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Amour, fleurs et baston.

    Ce jour donnait l'impression qu'il serait excellent. Du soleil, de la chaleur, c'était un peu comme des vacances pour moi qui venait d'être renvoyé depuis peu de la marine. Kage Berg était bien derrière moi, cette île où je m'étais pas mal amusé et où la vie n'avait pas toujours été aussi facile qu'elle n'aurait pu l'être sur une île si paisible, et le fait d'être Marine à cette époque doit en être la cause. Je fus blessé à plusieurs reprises dans des soirées qui auraient dû se passer tranquillement. Fort heureusement j'avais eu de la chance plusieurs, notamment sur les personne m'accompagnant ce jour là, mais c'était il y a déjà quelques années. J'étais trop jeune pour être nostalgique. De toute façon, je préférais cette vie où je ne recevais aucun ordre. Je devais agir de moi même, et je peux vous dire... que je ne foutais rien. J'avais tout de même trouvé le moyen de me retrouver sur un bateau qui allait en direction de Hinu Town. Un petit navire de croisière qui naviguait fièrement sur West Blue m'avait donc amené ici où je pourrais gagner une petite somme d'argent si je trouvais les bons endroits où jouer de ma musique. En effet, c'était une île réputée pour être peuplée de gens riches. Les riches aiment la culture, et certains savent se montrer généreux. C'était un bon endroit pour que je vienne gagner un peu d'oseille. Le seul inconvénient ici, c'était d'aller jusqu'à la ville. On m'avait dit qu'il fallait trois heures de marche... Fort heureusement nous avions un petit groupe d'expédition pour l'atteindre. Du moins c'est ce qu'une personne de l'équipage m'avait annoncé.

    Nous nous approchions d'un port de ce bout de caillou quand un des matelots demanda à tout le monde de se réunir sur le pont afin de débarquer le plus rapidement possible. Je me dirigeais donc le plus près possible de la sortie afin d'arriver en ville dans les premiers. Même s'il était préférable de rester avec le gros du groupe vue qu'il y avait un mec qui transportait la flotte, et que trois heures dans un désert, ça me donnerait sûrement soif. La bâtiment s'était donc stoppé sur ce petit port et nous descendions tous afin de retrouver la terre ferme, moi au devant de l'expédition avec ma guitare, mon fouet et presque rien d'autre. J'étais un peu un clodo parmi tous les gens de la croisière. Ils avaient tous max de fringues et d'affaires et moi que dalle. Ca me faisait marrer intérieurement, ils allaient suffoquer en trimbalant tout ça dans le désert. D'ailleurs ça me faisait extrêmement chier de rester avec tous ces gens et je vins voir le meneur de l'expédition pour lui demander la direction de la ville. Il me l'indiqua brièvement et je lui fis un signe de tête pour le remercier. Je pris de l'eau et je partis devant sans attendre tous les autres. Ah, tout seul j'étais peinard...

    ….

    Trois heures de marche dans un désert... y'a pas à dire c'est vraiment long. J'étais enfin arriver dans Hinu Town et j'entrais enfin à l'intérieur, impressionné par cette défense qu'était la grande muraille. Il était déjà midi quand j'arrivais dans la ville. Il fallait à tout prix que je trouve un endroit pour manger et pour étancher ma soif causée par cette traversée dans le désert. Par chance, je ne m'étais pas ♫ perdu dans le désert ♫. J'avais de quoi m'acheter un peu de bouffe sur moi et c'est pour cette raison que je vins voir prit la parole en m'approchant d'un habitant de cette citée. Il m'indiqua un restaurant assez proche tout en me regardant d'un peu de haut. J'allai donc dans cette direction pour et trouva l'établissement rapidement... J'ouvris la porte remarqua que malgré l'heure, le lieu n'était pas bondé. La faim dans le ventre et la soif dans la gorge je ravalais ma salive et m'écriais :


    « Patron ! Je veux de la viande fraîche et une bonne rasade de saké ! Ah... et puis de l'eau aussi. »

