ou presque, étaient toujours braqués sur la beauté de ma cousine. Le chasseur semblait plutôt insensible… Enfin, faut dire aussi que son chapeau ne me permettait pas vraiment de sonder son expression faciale. Okama est l’homme qui reste indifférent à Ketsuno. Celle-ci finit par s’éloigner du chasseur de primes avant que mes autres hommes ne se dispersent un peu partout dans le coin. Les curieux finissaient eux aussi par repartir dans leurs coins… La vie semblait reprendre son cours. Il n’y avait que deux personnes encore immobiles. Noroma et moi-même. J’finis un moment par marcher jusqu’à ce que je me rapproche tranquillement vers lui, sourire poli « Désolé monsieur… Nous vous avions pris pour un malheureux pirate qui se trouve être sur ces terres… » Je lui fis un semblant de salut militaire, avant de m’ébouriffer les cheveux d’un geste un peu las. Les marines ne s’excusaient presque jamais même quand ils faisaient des erreurs, mais moi j’étais plutôt une exception. Et puis il faut l’avouer, le D. qu’il avait dans son identité m’avait un tant soit peu perturbé car c’était bien la première fois que j’en voyais un. Ces fameux D. qui intéressaient le conseil des 5 étoiles et qui entretenaient un mystère, semblait-il, très important. Alors que j’allais tourner les talons, je me bloquais une fois encore…

      • Un instant, dis-je soudainement en me retournant une nouvelle fois vers lui. Vu que vous êtes chasseur de primes, ne sauriez vous pas par hasard où se trouve le fameux Johny Vokdal ? C’est l’homme que nous recherchons activement. Si vous avez des informations capitales, je saurais être généreux, affirmais-je tout sourire.
      Les marines ne réagirent pas beaucoup aux paroles du chasseur de prime. Un silence régnait en maître dans le centre-ville. Seido remarqua le regard quelques hommes, qui se concentrait sur un homme à l’écart, sans doute leur chef. Les secondes passèrent, le temps semblait être ralenti. Seido avait l’impression d’être là depuis des heures. Finalement, la situation s’arrangea, ou du moins, pour l’instant. En effet, le gradé marine avait rengainé son arme, bientôt suivit par une petite partie des autres marines. Le chasseur remarqua un signe de la tête de la part de l’homme, sans doute un code ou un autre truc. Seido ne connaissait pas vraiment les habitudes des marines.

      Une personne s’approcha peu de temps après vers lui, elle n’était pas belle … Non, elle était splendide ! Seido n’en croyait pas ses yeux. Rêvait-il ? Etait-il au paradis ? Cette femme d’une rare beauté se dirigeait vers lui, se balançant au rythme de ces pas. Heureusement que son manteau lui couvrait le visage jusqu’au nez, sinon, on aurait pu voir que sa bouche était grande ouverte …. D’un geste vif, il ajusta son chapeau, autant être plus présentable. Soyons honnête, ce n‘était pas la vrai raison. En fait, en le penchant un peu sur le côté, Seido pouvait cacher ses yeux. Et franchement, il ne voulait pas que la femme remarque où il regardait … Pendant que la belle jeune femme vérifiait sa carte, le chasseur ne put détourner son regard des …atouts que Mère Nature lui avait offert.

      *Fichtre et foutre, je donnerais n’importe quoi pour …*

      Baissez vos armes les gars, c’est pas notre homme.

      Les paroles du chef marine le tirèrent de sa rêverie. La belle s’éloigna ensuite, laissant son autre atout comme ultime vision, et quelle vision ! Rassemblant toutes ces dernières images dans sa tête, le chasseur resta figer sur place, immobile. Seido ne remarqua même pas le chef arrivé.

      Vu que vous êtes chasseur de primes, ne sauriez-vous pas par hasard où se trouve le fameux Johny Vokdal ? C’est l’homme que nous recherchons activement. Si vous avez des informations capitales, je saurais être généreux.

      Euh …

      Telle était sa première réponse. Pauvre homme, il n’avait toujours pas digérer. Secouant la tête, il répondit au marine avec un sourire. Le chasseur releva un peu son chapeau, par la même occasion.

      Pardonnez-moi, j’étais, euh, plongé dans mes pensées. Ce pirate est le but de ma venue sur cette île. Ce misérable doit payer pour ses actes. Par contre, je n’ai pas une masse d’info sur lui, il cache bien son jeu le bougre. Je peux vous proposer mes services, mais ça ne sera pas gratuit, surtout que …

      Le chasseur s’approcha un peu plus près du marine, et ajouta à voix basse :

      L’idée de venir capturer un pirate avec une masse si importante d’homme est vraiment un plan débile. C’est le meilleur moyen pour le faire fuir.

      Le plan que le chasseur avait cherché venait de lui apparaître, une illumination. Avec une poignée d’homme, en comptant sur le soutien de la jeune femme et ses charmes, ils pouvaient aisément le capturer. Le tout était de savoir s’il était déjà là, et si non, s’il allait venir. Les rumeurs sont parfois le meilleur moyen pour confondre l’adversaire. Le pirate ne semblait pas être un type pouvant penser à ce genre de stratagème, selon les choses que le chasseur avait entendu. Seido résuma brièvement son idée au marine, dont le nom lui échappait. Il lui avait dit ou pas ? Qu’importe, tant qu’on lui présentait la demoiselle …
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        L’espoir de tout un équipage s’effondra quand le mec m’affirma qu’il n’avait aucune idée d’où pouvait se trouver le primé que je cherchais. A croire que les chasseurs de primes, ça sert à rien, très franchement. C’pas pour rien que je ne les aimais pas tellement… Ceux-ci n’étaient pas vraiment défenseurs de la veuve et de l’orphelin, mais plutôt des gens cupides attirés par l’appât du gain. Des gens tout aussi détestables que les pirates donc. Mais je me gardais de dire une bêtise. Au moins, il m’avait confirmé d’une manière ou d’une autre que le pirate se trouvait dans les parages. A croire que les indics m’avaient filé le bon tuyau. Mais alors que je voulais me retourner continuer mes recherches, le mec s’approcha de moi et prit une nouvelle fois parole en chuchotant presque, comme si les gens qui passaient par là s’occupaient de nous… D’ailleurs, ses dires faillirent m’irriter… Traiter mes procédés d’idiots, c’était tout de même effronté. J’allais lui faire comprendre ma façon de voir les choses quand il recommença à reparler en m’donnant des idées sur un plan assez minutieux. Et bien qu’il était plutôt cohérent, pour moi, il y a quelque chose qui clochait…

        • Ton plan est pas mal… Mais si on ne sait même pas où il se trouve, comment veut-tu qu’on le mette en place ? Tu vois le pépin non ? C’bien pour ça que j’ai plusieurs hommes avec moi… J’vais former de petits groupes qui vont ratisser toute la ville. Et il sera bien obligé d’sortir de sa tanière…

        Très vite, je m’écartais un peu de Noroma avant de faire de grands signes de main à mes hommes aux alentours. Ceux-ci en m’voyant, se dépêchèrent de faire comme convenu, c'est-à-dire, dispersions et recherches. On s’était déjà entendus sur le bateau. Ils allaient procéder à des questionnements et à des fouilles minutieuses. Et si le mec se sentait oppressé, il n’aurait d’autres choix alors que de sortir de sa cachette. Le port était bondé de quelques uns des marines qui m’avaient suivi jusqu’à ces terres. Ces derniers étaient cette fois là, habillés en civil. Et tous avaient une prime en main pour identifier le Johny. S’il essayait de fuir, c’était l’arrestation assuré pour lui. Tout ça pour affirmer qu’il n’avait presqu’aucune chance de m’échapper. « Et puis d’ailleurs, j’vais appeler des renforts pour le choper. Ce Johny Vokdal ne nous échappera pas ! » Cette fois-ci j’avais tourné le dos au chasseur de primes et j’avais parlé d’une voix si forte que les gens se retournaient instinctivement vers moi. Je n’avais pas vraiment fait exprès, mais l’un des hommes de l’assistance eut un spasme et un mouvement suspect suite à ma forte déclaration. Et ce n’est que lorsque nous échangeâmes un regard que…

        • Hé toi là bas !

        Et bam ! Le jeune s’était mit à courir. Sans savoir pourquoi, j’avais saisi la main du chasseur de primes avant de commencer à le poursuivre comme si ma vie en dépendait. Ce n’était qu’une intuition mais je sentais que ce jeune homme pouvait nous être fort utiles. Nous courâmes donc à travers une foule composé de sumo, de karatéka et de toutes sortes de personnes, quand je lâchais la main de Seido en lui montrant une autre ruelle. « Toi, prends ce raccourci ! Il doit bien vouloir se rendre au grand marché. Si tu fais l’tour pendant que moi j’le talonne, on devrait pouvoir le coincer, il doit savoir quelque chose à propos de notre homme ! » Et suite à mon discours, j’avais filé. En espérant que le détenteur du D. allait m’aider à rattraper ce gamin. D’ailleurs, il courait vite le bougre ! Parce qu’il était assez loiun quand même. Je n’en démordis pas et continuait de le poursuivre en essayant d’eviter la marée humaine qui obstruait le passage et les objets qu’il balançait pour stopper ma course. Après quasiment cinq minutes de courses et alors que je semblais réduire l’écart, nous arrivâmes bientôt au grand marché de la ville où il allait aisément pouvoir se cacher entre les étals des vendeurs. J’espérais fortement que Seido soit sur le coup. Lui seul pouvait lui barrer la route… En auquel cas, je perdrais mon seul indice de la journée…
        Le chasseur hocha simplement la tête face à la réplique du marine, qui ne semblait pas vouloir se présenter. Enfin, il présentait des arguments valides, au moins, il devait avoir l’habitude de ce genre de chose. Le chasseur n’avait pas trop l’habitude du travail de groupe, une nouveauté pas trop déplaisante. Par contre, il devait veiller à ne pas laisser les autres tous faire, sinon, adieu la récompense ! Seido observa le marine donner ses ordres, en faisant quelques signes, une bonne méthode pour communiquer rapidement. Le marine tira le chasseur de ses pensées.

