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[île natale d'Izya] La flamme au allure d'ange [FB 1622]

Monsieur Noroma, monsieur Noroma !

MMmmm… Encore 5 minutes …

M’sieur, réveillez-vous !

Doucement, mais surement, le dénommé Noroma, Noroma D. Seido, sortit de son sommeil. Devant lui se trouvait un garçon d’une quinzaine, roux, grand et mince, si mince qu’on pouvait le croire anorexique. Mais non, il mangeait pour deux le garnement ! A savoir comment il brulait toutes les graisses qu’il engloutissait. Après quelques secondes, durant lesquels Seido étira tous les muscles de son corps, les choses lui revinrent en mémoire. Quelques jours auparavant, suite à un drôle d’épisode qui avait vu Seido accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, il avait fait la connaissance de Jean Aimard, de sa femme Taïda et de leur deux fils, Gus et Yak, des fabricants de chaises depuis plusieurs générations. Suite à quelques problèmes avec les voisins, ils devaient maintenant quitter leur foyer, et décidèrent de s’installer sur une île voisine. Même si la traversée en bateau se faisait avec d’autres personnes, la famille était effrayée. Ils décidèrent de faire un appel à un garde du corps, un chasseur de prime, dans ce cas.

De son côté, Seido devait quitter l’île suite aux récents événements. Même si la conclusion de l’affaire ne s’était pas trop mal déroulée, il était préférable de ne pas y rester. Le chasseur n’avait jamais vu autant de mauvaise langue réunie en un seul endroit. L’occasion se présenta sous les traits de la famille Aimard. Comme tarif, il demanda qu’on lui paie le voyage, ainsi de quoi se nourrir. C’était assez raisonnable. Le voyage devait durant deux jours, et une halte était prévue, pour ravitailler le navire en vivre, principalement. Seido espérait y trouver un forgeron compétant, sa lame avait franchement besoin d’une seconde jeunesse. Il avait un peu négligé l’entretien dans son katana.

Plongé dans ses pensées, il mit quelques minutes avant de voir que Gus le regardait toujours, attendant une réponse de sa part. Le chasseur remercia le gosse, qui avait exécuta la tâche de le réveiller à merveille. La vielle, notre homme avait passé la soirée avec Jean et d’autres hommes. Même s’il n’était pas un amateur des jeux de cartes, son employeur l’avait forcé à participer, en prétendant que les hommes pourraient s’en prendre à lui s’il gagnait trop, ce qui arrivait souvent. Le marchand avait dit ça le sourire aux lèvres, et Seido finit par céder. Avant la partie, il demanda à Gus de venir le réveiller, car il voulait profiter de sa journée sur la terre ferme. Serviable, le gars ne refusa pas la demande et s’en alla, laissant jouer les grands. Par un malheureux hasard, le jeune homme perdit fort souvent, ce qui le surprit car il ne perdait pas si souvent en temps normal. Un fameux proverbe nous énonce « Chance au jeu, malchance en amour ». L’inverse est-il aussi vrai ?

Le navire terminait ses manœuvres au port. Seido avait hâte de rejoindre la terre ferme. Il faisait beau, une douce matinée. Cette journée commençait bien. Avant de quitter le navire, Seido alla avertir ses employeurs. Quitter le navire sans les prévenir n’était pas très professionnel. Ayant eu leur feu vert, il quitta le navire et se dirigea directement vers la place. Au bout de quelques minutes, le chasseur trouva l’enseigne du forgeron, « Sélindé ». Poussant la porte en bois, il entra à l’intérieur, saluant les personnes se trouvant à l’intérieur, c’est-à-dire zéro. Parler dans le vide, il n’y avait rien de pire. Seido attendit plusieurs minutes, mais toujours aucun signe de vie. Finalement, le son du métal que l’on frappait avec force parvint à ses oreilles. Le forgeron devait se trouver à l’arrière.

Sans gène, il alla le trouver, en disant plusieurs fois des paroles comme « Excusez-moi !... Bonjour !.... Il y a quelqu’un ?... », mais aucune réponse. Et une chose étonnante arriva. Seido resta complètement abasourdit en voyant le forgeron, enfin, la forgeronne pour être exact. Une jeune femme d’une rare beauté, comme un jeune feu, voir une lame. C’était difficile à expliquer. En tout cas, elle était vraiment jolie.

Excusez-moi jolie demoiselle, cette forge est la vôtre ?

Aucune réponse. Seido se rapprocha.

Il est bien rare de voir une aussi belle jeune femme dans un tel endroit ....
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Ça fait environ deux ans que Léo à disparu de ma vie, deux ans que je passe seule avec mon père et ma mère. Bien sur, il m’arrive d’aller voir ce qui aurait été ma belle famille si j’avais eu le temps de me marier, mais quoi que je fasse, mon cœur souffre lorsqu’ils sont avec moi.

