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Theme d'Ambiance - Inside the System

Dylaï courait à pleine vitesse, le coffre qu'il venait d'obtenir bien caché dans son manteau. Il ne pouvait pas le croire, et pourtant c'était arrivé... il avait réussi à récupérer le fruit.
Il avait eu une chance inouïe, le genre d'événements qui à une probabilité infime de se produire. Il avait rencontré un marine prêt à choisir le sens de l'honneur et de la moralité face à celui de son devoir. Dylaï, criminel recherché, avait pu récupérer un artefact précieux pour lequel des hommes tueraient leurs familles pour l'obtenir.
Le Suna Suna no Mi était à nouveau en sécurité... pour le moment, bien sûr.
Il fonçait. Il savait que la diversion crée par les pirates qui attaquaient le Leviathan, ce mastodonte de fer, le nouveau vaisseau de la marine destiné à un objectif inconnu du poursuivi. Ce qui l'intéressait était de dégager et de se cacher à Shell Town, quelque part, où il pourrait rester en sécurité jusqu'à obtenir un bateau vers West Blue... de nouveaux avis de recherche seraient mis sur sa figure.
Il soupira et continua son avancée.

Il se rapprochait peu à peu du pont, ses pieds résonnant sur les couloirs du bateau. Le fait qu'il n'avait pas rencontré de marines était un bon signe... il avait encore du temps.
Il ne lui restait que trois couloirs à traverser avant de trouver la porte menant à l'extérieur. Il se sentait presque tiré d'affaire quand...


"Arrête-toi."

Il se figea, terrifié. Il sentait quelque chose.
Il n'était pas d'habitude un homme à être impressionné. Mais là. Là c'était différent. Il sentait une puissance qui n'était tout simplement pas humaine. Qui ne correspondait pas à la réalité. Ses sens étaient en alerte, à tel point qu'il avait un mal de chien à se concentrer.
D'où venait cette voix ? Il n'en avait aucune idée. Il se risqua à avancer vers le prochain croisement, lorsque la puissance redoubla d'intensité. Même le Marine semblait être ridicule à côté... qui était-ce ? Le Capitaine du Vaisseau ?


"Donne-moi ce que tu as."

La voix, rude, lui parvint du chemin de gauche qui menait à la sortie. Il sentait ses pas. Il sentait sa respiration. Il sentait son aura lourde et pesante, et doutait même qu'il pourrait bouger s'il la contemplait dans toute sa terreur.
Il lui demandait le fruit.
Dylaï reprit peu à peu son calme, son regard devint plus dur, malgré son inquiétude, il avait une chose dont il était certain.

Il ne l'aurait pas.


"Non."
"Dans ce cas..."

Et alors... Dylaï fit sa première rencontre avec un être qui avait l'apparence d'un humain, la voix d'un humain, les caractéristiques d'un humain.
Mais qui n'était pas un humain.

    L'état d'alerte allait surement sonné, c'était sur, des pirates avait incrusté le léviathan. Assis où j'étais près d'une entrée ou bien d'une sortie, ça dépend comment on voyait les choses et d'où. Je réfléchissais aux prochains coups que je devais donné au Colonel Toji. Ces combats étaient comme des entraînements, mais aussi une sorte de vacances, un défoulement. Rien de mieux que de réfléchir à de nouvelles techniques, un jour de pluie.

    Je décidais de me lever de mon coin, et de m'activer à faire le sentinel, qui sait quels idiots aurait pu s'attaquer au futur navire de l'amiral en chef. Un chef d'oeuvre qui allait abattre sa colère sur les criminels en mer. Enfin, qui sait à quoi d'autres pourrait servir ce bateau. Je marchais lentement de droite à gauche, constamment jusqu'à qu'à l'apparition d'une personne. Ce n'était surement pas un marine. Que décidais-je de faire, attaquer ? Et s'il était plus fort que moi, pouvoir s’introduire ici, ce n'était pas de la tarte, ou bien il n'était pas seul... Mystère.

    J'allais moi aussi joué mon mystérieux, le pouvoir de mon fruit me permet d'allonger mon corps. Et si j'essayais de faire un truc avec mes vocalises. A la une, à la deux, à la trois...


