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"La Vénus des Océans" - Chapitre n°2 • À bord du navire "La Vénus des Océans"

Précédemment

J'avais perdu un peu trop de temps. Mon petit somme m'avait fait du bien. Je me sentais en pleine forme! Dans des opérations comme celle-ci, il fallait constamment garder sa vigilance et être toujours prête! Je me dirigeais vers le port avec assurance. J'avais sur moi Senkō kirameku kasai, mon apache et du poison. Je voulais rester discrète. En marchant, j'avais aperçue quelques patrouilles de Marine. Hmm, cela me dérangeait un peu, mais si je me débrouillais bien, il ne devrait pas y avoir de problème. J'avais toutes les informations nécessaires. Il ne manquait plus que passer à l'acte. Comme dans du théâtre...

J'arrivais maintenant au port, je suivais le long des docks jusqu'à voir "La Vénus des Océans". Ahah, tu n'avais pas bougé d'un pouce. Tu m'attendais, n'est-ce pas? Je restais deux minutes à contempler le navire. Il me paraissait encore plus grand quand il n'y avait pas de foule autour de soi. Après ce moment de rêve, je grimpai sans faire du bruit. J'avais quand même un détail à régler avant de faire quoi que ce soit. D'autant plus que s'il y avait des troupes dans le coin, cela ne m’aiderait pas trop. Bien au contraire, cela allait plus me corsait la tâche! Si je voulais quitter Logue Town, je devais à tout prix baisser les voiles et lever l'ancre. Fièrement debout sur le brick, j’analysais ce qu'il me semblait être prioritaire.

Il valait mieux pour moi que de commençais par ça si je voulais quitter le port. Seulement quelques-unes devraient suffire, je pense. J'escaladais l'échelle de corde et alla faire ce que je jugeais être la première chose à faire. Après quelques difficultés, je parvenais à faire tomber deux grandes toiles. Cela m'avait pris plus de temps que j'avais prévus. Saacrace! Je ne me rendais pas compte de ce que ce travail représentait. Quand je serais en grande mer, je pourrais ensuite m'occuper du reste tranquillement. Nul ne comprendra pourquoi le vaisseau sera parti avant l’aurore. Ahah!

Du côté de l'appartement, je m'étais arrangée pour qu'un système pouvait activer l'incendie vers les 5h. Autrement dit, quand je serais déjà loin. Rose, Yumi et Ichimaru avaient déjà pris le large, il ne restait plus que moi. Je me dépêchais un peu pour rejoindre les cabines. Tout rentrait comme il fallait. J'avais juste pris plus de temps.

Je me hâtais pour descendre du mat et me dirigeais vers les cabines des comédiens après avoir bien pris le soin de lever l'ancre. Je voulais me réserver la surprise en pénétrant dans celle du capitaine. En effet, c'était la seule que je n'avais pas visitée tout à l'heure. Se sera une surprise! Sept victimes en bas et un haut. Cela sera aussi simple qu'un jeu d'enfant. Ils dormaient tous à point fermés. J'étais plus qu'impatiente.

Je descendis dans la cale inférieure. Les escaliers grinçaient un peu. Qu'est-ce que je pouvais avoir la poisse pour ce genre de détail! Le bois quel plaie!! Ce genre de bruit n'était pas une chose à prendre à la légère. Je me concentrais davantage.

*Malédiction!*

Aoi D. Nakajima ne le savait pas malgré sa vigilance, mais une petite fille s'était réveillée. Non pas à cause du son infernal dû au fortement du parquet, mais tout simplement qu'elle voulait aller aux toilettes. Cette dernière se dirigeait aux W.C sans que les deux individus se rencontraient. Tout était calme. Une fois au niveau voulu, la femme se retrouvait en face du couloir. Elle observait un instant. Elle allait passer à l'action.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 18 Avr 2012 - 17:00, édité 5 fois
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Je sentais le navire qui bougeait. On était en train de quitter le port. Voilà une bonne chose qui se faisait. Le reste serait un jeu d'enfant. Tuer des civils, il n'y avait rien de mieux. Je ferais qu'une bouchée de tous ces comédiens sans cervelle.

J'entrai dans la première chambre. Je sortis de ma sacoche un mouchoir et un flacon de poison sur une commode. J'appliquai le produit sur le tissu. Je m'avançai ensuite vers les lits. Ils dormaient tous. Ahah, ils ignoraient tous que c'était leur dernière nuit. Je posai le coton sur le nez de ma première victime. J'attendis quelques instants que cela faisait effet. Juste le temps que ce qu'il respirait rentrait dans ses poumons afin de contaminer le reste de son corps.

Je me dirigeai ensuite vers le suivant. Je répétai le même processus sur son collègue. J'entendis le petit cri sourd d’étouffement. Cela marchait à merveille. Il ne manquait plus que cinq autres. J'en avais pas pour longtemps. Je gardais mes affaires à la main et rangeais le flacon dans mon sac. Puis, je refermai la porte comme si de rien n'était. Tel le marchand de sable, je leur adressai une dernière parole pour leur voyage dans l'au-delà. Ahahah, j'étais si sadique! Je chuchotais.