Ma vie était devenue très routinière, je me levais, prenais mon petit déjeuner, allais à la forge jusqu’à l’heure du déjeuner où je rentrais manger avec ma mère, j’allais ensuite à la plage pour m’entrainer au maniement de mon arme, Futago no Ken, et nager jusqu'à l’heure du diner. J’avançais dans la vie telle un zombie avec pour seul objectif de m’améliorer et devenir suffisamment forte pour partir à l’aventure, seule.

Ce matin était comme tous les autres avant lui. Sa seule particularité fut que nous avions reçu une commande spéciale. Un nouveau marchant d’arme blanche situé sur une île voisine nous demandait une bonne cinquantaine de lames de différentes sortes afin de pouvoir commencer son commerce. Nous avions donc du pain sur la planche pour les prochains jours. En plus de devoir varié en sorte d’arme, ce marchand nous demandait aussi de varié la qualité afin qu’il puisse satisfaire une plus large clientèle. Mon père me connaissait et savait que je refusais catégoriquement de forger du bas de gamme, car un bon forgeron ne doit pas se permettre de fabriquer de la gnognotte, comme je lui disais souvent. A cela, il me répondait qu’il fallait parfois baisser ses prix et donc adapter le travail en conséquence. Bref, cela se terminant généralement en débat ou je finissais par ne plus vouloir entendre ses arguments que je jugeais « bidons ».
Du coup, il me laissa m’occuper de forger les lames de qualités pendant que lui ferait les « trucs tout pourri ».

Je me mis donc au travail, rassemblant toute ma concentration pour se travail fastidieux qui me passionnait. Je commençai par faire fondre le métal, et le coula dans différents moules, afin d’avoir plusieurs sortes de lames. La chaleur était intense, comme toujours. C’était dans ces moments là que j’étais contente d’avoir mes deux ailes dans le dos, car en les battants, cela créait un courant d’air qui m’aidait à supporter les fortes chaleurs. En attendant que le métal refroidisse, je m’intéressai à nos réverses de gardes. Il n’en restait plus beaucoup, une dizaine pas plus.

- Papa, va falloir refaire le plein de garde, y’en à pas assez !

-Ok, je vais en chercher d’autre, je reviens tout à l’heure !

Je l’entendis sortir et me remis au travail. Je pris la première lame et me commença à la travailler au corps, la chauffant dans la braise, puis la frappant avec mon marteau… Lorsque je travaillais, j’étais au summum de ma concentration, et pour rien au monde j’en sortais. Cela me permettait de faire le vide, ne plus penser, oublier ce manque qu’il y avait au plus profond de mon cœur. C’est ce travail acharné qui m’avait permis de tenir durant ces deux ans, de tenir sans lui.

Soudain, je perçus comme un léger bourdonnement ressemblant à une voie à mon oreille, entre chaque coup de marteau, cela commença à m’agacer un petit peu, mais je redoublai d’effort pour ne pas y faire attention. Si c’était mon père, il savait très bien comment je suis lorsque je travaille, et si c’était un client, bah il attendrait le retour du paternel dans notre petite boutique.
Ma concentration ayant prit le dessus, je n’y fis plus attention, jusqu’à ce que ce bruit s’intensifia et que je ne puisse plus l’ignorer facilement. Une voie d’homme prononçait des mots, il était surement entrain de me parler.

*Il voit pas que je bosse celui là ! Ce n’est pas vrai ça ! Bon, ignorons le, ça le fera peut être partir…*

Malheureusement, il ne lâcha pas le morceau. Je commençais à sentir la colère monter petit à petit en moi. Ma patiente arrivait presque à sa limite lorsque mon père revint et sauva l’inconnu d’un coup de marteau volant qui serait partit quelques secondes plus tard. Il déposa les gardes dans la réserve et dit :

- Hey l’ami ! Laisse donc ma forgeronne caractérielle d’élite tranquille, sinon tu risques de ne plus avoir de nez… Viens donc dans la boutique, nous serons moins en danger pour causer.

Les deux hommes sortirent de l’atelier, me laissant à nouveau seule avec mon métal, mon enclume et mon marteau.


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La demoiselle ne semblait pas l’avoir entendu. Seido la regarda un petit moment, finissant par sourire. Lorsqu’il était en train d’opérer, un chirurgien se devait d’être concentrer sur son travail, pour ne pas faire d’erreur, car cela pourrait être fatal pour le patient. La jeune femme, elle, semblait faire de même, créant des armes qui se rapprochait de la perfection, ou du moins, c’est ce qu’elle voulait faire. Cependant, une chose ne tournait pas rond. En effet, Seido eu une étrange sensation en regardant les yeux de la forgeronne, mais il ne savait pas ce que ça signifiait. Alors qu’il allait lui demander, un homme entra dans la pièce. Celui-ci était aussi grand que lui, blond aux yeux noisette avec une jeune barbe. Qui pouvait-il bien être ?

