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Fear Face

>> Mao Sticks

Fear Face Dondjm

Pseudonyme : Fear Face
Age: 23 ans
Sexe : Homme
Race : Epouvantail
Rang : ??? (Mascotte de l'équipage Very Happy)

Métier : Troubadour/Vigie
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Shinoryu Kaizoku
But : Voyager dans le monde entier afin de faire ses numéros de danse et de cirque, afin de montrer à tous qu'un épouvantail peut être marrant.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit de l'Humain (already eaten)
Équipements : Tout un attirail de cirque, de tout genre, entre la jonglerie, les cerceaux, les diabolos, les trapèzes, et divers objets à gags. Il possède également une grande collection de déguisements divers, et utilise le plus souvent un sabre (voir image) et un pistolet classique pour se battre. Il possède également un fidèle compagnon, un corbeau noir au nom fabuleux d'Albert, qui le suit partout où il va depuis des années.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Lion

Ce compte est-il un DC ? : Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique

Pour Mao Sticks, il serait facile de se faire passer pour un vulgaire assemblement de bâtons emboîtés ensemble et prêts à envoyer à la cheminée. Ce pirate est en effet extrêmement semblable à un épouvantail classique -sûrement parce que c'en est un, kaw kaw-, bien qu'il soit capable de parler, penser et se mouvoir comme un humain normal. Enfin, "comme un humain normal" ne doit pas désigner une banalité très large, l'épouvantail ayant plutôt tendance à faire des grands pas chassés pour avancer. Il ne peut pas vraiment faire autrement que sautiller nonchalamment comme ceci, étant donné que ses jambes ne sont que deux longs bouts de bois dont ses pieds sont marqués par des pointes, donnant l'impression de faire face à un estropié de guerre avec deux jambes de bois. Fear Face a cependant des articulations au niveau des genoux (heureusement pour lui d'ailleurs, la scoliose que ça ferait...), identifiables par deux bâtons de bois liés solidement par un fil épais au niveau de chaque genou. Pour les bras, c'est la même chose, mais au niveau des coudes, sauf que cette fois-ci, l'épouvantail eut au moins la chance d'être doté de deux mains -manquerait plus qu'il soit manchot quoi, kaw kaw-. Celles-ci sont cachées par deux gants blancs de jardinier, Fear Face ne semblant jamais décidé à mettre quelque chose de plus convenable, excepté quand il se déguise -et ça restera toujours mieux que sa tenue de jardinier, kaw kaw-.

Quitte à passer par sa tenue ridicule, il serait blasphémant de ne pas parler de son sublime haut -inutile de dire qu'un épouvantail n'a pas de pantalon, kaw kaw-, qui met en avant son brillant goût pour la mode : Une vieille tenue blanche en lambeaux, accompagnée tout de même d'une écharpe orange -en lambeaux aussi, oui- et d'une bonne quantité de paille remplissant tout le corps de l'épouvantail, et dépassant au niveau des épaules -bah ouais, faut bien qu'il se couvre l'hiver quand on a une simple toge comme habit, c'est pas facile-. Si on excepte la paille en abondance, la seule ossature qui forme le corps de Sticks est un long bout de bois qui arrive jusqu'au sommet de sa tête. Nous en arrivons d'ailleurs à la dernière partie de son anatomie -ouaip, il y a pas grand chose à décrire d'un épouvantail, si ce n'est la qualité de son bois...- qui n'est pas la moins importante pour autant puisqu'on parle ici du cerveau de notre cher Fear Face -enfin, si on allégorise bien sûr, son cerveau n'étant rien de plus que de la paille rancie, kaw kaw-. Son visage est un simple morceau de tissu ayant été cousu sous la forme d'une tête assez rectangulaire. Sa peau verdâtre et clair est marquée par une bouche identifiable forcément par sa position sur le visage et la forme de dentier de carnivore que l'un des seuls trous sur sa tête prend. On notera également les deux trous représentant ses yeux, d'où émanent deux lumières vertes éclatantes, sans doute le seul signe marquant la vie chez notre épouvantail d'ailleurs. Sa tête se finit enfin sur un nœud au sommet de son crâne, d'où s'échappe un peu de paille peu fraîche qui date de son premier empaillement -il y a très longtemps, oui-.

Bien que ce soit sa tenue de base, Mao Sticks est rarement habillé en "jardinier", même si c'est la tenue qu'il porte depuis qu'il a mangé son fruit. En fait, notre épouvantail passe son temps à se déguiser de plein de façons différentes : en pirate, principalement, mais aussi en tenue d'anniversaire, en banderas ou même en drapeau -bah oui, il est bizarre, il serait temps de le comprendre, kaw kaw-. En pirate, il s'orne souvent d'une barbe de corsaire avec le chapeau et le crochet qui correspondent, rajoutant au personnage une touche imposante. Malheureusement pour lui, il y a quelque chose qui reste quelque soit son déguisement, c'est que son apparence est extrêmement effrayante. Bien sûr, sa voix stridente et sadique ainsi que sa taille de deux mètres n'y aident pas vraiment, et il inspira souvent une immense peur aux gens qui le rencontrent que c'est loin de lui correspondre -l'habit ne fait pas le moine comme on dit, kaw kaw kaw-...



>> Psychologie

Quand on fait face en premier lieu à son visage terrifiant et sa voix diabolique, tout ce qu'on pourrait attendre de Fear Face, l'épouvantail démoniaque et son fidèle corbeau des enfers -voyez ma réputation quoi, kaw kaw-, c'est un psychopathe sadique qui souhaite amener la terreur partout sur son chemin. Et pourtant, on se rend très vite compte qu'il n'en ai rien, bien au contraire. Mao est un exemple de gentillesse et de bonté. Bien qu'il ne soit pas non plus assez sensible pour ne pas faire face à la mort d'un ennemi ou ce genre de choses, il ne souhaite le malheur à personne et veut plutôt donner de la joie à ceux qui ne peuvent en avoir. Par ailleurs, il a de puissantes convictions et un rêve des plus spéciaux : Devenir une star internationale. Objectif difficile quand on est un épouvantail qui effraie tout le monde. Il adore le cirque, la danse et le chant, et se déguise sans cesse pour ses numéros. Bien sûr, son talent est rarement apprécié à cause de son apparence repoussante, mais Fear Face s'en rend rarement compte et continue toujours à vouloir faire rire et plaisir sans cesse, ne s'arrêtant jamais de faire le comique ou de danser comme un idiot. Jamais il n'abandonnera son grand rêve et il fera toujours tout pour faire rire et sourire les gens, aussi difficile que ce soit pour un épouvantail comme lui.

