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David contre Gogoliath

-Tu sais An, l'océan a toujours été quelque chose qui fascinait les gens. Il inspire les artistes, il fait rêver les enfants, il nourrit les populations... Moi, par contre, il m'a toujours un peu effrayé. Non pas que j'ai peur de l'eau ou quoi que ce soit, hein. Tu me connais An, n'est ce pas? Nan, c'est juste que.... Moi, quand je regarde la mer, je ne vois pas une immense et sublime plaine azure, reflétant la beauté du ciel et des astres; ou encore un garde manger géant... Nan, moi, je vois juste ce qu'il y a à l'intérieur, toutes les sales bêtes qu'on y trouve. Toutes ces créatures qui n'attendent que le bon moment pour frapper.... A cause de ça, il y a quelques années, je ne me serais jamais imaginé voguer de façon régulière sur les flots, travailler sur un bateau.... Réhihihi... Et regarde moi aujourd'hui: je suis sur un navire de la marine qui était sensé me conduire à ma prochaine mission, soit l'infiltration du personnel d'un superbe bateau de croisière pour riches, afin de surveiller des nobles et s'assurer que des pirates ou des révolutionnaires ne viennent pas les aider à s'étouffer avec leur caviar, et suite à un appel de détresse capter par les membres de l'équipages de mon taxi maritime, on doit foncer à la rescousse d'un bateau de croisière de luxe attaqué par des pirates. C'est ironique tu ne trouve pas? Réhéhéhéhé.

Anko se mit à siffler de manière saccadée, ce qui était sa façon à elle de ricaner. Oui, il valait mieux rire dès maintenant. Car, une fois arrivé sur les lieux de l'abordage, ironique ou pas, la situation allait devenir beaucoup moins drôle. Tout en étant accoudé à l'une des palissades du pont du navire, je scrutais l'horizon, une moitié de miche de pain en main, l'autre moitié dans ma bouche, me demandant si ça allait être facile ou pas. En effet, il allait falloir se battre, et autant j'avais relativement confiance en mes capacités, autant je ne savais pas trop ce que valaient mes partenaires de galère.

Sur ce bateau, il ne me semblait pas y avoir beaucoup de mecs forts, soldat de la marine ou pas. J'avais l'impression que c'était surtout des matelots plus doués pour la navigation que pour le combat. Néanmoins, certains d'entre eux sortaient du lot. Ils avaient un petit je ne sais quoi, quelque chose qui les différenciaient des autres. Tout d'abord, ce Kaze Starn, qui semblait être plus qu'un simple marine, puis ce Dorian Grey, un gars assez calme.... tellement calme qu'il me paraissait suspect. Les gens les plus dangereux sont ceux qui se font le moins remarquer après tout... Il y avait aussi ce type à monocle, que je trouvais très classe. Il était de tout évidence le boss ici..... Puis encore une autre gus, super grossier, qui ne me donnait pas très envie de l'approcher.

C'est le mot approche en tête qui me fit réaliser que, justement, on se rapprochait à toute vitesse du navire abordé. Navire qui était dans un sale état d'ailleurs, presque fendu en deux. Remettant le fait de devoir corriger ma manie de sombrer dans mes pensées (encore) à plus tard, et époussetant mon costume noir de membre du Cipher Pol, je posai les pieds sur ce qui était il y a encore quelques heures un bateau de luxe sans histoire, et je commençai à avancer dans les couloirs, me tenant, tout comme An (enroulée sous mes vêtements autour de mon torse, et sa tête posée sur mon épaule, comme à son habitude) sur mes gardes. Il ne me fallut pas longtemps pour tomber sur des cadavres... Des cadavres en très, très mauvais état. Décapités, éventrés, charcutés, de toute évidence nos amis pirates n'y étaient pas allés de main morte....

La vision de toute cette chaire mutilée et à l'air me troublait. M'arrêtant devant le corps d'un homme dont on avait à moitié coupé la tête et ouvert l'estomac, je ne pus m'empêcher de fixer ses organes, bien visibles, et encore chauds. Je n'avais plus vu de corps dans cet état depuis des années. Cet amas de pulpe sanguinolente faisait remonter en moi des souvenirs... De mauvais souvenirs... Mais avant d'avoir pus penser quoi que ce soit, avant d'avoir pus imaginer la moindre chose, avant d'avoir pus ressentir la moindre émotion, le moindre mal de crâne, je fus sorti de mon état second par un grand bruit sourd. C'était le dénommé Kaze, qui avait engagé les hostilités avec un homme, de toute évidence un pirate...

Pirate... Mais oui, les pirates, le navire, l'abordage, le sauvetage. Tout cela m'était presque sorti de la tête à la vu de tous ces corps en charpies. D'ailleurs, en regardant de nouveau le cadavre, je n'y trouvai plus rien d’intéressant. Incapable de comprendre ce qui venait de m'arriver, je me collai deux trois claques, afin de bien redescendre sur terre, et je me remis à visiter le bateau, à la recherche de survivants ou de pirates (et aussi des cuisines, la vue de tout ce foutoir m'ayant bizarrement donné une petite faim).

Traversant les couloirs tout en tentant de rassurer An à propos de ma "transe" de tout à l'heure, je finis par tomber sur un couple, effrayé et ayant été visiblement détroussé. En me voyant arriver, les deux furent prit de panique, ma carrure, ma tenue noire et mon serpent devant surement donner l'impression que j'étais moi aussi un pirate. Craignant de me faire attaquer à tord, j'entrepris de les rassurer.


-Hey, du calme vous deux. Je suis pas un pirates, je bosse avec la marine et je suis venu vous prévenir que les secours sont arrivés. Dite moi juste où sont ceux qui vous ont fait ça!

L'homme, tremblant, pointa du doigt un couloir sur la droite. Il arriva juste à bafouiller quelques mots.

-Il.... Il n'y en a qu...qu'un seul.... Mais il est très dangereux. J...je......Nous....

N'arrivant pas à finir sa phrase, il attrapa sa femme par la main et l’entraîna à toute vitesse vers le chemin par où j'étais venu. Un seul homme hein? Cette histoire sentait mauvais, un homme n'hésitant pas à se promener seul dans un bateau comme ça devait être assez balèze pour se défendre sans l'aide de ses camarades.... Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le couloir que l'on m'avait indiqué, je trouvais de moins en moins de sang et de cadavre. Peut être que ce pirate n'était pas du genre à charcuter du monde pour le plaisir.... Ou peut être qu'il n'avait croisé personne d'autre.

Approchant de la fin du couloir, je commençai à entendre du bruit. Quelqu'un était de toute évidence en train de fouiller activement dans la pièce au bout. Je murmurai un "Chut" à An, un doigt devant la bouche. Comprenant le signal, elle posa complètement sa tête sur mon épaule, les yeux mi-clôt, afin de donner l'impression qu'elle n'était qu'une décoration, une simple écharpe en fourrure... mais avec des écailles.

Me rapprochant le plus discrètement possible de la salle, je la balayai rapidement du regard. Elle était remplie de matériel de communication qui traînait un peu partout. Au milieu de tout ça, un homme, petit, très petit même, une coupe afro (ou plutôt affreuse vu son état), et des vêtements en lambeaux, était en train de vider un tiroir, à la recherche de quelque chose de précieux ou d’intéressant je suppose.