- Hey l’ami ! Laisse donc ma forgeronne caractérielle d’élite tranquille, sinon tu risques de ne plus avoir de nez… Viens donc dans la boutique, nous serons moins en danger pour causer.

Sans rien dire, le jeune homme le suivit, après avoir hoché de la tête. Vu la manière dont il parlait de la jeune femme, il devait être son employeur, ou alors…

- Désolé pour les manières de ma fille. Quand elle forge, elle ne fait attention à rien.

- C’est de ma faute, je n’aurais pas dû aller la déranger monsieur…

- Sélindé, Géralt Sélindé, mais vous pouvez m’appelez Géralt. Que puis-je faire pour vous ?

Seido, après s’être lui aussi présenté, en tant que chasseur de prime et médecin, montra son arme au forgeron. Depuis quelques temps déjà, il exerçait le métier de chasseur de prime, et avait recourt à son katana assez souvent. Maintenant, à cause de sa négligence, l’arme n’était plus au maximum de son potentiel. Le forgeron alla chercher du papier de verre, et il montra à Seido la bonne façon de l’utiliser sans griffer le plat de la lame. Achetant quelques papiers de verre et connaissant la méthode d’entretien, le chasseur était maintenant en mesure de bien pendre soin de sa lame. Le jeune posa quelques questions à propos de la jeune femme.

- Ma fille t’intéresse ? Ahahahah, c’est vrai qu’elle est jolie.

S’asseyant sur un tabouret, il enchaîna.

- Je vais être honnête avec toi petit. Izya n’est pas une fille facile, elle a du caractère et elle est intelligente. Si tu n’es pas sérieux, elle s’en rendre compte et se fera un plaisir de t’envoyer un marteau dans la tête. Tu as toujours envie de l’approcher ?

Seido hocha la tête, décidé. Non seulement les défis ne l’effrayait pas, mais il n’était pas du genre à renoncer aussi facilement. Bon, il est vrai que recevoir un marteau était une idée qui ne lui plaisait pas trop, mais s’il faisait attention et restait honnête, il devrait s’en sortir indemne. Le jeune homme questionna le père à propos de la sensation qu’il avait eu, comme un vide, en voyant les yeux d’Izya. Il hésita, mais finit par répondre. Quelques années auparavant, sa fille avait perdu l’homme qu’elle aimait, et s’était renfermée. La douleur était toujours gravée dans son cœur. Les deux hommes se regardèrent quelques secondes, sans rien dire. Cette histoire était triste.

- Je vous remercie d’avoir partagé cela avec moi. Je reviendrais plus tard.

-Oh non, tu ne reviendras pas ! Si tu veux l’aborder, ce n’est pas ici qu’il faut le faire !

Géralt lui indiqua l’endroit où sa fille se rendait souvent dans son temps libre, une plage au nord-est de l’île. Remerciant une nouvelle fois l’homme, Seido s’en alla, et prépara son « rendez-vous ». Il passa dans une boutique, où il acheta une couverture. Ensuite, Seido acheta des pâtisseries chez le boulanger. Finalement, il prit le soin d’acheter un petit bouquet de fleur. Il était maintenant prêt. Seido se dirigea vers la plage, et s’installa sur la couverture. Après avoir posé le reste sur la couverture, cachant le bouquet derrière le panier à pâtisserie, il attendit patiemment la venue de la demoiselle.
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A la fin de cette matinée, la chaleur dans la forge était intense. Mon père et moi étions totalement en sueur, tellement que ma mère nous interdis l’accès à la table où attendait notre repas sans être passé par la case douche. Mon père me laissa y aller en premier en me chuchotant qu’il avait trop faim pour attendre et qu’il allait tenter de chiper un morceau de pain et un grand verre d’eau dans la cuisine. Lui souhaitant bonne chance, je me dirigeai vers la douche. L’eau froide me fit le plus grand bien et, une fois propre, j’enfilai mon maillot de bain pour mon programme de l’après midi, avec par-dessus, mes habits d’entrainement : un t-shirt avec deux fentes dans le dos pour mes ailes et un pantalon très souple pour ne pas me gêner dans mes mouvements.