        . « Et puis d’ailleurs, j’vais appeler des renforts pour le choper. Ce Johny Vokdal ne nous échappera pas ! »

        Ces brèves paroles le firent sursauter. Avait-il vraiment besoin de s’exciter autant en public ? Attirer l’attention n’était jamais une bonne idée … Seido se retourna, enfin de dire au marine ces quatre vérités, mais s’arrêta, remarquant l’étrange échange entre le bruyant et un civil. Le regard apeuré sur celui-ci en disait long sur lui. Le pauvre ne s’attendait sûrement pas à ça ! Par contre, c’était une véritable chance pour les marines, et le chasseur. Le chef de ceux-ci interpella l’homme, qui se mit aussitôt à courir comme un lapin. Un sourire apparut sur le visage de Seido. Cible en mouvement, trajectoire prévisible, un tir facile pour un homme d’expérience. Alors que le chasseur s’apprêta à dégainer son revolver, le marine lui saisit la main … Décidemment, Seido commençait à croire qu’il le faisait exprès !

        Les deux hommes se faufilèrent tant bien que mal au milieu de la foule, renversant parfois l’une ou l’autre personne. Seido avait beau essayer de libérer sa main, il n’y arrivait pas. Il était costaud, le bougre. Ce dernier la lâcha lorsqu’ils arrivèrent en face d’une ruelle assez étroite, servant sans doute comme porte secondaire aux échoppes.

        . « Toi, prends ce raccourci ! Il doit bien vouloir se rendre au grand marché. Si tu fais l’tour pendant que moi j’le talonne, on devrait pouvoir le coincer, il doit savoir quelque chose à propos de notre homme ! »

        Avant que le chasseur puisse lui répondre, l’homme s’en alla en courant. Il ne semblait pas avoir songé à la possibilité que Seido ne connaissait pas la ville … Après un léger soupir, Seido se mit à courir, un lapin de plus ou de moins... Notre homme parcourra la ruelle tant bien que mal, évitant les portes ouvertes, sautant au-dessus des caisses, bref, un vrai parcourt semé d’obstacle. Au bout de quelques minutes, il arriva à ce qui ressemblait à un marché, vu le nombre de marchand. Le chasseur freina sa course près d’une fontaine, quelques mètres après la sortie de la ruelle, et percuta de plein fouet un homme.

        Oh pardon, désolé, je ne vous avais pas vu !

        Se relevant, Seido tendit une main à la pauvre victime, qui la refusa, se leva, et se mit à courir. Le chasseur éprouva une drôle de sensation, comme un déjà vu …

        Arrêtez cet homme !

        Le cri lui fit l’effet d’une claque, et une fameuse. Il venait de percuter sa cible ! Prenant fermement appui sur le sol, il se lança à sa poursuite, devançant de quelques mètres le marine. En fait, Seido se trouvait plus ou moins entre les deux. Ne voulant pas passer sa journée à courir, le chasseur sortit se revolver, qui ne demandait qu’à être utiliser. Sans réfléchir, il tira un coup en l’air, provoquant la panique des villageois. Une bonne partie d’entre se réfugièrent dans les échoppes, d’autres courraient vers les maisons, d’autres se couchaient par terre. Au bout d’une bonne minute, Seido eu enfin le champ libre pour tirer sur le fuyard. Le premier tir percuta une maison en pierre, mais fit quand même virer le visage de l’homme au blanc. D’un coup, le chasseur s’arrêta, tendit le bras et laissa échapper deux balles du canon, avec un léger décalage. Filant dans l’air à une vitesse folle, le premier rata sa cible de quelques centimètres, surprenant le fuyard, qui ne put empêcher la deuxième de faire mouche.

        Aïe, je vais mourir ! Maman ! Ah, il y a plein de sang qui sort !

        S’approchant du pleurnichard, Seido constata qu’il n’avait pas raté son coups. La balle s’était en effet enfoncée profondément.

        T’as de la chance, je suis un médecin. Par contre, va falloir répondre à des questions avant que je te soigne, comme par exemple…

        Mais le marine fût plus rapide que lui.
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          Bordel ! Même un guépard n’faisait pas mieux. C’petit pourrait devenir le meilleur sprinteur de tous les temps s’il s’entrainait davantage à la course. Autant dire qu’à ce rythme, jamais je n’arriverais à le rattraper. J’serais mes dents en accélérant la cadence, mais rien faire, l’écart était toujours le même. Sur le coup, j’enviais vraiment les utilisateurs des fruits du démon, qui eux, auraient pu rattraper le gosse en deux temps trois mouvements. Comme le logia de la lumière par exemple, ou encore les zoan qui permettaient de se transformer en quelconque volatile et que j’avais vu dans l’encyclopédie des fruits du démon. Comment qu’ils avaient de la chance. Même s’ils ne pouvaient plus nager, j’me disais bien que ces gars au lieu d’être maudits étaient plutôt bénis du ciel. J’étais p’être bon en escrime mais je les jalousais personnellement. Et bien sur, personne ne le savait. Alors que je commençais à perdre patiente, j’vis mon chasseur de prime sortir par une autre rue. J’eus alors une lueur d’espoir, quand mon collaborateur d’infortune commit une grosse bêtise : Se déconcentrer ! J’avais du gueuler pour qu’il se ressaisisse. Mais cela semblait vain, puisque le poursuivi continuait de courir comme si de rien était. Pour un gosse, l’avait du souffle. J’allais totalement perdre espoir lorsque Seido se mit à effectuer des tirs de sommations. J’n’en étais particulièrement fan puisque les civils fuyaient, mais ça avait du bon. La route était dégagée pour une bonne poursuite. Malheureusement, l’chasseur fut contraint de tirer sur notre homme pour arrêter sa folle course… Méthode à laquelle je n’adhérais pas, bien qu’elle nous fût utile sur le coup…

          • Putain ! Coupais-je précipitamment Seido en arrivant près de lui. Mais t’es bien rapide. T’aurais fait un bon marine, toi, m’enfin…

          Je regardais sa blessure d’un air plus ou moins désolé, avant de m’accroupir vers lui. A la vue de mon insigne accroché à ma veste d’officier, l’adolescent commença à trembler de peur. J’mis mon doigt devant ma bouche comme pour lui dire de ne pas trop geindre avant de commencer à sourire calmement. C’est vrai qu’il était en mauvaise posture vu que la balle s’était profondément logée dans la chair de sa cuisse droite, mais il n’avait d’autres choix que de répondre à mes question ou plutôt à ma seule question. « Si tu me donnes les réponses que je désire, le docteur Seido ici présent, s’occupera convenablement de toi. D’accord ? » La victime commença à acquiescer de la tête en serra les dents et en essayant de comprimer sa blessure à l’aide de ses mains. Inutile pour moi de lui faire endurer une telle souffrance plus longtemps, sans compter qu’il perdait énormément de sang. Autant dire que Seido était plutôt adroit… Quoiqu’un peu impitoyable quand même quand on sait que l’homme qu’on poursuivait n’avait tout au plus que 19 ans, et encore. Si je ne lui avais pas un forcé la main pour qu’il m’aide sur le coup, sur que je lui aurais passé un de ses savons qu’il n’oublierait pas de sitôt. « J’ne vais pas te demander si tu connais Johny Vokdal, j’suis sur que vous vous côtoyez. Ma question est de savoir où on peut le trouver. » Au tout début, le visage de l’éphèbe prit une teinte rouge. Non pas de honte, mais de colère. Avant que la teinte ne passe au vert, signe qu’il souffrait, mais énormément. Je me relevais tranquillement tout en le fixant, avant que celui-ci ne dégueule près de mon pied droit. Il se passa une bonne minute après ma question, avant qu’il ne prenne parole, tout haletant…

          • Dans la forêt, tout au nord…. Aaaarghhh !!! Le capitaine a… A… Une planque dans une clairière… Haaaaaaaaa !!!

          • Le capitaine ? Hm… Et il prévoit quoi ton capitaine ?

          • Se faire un équipage et piller la ville !!!! J’AI MAAAAAAAAAAAAAAAAL !!!

          Au cri du jeune homme, j’eus un air sinistre à en faire pâlir un roi des mers. S’attaquer à une ville composée essentiellement de grands combattants ? C’est qu’il en avait de l’assurance, ce cher Johny ! J’me retournais finalement vers Seido avant de lui faire un signe de tête : « J’te serais très reconnaissant de le soigner». Comment avais-je su qu’il pouvait ? Tout simplement parce qu’avant de l’interrompre, j’avais entendu de sa propre bouche qu’il exerçait l’métier de médecin. Même si j’étais un peu curieux de savoir comment il allait faire vu qu’il semblait ne pas avoir de matériels sur lui. Alors que je me retournais regarder l’horizon, j’réfléchissais un peu à l’opération que j’allais effectuer dans la forêt. Il était essentiel pour nous de faire vite, avant que la capture de ce jeune ne parvienne aux oreilles de Vokdal qui prendrait précipitamment la poudre d’escampette avec ses hommes. C’qui en soit ne m’arrangerait pas. Via Den Den Mushi, je pris contact avec mes hommes sûrs dont ma cousine, en leur expliquant brièvement la situation. J’donnais aussi l’ordre à certains de mes hommes de remplir le rôle d’éclaireur pour savoir d’avance où Vokdal se situait. Une descente musclée n’allait pas forcement arranger les choses comme me l’avait si bien expliqué Seido. L’mieux, c’était sans aucun doute l’infiltration. Jouer aux pirates pour les choper un à un genre Cipher Pol, voilà c’qui pouvait nous arranger. D’autant plus que la somme colossale qu’il avait sur sa tête était sans doute due à son incroyable force. Force que je ne pourrais contenir seul. Sur le moment, j’osais croire que ma rencontre avec le chasseur de primes était providentielle. Au vu de sa dextérité, il n’y avait pas l’ombre d’un doute qu’il me serait fort utile. Comme quoi…

          • Vu comment il souffre, l’gamin ne ment certainement pas. Dans tous les cas, j’ai envoyé des hommes pour vérifier la véracité de ses dires et nous préparer à l’avance. J’tai déjà assez sollicité comme ça, mais je le fais encore. De toute façon, tu seras récompensé à la hauteur de tes efforts. Mon idée est d’essayer d’infiltrer son camp en nous faisant pour des nouvelles recrues. Nous serons cinq au total. Bien sur, tout ceci nécessite des déguisements, mais tu auras compris qu’en gros, c’est très risqué. T’es partant pour jouer l’jeu ? Réfléchis bien, mais vite. J’te laisse le temps de le soigner avant de prendre une décision.
          Le chasseur laissa le marine mener la conversation. Il ne lui fallut que quelques minutes pures savoir ce qu’il voulait. Leur proie, le pirate Johny Vokdal, semblait s’être réfugié au nord, avec son équipage. L’approcher n’allait pas être facile, mais c’était intéressant. Une telle situation ne s’était jamais produite, et cela plaisait à Seido. Maintenant qu’ils en savaient un peu plus, le chasseur pouvait maintenant s’occuper de son autre affaire, soigner le pauvre garçon. Durant l’interrogatoire, il n’avait pas cessé de regarder la plaie, et il s’en voulait. Seido n’avait pas eu l’intention de le blesser de la sorte. Pendant que le marine parlait dans son Den Den Mushi, le pirate s’accroupit près du jeune homme, et lui déchira le côté droit de son pantalon.