Un nain. Le dangereux pirate que j'allais devoir affronter était un nain poilu. Décidément, cette histoire me rappelait beaucoup de souvenirs. Entre les cadavres en charpie et le nain, qui me faisait penser aux lièvres que je chassais autrefois, il ne manquait plus qu'un bateau s’appelant "Inferno" pour que ma séquence nostalgie soit complète.

Oui, il me rappelait un lièvre ce nabot. Et j'allais agir avec lui comme j'agissais avec les lièvres. Je projetai ma main à toute vitesse en direction de son afro. Si je l'attrapais, il allait passer un sale quart d'heure.
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Nakano, sa mission accomplie, était libre de faire ce que bon lui semble de ce qui allait lui tomber sous la main, ses camarades s'étaient, semble-il, laisser aller à un spectacle macabre tandis que lui, se contentait simplement de frapper sans retenue tous ceux qui lui faisait obstacle ou qui ne lui revenait tout simplement pas. Il n'en avait pas l'air sous ses airs pittoresque mais sa force physique était surprenante. Un peu désemparé face à la tournure qu'avaient pris les évènements et surtout, atrocement frustré de pas avoir pu en mettre plein les yeux à ses coéquipiers, il se rendit compte que le pillage de ce navire ne lui apporterai pas grand chose d'exaltant, un navire restaurant, aussi luxueux peut-il être, ne regorge pas de ressources capable d'exalter le moustachu, allons bon il allait devoir se rabattre sur l'argent, c'était déjà moins que rien et puis, sans doutes pouvait-il mettre de côté quelques escargophones encore en état et même tenter de les traficoter un peu pour capter les messages des marines une fois retourner sur l'inferno ça au moins, lui donnerai de quoi s'occuper une fois de retour à bord. En pleine fouille de la pièce, Nakano fut interrompu par un courageux civil qui se jeta à corps perdu vers le mécano qui fulminait déjà, la réaction du pirate ne se fit pas attendre, en un instant il dégaina une clé anglaise et frappa furieusement le pauvre badaud qui s'imaginait venger ses camarades d'au moins un affreux pirate...Il le molesta littéralement mais le laissa en vie dans un coin de la pièce complètement KO, le moustachu se tourna vers son faucon qui était posté face au couloir dans le dos du mécano et s'adressa à lui:

" Nan mais t'as vu ça ?! Moi j'veux bien la jouer diplomate pas faire d'couler d'sang tout ça mon p'tit mais faudrait voir à pas sans cesse m’interrompre dans mon boulot non plus, déjà que c'est barbant d'chercher des trucs sans intérêts si en plus on vient m'enquiquiner alors là j'me r'tiens plus, j'ventille j'disperse... Aux quatre coins des blues qu'on va les r'trouver les gars, y connait pas Nakano ... Oh mais que voilà une bonne idée, si grâce à mon génie j’arrivai à mettre au point un petit explosif amateur et que jle f"sait péter, ça ce serait marrant! Évidemment j'peux pas faire ça avec les copains en pleins découpage de vieux croulants... Rooo si seulement y'avait au moins une ou deux jolies filles de moins de 40ans... Toi évidemment tu pense que dalle avec ton intelligence virtuelle mal fichue hein?"

Nakano se lançait souvent dans d'interminables monologues, ça occupait son esprit et lui permettait d'évacuer le stress, du moins c'est ce qu'il pensait. Poursuivant sa fouille, il pressa le bouton présent sur ses lunettes pour avoir la vision de son faucon, bien lui en prit car qu'elle ne fut pas sa surprise, il remarqua un grand bonhomme avec une dégaine à glacer le sang qui avançait lentement vers lui, tendant un bras inquisiteur envers le pauvre nakano... L'inventeur s'immobilisa un instant, cet homme n'avait nullement l'air d'un membre du personnel, à dire vrai...Il n'avait pas l'air de grand chose... Nakano jaugea les options dont il disposait, entre la sortie et lui se tenait un grand gaillard qui ne semblait pas armé des meilleurs intentions il ne disposait plus de jetpack mais son faucon était avec lui, il se saisit d'une clé et sans même se retourner il là lança d'un angle fermé vers l'homme en question qui ne devait surement pas s'attendre à une contre attaque à l'aveugle. Il se tourna d'un coup pour enchainer d'une petite reflexion:

"Messire votre carrure est vraiment étrange vous êtes tout ce qu'il y a de plus effrayant ! Maintenant, je vous pose une question comme on jetterai une sonde dans votre âme, qu'est ce à dire qu'une approche discrète et de ses intentions meurtrières sans sommations aucunes ?! N'avez vous donc ni manières ni honneurs?! J'ai bien envie de prendre congé sans plus tarder si vous le voulez bien..."

Alors qu'il le provoquait sous un ton plus soutenu que ce qu'il utilise habituellement, Nakano observait celui qui lui faisait face, il était indéfinissablement grand et semblait abriter un serpent sous ses vêtements, quel crâneur...Alors que nakano lui n'avait pour compagnon qu'un faucon mécanique mal fichu lui se payait la compagnie d'un serpent réel... L'homme ne sembla pas vouloir bouger d'un pouce, pour Nakano les choses étaient claires pour avoir une chance face à un tel géant il lui fallait empiéter sur le terrain de l'adversaire la largeur de couloir lui offrirait une marge de manœuvre plus grande et il pourrait aviser... Il balança cinq clés à une grande vitesse vers le gugus en espérant qu'il recule et fonça vers le couloir:

"Prends garde je suis le maitre du kung-fu des mécanos!"

Dans un affrontement au corps à corps il est peu probable qu'il ait l'avantage...Alors il ne restait plus qu'à voir la réaction de ce grand dadet.


Dernière édition par Nakano le Mer 29 Aoû 2012 - 21:12, édité 1 fois
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Le nabot et son chou-fleur capillaire arrêtèrent de bouger pendant un instant. Je remarquai vite la chose, et un tel comportement ne pouvait avoir qu'une signification: j'avais été repéré. Je ne sais pas comment, mais le nain m'avait repéré. Peut être cachait il une autre paire d'yeux sous sa tignasse? Mais je n'avais pas le temps de penser à ça, il me fallait agir vite. Alors que je m’apprêtais à attraper son crane pour le fracasser un peu partout, il jeta à l'aveuglette une clé anglaise sur moi. Ne m'attendant pas à une telle action, je ne pus éviter le projectile, qui alla percuter mon épaule de plein fouet. Par chance, l'objet avait atterrit pile à coté du corps d'An, et il ne l'avait pas blessé. J'étais d'une part soulager de savoir ça.... mais d'un autre coté, ça voulait surtout dire que j'avais pris le coup en totalité. Un mot me vint à l'esprit à ce moment: "Aie". D'autres mots aussi m'étaient venu à l'esprit, mais je préférais évité d'y penser, étant moi même choqué par la grossièreté dont mon cerveau faisait preuve. Le pirate se tourna d'un coup face à moi et commença à me parler.


-Messire votre carrure est vraiment étrange vous êtes tout ce qu'il y a de plus effrayant ! Maintenant, je vous pose une question comme on jetterai une sonde dans votre âme, qu'est ce à dire qu'une approche discrète et de ses intentions meurtrières sans sommations aucunes ?! N'avez vous donc ni manières ni honneurs?! J'ai bien envie de prendre congé sans plus tarder si vous le voulez bien...

