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" Ce fut le premier marine qui marqua ma mémoire. " ( PV : Alheïri S. Fenyang )

    Avant de rejoindre les guns, Lilly Mochizuki a voyagé sur différentes d'île de North Blue pour trouver un équipage tout en s'éloignant de son île natale pour ne pas être retrouvée par ses proches. Elle a écrit toutes ses aventures en moi. Moi ? Je ne suis que le journal intime de la jeune adolescente, c'est aussi moi qui vous raconterait l'histoire qui va suivre : celle de sa rencontre avec un homme de la marine, qui je dois bien l'avouer, est physiquement magnifique. Même ma maîtresse le pense, sans pour autant le montrer. Assez parler, il est temps de vous raconter le premier chapitre de cette rencontre.

    Cela faisait deux semaines que Lilly voyageait à travers North Blue, voyageant d'île en île pour trouver l'équipage qui accepterait de l'enrouler et qui était prêt à braver les océans, y compris Grand Line dont elle avait entendu les pires rumeurs. Grand Line, un océan faisant le tour du monde où à son bout reposait le One Piece, un trésor convoitait par tous les pirates. Cet océan est entouré de Calm Bet, une mer où vent et vague n'existent pas, une fois dedans, vous n'avez plus qu'à y attendre la mort. Enfin, elle a entendu dire que cette cinquième mer est à la fois l'enfer et le paradis des pirates. C'est les seules informations fiables qu'elle avait réuni mais, elle n'avait pas peur de s'y rendre si ça lui permettait de réaliser son rêve. Cependant, ce n'est pas cela que je dois vous raconter mais, plutôt sa rencontre avec Alheïri S. Fenyang.

    Ma maîtresse était descendue à Inu Town, une île réputée par ses sources chaudes et où un QG de la marine faisait régner l'ordre à travers toute l'île. Cela faisait déjà trois jours qu'elle cherchait un équipage dans la ville de Chom mais, ses recherches étaient veines, le seul équipage qui l'avait intéressé l'avait refusé et la menaçait de lui faire du mal si elle ne quittait pas la taverne dans laquelle ils se trouvaient. Elle n'avait pas eu le choix et de toute façon elle n'avait plus rien à faire dans cette ville et avait décidé de se rendre à la cité de Karnutes.

    Quand la médiatrice des océans arrivait à la cité, elle décida de faire une pause dans ses recherches, lassée de passer ses soirées dans des tavernes pour n'y trouver que des refus et des moqueries à son égard. Non, ce soir allait être différent. Lilly avait décidé de se détendre aux sources chaudes de la station thermale de Karnutes. C'est ainsi que ma maîtresse marchait avec une certaine gaieté à l'idée de passer une soirée dans des sources chaudes, gaieté qu'elle affichait d'un sourire tout en marchant dans les rues de la ville. Elle s'imaginait déjà sur place, soupirant de satisfaction sous la chaleur des eaux, faisant ainsi travailler son imagination pour ressentir les sensations de ce bain tout en marchant, portant plus son attention à son imagination qu'à la réalité, elle ne faisait plus vraiment attention à ce qui l'entourait. Ainsi, l'inévitable arriva et la jeune adolescente heurta violemment quelqu'un au point de tomber au sol, la ramenant ainsi dans la réalité.

    « Je suis désolée ! C'est entièrement ma faute, je ne regardais plus où je marchais. Veuillez m'excuser. » Dit-elle en se relevant et dépoussiérant sa robe orangée sans pour autant regarder son interlocuteur, trop occuper à préserver son habit préféré