    "Arrête-toi."

    L'homme s'arrêta sec, il ne comprenais pas ce qu'il se passait, il était pétrifié par ma voix endurcis et stricte. Une voix terrifiante, ça marchais, j'affichais un sourire caché dans l'ombre pour ne pas lui montrer ma silhouette. Je gonflais mes bras et mon torse en prenant de la hauteur, pour que je paraisse comme un monstre dans le noir. J'ai voulu continuer à jouer, car c'est pas pour dire, mais on s'ennuyait. J'avais vu qu'il avait en lui un coffre qui était attaché à ses bras. Il le tenait fermement.


    "Donne-moi ce que tu as."

    Il m'avait répondu négativement, ce qui était dans le probable. C'est qu'il n'avait pas peur dis donc.


    "Dans ce cas..."

    J'ai voulu l'intimider pour qu'il puisse coopérer sans faire de fougue, j'allais sortir mon grand jeu, c'était le moment opportun, la pluie, les éclairs, le noir absolue et ma voix. Tout était parfait pour qu'il puisse avoir une trouille bleu et si je rajoutais un peu de piments à l'action ? Tenir à une boite comme ça, je comprenais, je tenais moi même à ma montre à gousset qui m'était cher, elle représentait ce que j'étais. Bon j'avais décider de lui montrer une autre facette de ma personnalité.

    Je suis le Contre-Amiral Suzuka ! Et je te réduirais en pièce si tu ne pose pas tes affaires de suite, je te laisserais partir sain et sauf si tu coopère.

    Ah, ce bon vieux contre amiral Suzuka, une légende dans la marine, il avait capturer bon nombres de fougueux pirates, il était terrifiant, il faisait plus de 2 mètres et sa voix était terrifiante, prendre son exemple était la bonne chose à faire. Et puis c'était mieux que de faire ce capitaine Vargas. Le Contre Amiral incarnait la terreur de la marine, c'était un bon officier, s'il apprenait ce que j'étais en train de faire, je pense qu'il me foutrais en corvée de patate avec les matelots. Il était plus terrifiant que le Colonel Toji, c'était sur, espérons que ce tour de passe passe allait impressionner le jeune homme.
    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
    Dylaï se tint totalement immobile. La chose qui se tenait devant lui était un Marine qui avait très peu de rapport avec celui qu'il avait rencontré quelques minutes plus tôt. Il était immense, massif, imposant, de nombreux adjectifs pouvaient le décrire... mais le plus marquant était : douteux.
    Il ne savait pas quoi penser. Sa crainte persistait, mais elle avait quelque de chose nouveau en elle, comme si un pianiste se mettait à faire des fausses notes en cadence. Malgré cette forme monstrueuse, Dylaï continuait à reprendre calme, ses sens reprenaient le dessus...


    "Je suis le Contre-Amiral Suzuka ! Et je te réduirais en pièce si tu ne pose pas tes affaires de suite, je te laisserais partir sain et sauf si tu coopère."

    Un contre-Amiral ? Ici ?
    Il aurait du s'en douter... un tel vaisseau ne serait pas sans une garde solide. Comment se faisait-il que l'éventuel responsable du Leviathan se trouvait ici ? Avait-il déjà vaincu les pirates ? Bah ! Ce n'était pas le moment de faire des hypothèses... il se contenta de le fixer, tentant de rester stoïque. Il se mit à le juger... cela ne dura que quelques secondes.
    Il prit le coffre contenant le Suna Suna no Mi et le posa derrière lui. Il refit face à Suzuka (si seulement il savait !) et se contenta de dire d'une voix calme :


    "Me laisser partir ? Je pense avoir compris que tu es tout sauf digne de confiance. Surtout pour des gens comme moi..."