J'essayais de cacher le fait qu'il m'avait fait mal. Montrer des signes de faiblesses face à un adversaire était le meilleurs moyen de provoquer sa perte. Je devais conserver mon calme, et donner l'impression que tout allait bien, car si un prédateur griffant et blessant sa proie se sentira en confiance en voyant cette dernière chanceler, il sera au contraire perturbé de la voir tenir debout, comme si de rien n'était. Donc, le plus naturellement possible, je commençai à lui répondre.

-C'est un type qui détrousse des gens sans défenses et qui balance des trucs à la tronche des autres sans prévenir qui me parle d'honneur? Ha, ça me fait bien rire..... De toute façon, l'honneur est un truc très discutable. Après tout, qu'est ce qui compte: le fait de...

Mais je ne pus finir ma phrase. Le moustachu venait de lancer rapidement cinq clé dans ma direction. Saisissant par réflexe une table basse se trouvant à mes pieds, je me jetai sur le coté, tout en donnant un grand coup de table aux outils volants, afin d'éviter l'attaque. Je réussi à repousser trois projectiles à l'aide du meuble, et à dévier un quatrième, qui passa à quelques centimètres de mon visage. Malheureusement, le cinquième vint s'écraser dans mon estomac, me coupant le souffle, en plus de répandre en moi une vive douleur.

-Prends garde je suis le maitre du kung-fu des mécanos!

Ce sale nabot.... Il venait de se précipiter dans le couloir par où j'étais venu. Il devait essayer de s'enfuir. J'allais lui faire comprendre qui de nous deux devait réellement faire attention.
Ouais, décidément, il me rappelait de plus en plus les lièvres d'Inferno: lâche, mesquin, et balançant des trucs à la figure des prédateurs. Et rien n'avait changé. Si autrefois je chassais les lièvres par obligation, pour me nourrir, la, je devais chopper cet emmerdeur, pour réussir ma mission, et augmenter mes chance de survie. En m'attaquant de la sorte, il avait officiellement déclenché les hostilités. Désormais, tout était permis!

Me redressant un peu douloureusement, je saisis une chaise traînant à coté de moi, et je balançai de toute mes forces la table basse que j'avais toujours en main sur le pirate miniature. Celle ci traversa le couloir à toute vitesse, tournoyant sur elle même. Elle frôla la coupe afro du petit homme, et elle alla s'écraser juste devant lui, le forçant à s'arrêter, prit de surprise. C'était ma chance!

Je me mis à quatre pattes durant une seconde avant de me propulser dans le couloir, courant à toute vitesse vers ma cible. Il n'avait aucune chance. J'avais passé mon enfance à courir après de la nourriture, ou à courir pour ne pas devenir de la nourriture. Jamais un pirate court sur patte n'arriverait à me battre à la course. Voyant sa moustache se rapprocher de plus en plus, je brandis ma chaise, prêt à repousser le moindre objet qu'il m'enverrait.

Dès qu'il sera à porté, je lui ferais comprendre que son Karaté des bricoleurs ne lui serait d'aucune utilité face à l'art de la survie et du poing dans la gueule.
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Les projectiles que Nakano avait lancé pour gagner un peu de terrain et sortir de l'étroite pièce fortement encombrée avaient porté leurs fruits. L'espèce de grande asperge qui faisait face au génial moustachu s'était saisi avec vigueur d'une table basse. Il esquissa un mouvement de recul pour ensuite se défaire des clés qui convergeaient vers sa position à l'aide de cette fameuse table, faisant alors office de bouclier improvisé. Il sembla malgré tout qu'une des clés avaient touché au but coupant littéralement le souffle à cet étrange bonhomme. Nakano, accompagné de son faucon mécanique, continua sa course pour se jeter sur l'homme alors a terre, l'évidence était que, peu importe les choix qu'allait faire Nakano pour la suite, il lui fallait jauger son adversaire la fuite ou le combat semblait les deux seules options...Cela semblait être également l'avis du grand gaillard qui balança, presque en guise de réponse la table basse précédemment citée, cette dernière vint percuter le faucon mécanique et s'arrêta sec devant le moustachu, qui lui même stoppa sa course surpris, l'ennemi pris sa chance tel un prédateur en fonçant vers le petit inventeur... Nakano sortit son arme principale son nunchaku-clés-à-molette et se jeta donc à bras le corps avec l"inconnu, ce qui lui valut un bon coup de chaise sur le crane, le minuscule mécano finit son vol plané droit dans un mur. Sur son visage coulait un peu de sang, légèrement sonné il se releva avec difficulté, mais il tenait à répondre à ce qu'avait commencé à dire le grand homme, ses propos avaient piqué au vif le mécano:

"Mon activité pleine de violence n'est pas exempte d'honneur, je n'use pas de fourberie pour détrousser ses gens trop bien éduqués pour être honnête, ils sont tout a fait capable de se défendre et de revendiquer leurs bien physique tu ne pense pas ? Il s'essuya un peu de sang qui coulait sur sa moustache. Après tout si c'est vraiment important il n'ont qu'à se surpasser, tu sais "chassez les plus faibles pour survivre, mais chassez les plus forts pour vivre"c'est ainsi qu'on peut résumer mon état d'esprit jeune homme... Se surpasser pour surpasser les autres et être incontesté, mon activité ici n'avait aucuns intérêts avant ta venue et ta tentative sans honneur de me mettre au pas, je vais me présenter, je suis Nakano mécanicien sur l'inferno un pavillon pirate et je vais te prouver la valeur de ma philosophie. Goute donc à ouragan métallique!."




Nakano se mit a faire le poirier et commença a tourner sur lui même, sa tête comme unique support, il tournait de plus en plus vite, écartant les bras, son nunchaku alors déployer lui faisait gagner de l'allonge quand soudain, tel une tornade il se mit a foncer vers son adversaire sans plus d'avertissement, l'air brassé donnait le sentiment qu'une hélice tournait à grande vitesse, le contenu de ses poches et de son sac se déversait dans toute la pièce et dans tous les sens possible, clés à molette pièce babioles absolument tout et n'importe quoi volait dans ce couloir!


Dernière édition par Nakano le Mer 29 Aoû 2012 - 21:17, édité 1 fois
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Il ne comptait pas se laisser faire le nabot. Après avoir vu ma table percuter l'espèce de piaf métallique qui le suivait et s'écraser près de lui, il avait sorti deux clés à molettes reliées par une chaîne, comme un nunchaku, et s'était jeté sur moi. Evidemment, vu que je me tenais prêt à riposter au moindre coup, j'eus le réflexe de le repousser en le frappant sur la tête à l'aide de ma chaise. Il alla s'écraser contre un mur, avant de se redresser difficilement. De toute évidence, le pirate modèle réduit était sonné, mais cela ne l'empêchait pas pour autant de parler:

-Mon activité pleine de violence n'est pas exempte d'honneur, je n'use pas de fourberie pour détrousser ses gens trop bien éduqués pour être honnête, ils sont tout a fait capable de se défendre et de revendiquer leurs bien physique tu ne pense pas ? Après tout si c'est vraiment important il n'ont qu'à se surpasser, tu sais "chassez les plus faibles pour survivre, mais chassez les plus forts pour vivre"c'est ainsi qu'on peut résumer mon état d'esprit jeune homme... Se surpasser pour surpasser les autres et être incontesté, mon activité ici n'avait aucuns intérêts avant ta venue et ta tentative sans honneur de me mettre au pas, je vais me présenter, je suis Nakano mécanicien sur l'inferno un pavillon pirate et je vais te prouver la valeur de ma philosophie. Goute donc à ouragan métallique!