    Toutes les têtes se tournèrent vers moi avec un certain mépris. Okay, okay.. C'est bon j'ai l'air de déranger, ils ont l'air un peu cons les gens ici. M'enfin c'est pas ça qui va couper mes envies. Trouvant une place et une chaise je m'y dirige en attendant qu'on vienne me servir, ce qui vint rapidement. Il était temps pour moi de me sustenter ! Je ne fus pas long pour finir mon assiette et pour vider la bouteille que l'on m'avait apportée. Quoi que je fis tout cela après avoir vidé le pichet d'eau que l'on m'avait amené. Une fois finit je soupirait par soulagement et dégagea un gros rot sans faire attention aux personnes environnantes. De toute façon il n'y avait pas de jolie visage féminin dans les parages, donc je pouvais me lâcher. Un serveur m'amena ma note et je fus assez surpris du prix de tous ces mets... C'était vraiment cher ici. Je fis donc un léger sourire à cet homme et je me dirigeais vers les commodités afin de soulager ma vessie. Ce qui était bien avec ces toilettes, c'est qu'il y avait une fenêtre... Je m'efforçais donc de sortir en montant sur le trône et je me ravisa. Je n'avais pas ma guitare avec moi. Je revins donc dans la grande salle la mine blasée et je paya la somme que je devais. Je sortais d'ici encore plus pauvre que je ne l'étais en arrivant. Moi qui pensait rester une journée à rien faire à part m'amuser, j'allais devoir jouer pas mal afin de pouvoir passer une nuit dans un hôtel.

    Je marchais donc tranquillement dans les rues d'Hinu Town afin de trouver un bon coin où je pourrais jouer quand soudainement, je vis une boutique intrigante. Un fleuriste. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas occupé de plantes, il fallait que je tente ma chance pour avoir un autre travail. Je pénétrais donc dans cette échoppe et remarqua une multitude de fleurs dont certaines que je n'avais encore jamais vue encore. Je ne pus laisser un sourire m'échapper. Je regardais un peu partout, un réflexe me vint même, j'arrachais quelques pétales fanées sur certains bouquets. Un vendeur s'approcha de moi avec un regard inquisiteur et commença à entamer la conversation :


    « Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ? »

    « Et bien... vous n'auriez pas un travail à m'offrir ? »

    « Euh... Et pourquoi donc ? »

    Il avait l'air très surpris par ma demande mais il n'avait pas dit non, c'était un bon début pour moi il me fallait maintenant être convaincant.

    « Je m'appelle Flower, mes parents font le même métier que vous et j'adore ces plantes. J'en ai créée plusieurs pendant que j'étais à la marine et... »

    « Vous étiez dans la marine ? Dans ce cas... Nous sommes les plus grand fleuristes d'Hinu Town. Faites vos preuves aujourd'hui. J'ai des dizaines de commandes à livrer et ma fille est partie en amener quelques unes mais je ne pense pas qu'elle soit capable de tout faire aujourd'hui... Et comme je n'ai pas d'autres employés. Vous connaissez la ville ? »

    « Evidement ! »

    Evidement... je venais de mentir juste pour avoir ce boulot que je ne garderais pas très longtemps, mais ça me dépannerait quelques temps... De plus, ce brave homme avait une fille, et si elle bossait, elle ne devait pas être trop jeune. C'était très intéressant. Malheureusement il allait falloir marcher afin de livrer des bouquets. Ca allait me gaver un peu tout ça, mais rien d'insurmontable après tout. Comme si je n'avais pas assez marché de la journée. Nous continuâmes à discuter de choses et d'autres, comme de la boutique de mes parents et de mon ancien lieu d'affectation de la marine. Monsieur Vandren était un homme très sympathique. Je le questionna un peu sur sa fille, et il me dit qu'elle avait dix huit ans. Très intéressant comme je l'avais dit. Il me donna ensuite des instructions pour que j'aille livrer quelques plantes chez des particuliers de la cité. Muni d'une petite charrette qui transporterait les fleurs et d'un carnet avec les adresses des lieux de livraisons il ne me cacha pas qu'il s’inquiétait pour sa fille qui devait être rentrée depuis une demi-heure. Je lui dis que j'essayerais de la trouver en plus de livrer mes quelques bouquets.
      Oh putain ! Quel con ! Mais quel con ! Ca faisait déjà une demi heure que j'étais avec mon jolie petit chariot rempli de fleur, et que je tournais dans la ville. J'avais vraiment l'air d'un idiot avec ce bordel. Pire ! J'avais tellement chaud et un mec m'avait tellement gonflé à cause de la chaleur et du fait de mettre un chapeau pour ne pas avoir d'insolation, que je me retrouvais là, à 14h de l'après midi, avec un grand chapeau conique, comme ça « ^ » ! Vous avez bien suivit le signe de mon doigts ? Ah... évidement quand je le fais, j'ai l'air d'un cinglé vue que la rue est bondé et que je fais des signes bizarres avec mes mains.