Hormis ça, l'épouvantail a un caractère qui lui ai vraiment propre. Assez simplet et lunatique -il a de la paille comme cerveau après tout-, Mao ne réfléchit pas souvent et il est facilement influençable par sa naïveté. Ayant passé la quasi totalité de sa vie sur une île isolée et avec aucun contact social hormis Albert -oui, son corbeau, vous vous souvenez de moi, hein ? J'suis important quand même... kaw kaw-, notre petit épouvantail ne peut pas vraiment connaître quoique ce soit du monde ou de la vie sociale, et comme tout inculte, il est facile de le berner. Cependant, très peu de personnes s'y tentent en général, car les catastrophes que prend ce grand maladroit ou les drôles de décisions qu'il prend font de cet étrange personnage une mauvaise cible à manipuler, ceci ayant de grandes chances de se retourner contre le manipulateur. Fear Face est également un personnage qui aime profiter pleinement de la vie, voyant tout en rose, et ne voit que rarement les inconvénients de la vie, son insouciance n'en faisant pas un pirate très responsable. Il voit tout en jeu et en musique, ce qui fait qu'il est rarement sérieux, et même quand il se bat, il ne prend ça qu'à la rigolade, comme un défi amusant à peine plus importante qu'une partie de dés. Cependant, il a quand un instinct de protection, et quand il sent que l'un de ses rares amis est en danger, il fonce pour l'aider, ce qui en fait malgré tout un bon compagnon.

Bien qu'il n'ai pas beaucoup de culture musicale, son talent musical l'a poussé à créer des dizaines de musiques et de chansons qu'il se fait toujours un plaisir de faire pour amuser la galerie, ainsi que des danses folkloriques des plus étranges. Bien que le fait qu'il soit resté isolé pendant des années puisse faire penser qu'il est un grand associable, étrangement, notre Mao est très extraverti, et bien qu'il puisse paraître bizarre qu'il parle sans cesse à son corbeau nommé Albert comme un schizophrène -c'est juste que je comprend ce qu'il dit et inverse, mais bon ça les gens le comprennent pas...- et qu'il ai une apparence poussant à la solitude, dès qu'on se met à le connaître et à l'accepter, on se rend compte que Fear Face est un ami fidèle et amusant en qui on trouvera toujours du réconfort et aux blagues hilarantes. Bien sûr, l'épouvantail n'a aucun éthique malgré tout, et ne se sent jamais honteux quand il fait l'un de ses numéros de clown stupides ou se déguise de façon étrange, les gens étant de toute façon plus occupés par son apparence effrayante que par son look excentrique. Farceur et taquin, il aime embêter les gens qu'il aime sans pour autant avoir de mauvaises pensées, et se sent prêt à tout pour faire rire ses spectateurs -et n'importe qui croisant son regard en devient un pour lui, bien évidemment, kaw kaw-. Ceci fait qu'il peut être un peu persistent par moments, mais c'est juste de la bonne volonté. Il a une vision très étrange du monde : Pour lui, les gens sont tristes car ils ne s'amusent pas assez, et met toutes les misères qu'il voit sur le dos de cette excuse, faisant fi de tout autre chose logique en prônant une utopie où tout le monde s'amuseraient et riraient ensemble pour l'éternité. Une pensée naïve pour un personnage naïf.

Malgré tout ce côté non cultivé et lunatique, en le connaissant bien, on le pardonne vide à Mao pour d'autres de ses qualités. En plus d'être un compagnon sympathique et loyal, Fear Face est très serviable, n'hésitant pas à aider tant qu'il peut voir s'afficher un sourire sur un visage. Il lui arrive de trébucher et n'est pas un grand manuel -c'est un épouvantail avec des gants de jardinier énormes quoi, kaw kaw-, mais il peut être très utile dans d'autres rôles, comme balayer -ou même servir de balai-, envoyer des messages grâce à son corbeau ou surtout faire la vigie. En effet, après avoir passé une grande partie de sa vie planté dans un champ, Fear Face a gagné une grande patience et cela fait de lui un excellent guetteur, avec une bonne vue même de nuit qui plus est, qui en fait un parfait vigie. De plus, il n'a pas besoin de sommeil en tant qu'épouvantail, ce qui fait qu'il peut tenir son rôle tout le temps qu'il faut. D'ailleurs, il a une capacité de survie exceptionnelle à ce niveau : Il n'a pas besoin de manger, de dormir, de se laver -ce qui lui vaut des notions nullissimes en hygiène et en cuisine-, et s'il est coupé ou cassé, peut être reconstruit. Il a cependant une grosse faiblesse, qui est donc sa plus grande crainte : Le feu, qui peut le réduire facilement à néant sans qu'il s'en rende compte. Il a également une notion de sensations : Il sent la douleur, le froid, le chaud -surtout le chaud- et même s'il peut respirer sous l'eau, c'est inutile vu qu'il coulerait à pic, comme tout propriétaire d'un fruit du démon. Ainsi, avec ses défauts et ses qualités, Mao Sticks est un épouvantail qui derrière son apparence effrayante cache un grand coeur insouciant et sympathique -n'empêche qu'il est stupide, kaw kaw kaw-.