Au dépars, je ne comptais pas lui répondre, j'étais persuadé qu'il tenterait encore de détourner mon attention pour m'attaquer par surprise. Mais au fur et à mesure qu'il parlait, je commençai à trouver ce qu'il disait assez intéressant. De plus, le nom de son navire m'avait presque transpercé l'âme. J'entendais presque Dame Fortune ricaner, tout en s'amusant à faire danser les évènements autour de moi, de façon à me faire sombrer dans une ironie à la limite du ridicule. Décidant de baisser ma garde juste pour cette fois, je lui donnai ma réponse.

-Je te l'accorde, les gens à bord de ce navire ne sont pas des exemples d'innocence et de pureté. De plus, ta logique est pas mal du tout, elle me rappelle un peu la mienne... Ça ne m'étonne pas, pour quelqu'un vivant à bord d'un bateau portant le même nom que cet endroit... Mais voila, la où je ne suis pas d'accord, c'est qu'on est pas obligé de chercher à surpasser les autres. Devenir le plus grand? Le plus puissant? Le plus reconnu? Non, ce genre de chose ne m'a jamais intéressé. Il est vrai qu'à trop chercher à survivre, on peut en oublier de vivre, mais voila, d'une certaine manière, la survie est une façon en soit de vivre. Pas uniquement pour nous, mais aussi pour d'autre.
Je me mis à grattouiller la tête de Anko, qui jouait toujours la morte.
-Tu as tes objectifs, j'ai les miens. Maintenant, il s'agit de les atteindre, et pour cela, tout sera une question de volonté. Tu peux m'appeler En, Nakano le pirate. Allez, viens, montre moi qui de nous deux saura le mieux agir pour obtenir ce qu'il veut!

Le mécanicien ne se fit pas prier. Il c'était mit sur la tête et avait commencé à tourner sur lui même, son nunchaku fait maison en main.Il ne lui fallut pas longtemps pour se transformer en une dangereuse toupie, projetant tout le contenue de ses poches et de ses sacs un peu partout dans la pièce. Pour ne rien arranger, cette mini tornade me fonçait droit dessus. Je devais réagir, et vite. Une idée germa très rapidement dans mon esprit, et sans plus attendre, je posai la chaise que j'avais toujours en main sur le sol, je montai dessus avant de m'en servir comme tremplin pour me projeter en arrière. Pour commencer, cela de permit déjà de m'éloigner un peu de Nakano, et vu la situation, un peu de distance ne pouvait être qu'un avantage. Ensuite, le mécano percuta la chaise. Alors, certes, à cause des clés à molettes, elle finie en morceau, mais le choc avait un peu ralenti le pirate.

J'avais désormais plus de place et de temps pour pouvoir arrêter cette attaque infernale, et je savais déjà comment procéder. Des objets en tout genre percutaient constamment mon corps, mais je n'avais pas le temps de penser à la douleur. Il fallait encore une fois agir vite. Je donnai l'ordre à An de se réfugier sous mes vêtements, ce qu'elle fit sans plus attendre, et, en me servant d'une de mes jambes posée en arrière comme appui, j'étendis la seconde jusqu'à la toupie métallique avant d'écraser avec le plus de force possible mon pied sur le corps de Nakano. En agissant de cette façon, j'avais réussi à me tenir hors de porté de la partie la plus dangereuse de l'attaque, le nunchaku, et j'avais réussi à stopper le mouvement de mon adversaire. Mais, la force de sa rotation combiné à un pot de cire qui me percuta de plein fouet en pleine tête me firent perdre l'équilibre. Tentant sans succès de retrouver mon équilibre, je commençai à chuter, mon visage se rapprochant de plus en plus du sol.

Mais je m'attendais à ce que mon corps réagisse comme ça. Mes réflexe prenant le dessus, je plaquai mes mains sur le sol pour me rattraper. Sans plus attendre, je poussai un grand cri.


-ANKO, VAS Y!

Ma fidèle amie compris le signal. Jaillissant du pied de mon pantalon, elle mordit le pirate au niveau du ventre. Le tenant fermement entre ses crochets, elle resserra sa queue autour de ma jambe. Utilisant mes bras, je commençai à remonter mes jambes tout en me tenant en équilibre sur mes mains. Une fois bien droit, la tête en bas, je pus sentir une petite résistance du coté d'An. Vu nos tailles combinées, elle et Nakano avaient surement du se cogner au plafond. Balançant le reste de mon corps vers l'arrière, je commençai à retomber sur le dos, mais la première chose qui heurta le sol fut la tête du mécano, amortissant ainsi ma chute, et empêchant mon dos de se cogner au sol.

Anko relâcha alors le malheureux, et commença à remonter le long de mes vêtements pour ressortir au niveau de mon col. Pendant ce temps, je me redressai, assez douloureusement vu tous les trucs qui m'avaient été lancé à la figure. De plus, ma cheville me faisait très mal, l'utilisation de mon pied pour stopper la tornade ayant eu des effets secondaires. Essuyant le sang qui coulait de mon front avec un frisson, je me mis à regarder avec Anko le pirate. Il avait beau posséder un casque naturel, ce coup la lui avait de toute évidence fait très mal. Et même s'il réussissait à se relever, le poison que lui avait injecté An allait se répandre petit à petit dans son corps, et d'ici quelques minutes, une terrible douleur et des irritations allaient s'ajouter à son traumatisme crânien.

Je me mis à masser mon corps douloureux, sans quitter le petit homme du regard. On dirait que j'avais gagné le duel de volonté.
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L'homme avait parlé, ainsi donc ils étaient maintenant présentés en bonne et due forme, pour en apprendre plus l'un sur l'autre, il ne restait plus que l'affrontement et les échanges de coups. Nakano qui lançait tout ce qui lui restait dans cette attaque se fit contrer de manière sèche, le grand dadet en face était d'une vélocité incroyable! Et cette allonge était vraiment ennuyante, il semblait que celui qui souhaitait écraser les autres et celui qui voulait survivre à tout prix avaient échangé leurs rôles... Enzo avait contrer la toupie furieuse du nain d'un coup de pied tout en restant bien à l'abri et il n'en resta pas là, son serpent qui semblait à priori plutôt docile s'était mis à agripper nakano en le mordant violemment, la suite est un peu flou pour le mécano qui fut manipuler comme une vieille chaussette par l'homme et son serpent... Profondément choqué après cette attaque le mécano ruminait contre sa propre faiblesse, la douleur à son abdomen était vive, sans doute ce serpent lui avait inoculé un poison quelconque, peut importe à quel point il était débrouillard et intelligent ici, il avait voulut affronter un homme uniquement avec des moyen physique et avait perdu et au final il ne lui restait encore et toujours ces deux options, fuir ou combattre à mort. Le nez encore par terre,l'esprit embrouillé et le sang coulant de son crâne, il tentait tant bien que mal d'étudier ses possibilités.