      « Désolé... c'est la chaleur, vous n'auriez pas d'la flotte ? »

      Oui, ne me blâmez pas, c'est ma seule excuse pour pas avoir l'air trop con. Mais j'ai pas encore pensé que le chariot est rempli d'eau étant donné que Monsieur Vandren est quelqu'un de très prévoyant et qu'il en a mit pour les plantes, mais qu'il a aussi foutu une bouteille spécialement pour moi. Et c'est un gamin passa dans la rue qui me l'a fait remarqué. Je le regarde donc, avec une tête d'ahuris et je lui sors :

      « Désolé, c'est la chaleur. »

      J'ai une répartie d'enfer aujourd'hui, moi on me l'a fait pas comme ça. N'empêche que... J'ai toujours livré aucune fleur, mais je suis sûr que j'approche du but. De la première adresse de livraison quoi. Il me reste un peu plus d'une heure pour tous livrer. J'ai tellement besoin de thunes que je suis obligé de bosser et pas question d'être trop glandeur si je veux pas vivre sous les ponts comme un clochard. Plus je perds mon temps à chercher les destinations, moins j'en ai pour retrouver la fille de mon patron actuel. Je suis un incapable, pas possible. Soit, faut que je bois un coup, sinon je vais péter un câble. Je prend donc la bouteille d'eau qu'il y a dans le chariot et je prend une gorgée sous l’œil du gamin de tout à l'heure qui me fixe. Je n'aime pas ça, j'ai envie de lui gueuler dessus pour qu'il parte mais alors il me vient une idée.

      « Hey, petit. Tu pourrais pas m'aider à trouver toutes ces adresses là ? Je viens d'arriver en ville et je suis un peu perdu... »

      Le gamin acquiesce, s'approche de moi et me prend la liste des adresses des mains. Il soupire puis rigole un petit peu. Oh non, il va me faire une mauvaise blague et se barrer avec les adresses je suis sûr. Ah... non, il me prend la main et m'amène à une première maison, juste à ma droite. Donc... j'étais dans la bonne rue, c'est déjà ça. Finalement, pas si mal que ça se passe cette mission. Le gamin très aimable m'amène devant toutes les baraques où je dois livrer et tout est fini en une demi-heure sauf une dernière commande. C'est toutefois à ce moment que j'entendis un cri d'une demoiselle en détresse dans une rue non loin d'ici. Je regarde le petit et lui dit :

      « Un homme, un vrai, accoure dès qu'une fille est en danger. Surveille le chariot s'il te plait. »

      Prenant mon courage à deux mains je cours vers le lieu de ce cri et voit un homme qui repousse une charmante demoiselle aux cheveux pourpres à terre. La peur se lit sur ce visage. Mais un détail me frappe, elle a quelques fleurs sur elle... et il y a un chariot similaire au loin non loin de la scène. C'est donc elle, la fille du fleuriste. L'homme, petit et gras, ne m'a même pas remarqué, il commence à se déshabiller alors qu'il a mit la petite à terre et ce porc met sa met sur la bouche de mademoiselle Vandren. Habillé pourtant comme un riche homme d'affaire, il n'a aucune gène. Il me dégoûte, et je suis donc obligé d'intervenir...

      « Hey, toi le gros porc là ! Au lieu d'attaquer de frêles jeunes filles, viens là que je démonte ton immonde face. »

      Elissa Vandren profita que l'homme se soit retourné vers moi pour se lever et vint en courant vers moi, les larmes aux yeux. Je lui fis un sourire et posa ma main sur son épaule tout en partant vers l'homme qui avait tenté de la violer.

      Amour, fleurs et baston. The-penguin

      Cela faisait donc un moment qu'il l'a poursuivait... Le petit gras me rit au nez et commença à parler :

      « Oh, une jeune arriviste ! Je suis trop important pour une saleté dans votre genre ! Mais cet événement risque de nuire à ma réputation, vous allez donc mourir ici tous les deux ! »