    Cette personne ? Qui était-elle ? Je vous donnerai la réponse au second chapitre, car oui, ce chapitre-ci est terminé. Je dois tout de même admettre que ma maîtresse n'a pas eu de chance, ce n'est pas dans ses habitudes de partir dans son imagination au point d'être déconnectée de ce qui l'entoure. Et l'une des rare fois où cela arrive, cela lui attire des ennuies en heurtant un inconnu au beau milieu d'une cité.
      Les bloody sorrow hein ? La recrudescence de la piraterie était décidemment inquiétante. Une ère nouvelle se dessinait à l’horizon et cet air là avait des senteurs très inquiétantes. Comment un simple équipage de pirates avait-il pu mettre hors d’état de nuire le colonel Daniel Douglas ? L’était p’être pas un canon de beauté ni un marine recommandable, mais quand même. C’était fort. J’n’avais pas eu tous les détails de la bataille, mais j’avais pu voir les séquelles qu’elle avait laissées à un quartier de l’île. Ravagée comme pas permis. A croire que la lutte avait été extrêmement violente et très sanglante. Rien qu’à y penser, j’eus un petit soupir, avant de faire un signe de croix devant la pierre tombale du colonel qui avait vaillamment lutté contre ces forbans parait-il. La brise fraiche de la région vint à souffler fort, ébouriffant ma chevelure plus qu’elle ne l’était déjà. L’soleil commençait à décliner et l’on voyait déjà la pleine lune apparaitre un peu plus loin. Conscient que la nuit allait bientôt tomber sur l’île, j’me relevai après dix minutes de méditation devant la dernière demeure du défunt officier et j’m’étirai avant de bailler. A peine arrivé ici que j’avais voulu rendre un dernier hommage à l’homme qu’était Daniel Douglas. Comme je l’avais dit, il n’était peut être pas un marine des plus exemplaires, mais il méritait hommage et respect de ma part. Quant à l’équipage du Bloody Sorrow, j’comptais ne pas les oublier de sitôt…

      C’est tout en silence que la petite troupe de marines que nous formions mes hommes et moi, retournait en ville. A la cité de Karnutes plus précisément. C’était non seulement la plus grande des deux villes, mais aussi celle qui abritait la base de la marine où j’voulais effectuer quelques recrutements pour le Léviathan. Histoire d’éviter de prendre tous les hommes de ma propre base que je quitterai bientôt. L’idée était aussi de donner de l’expérience au jeunes marines prometteurs que j’allais mettre au devant de la scène. Car mon équipage allait faire un malheur sur Grand Line. Un point sur lequel je ne doutais pas une seule seconde. Le recrutement allait durer à peine quelques jours et j’avais pour cela emmené l’une de mes hommes de main avec moi. Sarkozyzy n’avait pas tellement été emballé par cette histoire de recrutement, mais il avait bien été obligé de me suivre « pour me protéger. » C’qu’il avait dit avant de prendre place dans la caravelle que j’avais empruntée pour venir ici. J’aurai pu user du gigantesque Léviathan, mais cela aurait trop pompeux… Trop théâtral, déjà qu’on me connaissait bien sur toutes les Blues et sur presque tous les territoires de Grand Line. N’avez qu’à voir mes stats en renommée pour comprendre. Une fois en ville, j’avais donné congé à mes hommes qui s’éparpillèrent rapidement dans les rues dans l’but d’me rendre tranquillement aux sources chaudes, quand j’percutai distraitement quelqu’un sans l’vouloir…

      C’était une fille précisément. Qui s’excusa et se leva rapidement avant que je ne puisse faire quoi que ce soit. Et qui était très, mais vraiment très belle. J’m’approchai d’un pas de la jeune fille, avant de prendre l’une de ses mains sur laquelle j’y appliquai un semblant de baisemain. J’poussai l’audace jusqu’à passer mon bras de libre autour de sa taille, tout sourire. « C’est moi qui suis vraiment désolé, tête en l’air que je suis. J’aurai du faire plus attention. » J’me mis à rire. Petit rire cristallin, digne d’un vrai gentleman. J’ne me savais pas aussi charmeur et le pire, c’est que c’était presque naturel, moi qui généralement n’me gênait point pour faire comprendre aux femmes que je les désirais dans mon lit illico presto. « M’accorderas-tu l’opportunité d’me faire pardonner ? Oh et puis zut ! Suis-moi. » Sans trop lui laisser le temps de reprendre ses esprits, je l’avais prise dans mes bras, sous les regards admiratifs des passants qui m’connaissaient bien. L’colonel que j’étais n’était pas inconnu de cette ville, puisque j’y étais déjà venu dans le cadre d’une mission. J’me déplaçai tranquillement avec ma proie bien aimée du moment en lui accordant sourires et regards doux. Histoire de l’achever aussi, hein, hinhinhin. J’finis après deux petites minutes de marche, par rentrer dans la grande station thermale de la ville, avant de poser la donzelle sur le premier siège rencontré, dans le hall d’accueil de la station.

      • Un bain relaxant pour commencer, hé. Partante, très chère ?