En attendant que mon père finisse de se doucher à son tour, je préparai mes épées sur le pas de la porte avec une serviette propre. Ma mère me questionna sur ma matinée et je lui expliquai qu’on avait une grosse commande à finir au plus vite, mais que peut m’importait, j’irai tout de même à la plage. Elle commença à me dire que ce n’était pas très sérieux de ma part de laisser mon père travailler seul, mais je m’en moquais. Personne n’avait le droit de me privé de mon océan. Puis je me souvins qu’il y avait eu un importun qui était venu me déranger.

- Ah oui ! Y’a un type qui a osé venir me déranger ce matin pendant que Papa était sorti ! Le bougre à échapper de justesse à mon marteau… Heureusement pour lui que Papa est revenu à temps ! Enfin, il a de la chance que je n’ai pas pris la peine de voir son visage car si je le recroise, il aura le droit à un sermon à la Izya !

- Quelle fille violente…

Sa réflexion me fit rire. Mon père arriva enfin et nous pûmes manger ce que ma mère nous avait préparé. Comme toujours ce fut un repas délicieux mais comme à mon habitude, je l’eu fini en à peine dix minutes. Rassasiée, je sorti de table, pris mon épée et me dirigeai vers ma plage.

Lorsqu’elle fut en vue, j’aperçus le dos d’un homme assit sur une couverture, avec un bouquet à côté de lui et un panier devant celui-ci.

*Depuis quand cette plage accueil des couples qui veulent roucouler ? Enfin, après tout je m’en fiche… Il a l’air de s’est pris un lapin la tout de suite, avec un peu de chance, il sera parti quand je commencerais à m’entrainer… Enfin, ça m’embête. Du coup je dois planquer mes affaires…*

Passant discrètement derrière lui, je grimpai à un arbre et y cala mes épées ainsi que mes vêtements et ma serviette. Puis je redescendis discrètement et alla vers la mer. Elle était assez fraiche mais cela ne me posait pas de problème, j’aimais tellement l’eau. Lorsque je me fus suffisamment enfoncé, je plongeai et commençai mon rituel de nage qui élimina toute trace de colère, de peine ou tous autres sentiments néfastes en moi. Seul un sentiment de totale liberté existait dans mon être en cet instant. J’étais bien. Cependant, je faisais toujours attention à ne pas m’éloigner trop de la côte, je m’autorisais juste un rayon de 100 mètres.

Une heure et demi après mon entrée dans l’eau, j’en sorti. L’homme que j’avais aperçu en arrivant était toujours là, et toujours seul d’ailleurs. De plus il regardait dans ma direction.

*Peut être est il simplement triste de s’être pris un lapin et qu’il regarde l’océan pour noyer son chagrin…*

Cependant, il fit une chose qui troubla ma pensée, lorsque cela ne faisait plus aucun doute que je sortais de l’eau, l’homme s’avança vers moi…

*Ça ça pue !*


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Observer la mer était vraiment un bon moyen de passer le temps. Sans s’en rendre compte, Seido patientait depuis une bonne demi-heure, déjà. Peut-être que la demoiselle qu’il attendait ne viendrait pas ? Elle semblait être très concentrée sur son travail quand il la vit plutôt. Ne voyant toujours personne, le chasseur ôta don manteau, et s’étendit afin de pouvoir regarder le ciel. On pouvait voir de nombreux nuages, aux formes étranges. Seido sentit qu’il commençait à s’assoupir, au bout d’un moment, il se leva, et s’étira un peu. C’est alors que ces yeux sortirent de leur orbite.

Une jeune femme à la chevelure rouge se dirigeait vers l’eau. Une beauté tout droit sortie d’un rêve. Croyant rêvé, Seido se pinça la joue et sourit en constatant qu’il était éveillé. Admirant les courbes de la demoiselle, il ne vit pas tout de suite qu’en fait, c’était celle qu’il attendait. Seido devait être distrait lorsqu’elle arriva. Ce n’était pas trop grave, il pouvait profiter de la vue un petit moment. En effet, il ne pouvait pas voir de jolie jeune femme en maillot de bain très souvent. Izia était maintenant dans l’eau, nageant comme un poisson. Avec ses ailes dans les dos, et sa beauté, on pouvait clairement la définir un ange. Mais une sirène, c’était bien aussi.

L’homme patienta, assit tranquillement sur le sable. Mais quand même, combien de temps allait-elle se baigner ? S’il avait su, Seido aurait fait de même. La voyant finalement émergée, il alla à sa rencontre.

*Que vais-je lui dire ? Zut, j’aurais peut-être dû y penser avant …Du calme, reste calme.*

Aller vers une femme en maillot de bain en portant une épée et un revolver n’était pas vraiment la meilleure idée qu’il aurait pu avoir. Au moins, sans sa veste, il pouvait mettre en avant sa carrure, cachée en temps normal. Souriant, Seido s’adressa à elle en la regardant droit dans les yeux, prenant le soin de ne pas se distraire, ce qui n’était pas évident. Elle possédait des atouts non négligeables, de quoi mettre une flopée d’homme à ses pieds.