*Bon sang ouuouuuuuhh ce gars là est fort... C'est véritablement agaçant je refuse d'accepter cette défaite, mon destin est de gouverner le monde par la force la ruse et l'intelligence, tous le monde me voit perdant d'office et s'imagine que je suis faible, je vais leurs prouver qu'avec la motivation on peut changer les choses, pour l'instant je ne dois SURTOUT PAS MOURIR*


S'aidant de ses avants bras pour se relever avec beaucoup de difficulté, il appuya sur le bout de ses lunettes pour savoir ou en était son petit compagnon métallique, sa vision était fractionner, le choc qu'il avait subit avait été terrible mais il fonctionnait encore, Nakano avait beau être très résistant à la douleur, cette fois il était vraiment mal en poing, et pourtant dans sa vie il s'en était pris des roustes... Il lui fallait réagir et vite, il se saisit d'un morceau de verre briser qui devait venir d'un des tableau et se le planta au niveau de la morsure, espérant ainsi se purger d'une partie du poison même si il était sans doute un peu tard, cela amenuiserait les effets du poison, du moins il l’espérait. Avec difficulté il finit par faire montre de toute sa volonté en se retournant devant son adversaire qui avait été un chouilla amoché, mais rien en comparaison du mécano. Un peu comme une bête blessée et acculée Nakano eut une poussé d'adrénaline et eut presque comme réflexe de sauter à nouveau à corps perdu vers le géant, mais son corps était trop faible il lui fallait se résigner. Sur le reste du navire un brouhaha intense faisait rage, enfin il percuta ses coéquipiers devaient être dans la même situation que lui et cet homme devait être un membre du gouvernement ni plus ni moins.

"Tu es fort, ça me coute de l'admettre. Aujourd'hui je me dois de survivre, j'ai été trop faible, tu as du subir de sacrées épreuves pour devenir ce que tu es, tandis que j'ai fait subbir aux autres pour devenir ce que je veux. Une forte odeur de fumée commençait à se faire sentir. Mais ça commence à sentir le roussi tu ne trouves pas?Je pense que j'ai suffisamment appris ici. Shoot moi ça !"

Le faucon, qui était resté en arrière, semblait avoir les pires difficultés pour déployer ses ailes mécaniques, ouvrit son bec pour dévoiler son canon de revolver et tira une petite salve de trois balle d'un bon calibres, son IV mal régler empêchait d'avoir une précision exemplaire, mais là le grand gaillard et nakano étaient juste dans sa ligne de mire. Ce dernier, une fois les balles parties, tenta de prendre la poudre d'escampette le plus vite qu'il pouvait, n'emportant alors que son nunchaku, la vue un peu trouble et les oreilles sifflotante il fuyait pitoyablement en s'aidant des murs .
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J'avais un peu du mal à y croire, mais Nakano avait réussi à se relever. Avec beaucoup de difficultés, certes, mais il avait quand même réussi. Décidément, il était bien plus fort que son apparence grotesque pouvait le laisser entendre. Je continuai de l'observer, tout en restant conservant une distance de sécurité entre nous deux. A défaut de lui rester des objets dans les poches, il devait quand même encore avoir quelques cordes à son arcs. Une fois debout, le petit homme prit un bout de verre brisé et l'utilisa pour se faire saigner la où An l'avait mordu. Hahaha, le pauvre, s'il savait. Le venin d'An n'était pas mortel pour l'homme, juste très douloureux, et paralysant sur une longue durée. Se blesser ainsi était plutôt inutile.
Après ça, le mécanicien ramassa son nunchaku clé à molette et trouva la force de m'adresser quelques mots.



-Tu es fort, ça me coute de l'admettre. Aujourd'hui je me dois de survivre, j'ai été trop faible, tu as du subir de sacrées épreuves pour devenir ce que tu es, tandis que j'ai fait subbir aux autres pour devenir ce que je veux.

-Ce que j'ai subis? Kuhuhu, tu n'as pas idée. Enfin, bref. Vu ton état, tu devrais nous faciliter la ta...

Je m'arrêtai de parler. Mon esprit venait de se focaliser sur une forte odeur de fumée qui c'était répandue d'un seul coup dans le couloir. Trop occupé à chercher l'origine de ces émanations, je ne prêtai pas attention à la phrase suivante de Nakano.... Et la suite des évènements me firent comprendre que j'aurais du.

J'eus juste eu le temps d'entendre trois détonations, avant de sentir une horrible douleur traverser mon corps. Quelque chose au fond du couloir venait de me tirer dessus..... Le piaf. Il s'agissait du piaf métallique, il n'était pas la que pour la déco. Ce poulet oxydable venait de me balancer trois balles dans le dos: la première avait de toute évidence atterri dans ma fesse droite. La seconde dans ma jambe droite.... celle que je venait d'utiliser pour arrêter la toupie infernale d'afro mécano, et qui me faisait déjà suffisamment mal comme ça. Enfin, la dernière avait juste frôlé une de mes cotes, provocant l'apparition d'une petite coupure sur ma peau et ma tenue.

Ce n'était pas une corde, mais une cartouche qu'il restait à l'arc du nabot, et il avait bien joué son coup. Toute la partie inférieur de mon corps était blessé et commençait à me faire incroyablement mal. M’effondrant sur le sol, je tentais de garder mon calme, retenant les larmes qui commençaient à couler le long de mes joues. La colère grandissait de plus en plus en moi, et je n'avais plus qu'une chose en tête: écraser cette maudite tête de chou fleur.

Le cherchant du regard, je pus le voir se diriger péniblement vers la sortie du couloir. Me redressant avec difficulté, et utilisant les murs pour m'aider, je me lançai dans l'une des courses poursuite les plus ridicules de l'histoire: un nain cabossé et un géant estropié. Mais au diable la classe et l'épique. Tout ce que je voulais actuellement, c'était transformer Nakano en Nakrabouillé. Je tentais de presser le pas, mais la douleur que je ressentais dans toute la partie droite inférieure de mon corps me forçait à conserver un rythme très lent. J'arrivais enfin au bout du couloir, les yeux toujours fixé sur le pirate, mais une fois dans la pièce suivante, mon attention fut centrée sur quelque chose d'autre.

Des flammes. La pièce était remplie de flammes. L'odeur de brûlé de tout à l'heure venait de la. Le feu s'était déclaré dans le bateau. Comment? Je ne savais pas. Tout comme je ne savais pas où était passé Nakano. En fait, il n'y avait que deux informations qui étaient claires pour mon cerveau actuellement: premièrement, je me trouvais dans un navire en feu. Deuxièmement, j'étais incapable de me déplacer correctement....