- Faites de beaux rêves.

*Maintenant, passons à la chambre voisine.*

Je retraversai la couloir et pénétrai dans la seconde salle. Il y avait trois individus. Le petit problème que je voyais, était la présence d'un lit superposé. Je décidai de commencer par celui d'en dessous, puis je ferais son ami d'à côté et enfin celui du haut. D'ici là, je pourrais monter dans le lit sans que l'autre pourrait se rendre compte étant donné qu'il sera mort. Ahaha. Aussitôt cela fut, je me retournai et ferma la porte.

J'entrai maintenant dans la dernière pièce. Visiblement, celle des mômes. J’entendais les ronflements. J’enduis à nouveau le poison sur mon mouchoir. J'allais enfin voir le capitaine. Je posai le tissu sur le visage du gamin. C'était le mioche que j'avais payée tout à l'heure. À ce moment-là, une fillette entra dans la chambre. Je compris alors qu'elle n'était pas dans son lit, mais qu'elle devait certainement allait faire son besoin. Maudit soit cette garce! Je ne pouvais rien faire de là où j'étais. C'était inévitable. Son hurlement aiguë était puissant. Cela me cassait les oreilles. Je sortis mon pistolet et braqua le canon dans sa direction en peu de temps. De toute façon, elle avait alertée la maison. Heureusement qu'on était en mer maintenant. Je tirai sur elle, mais cette peste sous la peur avait filée. Je laissai mes affaires sur place et la coursai. J'appuyai une nouvelle fois sur la gâchette. La gamine avait beau être près de l'escalier, la balle traversai son petit corps encore frêle et chétif. Je savais que c'était plus la peine de rester discrète. Huo devait s'attendre à ma présence. C'est pourquoi en montant les marches, je fis preuve de plus de vigilance. Il pouvait m'attendre au tournant. C'était le dernier, mais vu qu'il était debout je pouvais être prise au dépourvue.

Le cri provoqua le réveille du capitaine. Ce dernier comprit qu'il y avait un assassin sur son rafiot. Il se leva d'un bond et prit son sabre. Il voulu alerter les localités voisines, mais quand il vit que le bateau était déjà loin de la ville, il se sentait dans l'obligation d'agir seul. Il tendit un piège en se cachant. Il attendait qu'Aoi pénètre dans sa cabine pour l'attaquer par surprise. Il se doutait que le meurtrier avait déjà tué tout son équipage. Il avait de la peine pour ses compagnons, il voulait les venger.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 15 Avr 2012 - 19:02, édité 2 fois
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La salle était fermée, mais pas verrouillée. Aoi D. Nakajima y pénétra avec précaution, elle se doutait que le capitaine s'était levé. Elle chercha des yeux l'homme, mais ne voyant personne, elle ordonna au type de se montrer. À ce moment-là, ce dernier arriva par derrière avec son épée à la main et une lanterne de l'autre. Néanmoins, la femme l'entend et elle fit volte-face. Ainsi, elle contra l'attaque surprise. Pendant les chocs des fers, le capitaine demanda dans la rage, pourquoi elle avait tué ses comédiens. Il la reconnaissait, il avait retenu son visage tant tôt dans l'après-midi.

- Que voulez-vous à la fin? Pourquoi avez-vous tué mon équipage? Ce n'était que des enfants pour la plupart! Si vous aviez eu quelque chose contre mes hommes, vous auriez dû m'en parler avant. Il n'était pas nécessaire d'agir de la sorte! La vengeance ne rime à rien!!

Ce dernier croyait que la femme avait commis des crimes juste pour histoire de vengeance. Il n'avait pas du tout compris qu'elle voulait le bateau. Sans scrupule, Aoi expliqua clairement qu'elle réquisitionnait le navire.

- Pauvre fou. Tu ne piges donc pas? Je suis là juste pour mon plaisir de commettre des meurtres aussi injustement et voir la souffrance des faibles. Ahhahah. Je n'ai qu'une seule et unique raison de perdre mon temps à t'affronter, vieux chnoque! Ton navire est désormais le mien. Meurt!

- Quoi?! Prends garde, car je suis peut-être un vieillard, mais je garde encore ma forme et j'ai plus d'un tour dans mon sac, sale pétasse.

- Ahah-ha ha. Tu es trop drôle. Ce n'est pas une insulte, ça. C'est exactement ce que je suis. Par contre, tes tentatives sont vaines. Tu t'épuises inutilement, car tôt ou tard, ce bâtiment sera à moi. Aller, je suis généreuse cette nuit, je te laisse le choix de ta mort.

- C'est ce qu'on va voir... AAYaahhhh!!

Le combat dura plus longtemps que je le voulais, je n'avais rien à faire de lui. Il m'encombrait. Nous étions toujours dans la cabine quand ce crétin échappa malheureusement sa lanterne, ce qui mit instantanément le feu dans la chambre. À la vu de cet incident, nous nous s'exclamions.

-Mon bateau!!

Le carnage le rendait fou de rage, il répliqua alors.

- Regarde ce que tu as fait petite garce, tu vas me le payer!