      Paroles langoureuses, regard profond, séduction mode ON.
      Me revoilà,‭ ‬moi,‭ ‬le journal intime de Lilly Mochizuki‭ ! ‬Souvenez-vous du premier chapitre où ma maîtresse souhaitait se détendre à la station thermale et qui,‭ ‬en chemin,‭ ‬bouscula une personne.‭ ‬Cette personne était bien évidemment Alheïri,‭ ‬colonel de la marine.‭ ‬L'adolescente pensait continuer sa route après l'avoir rencontré,‭ ‬faisant de lui un souvenir.‭ ‬Mais,‭ ‬il en fut autrement.‭ ‬Ecoutez-bien ce qui va suivre.‭

      Lilly Mochizuki était en train d'enlever la poussière déposée sur sa robe après sa chute.‭ ‬Cette tâche ne devait lui prendre que quelques secondes,‭ ‬une courte période avant qu'elle ne se remette en route mais,‭ ‬une main saisit la sienne avec une extrême délicatesse et des lèvres se déposèrent sur son membre.‭ ‬Un baisemain.‭ ‬C'est à ce moment-là que l'adolescente reporta son attention sur le jeune homme qu'elle avait bousculé.‭ ‬Le premier mot qui lui vint à l'esprit fut‭ « ‬beau‭ »‬,‭ ‬en effet Alheïri pouvait être considéré comme la perfection au masculin auprès de la gente féminine‭ (‬et des journaux intimes‭) ‬et même Lilly ne pouvait y échapper.‭

      Malheureusement,‭ ‬le deuxième-mot qui lui vint fut‭ « ‬marine‭ »‬,‭ ‬la personne qui lui faisait face était vêtue à la façon d'un soldat au service de la justice et portait des galions.‭ ‬Un gradé de la marine,‭ ‬c'était la pire chose que pouvait arriver à ma maîtresse.‭ ‬Elle,‭ ‬une jeune femme souhaitant rejoindre un équipage pirate avait involontairement séduit,‭ ‬par son physique,‭ ‬un marine.‭

      Elle s'apprêtait à s'enfuir et à mettre un terme à cette rencontre lorsque son interlocuteur l'entoura de ses bras et lui dit avec son plus grand sourire‭ ‬:‭

      « C'est moi qui suis vraiment désolé,‭ ‬tête en l'air que je suis.‭ ‬J'aurai du faire plus attention.‭ »

      Puis il se mit à rire.‭ ‬Pathétique aux yeux de Lilly qui comprenait que c'était sa manière de la séduire.‭ ‬Elle détourna donc le regard et aperçut la foule qui les entourait les fixer avec un sourire au coin.‭ ‬La situation semblait empirer aux fils des minutes,‭ ‬les personnes qui les entouraient les imaginaient comme un couple et certaines filles semblaient envier l'adolescente qui souhaitait se débarrasser de ce garçon.‭

      « M'accorderas-tu l'opportunité d'me faire pardonner‭ ? ‬Oh et puis zut‭ ! ‬Suis-moi.‭ »

      Il n'est pas aussi galant qu'il semble le faire croire puisqu'il ose me tutoyer tendis qu'il ne connait même pas mon prénom‭ ! ‬Et Le suivre‭ ? ‬Hors de question‭ ! ‬Pensa-t-elle dans sa tête.‭

      Malheureusement pour Lilly,‭ ‬le marine l'entoura de ses bras et força le pas en la guidant à travers la ville.‭ ‬Se dégager résumerait à attirer encore plus l'attention des habitants de la ville et ce serait ruiné ses espoirs de passer inaperçu dans les endroits fréquentés par les pirates.‭ ‬Attirer l'attention des gens rimait avec attirer les ennuis.‭ ‬Elle suivi donc le pas,‭ ‬fixant de temps à autre Alheïri en se demandant où elle l'emmenait.‭ ‬Mais elle ne lâcha ni de regards charmeurs,‭ ‬ni un mot.‭

      Enfin,‭ ‬ma maîtresse et son‭ « ‬prince charmant‭ » ‬arrivèrent aux sources chaudes.‭ ‬Au moins un point positif dans cette histoire pour la jeune fille,‭ ‬elle était arrivée là où elle souhaitait se rendre.‭ ‬Cependant,‭ ‬elle s'imaginait la suite du scénario et comprenait les intentions du marine qui confirma ses doutes par ses paroles‭ ‬:‭

      • Un bain relaxant pour commencer,‭ ‬hé.‭ ‬Partante,‭ ‬très chère‭ ?