>> Biographie

Il est assez difficile de remonter aux origines les plus originelles de Mao Sticks. Déjà, quand peut-on admettre qu'il s'agisse de la naissance de notre épouvantail ? Doit-on parler de la citrouille ayant grandi et mûri dans ce petit potager, avant d'être arraché à ses compagnons et d'être choisi pour cet extrême honneur d'être coupé et dépecé pour prendre la forme d'une tête d'Halloween ? Ou alors, devrait-on parler de cette paille qui jusqu'alors avait toujours servi à reposer le derrière assez spacieux de vaches flemmardes, et voit son destin changé à tout jamais dans une quête fabuleuse consistant à remplir des gants et un habit de jardinier ? Dans ce cas, on devrait parler aussi de ces bâtons fraîchement coupés dans la forêt par le bûcheron local, avant d'être revendu à ce fermier qui les associera ensuite entre eux, et avec la paille, la citrouille et les habits de jardinier pour former ce magnifique épouvantail. Mais bon, quitte à parler de ça, il faudrait parler alors de l'arbre qui a offert ces branches au bûcheron ,comment il a poussé au fil des années grâce à une simple graine issue d'un autre arbre avant lui... On devrait même remonter jusqu'à la naissance de cette forêt, de cette île, de l'univers s'il le faut ! Bon d'accord, ça deviendrait vraiment stupide, dans ce cas-là, on commencera là où notre cher Mao a vu la naissance en tant qu'épouvantail à part entière, se tenant fièrement, planté dans le sol, au milieu d'un champ de maïs, prêt à assurer son rôle des années durant. Moi ? Disons que je ne suis qu'un modeste corbeau qui aura longuement l'occasion de l'observer. Albert, pour les présentations, mais ce n'est pas mon histoire, donc on ne s'attardera pas plus sur moi.

Je ne peut prétendre savoir le temps que ce pauvre épouvantail a passé planté dans ce champ, mais ça date de bien avant ma naissance, d'après mes collègues. Une bonne vingtaine d'années, selon les anciens. Le fermier l'aurait installé là pour nous empêcher de nous servir librement dans ses réserves... Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça marchait bien. Cet épouvantail était absolument terrifiant, une épouvante pour nous tous. Son regard noir et perçant, son sourire démoniaque, c'était troublant. Très peu de corbeaux osaient s'en approcher depuis, et c'était en se tenant le plus à l'écart possible de l'épouvantail. Même moi, le jour où je m'y suis essayé, j'ai bien crû qu'il allait me sauter dessus pour m'écarteler vivant. Autant dire que cet épouvantail jouait très bien son rôle, une vraie réussite à côté des autres épouvantails de la ferme parfaitement pathétiques. Il parait même que les humains, pourtant sceptiques sur ce genre de choses -beaucoup plus que nous, kaw kaw-, couraient le plus vite possible en passant devant lui, craignant le même destin tragique que nous. une vraie terreur ! Puis un jour, il s'est passé un truc de bizarre. J'étais là, sur ma branche, en train de grignoter un ver que j'avais piquer à mon pote Gérard, quand soudain, j'ai vu un pirate passer en courant. Facilement reconnaissable d'ailleurs, sabre, barbe, chapeau, toute la panoplie, et pour le coup, ce pirate semblait pressé. Genre il fuyait quelqu'un quoi. Puis il a sorti un fruit, -me demandait pas d'où, ça deviendrait trash- l'a mis dans la bouche de l'épouvantail pour le cacher et s'est barré en courant. D'autres pirates sont passés juste après et l'ont poursuivis jusqu'à lui faire la peau. C'était pas beau à voir d'ailleurs, mais ça faisait de la viande... Un bon repas, ça... M'enfin, en tout cas, notre épouvantail se retrouva avec un fruit étrange dans la bouche, et pour une raison inconnue et sûrement tordue, un jour, l'épouvantail a changé d'apparence et s'ai mis à bouger.

Ayant abandonné sa tête de citrouille pour une tête verdâtre et encore plus effrayante que la précédente, l'épouvantail quitta le sol et avança sur quelques mètres, comme un humain, et semblant regarder autour de lui d'un air étonné. Sans doute en train de découvrir le monde dans lequel il était né. m'enfin, c'était le cadet des soucis des corbeaux qui fuirent le plus loin possible en voyant cette monstruosité finalement bougeait, prouvant définitivement sa dangerosité. Puis l'épouvantail émit son premier son. A ce moment, je m'attendais à ce que cette bête lâche un rire dément et diabolique digne des pires cauchemars, mais ce ne fut pas du tout le cas. Ce qui lâcha, c'était un simple "Hé ho ?" d'une voix très aiguë. Il répéta ce son plusieurs fois en mettant ses mains devant la bouche, amplifiant le bruit, afin d'appeler quelqu'un, puis en ne voyant personne, il se dirigea vers la grange de son propriétaire. Avait-il une conscience en tant qu'épouvantail lui permettant de se souvenir de sa vie d'épouvantail ? A moins que ce ne soit que de l'instinct. EN tout cas, ça ne se sera pas super bien passé. J'aurais entendu des hurlements horrifiés, des coups de feu, et finalement, un épouvantail courant dans le champ et criant d'une voix terrifiée, avec un gros trou à la carabine dans son corps, de la paille tombant derrière lui. De toute évidence, le premier contact n'avait pas été une réussite. Je regardais l'épouvantail fuir dans la forêt voisine en hurlant de peur, d'un air désabusé faut dire. Comment un être au visage aussi terrifiant pouvait fuir ainsi ? Comme quoi les apparences sont trompeuses, kaw kaw kaw... M'enfin, de toute façon, je n'étais qu'un corbeau, et ce genre d'affaires n'étant pas de mon ressort, je m'envolais tranquillement pour rejoindre mon nid, essayant d'oublier cette scène des plus saugrenues. Après tout, ce n'était pas comme-ci j'allais avoir l'occasion de le recroiser un jour...