          Vraiment désolé pour ça… je ne voulais pas te blesser de la sorte. Vraiment désolé … Ca ira mieux dès que je t’aurais enlevé la balle, tu verras. Je vais verser un désinfectant sur la plaie, ça va piquer un peu. Serre les dents.

          Le médecin sortit de son manteau un petit flacon, et en versa sur la plaie. Dès que le liquide toucha la plaie, la victime poussa un petit cri de douleur. Il ne put retenir ses larmes de douleur. Seido entoura provisoirement la plaie avec le morceau de pantalon retiré, afin de stopper la perte de sang. Se relevant, le médecin chercha un marine du regard. Quelqu’un devait aller récupérer son sac, pour qu’il puisse donner au garçon des soins approprié.

          • Vu comment il souffre, l’gamin ne ment certainement pas. Dans tous les cas, j’ai envoyé des hommes pour vérifier la véracité de ses dires et nous préparer à l’avance. J’tai déjà assez sollicité comme ça, mais je le fais encore. De toute façon, tu seras récompensé à la hauteur de tes efforts. Mon idée est d’essayer d’infiltrer son camp en nous faisant pour des nouvelles recrues. Nous serons cinq au total. Bien sur, tout ceci nécessite des déguisements, mais tu auras compris qu’en gros, c’est très risqué. T’es partant pour jouer l’jeu ? Réfléchis bien, mais vite. J’te laisse le temps de le soigner avant de prendre une décision.

          Pas besoin d’un temps de réflexion, je suis partant. Je ne veux pas apprendre la mort d’autres personnes par la faute de ce type. Allez-y pour les déguisements, mais je ne pense pas en avoir besoin… Quoi que, ce que je viens de faire pourrait engendrer des rumeurs … Par contre, je n’ai pas l’habitude de travailler avec des gens dont j’ignore le nom. On en reparlera dès que j’aurais arrangé les bêtises que j’ai faites.

          Se retournant, il invita un jeune marine à s’approcher. Sans perdre son temps avec des formules de politesse, il demanda au jeunot d’aller lui chercher son sac, laissé dans la ruelle, en lui indiquant le chemin. Le marine resta ébranlé face à la fermeté du chasseur. Pour qui diable se croyait-il ? Voyant son supérieur lui lancer un regard, celui-ci courut néanmoins chercher ce qu’on lui avait demandé, et revint assez rapidement. Remerciant le marine, Seido se mit à l’œuvre.

          Quel est ton nom ?
          Shou ...
          Eh bien Shou, je vais te faire dormir. A ton réveil, tu iras beaucoup mieux, fais-moi confiance.

          Décidemment, il avait bien fait de suivre les conseils de son père et prendre avec lui son matos. Seido sortit une seringue, et la remplit d’un liquide jaunâtre. Devant le regard un peu effrayé de son patient, le médecin ne broncha pas, et l’enfonça dans la cuisse, laissant le liquide entrer dans son corps. Le jeunot avait déjà souffert assez, un petit anesthésiant était de rigueur. Il sombra dans un profond sommeil après quelques minutes. Le médecin eut un peu de mal pour trouver la balle, mais y parvint finalement, les mains recouvertes de sang. Après les avoir rincé avec l’eau de sa gourde, il entreprit la deuxième partie, la couture de plaie. Une fois cela fait, il s’adressa au chef des marines, après avoir entouré une nouvelle fois la plaie d’un nouveau bandage.

          Je ne sais pas qui va s’occuper de Shou, mais il va falloir lui dire certaines choses quand il se réveillera, et c’est important. Il ne devra pas fait de gros effort durant 1 mois, et il devra changer le bandage tous les jours, surtout la première semaine. Dites-lui que je viendrais le voir demain.

          Seido laissa au chef le temps de donner ses ordres à ses subalternes, et puis, il lui adressa de nouveau la parole.

          Bon, nous pouvons nous concentrer sur notre mission maintenant. Dites m’en plus sur les personnes qui vont nous accompagner, et sur vous.

          Ne les connaissant pas, le chasseur jugea utile d’en connaître un maximum sur eux. De plus, dans ces circonstances, savoir un maximum de choses sur les capacités de ses alliés était un atout à ne pas oublier. Qui sait ce qu’ils les attendaient ?
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            • T’as pas froid aux yeux toi, c’est bien ça ! Alors, celle que tu as vue s’appelle Ketsuno. Je t’épargne certains détails sur elle. Mais fais gaffe à ne jamais poser ta main sur son derrière. Elle te l’enfoncera un fusil au cul avant d’appuyer sur la gâchette sans pitié. Tu vois le blond là bas ? Lui demandais-je en pointant un blond pas loin qui avait posé son arme sur son épaule. Il s’appelle Sarkozyzy. Autant te dire tout d’suite qu’il est impétueux et n’hésite pas non plus à se servir de son arme à feu. De toute façon, essaye de ne pas trop lui accorder d’attention, il est parfois acerbe même avec ses coéquipiers. Quand au dernier, disais-je en faisant un signe de tête vers un autre blond entouré de simples soldats, c’est la tête pensante du groupe. Il est aimable et serviable. Tu pourras même l’avoir à tes côtés si jamais il advient qu’on soit séparés lors de la mission. L’élément le plus fiable. Quoiqu’il a parfois des crises hémorroïdaires, donc fais également attention… Et moi c’est Fenyang. Alheïri Salem Fenyang, lieutenant de Logue Town. Bref, on va aller se changer, viens avec moi !

            Quelques heures plus tard…


            Nous étions maintenant en plein dans la forêt de l’île du Karaté. Elle n’avait pas vraiment de caractéristiques particulières, si l’on excluait les nombreux arbres déracinés et couchés sur les sentiers -Sans doute avaient-ils servi aux entrainements des karatékas- et les innombrables monstres que cette forêt abritait. Pour preuve, deux ours nous avaient poursuivis sur quelques mètres et un serpent avait failli piquer Ketsuno c’qui avait provoqué son hystérie totale pendant un bon moment. C’est donc au nombre de cinq que nous nous enfonçâmes dans cette végétation assez dense au fur et à mesure de pas. J’avais ordonné au reste de mes hommes de prendre le blessé Shou et de s’en occuper consciencieusement. Il avait beau être pirate, il n’en demeurait pas moins qu’il était adolescent. Et la pensée selon laquelle il pourrait peut être devenir marine, m’fit sourire malgré la boue séchée sur mon visage. Oui oui, je m’étais effectivement badigeonné de boue. Et cette boue là faisait partie de mon déguisement sans compter que je n’avais pas envie qu’on me reconnaisse de près ou même de loin. J’étais également flanqué d’un kimono sale et couvert d’estafilades de toutes sortes. Un peu comme mes compagnons d’ailleurs. Notre but était simple : S’faire passer pour des mendiants pour mieux les infiltrer et mieux cueillir notre homme. C’que j’avais expliqué à mes hommes et ce qu’ils avaient approuvés… Du moins presque tous quoi. Parce que des exceptions dans ce genre de situations, il y en avait toujours… M’enfin bref.

            C’est ainsi donc que nous arrivâmes vers une clairière. Mes éclaireurs avaient confirmé les dires du jeune Shou qui n’avait finalement pas menti. Comme quoi, tirer une balle sur quelqu’un a parfois du bon quoiqu’on puisse dire ou penser. Pour ça, j’me promettais même de récompenser suffisamment l’chasseur qui avait décidé de prendre également part à cette opération délicate voire, très risqué pour notre peau. C’était pas un chacun pour soi, mais j’espérai réellement qu’il puisse se défendre en temps voulu. Et au vu de ce qu’il savait faire, je n’avais pas trop d’inquiétudes pour lui. Nous étions tous cachés derrière des buissons où nous pouvions enfin voir un petit camp entouré et protégé par une palissade en bois plutôt haute. Un peu comme s’il s’agissait d’un petit village isolé ou un bidonville des plus basique. Devant la palissade s’trouvait au moins quinze trouffions qui semblaient patrouiller dans les environs en faisant de petite ronde autour du coin. Et s’il y avait tant de personnes dehors, j’me questionnais réellement sur le nombre à l’intérieur du camp. J’me retournai silencieusement vers le reste du groupe, avant d’adresser parole à Ketsuno, la seule qui avait refusé catégoriquement de se déguiser pour cette mission d’infiltration : « Tu peux t’occuper des gardes pour nous… ? Essaye aussi de ne pas les tuer rapidement… S’il te plait… » Cette dernière grogna, avant de se lever brusquement, en s’avançant vers les gardes d’une démarches très aguichante. Et pendant ce temps, j’donnais les dernières directives…

            • Elle va divertir les autres soldats ! Cachez bien les escargophones portatifs que je vous ai passés, on sait jamais ! Et souvenez-vous. On fait tout en douceur ! Si on s'fait chopper par un mec important de leurs bandes, on risque la fuite de notre homme ou la mort… Dah ? Elle a déjà réussi à attirer tous les hommes dans un coin ! Go go go !

            En effet, Ketsuno avait réussi à appâter tous les gardes vers un endroit en improvisant un strip-tease assez émouvant. Et c’est à ce moment précis, que je profitai pour courir vers l’entrée sans protections dorénavant. En espérant que les autres suivent l’mouvement… J’aurais bien voulu profiter de la vue de son décolleté plongeant, mais l’heure était bien trop grave pour que je puisse céder à mes pulsions perverses… Même si on pouvait tout de même noter les petits filets de sang qui coulaient de mes narines. J’allais m’rattraper avec des péripatéticiennes et ça, j’me le jurais vraiment. J’réussis à pénétrer le camp en premier en effectuant automatiquement une roulade assez bancale derrière les premiers tonneaux que je vis. Et c’est de la que je me redressai pour bien observer l’intérieur. Et comme je le pensais, l’coin était parsemé de plusieurs taudis. J’venais à m’dire qu’il avait élu domicile ici depuis très longtemps. Sans doute se déplaçait-il sur les blues pour se faire un nom avant d’accéder à grand Line. Un procédé bien connu des forbans des blues. Par la suite, j’me demandais ce qu’on allait bien pouvoir faire. Et aux alentours, il n’y avait heureusement pas âme qui vive… J’me grattai la tête avant d’me dire qu’il valait mieux qu’on sépare le groupe. ‘Fin, fallait aussi qu’ils grouillent pour rentrer, ceux-là.


          Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Lun 6 Fév 2012 - 21:34, édité 1 fois
            Le chasseur écouta avec attention la description des compagnons du marine, qui donna enfin son nom. Il se prénommait Fenyant. Seido passa tout de suite que c’était un drôle de nom, ça ressemblait trop à fainéant. Un lieutenant avec un nom pareil, ça ne devait pas être très courant. Le chasseur évita toutes remarques, il valait mieux éviter de l’énerver. Par contre, il put s’empêcher de sourire en apprenant le nom de la jeune femme aux formes généreuses. Connaître le nom de sa future proie était un atout non négligeable. Ah, Ketsuno … Un si joli nom …

            *Mais à quoi je pense moi ? Ce n’est pas le moment !*

            Secouant la tête, Seido se concentra sur ses nouvelles informations. Le marine lui apprit également que deux de ses hommes allaient les accompagner, deux blonds, un tireur et un penseur. Oui, le groupe semblait être bien. Restait à savoir s’il serait efficace. Nous le verrons bien assez vite. Comme l’avait suggéré Fenyant, un déguisement serait le plus approprié durant cette mission. Bien qu’il n’aimait pas trop ça, Seido laissa son équipement et son sac aux mains des hommes du lieutenant, capables de garder des affaires sans les perdre ou y toucher. S’habiller comme un mendiant ne lui plaisait pas vraiment, surtout que les kimonos étaient sales, fins et puants. Par contre, en dépit de ça, il ne se plaignit pas, pour une simple raison. Ketsuno devrait s’habiller de la sorte aussi ! Quel spectacle pour les yeux ! Seido fut fort déçu de voir qu’elle ne s’habilla pas de la sorte. Mais bon, son look habituel n’était pas mal …

            Devant se faire passer pour un mendiant, le chasseur ne prit pas son katana avec lui. Par contre, l’idée de se séparer de son précieux revolver ne lui traversera pas l’esprit une seule seconde. Il le cacha dans son kimono, avec une petite réserve de munitions. De plus, dans un petit sac-à-dos, emprunté à un marine, Seido y plaça quelques potions, des herbes et un petit couteau, caché dans des vêtements sales. On lui donna même un escargophone. Ce sac fût ensuite attaché à un bâton, et recouvert un peu de boue, pour renforcé son image de mendiant. Une fois son visage recouvert de la même substance visqueuse, le chasseur suivit le marine, la mission pouvait commencer.

            Sur le chemin, le chasseur eut une grande difficulté pour détourner de la jeune femme… Avoir une telle démarche, ça devait être interdit ! Pour se distraire, il cueilli quelques ronces. Il avait une petite idée derrière la tête. Plongé dans ses pensées, il ne réalisa pas tout de suite qu’ils étaient arrivés à destination. Pendant que le lieutenant échangea quelques mots avec Ketsuno, Seido observa les environs. Mais c’est qu’ils étaient nombreux ces pirates ! Un affrontement direct était à proscrire. Le marine interrompit le fil de ses pensées.

            • Elle va divertir les autres soldats ! Cachez bien les escargophones portatifs que je vous ai passés, on sait jamais ! Et souvenez-vous. On fait tout en douceur ! Si on s'fait chopper par un mec important de leurs bandes, on risque la fuite de notre homme ou la mort… Dah ? Elle a déjà réussi à attirer tous les hommes dans un coin ! Go go go !

            Voilà que le marine se mettait à courir vers l’entrée. Seido l’imita, jusqu’à ce que son regard se perde sur le strip-tease de la jeune femme…le faisant trébucher…Fort heureusement, à part les deux blonds, qui retenaient leur rire, personne ne l’avait vu. Les trois hommes rejoignirent l’autre bien assez vite. Seido prit la parole, à voix basse.

            On dirait qu’il n’y a personne dans le coin. J’ai pris quelques ronces sur le chemin. Mélangés à des herbes que j’ai prise, on pourrait leur donné une méchante diarrhée …


            Le médecin leur expliqua comment faire. Restait à voir s’ils avaient le temps pour le faire.
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              J’essayai de mettre en place un plan d’attaque pendant que les gars virent rapidement près de moi. L’éventualité selon laquelle il fallait que nous nous séparions pour mieux opérer me trottait toujours à l’esprit. J’ne voyais pas une autre solution meilleure que celle que j’avais en tête. L’coin avait beau être vide aux alentours, mais nous étions en territoire ennemi, c’qui signifiait que prudence devrait être de rigueur. Mes deux hommes s’mirent à regarder de chaque côté, pendant que j’fixai toujours les cabanons en face. Puis Seido s’mit à expliquer un procédé médical bien tordu qui pouvait faire son effet. L’tout était également d’avoir la baraka pour réussir les indications à propos des plantes qu’il nous avait remises. J’fixai ma part d’un air dubitatif avant de ranger le tout dans une petite bourse sale accroché à ma taille. J’fis sortir la prime de Vokdal que j’fis passer aux autres, histoire qu’ils se fassent une dernière idée de l’homme que nous cherchions. Il y allait avoir d’la baston moi j’dis. Alors que j’me frottai les mains, une porte s’ouvrit derrière nous en grinçant horriblement. J’écarquillai les yeux d’effroi avant de retourner lentement ma tête vers l’arrière. Il y avait donc un petit taudis derrière nous ! Et c’est là que j’vis une montagne de muscles armée d’une grosse batte de fer. Nous restâmes quelques secondes statiques, avant que l’mec daigne soulever son arme d’un air menaçant. Et c’est dans ces conditions là que…

              • SEIDO ! MARONE ! J’VOUS LE LAISSE ! ON SE RETROUVE DEVANT !!!

              … J’laissais le sale boulot aux autres. Non pas parce que j’avais peur puisque j’pouvais rapidement envoyer le mec au tapis ; c’que Seido et Marone pouvait aisément réaliser, mais bien pour gagner en temps et en efficacité. Pour ma part donc, j’avais littéralement sauté pour passer par-dessus les tonneaux, tout en tenant les cols de Sarkozyzy. Lui venait avec moi. Les équipes étaient donc équilibrées : Un pistolero pour un bretteur, c’qui n’était pas si mal en soi. Nous nous sommes mis à courir droit devant nous sans regarder en arrière. Seido qui était prit dans une sorte d’impasse devait gérer sur deux fronts : Battre le titan sans faire trop de bruits ni trop de dégâts dans les environs. J’avais été quand même un peu fourbe sur le coup, mais comment faire autrement, moi j’vous l’demande ? Et puis, cette situation me montrerait bien jusqu’où son soi-disant sens de la justice pouvait aller, lui qui ne semblait pas adhérer aux procédés de Vokdal. Sans lâcher les cols de mon homme de main, j’courrai jusqu’à dépasser deux ou trois cabanes. Jusqu'à ce que nous soyons hors de portée de vue. Mais très vite, nous dûmes nous planquer habilement derrière d'autres tonneaux. Des bruits de pas suspects s'faisaient entendre derrière nous. C’était un groupe de trois malabars qui passaient par là en riant et en s'échangeant des blagues salaces sur les péripatéticiennes de la ville. A croire que Vokdal ne s’entourait que de mastodontes et de pervers. Mais alors que nous allions sortir lorsqu'ils furent loin, une voix puissante nous bloqua sur place…

              • Hééé vous là en kimonos !

              • Et merde…

              Nous nous retournâmes lentement avant d’apercevoir un baraqué qui soupait devant sa baraque. Ils nous regardait d’un air méchant et j’dus adopter une mine assez intimidée pour ne pas attirer l’attention. Lentement, l’homme qui nous interpella se leva, avant que je ne lui fasse signe que j’arrivais vers lui. Il haussa un sourcil, m’regarda longuement avant de se rassoir. C’est à ce moment là que nous nous étions approchés vers lui avant d’engager la conversation. L’grôbalour semblait être tombé dans l’panneau sans que nous ayons à dire quoi que ce soit. L’déguisement avait du bon : « Bandes de fainéants ! J’suis sur que vous les avez évités pour ne pas effectuer de corvées ! Mais vous n’échapperez pas aux miennes ! » Sans prononcer ne serait-ce qu’un seul mot sur le moment, je hochai ma tête, c’que fit également Sarkozyzy qui semblait être enclin à suivre mes pas, c’qui était plutôt une bonne chose pour qui le connaissait parfaitement. Et puis, il me vint soudainement une idée vu que notre ennemi mangeait. Ne voulant pas reprendre son sang par pur accident, j’pointai soudainement un doigt vers le ciel lorsque j'fus assez proche de lui avant de m’exclamer : « Oh ! Un ptérodactyle ! » L’mec qui ne comprit rien suivit mon geste du regard et planta ses gros yeux globuleux au ciel, pendant que je rependais quelques brin d’herbes que Seido m’avait passé dans son plat dégueulasse. Les quelques secondes d’inattention avaient largement suffi. Et si le docteur disait vrai, notre gêneur n’allait pas tarder aux toilettes.

              C’qui se produisit d’ailleurs deux minutes plus tard, vu qu’il n’avait même pas prit la peine de regarder ce qu'il avait depuis un moment. Il s'était plutôt mit à m'gronder c'qui m'avait profité malgré son haleine de chacal. Fier de mon exploit, j'm'étais même mit à me moquer du diarrhéique qui courrait aux toilettes avant d'vouloir prendre la tangente avec Sarkozyzy. Nous n’avions pas le temps et j’espérai que tout allait bien du côté de Marone et du chasseur de primes.


            Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Sam 18 Fév 2012 - 22:46, édité 1 fois
              L’idée de Seido ne sembla pas déplaire aux autres, ce qui lui fit plaisir. Il partagea les différents éléments en quatre part, et en donna une à chacun. Dès que cela fût fait, le marine leur montra une dernière fois leur cible, le pirate Johny Vokdal. On ne pouvait pas clairement l’identifier, mais c’était mieux que rien. Le chasseur ne le savait jusque-là pas, mais la prime du pirate avait encore augmentée. Voilà pourquoi le lieutenant était sur l’affaire. Plongé dans ses pensées, Seido ne remarqua pas tout de suite l’expression qu’affichaient ces compagnons. En effet, un homme, disons plutôt une montagne de muscle, armé d’une batte de fer, venait d’apparaître.

              • SEIDO ! MARONE ! J’VOUS LE LAISSE ! ON SE RETROUVE DEVANT !!!

              Il n’y avait qu’un mot pour désigner ça : « ENFLURE !», mais Seido préféra se taire, pour le moment. Alheïri était déjà loin, prenant Sarkozyzy avec loin. Seido se retrouvait donc avec Marone, le penseur, face au gorille. Ils devaient agir vite, en silence et avec qu’on les remarque. En gros, une situation dans laquelle personne n’aimait se retrouver. Sans trop savoir comment, une idée vint en tête instantanément au chasseur. Faisant une grimace, il fit signe au baraqué de se faire discret.

              Vite, cache-toi ! Il y a une superbe gonzesse presque nue qui débarque ! On va se faire remarquer si tu restes planter là !

              Comprenant le piège, Marone prit une expression des plus perverses. L’homme, face à cela, parut le croire, et afficha un petit sourire. Abaissant son arme, il alla se cacher avec eux. Maintenant qu’il n’était plus sur ces gardes, il fallait le mettre hors d’état de nuire, avant que la supercherie ne soit découverte. Mais comment ? Pendant que Seido réfléchissait, le penseur passa à l’acte. Reculant, sortant du champ de vision du colosse, il sortit une petite dague, et frappa violement l’homme à la tempe avec le manche de son arme. Le gars tomba rapidement inconscient. Une tactique simple et efficace. Ce n’était pas pour rien que le lieutenant ventait ses qualités tactiques. Seido ne manqua pas de le féliciter, surtout après l’avoir vu ligoté le baraqué avec la ceinture de ce dernier. Astucieux. Ensemble, ils le cachèrent dans un gros tonneau. Et un de moins !

              Les deux hommes décidèrent de ne pas rejoindre les autres. Un trop grand nombre de personne attirerait l’attention. Ne sachant pas trop quoi faire, ils vagabondèrent quelques minutes avant de sentir un drôle de parfum dans l’air. S’échangeant qu’un bref regard, les deux compagnons comprirent tout de suite qu’ils pensaient à la même chose. Pendant que Marone montait la garde, Seido se faufila à l’intérieur des cuisines. Il était temps de pimenter leur repas. La cuisine, une petite salle où l’hygiène semblait être le cadet de leur souci, ne contenait que deux personnes, l’un de petite taille et aux cheveux mi- long, et un homme grassouillet. Les deux semblaient parler du repas quand le chasseur entra, et ils ne le remarquèrent pas. Discrètement, notre homme approcha d’une grosse marmite où semblait mijoter le repas, enleva le couvercle et …

              Hey, toi là, qu’est-ce que tu comptes faire ?

              *Et mince …*Mais rien, euh…j’avais une petite faim, alors …

              L’enveloppé se dirigea vers lui, et remit violemment le couvercle en place. Manger avant l’heure semblait n’être pas très apprécié. L’homme punit donc le voleur en lui faisant éplucher une série de patates, non sans l’avoir frapper en pleine tête. Seido encaissa le coup, faisant mine d’avoir mal. Il commença ensuite la tâche qu’on lui confia, attendant le moment propice pour ajouter les herbes. Cinq, dix, quinze minutes passèrent, sans qu’aucun des deux ne lâchèrent Seido des yeux. Alors qu’il commençait à se demander quoi faire, une vitre vola en morceau, puis une autre ! Alerté par cet incident, les deux gars sortirent dehors, afin de voir qui était à l’origine de cela. Seido profita de ce moment d’inattention pour verser ses herbes dans le repas et prit ensuite la tangente, plus question d’éplucher quoi que ce soit ! Sortant de là, le chasseur se cacha derrière un tronc d’arbre déraciné, jusqu’à ce qu’il sentit quelqu’un approcher. Instinctivement, il porta la main à son revolver et le pointa directement sur … Marone. Rangeant son arme, il le remercia pour sa distraction. Les deux jeunes se mirent ensuite à chercher les autres.
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                • Salem ! Attends ! P’être que nous trouverons des indices dans son coin !

                Blocage. J’m’étais retourné vite fait vers Sarkozyzy avant de le regarder d’un air dubitatif. Il était très rare que ce petit fasse preuve de lucidité dans ce genre de situations, c’qui m’étonna grandement sur le moment. Dire qu’il avait plus l’habitude de foncer tête baissée, tirant sur tout c’qui bouge. C’est à croire qu’il murissait celui-là. Après l’avoir regardé de travers pendant un bon moment, j’me suis mit à sourire et j’acquiesçai aussitôt. Tourner en rond ne nous mènerait à rien. Le site n’était p’être pas très grand, mais il y avait trop trop trop de baraques. Et déambuler entre lesdites baraques pendant beaucoup d’temps n’était pas exercice aisée. Avec tous les hommes que le Vokdal avait, mieux valait rapidement le trouver et vite finir. J’pris l’initiative de passer en premier dans les quartiers de l’imbécile qui mangeait devant nous tout à l’heure. Et mon tout premier reflexe fut de plaquer ma main sur mon nez, tant la puanteur des lieux. C’était essentiellement dû à la diarrhée qu’il essuyait lamentablement dans ses toilettes précaires. On pouvait même entendre ses pets bruyants et ses gémissements qui couvraient n’importe quel bruit dans les environs. Un avantage pour notre fouille puisque je n’hésitai pas à remuer ses affaires pour trouver un quelconque indice… Malgré la mauvaise odeur persistante. D’quoi vous donner la gerbe, j’vous jure…

                Nous nous appliquâmes pendant au moins dix bonnes minutes en guettant l’entrée au cas où il y aurait un nouvel arrivant qui s’amuserait à nous surprendre. Malheureusement, la chance n’était pas de notre côté car mis à part des vêtements sales essentiellement, nous fîmes chou blanc. Du temps perdu pour rien, j’vous jure. Finalement, j’finis par tirer la tronche quand j’entendis un gros soupir de soulagement. L’autre idiot avait fini ses affaires dans les toilettes apparemment. J’échangeai soudainement un bref regard avec Sarkozyzy, avant que nous nous appliquions à tout ranger vitesse V. Comme de vrais techniciens de surface ! En une minute seulement, tout était clean, irréprochable et j’avais même l’sourire aux lèvres comme s’il s’agissait d’une bonne action. C’est à ce moment là que le malabar fit son apparition, constatant avec stupéfaction la propreté des lieux. Il planta ses petits yeux sur nous pendant quelques secondes -Si bien que j’eus l’impression qu’il nous avait démasqués-, avant d’nous faire un gros sourire satisfait en s’frottant les mains. Il versa même dans un petit rire. Pour ma part, j’lui rendis un sourire factice en grattant ma tête d’un air un peu timide. On avait frôlé la catastrophe, faut dire. Parce que même s’il avait fallu l’tuer, sans doute qu’il aurait eu l’temps de prévenir d’autres personnes par j’ne sais quel moyen…

                • Braves zigs ! J’vais vous présenter au big boss tiens ! Lui qui cherchait des larbins pour faire son ménage ! Avec un peu de chance, vous pourrez faire du bon boulot dans sa baraque aussi. D’ailleurs, si vous faites bien, c’moi qu’il récompensera haha. Donc z’avez intérêt à bien faire ! Pigé ?!

                • Pigé chef !

                Sarkozyzy avait vite fait de répondre, tout sourire. L’était content apparemment ! Comme moi d’ailleurs. L’aubaine j’vous dis pas ! C’est dire qu’on avait bien fait de ne pas le tuer. Et la diarrhée avait eu du bon ! Sur l’coup donc, j’eus une pensée pour le chasseur de primes à qui j’disais merci du fond du cœur. J’avais également eu la bonne idée d’le mettre dans l’coup ! Et j’n’en étais pas peu fier ! J’étais tellement absorbé par mes pensées que le lourdaud m’bouscula sans ménagements, signe que j’devais m’bouger l’cul. Sarkozyzy eut un mouvement réflexe vers son arme avant que j’ne lui fasse signe d’ne rien faire. Ici, j’n’étais pas lieutenant, mais plutôt simple larbin qui devait faire ses preuves. Il se contenta de se gratter une partie du ventre avant que nous ne nous mettions en route derrière l’titan. Faut dire qu’il était grand. Très grand. Il avait de petits yeux, des dents manquantes et une belle calvitie à en faire péter de rire. Laid comme pas possible, c’est vous dire. Mais au moins, il nous servait. Nous le suivîmes pendant cinq bonnes minutes sous les sourires amusées de quelques autres soldats, quand nous arrivions finalement au cœur même du camp clandestin où trônait devant nous, une cabane on ne peut plus soignée que les autres. Et vu les soldats tout autour…

                • Ça y est les p’tits ! On est arrivé ! Attendez-moi ici que j’aille voir l’boss, héhé !

                Qu’il nous avait dit avant qu’une grande détonation ne se fasse entendre dans les environs.

                La panique gagna immédiatement les forbans.

                Vodkal allait p’être sortir de son trou…

                Et c’était bon pour nous.

                Spoiler:


              Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Dim 26 Fév 2012 - 16:09, édité 1 fois
                Revenant sur leur pas, Seido et Marone espéraient trouver la trace des deux autres, mais ne trouvèrent rien, finalement. En y réfléchissant bien, c’était assez logique, vu qu’ils devaient passer inaperçu. Ainsi, les deux hommes tentèrent une autre approche. Comment être sûr de retrouver leur compagnon sans avoir la moindre idée de leur position ? En réalité, c’était assez simple, ils devaient seulement se rendre à leur destination commune, à savoir l’endroit où se trouvait le capitaine pirate. Mais comment savoir cela ? Marone fit part à Seido d’une théorie.

                Etant le chef, il doit savoir aller partout en un minimum de temps, non ? Si on admet ça, logiquement, le centre du camp est le meilleur emplacement, non ?