      A la fin de sa phrase,‭ ‬Lilly se leva de sa chaise pour faire face au jeune marine‭ ‬:‭

      « Pourquoi devrai-je prendre un bain relaxant avec vous‭ ? ‬Nous nous ne connaissons pas,‭ ‬vous ne savez pas mon prénom et je ne connais pas le vôtre‭ ! ‬Cependant,‭ ‬je tiens à vous remercier de m'avoir emmené ici,‭ ‬je tenais à prendre un bain,‭ ‬seule.‭ »
      ‬Dit-elle d'une voix calme en le fixant dans les yeux.‭

      Puis elle se dirigea vers l'accueil de l'établissement afin de payer et de pouvoir se détendre,‭ ‬comme elle le souhaitait au départ.‭

      « Bonsoir,‭ ‬pourrai-je prendre un bain s'il vous plaît.‭ » ‬
      dit-elle d'une douce voix.‭

      « Bien entendu mademoiselle,‭ ‬cela fera‭ ‬12000‭ ‬Berry.‭ »

      Ma maîtresse fouilla dans sa sacoche,‭ ‬là où elle rangeait son argent et ses effets personnels mais,‭ ‬étrangement,‭ ‬il était ouvert.‭ ‬Et vide.‭ ‬Oui,‭ ‬vide.‭ ‬Moi qui réside dans ce sac en compagnie de l'argent et du poignard‭ ‬-‭ ‬quand elle ne le porte pas sur elle‭ ‬-‭ ‬avait disparu avec les économies de la jeune fille.‭ ‬Là tout devint claire pour Lilly,‭ ‬en bousculant le marine et en tombant,‭ ‬sa sacoche s'était ouverte et nous avions désormais disparu dans cette grande ville.‭

      « Excusez-moi quelques instants s'il vous plaît...‭ » ‬dit-elle en gardant son calme malgré la gravité de la situation et en se dirigeant vers la sortie‭ ‬où elle fit face au marin‭

      « Je...‭ ‬J'ai perdu mes effets personnels,‭ ‬dont mon argent.‭ » ‬Dit-elle en montrant sa sacoche vide.‭ « ‬Je les ai certainement perdu quand nous nous sommes bousculés...‭ » ‬Poursuivit-elle avec un certain stress dans la voix et en affichant un visage attristé.‭ ‬Elle n'aurait pas son bain relaxant et elle se retrouvait sans un sous.‭

      Ceci est la fin du deuxième chapitre.‭ ‬Bien entendu,‭ ‬si je vous raconte cette histoire,‭ ‬c'est que ma maîtresse nous a retrouvés,‭ ‬moi et son argent que nous ne quittons plus désormais,‭ ‬même dans le bateau pirate des Guns.‭ ‬La suite sera intéressante.‭ ‬Je vous le garantis cher lecteur et à bientôt.‭
          Bon, ok.

          A croire que mon baratin n’a pas marché. Ce qu’elles sont coriaces, ces petites filles de nos jours, j’vous jure ! D’quoi vous faire faire un caca nerveux. Croyant que j’allais pouvoir la bluffer à mon aise, j’avais fait toute une scène, mais finalement pour quedal. Rien. J’me mordis la lèvre inférieure quand elle me remit à ma place avec une sérénité sans failles ; c’qui me fit penser que ce n’était pas la première fois qu’on l’abordait ainsi, malgré son jeune âge que je devinais aisément. En même temps, c’était trop compréhensible vu sa beauté époustouflante. Un peu plus et elle était comparable à miss monde cette petite. L’avait p’être pas les formes plantureuse d’une vraie péripatéticienne, mais elle épatait tout d’même. Je haussai mes épaules quand je la vis se lever et ne fit rien que l’observer partir. C’était pas d’bol pour moi, mais voilà, c’était la vie hein. Il y avait des jours avec et des jours sans. M’enfin, faudrait p’être que je révise mon approche avec les jeunes femmes. Dire qu’avec les vielles peau de mon âge, c’était relativement facile… Pfff… D’quoi m’dégouter sur le coup. J’caressai mes cheveux d’un air las en m’disant que j’aurai p’être la chance d’voir une belle créature dans les sources que j’allais rejoindre bientôt, quand l’impensable s’produisit. La mam’zelle que j’avais voulu dévoyer était revenu à moi…

          • Hmmm… ? Répondis-je en tournant ma tête aux alentours… C’est pas tes effets qui sont sur ce fauteuil par hasard ?