    Il posa son pied en avant dans un geste de défi. Cette phrase lui redonna une certaine assurance qu'il mit à profit pour faire circuler son énergie à travers son corps. Il mit son bras droit en avant, ses yeux animés d'une détermination sans faille. Un combat contre cet homme était inévitable... pouvait-il le vaincre ?
    La question n'était pas là.
    Il savait que s'il reculait maintenant, il saurait qu'il n'était pas digne de la confiance que lui a porté Cortez. Il saurait qu'il n'était pas digne des idéaux qu'il s'était fixé. Il saurait qu'il n'était pas digne de l'homme qu'il souhaitait être.
    Il devait battre cet homme en gardant le fruit.

    C'était la seule possibilité qu'il voyait.


    "Viens le chercher."

    La phrase était dit avec un ton provoquant, destiné uniquement à pousser l'ennemi à foncer. Allez, viens... viens...
      "Me laisser partir ? Je pense avoir compris que tu es tout sauf digne de confiance. Surtout pour des gens comme moi..."


      C'est qu'il avait du courage, il tenait à ses conviction ce petit fou. Mais je n'allais pas laisser mon précieux bluff partir en fumée, j'étais expert en stratégie et en combat au corps à corps. Ah je vous raconterais bien là fois où j'ai mangé mon précieux fruit du démon, mais ça sera pour une autre fois. Cette fois, il fallait que je m'en sorte dignement et tous les entraînements m'étaient bénéfiques, j'avais gagner un peu de force pour pouvoir tabasser quelques pirates.

      Enfin, la confiance est une grande chose, c'est grâce à elle qu'on se fait des amis. Tout sauf digne de confiance, mais qui était il pour me juger de la sorte, j'étais un bon officier qui faisait régner l'ordre au nom de la justice absolue. J'étais parmi le bien et on m'a toujours dit que le bien triomphait toujours. C'était quelqu'un de charismatique, il affrontait sa peur de la puissance d'un Contre Amiral et affichait une posture de garde bien propre. Il me provoqua en me disant de venir le chercher. Mais chercher quoi ? Je voulais juste ses affaires à la base, cette belle écharpe et ce coffre qui m'a l'air bien pour y mettre mon carnet de bord.


      Comme si j'étais assez sot pour attaquer le premier et recevoir une contre attaque digne d'une fureur sans égal. Il fallait réfléchir rapidement sans avoir l'air de trop pensé...Et si je l'amenais à la confusion total, je pourrais lui prendre ses habits et son coffre. Avant de passer à l'action, je sortis une phrase viril, avec un cran de ton au dessus, pour lui montrer qu'il avait réellement à faire avec un Contre Amiral.

      Un fou a jeté une pierre dans un puits, mille sages n'ont pu la retirer

      Je gonflais mon poing et mis un sacré coup au dessus de moi, créant ainsi une ouverture vers le pont, j'avais usé de la moitié de ma force, j'avais quelques peu mal, mais je m'affichais toujours haut caché dans le noir derrière cette lueur de soleil. La pluie s''était infiltrer, c'est là que je croisais mon regard avec cet homme, je ne le regardais pas de haut. J'avais juste mis de mon coté un Gigant Bluff, le regard du tueur, un regard terrible et confiant, espérons qu'il sera assez compréhensif pour partir et laissez ses affaires de cotés.
      • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
      "Un fou a jeté une pierre dans un puit, mille sages n'ont pu la retirer."

      Le proverbe fut lancé avec un ton très grave, comme pour montrer que lui et Dylaï ne jouaient définitivement pas dans la même catégorie. En faisant une rapide analyse de la phrase, le criminel put en déduire une chose principale : son action avait franchi une limite et il ne pourrait plus revenir en arrière. Son âme était condamnée à subir de plein fouet sa puissance, et son affront ne pourrait être réparé.
      Bien. Cela marquait définitivement la fin de toute possibilité de négociation. De cette manière, Dylaï ne pourrait plus hésiter à reculer ou à fuir... sa seule solution était le duel.

      Puis le dénommé Suzuka perça de son poing le toit, laissant passer la pluie dans le couloir. Quelle force ! Il faudrait redoubler de prudence face à lui, espérer qu'il serait assez lent pour permettre de l'enchaîner sans qu'il puisse bouger. Ce serait difficile... mais ce geste ne fit que renforcer le sentiment étrange qui s'ajoutait à la crainte du fuyard. Pourquoi avait-il fait ça ?
      Quel était l'intérêt de défoncer le toit d'un coup de poing ? Voulait-il montrer sa puissance et encore inciter Dylaï à se rendre ? Mais alors pourquoi avait-il dit ce proverbe signifiant clairement que son action était impossible à annuler ? Il y avait quelque chose de contradictoire dans tout ça...