Non. Nonononononononononononononononononon! Ce n'était pas possible, pas maintenant, pas quelque chose comme ça maintenant! Je devais sortir, sortir de la, et vite. Vite. VITE! Non....Me calmer, il fallait que je me calme. Anko me fixait, l'air inquiète... Oui, c'est pour moi qu'elle s'inquiétait. Je.... Je devais rester calme, pour elle, et pour moi. Tentant tant bien que mal d'ignorer le fait que mon bras tremblait de plus en plus, je me mis à balayer la salle du regard. Plus aucune trace de Nakano.... Et qu'importe, je n'en avais rien à fiche, vu l'état dans lequel il était, il finirait surement en bougie géante avec sa sale coupe de cheveux... Mais moi aussi je risquais de finir dans le même état, et ça je ne le voulais surtout pas. SURTOUT PAS! Non, non, me calmer, je devait me calmer, c'est vrai. Je finis par repérer le chemin de la sortis, qui n'était, merci Dame Fortune, pas bloqué par les flammes. Dame Fortune, justement, avait encore une fois décidé de se ranger de mon coté, et il ne me fallu pas longtemps pour remarquer qu'un morceau de poutre, qui avait du se détacher de sa base à cause du feu, se trouvait non loin de moi. Me traînant jusqu'à lui, maudissant l'oiseau de fer et ses fichues balles, je réussis tout de même à le ramasser, et il était pile à la bonne taille pour me servir de bâton de marche... ou plutôt de fuite.

Oui, la fuite, je devais fuir, je devais fuir cet endroit dévoré par les flammes pour mon salut. Il était hors de question que je meurs ici.... ou même n'importe où ailleurs. Je me mis à boiter en direction de la sortie, essayant tant bien que mal de ne pas m'effondrer en hurlant. Mon crâne me faisait mal, mon cerveau était assourdit par le crépitements des flammes, qui semblait former un rythme, une mélodie, une marche funèbre.... MA marche funèbre.

Non! Non non non non non et non! Je devais garder mon sang froid! Si jamais mes émotions arrivaient à prendre le dessus dans cette situation, tout serait perdu. Et puis, je n'avais pas de raison de m'inquiéter, An était avec moi. Elle ne me laisserait pas tomber, elle. De plus, Dame Fortune semblait vouloir que je vive, et elle ne mettait aucun obstacle sur mon chemin. Il y avait bien des poutres ou autre qui s'effondrait, mais j'arrivais à passer à coté à chaque fois. Voila, je ne devais pas m'inquiéter, tout allait bien se passer. J'avais juste à avancer le plus vite possible sans me retourner et je me retrouverais hors de danger en moins de temps qu'il ne faut pour le di....re......

Cette odeur..... Cette odeur..... Je venais de rentrer dans une nouvelle pièce, et elle était emplie d'une odeur.... Étrange.... Et.... je ne saurais dire. Familière? Attirante? Presque.... Enivrante? Tout en continuant d'avancer, je me mis à chercher l'origine de cette drôle d'odeur. Elle me donnait presque faim... presque. J'avais traversé la moitié de la pièce quand je réalisai quelque chose: c'était le même endroit qui, plus tôt, était remplit de cadavres déchiquetés.... Oh, Dame Fortune, pourquoi? Pourquoi me faire subir ça? Je me rendais compte petit à petit que cet intéressant parfum était celui des corps, en train de brûler lentement, dévorer par les flammes qui semblaient presque les cuisiner. Bon sang, de mauvais souvenirs, ça me rappelait de mauvais souvenir, je devais quitter cette salle, vite vite vite vite vite vite vite.... Mais le chemin, je venais de perdre le chemin... Non, non, non, non, non, pas ça, pas ici, pas ici. Il fallait que je retrouve la sortie, le plus vite possible. Pitié, quelqu'un , à l'aide....

Et quelqu'un me tendit la main... Ou plutôt la queue. An, ayant vu que j'étais déboussolé, était descendue sur le sol et commençait à s'avancer dans une direction, cherchant à attirer mon attention avec de longs sifflements. Oui, An, mon ange à écaille, mon amie, mon enfant, elle ne me laisserais jamais tomber, je le savais. Cette pensée m'aida à retrouver quelques peu mes esprits, et je commençai à boiter dans la direction que mon bébé m'indiquait.

Nous continuâmes à avancer de cette façon, alors que je consacrai toutes mes forces à ne pas sombrer dans la folie. Et c'était extrêmement dur... L'oxygène commençait à manquer, ma vision se troublait d plus en plus, la douleur que je ressentais dans mon corps était indescriptible, mais pourtant ressemblait à une caresse comparé à ce que mon cerveau subissait. Je me serais arraché la jambe si j'en avais eu la force. J'aurais écrasé ma tête contre le premier mur du coin si les dernières bribes de mon bon sens ne m'avaient pas empêcher de le faire. C'était l'horreur, le stress me dévorait, la peur me harcelait. Plus le temps passait, et plus j'avais la sensation que j'allais craquer. Mais je ne devais pas, surtout pas, j'y étais presque, je devais le faire pour moi, je devais le faire pour An, je ne pouvais pas nous abandonner, nous laisser à ce triste sort. La sortie était proche, il me fallait garder ça en tête, ce cauchemar allait bientôt prendre fin....

Mais d'un coup, j'eu l'impression de ralentir. La douleur de ma jambe s'accentua. Je me sentais lourd, beaucoup plus lourd. L'angoisse avait elle finie par consumer mes sens? Non, non, ce n'était pas ça, il s'agissait que quelque chose d'autre. Regardant mes pieds, je constatai avec horreur qu'une main y était accrochée. Et qu'un corps était rattaché à cette main. Oui, il y avait quelqu'un qui s'était accroché à ma jambe, espérant peut être sortir. Mais non, il allait me ralentir, je n'avais pas que ça à faire. Je ne devais pas perdre mon temps à me préoccuper des autres, c'était moi et An avant tout. Je commençai à secouer ma jambe pour le faire lâcher. Ça me faisait mal, ça ma faisait très mal, mais au moins, c'était la preuve que je n'avais pas encore rendu l'âme. Et ce type, ce type ce type, la, il voulait que je crève. Plutôt que d'accepter de mourir gentiment dans son coin, non, il voulait emporter quelqu'un avec lui. Tant d'égoïsme m'écoeurais. Vraiment, c'était dégoûtant de résonner de cette façon. Je devais lui donner une leçon, d'autant plus qu'il ne me lâchait toujours pas. Oui, je devais me venger, lui donner une bonne leçon, mais je n'avais pas le temps pour ça. Mais! Mais mais mais mais mais mais mais mais! Je pouvais la lui donner plus tard sa leçon. Je n'avais qu'à l'emmener avec moi! Oui, c'est ça, j'allais l'embarquer, et plus tard,je lui ferais regretter le fait d'avoir voulu me tuer!

M'accroupissant le temps de dégager son emprise sur ma jambe, je saisis l'homme et passai ses bras autour de mon cou. Il commença à serrer ses bras autour de moi, apparemment toujours conscient. Oui, oui, c'est ça, qu'il continu à s'accrocher à moi l'imbécile. Il allait le regretter plus tard! Mais pour le moment, c'était assez, je devais reprendre ma route pour la survie. Je commençant à boiter vers ce qu'An m'indiquait comme la prochaine sortie, je souffrais encore plus, le poids de l'autre idiot s'ajoutant à ma peine. J'avais l'habitude de porter des choses lourdes, mais vu mon état, c'était particulièrement désagréable. Mais ça signifiait que j'étais vivant. Cette douleur grandissante était bien la preuve que je pouvais encore m'en sortir. Rahahaha, non, vraiment, c'était un abruti ce gars: il voulait me butter, et voila qu'il me rendait service.