          Finis-je par dire en pointant le siège où moult effets étaient entassés. Ouaip, lesdits effets devaient être les siens. Ou pas. Mais j’m’en foutais un peu. Parce qu’elle me montrait une face qui n’me plaisait pas du tout. On approche les gens quand on a besoin d’eux, mais on les jette comme de vieilles chaussettes trouées quand ils ne nous servent plus à rien. Joli ! J’étais p’être pas mieux vu que j’avais aspiré à lui faire des choses pas vraiment catholiques, mais bon… Ça m’sortait par les trous du nez tout ça. Dire qu’en plus, je n’avais pas été responsable de notre précédente collision… C’est à faire mourir de rire tout ça. J’décrivis une moue un peu boudeuse, avant de sortir mon propre portefeuille bourré d’innombrables billets de berrys. C’était pas vraiment pour m’la péter, mais bon, générosité oblige. On avait tous les deux gaffés, on était revenu à un nouveau point de départ et j’me devais d’ne pas mal prendre son approche puisqu’après tout, j’étais un marine qui se devait d’aider la population quand elle en avait besoin. J’finis par fourrer 50 000 berrys dans les mains de la jeune femme, tout en essayant de lui sourire, bien que le cœur n’y fût pas véritablement. Avec ça, elle pouvait faire tout c’qu’elle voulait et même plus, j’pense. J’tapotai l’une de ses épaules amicalement, avant de la contourner pour continuer vers l’accueil…

          • J’suis le colonel Fenyang… Salem Fenyang… Et désolé pour tout.

          J’levai ma main en l’air en guise d’au revoir avant de la fourrer dans une des poches de mon pantalon. M’restait plus qu’à prendre du bon temps ici, avant de repartir vaquer à d’autres occupations plus ou moins importantes. C’est rapidement que je réglai ma note, ainsi que celle de la jeune fille à qui j’avais remis de l’argent. Celle-ci serait certainement surprise quand la caissière viendrait à lui dire qu’elle pouvait se relaxer comme bon lui semblait. J’pris ensuite la direction d’un vestiaire pour m’changer sous bonne escorte. Deux hôtesses. Deux belles hôtesses avec qui je plaisantais en chemin et qui bougeaient leur derrière à m’en donner le vertige. C’est sur que si j’avais loupé l’autre fille, certainement que j’pourrai avoir l’une des deux filles qui m’accompagnaient. J’m’étais même mis à rire, mais lesdites hôtesses m’abandonnèrent deux minutes plus tard à mon vestiaire, après m’avoir indiqué le bain mixte. Mixte qu’elles avaient dit ?! Oh joie ! Peut être que la malchance qui m’poursuivait aujourd’hui, allait enfin m’lâcher. J’me changeai hâtivement et me mit même à courir vers les sources chaudes comme un dératé. A moi les femmes ! A moi cette soirée ! Sexe à gogo ! C’que j’m’étais dit lorsque que j’cavalais comme un fou. Seulement qu’arrivée à destination, personne. La source qu’on m’avait indiquée était vide de personnes.

          D’quoi m’faire déprimer à mort… J’étais maudit aujourd’hui, c’est clair que j’étais maudit ! Décrivant une mine abrutie, j’m’avançai dans le bain, avant de m’installer dans un coin du bassin, contre les parois rocheuses. L’eau chaude réussit aussitôt à atténuer ma lassitude. J’eus même un soupir d’aise avant de rougir de plaisir. Ces sources avaient véritablement un effet thérapeutique. Les femmes pouvaient attendre finalement. C’était certainement pas c’qui manquait dans cette grande île. Au pire, il y avait des maisons closes que j’ne manquerais pas d’aller visiter incognito. Comme quoi, dans la vie, il y avait une solution à tout, héhé. Dans l’eau, je n’avais pour protection qu’une simple serviette enroulée autour de ma taille. La deuxième était sur mes épaules. ‘Façon, personne n’pourrait m’voir de là où j’étais. Le ciel était déjà obscur, la vapeur de l’eau était importante, un peu comme une brume et les lumières tamisées du coin n’éclairaient que l’entrée. Il n’y avait qu’un seul élément qui pouvait m’trahir, et j’parlais du clair de lune. Et puis j’m’en foutais un peu au final. L’important était de profiter tranquillement de ce moment paisible ; même si j’regrettai un peu l’absence d’une masseuse pour s’occuper des mes larges épaules. Au bout d’une minute seulement, j’m’autorisai même à fermer les yeux tout en pensant à autre chose. J’étais tellement bien que j’avais même oublié mon râteau avec l’autre fille…
          Et oui, nous n'étions pas perdus moi, l'argent et l'arme de la jeune fille ! La sacoche de notre maîtresse, Lilly Mochizuki reposait sur une chaise. En réalité, un vieil homme avait vu Lilly partir mais, croyant la voir avec son petit ami qui n'était autre que le colonel, il préféra les suivre discrètement afin de ramener la sacoche qui nous contenait jusqu'au bain. Mais ça, notre maîtresse ne le sut jamais.