      Lorsque le Contre-Amiral regarda Dylaï d'un regard terrifiant et totalement sur de lui, les choses ne s'arrangèrent pas. Il sentit son énergie devenir de plus en plus difficile à concentrer et maîtriser, il ne devait pas se laisser dominer par la peur... il était le maître de son propre corps, après tout. Si son ennemi réussissait à la déstabiliser psychologiquement, alors il gagnerait sans aucun problème. Faisant de son mieux pour soutenir le regard de son adversaire malgré la sueur qui perlait sur son front, il dit d'une voix plutôt assurée :


      "Si nous avons les yeux en dessous du front, c'est pour nous donner la force d'aller en avant."

      Il resta immobile, toujours en garde. Un ennemi. Un combat. Une fin.
      Qu'importe les manœuvres étranges du Contre-Amiral, il ne fuirait pas.


      "Je te le redis : si tu le veux, viens le chercher. Sinon, pars."
        "Si nous avons les yeux en dessous du front, c'est pour nous donner la force d'aller en avant."

        Dereshishishi ! Tu es très marrant gamin et ton courage n'est qu'admirable.

        Admirable face au courage du jeune homme, Je m'étais dis que j'avais assez joué avec lui et puis je n'avais pas que ça à faire, je devais arrêter les pirates qui s'étaient infiltrés, il n'avait pas l'air d'un pirate, on aurait du voir un vagabond protégeant sa seul raison de vivre. Si j'avais continuer avec mon ton menaçant et me regard pesant, il aurait sans doute attaquer de face. Je devais garder toute mon énergie face aux pirates.

        Il resta immobile, il fallait surement lui dire quelques chose, une phrase classe et qu'il le marquera à jamais. Enfin quelque chose digne du Contre Amiral Suzuka. Je vais bien en rire après que j'aurais entendu les rumeurs disant que le Suzuka à défoncer quelque peu le leviathan. Alors qu'au même moment, il était en mission à Grand Line. Surement un fruit du démon ? Et puis ça renforcera sa renommée et sa popularité, où était le mal ? Je lui avait dit quelques mots avant de reculer.

        Ecoute Gamin ! Tu vois ce trou que j'ai fait ! Sort par là, tu n'a rien à craindre ! Si tu prend le couloir, des marines te tomberont dessus par confusion !


        Je reculais d'un pas tout en cachant mon visage, et en le laissant s'enfuir comme si de rien était. Je m'étais jamais aussi amusé que ce moment, me prendre pour le contre amiral, j'ai failli en exploser de rire face au jeune homme dont je ne connaissais pas le nom d'ailleurs...Fallait que j'invente une chose pour que je puisse le rencontrer à nouveau. Un truc hyper classe.
        Puis je lui tendais mon écharpe tout en baissant d'un ton ma voix, restant toujours dans l'ombre. Aucun doute qu'il me reconnaisse.


        Tiens, voilà L'écharpe d'un certain Hiro Shima, c'est un petit officier qui à un avenir prometteur comme toi gamin, ça se voit dans tes yeux. File moi ton écharpe et je lui donnerais lorsque je le verrais, comme ça tu rencontrera ce gamin que je tiens à coeur et tu lui diras qu'il me doit une sacrée chandelle.

        Cela faisait parti de mon jeu, je lui permettais de s'enfuir en gardant son fruit, en lui donnant un souvenir, qui sait peut être que je le rencontrerais à nouveau dans l'avenir en tant qu'Hiro Shima. Je continuais de reculer d'un pas tout en laissant derrière moi les débris de bois et une dernière phrase...