      L'homme sortit une épée de la canne qu'il venait de ramasser par terre. Un sabreur donc. Oh, y'avait que ça, ça devenait un peu chiant à force. Mais bon, j'avais tellement l'habitude d'en combattre qu'un truc dans ce genre, je n'en ferais qu'une bouchée. Surtout qu'il avait pas le physique des autres que j'avais combattu. Lui, il ressemblait plus à une boule avec un grand pic qu'un tueur. Cependant, fallait s'méfier, on sait jamais. Je pris le fouet que j'avais à ma ceinture, et j’entrepris le premier coup. Cet être m’exécrait tellement que je ne pouvais pas me retenir de combattre, peut importe sa force. J'avais juste pas prévu qu'il esquiverait aussi facilement le premier coup. En tout cas, ça plaisait à la petite qui s'était un peu remise de ses émotions et m'encourageait. Ca faisait plaisir à entendre et ça avait l'effet escompté. Une fille si mignonne m'aidant de cette façon, j'adorais ça en fait. Je me mis même à rougir... Ce qui me déconcentra un petit peu, et l'homme habillé en pingouin foncer sur moi... Il était rapide ce bougre. Pas le temps d'esquiver là, fallait que j'agisse, il envoya son épée en avant et je fit un pas en avant afin de lui mettre une droite et le faire reculer. Je m'en sortais avec une simple entaille sur le flanc gauche, rien de trop méchant. Tandis que lui, avait juste une arcade de casser, ce qui gênait considérablement sa vue de part le sang qui coulait dans son œil.

      L'avantage me revenait donc, et pendant ce temps Elissa m'encourageait encore, vraiment mignonne. Mon adversaire me fixait avec toute la haine qu'il pouvait donner mais cela ne me dérangeait en rien puisque je lui lançais un regard noir plus intense que le sien, tentant de le rendre mal à l'aise à son tour. Je pris enfin la parole :

      « Ta réputation te suivra derrière les barreaux. Rappelle toi de Flower, l'homme qui enverra ton être infâme en prison »

      « OUAIIIIIIIIIIIIS !  Défonce-le !»

      Bah putain, l'autre derrière était vite revenu sur terre et ses larmes étaient déjà sèches. Remarquable optimisme que celui de ce bijou. Elle m'amusait un peu mais fallait que je reste concentré dans ce combat, pour éviter de me ramasser un nouveau coup de ce violeur. Je fis un pas en arrière et asséna un nouveau coup de fouet vers mon interlocuteur. Le chapeau qu'il portait tomba sur le coup. Putain ! Pourquoi il était pas plus grand, c'était un magnifique Headshot ça normalement. Les ennemis de nos jours, ce n'est plus ce que c'était. Une chose était certaine, il était intelligent... Il m'avait foncé dessus pendant que je faisais revenir le fouet vers moi afin de tenter de me blesser une nouvelle fois. Je fis alors une des plus belles esquives que mon art comportait. Je venait de tomber à la renverse avant que ton coup de pointe me transperce. A terre, j'usais de tous les muscles de mon dos et de mes coudes afin de me relever en poussant son bras armé grâce à l'aide des mes jambes. Lâchant son arme, mon adversaire recula, le poignet engourdi.

      Je me tenais de nouveau debout face à cet individu, près à l'arrêter maintenant qu'il se retrouvait désarmé. Je mis un coup de pied dans son épée afin de l'empêcher de venir la reprendre. Ce n'était sans compter sur la fourberie de ce sinistre individu qui venait de sortir un couteau qu'il lança dans la direction de la fille aux fleurs. Je n'avais qu'une seule chose à faire, m'interposer entre le projectile et sa cible. Je mis ma main en avant et l'arme passa au travers. Je souffrais un peu, surtout qu'il s'agissait de ma main droite et qu'était droitier, ça devenait vite problématique. J'enlevais donc cette lame gênante et la lança par terre. Je me préparais dorénavant à foncer tête baissée sur l'olibrius pour me battre avec mes pieds et mes poings. Il n'était pas si faible que son physique pouvait nous laisser l'imaginer... Il arrivait à esquiver plusieurs de mes coups et répliquait avec force. Toutefois je sentais qu'il commençait à faiblir. Après quelques instants je lui mis un coup de pied retourné en plein visage ce qui le fit basculer en arrière... Le combat était enfin terminé.