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Le grand et terrible Fear Face, l'épouvantail de la forêt qui tuera toute personne s'aventurant trop loin dans son territoire... Il représente sûrement la plus grande légende urbaine de notre village. Enfin, à ce stade, c'est bien plus qu'une légende, vu que d'innombrables personnes l'ont déjà vu, et qu'il s'est même attaquer au village. Moi ? Je n'ai jamais eu l'occasion de le voir en personne, et de toute façon, je ne crois pas vraiment en ce genre d'histoires. Sûrement une hallucination collective d'un groupe de buveurs ayant passés le cap du dixième verre. Je me veut terre à terre, et un épouvantail vivant qui mange les villageois, ce n'est pas ce que j'ai vu de plus crédible dans ma courte existence. Certes, je ne suis qu'une pauvre adolescente d'une douzaine d'années, mais j'en ai assez dans la cervelle pour comprendre que ceux sont des balivernes. Ca faisait maintenant deux ans que cette histoire durait, depuis que ce fermier timbré prétend que son épouvantail ai venu frapper à sa porte et avait essayé de le tuer, avant de s'enfuir face à son arme. Depuis, les villageois lui ont donné le surnom de Fear Face -ouah, quelle originalité de leur part- et le craignent même plus qu'une attaque de pirates enragés. Pour une fille en recherche de modernisme comme moi, une telle superstition ne pouvait plus durer, et un jour, j'ai décidé de pénétrer dans la forêt afin de prouver que ce monstre n'existait pas. Il vivait dans une cabane abandonnée non loin de la ferme apparemment, il m'avait suffi d'y aller de nuit avec une lampe à huile et en restant toute la nuit là-bas, je prouverais qu'il n'y avait aucun épouvantail qui croquer les enfants dans la nuit.

Tout de suite, le plan fut beaucoup moins rassurant lorsque je fus entré dans la dite forêt, sombre, effrayante, avec des bruits suspects de partout. Mais bon, j'avais la lumière avec moi, que ce soit physique ou spirituelle, et je pus affronter ma peur afin d'atteindre la cabane en question. Celle-ci était dans un sale état, mais malgré tout, elle semblait occupée, et cela me rassura pas vraiment sur le coup. Une lumière orange semblait émanait des fenêtres, et tandis que mon sang se refroidissait de plus en plus, j'arrivais devant l'entrée de la cabane et ouvrait la prote, où je vis alors une ombre assise sur une chaise, derrière une table à manger, et installée devant un feu de cheminée. La silhouette rappelait celle d'un épouvantail, effectivement, mais je me devais de vérifier. Déglutissant, prudemment, je fis un pas en avant dans la cabane, et fit craquer le plancher en sursautant. L'épouvantail sursauta également et se retourna vivement, et révéla un visage horrifiant qui me fit écarquiller les yeux, tétanisée. Le monstre eut un grand sourire et me lâcha finalement d'une voix aiguë et terrifiante :

"Bouh ! Ca va bien ?"

"AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

J'hurlais de terreur et partît en courant, traumatisée à jamais par ce visage et cette voix cauchemardesques, me précipitant dans ma maison où je m'enfouis sous le lit le reste de la nuit. Ma plus grande crainte était que cet épouvantail, qui existait vraiment, me suive et vienne me dévorer. En plus cette cheminée... Et si il y faisait cuire de la viande humaine ? Rien que d'y penser, j'étais dégoûtée... Et les jours qui vinrent, gardant le secret de cette vision, je ne pus penser à autre chose qu'à cette frayeur que j'avais eu. Puis, avec le temps, et avec un peu de recul, je repensais aux uniques mots de cette chose "Ca va bien ?". En y repensant, il ne disait pas ça méchamment... Peu à peu, un doute me traversa l'esprit, un doute se matérialisant sous une envie prenante de revoir ce monstre. Qu'est-ce qu'il cachait ? Malgré ma peur, un soir, je ne pus m'empêcher d'y retourner dans le dos de mes parents. Une fois encore, la lumière de la cheminée émanait de la cabane, mais pour ne pas me faire repérer, je fus plus prudente et regarda juste par la fenêtre, pour espionner le monstre. Qu'est-ce qu'une créature pareille pouvait bien faire de son temps libre ? Affûter ses couteaux ? Manger des animaux ? S'entraîner à faire peur dans le miroir ? Ne pouvant plus me questionner plus, je plongeai mon regard à l'intérieur, et écarquilla les yeux devant le spectacle se présentant à moi. A l'intérieur, déguisé en tenue d'anniversaire, l'épouvantail, toujours aussi horrifiant certes, était en train de jongler avec des quilles en chantant une chanson folklorique d'anniversaire, dont le spectateur semblait être un corbeau tranquillement installé sur la table en face de lui, où se trouvait toute une décoration d'anniversaire. Je regardais la scène intriguée, me demandant à quoi cet épouvantail jouait, mais ce qui était sûr, c'était que j'avais une envie folle de rentrer à l'intérieur, une sensation encore plus forte que la peur... De la curiosité ? Je ne savais pas. En tout cas, avec hésitation, j'ouvris la porte d'entrée, d'un air timide et tremblant, et lâcha doucement :

"Euh... Excusez-moi, monsieur..."

L'épouvantail cessa soudainement son numéro, provoquant un grand silence, et il me regarda impassiblement, avant de répondre finalement de cette voix criarde et aiguë :

"Bouh ! Que puis-je pour toi ?"

"Euh... Je... Je m'appelle Lise... Et euh... Je... Je peut me joindre à vous ?"

"... Avec plaisir, voyons ! Enchanté, moi, c'est Mao Sticks !"

Lorsque l'épouvantail s'approcha de moi et me tendit la main, ou plutôt son gant de jardinier. J'hésitai d'abord, encore un peu effrayée. Mais étrangement, la gentillesse dans les paroles de l'épouvantail fut plus forte que la peur, et lentement, je lui tendis ma frêle main et secoua la sienne en souriant doucement. J'ignorais encore qu'à ce moment, j'étais la première personne humaine à bien avoir voulu faire ce simple geste.