                Seido se gratta le menton, réfléchissant à ce qu’il venait de lui dire. Ca semblait logique, et ça permet au boss de s’exposer à ces hommes et de mieux les diriger. Hochant finalement la tête, Seido approuva l’idée du marine, et ils se dirigèrent vers le centre du camp. Sans grand étonnement, ils constatèrent que cette zone est plus peuplée que les autres. Passer inaperçu n’allait pas être une chose facile. Alors qu’ils réfléchissaient à un moyen, ils se firent surprendre par un gars, qui ne sortait pas de l’ordinaire à part sa coupe de cheveux en forme de manche à balai.

                K’est c’que vous fichez là ?

                Le marine et le chasseur se regardèrent droit dans les yeux et rien ne sortit de leur bouche, ou du moins, pas assez rapidement. Le pirate sortit son arme, un pistolet classique, et le pointa vers Seido. Son compagnon essaya de s’approcher, mais l’homme pointa son arme vers lui en lui disant clairement que s’il faisait un pas de plus, il n’allait plus revoir la lumière du jour. Vif comme l’éclair, Seido tira son revolver, et tira, visant le flanc gauche de son adversaire. Une puissante détonation suivit, cachant même le petit cri de douleur de l’homme. Sans y penser, le chasseur venait de faire sauter leur couverture.Avant de ranger son arme, le chasseur frappa le pirate à la tête, afin de le mettre hors d’état de nuire. Un groupe de trois personnes commençaient déjà à s’approcher près d’eux. Seido murmura à voix basse quelques mots à Marone, afin qu’il paraisse apeuré. Jouer la comédie était le nouveau passe-temps du jeune homme.

                Mais qu’est ce qui se passe ici ? Qui a fait ça ? Parlez vous deux !

                U…un homme….grand roux…i…il…avait un pistolet…..i….Il a tiré….

                D'une main tremblante, Seido indiqua le sud-ouest. Le pirate envoya deux personnes afin de chasser l'homme qui n'existait pas. Deux autres soulevèrent le gars à terre, et l'emmenèrent vers le nord, où devait se trouver leur infirmerie.

                Allez bande de faiblard, levez vous et venez ! Le capitaine va vouloir savoir ce qui se passe.

                Sans rien dire, les deux le suivirent. Ils ne parcoururent que quelques mètres avant de s'arrêter devant une cabane. Du coin de l'oeil, Seido vit les deux marines. Que pouvaient-t'ils bien faire là, au beau milieu des pirates ? Un grincement de porte interrompit les pensées du chasseur. Un homme, avec un look similaire au sien, sortait de la cabane. Éclairé par un lanterne, on pouvait aisément voir son visage. Cet homme était très barbu. Même un signe ne l'était pas autant.

                Alors ?

                Un homme a tiré sur l'un des hommes, mais on ne sait pas encore qui sait. J'ai envoyé des hommes à sa poursuite, ils ne devraient plus tarder à le capturer.

                Je l'espère pour toi. Et les autres là ?

                Cette fois-ci, il s'adressa à l'homme près des 2 marines.

                Je vous ramène des gars pour faire le ménage boss.
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                  • Intéressant, héhé. Des gars pour faire le ménage, tu dis ?

                  Vodkal ! Vodkal ! Vodkal ! L’voilà enfin. ENFIN ! Faut dire que mis à part sa pilosité impressionnante, le capitaine pirate ressemblait en tous points à Seido. Limite, on aurait même dit des jumeaux. J’eus quelques secondes de suspicion avant de reprendre mon sourire. Seido n’était certainement pas l’un de ses hommes, encore moins son frère jumeau. Il se ressemblait énormément p’être, mais c’est la coïncidence qui l’voulait ainsi. N’était-ce pas moi qui l’avais d’ailleurs confondu à notre homme, près du port de l’île Karaté ? Haha. C’est tout dire. J’vis aussi Seido accompagné de Marone, pas très loin. Tout deux avait réussi à arriver jusqu’ici. J’me demandais d’ailleurs ce qu’il était advenu du mastodonte que je leur avais laissé avec bon cœur. Surement que si le chasseur de primes n’pouvait pas m’gronder vu mon statut de marine, pour Marone, c’était autre chose. Il s’en donnerait sans doute à cœur joie et m’le ferait payer en racontant tout à Ketsuno. Laquelle n’se priverait point pour me frapper jusqu’à ce que blessure s’en suive. Autant dire qu’à la fin de cette mission, j’allais être dans un autre pétrin. Encore qu’il m’fallait m’en sortir de ce pétrin actuel. C’qui n’allait pas être aussi facile que cela. Puisque Jonhy l’capitaine pirate, s’était approché de nous. Il tourna plusieurs fois autour de moi, avant de répartir à sa place en commençant à sourire mesquinement. L’bâtard m’avait… !!!

                  • Alors, tu m’emmènes des officiers marines pour faire mon ménage, maintenant ?

                  • Hein… ?

                  • Sarkozyzy ! Désarmes-les tous.

                  L’temps que son homme n’se rende compte de son erreur, ainsi que les autres pirates aux alentours, mon bon vieux Sarko dégaina son fusil et désarma habilement tous ceux qui avaient des fusils, des épées et toutes autres armes capable de nous porter préjudice. Faut dire qu’en plus de sa rapidité à recharger son arme, il était plutôt précis avec. Les équipements des antagonistes sautèrent donc de leurs mains, avant que le lieutenant ne les blesses chacun à un membre du corps ; sans toutefois les tuer complètement, même si c’est bien c’qu’il aurait fait en mon absence. En dehors du fait qu’un petit avantage s’profilait pour nous, Sarkozyzy en tirant à bout portant, occasionna moult blessés… Et un gros tintamarre. D’autres pirates n’allaient pas tarder à faire leur apparition c’qui n’seraient pas bon pour nous, puisque nous étions déjà en infériorité numérique. Pour gagner en temps, j’m’élançai vers le big boss des lieux en dégainai mon sabre dans un frottement exacerbé de ma lame contre l’étui. J’étais prêt à livrer combat. Mais sortit de nulle part, le mec que Sarkozyzy et moi avons bernés, sauta sur moi et manqua d’me foutre un coup de poing. Je l’évitai de justesse et le regardai foncer une nouvelle fois sur moi, tête baissée au sens propre du terme. Souriant j’fus donc obligé de lui assener un bon coup d’pied qui l’envoya valser plus loin… C’qui le mit K.O., et ce, très facilement…

                  • MARONE ! SEIDO ! IL S’ENFUIT ! PARTEZ A SA POURSUITE !

                  En effet, Vodkal n’avait eu qu’une idée quand il me vit me battre : C’est fuir. Il avait du comprendre que les marines étaient au courant de l’emplacement de son camp, ce pourquoi il s’enfuyait. D’ailleurs, il ne quittait pas le camp, non, mais il quittait l’île Karaté ! Ses hommes autour de nous ne comprirent pas sa réaction, mais lui voulait tout d’abord sauver sa peau. C’était aussi la preuve qu’il n’avait pas la foi quant aux compétences de ses hommes. Ils étaient p’être nombreux, mais c’était sans compter qu’aucun d’entre eux ne semblait futé. Une situation qui sentait bon pour nous ! Cependant, une question m’turlupinait alors que ses larbins commençaient à m’entourer ainsi que sarkozyzy -Comme j’le disais tantôt, ses hommes étaient plutôt des gars stupides sans cervelles- Comment m’avait-il reconnu… ? Ma renommée ne s’arrêtait pourtant qu’à East Blue. Mais… ?! Et merde ! J’avais oublié un aspect. C’est que j’étais bien connu dans ce village pour avoir été disciple d’un des maitres de l’escrime. Je jouissais donc d’une petite popularité dans ce village, et c’était sans doute ce point qui m’avait grillé. Pas d’bol… Mais qu’à cela ne tienne ! Rien n’était encore foutu. En quelques balles et en quelques coupes seulement, mon homme et moi vainquirent tous les pirates des environs. Tant et si bien qu’il ne restait plus que nous deux encore debout. En scrutant les environs, j’croisai les doigts pour que Marone et Seido réussissent à intercepter la fuite de Vokdal.

                  Et j’me mis aussitôt à emprunter au pas de course, le chemin qu’ils avaient pris. Histoire de leur prêter main forte.
                  Seido resta maintenant silencieux, attentif au moindre geste de chacun. La manche la plus importante du plan était en train de se dérouler, et rien ne devait aller de travers. Le capitaine tourna à mainte reprise autour du chef marine, affichant un visage de plus en plus souriant. Cela déplaisait au chasseur de pirate, pensant immédiatement que quelque chose ne se déroulait pas comme prévu. Effectivement, le pirate avait reconnu le marine. Ce dernier ne pensait sans doute pas avoir une certaine renommée dans le camp adversaire. Même si ce n’était pas à leur avantage, Seido pensa que ça devait faire plaisir à Alheïri. Certaine personne usait leur renommée pour gagner des combats sans avoir à se battre. Un jour, peut-être, le nom Noroma D Seido serait lui aussi connu…

                  • Sarkozyzy ! Désarmes-les tous.

                  Vif comme l’éclair, Sarkozyzy dégaina son fusil et tira dans tous les sens. Sa précision, sous une cadence de tir si élevée, était admirable. On lui avait dit que c’était un bon tireur, mais Seido ne pensait pas que c’était à ce point-là ! Au bout de quelques instants, sous les regards ébahit de certains, les pirates étaient désarmé, blessant parfois l’une ou l’autre personne, histoire d’être tranquille pour la suite, sans doute. Seido perdit de vue sa cible, lorsque le marine frappa son adversaire à l’aide d’un puissant coup de poing. Une pensée traversa l’esprit du jeune chasseur.

                  *Ce coup… c’est du même genre que celui que j’ai vu dans le dojo ! Serait-il possible que …*


                  • MARONE ! SEIDO ! IL S’ENFUIT ! PARTEZ A SA POURSUITE !

                  Ces paroles tirèrent Seido de sa rêverie, qui chercha des yeux Vodkal. Diantre, le bougre en avait profité pour se faire la malle ! Quel trouillard, abandonné ainsi un combat, mais aussi ces hommes ! Cet homme ne méritait pas le titre de Capitaine. En plus, le simple fait de s’habiller comme lui était un crime. Sortant son revolver, le chasseur courut après lui, bien décidé à l’arrêter. Même s’il n’arriva pas à le rattraper, la distance qui les séparaient n’était pas très importante. Ainsi, Seido commença à ouvrir le feu, visant les jambes. Après deux tirs, tous les deux raté, le chasseur de prime commençait à se poser des questions. A savoir comment, mais l’autre réussissait, lors de ces déplacements, à se mettre parfaitement à couvert. Chance ou habilité ? Difficile à dire. Ratant un nouveau coup, Seido rechargea son arme, perdant la visuel sur sa cible durant un court instant. Un instant de trop. En effet, il avait maintenant beau regarder dans toutes les directions, aucun signe de Vodkal. Suivant on instinct, Seido se dirigea vers l’ouest.