        Choisis bien ton chemin Gamin...
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
        ... Dylaï se mit à souffler de surprise et de soulagement lorsqu'il entendit le Contre-Amiral Suzuka lui dire qu'il pouvait dégager.
        Un test. C'était tout simplement un test. Une épreuve pour tester sa détermination face à l'ennemi, quelque soit sa puissance. Decidemment... la Marine était beaucoup plus particulière qu'il le pensait. Bien sûr, il savait déjà qu'ils n'étaient pas tous comme les soldats qui étaient chargés de le surveiller à Luvneel, mais cela restait agréablement surprenant à voir. Deux fois, le combat avait pu être évité... même si l'enjeu était titanesque, ils n'étaient pas obsédés par le pouvoir, ils n'étaient pas prêts à vendre leur âme pour le fruit.

        Dylaï sourit sous son écharpe. Il sentit un certain respect envers ce contre-Amiral qui voulait rester caché dans l'ombre pour une raison qu'il ignorait totalement. Il y avait encore beaucoup de détails louche... mais qu'importe. Il ne sentait pas l'ombre d'un piège. Et puis s'il y en avait un... il était capable de riposter.
        Mais il ne sentait plus aucune pression. Aucune présence menaçante n'émanait du Marine... la tension avait complètement disparue de l'air.
        Il savait qu'il pouvait rester tranquille.


        "Tiens, voilà L'écharpe d'un certain Hiro Shima, c'est un petit officier qui à un avenir prometteur comme toi gamin, ça se voit dans tes yeux. File moi ton écharpe et je lui donnerais lorsque je le verrais, comme ça tu rencontrera ce gamin que je tiens à coeur et tu lui diras qu'il me doit une sacrée chandelle. "

        Dylaï haussa un sourcil. Il ignorait totalement qui était Hiro Shima, ni pourquoi l'officier parlait de lui en ce moment-même. Peut-être étaient-ils semblables ? Qu'importe. Il proposait là de faire un échange des écharpes afin que l'officier et le criminel puissent se reconnaître un jour. C'était... curieux. Mais cela devait avoir une symbolique particulière pour lui.
        Un lien spirituel entre les deux se dessinerait alors, tous deux représentés par l'écharpe.
        Si c'était le souhait de Suzuka, alors il n'avait aucune raison de le refuser. Il s'avança d'un pas tranquille, prêt à faire un échange rapide pour ne pas qu'il observe son visage brûlé... que c'était triste ! S'il avait pu sentir l'homme derrière lui, la scène qui allait se dérouler aurait pu être évité.

        Il fut soudainement tiré par les cheveux et jeté telle une masse par terre. Il se reçut sans pouvoir réagir un immense coup de pied dans le visage qui l'envoya valser quelques mètres plus loin. Quelle force ! Il sentit ses os souffrir terriblement de cette attaque terriblement banale. Il remarqua qu'il saignait des lèvres. Il se releva difficilement et vit quelqu'un s'approcher de lui :


        "Pourquoi n'as-tu pas peur ?"

        Il se tenait devant lui un très grand homme, presque aussi grand que le Contre-Amiral. Très mince il fallait dire, il portait des vêtements bruns avec une grande veste blanche élimée, la tenue d'un Marine... cet individu aux cheveux gris portait d'immenses lunettes rondes qui cachaient presque ses yeux, une longue cicatrice passait sur son visage. Il fumait.
        Le plus marquant point de son physique était la vis géante qui traversait sa tête.
        La phrase avait été dite sur un ton particulier : le nouvel arrivant était déçu.


        "Qui... qui-es tu ?" demanda Dylaï, tentant de retrouver ses esprits.

        Pour simple réponse, un sourire tragique apparut sur le visage de l'homme qui récita d'une voix monotone...


        "Ancien membre de la Brigade Scientifique du Dr Vegapunk, militaire officiel de la Marine... Furor-000. Le Prototype. Zero."

        Il décocha un puissant coup de pied en direction de Dylaï qui tenta de bloquer avec ses mains. Mais la force était telle qu'il put à peine le ralentir et ne put empêcher un torrent de coups se déferler sur ses côtes. Le dénommé Zero, quant à lui, commençait à déblatérer des paroles sans aucun sens :

        "Pourquoi n'as-tu pas peur ? POURQUOI N'AS-TU PAS PEUR ? Pourquoi restes-tu calme en toute circonstance ? Comment peux-tu... ?"