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Je me nomme Mao Sticks. Enfin, c'est du moins le nom que je me suis donné, après tout, je ne me souviens pas qu'une personne m'ai donné un nom une fois. "Fear face" peut-être, mais je ne suis pas sûr que ça me soit destiné... C'est bizarre comme nom quoi... Depuis que mon créateur, ce fermier m'avait dit de partir sinon quoi je me prendrais une balle, je vivais cloîtré dans cette cabane abandonnée, m'y ennuyant fermement. Pour une raison que j'ignorais, toute personne ou animal que j'approchais me fuyait comme un monstre au moindre bonjour, et quand j'ai voulu rejoindre le village, on m'en a vite chassé. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi d'ailleurs, peut-être qu'ils avaient une limite d'habitants atteinte... En tout cas, je me retrouvais seul dans ma cabane, et je m'ennuyais... Grandement... Fallait bien que je m'occupe, donc j'ai fouillé la cabane, et je suis tombé sur ces déguisements et ces outils de cirque. Au début ça paraissait bizarre, mais je m'y suis mis, et je me suis rendu compte qu'on pouvait faire de trucs vraiment marrants avec. A force d'entraînement, je devins assez doué dans le domaine, mais ça ne semblait pas suffisant pour combler ce vide. Un soir, je me suis approché du village pour voir comment ces humains s'occupaient. Ils semblaient faire des spectacles, comme moi je faisais, pour occuper les autres, et j'y ai vu un nouvel objectif... Et si les gens m'accepteraient dans leur village malgré la limite si je leur faisais un numéro ? Ca les ferait rire, et voir déjà tous ces gens rirent de loin face à des cabrioles me faisait du bien... Je ne sais pas pourquoi... Je me suis donc entraîné sans relâche, jour et nuit, afin de devenir un pro du cirque, et finalement venir dans leur village pour faire mon spectacle. Malheureusement, pour une raison que j'ignore, ils n'ont pas ris, et m'ont juste virés comme d'habitude... Je ne dois pas encore être assez bon...

Après une autre soirée d'espionnage, j'ai découvert qu'ils chantaient et dansaient, et ça m'a paru vraiment cool ! Du coup, je m'y suis mis aussi, et je me suis vite mis à adorer ! Je faisais des danses comme eux, des chants comme eux, et je jouais de cet instrument là, la trompette... C'était vraiment marrant ! De même je me suis entraîné à fond pour leur faire de la musique, mais une fois encore ça 'na pas marché... C'est bien la preuve que j'ai encore beaucoup de progrès à faire. Un jour, en faisant de la musique, j'ai attiré un corbeau, avec qui je suis devenu super ami ! Albert que je l'ai appelé, et on ai toujours ensemble ! Manque de chance, il ne pouvait pas me parler... Mais moi je pouvais lui faire des spectacles, donc c'était déjà marrant ! Mais malgré tout, au fil des années, j'avais toujours ce vide, cette sensation étrange qu'eux avaient et pas moi. Puis un jour, je l'ai ressenti avec l'arrivée de cette jeune fille... Bon la première fois elle ne semblait pas très enchantée et elle est partie en courant. Certains jeunes ne sont vraiment pas polis de nos jours ! Mais bon, elle est revenue, et elle est devenue mon amie ! Elle était un peu timide au début, mais d'un autre côté, elle adorait mes numéros, preuve que je m'améliorais ! Tous les jours, elle venait chez moi pour s'amuser avec moi, et enfin ce vide semblait se combler en moi. Albert, lui, ne riait pas, il regardait juste. Lise, elle, riait à pleins poumons à mes blagues et applaudissait en souriant avec mes jongleries, et jamais je ne trouverais meilleure sensation que celle-là !

Malheureusement, un jour, Lise voulut que je fasse un spectacle devant le village, pour qu'ils m'acceptent, qu'elle disait. je pensais avoir enfin le talent nécessaire, et pensait rejoindre ce fameux village. Mais une nouvelle fois, personne ne ria. Et ce fut pire qu'avant. Ils étaient en colère. J'étais tellement incompétent qu'ils ne pouvaient pas l'accepter ? En tout cas, ils ont éloignés de Lise de moi, ont brûlés ma cabane, et m'ont poussés à quitter l'île sur une petite barque, avec mes dernières affaires et mon corbeau. Je ne revis jamais Lise depuis. Mais cet échec m'avait éclairé : Je manque d'expérience. J'ai alors décidé de voyager, de découvrir le monde entier, afin de présenter mes numéros à tous, et faire rire ainsi les gens. Qui sait, peut-être qu'un jour, je deviendrais célèbre et pourrait rejoindre ce village, où je pourrais de nouveau faire des numéros privées à Lise, comme au bon vieux temps. c'est dans cet espoir que je me suis lancé sur les mers intrépides, sans me rendre compte que je deviendrais bientôt un pirate aventurier.


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Informations IRL

    Prénom : Florian

    Age : 18 ans

    Aime : Beaucoup de choses... (Mangas, jeux vidéos, cinéma, littérature...)

    N'aime pas : Très peu de choses... Qu'on m'énerve, comme tout le monde ?

    Personnage préféré de One Piece : Law/Sanji.

    Caractère : Calme, bon vivant, sympathique tant qu'on l'est avec moi ^^

    Fais du RP depuis : 5-6 ans.

    Disponibilité : Deux à trois jours par semaine, trèèèèès approximatif.

    Comment avez vous connu le forum ? Parrainage.



Dernière édition par Fear Face le Mer 21 Nov 2012 - 15:52, édité 15 fois
    Salut Mao, welcome around.

    Pour le fruit, c'est une possibilité que tu te laisses une fois fini ta préz, ou que tu envisages pour la commencer ? Si c'est la première c'est bien et on verra en temps utile, si c'est la seconde il va falloir qu'on discute puisque c'est pas très catholique...

    Fais signe si tu as une question/réponse ou bien si tu te lances, finis et veux ton test RP. Bonne chance pour la suite.


    Fear Face 661875SignTahar
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    Fini ma prez, en attente d'un test RP ^^
      Salut Fear, voici ton test.

      La paille, c'est bien, ça vole, ça flotte, ça brûle aussi mais bon il suffit d'y faire attention... Ca fait peur un peu aussi, mais bon, il suffit d'y faire attention. Passer derrière les murs, traverser les villes la nuit, trouver un endroit bien. Tu apprends le monde depuis quelques temps déjà, observe les humains, te fais rejeter souvent, et puis parfois tu rencontres d'autres Lise, parfois même des garçons qui t'aiment bien parce que tu les fais rire avec ta démarche un brin extraordinaire d'être pas comme les autres.

      Mais bon, les enfants ne restent que des enfants, et si toi-même tu as une âme de saltimbanque, tu finis par te rendre compte que ce seront les adultes qui t'ouvriront des portes. Les adultes qui sauront faire avec ta différence... Raconte-nous ta première rencontre avec un adulte un peu plus compréhensif, un peu moins borné que les autres. Et, qui sait, peut-être que ce sera même celui qui t'ouvrira les portes de la flibuste, de la flibuste si haute en couleurs...


