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A la recherche d'un meitou

Le bateau avance lentement. Les douces vagues de cette marée haute ne peuvent lui résister, mais elles le calme. Dessus, deux hommes. Le premier, un marine, Kouil Lon, un mec sans passé et peut-être sans avenir, qui a eu assez de courage pour prévenir ses congénères de l'arrivée de la deuxième personne sur l'île de Tanuki. Cet homme? C'est moi, Seiko Sanzashi. Fainéant, mais tueur. Je ne sais pas bien décrire les gens, alors je vais m'arrêter là. Mais moi, cette deuxième personne, je viens pour les affaires ici. Comment je sais qu'il les a prévenu? J'ai vu son escargophone, et il m'a tout avoué. Mais de toute façon, il va falloir se préparer au petit comité d'accueil de toute façon, ce n'est plus le moment de penser à tout ça.

Je remets mes habits, me chausse, et trempe mes deux lames restantes dans de l'eau. La troisième s'est effritée, j'ai du prendre une qui n'avait pas de sang sur elle, une des marines. Mais peu importe, me voilà avec mes trois épées, et mon but ici est d'en trouver une meilleure. On m'a parlé d'un marchand, qui aurait trouvé une des épées de Roroana lui-même, ou plus précisément une de ses anciennes, puisqu'il est mort. Et une lame de grande qualité de ce genre, avec cette renommée, ça ne se refuse pas quand on en entend parler. En plus, je ne sais que faire de tout cet argent.

Ah oui, sinon c'est vrai, je n'ai plus le pouvoir de mon fruit. Mais qu'importe, je ferai ça. J'ai déjà une idée d'entraînement, mais elle ne sera pas pour tout de suite. Heureusement, je ne suis pas trop connu, et mon comité ne devrait pas être trop puissant. Mais je devrai gérer, car sinon, ça pourrait mal tourner pour moi. Bah, j'ai confiance. Même si je sens, et je vois par ma démarche, que je suis devenu très fainéant, laxiste, mou, j'ai toujours cette envie de combat, et surtout ma soif de tuer et du sang.

Mais bon, encore une fois je me suis perdu dans mes pensées. Bientôt le bateau arrive, et j'ai demandé au navigateur de ne pas m'amener au port, mais plutôt de m'amener sur une des rives, pas trop loin de la ville, mais pas non plus trop près. Nous accostons. J'hésite vaguement de le tuer ou pas. Car finalement, il aura fait ce que je lui ai dis... Non, j'aurai à coup sûr des problèmes à cause de lui. Je m'approche comme si j'allais lui serrer la main avec la main gauche, et de la droite je sors mon épée de la marine et lui coupe la tête. C'est ma marque de fabrique. Et toujours avec nonchalance, je remets l'épée dans sou fourreau et descends du bateau.

Un pas, deux pas. Il faut croire que quand j'ai un but, mon pas est plus rythmé. Bah, marchant doucement mais sûrement, je m'avance. Je vois beaucoup d'agitation en ville. Et même si je ne suis pas arrivé au port comme prévu, je vois qu'ils ont vu où j'ai accosté il y a quelques secondes. Hum, je vais aller à l'opposer de là où ils seront, pour ça, je vais devoir courir. Car déjà au loin j'aperçois un régiment de marines et deux chefs sur le devant. Ou alors, je pourrais m'amuser avec eux? Non, ce n'est pas le but ici.

Quelques minutes plus tard...

J'arrive enfin en ville. Il y a beaucoup d'agitation, ils me cherchent et je ferais bien de faire gaffe. Mais ma démarche de nouveau lente et l'écharpe mise sur ma tête me permettent de passer inaperçu. Heureusement que je n'ai pas encore de prime sinon, je serais déjà découvert. La chance étant avec moi, je trouve vite la boutique de l'homme que je cherche. A l'entrée, un garde assez imposant. Tellement imposant, que mes sabres ne seraient pas assez bons pour le trancher entièrement. Ce qu'il me faudrait, se trouve normalement à l'intérieur de la boutique.

Dindiling fait la petite sonnette, qui annonce mon entrée. Et entré, je vois l'immensité du magasin.