        Les mots étaient dit avec une rage non contenue tandis que le Marine reprit le fuyard salement amoché par les cheveux et le renvoya vers Suzuka.

        "Espèce de..."
        "Tu commences à mieux saisir là où je veux t'emmener, bien..."

        D'un pas lourd et sans émotions quelconque, Zero s'avança du coffre, un sourire triste s'affichant sur son visage. Dylaï était encore sous le choc et ne pouvait que voir cet adversaire surprise s'avancer pour s'approprier le fruit... non...

        "Laisse la rage te dominer, Dylaï... n'enferme pas ton essence même enfermée dans cette prison de paix... je vais t'aider à le faire, et pour cela je vais détruire le Fruit du Démon de ce coffre."
          Il avait affiché un sourire et m'avait tendu son écharpe et je lui avait donner la mienne. Quand soudain un homme avec une blouse blanche le tira par les cheveux et le jeta vers moi !
          Pauvre de lui, cet ennemie ou allié allait subir de gros dégâts...

          "Ancien membre de la Brigade Scientifique du Dr Vegapunk, militaire officiel de la Marine... Furor-000. Le Prototype. Zero."


          Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un dégout profond envers les cyborgs et celui-ci allait le payer, surtout qu'il avait risqué de corrompre ma couverture, quel imbécile ! J'étais sur le point d'aller me reposer après ce mini-test que j'ai fait subir à quelqu'un qui n'avait pas l'air dangereux et voilà qu'un homme si on peut le dire, surgit de nulle part, du haut de ses deux mètres et répète des phrases bizarres du genre...

          "Pourquoi n'as-tu pas peur ? POURQUOI N'AS-TU PAS PEUR ? Pourquoi restes-tu calme en toute circonstance ? Comment peux-tu... ?"


          C'est alors que ce robot humain s'avançait du coffre et avec une posture effrayante, en affichant aucune émotions avec seulement un sourire triste, c'était un être mélancolique. Il faisait pitié à voir.

          "Laisse la rage te dominer, Dylaï... n'enferme pas ton essence même enfermée dans cette prison de paix... je vais t'aider à le faire, et pour cela je vais détruire le Fruit du Démon de ce coffre."


          Que voulait t-il dire par cela ? Trop étrange, je décidais d'endosser le foulard en cachant mon visage et j'armais un mini Rifle aussi puissant qu'un Chewing Vrille Normal. En direction de mon unique adversaire, vers ce tas de ferraille...Une seconde, c'est bien un cyborg et une attaque direct sur le torse n'allait surement rien lui faire. Comme toutes les machines humaines, il devait avoir un point de carburant ou bien un bouton On/OFF. Fallait analyser la situation, j'annulais mon attaque et avec mon fruit du démon, je pris le coffre sous son nez. Je me rappelle l'avoir vu étonné.
          Le jeune homme n'avait rien vu, la veste qui était sur mes épaules avait recouvert son visage...Je le pris donc avec moi et en un élan, nous étions sortis dehors. Sur ce gigantesque pont.


          Cela n'était pas étonnant, ce prototype Zero, nous avait suivit, j'avais caché mon visage et je devais caché que j'étais un détenteur de fruit du démon, je devais me battre par des coups bas.

          Eh ! Gamin ! ça va ? Voilà la situation: On se bat à deux contre ce machin fou qui t'a prit pour cible sans aucune raison, car il n'est surement pas de la marine pour avoir osé montrer ses crocs devant moi !

          Ou bien tu fuit et j'essaye de le retenir...Tiens voilà ton coffre, il n'a pas été ouvert. C'est ta seule chance Gamin, ne la gache pas et part avant qu'il ne soit trop tard.
          • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
          C'était mauvais... cet ennemi sorti de nulle part ne passait pas par quatre chemins : il s'attaquait directement au Suna Suna no Mi... malgré que Dylaï ne connaissait ce mec ni d'Eve ni d'Adam, lui le connaissait, et semblait bien le connaître. Mais d'où ? Là était la question... il voulait le mettre en colère, le faire sortir de ses gonds. Mais... quel était l'intérêt ?
          Il ne comprenait absolument pas. Mais il sentait dans ses paroles un ton lourd, aux limites du désespoir, comme si la colère de Dylaï était quelque chose d'extrêmement important. Il ne sut pas quoi penser.
          A part qu'il allait détruire le Fruit s'il ne faisait rien.