Pardonnez-moi, mademoiselle. Vous êtes bien la forgeronne de talent Izya ? C’est un honneur de vous rencontrer, je me nomme Noroma D. Seido. Appelez-moi Seido.

Laissant la jeune femme répondre, il enchaina.

Je ne voudrais pas vous déranger, mais j’aimerais vous inviter à partager un encas en ma compagnie.
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- Oui c’est bien moi.

Comment cet homme me connaissait ? J’étais très intriguée. Seido… j’avais beau réfléchir, cela ne me disait absolument rien. Je n’étais pourtant pas célèbre ou quoi que ce soit d’autre. C’était étrange, très étrange. Il continua de me parler, me proposant un petit encas. Pendant qu’il parlait, je lui passai devant, me dirigeant vers l’arbre où j’avais laissé mes affaires. Avant de grimper, je dis :

- Vous me laissez une petite seconde ?

Sans attendre sa réponse, j’escaladai mon arbre. Arriver au niveau de mes affaires, je pris ma serviette et commençai à m’essuyer au mieux. Puis je me rhabillai, mettant mon t-shirt et mon pantalon par-dessus mon maillot encore humide. Heureusement pour moi, mon bas était noir, mais pour le haut… Même si ce n’était pas blanc, ça restait clair et mon maillot foncé se voyait très bien à travers, d’autant que l’humidité dont il était encore imprégné n’aidait pas.

Seido m’attendait au pied de l’arbre, au final, c’était bien moi qu’il avait attendu tout ce temps… Comment avait-il su que je serai là ? M’espionnait-il en secret ? Et qui était-il au juste ? Tant de questions qui me perturbaient. Attrapant mes épées, je fini par sauter de mon perchoir et atterri à coté de lui.
J’acceptais finalement son offre de grignoter un morceau, car après avoir tant nagé, j’avais toujours un peu faim. De plus, je comptais bien savoir d’où il savait tant de chose sur moi.

Il me conduisit là où il avait tant attendu et m’invita à m’asseoir, ce que je fis, posant mes armes à coté de moi. Avant même qu’il me propose quoi que ce soit d’autre, je commençai mon questionnement :

- Quelque chose me turlupine… Je suis certaine de ne jamais vous avoir croisé auparavant et pourtant, vous connaissez mon nom, mon métier ainsi que l’endroit ou je passe mes après midi… Comment cela ce fait-il ? Et d’ailleurs qui êtes vous exactement ?

Le ton de ma voix était assez cru. Je n’y allais par quatre chemins. Je voulais des réponses et comptais bien les avoir.


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La jeune femme ne lui donna qu’une brève réponse avant de se diriger vers un autre pas trop loin de ses affaires. Seido comprit immédiatement qu’elle voulait sans doute se sécher, voir se vêtir. Il était normal d’être embarrassé dans une tenue telle que celle-là face à une personne que l’on ne connaissait pas. De plus, Seido devina à son regard qu’elle ne l’avait pas reconnu, une bonne chose. Selon les paroles de son père, elle n’aimait pas les personnes qui la dérangeaient dans son travail. Le chasseur la suivit jusqu’à un arbre, où elle s’adressa de nouveau à lui.

*Alalala … Elle est encore plus jolie de près !*

- Vous me laissez une petite seconde ?

Le jeune homme n’eut même pas le temps de répondre qu’elle escalada avec dextérité l’arbre, rejoignant divers objets.

*Oh, elle a laissé ses affaires là-bas ! C’est assez malin, elle passe ainsi inaperçu et cela évite le vol.*

Se retournant vers la mer, le chasseur attendit qu’Izya finisse de faire ce qu’elle devait faire. Un vrai gentleman ne regardait pas une femme s’essuyer, surtout quand elle savait qu’un homme pouvait le faire. Car soyons honnête, si elle ne l’avait pas su, le chasseur de prime ne se serait pas gêner de se rincer l’œil discrètement ! Plongé dans ses pensées, il n’entendit pas la forgeronne descendre. Notre homme fût ravi d’entendre qu’elle acceptait son offre. C’était un bon début. Galant, il l’invita à s’assoir.

- Quelque chose me turlupine… Je suis certaine de ne jamais vous avoir croisé auparavant et pourtant, vous connaissez mon nom, mon métier ainsi que l’endroit ou je passe mes après midi… Comment cela ce fait-il ? Et d’ailleurs qui êtes vous exactement ?