          Lilly commençait à paniquer, la sacoche qu'elle venait de perdre contenait tous ses effets essentiels à sa nouvelle vie, un journal qui réunissait son passé, un poignard qui pouvait être utilisé à tout moment et de l'argent qui représentait son futur et qui lui permettait de vivre tout en cherchant un nouvel équipage de pirate. Malheureusement, cette recherche était sur le point de s'interrompre. Si elle avait prévenu le lieutenant de sa situation, ce n'était pas pour lui demander de l'aide mais, seulement pour le prévenir de sa situation et de la raison qui la poussait à la quitter définitivement.

          • Hmmm... ? C'est pas tes effets qui sont sur ce fauteuil par hasard ?


          A sa plus grande joie, le colonel dragueur qui lui faisait la cour l'avait sauvé d'une situation critique et, sans prendre la peine de le remercier, trop heureuse d'avoir trouvé ses effets personnels, elle se rua sur sa sacoche et vérifia que nous étions tous présents, ce qui était le cas. Lilly s'apprêtait à remercier l'homme quand elle sentit quelque chose dans sa main. Surprise, elle se retourna et aperçu le marine derrière elle. Puis il lui tapota l'épaule avant de repartir vers l'accueil. Intriguée par son comportement et par la scène dont elle était actrice, la jeune adolescente mis quelques secondes à regarder ce qu'elle avait en main. Et à sa grande surprise, elle trouva 50 000 Berry ! Cette somme représentée le double de ce qu'elle avait actuellement ! Cependant, elle ne pouvait accepter de l'argent d'un inconnu, pire d'un marine gradée. Lilly s'apprêtait à rendre l'argent à l'homme quand celui-ci paya l'accueil et partit dans les vestiaires, avec pour simple « adieu » un signe de la main, en tournant le dos à l'adolescente.

          • J'suis le colonel Fenyang... Salem Fenyang... Et désolé pour tout.

          Cette-dernière remarquait que son comportement avait changé, il ne lui faisait plus la cour, au contraire, il semblait éprouvait une certaine haine à son égard et pire, il s'excusait. Un séducteur s'excusait rarement aux yeux de Lilly.

          A ce moment-là, Lilly se remis en question : elle n'avait pas été polie et respectueuse vis-à-vis du Marine qu'elle avait involontairement séduit par sa beauté. Et elle compris que sa dernière phrase, à propos de ses affaires, avait interprété par une demande d'aide ! « Quelle idiote ! » pensa-t-elle ! Elle avait donné l'image d'une jeune adolescente mignonne qui s'amusait des personnes qu'elle séduisait afin de les utiliser dans ses tâches ! C'était le genre de fille qu'elle détestait et elle faisait tout pour ne pas leur ressembler ! Même si l'homme, prénommé Fenyang était un marine portant le grade de colonel, elle ne pouvait se résoudre à quitter la ville sans le remercier pour tout ce qu'il a fait pour elle, même s'il ne cherchait qu'à la séduire. Grâce à lui, elle était devenue riche, elle avait retrouvé ses affaires et était arrivée facilement aux sources thermales. Elle souhaitait remercier le marine et pour cela, elle n'avait pas d'autres choix que de le rejondre dans les bains... Cependant, poussée par son besoin de s'excuser et de faire comprendre à l'homme qu'elle n'était pas le genre de fille qu'il croyait, elle s'approcha de l'accueil afin de payer son entrée avec son propre argent.

          « Excusez-moi du retard... Voici les 12 000 Berry que vous m'aviez demandés. »
          dit-elle en tendant plusieurs billets

          « Je ne peux pas accepter votre argent mademoiselle ! Le colonel a payé pour vous, vous pouvez agréablement profiter de nos bains sans aucune limite durant toute la soirée. »


          « Quoi... QUOI ? ! » dit-elle en hurlant presque !

