Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

[ 2ème Sous-sols ] » Mauvaises chutes.



« Oyé ! Oyé Matelot ! Matelot Navire ! Hiips ! Hé ! Ma bouteille !? Où qu'elle est ! Heiiin !?
Qui qu'est m'a piqué mon Rhum !? »

Regardez-moi ça. Pauvre innocent que cette homme complètement bourré sur sa pauvre chaloupe perdu sur ce vaste océan. Je fais peur sur cette barque avançant à la guise de vagues et du vent. Contre mon grès je navigue sur une mer bleu encore calme. Plus de rame, une bouteille vide à la main et un esprit pas très lucide. Un vrai déchet organique qui dérive sur l'eau salée. Et c'est comme ça depuis 5 jours, je n'ai pas manger depuis un certain temps, et la faim pèse sur mon estomac vide. Les yeux pas en face des trous, je suis complètement déboussolé. Les poils parant en vrille, j'ai le bas du visage piquant et bleu. L'esprit complètement perturbé par l'alcool, je crie et chante toutes les chansons que je connais a tue tête. Je ne sais même pas ou je suis, heureusement que mon inconscient et mes pensées reste quelque peut net.

Pour me nourrir j'ai bien essayé de me pêcher mais c'est qu'à la surface y'a pas trop de petits poissons. À plusieurs reprises j'ai failli me faire bouffer par des monstres marins. Mais tient …


« Gnèèè ! Hey salut le Poulpe ! Tu trinque avec moi ? »

Un petit rôt pour terminé cette belle invitation. Un beau poulpe ça s'invite non ? Et c'est avec plaisir qu'il s'invite, enroulant sa grosse tentacule autour de mon petit embarcadère. Toujours aussi saoul et joyeux de voir cette belle bête qui semble s’intéresser à moi, je ne me douter de rien mais le calamar géant n'avais pas les intentions auxquels je pensais. Et d'un coup de tentacule il brisa
ma barque. Désormais j’appartiens aux vagues qui j'espère me mèneront sur une île sûr. Je dérive, l'eau salée me dé-saoulera peut-être …


Les yeux fermer, je crache des grains … Serais-ce des grains de sable ? Ce serais magnifique, j'aurais échoué mais au moins, je suis encore en vie, c'est l'important. Doucement, je me relève, mais je ne tiens plus sur debout et je m'écroule sur le sable humide. Les cheveux crasseux, j'aperçois en haut d'un cocotier, une noix de coco ! Dieu soit loué ! Ma vie ne dépend désormais que de ce fruit et de ma force. Prenant mon courage à deux mains, je m'approche en titubant, un mal de crâne pas possible s'empare de moi. Quelques souvenirs reviennent à moi, mais sans plus, un gros trou noir et puis me voilà devant ce cocotier … Je prends appuis sur le tronc pour me tenir debout. Je ma ceinture attaché en biet autour de ma taille, je sors un revolver et je vite cette noix. J'appuie sur la détente et ' Clic ' ! Allez, une deuxième balle et ' Clic '. Pourquoi la noix ne tombe pas ? J'ouvre le chargeur et de chaque chambres de l'eau tombe. 'Fais chier. Pris de rage, je lance l'arme à feu sur le fruit, et celui-ci tombe sur ma tête. Je tombe sonné.

Quelques temps plus tard, je me relève difficilement là aussi. Un mal de crâne toujours présent et une faim m'affaiblissant plus à chaque instant. Je regarde autour de moi et j'aperçois la noix de coco qui m'a assommé. Une légère fissure laisse échapper quelques douces odeurs me mettant l'eau à la bouche.
Celle-ci étant juste à côté de moi, je la pris pour la casser contre le tronc du cocotier. Celle-ci se fissura sur sa longueur en se coupant en deux. Je pose l'une des moitié à côté de moi, et bois le contenu de l'autre: un délice. J'avais tellement faim que j'en ais foutu la moitié à coté. Maintenant je m'attaque à la chaire de ce fruit qui me parais avoir un goût tellement bon que tout à côté semble fade et mauvais. La chair étant un peut trop dure, je ne peux la manger entièrement, quand je regarde ce gâchis j'en pleure … Je m'attaque à l'autre moitié …

Alors requinqué, je me lève. Bien que mon estomac soit désormais remplis, mon mal de crâne est toujours présent. Après avoir manger, il est temps de savoir où je me trouve, et je décide donc de faire le tour de l'île.

Après un moment à voguer sur les plages de sable, je vois au loin une bâtisse, une sorte de château. Au sol, les dalles de pierre avais remplacer le sable. Toujours avec ce mal de crâne, je continuais mon chemin toujours en titubant.
Soudain, je marche sur une dalle qui me semble plus hautes que les autres, je la regarde attentivement, et j'appuie dessus. Derrière moi, une trappe s'ouvre et mon corps encore frêle tombe dedans, et je me fracasse en bas …

Aïe, quelle sale journée que celle-ci. Le choc est dur et la suite aussi … Dans le noir complet je me remet debout avec difficultés. Une fois sur mes pieds, je me met à marcher et je m'éclate littéralement contre un mur. Je me farcie finalement les 2 autres murs avant de trouver une sortie … Avançais dans le couloir fus tout aussi désastreux, je dus marquer de mon sang chaque mur au moins deux fois. Finalement, je débouche dans un endroit légèrement plus éclairé. J'entends des pas et comme un réflexe je coupe ma respiration mais je continue quand même d'avancer.

Soudain, Je trébuche et me cogne une nouvelle fois la tête au sol. À mes pieds se trouve encore l'objet ayant provoqué ma chute, je le ramasse. Au touché ce n'est qu'un vulgaire bout de bois, mais avec une étincelle je pourrais l'allumer et enfin pouvoir y voir quelque chose: mais je n'ai pas de feu. Par chance il me reste un couteau dans la poche. Je m'approche d'un mur à ta-ton, et je frotte la lame de l'arme blanche contre la pierre. De légère étincelle apparaisse éclairant très vaguement les alentours mais pas de quoi allumer ce bout de bois. Je frotte alors le couteau avec plus de hargne tout en approchant la torche près des étincelles. Une petit flamme apparaît alors sur le bois, mais je ne suis toujours pas satisfait. Je continue le processus pour allumer mon feu et c'est après une longue heure de persévérance que ma torche éclaire enfin cette salle obscure. Rien de très spéciale, des toiles d’araignées et de la poussière un peut partout. Dans les murs de roche, une porte. Je m'en approche et ouvre cette dernière. Derrière cette porte un escalier en colimaçon se dévoile à moi. Ne pouvant pas vraiment aller autre part, je l'emprunte …