Nous étions tous deux pris au piège. Nous nous battions encore, et au moment où ce cloporte voulut prendre la fuite en traversant les flammes, je tirai avec ma gunblade. Je touchai à peine le pauvre diable qui se trouvait maintenant sur le pont. Il se retourna, car il n'avait pas comprit ce qu'il se passait et observerait sa cabine dans l'espoir de comprendre quelque chose. Je pris le sceau pour faire les besoins sous le lit et autres récipients ayant de l'eau pour éteindre le début de l’incendie. Ouf, un peu plus, et le rafiot sombrait dans l'océan. J'étais maintenant très en colère. Me voyant à nouveau, l'homme prit de panique et se précipitai rapidement vers la poupe. J'avançais doucement vers lui et j'enclenchai le système qui fit ouvrir ma lame pour faire voler une série de shurikens.

À défaut de le stopper, je le ralentissais. Il ne pouvait pas aller bien loin de toute façon. Et pourquoi risquer sa vie à nager à l'aveuglette dans une eau froide infestée de monstres marins terrifiants?
Ma victime reçut dans le dos trois shurikens dans le dos, un qui rebondit sur sa jambe et un dernier se planta dans son bras. Le fuyard s'écroula en avant. Il se redressa et se mit dos à terre en reculant désespérément, il me suppliait de l'épargner. Je marchais tranquillement le sourire aux lèvres lui adressai une dernière parole avant de porter le coup de grâce.

- Tu es fait comme un rat, misérable!

- YaAAaHhhh!!
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*Quoi?!*

Ce fourbe, avait bloqué ma lame avec son sabre. Grr. En déployant mon arme, j’augmentais la portée. Ce qui voulait dire que je ne devais pas compter sur cet avantage avec trop d'assurance. La parade m'avait surprise et par pur réflexe d'anticipation je fis un bond en arrière. Bien sûr, à cause de cette manœuvre, l'autre zigoto en profita pour se relever et se mettre en garde. Apparemment les shurikens ne le dérangeait absolument pas. Il ne les retira pas. Maintenant, c'était lui qui s’avançait vers moi. Les rôles étaient inversés. Pff, peu importe, que je faisais dans l'offensif ou dans la défensif, ça ne changeait rien pour moi!

Comme je l'avais devinée, il m'attaquait en premier. Je contrai facilement son coup d'estoc. Bien que mon geste fut puissant, il ne lâcha pas son arme. Il continuait à me lancer des assauts en tous genres. Il ne manquait pas de ressources. Tant tôt, j'esquivais avec des pas chassées ou des petits sauts sur les côtés, tant tôt je bloquais une attaque. Je m'amusais un peu. Dans le combat je le provoquai.

- Au fait, tu ne m'as pas dit quel genre de mort tu souhaitais avoir. Si tu ne te décides pas, c'est moi qui va choisir à ta place. Ahahahah!

Il ne me répondait pas, il était concentré sur ses mouvements et devait certainement étudier ma manière de me battre pour trouver une quelconque faille. Lui aussi faisait des sauts et des roulades. Je reculais toujours pour l'éviter. Il me portait ses coups dans tous les sens. Un surexcité!

- Tu as fini? Bon, j'en ai marre, maintenant. À mon tour.

J'actionnai ma lame de ma manche gauche au moment où il ne se l'attendait pas. L'effet de surprise était bien placé. Sans perdre un instant, je contra-attaquai. J'avais de quoi lui en venir à bout. Aller, un coup ici, un autre par là. Une petite roulade, suivis d'un saut. Je me baissai pour esquiver. J'avançais toujours vers lui en lui assénant mes épées de tous les côtés. En tournant sur moi-même je fis revenir mon bras gauche et je le blessai. Le coup, n'était pas assez puissant. Il était de nouveau à terre.

- Bonne nuit.

Je tirai sans plus attendre. La balle se logea entre ses des yeux. Le petit duel était enfin fini. Je me débarrassai de tous les corps en les balançant par-dessus bord. Je devais me trouver un équipage, maintenant. Sinon, je n'irais pas très loin. Même avec mes deux enfants et Rose. Je réfléchissais deux minutes. Après une petite réflexion, je savais déjà où me rendre. En route pour Sirup. J'ai une femme qui sera très heureuse de me revoir et de prendre le large avec moi. Ah, ça commençait à merveille.

Enfin en possession totale du navire, elle inspecta plus en détails la cabine du capitaine. Elle parvint à trouver quelques fusils et sabres. Au premier regard, elle pensait que ces objets étaient pour le théâtre. Finalement, après s'être coupée, elle confirma que c'était bel et bien des vrais armes. Elle cherchai une chose en particulier. Au bout d'un quart d'heure, elle réussit à mettre la main sur le pactole. La caisse où le vieux gardait l'argent en sécurité. La conscience tranquille et la tête pleine de rêves, elle regagna la barre. Elle voguait sous le regard bienveillant de la lune.

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"La Vénus des Océans" - Chapitre n°2 • À bord du navire "La Vénus des Océans" Signat10
Aoi D. Nakajima



~FIN~
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