          Le jeune homme, malgré l'image qu'il gardait de la jeune fille avait payé pour elle son séjour aux bains ! Pour Lilly, il en était hors de question ! Elle avait déjà de nombreuses dettes envers cet homme et elle ne voulait pas qu'ils s'accroissent ! Elle s'était promise de le rembourser dès qu'elle le pourrait ! Décidée, elle pénétra dans le couloir réservé aux clients et fut guidée à travers le complexe des sources thermales par deux hôtesses. Rapidement, Lilly compris que le bâtiment était immense, elle questionna donc les hôtesses :

          « Mesdemoiselles, avez-vous accompagné un colonel dans vos locaux ? Si oui, où est-il ? Je souhaiterai le retrouver. »

          « Vous parlez du colonel ? Nous l'avons emmené dans les bains mixtes, vous pouvez donc le rejoindre ! » dit l'une des hôtesses en montrant une porte du doigt avant de s'éclipser rapidement avec sa consoeur

          « Elle va rejoindre le colonel... Il est si beau... Elle en a de la chance ! » dit la seconde hôtesse à son amie en pouffant de rire.

          Malheureusement pour elle, Lilly les entendit et, elle compris enfin la chance qu'elle avait. En effet, le marine était un beau garçon qui n'a pas hésité un seul instant à lui faire la cour. Le soucis, c'est qu'elle souhaitait être pirate, tôt ou tard, elle deviendrait son pire ennemie. Cette raison la poussait à ne pas s'attacher aux marines ou à entrer en contact avec eux. Cependant, celui-ci était spécial et elle tenait coût que coût à le voir une seconde fois pour mettre les choses au clair sur sa personnalité et pour le remercier.

          L'adolescente aux cheveux longs verts pénétra dans les vestiaires du bain mixte et commença à enlever sa robe... Bien entendu, avant ça, elle avait pris soin que personne n'était lu, surtout pas le marine qui se serait littéralement jetée sur elle en la voyant nue. Puis, elle pris deux serviettes que les sources thermales mettaient à sa disposition, l'une pour se couvrir la poitrine et le haut des jambes et la seconde pour se sécher et... au cas où... Une fois prête et n'étant vécu que d'une simple serviette, elle sortie en direction du bain.

          Là, elle vu le jeune marine tournant la tête vers le ciel avec les yeux fermés. Il semblait se reposer, se détendre et tout oublier... Il était serein. Lilly ne put s'empêcher d'admirer le torse du garçon, il était parfaitement musclé, ni trop peu, ni trop, il avait de belles tablettes de chocolat. Mais, elle rangea cette idée dans un coin de sa tête et parla volontairement à voix haute pour sortir l'homme de ses songes :

          « Je vous retrouve enfin... »
          dit-elle avec son plus beau sourire tout en mettant les pieds dans les eaux chaudes de la source.

          Petit à petit, elle plongea son corps dans le liquide bruyant mais si apaisant et doux. Elle allait faire d'une pierre de coup : remercier le marine et profitait des sources thermales. Puis, elle s'assit dans l'eau, seul son visage, ses épaules et sa poitrine dépassèrent de l'eau, mais ces derniers étaient cachés par la serviette qui ne quittait pas le corps de Lilly.

          J'étais jalouse de cette serviette ! Si proche de ma maîtresse. Si en contact avec elle... avec sa poitrine... Enfin, je m'égare ! Lilly est désormais nue avec l'homme qui souhaitait à tout prix lui faire de la cour ! Mais, elle n'a pas pensé une seule seconde à ce que voulait le marine pire, sentimentalement, elle avait du mal à se contrôler. Beaucoup de mal.
              Le coin était tellement calme que je percevais nettement des bruits de pas. Feutrées ou pas, ils m’étaient parfaitement audibles. Quelqu’un se dirigerait vers les sources où j’étais confortablement installé. Une des belles hôtesses du coin ? Probable. Et c’est ce que j’espérais en tout cas. J’eus un sourire aux lèvres en gardant toujours les yeux fermées et en continuant de profiter de la température de l’eau. Autant dire que des sources thermales comme ça, on n’en trouvait pas à Shell Town. Je devrais peut être penser à construire quelques unes de ce genre, près de ma base. Ça me ferait un beau revenu en dehors de mon salaire d’officier. Je devrais sérieusement y songer… Même si sur le moment, c’était presque pas possible. Puisqu’une voix fluette s’éleva près de moi. J’ouvris enfin les yeux, avant de les rouler lentement sur la nouvelle silhouette ; et qu’elle ne fut pas alors ma surprise de revoir ici, la jeune fille qui m’avait flanqué un râteau tout à l’heure. Si je décrivis une moue sur le champ, elle disparut très vite quand je me rendis compte qu’elle était moins sur la défensive que tout à l’heure. Déjà parce qu’elle m’avait adressé la parole en toute amitié, mais ensuite parce qu’elle était nue… Ou presque nue. Mais nue quand même. Du moins, par rapport à ce qu’elle avait précédemment porté. Et quel ne fut pas mon sifflement face à ce beau corps de rêve. Encore quelques années et elle deviendra une femme accomplie sur tous les points. Et je faisais notamment allusion à ses formes…