La franchise d’Izya fit sourire Seido. Elle avait du caractère et savait parfaitement ce qu’elle voulait, des choses qu’il appréciait chez une femme. Il répondit calmement, avec le sourire.

Vos interrogations sont parfaitement justifiées. Voyez-vous, je viens à peine d’arriver sur cette île, en compagnie de marchand. On m’a engagé comme garde du corps.

Tout en parlant, Seido saisit le panier contenant les pâtisseries, et le tendit en direction de la jeune femme.

*Oh, son haut est transparent …*

Pour être honnête, j’ai appris ses choses sur vous par pur hasard dans le village. Mais dites-moi, vous exercez ce métier depuis longtemps ? Cela m’a toujours intéressé, mais je n’ai jamais pu en savoir plus. Je suis médecin, à la base.

Seido évita soigneusement de regarder le haut d’Izia pendant qu’il lui parlait. Il avait pour habitude de regarder son interlocuteur droit dans les yeux.
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En même temps que Seido répondait à ma question, il m’offrit des pâtisseries. A leur simple odeur, je devinais leur provenance.

*Les pâtisseries des parents de Léo, toujours aussi bonnes*

Bien entendu, en même temps que je dégustais ces gâteaux, j’écoutais attentivement la réponse de mon interlocuteur. D’après lui, il aurait récupéré des informations auprès des villageois et par pure hasard en plus ? C’était très louche cette histoire, j’étais persuadée qu’il me mentait… Mais comment réussir à lui faire cracher le morceau ?
Cette situation était assez déstabilisante. Je n’arrivais pas à déterminer ce qu’il me voulait exactement. Bien sûr, j’avais tout de même compris qu’il me draguait, mais y avait-il autre chose ? Suffisait-il vraiment de se balader à Scarlet Town pour connaitre toute ma vie ? Si l’homme disait vrai, ce n’était pas du tout rassurant, moi qui aimais passer inaperçue.
Ne voulant pas le brusquer, je décidai de répondre calmement à ses questions et lui exposer mon point de vue sur la situation :

- Et bien, je vous avoue que je ne me souviens plus trop de quand j’ai commencé mon métier. Ça doit faire un peu plus de huit ans.

J’observais son visage, qui exprimait uniquement de la concentration.

*Bien, il ne se doute de rien sur la suite de mon questionnement, j’ai bien géré le ton de ma voix*

- Sinon, vous dites que vous avez réussi à récupérer toutes ses informations sur moi par hasard… Cela m’inquiète un peu, car si un autre que vous me veux du mal, pour « x » raison, il n’aura aucun mal à me trouver. Cependant, je suis quand même très surprise car je ne croie pas que les gens du village parlent de moi aux inconnus. Êtes-vous sur de m’avoir tout dis ?

Alors même que je terminais ma phrase, une idée me vint en tête : et si quelqu’un l’avait aidé ? Si quelqu’un lui avait fourni tout le savoir nécessaire pour me rencontrer ? Puis, un souvenir agrémentât cette idée, un souvenir déplaisant d’un homme venu brailler dans mes oreilles en plein travail. J’essayais de me remettre sa voix en mémoire, mais rien à faire. Après tout, j’avais fait en sorte de l’ignorer au maximum ce matin.
Je me concentrai donc sur la voix de Seido, histoire de voir si ça pouvait me faire remonter mes souvenirs de la matinée. Bizarrement, cela collait. Mais était-ce juste le fruit de mon imagination ou était-ce la réalité ?
Mon humeur indifférente venait légèrement de tourner en énervement, rien de bien visible physiquement, juste de quoi modifier mes futures réponses.


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La jeune femme semblait apprécier les gâteaux. Seido était content de les avoir pris. Entre deux bouchées, elle prit la peine de lui répondre, en lui expliquant qu’elle pratiquait ce métier depuis huit bonnes années. Pas de chance, Izya commença à parler directement ensuite, sans laisser le temps à Seido de répondre. Dommage, il ne pouvait pas appliquer son plan de drague habituel.

- Sinon, vous dites que vous avez réussi à récupérer toutes ses informations sur moi par hasard… Cela m’inquiète un peu, car si un autre que vous me veux du mal, pour « x » raison, il n’aura aucun mal à me trouver. Cependant, je suis quand même très surprise car je ne crois pas que les gens du village parlent de moi aux inconnus. Êtes-vous sur de m’avoir tout dis ?

Avant de répondre, Seido fît mine de réfléchir un court instant.

Je ne vois pas ce qui vous pose problème. Un étranger recherchant le forgeron trouvera son nom sans peine, non ? Dans mon village, lorsque j’exerçais avec mon père, tous les étrangers qui venait me voir savaient parfaitement que j’étais médecin, et connaissaient mon nom. Ce genre de profession se fait au contact avec les gens, vous ne croyez pas ?