      Elissa toute guillerette vint vers moi en courant et me sauta dessus. Je venais de la rattraper en vol et la tint dans mes bras quelques instants. Quelque peu gêné. Ceci était étrange, je ne l'avais jamais vraiment été. La relâchant je ne pus que dire :


      « Désolé... y'a un peu de sang sur tes vêtements... et euh... euh... »

      Mon visage vint sur le corps de l'homme que je venais de battre et je le hissa dans le chariot qu'elle avait laissé près d'ici. Nous n'avions plus qu'à retourner voir le gamin qui m'accompagnait juste avant et surtout amener ce mécréant aux autorités.
        Le gamin avait été étrangement surpris en voyant l'homme allongé dans le chariot, mais aussi la jeune demoiselle me tenant le bras. Visiblement, ils se connaissaient puisqu'ils se firent la bise et commencèrent à discuter. Nous marchâmes jusqu'au poste des autorités afin que je livre l'énergumène qui se trouvait derrière moi. Attaché grâce à mon fouet, évidement. Ce qui ne devait pas être très agréable à cause de tous les piques qu'il y avait dessus. Sur le chemin j'avais l'impression que le soleil cognait plus qu'auparavant, et je me rendis soudain compte que j'avais perdu le couvre-chef qu'on m'avait confié plus tôt, ce qui me fit sourire. Elissa parlait encore avec le garnement quand nous furent arrivés à destination. L'officier en charge des problèmes de ce genre me regarda d'un air perplexe, et ce fut à la fleuriste de prendre la parole :

        « Il m'a sauvé la vie ! Cet homme en avait après moi... j'ai eu si peur, mais Flower est venu me sauver. »


        Alors qu'elle avait commencé à parler avec plein de tristesse, la fin de sa phrase était rempli d'admiration. Héhéhé, je faisais de l'effet. Le Marine soupira et regarda l'homme de plus prêt et eut l'air surpris avant de répondre :

        « C'est... la description qui a déjà été faite d'un violeur au sein de cette ville. Bien joué, y'avait une petit prime sur sa tête. 500 000 B. Faut aller dans un autre bureau pour chercher ça.... alors... »

        Le fonctionnaire me donna un bout de papier m'autorisant à aller réclamer mon dût. Au moins, j'aurais assez d'argent pour traînailler ici dans la ville, et même à garder pour des futurs voyages. C'était intéressant je n'allais pas avoir de problème de logement ce soir, ni de bouffe où autre. Comme quoi, travailler, ça rapporte. L'adolescent avec nous parti pendant que nous allions chercher mon argent avec la jeune fille. Celle-ci me collait depuis tout à l'heure, s'accrochant à mon bras gauche. Elle me tira dessus ce qui me fit regarder son jolie visage. Elle avait quelque peu l'air renfrogné et je ne compris pas vraiment pourquoi. Puis elle me réprimanda en me disant que je devais aller voir un médecin maintenant.

        L'argent retiré, elle le prit et le mit dans un des chariots dans une petite trappe où l'argent se cachait. C'était malin. Après cela on alla donc chez un médecin... Il mit juste des bandages sur mes blessures, rien de bien trop compliqué. Ca j'aurais pu le fait tout seul. Ellisa et moi partîmes ensuite vers sa boutique, où son père nous attendant. Elle me parla tout le long de la route de choses dont je ne fis même pas attention. Elle était assez drôle mais un peu bavarde. Sa voix était très envoûtante. Arrivé chez elle, ses parents furent heureux de la voir saine et sauve et me remercièrent une fois qu'elle raconta le récit de sa journée. Ce soir, j'allais avoir le gîte et le couvert. Comme quoi, sauver les gens ça rapporte un peu. J'en avais déjà fait l'expérience quand j'étais dans la marine, mais là, je l'avais fait en tant que simple Citoyen ! J’espérais au moins que ma popularité allait augmenter.

        Cependant tout ne se passa pas comme je le voulais par la suite, en tout cas avec la fleuriste... Elle m'intriguait, mais... Je ressentais quelque chose d'étrange à ses côtés. Elle me parla presque toute la nuit à me dire à quel point j'avais été quelqu'un de génial en lui sauvant la vie, que personne n'avait jamais fait ça.. Puis tout était devenu étrange, elle m'avait dit que j'étais beau et autres, puis pour qu'elle ferme sa gueule, je lui donnai un baiser... Mais.. CE FUT PIRE ! Déjà, chose étrange je rougis après ce geste, et elle aussi. Elle se retourna, et me dit que c'était la première fois qu'on l'embrassait, et elle commença à me parler d'amour, d'avenir, me demandant ce que je voulais faire et... Elle s'endormit. Ma parole c'était une vraie pipelette cette fille. Mais elle était attendrissante et avait un certain charme. Je serais bien resté avec elle mais tout ceci me faisait un peu peur. Je partis donc de la maison en catimini, récupérant toutes mes affaires. Je n'avais plus qu'à trouver un bateau pour m'enfuir de cette île, mais en pleine nuit, cela ne serait pas facile.