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      >> Test RP

      Je pense qu'il n'est pas nécessaire de me représenter... Bon je le fait quand même, sait-on jamais. Je me nomme Albert, premier du nom, aussi connu sous le nom du Corbeau des Enfers depuis que je suis devenu l'animal de compagnie de l'épouvantable épouvantail, Fear Face. C'est une réputation difficile, mais on s'habitue vite. C'est comme à cette mer infinie qu'on traverse depuis déjà quelques temps, on s'habitue à ne voir que du bleu à l'horizon et de frôler la crise gastrique à chaque mouvement de houle. A vrai dire, pour un oiseau comme moi dont l'élément naturel est le Ciel, naviguer sur les flots n'est pas l'idéal. M'enfin, si moi j'étais encore assez sensible pour me prendre une bonne diarrhée, je préférais encore ça que d'être à la place de mon maître. Ca faisait deux semaines qu'on naviguait sans terre à l'horizon, dans notre petit bateau provençal, et notre destination précédente avait sonné comme un fiasco. A peine notre cher Mao eut-il le temps de poser les pieds sur l'embarcadère et de dire "Bouh" qu'il avait déjà cinq canons de fusil pointés sur lui. On est repartis aussi vite qu'on est arrivés. Ces gens manquent décidément d'ouverture d'esprit, et je me demande encore comment Fear fait pour supporter ça. Quoiqu'il fasse, chaque humain qu'il croise cherche à le faire cramer au bûcher, mais dans tous les cas, Mao arrive toujours à trouver une justification tordue à ce rejet. "J'ai fait un mauvais spectacle", "Il y a une tyrannie qui interdit aux gens de faire rire, c'est honteux !", "Oh, des fusils pour célébrer mon départ dès mon arrivée, ils savent vraiment prendre les devants !" ou pire encore "Eh bien, je ne savais pas que les mots "monstre" et "enflure" étaient des marques de politesse !". Je dois bien avouer que par moments, ses remarques me laissent de froid. Mais d'un autre côté, je ne peut qu'être admiratif devant une telle persévérance... A moins que ce ne soit de la naïveté ou de l'insouciance, ce qui ne serait pas si étonnant. M'enfin bref, voilà qu'on était sur l'océan depuis une quinzaine de jours, ne trouvant nulle autre occupation que du chant pour lui et du vol pour moi. Mao regardait pensivement le ciel depuis un moment, avec un ennui palpable. Mais bon, c'était un habitué, quand on a passé vingt ans planté dans un champ, on devient assez insensible à ce genre d'ennui. Cela n'empêche pas que lorsque que la terre fut visible à l'horizon, mon maître se leva, montra la terre du doigt avec un regard enthousiaste et lâcha de sa voix criarde :

      "Terre à l'horizon ! Albert, sors le champagne ! Hein, il n'y en a pas ? M'enfin bref, il est temps pour nous de briller sur les scènes de cette île inconnue ! Ca ne se passera pas comme avant, nous allons leur en mettre plein la vue ! En avant !"

      "AAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

      Au moment même où Mao avait atteint le port et s'était présenté aux marins en dansant une sorte de macarena, toutes les personnes présentes sur le quai s'enfuir en hurlant de terreur. Effectivement, pour le coup, il leur en avait mis plein la vue. Le choc avait été trop sévère pour eux d'ailleurs. Il y en avait même un qui avait frôlé la crisé cardiaque et s'était évanoui sur place. Fear Face regarda tous les adultes s'enfuir et prît un air assez déçu. Sur le coup, j'eus une certaine pitié pour lui. Un besoin pressant de le réconforter, de le féliciter pour son numéro, pour faire le pote quoi. Mais bon, je n'étais qu'un vulgaire corbeau au fond, et tout ce que je pus faire fut de lui caresser le crâne avec le mien, en essayant de redonner à mon vieil ami le sourire. Par moments, j'aimerais vraiment pouvoir lui parler directement et lui dire que ce qu'il fait est génial, et qu'ils sont tous que des abrutis. Mais je n'en avais le pouvoir, et aucun humain ne semblait actuellement décidé à le faire. Il y avait bien des enfants comme Lise qui avait essayé de lui expliquer, mais bon, il était bien trop stupide pour se rendre qu'il effrayait tout le monde, et ceux n'étaient pas en impressionnant des gamins à peine prépubères qu'il allait progresser. Mais soudain, alors que Mao restait immobile au milieu du ponton, moi à ses côtés, la porte d'une des nombreuses maisons sur le rivage s'ouvrît violemment, et un vieil homme, à l'air aigri et ridé, surgît sur le seuil avec un visage renfrogné, et lâcha sur un ton très colérique :

      "Bordel ! Qui sont les mauviettes qui ont osé hurler comme des ahuris en plein milieu de ma sieste ? Si je les chope, je vais leur faire manger mon thon ranci et balayer mes toilettes jusqu'à la fin de leur vie ! Oh ?"

      Le vieux vit alors Mao, et prît un air des plus intrigués. Comme pour tous les autres, je m'attendais à ce qu'il hurle et parte en courant, et même si mon compagnon ne le disait pas, je suis sûr que derrière son optimisme il pensait pareil. Cependant, Fear Face n'abandonnait pas ses principes, et l'épouvantail sortit trois quilles de son bateau et se mît à jongler avec quatre d'entre elles, tout en faisant des tours sur lui-même, avant de finalement rattraper les quatre en même temps et de lâcher un "TADAAA" enjoué. L'homme âgé nous fixa alors longuement d'un air sombre et sérieux, qui nous fit trembler sous le stress, mais finalement, le visage de celui-ci se détendit, et à notre grande surprise, l'homme se mit à rigoler franchardement en applaudissant. Bien que ça ne se voyait pas sur son visage, Mao était clairement stupéfait, et il n'était pas le seul, d'ailleurs. L'homme tapa fortement sur ses genoux en se tapant des barres, et finalement se calma pour lâcher gaiement tout en s'essuyant les yeux :

      "Ahahahahahah ! J'ai jamais vu un truc aussi marrant ! Ta démarche est génial mon p'tit gars ! Et tu te débrouilles bien, en plus ! Allez vas-y, impressionne-moi encore plus ! Je sais pas moi, raconte-moi une blague pour voir !"