Je commençais sérieusement à ne plus réussir à distinguer correctement ce qui m'entourait. Et mes oreilles subissaient toujours cette musique infernale. Rah, la sortie, mon royaume pour cette saloperie de sortie. Mais je n'avais pas de royaume à offrir. Cela voulait il dire que je ne trouverais jamais la sortie? Nan, nan, c'était An qui me l'offrait cette sortie, elle me ferait un prix. C'était la famille après tout. Justement, An avait arrêtée de bouger. Une fois arrivé à son niveau, elle s'enroula autour de mon bâton de marche improvisé. Visiblement, elle utilisait son corps pour saucissonner quelque chose contre la poutre. C'était quoi? Un jambon? Un canard? Non, non, ça ressemblait plus à une petite fille. Ouais, c'est ça, une gamine. Mais pourquoi agir ainsi....

D'un coup, les raisons de cette action me parurent limpides: elle aussi elle voulait m'empêcher de survivre, donc An s'était arranger pour l'emmener avec nous, comme ça, je pourrais aussi lui donner une bonne leçon plus tard. Brave An. Quelle gentille fille. Toujours prête à rendre service. Mais alors que nous reprîmes notre marche, je sentis mon corps devenir de nouveau lourd. Un nouveau coup d'oeil à mes pieds me fit voir une personne... non, deux je crois. Elles semblaient ne former qu'un seul corps.... Ou elles se tenaient fermement l'une contre l'autre.... Mais c'était débile comme idée.

Dans tous les cas, l'une des deux venait de s'accrocher à ma jambe, de la même façon que l'autre idiot l'avait fait un peu plus tôt. Rah, je n'avais pas le temps de prendre avec moi d'autre gens à corriger. Mais il me restait trop peu de force pour les dégager. Je repris donc ma marche, An me donnant toujours des indications depuis son bâton. Indications qui devenaient de plus en plus difficile à suivre. Tout devenait de plus en plus difficile. Marcher, penser, respirer...

Mais sans que je comprenne pourquoi, je vis des hommes s'approcher de moi. Eux aussi ils voulaient m'empêcher de survivre. Non, bizarrement, ils se mirent à récupérer tous mes futurs punching ball. En fait, à bien y réfléchir, je ne voyais plus autant de rouge et de lumière autour de moi. J'avais l'impression d'être sur un pont de bateau.... Rah, je n'avais pas le temps pour ça, il me fallait trouver la sortie, la sortie, part......ce.......droit..............................


Noir. Tout était était devenu noir autour de moi.
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Abandonner un camarade au combat n'est jamais facile, quand bien même ce camarade est fait de métal... Nakano poursuivait sa fuite sans encombres, dans cet abordage il avait perdu un de ses jet pack expérimental, son faucon mécanique, le butin qui s'était envolé dans toute le couloir et pour finir, son égo en avait pris un sacré coup face à cet grande asperge. Il continuait donc sa fuite s'aidant de tout ce qu'il pouvait trouver, on pouvait aisément le suivre à la trace puisque du sang perlait de son abdomen ouvert, l'entaille n'était pas très profonde mais faisait un mal de chien. Le feu avait plongé ce navire dans une panique encore plus grande que celle qui régnait précédemment, nom de diouuu...Si nakano mettait la main sur celui qui les avait foutu dans un tel danger, il passera un sale quart d'heure j'vous le dis. A mesure qu'il progressait la fumée gagnait la pièce et ça devenait étouffant, heureusement Nakano était plutôt resistant et la douleur s'évapora un petit peu, ainsi bien que son corps se trouva dans un état d'épuisement total, son désir de survie était plus grand et il put accélérer sa cadence de fuite, filant des gnons à ceux qu'il rencontrait sur sa route, il était hors de question que son poursuivant le rattrape !

Enfin arriver sur le pont, sa moustache dissimula un sourire face au spectacle qui s'offrait à lui, certains corps avait été déplacés d'autres demeuraient là inerte, effectivement la marine s'était mêlée de ça, d'où l'intervention de ce mystérieux "En", Nakano avait hâte de confondre son récit à ceux de ses camarades .

*C'est tout de même incroyable quelques personnes sous l'égide de la piraterie aborde un bateau surpeuplé et voilà que tout ce bouscule, la force... C'est ce qu'il nous faut une personne surclassant toutes les autres doit pouvoir dominer ce monde*

Le corps encore endolori, il regagna son navire en toute discrétion et s’effondra .
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Du noir.
Du noir partout. Du noir à perte de vue. Il n'y avait que ça autour de moi: un noir d'une profondeur incroyable. Et c'était tant mieux: plus de flammes, plus de cadavres, plus de pirates, juste le noir. Mais, au milieu de ce tableau sombre et relaxant, quelque chose d'un blanc immaculé apparut. Il semblait presque briller. Mon regard se posa dessus, tentant de comprendre de quoi il s'agissait.

Un sourire. C'était un sourire, immense, carnassier. Le sourire d'une bouche pleine de dents si pointues qu'elles semblaient pouvoir couper ceux qui se contentaient de juste les regarder. Je commençais à paniquer, mais un "AÏE" résonnant dans l'air fit disparaître tout ce qui m'entourait.

Je me trouvait sur lit. Plus exactement, dans ce qui semblait être une infirmerie, allongé sur le ventre sur un matelas, et ne portant aucun vêtement. Ma jambe et mon arrière train étaient enroulés dans des bandages. Mais où est ce que je me trouvais il y a encore un instant. La réponse me vint à l'esprit très vite: un rêve. Je venais de faire un rêve. Un peu rassuré, la douleur que je ressentis en tentant de me redresser me fit regretter mon mon onirique. Essayant de regarder plus en détail ce qui se trouait dans la salle, je vis derrière moi ce qui était probablement un médecin, tenant sa mâchoire en ruminant. Apparemment, je m'étais mis à bouger durant mon sommeil et je lui avais donné un coup de pied.


-Aaaah, désolé monsieur, vraiment, je ne voulais pas!

-Aîe aîe aïe, non, non, ce n'est pas grave, ne vous en faite pas. Ce n'est rien je vous dis. Vous n'avez pas idée de ce qu'on me fait subir durant la période des vaccins, alors, un coup de pied en pleine poire, c'est de la rigolade, hahahahahaïe.

-Attendez, je vais vous aid..... AAAAAAAAAAARGH!

J'avais essayé de me lever pour pour aider l'homme à se redresser, mais j'eus l'impression qu'un lapin des neiges s'était mit à mâcher ma jambe droite. En fait, c'était tout mon corps qui me faisait mal, mais ma jambe avait clairement gagner le gros lot niveau douleur. Le docteur, lui, se redressa, et commença à me donner quelques explications.

-Je vous déconseille d’essayer de vous lever. Comme vous le voyez, vous êtes dans l'infirmerie du navire, et je viens d'extraire une balle de votre fesse droite ainsi qu'une autre de votre cheville droite, avec ça, vous n'allez pas pouvoir tenir debout pendant quelques jours. je vous déconseille aussi de vous asseoir, ou alors, faite le lentement. De plus, vous avez plusieurs hématomes un peu partout sur le corps, on a l'impression que quelqu'un a essayé de vous lapider... Pour ne rien arranger, vous n'êtes pas passé loin de l’asphyxie, je suppose qu'avec votre grande taille, vous vous preniez toute la fumée produite par cet incendie, non?