          Soudain, Suzuka s'interposa et le prit vers le pont. Ils se retrouvèrent sous la pluie. Dylaï sentait quelques os fracturés... bon sang, il n'avait jamais subi une telle puissance brute. Même Cortez qui n'était pas un faiblard aurait eu du mal à infliger autant de douleur.
          Zero se tenait devant eux, le regard sombre, une sorte de calme intérieur avant le déchaînement de la tempête. Visiblement, le Contre-Amiral n'approuvait pas les directives de son collègue.


          "Eh ! Gamin ! ça va ? Voilà la situation: On se bat à deux contre ce machin fou qui t'a prit pour cible sans aucune raison, car il n'est surement pas de la marine pour avoir osé montrer ses crocs devant moi ! Ou bien tu fuit et j'essaye de le retenir...Tiens voilà ton coffre, il n'a pas été ouvert. C'est ta seule chance Gamin, ne la gache pas et part avant qu'il ne soit trop tard."

          Suzuka lui proposait de partir. Zero eut un regard beaucoup plus intense que la dernière fois. Il ne se retiendrait absolument pas pour obtenir ce qu'il désire... le fruit.

          "Il ne cherche pas à me tuer. Il veut le fruit... et un combat ici serait très dangereux pour cela. Tu es son supérieur, il devrait t'écouter."

          Dylaï se releva, crachant du sang par terre, le coffre contenant le Logia dans ses mains. Il fit un signe de tête et murmura :

          "... merci."

          D'un geste rapide, il se précipita vers le pont d'embarcation. Zero ne tenta pas de le retenir, il se contenta de redresser des lunettes, sa veste de Marine mouillée par la pluie.
          Il espérait que Suzuka arriverait à se débrouiller. Lui et Ryuuku étaient deux êtres qu'il souhaitait rencontrer de nouveau. Pour pouvoir discuter plus longtemps avec eux.

          [Le texte suivant se passe sous le point de vue de Zero]

          "Il est *passionnant*, n'est-ce pas ?"

          Ce fut la question du cyborg qui observa fixement le faux Suzuka. Les deux restaient face à face, sans faire un geste agressif.
          Puis Zero se mit à rire. Un rire lourd, tragique, perçant le cœur, devenant de plus en plus grave, comme si c'était... une plainte envers les cieux.


          "Bien... j'avoue avoir apprécié ta performance en tant que Suzuka, mais nous savons tous deux que le *vrai* Contre-Amiral est en mission sur Grand Line... Lieutenant-Colonel Hiro Shima j'imagine ? Oh, tu n'as pas à être surpris. Ta petite publicité à la fin n'était pas très intelligente..."

          Il avait dit cela d'un ton froid et sans aucune compassion, ni amusement. Il avança son bras gauche, la main ouverte, et continua de cette même voix dure :

          "Toi et Ryuuku... vous êtes d'excellents exemples de l'état de pourriture de l'être humain. Pourris par des pseudo-sentiments nobles, mais n'hésitant pas à trahir les idéaux en lesquels il croit, à trahir la Marine en permettant à Dylai Ruken de s'enfuir avec le Fruit des Sables."

          Il se mit à applaudir en battant des mains sans aucun enthousiasme, malgré ses dires il n'avait pas ressenti la moindre once d'amusement, de félicité, de tout sentiments pouvant lui faire plaisir depuis son apparition. Il se contentait juste de parler...

          "Dylaï est le contre-exemple que je me dois de détruire. Je dois le forcer à tout trahir. Je dois le forcer à sortir de ses gonds, je dois annihiler son calme agaçant... lui en vie et dans son état actuel, toute ma thèse tombe à l'eau. Je le poursuivrais jusqu'aux confins de l'univers s'il le faut, mais il ne m'échappera jamais."