              • Tu me retrouves ? Ce qui veux dire que tu me cherchais… ?

              Ouais ouais. J’avais la réponse. Mais je ne pus m’empêcher de lui poser la question, pour faire un peu forme. Dire qu’elle voulait m’éviter il y a quelques minutes à peine… C’est hallucinant quand même ! Comme quoi, les femmes sont toutes bizarres et plus incompréhensibles les unes que les autres. Nonobstant, sa venue ne gâchait en rien les fantasmes qui naissaient en mon fort intérieur. Bien au contraire ! Elle les intensifiait. Et c’est là que j’m’étais dis que j’avais encore une chance. La chance de l’avoir dans mon lit… Ou même dans ces eaux. Encore qu’il fallait que je fasse mouche vu mon cuisant échec de tout à l’heure. J’eus alors un sourire. Non pas pervers, mais très intéressé. Le chasseur se réveillait en moi. Et l’appel de la chair était de plus en plus intense. Mes yeux s’émerveillaient sur le peu de poitrine qu’elle avait, et ce, malgré la serviette qu’elle avait délicatement attachée tout autour. Malgré les vapeurs et l’obscurité régnante, je devinais doucement ses courbes et ses mensurations. A croquer, moi je dis. Fallait-il que je l’attire subtilement à moi, ou que je fasse encore une fois le premier pas, en tant que conquérant qui savait ce qu’il voulait ? A voir… Même si taper très fort n’avait pas été concluant avec elle. Cette jeunette devait être une de ces filles de bonnes vertus. Et sans doute encore vierge, de ce fait. J’en mettrais même ma main à couper. Je n’aimais pas spécialement faire office de décapsuleur, mais ça pouvait toujours être plaisant de marquer cette donzelle, un peu comme une encre indélébile, fufufu…

              • Si l’on doit converser, mieux vaut être proches, non ?

              Converser ? Tu parles ! Moi tout ce que je voulais, c’était lui faire des trucs pas très catholiques, mais je n’allais pas me précipiter cette fois. C’est dans cette optique des choses que je me levai tranquillement, avant de m’avancer vers ma compagne d’infortune. La pauvre avait tout le loisir de me reluquer entièrement. Qu’on parlât de cuisses ou de mes tablettes de chocolats, tout était visible… Ou presque, huhuhu. Une fois près d’elle, je fis vite de m’asseoir à ses côtés, avant de pousser un long soupir. Puis je me remis à contempler le ciel, d’un air songeur, paisible… « Avec tout ce qui s’est passé, je ne t’ai même pas demandé ton nom… » J’espérai qu’elle me le donnerait rapidement. C’était toujours sympa de mettre un nom sur la tête d’une personne qui nous était encore inconnue. Surtout si je venais à réussir ce que je voulais, ce qui semblait être en bonne voie. Je me permis même de passer une main autour de ses épaules, avant de la serrer affectueusement contre moi. Pour l’heure, je n’avais pas encore de mains baladeuses, mais cela ne saurait tarder vu que je tâtais encore du terrain, comme on dit. Se prendre encore un râteau ? Hmm… Nan… Peu pour moi. Bizarrement, je me sentais bien, assis là, avec elle. Je n’avais plus l’envie pressante d’en finir, ce qui était tout de même étonnant. Et impressionnant de ma part, quand on sait le pervers que je suis, susceptible de sauter sur la moindre femme –Pour peu qu’elle soit jolie- comme un clébard sur une viande fraiche à peine déposée…

              • Et sinon pourquoi tu me cherchais ? Je croyais que tu voulais prendre un bain « seule »…