A la recherche d'un meitou Img_0605

Ce marchand d'armes à l'air de bien aller ici, depuis qu'il a pleins de marines. Bah, peu importe, je m'avance, et en fait, seule l'entrée était très impressionnante. Seul un comptoir fait face à moi. Et très vite, un homme apparaît, essoufflé. Homme, la trentaine, très sûr de lui. Sûrement très bon commerçant et charlatan par-dessus tout.

- Bonjour bonjour, dit-il d'une voix mielleuse, je suis Five, Jackson Five, pour vous servir. Excusez de mon retard mais il y a une de ses effervescences en ville aujourd'hui ! Alors, qu'est-ce qui vous amène ici ? dit-il en souriant et en joignant les mains.

Retirant mon écharpe, je lui dévoile mon visage. Certainement a-t-il du voir une photo de moi, car il semble tout d'un coup terrifié.

- Je suis venu parler affaire. J'ai entendu dire que vous aviez un meitou, montrez-le moi. Je ne vous tuerai, car je suis un homme qui paye ses dettes. Et je vais vous acheter cette arme.

Et je dépose la modique somme de 25 millions de berrys sur la table devant lui. Il se ressaisit. Et en tant que bon marchand, il voit la bonne offre arriver.

- Je vais voir ce que j'ai pour vous, regardez, tenez...

Et devant moi, je vois le sabre de Roronoa Zorro, le Wadô Ichimonji. Et même après toutes ces années il est encore dans un parfait état. Ça ne peut être que lui.

- Vous savez, j'attendais impatience que l'on me l'achète à 25millions et...
- Ecoutez, je sais très bien qu'il coûte 20millions, je me suis renseigné. Ensuite, je comptais bien que vous me fassiez une petite ristourne, sinon, je pourrais vous couper la main pour l'entourloupe que vous avez voulu me faire à l'instant.
- Oui oui euh, nous allons voir...

•••••••

Quelques minutes plus tard, je sors du magasin. Peu importe la décision du marchand de m'avoir fait une ristourne ou pas, je l'ai quand même tué, mais je lui ai laissé l'argent. On ne joue pas à l'imbécile avec moi, mais je paye mes dettes. Seul problème, c'est le géant à l'entrée. Qui semble avoir entendu un cri à l'intérieur. Bah, c'est le moment de tester ma nouvelle arme.

- Voilà ce que j'ai acheté à votre maître.
- Grumpf (trad:c'était quoi ce cri?)
- C'était ça.

Et je prends dans ma main droite l'épée, que j'abats avec une facilité déconcertante sur le géant. Et avec une facilité déconcertante (peut-être juste une résistance au niveau de l'abdomen), je le tranche en deux, sur la longueur. Dans la rue, ce fait attire évidemment l'attention, et je ne les vois pas, j'observe mon sabre. A leur tour, ils l'observent. Et oui, c'est bien ce sabre de légende que je tiens dans la main. Ce sabre de légende... Bon, il est temps de partir maintenant. Les cris des femmes vont bientôt ramener les hommes. Et je commence à courir me dirigeant vers le port. J'espère qu'il n'y y aura pas trop de monde... Surtout, pas trop de marines, car à force de courir, je le sens dans les jambes. Et je ne suis pas assez rapide, il va me falloir un entraînement au niveau des jambes.

Continuant ma course, je bouscule deux trois personnes, et je cours encore plus vite. Arrivé au port, c'est exactement ce que je ne voulais pas voir. Là, quelques deux cents marines à vue d'œil. Tous les tuer prendrait un temps fou, et serait sûrement impossible. Hum, il faut que je réfléchisse... Mais je n'ai pas tout mon temps...

Oui, oui... Pourquoi pas. Je regarde au-dessus de moi, des ombres sur un toit. La marine y a posté des snipers, c'est d'abord de ça dont je dois m'occuper. Je m'approche du bâtiment quand un marine me reconnaît. Seul le temps de lui envoyer mon épée dans la gorge me permet de m'en sortir. Sinon, il aurait pu tirer... Encore une fois, il me faut plus de rapidité. Je vais rechercher mon sabre, et reprend ma course. Je monte vite dans le bâtiment des snipers et arrive sur le toit. Ils ne se retournent pas, trop concentrés sur leurs objectifs.