Le jeune homme parlait sincèrement, sans arrière-pensée. C’est vrai que dans son cas, c’était une personne très proche à celle qu’il draguait qui lui avait donné des informations, mais il voudrait mieux ne pas le citer. Seido eut une drôle d’impression, comme un signe d’un éminent danger. Il regarda autour de lui, mais ne remarqua rien. D’où cela pouvait-il bien venir ?

*Non, cela ne vient quand même pas d’elle ?*

Suivant son instinct, le chasseur donna plus de renseignement, une chose qu’il ne faisait que rarement dans ces cas-ci. Elle n’était pas comme les autres.

Si ça peut vous rassurer sur mes intentions, c’est votre père qui m’a parlé de cet endroit. J’étais loin de me douter que c’était aussi paisible et tranquille. Je ne reste que très peu ici, je visite simplement, sans me douter le moins du monde que je ferai une aussi belle rencontre. Vous invitez de cette manière n’est pas le meilleur choix, mais si je ne l’aurais pas fait, j’aurais eu des regrets plu tard.

Que diriez-vous d’une ballade ?

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Le pauvre homme ne savait pas que si on demandait le forgeron à Scarlet Town, on lui indiquerait le nom de mon père et non le mien, car, même s’ils savaient que je forgeais, j’avais la fâcheuse réputation d’être très lunatique et de m’énerver facilement. Je n’étais donc pas une personne recommandable. De plus, je n’étais jamais en contact avec les gens, seul mon père les accueillait et prenait les commandes. Moi j’étais simplement en contact avec le feu et le métal.

Son explication ne tenait vraiment pas la route. Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’il enchaina :

- Si ça peut vous rassurer sur mes intentions, c’est votre père qui m’a parlé de cet endroit. J’étais loin de me douter que c’était aussi paisible et tranquille. Je ne reste que très peu ici, je visite simplement, sans me douter le moins du monde que je ferai une aussi belle rencontre. Vous invitez de cette manière n’est pas le meilleur choix, mais si je ne l’aurais pas fait, j’aurais eu des regrets plu tard.

Que diriez-vous d’une ballade ?


*C’est donc mon père qui l’a renseigné à mon sujet… le connaissant il n’a fait que trop parler !*

Tout était devenu limpide dans mon esprit : cet homme qui m’avait attendu tout ce temps était venu pour me draguer et tout cela avec la bénédiction de mon père qui continuait de s’inquiéter à mon sujet depuis la mort de Léo. Il était allé trop loin cette fois ! M’envoyer des étranger pour me distraire, et puis quoi encore ?
Et d’ailleurs, comment mon père et cet homme s’était-il rencontré ? Mon père n’étant pas assez déterminé sur ce sujet pour aller interpelé les gens dans la rue et leur dire que sa fille avait besoin d’un petit ami, ce qui était totalement faux.

*Il s’est surement rendu compte que Seido s’intéressait à moi avant de l’informer. Du coup, Seido m’a surement vu avant… Hors, je n’ai aucun souvenir de lui… Mais le coup de la forge de ce matin collerai parfaitement…*

Je n’aimais pas accuser à tort, mais je n’avais pas le choix afin d’être fixée.

- Alors c’est mon père qui vous a parlé de moi… Et vous l’avez croisé à la forge n’est-ce pas ? Et juste avant cela, vous êtes entrez dans MON atelier sans aucune autorisation alors que j’étais entrain de travailler et vous vous êtes dis « waaa un ange trop beau il faut que je la mette dans mon lit avant de repartir ! » car ce sont là vos intentions n’est-ce pas ? Osez me dire que mes propos sont faux en me regardant droit dans les yeux et peut être vous croirais-je ! En attendant, vous pouvez toujours courir pour votre balade !

Je me concentrais pour déceler la moindre trace de mensonge sur son visage. J’avais l’avantage de la surprise, je n’avais donc que très peu de chance de me tromper sur la véracité de ses futurs propos.


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Vous vous êtes dis « waaa un ange trop beau il faut que je la mette dans mon lit avant de repartir ! » car ce sont là vos intentions n’est-ce pas ?

*Elle connait bien la pensée masculine, mais semble oublier certaine autre chose …*

En écoutant les paroles de la jeune femme, Seido ne put que sourire. Décidemment, cette femme était bien compliqué, et semblait même un peu paranoïaque … Avant de répondre, il poussa un petit soupir, et passa la main sur son visage.

C’est vrai que je suis entré dans l’atelier, mais je n’avais pas l’intention de vous déranger. Pour être honnête, je n’avais remarqué votre pair d’aile qu’il y a peu, lorsque vous êtes entré dans l’eau. Et pour être franc, ce n'est pas qu’il y a de plus beau en vous, loin de là.