Une balle? Comment ça une balle? Et pourquoi est ce qu'il me parlait d'incendie? Cherchant dans mes souvenirs, la mémoire me revint petit à petit: le bateau, l'abordage, le sauvetage, les pirates, le chou-fleur, l'incendie.... Mais alors.... ça voulait dire que j'avais réussir à m'en sortir. J'étais vivant! Cette pensée me fit inconsciemment sourire. Pendant ce temps, le toubib continuait de de parler.

-C'est surprenant que vous ayez réussi à vous traîner hors de là avec une jambe invalide et toutes ces blessures. C'est encore plus surprenant que vous ayez réussi à le faire en transportant quatre personnes avec vous. Ah, oui, j'ai oublié de vous prévenir: les personnes que vous avez emmené avec vous vont bien. Elles sont choquées et blessées, mais rien de bien grave. Franchement, monsieur, chapeau: ce n'est pas tout le monde qui aurait essayer de sauver des gens de ce cauchemar, surtout vu l'état dans lequel vous étiez. Vraiment, ça me fait plaisir de voir qu'il reste encore des gens comme vous dans le monde.

Sauver? J'avais essayer de sauver des gens moi? Ça m'étonnerais, quand je suis en danger de mort, j'ai plutôt l'habitude de fuir sans regarder derrière moi..... Oh. Un déclic, je venais d'avoir un déclic, je me souvenait de ce qui c'était passé. Je n'avais pas voulu les sauver, j'avais voulu.... les.... emmener avec moi pour les tuer parce que je croyais qu'ils voulaient me tuer.....

J'avais vraiment pensé à ça? Sur le coup, c'était vraiment ce que j'imaginais. Je voulais que ce souvenir soit faux, mais je savais très bien au fond de moi que c'était vrai. Je n'avais rien d'un type bien. J'étais juste une belle ordure qui avait eue de la chance. Arrêter une vie pour qu'une autre continue, ce principe, je l'avais admit. Mais tuer pour le plaisir de tuer? Pour une ridicule vengeance? Ça n'avait rien de normal. J'avais honte de moi. J'avais honte d'avoir penser à de telle chose. Je me sentais mal. Des larmes commencèrent à couler le long de mon visage. Le docteur, lui, ne compris pas ma réaction. Il devait penser au début qu'il s'agissait de larmes de joies, mais très vite, il saisit que c'était de la tristesse liquide qui parcourait mon visage.


-Monsieur? Vous allez bien? Monsieur, il y a quelque chose qui vous pose problème? Hé ho, monsieur?

Il c'était mis à me tapoter le visage, espérant me faire réagir. Mais je sentais à peine sa main. J'étais trop obnubilé par ce que j'avais fais pour ça. Ma tête se balançant au rythme des tapes, mon regard finit par se poser sur un haut-de-forme à moitié brûlé. Tâtonnant le sommet de mon crâne, je réalisai qu'il s'agissait du miens. Il avait pas mal souffert de toute évidence. Et ma tête aurait prit cher si les flammes étaient descendues un peu plus bas. Voir ce chapeau ailleurs que sur ma tête me fit bizarre. J'avais tellement l'habitude de le porter que..... Cette pensée venait de me faire réaliser qu'il manquait quelque chose. Il me manquait quelque chose. Non, en fait, ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un. Attrapant la main du médecin pour le faire s'arrêter, je me mis à regarder partout dans la salle, affichant un air paniqué. La tristesse venait de faire place à l'inquiétude.

An. Je ne la voyais nul part. Je commençai à me redresser, malgré la douleur, tout en l'appelant. Le docteur, lui, ne comprenant toujours pas ce qui m'arrivait, essaya de me faire rester couché.


-AN! AN, OU ES TU? AN! AAAAAAAN!

-Monsieur, mais.... mais du calme voyons. Calmez vous, CALMEZ VOUS!

-Doc, vous auriez pas vu An? C'est un serpent, grand comme ça, et bleu.

-Un serpent vous dites? Ha, c'est le votre? Bon, essayer de reprendre votre calme, je vais la chercher.

L'homme se dirigea vers une autre pièce de l'infirmerie, me laissant seul un moment. Seul avec mon angoisse. Mais, merci Dame Fortune, il finit par revenir en tenant dans ces bras, avec beaucoup de précaution, mon Anko adorée. Elle était endormie, mais il semblait avoir peur qu'elle se réveille d'un coup pour l'attaquer.

-Cet animal était avec vous lorsque vous êtes revenu. On ne savait pas trop ce qu'il faisait la, mais des membres de l'équipages ont dit qu'il se trouvait en votre compagnie depuis que vous avez mis les pieds à bord. On en a déduit qu'il vous appartenait, et comme il c'est évanouit un peu après vous, j'ai décidé de le garder à l'infirmerie. Il semble avoir été un peu blessé, j'vous conseil de l'emmener chez un vétérinaire une fois qu'on sera sur le plancher des vaches.

L'homme en blouse déposa l'anaconda à coté de moi. En la regardant, je me sentis de nouveau ronger par la honte. La honte de l'avoir laissée se blesser. La honte de ne pas avoir immédiatement remarqué son absence. J'étais quelqu'un de monstrueux. Mais alors que je m’apprêtais à déverser de nouveau tout ce dégoût de moi même par les yeux, An ouvrit les siens. Elle me fixa un instant, avant de venir lover son corps sur le miens et poser sa tête contre la mienne, et s'endormit de nouveau.

Elle ne m'en voulait pas. Elle ne me voyait pas comme un monstre. Je me sentais soulager, comme si toute ma peine et mon angoisse c'étaient envolé d'un seul coup. Après tout, qu'importe ce que j'avais fais, j'étais vivant, Anko allait bien, et dans quelques temps, je serais de nouveau sur pied. Je me prenais vraiment la tête pour pas grand chose. Je commençai à ricaner, me moquant de moi même et du fait que je me faisais du soucis pour rien, mais une dernière information me revint à l'esprit.


-Dites Doc, et le bateau pirate? Et les pirates?

-Et bien.... je n'ai pas encore eus beaucoup d'info à ce sujet, mais il semblerait qu'ils aient réussi à s'échapper. Oh, excusez moi, mais on me demande. Essayez de rester coucher, reposez vous, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez moi. Ne vous inquiétez pas, je reviens vite. Il n'y a rien à craindre.

Un marine était venu appeler le docteur, surement pour régler un problème ailleurs. Désormais seul avec An, je décidai de suivre les conseils du médecin, et de m'allonger. Par contre, j'étais incapable de trouver le sommeil. Je repensais à mon combat contre Nakano. C'étais quelqu'un d’intéressant. Fermant les yeux, je me mis à imaginer comment pourrait se dérouler notre prochaine rencontre. Car, si jamais Dame Fortune le mettait de nouveau sur ma route, et que pour atteindre ses objectifs, il devait empiéter sur les miens, je ne le raterais pas.

Les yeux toujours fermés,je réalisai quelque chose. Quelque chose de très important: j'avais faim. Et je ne pouvais pas beaucoup bouger. En plus, j'étais seul la pièce, An dormait, et moi, par contre, je n'arrivais pas à me laisser emporté par le sommeil.


-.... Et merde.
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