Je m'avance, et les tue tous les quatre l'un après l'autre sans leur laisser le temps de se retourner. Je prends un sniper, et je vise. Quelques secondes et deux tirs me permettent de tuer le mec qui sem ble être le chef ici, ayant le plus de médailles et le plus de prestance. Ces snipers sont vachement bon sinon, il n'a rien vu venir. Peut-être n'était-il pas le grand marine médaillé dont j'ai entendu parler d'ici... Oh mais, du sang, beaucoup de sang en-dessous de moi, celui des anciens snipers... Je ne me contrôle plus tellement. Je saute du building, je fais un cumulet et j'ai juste mal à la plante des pieds. Mais tout le monde me regarde. Peu importe, je dois tuer. Mais est-ce vraiment la meilleure idée? Peu importe, j'avance tout en assénant des coups à tout ceux qui se mettent en travers de mon chemin.

Il faut dire que c'est la cohue ici. Deux tirs de snipers qui tuent le chef, un homme arrive sur la place, et tue tout ce qui se trouve sur son chemin. Et oui, c'est moi qui ai fait tout ça. Mais les mots ne me viennent pas pour montrer ma satisfaction, et je tranche grâce à ma nouvelle épée, je tranche bien. Mais soudain je me calme, et me rend compte que je n'en ai tué qu'une dizaine, et qu'il en reste beaucoup trop. Comment me sortir de là ? Courir... Prenant mes jambes à mon cou, je cours vers l'endroit où j'ai accosté. Le petit navire avec lequel je suis venu... Je le connais maintenant, j'ai vu le navigateur s'en servir, je saurais sûrement m'en aller assez vite avec lui, à seule condition que je m'occupe de mes poursuivants, et peut-être des hommes qui se trouvent à mon bateau...

Je cours, j'avance bien. Mes poursuivants s'éloignent de plus en plus. Je commence à voir la silhouette du petit navire qui m'a amené ici. Et devant, une douzaine de personnes. Dont une sur le bateau. J'arrive très vite à leur hauteur et je ralentis. Il y a là, à ce que je vois des gallions, 10 caporaux, et deux sous-lieutenants d'élite. Ça nous fait quand même pas rien, surtout que je commence à être fatigué. Heureusement, j'ai l'envie de faire goûter le sang à ma nouvelle arme...

Je sors mes trois sabres. Le son des lames les fait se retourner. Mais il est trop tard pour trois des caporaux. Senzen Sekai (Le Moulinet Infernal) les lacère. Les autres se retournent, deux dégainent leurs armes, un sous-lieutenant qui se trouve sur le bateau s'approche du bastingage pour voir la scène, l'autre qui est sur la rive sort son flingue. Mais... Je me concentre, et j'écoute la respiration de chaque chose... Le temps se ralentit... 舞踏 - Shishi Sonson (La Danse du Lion). Son corps tombe peu après mon passage. Les caporaux s'enfuient. Ils ont cette impression de ne pouvoir rien faire, de ne pouvoir sortir de ce cauchemar. Je les regarde partir en rigolant. Mais derrière moi, j'entends un coup de feu. Une balle m'atteint à l'épaule gauche. Bordel, ça fait mal! Et c'est... Mon propre sang?

Oh, la rage revient. Lui...

Et quelques secondes plus tard, un nouveau corps gît par terre. Je mets un bandage de fortune sur la plaie dont j'ai réussis à enlever la balle. Ça ne saigne pas trop, mais il serait nécessaire que je trouve quand même un médecin, pour que cela ne s'infecte pas. Et je mets le bateau en route, j'arrive à tout mettre en marche. Les bateaux de la marine sont performants quand même, ils sont faciles à utiliser...

Et partant, je regarde ma nouvelle arme avec admiration. Cette arme, est plus qu'une arme. C'est un des 21 sabres de légende. Et maintenant, il est en ma possession. Et il a soif de plus de sang...