*Une beauté au caractère fort, cela explique pourquoi son père m’a laissé l’approcher … il n’a pas besoin de la défendre !*


Seido prit une courte pause, où il en profita pour manger quelques bouchées de l’une des pâtisseries. Il la regarda ensuite droit dans les yeux, afin de lui prouver qu’il ne mentait pas.

Je ne suis pas le genre d’homme à collecter des trophées, et encore moins s’il s’agit de femme. Ma mère se retournerait dans sa tombe en me voyant faire ce genre de chose, et je n’en ai pas vraiment envie.

Le jeune homme poussa un nouveau soupir, déçu.

Si de telles choses vous viennent en tête, c’est que votre vie amoureuse et vos relations avec les hommes n’ont pas été des meilleurs, j’en suis désolé.

Recueillant son chapeau et son manteau, il se leva ensuite, finissant le gâteau qu’il avait pris quelques minutes plutôt.

Je vais vous laisser maintenant, je ne voudrais pas abuser de votre temps et de votre patience. A moins que vous ayez changé d’avis à mon sujet ?

Le silence régna alors en maître, si on ne tenait pas compte du bruit des vagues. L’ange allait-elle l’envoyer promener ? Accepterait-elle la ballade, finalement ? Seido avait hâte d’entendre sa réponse.
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Je n’avais décelé aucune trace de mensonge dans les yeux de mon interlocuteur. Finalement, il se leva et ramassa ses affaires, me proposant de prendre congé à moins que mon avis soit changé. En faite, le pauvre homme aura beau dire tout ce qu’il voudra, cela ne modifiera pas le fait que je veux être tranquille aussi bien dans mon atelier que dans « mon sanctuaire » de repos/entrainement hors il avait franchi les deux. En plus de cela, il avait fait une erreur fatale :

*Venir me draguer en m’apportant les pâtisseries des parents de Léo… Déjà que venir me draguer ce n’est pas très intelligent, mais alors là… ça dépasse l’entendement ! Si c’est Papa qui l’a conseillé, il a faux sur toute la ligne…*

Ce que je voulais, c’était être seule. Rien de plus. Seido était encore là, à attendre ma réponse. Il me faisait presque pitié, mais ça ne changeait rien. Me levant à mon tour, je disais simplement :

- Désolé mais, effectivement, je préfère que vous partiez.

Sans le regarder, je ramassais mes lames que j’assemblais et me mis à m’entrainer comme à mon habitude. Je pouvais enfin reprendre ma routine à la seule différence que je me promis de toucher deux mots à mon père de ce rendez vous arrangé qui n’était pas du tout le bienvenue.


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Seido resta silencieux en attendant la réponse de la jolie jeune femme, bien qu’il connaissait déjà sa réponse. En effet, plongeant ses yeux dans les siens, le jeune médecin devina ce qu’elle pensait. Celle-ci ne supportait pas que l’on la dérange dans sa forge, et c’est la principale raison pour laquelle elle ne l’appréciait pas. Une erreur fatale, qu’il ne pouvait pas prévoir. Quoi que, en y réfléchissant, on pouvait y arriver. Izya se leva finalement et s’adressa à lui, pour la dernière fois.

- Désolé mais, effectivement, je préfère que vous partiez.

Au revoir, alors. Qui sait, nos chemins se croiseront peut-être ailleurs ?

Comme il s’y attendait, c’était fini. Sans rien ajouta, après avoir ramassé ses affaires, elle s’en alla pas trop loin. Elle ne se soucia plus de lui, et commença son entraînement. Seido ne la regarda que quelques secondes, puis partit en direction du village. Voyant que la taverne semblait être animée, le jeune homme s’y dirigea, et alla s’assoir au comptoir. Le chasseur passa finalement son après-midi là-bas, en compagnie d’homme fort sympathique, jouant aux dés. La participation aux jeux étaient payant, mais Seido eu la chance de regagna sa mise. Au moins, il avait encore un peu de chance de ce côté-là, pour compenser l’autre.

Les derniers rayons du soleil commencèrent à montrer leur nez quand Seido retourna au navire. Ses employeurs étaient déjà là, en plein rangement. N’ayant rien d’autre à faire, le pseudo garde du corps les aida, et alla ensuite sur le pont, afin d’observer le ciel. Les souvenirs de cette journée défilèrent dans sa tête, lui montrant parfois les bêtises qu’il avait pu faire. Une chose était sûr, la prochaine fois, il devrait se renseigner un peu mieux. Et aussi prendre garde au ange. Derrière leur beauté hors du commun se cachait une personne forte.
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