      "Euh... D 'accord, d'accord ! Alors c'est l'histoire d'un homme qui rentre dans une taverne et dit "C'est moi !"... Mais en fait c'était pas lui, hahaha !"

      Je me serais déjà pendu si j'avais une corde et des mains pour l'installer. Je mis mon aile sur mon visage d'un air désabusé. Mao Sticks avait un répertoire immense de blagues géniales, qui avaient même réussir à faire rire un corbeau comme moi, et le jour où enfin quelqu'un voulait entendre son humour à l’œuvre, il fallait qu'il sorte une blague si vaseuse qu'on s'y enfoncerait presque. Mais à mon grand étonnement, l'homme se mît à pouffer de rire, puis éclata à nouveau dans une rigolade démente, renforçant mon air désabusé. Soit cet homme riait pour faire plaisir à Mao, soit il avait un très mauvais sens de l'humour. Au fond, peut-être que Fear l'avait deviné et avait adapté sa blague en fonction, mais bon, ce serait peut-être trop le surestimer. Ce qui était sûr, c'était qu'un adulte avait apprécié l'une de ses numéros, et rigolé à l'une de ses blagues, et que là où tous les autres adultes étaient partis en appelant leur maman, ou avaient dégainé leur engin -la carabine, hein, kaw kaw-, ce vieil homme, lui, était en train de rire gorge déployée, et ça, c'était absolument incroyable, et je n'osais imaginer la joie immense qui devait traverser Mao à ce moment-même. De voir finalement un sourire pointait sur l'un des visages de ces adultes toujours bloqués et stressés... Cela devait être un sentiment indescriptible. L'homme se calma peu à peu, et lâcha finalement d'un air décontracté :

      "Ah ah ah, génial ! Je n'ai jamais vu un tel plaisantin depuis une bonne dizaine d'années ! Ca me change de ces marins coincés ne pensant qu'à l'argent ! Tu es quoi au juste ? En tout cas, ton déguisement est très réussi, bravo !"

      "Je m'appelle Mao Sticks, je suis un épouvantail de cirque, et je souhaite devenir le roi de la scène dans le monde entier ! C'est pour ça que je voyage..."

      "Ah, les voyages... Ca me rappelle le temps où j'étais un pirate... C'était la belle vie..."


      "Un pirate ? Qu'est-ce que c'est ?"

      "Un grand aventurier, qui avec d'autres compagnons voyage à la recherche de trésors... Si tu souhaite vraiment devenir célèbre, je te conseille cette voix, ce ne sera pas en bien, mais tu sera connu au moins ! M'enfin, puisque tu fais des numéros, ça te dirait de me faire un autre petit truc pour moi ?"

      "Plus un geste, sale monstre !"

      Le vieil homme, l'épouvantail et moi-même haussèrent les sourcils et nous tournèrent vers la source de la voix, où se trouvaient une dizaine de soldats de la marine, leur fusil pointé sur Mao. Celui-ci les regarda d'un air impassible, tandis que le chef de troupe, celui qui avait parlé, cria au vieil homme d'une voix forte, avant de s'adresser à nouveau à l'épouvantail :

      "Eloignez-vous, monsieur Fording ! Ne vous inquiétez pas, on va vous protéger de cette immonde créature ! Quant à toi, repars tout de suite d'où tu viens ou on te flingue !"

      Le vieil homme, ou monsieur Fording comme on venait de le nommer, ne répondît pas, et d'un air sombre et sérieux, tourna son regard vers mon maître, laissant clairement le choix à ce dernier, un choix décisif sur ce qu'il devait faire. Mao Sticks prit un air songeur, puis au bout d'un long silence, qui me fit moi-même stressé à en mouiller mes plumes, mon compagnon soupira et se retourna, se dirigeant vers notre petit bateau. Les marines prirent un air soulagé, comme-ci il venait d'échapper à l'attaque de toute une flotte de pirates, ce qui rendait bien sûr le spectacle risible. Le vieil homme fixait l'épouvantail d'un air plutôt déçu, et moi, je regardais pensivement le sol, attristé pour Mao. Pour une fois que quelqu'un appréciait ses numéros et ne le craignait pas, il fallait qu'il soit exilé de l'île pour rassurer ces êtes froussards et intolérants... Je ressentis beaucoup de rage pour lui, mais je ne pouvais rien faire. Mais soudain, Mao Sticks s'arrêta juste devant son bateau au lieu de monter dedans, restant immobile comme cela pendant une dizaine de secondes, nous intriguant tous sur le coup. Puis Fear Face se baissa, fouilla dans sa petite cale, et lorsque je vis ce qu'il prit, j'eus un petit sourire de corbeau, et fus clairement soulagé. Mon maître prit alors un air déterminé, et se retourna alors vers les marines et monsieur Fording, tenant dans ses mains un violon et son archet ainsi qu'un étrange instrument, similaire à un saxophone, qui tenait en bandoulière sur son corps. Prenant son archet dans une main, positionnant alors son violon sur le bout de bois lui servant de cou, Mao se tint prêt à jouer, avant de lâcher :

      "Je suis désolé, je ne veut pas vous causer de problèmes, mais cet homme veut que je lui fasse un numéro... Et ça, rien ne m'empêchera de le faire ! Pas même vos menaces ! Il est justement temps de tester mes nouveaux instruments. Admirez, monsieur Fording. Ce numéro est pour vous !"