                  - C’est moi que tu cherches ?

                  Seido tourna immédiatement la tête vers la source de cette phrase, et vit le pirate sur une corniche. Sans crier garde, il bondit sur Seido, qui esquiva d’un cheveu son assaillant. Ce dernier sortit des poings américains, et les plaça. Après avoir fait craquer son cou, il regarda le chasseur d’un air mauvais. Celui-ci avait l’impression, soudainement, d’être devenu la proie… Ne sachant pas quoi faire d’autre, il pointa son revolver vers le pirate, et commença à ouvrir le feu. Plongeant sur le côté droit, le baraqué esquiva les deux premiers coups de feu, et contre-attaqua à l’aide de son poing gauche avant que le pistolero puisse tirer de nouveau. Pour ne pas se prendre l’attaqua de plein fouet, le chasseur recula d’un bond en arrière, se retrouvant le dos au mur, littéralement. Cela n’annonçait rien de bon. En effet, à peine quand Seido s’apprêta à se déplacer vers la gauche pour se sortir de cette situation avant que son adversaire, que celui-ci lui donne un puissant coup dans le flanc droit, le faisant reculer de quelques pas. Le chapeau de Seido tomba à terre, par la même occasion.

                  - Oh ? Déjà à terre ? Tu n’es pas bien résistant… dommage, je voulais m’amuser un peu.

                  Enflure ...

                  Seul ces mots lui vinrent à l'esprit. Son adversaire était clairement plus fort que lui...
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                    • Tu es sur que tu as le temps de t’amuser ?

                    Vokdal écarquilla ses yeux à l’ouïe de ma voix. Lorsqu’il voulut se retourner pour me coller son poing dans la gueule, j’me penchai en arrière avant d’effectuer un salto arrière. Pendant l’exécution de ma pirouette, mes pieds partirent shooter la mâchoire du forban c’qui eut pour effet de le décoller du sol. J’utilisai mes mains pour me stabiliser, avant d’atterrir convenablement sur mes deux pieds, pendant que Vodkal, en l’air, cracha quelques gerbes sanguinolentes avant de tomber lourdement au sol. J’l’avais vraiment eu sur ce coup et il s’en souviendrait très certainement. Il se releva aussitôt en essuyant les commissures de ses lèvres, avant de foncer sur moi, apparemment piqué à vif. Cette fois là, il ne s’agissait plus pour lui de fuir mais de nous réduire en charpies. C’que j’pouvais lire dans son regard déterminé. J’hésitai pendant une bonne seconde, avant de me mettre à courir moi aussi pour aller à sa rencontre. Et le véritable combat s’ensuivit. L’homme enchaina moult coups de poings que j’évitai habilement, sans pour autant pouvoir répliquer. Il était vraiment rapide. Sa dextérité était telle que j’commençai à avoir du mal à le contenir. J’dus utiliser mon épée pour contrer certaines de ses attaques, tellement ces dernières étaient violentes. Il voulait ma peau, ça c’est sur. L’homme finit par m’avoir au bout d’un moment. Il avait enfoncé son poing droit dans mon bide et j’avais fini par m’écraser sur un mur à quelques mètres plus loin…

                    • C’est pas fiiini !

                    Vokdal recommença à courir vers moi, mais un « BANG » résonna très fort et celui-ci fut obliger d’exécuter une autre pirouette pour éviter la balle. Sarkozyzy venait de viser son crane, mais sans succès. A croire qu’il n’avait pas volé sa prime estimée à 50 millions. L’homme se mit à sourire d’un air mauvais, pendant que j’réussissais à me relever tant bien que mal. L’bâtard avait imprimé son poing américain sur mon bide et j’avais maintenant un mal de chien. Heureusement que j’n’avais pas bouffé ce matin, sans quoi j’allais tout rendre. Une veine, j’vous jure. Nous étions maintenant quatre en plus de Seido à l’entourer. Malgré sa position défavorable, le capitaine pirate souriait toujours. Et plus il souriait, moins j’croyais à l’hypothèse selon laquelle il avait voulu fuir de son camp… De l’île. Nous avait-il intentionnellement attiré dans cet endroit plutôt confiné ? Gros point d’interrogation. C’qui me turlupinait en plus de ma douleur au bide. J’comptais ignorer ma douleur lancinante et le charger une nouvelle fois, quand j’vis Sarkozyzy s’élancer comme une furie vers notre adversaire. J’voulus lui sommer de s’arrêter, mais c’était trop tard. Johny avait non seulement réussi à éviter ses balles, mais à lui administrer un coup de poing qui brisa son fusil et qui le fit valser plus loin, contre une maisonnée qu’il trouva, tant l’impact du poing de l’ennemi. Ce type était définitivement dangereux. Donner des coups d’poings de cette envergure n’était pas aptitude donnée à tout l’monde…

                    • Allez… Venez gouter à mes poings pour voir…

                    Cette fois, il m’énerva. J’en avais assez de le poursuivre et assez de le voir nous tourner en bourrique… Un peu comme s’il s’amusait maintenant. J’m’élançai à mon tour, avant de décocher une lame de vent conséquente. Le forban utilisa ses poings et dévia l’attaque qui s’envola dans les airs, mais j’n’avais pas dit mon dernier mot. Cette fois, c’fut à moi de lui monter mes capacités offensives. J’fis pleuvoir sur lui des coups de sabres qu’il avait également du mal à éviter. Et plus les secondes s’égrenaient, plus des estafilades naquirent sur sa peau. Il prenait gros. Pour ma part, j’retins ma respiration en continuant d’enchainer comme j’pouvais. Jusqu’à ce que j’atteigne ma limite. L’homme croyant que je n’avais plus d’oxygène dans mes poumons, saisit cette opportunité et m’infligea un autre coup dans le ventre c’qui me fit décoller du sol. C’est à ce moment là que, malgré la douleur et ma posture dans les airs, j’expirai tout l’air que j’avais contenu rebondir comme un ballon et fendre rapidement mon meitou vers lui. « AAAAAAAAHHHH !!! » L’homme poussa un cri horrible en tenant son épaule gauche et en tombant à genoux. Il avait littéralement perdu tout son bras gauche que j’m’étais fait un plaisir de trancher sans une seule once de pitié, avant de tomber au sol en m’évertuant à rouler plus loin. J’finis par m’accouder à un mur dans l’optique de reprendre mon souffle, tout en l’observant hurler sa souffrance. Son bras gisait à quelques centimètres de lui, baignant dans une grosse flaque de sang… L’avais bien eu !

                    • ENFOIRÉ !! JE VAIS TE BUTER !!!!

                    Vokdal dans un dernier cri de colère mêlé à un désespoir certain, se releva et commença à courir vers moi. Pour tout vous dire, j’étais complètement exténué et j’n’avais même plus la force pour tenir mon meitou. Il faut dire que les coups de poings au ventre que j’avais reçu y étaient pour quelque chose, sans compter les combinaisons que j’avais dû user pour réussir à trancher son bras depuis sa base. Ce fut un beau rush dans l’ensemble, mais il m’avait couté toute mon endurance. Et m’voilà à sa merci. J’voulus me hisser sur mes deux pieds, mais quedal. Mon corps n’était plus prêt à répondre à mes attentes. J’me mis à grogner en le voyant réduire la distance malgré son bras en moins, l’air plus en colère que jamais. Et c’est là que j’me suis dit que j’allais prendre cher si personne ne réagissait. Sarkozyzy avait sans doute perdu connaissance, enseveli dans des gravats. Marone, lui, devait plutôt être tétanisé à l’idée de vouloir s’approcher de Jonhy malgré son bras en moins. C’est qu’il avait fait ses preuves et qu’il restait effrayant même manchot. J’finis par soupirer tout en me disant que mon compte était bon avec le coup de poing qu’il me préparait quand, j’me rappelai qu’il me restait une dernière chance. Un dernier atout, une dernière lueur d’espoir : Le chasseur de primes. Depuis ma confrontation avec Vokdal, j’ne l’avais plus revu… Mais toujours est-il que Seido était dorénavant le seul à pouvoir arrêter le capitaine pirate…
                    Le chasseur poussa un soupir de soulagement en voyant Alheïri intervenir. Non seulement il lui avait sauvé les fesses, mais il semblait en plus pouvoir tenir tête à Vokdal. Un peu énervé par cette intervention imprévue, l‘homme fonça sur marine, avec la ferme intention d’en faire de la pâtée pour chat. Les deux hommes commencèrent un dur combat, où l’agressivité du pirate se faisait bien voir. En effet, le marine commençait à avoir du mal à contenir cette bête sauvage, dont l’envie inéluctable de sang se lisait dans ses yeux. Sarkozyzy intervint lorsque son supérieur fût en difficulté, sans pour autant réussir à toucher sa cible. Seido commençait à se demander si le bougre avait des yeux derrière la tête. Ce dernier envoya valser le tireur marine plus loin, brisa son beau fusil juste avant. Même s’ils étaient en surnombre, le pirate arrivait parfaitement à gérer la situation. Sa prime n’était pas là pour rien. En fait, elle était peut-être même un peu basse. A ce moment-là, Seido voulut intervenir, mais Alheïri se montra plus rapide, et décidé à en finir avec leur adversaire. Le marine se montra sous un nouveau jour, bien plus fort que ce que le chasseur aurait pu penser. Il trancha même un bras du pirate ! Seido cherchait un angle de tir, mais ce retournement de situation montrait qu’il ne servait pas à grand-chose.

