Monsieur Noroma, monsieur Noroma !
MMmmm… Encore 5 minutes …
M’sieur, réveillez-vous !
Doucement, mais surement, le dénommé Noroma, Noroma D. Seido, sortit de son sommeil. Devant lui se trouvait un garçon d’une quinzaine, roux, grand et mince, si mince qu’on pouvait le croire anorexique. Mais non, il mangeait pour deux le garnement ! A savoir comment il brulait toutes les graisses qu’il engloutissait. Après quelques secondes, durant lesquels Seido étira tous les muscles de son corps, les choses lui revinrent en mémoire. Quelques jours auparavant, suite à un drôle d’épisode qui avait vu Seido accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, il avait fait la connaissance de Jean Aimard, de sa femme Taïda et de leur deux fils, Gus et Yak, des fabricants de chaises depuis plusieurs générations. Suite à quelques problèmes avec les voisins, ils devaient maintenant quitter leur foyer, et décidèrent de s’installer sur une île voisine. Même si la traversée en bateau se faisait avec d’autres personnes, la famille était effrayée. Ils décidèrent de faire un appel à un garde du corps, un chasseur de prime, dans ce cas.
De son côté, Seido devait quitter l’île suite aux récents événements. Même si la conclusion de l’affaire ne s’était pas trop mal déroulée, il était préférable de ne pas y rester. Le chasseur n’avait jamais vu autant de mauvaise langue réunie en un seul endroit. L’occasion se présenta sous les traits de la famille Aimard. Comme tarif, il demanda qu’on lui paie le voyage, ainsi de quoi se nourrir. C’était assez raisonnable. Le voyage devait durant deux jours, et une halte était prévue, pour ravitailler le navire en vivre, principalement. Seido espérait y trouver un forgeron compétant, sa lame avait franchement besoin d’une seconde jeunesse. Il avait un peu négligé l’entretien dans son katana.
Plongé dans ses pensées, il mit quelques minutes avant de voir que Gus le regardait toujours, attendant une réponse de sa part. Le chasseur remercia le gosse, qui avait exécuta la tâche de le réveiller à merveille. La vielle, notre homme avait passé la soirée avec Jean et d’autres hommes. Même s’il n’était pas un amateur des jeux de cartes, son employeur l’avait forcé à participer, en prétendant que les hommes pourraient s’en prendre à lui s’il gagnait trop, ce qui arrivait souvent. Le marchand avait dit ça le sourire aux lèvres, et Seido finit par céder. Avant la partie, il demanda à Gus de venir le réveiller, car il voulait profiter de sa journée sur la terre ferme. Serviable, le gars ne refusa pas la demande et s’en alla, laissant jouer les grands. Par un malheureux hasard, le jeune homme perdit fort souvent, ce qui le surprit car il ne perdait pas si souvent en temps normal. Un fameux proverbe nous énonce « Chance au jeu, malchance en amour ». L’inverse est-il aussi vrai ?
Le navire terminait ses manœuvres au port. Seido avait hâte de rejoindre la terre ferme. Il faisait beau, une douce matinée. Cette journée commençait bien. Avant de quitter le navire, Seido alla avertir ses employeurs. Quitter le navire sans les prévenir n’était pas très professionnel. Ayant eu leur feu vert, il quitta le navire et se dirigea directement vers la place. Au bout de quelques minutes, le chasseur trouva l’enseigne du forgeron, « Sélindé ». Poussant la porte en bois, il entra à l’intérieur, saluant les personnes se trouvant à l’intérieur, c’est-à-dire zéro. Parler dans le vide, il n’y avait rien de pire. Seido attendit plusieurs minutes, mais toujours aucun signe de vie. Finalement, le son du métal que l’on frappait avec force parvint à ses oreilles. Le forgeron devait se trouver à l’arrière.
Sans gène, il alla le trouver, en disant plusieurs fois des paroles comme « Excusez-moi !... Bonjour !.... Il y a quelqu’un ?... », mais aucune réponse. Et une chose étonnante arriva. Seido resta complètement abasourdit en voyant le forgeron, enfin, la forgeronne pour être exact. Une jeune femme d’une rare beauté, comme un jeune feu, voir une lame. C’était difficile à expliquer. En tout cas, elle était vraiment jolie.
Excusez-moi jolie demoiselle, cette forge est la vôtre ?
Aucune réponse. Seido se rapprocha.
Il est bien rare de voir une aussi belle jeune femme dans un tel endroit ....