      Et sur ces mots déterminés, Fear Face se mît à jouer de son violon, à une vitesse folle et magnifique, sur une mélodie absolument magnifique. L'homme vit ses yeux briller, écoutant le morceau avec passion, et même les marines, pendant quelques instants, se laissèrent absorbés par le magnifique son que produisait l'épouvantail. Malheureusement, le capitaine se ressaisit vite et ordonna à ses hommes de tirer en voyant Sticks rester. Plusieurs balles partirent, mais Sticks, en dansant un peu tout en jouant, en esquiva la majorité, sauf une, qui se logea dans on violon, le détruisant en deux morceaux. Cependant, sans perdre un instant ni se déconcentrer, l'épouvantail lâcha son instrument adoré, qui tomba au sol en piteux état, et attrapa immédiatement son espèce de saxophone, dont il mit l'embout dans sa bouche, se mettant alors à en jouer. D'une façon absolument épique, Mao joua un air simple mais entraînant, tout en se dandinant de gauche à droite ou d'avant en arrière avec classe. Monsieur Fording était tout simplement émerveillé par le talent de l'épouvantail, mais les soldats, eux, ne l'entendaient malheureusement pas de cette oreille, et se remirent à tirer. Effrayé par les tirs, je me mis à croasser et m'éloigna légèrement de Fear, qui se prît plusieurs balles dans le corps, faisant un trou dans sa tenue et faisant exploser de la paille rancie derrière lui. Mais malgré les tirs qu'il se prenait, sachant très bien bien qu'une simple étincelle pourrait l'enflammer et le tuer par manque de chance, Mao continuait à jouer, sans craindre qui que ce soit, la paille volant derrière lui faisant office de paillette rendant son spectacle encore plus impressionnant. Peu à peu, les balles le faisaient reculés et l'affaiblissaient, et finalement, une balle le fit perdre l'équilibre sur le bord de ponton, et l'épouvantail termina alors son numéro par une note finale, avant de tomber dans son bateau au milieu d'une pluie de paille tombant lentement. Monsieur Fording sentait les larmes couler le long de ses joues face à ce spectacle, et le bateau commença à s'éloigner lentement du port, l'épouvantai layant donné quelques coups de rames pour laisser ensuite la voile se levait et le vent le guidait, avant de s'effondrer au sol, blessé et épuisé. Soulagés, les marines regardèrent le monstre s'éloigner, mais le vieil homme, lui, voyait juste un artiste partant dans toute sa gloire. Il eut un petit sourire pour lui-même et lâcha finalement :

      "Merci pour ce numéro génial, Mao... Je te souhaite de réussir, et qui sait, peut-être qu'un jour, j'entendrais parler de toi comme le plus terrible des pirates, ou le plus grand des musiciens, hahaha..."

      Quant à moi, après avoir entendu ça, je m'envolai vers le bateau et m'installa à côté de mon maître, troué de partout certes, sa paille répandue autour de lui, certes, mais heureux. Heureux d'avoir enfin pu apporter la joie et l'admiration à l'un de ces humains. Mao me regarda et me caressa le crâne, avant de lâcha d'une voix joviale, tandis que le bateau s'éloignait vers l'horizon :

      "C'est décidé, Albert, je vais devenir un pirate... Grâce à ça, je vais voyager dans le monde entier, et un jour peut-être je serais reconnu comme le plus grand artiste de tous les temps... Et alors, je rendrais même ces messieurs avec leur fusil heureux, je me le promet !... Bon, par contre je sais pas comment je vais faire pour mes trous moi..."

      Je pris un air désabusé, mais aussi rassuré. Certes, mon maître était quelqu'un de stupide et suicidaire... Peut-être qu'il faisait fuir tout le monde par son apparence... Mais jamais je n'aurais la prétention, et personne d'autre d'ailleurs, de remettre en cause sa détermination, et ça, c'est sans doute ce que j'aime le plus chez lui...
        Salut Fear, premier avis pour toi, deux heures après avoir posté le test c'est une bonne moyenne...

        Et, donc, j'ai aimé. Je trouvais que tu écrivais bien malgré les coquilles sur les descriptions et l'histoire, mais le test m'a bien fait plaisir en sus, et ça c'est cool. Je sais pas si c'est le coup du point de vue complètement corbeau, si c'est le fond très... humain avec des personnages très mangaesques et des situations très... humaines ? dramatiques ? pittoresques ? J'avais vraiment l'impression d'y être, et j'ai vu l'épouvantail tomber dans sa barque criblé par les balles pendant qu'il jouait de la musique à la fin. Très frais, très bon, bravo.

        Un "franchardement" qui m'a fait sourire, sinon. Pour les fautes des descriptions et de l'histoire et qui se font plus fréquentes sur la fin du RP, je vais m'arrêter à 800. Mais 800, c'est bien.

        Bon courage pour l'attente de mes deux collègues, et bon jeu chez les Shino. N'oublie pas de faire recenser ton fruit comme étant le tien s'ils (mes collègues) sont okay aussi. Au plaisir.


        Fear Face 661875SignTahar
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        Yop Mr. Paille, en avant pour le second commentaire de ta fiche !

        Très bon perso, très bien monté, très bien joué. Là dessus, j'ai rien à dire. Ton test RP était excellent et a bien fait remonter la note plus bas qui était déjà pas mal du tout.
        Le seul soucis que je vois là dedans, c'est les fautes. Elles sont un peu trop nombreuses et se ressemblent beaucoup. Ce qui m'a le plus frappé, c'est une difficulté dans les terminaisons des verbes. Parfois tu utilises la bonne, parfois tu confond avec une autre et ça donne un résultat un peu hasardeux. Faudraiit franch(chard)ement te blinder là dessus et t'arriveras à faire des merveilles.

        Voilà, j'ai pas grand chose de plus à dire, si ce n'est que, comme Tahar, j'arrive à 800 dorikis bien mérités. Pour le fruit je n'vois pas de problème vu que c'est ce qui permet à ton perso d'exister.

        Bonne,

        Walt'
          Salut Mao, dernière voix pour toi.

          Une description physique sympa, assez facile vu le choix de personnage, mais sympa. Par contre la psycho est un poil trop longue et un brin ennuyeuse à lire, y'avait moyen de dire tout ça en emballant vachement moins.

          Le lancement de la bio est une chouette idée, ça introduit bien le piaf et le coté épouvantail, et la première image du monstre en train de s'enfuir en hurlant après son premier coup de chevrotines m'a bien fait rire, et comme la suite est à l'avenant c'est chouette. Bien joué.

          Niveau test RP, encore une très bonne utilisation du corbeau. J'avoue que j'ai été un peu déçu par le comportement des marines que j'aurais préféré un peu plus provoqué par quelque chose. Plus de quiproquos entre toi qui joue pour le type et les marines qui croient que tu l'attaque en fait, histoire de les peindre plus en nuances. Mais hormis ce détail la situation est cocasse à souhait et le final est impeccable..

          Bref, 800, et validé la dessus.

          Bye Red