          Il se retourna et se mit à marcher vers l'intérieur du navire en soupirant. Il lança un dernier coup d'oeil noir à Hiro Shima :

          "Je n'ai pas de temps à perdre avec les gens comme toi. Si tu n'as pas envie de passer en Cour Martiale pour avoir laissé échapper un criminel recherché et avoir usurpé l'identité de tes supérieurs, je te conseille de dégager et de stopper l'attaque pirate. Me suis-je fait comprendre ?"
            Le jeune homme partit avec le coffre, il ne resta que moi et ce cyborg, sous cette pluie abondante. Le regard de ce scientifique était noir, c'était un fou. Il se croyait au delà de tout. Je n'étais pas un Sea Wolf pour rien, c'était mal me connaitre, très mal. Mon apprentissage avec le Colonel Toji était rude et il m'avait appris de nombreuse choses comme ne faire confiance qu'à sois même ou à un Sea Wolf ! Ne jamais tournez le dos à son ennemie...Enfin bref, ce cyborg m'avait démasqué par je ne sais quel moyen.

            "Bien... j'avoue avoir apprécié ta performance en tant que Suzuka, mais nous savons tous deux que le *vrai* Contre-Amiral est en mission sur Grand Line... Lieutenant-Colonel Hiro Shima j'imagine ? Oh, tu n'as pas à être surpris. Ta petite publicité à la fin n'était pas très intelligente..."


            C'est Commandant Hiro Shima, vieux tas de ferraille ! Tu ose me dire que j'étais pas très intelligent sur ce coup. Dereshishishishi...

            En le regardant avec mépris et pitié par sa tristesse, il me balança une phrase très bizarre que j'avais analysé pendant un bon bout de temps.

            "Toi et Ryuuku... vous êtes d'excellents exemples de l'état de pourriture de l'être humain. Pourris par des pseudo-sentiments nobles, mais n'hésitant pas à trahir les idéaux en lesquels il croit, à trahir la Marine en permettant à Dylai Ruken de s'enfuir avec le Fruit des Sables."


            De l'état de pourriture ! ? Ryuuku ? Mais t'es qui Toi ! Oser me juger ! De s'enfuir avec le fruit des sables ? Alors c'est un logia ?

            Je ne lui montrais pas le fruit que je tenais à ma main gauche, et oui, j'avais fait le fourbe, bon était il, je n'allais pas le laisser s'enfuir sans une compensation. J'avais donc avec moi un logia, dommage que j'avais déjà mangé mon fruit du démon. Et oui au moment où j'avais attraper le coffre, je l'avais ouvert, j'avais vu le fruit, j'en avais déjà mangé un, il ressemblait un peu, oui c'était un fruit démoniaque, je l'ai donc pris et refermer le coffre en toute discrétion. Les deux hommes n'y avaient vu que du feu.

            "Dylaï est le contre-exemple que je me dois de détruire...

            Je le laissa parler en savourant ma victoire avec un sourire, je devais tout de suite en informer le Patron...

            "Je n'ai pas de temps à perdre avec les gens comme toi. Si tu n'as pas envie de passer en Cour Martiale pour avoir laissé échapper un criminel recherché et avoir usurpé l'identité de tes supérieurs, je te conseille de dégager et de stopper l'attaque pirate. Me suis-je fait comprendre ?"


            *Cause toujours vieux tas de ferraille, stupide cyborg*

            Tu n'a qu'à le dire à tous mes supérieurs ça me fera de la renommée. Dereshishishi. Qui croiront t-il ?

            Je l'avais laisser retourner vers l’intérieur du navire avec cette dernière provocation, tandis que j'allais dans la salle la mieux gardé du navire. Une fois arrivé, j'avais déposé le logia dans le coffre fort en granit marin, dont j'avais la combinaison et la clé. Trop lourd pour être transporté et impossible à fracasser. Une fois fait je me dirigeais vers la salle de communication avec une information capitale. Que la chance soit avec moi, espérons que ce dylai Ruuken comme m'avait dit le cyborg était déjà loin et n'avait pas pensé à ouvrir le coffre.

            Rapport des actes:
            Spoiler:
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