MMmmm… Encore 5 minutes …
M’sieur, réveillez-vous !
Doucement, mais surement, le dénommé Noroma, Noroma D. Seido, sortit de son sommeil. Devant lui se trouvait un garçon d’une quinzaine, roux, grand et mince, si mince qu’on pouvait le croire anorexique. Mais non, il mangeait pour deux le garnement ! A savoir comment il brulait toutes les graisses qu’il engloutissait. Après quelques secondes, durant lesquels Seido étira tous les muscles de son corps, les choses lui revinrent en mémoire. Quelques jours auparavant, suite à un drôle d’épisode qui avait vu Seido accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, il avait fait la connaissance de Jean Aimard, de sa femme Taïda et de leur deux fils, Gus et Yak, des fabricants de chaises depuis plusieurs générations. Suite à quelques problèmes avec les voisins, ils devaient maintenant quitter leur foyer, et décidèrent de s’installer sur une île voisine. Même si la traversée en bateau se faisait avec d’autres personnes, la famille était effrayée. Ils décidèrent de faire un appel à un garde du corps, un chasseur de prime, dans ce cas.
De son côté, Seido devait quitter l’île suite aux récents événements. Même si la conclusion de l’affaire ne s’était pas trop mal déroulée, il était préférable de ne pas y rester. Le chasseur n’avait jamais vu autant de mauvaise langue réunie en un seul endroit. L’occasion se présenta sous les traits de la famille Aimard. Comme tarif, il demanda qu’on lui paie le voyage, ainsi de quoi se nourrir. C’était assez raisonnable. Le voyage devait durant deux jours, et une halte était prévue, pour ravitailler le navire en vivre, principalement. Seido espérait y trouver un forgeron compétant, sa lame avait franchement besoin d’une seconde jeunesse. Il avait un peu négligé l’entretien dans son katana.
Plongé dans ses pensées, il mit quelques minutes avant de voir que Gus le regardait toujours, attendant une réponse de sa part. Le chasseur remercia le gosse, qui avait exécuta la tâche de le réveiller à merveille. La vielle, notre homme avait passé la soirée avec Jean et d’autres hommes. Même s’il n’était pas un amateur des jeux de cartes, son employeur l’avait forcé à participer, en prétendant que les hommes pourraient s’en prendre à lui s’il gagnait trop, ce qui arrivait souvent. Le marchand avait dit ça le sourire aux lèvres, et Seido finit par céder. Avant la partie, il demanda à Gus de venir le réveiller, car il voulait profiter de sa journée sur la terre ferme. Serviable, le gars ne refusa pas la demande et s’en alla, laissant jouer les grands. Par un malheureux hasard, le jeune homme perdit fort souvent, ce qui le surprit car il ne perdait pas si souvent en temps normal. Un fameux proverbe nous énonce « Chance au jeu, malchance en amour ». L’inverse est-il aussi vrai ?
Le navire terminait ses manœuvres au port. Seido avait hâte de rejoindre la terre ferme. Il faisait beau, une douce matinée. Cette journée commençait bien. Avant de quitter le navire, Seido alla avertir ses employeurs. Quitter le navire sans les prévenir n’était pas très professionnel. Ayant eu leur feu vert, il quitta le navire et se dirigea directement vers la place. Au bout de quelques minutes, le chasseur trouva l’enseigne du forgeron, « Sélindé ». Poussant la porte en bois, il entra à l’intérieur, saluant les personnes se trouvant à l’intérieur, c’est-à-dire zéro. Parler dans le vide, il n’y avait rien de pire. Seido attendit plusieurs minutes, mais toujours aucun signe de vie. Finalement, le son du métal que l’on frappait avec force parvint à ses oreilles. Le forgeron devait se trouver à l’arrière.
Sans gène, il alla le trouver, en disant plusieurs fois des paroles comme « Excusez-moi !... Bonjour !.... Il y a quelqu’un ?... », mais aucune réponse. Et une chose étonnante arriva. Seido resta complètement abasourdit en voyant le forgeron, enfin, la forgeronne pour être exact. Une jeune femme d’une rare beauté, comme un jeune feu, voir une lame. C’était difficile à expliquer. En tout cas, elle était vraiment jolie.
Excusez-moi jolie demoiselle, cette forge est la vôtre ?
Aucune réponse. Seido se rapprocha.
Il est bien rare de voir une aussi belle jeune femme dans un tel endroit ....