                    *Balèze le mec, en fait… Il n’avait pas vraiment besoin de moi …*

                    La suite des événements ne se déroula pas comment le chasseur l’avait prévu. En effet, le pirate était rentré dans une espèce de rage. De plus, Alheïri sembla complètement vider de ses forces, vu son attitude. Sans perdre une seule seconde, le chasseur courut vers le marine et le frappa au visage, avant que le coup du pirate puisse l’atteindre. Ce n’était pas très sympa de frapper un allié, même pour le sauver, mais l’effet qu’une telle chose faisait n’était pas négligeable. Et oui, parce ce que cela laissa Vokdal sans voix quelques instants, juste le temps qu’il fallait à notre jeune chasseur de prime pour placer une attaque. Qui sait, cela mettrait peut-être fait à ce rude combat ? Du coin de l’œil, Seido ne remarqua que maintenant que le troisième marine, Marone, semblait être mentalement absent, observant la scène sans rien faire d’autre. Quoi qu’il en soit, le chasseur usa de son sabre et exécuta une attaque oblique visant le torse de son adversaire. Par réflexe, celui-ci fit un bond en arrière pour esquiver, et …

                    *Bang*

                    Vodkal se retrouva avec un genou au sol, avec un trou dans la cuisse. Seido était assez fier de lui. Son plan, à la base, était de tiré sur le pirate pour pouvoir le neutraliser. N’ayant pas pu le viser correctement avant, il usa de son réflexe contre lui, les ayant étudié lors du combat avec Alheïri. Sans pitié, Seido tira aussi sur le pied de l’autre jambe, histoire d’être sûr que l’autre ne pouvait que se déplacer lentement. Le chasseur, par signe de la main, invita Marone à aller vérifier l’état de santé de Sarkozyzy.

                    Bouges encore et tu ne seras plus capable de marché.

                    Le ton de Seido était menaçant, presque qu’agressif. Le chasseur n’hésiterait pas à tirer, c’était indéniable. Avec ça, Seido pensait en finir avec le combat, mais les choses se passèrent autrement. Le pirate perdait du sang du partout, et en était aussi beaucoup recouvert et pourtant, il se releva en défiant son adversaire du regard. D’un pas lourd mais assuré, il avança vers Seido. Instinctivement, ce dernier avait fait un pas un arrière. Une telle volonté de combattre était étonnante. Mais qui sait, ce n’était peut-être pas que ça. Un peu de volonté, un soupçon de courage, une poignée d’imbécilité, une pincée de folie meurtrière et une cuillère à soupe rage. Secouant la tête, le chasseur se concentra sur sa cible, un homme bien amoché qui semblait croire que la situation était encore à son avantage. A lui de prouver sa grossière erreur.

                    D’un bond, le pirate chargea vers le chasseur, le poing en avant. Vif, Seido esquiva et tenta une taillade vers le flanc gauche de son adversaire. A un poil de cheveux près, celui-ci esquiva et se prépara déjà à la contre-attaque. Son poing vola vers la figure du chasseur, mais avant de toucher sa cible, il s’ouvrit, libérant une flopée de détritus divers et varié, ce qui aveugla notre homme un bref instant. Bien entendu, Vodkal profita de cet intervalle pour frapper violemment Seido, qui para le coup avec son bras droit. Enfin, parer est un grand mot. Disons plutôt qu’il a amorti les dégâts qui auraient pu être pire qu’une douleur au bras. En plus de cela, l’attaque semblait moins puissante que les précédentes. Remarquant cela, le jeune homme se laissa frapper, esquivant ou parant avec sa lame une grande partie des attaques du pirate. Constatation ? Celui-ci n’allait pas tarder à tomber lourdement sur le sol. Et oui, la perte d’une grande quantité de sang, surtout due à l’amputation du bras, se faisait enfin ressentir.

                    Dès lors, Seido commença une sortie de coup d’estoc rapide, servant à affaiblir sa cible. Au bout d’un petit moment, il ouvra le feu, en blessant son adversaire au flanc droit. Mais ce n’était toujours pas assez, le saligaud tenait toujours debout ! S’énervant, le chasseur s’apprêta à asséner un coup violent lorsque le pirate fit un mauvais pas, trébuchant presque. Ne le ratant pas, cette fois-ci, Seido mit Vodkal hors d’état de nuire à l’aide d’un coup du pommeau de sa lame. La rangeant, il se dirigea vers le chef marine, afin de voir s’il allait bien. Marone et Sarkozyzy ligotait déjà le pirate comme un salami, à croire qu’ils avaient attendu que le chasseur fasse la partie difficile du boulot.

                    On devrait lever les voiles assez vite, au risque d’en faire venir d’autre…
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                      • Alh’… Vokdal vient de mourir…

                      Hu ? A peine voulais-je répondre à Seido par l’affirmative que Sarkozyzy m’annonça lentement la nouvelle. Il avait perdu bien trop de sang et le ligoter comme un saucisson n’avait pas vraiment été une idée brillante de la part de mes officiers. J’soupirai en essayant tant bien que mal de me redresser à l’aide du mur derrière moi. J’sentais peu à peu des forces revenir en moi. Pas énormément, mais assez pour pouvoir marcher comme il faut, voire même courir, encore que c’était à vérifier. J’avais surtout eu du mal à digérer le coup que Seido m’avait assené en pleine tronche. Ce n’est pas pour dire, mais il avait presque failli m’péter le nez, l’idiot ! Perso, j’aurais été rancunier, j’lui aurais rendu la pareille sans ménagements. Mais j’ne n’avais ni l’envie, ni la force pour, parce qu’à ce moment, le chasseur de prime était capable de me défaire sans mal. Marone et Sarkozyzy qui saignait mais qui se portait mieux que moi, vinrent me soulever avec tout le bon cœur du monde. J’grognai suite aux douleurs de mon ventre qui me firent horriblement mal. Lorsque je grimaçai, Marone déboutonna ma chemise et vit de vilains hématomes recouvrir mes abdos. Il en toucha une pour voir et j’eus un spasme accompagné d’une grimace qui défigurait mon visage. Les coups d’poings américains, c’était décidemment le mal… D’autant plus que mes muscles engourdis n’arrangeaient pas l’affaire. J’étais devenu un fardeau plus qu’autre chose et le constat faisait mal…

                      • LES INTRUS NE DOIVENT PAS ÊTRE TRÈS LOIN !! CHERCHEZ-LES !!!

                      Une voix criarde retentit pas très loin de nous et là, j’eus des sueurs froides. Des bruits de pas retentirent à quelques mètres seulement, mais il semblait que la troupe qui fouillait la zone se dirigeait autre part. C’était notre veine sur le moment, mais il ne fallait pas s’éterniser ici comme Seido l’avait si bien dit. Sarkozyzy eut finalement l’idée farfelue de me hisser sur son dos. J’m’étais mis à rougir de honte en voulant me dégager, mais mon lieutenant me gueula dessus et j’eus un sourire aux lèvres. Il comptait marcher en tête, quand mon escargophone sonna. J’fis vite de le décrocher et quel ne fut pas ma surprise d’entendre la voix de Ketsuno qui nous somma de nous mettre un peu à l’abri. Décrivant une mine inquiète, j’fis part aux autres de son avertissement, avant que nous ne nous planquâmes tous dans un abri de fortune à la porte entrouverte, pas très loin de nous. Lorsqu’on me posa à même le sol, contre un mur, j’essayai encore une fois de la rappeler, mais quedal ! Et c’est à ce moment là même que l’on entendit des voix lointaines qui criaient fort. On aurait dit qu’un groupe armé attaquait l’endroit. J’eus cette pensée pendant cinq secondes jusqu’à finir par me rendre compte que la petite chipie avait appelé du renfort. Et c’était sans aucun doute tous mes hommes qui assiégeaient l’endroit en ce moment même… Puisqu’il eut de violents échanges de tirs à la suite de ma supposition…

                      Trente minutes plus tard…

                      Après plusieurs tirs, cris et autres bruits, le silence se mit à régner. Entre nous, la tension était plutôt palpable et extrêmement pesante. Une goutte de sueur perla le long de ma tempe pendant que je fixais le sol, sourcils froncés. Et puis soudain, mon den den mushi se remit à sonner. J’décrochais l’appareil avant que Ketsuno ne me demande en trombe où nous étions. J’lui indiquai l’endroit à mon grand soulagement, ainsi que le corps du capitaine pirate et nous sortîmes tout juste après de notre cachette. Dix minutes plus tard, c’était un groupe de marines qui se ruèrent sur nous alors que j’étais couché à même le sol en contemplant le ciel d’un air plutôt rêveur. On m’aida à me relever pendant qu’un sous-officier bruyant m’fit le compte-rendu de la descente musclée qui s’en suivit… Dire que je ne leur en avais pas donné l’ordre… Ils auraient pu se faire tuer… M’enfin bon… Ils s’en étaient tirés avec deux ou trois blessés. Par contre, le camp de Vokdal avait été complètement ratissé. Il n’y avait que très peu de survivants… Fait qui n’m’étonnait pas quand on savait que Ketsuno prenait les devants d’une escouade. Même Sarkozyzy faisait pâle figure. Mais en parlant d’elle… Où était-elle… ? J’eus comme un pressentiment avant de tourner ma tête et la voir très près de Seido. Plus près même que je n’aurais pu l’croire. M’enfin bon… S’ils venaient à se sauter, ça c’était pas mon problème…

                      Pas tant qu’il l’engrossait quoi. ‘Fin, après, j’oubliais que c’était ma cousine, pas ma femme. Donc au final, j’m’en foutais un peu. P’être qu’il le méritait bien… Mwouais. L’on fini par me soulever avant de m’sortir d’ici dans l’optique de m’emmener à l’hôpital ; laissant derrière ma cousine et le chasseur de primes qui nous prêta main forte. Sur la route, j’pu constater le carnage. Des corps… De nombreux corps étaient parsemés sur notre chemin comme des feuilles mortes. A un tel point où j’vins à me poser des questions. Comment mon équipage, que je savais pacifique, avait-il pu faire preuve d’autant d’ardeurs ? J’étais tout d’même impressionné, mais j’finis par sourire. C’était quand même une menace en moins pour l’île Karaté et même pour tout South Blue. Et il fallait dire que j’n’en étais pas peu fier. L’affaire s’ébruita aussi. Tant et si bien qu’une fois en dehors du camp, j’vis maints villageois dans les environs. Sans doute avaient-ils suivis mes troupes lorsqu’elles s’acheminaient vers la forêt. De la foule se détacha quelques toubibs qui virent me prodiguer les premiers soins avant qu’on ne m’embarque rapidement pour la ville sous les yeux ahuris des gens de la populasse qui n’avaient pas pu s’imaginer un seul instant que Vokdal puisse se trouver dans leurs coins. Preuve qu’il était doué, ce capitaine. Pour ce qui était du reste, demandez à Seido et à ketsuno. Eux se feront une joie de vous raconter la fin de l’histoire…