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Et toi, tu crois aux revenants?

-C’est quel genre de travail ? Qu'est ce que vous voulez dire par « particulier » ?

-...
-Vous croyez aux fantômes Mr Sylvius ?


-Je crois en ce que je vois, et des revenants, j’en ai encore jamais vu… Pourquoi cette question ?

C’était un drôle de type, genre «aristo », habillé d’une veste de velours frappé, des cheveux blancs comme la neige malgré son âge, il ne devait pas avoir dépassé les trente cinq ans. C’était le genre de gars pas très à l’aise, un peu anxieux et qui donne un peu l’impression de planer.
Il était là qu’à moitié et sa drôle de question ajoutait encore à l’étrangeté du personnage.

-Il y a un manoir sur les hauts de Logue Town, à la sortie de la ville, pas très loin du cimetière, c’est un endroit où personne ne s’aventure, il a mauvaise réputation. On dit qu’il est hanté, que des forces mystiques s’en sont emparées…

-Des histoires pour faire peur aux gamins !

-Il se trouve que vous n’êtes pas la première personne à me répondre ça, pour tout vous dire, vous ne serez pas le premier que j’envoie là-bas…je dois vous prévenir, certaines sont revenues profondément changées, leurs cheveux avaient blanchis, quelques un déliraient... Certains se sont suicidé quelques temps après, d’autres ne sont simplement pas revenus…

-Je cherche une boite, Mr Sylvius, une boite en bois d’ébène, sculptée à la main, ornée de ciselures d’argent, un crane est gravée. C’est l’objet que je cherche, je vous donnerai cinq million de Berry’s chacun, à vous et aux autres si vous me la ramenez.


-Les autres ?

-Oui, vous ne partez pas seul Mr Sylvius, demain, deux personnes vous attendrons devant le manoir, vous ne serez pas trop de trois.

-Pour cinq millions, je suis prêt à croire en beaucoup de choses Mr, Mr ?

-Smith.

-Bon Mr Smith, je crois que je vais accepter votre offre, on se voit demain ?

-Je ne viendrais pas, je déteste cet endroit, je n’irai plus jamais, vous savez ce que je cherche, vous n'avez plus qu'a trouver, c'est vôtre métier non? Trouver des choses?

(…)

Le chemin était boueux et glissant, la pluie tombait dru. Le rendez vous était fixé à dix-huit heures. La pente était forte et éprouvante, j’étais trempé jusqu’aux os. Entre la nuit précoce de l’automne et l’orage qui se profilait, j’avais du allumer ma lampe tempête pour continuer à progresser.
Plus j’avançais, plus le décor ressemblait à ceux qu’on pouvait voir dans les livres d’épouvante, tous les clichés étaient là, la pluie, le vent, le petit cimetière à l’abandon que je venais de passer sur ma gauche, un peu de brume et la bâtisse qui ce pointait plus haut…

Mon Monsieur Smith, si c'était bien son nom, ne m'avait probablement pas expliqué tout ce qu'il savait sûr cet endroit, mais pour cinq millions, on sait rester poli et on embête pas son commanditaire avec des questions dont il avait probablement envie de se passer.

Merde, c’est vrai qu’elle foutait la trouille cette baraque. Les grilles de fer forgé rouillée, la vieille herbe séchée qui poussait entre les dalles de la cours intérieur, une fontaine couverte de mousse ornée d’une gargouille qui n’avait plus rien à cracher depuis longtemps. Y’avait une ambiance étrange, un truc pas rassurant, un peu comme quand votre intuition tente de vous prévenir du danger, vous voyez le malaise ?

Et toi, tu crois aux revenants? Haunte10
Apparemment, j’étais le premier et pour tout dire, j’avais pas bien envie d’entrer seul…




    « - Et vous êtes ?
    - Monsieur Verdo.
    - Verdo, hein ? Tu te payes ma gueule ? J’ai l’air d’avoir de l’humour ? »

    J’avise le verre de flotte que je m’envoie et je me demande à quel point on peut être nul côté mensonge. Pourtant, il n’a pas l’air si con que ça le gringalet en redingote. Tout de même, y a un truc qui m’gêne chez lui, je ne saurais pas dire quoi. On dirait qu’il va s’mettre à chialer d’une minute à une autre.

    « - Mon nom à moi c’est Lestoilettescestaufondpuisadroite.
    - Enchanté monsieur Lestoilettescestaufondpuisadroite.
    - Non, sérieusement ? J’ai vraiment l’air pas drôle, en fait. Mon nom est Ledger.
    - Et Lestoilettescestaufondpuisadroite, c’est votre prénom ?
    - Julius Ledger et non, bordel de merde, ce n’est pas mon deuxième prénom. Bon, bref, qu’est-ce tu veux ?
    - Vous engager à trouver une boîte. Croyez-le ou non, le manoir où elle se trouve est hanté.
    - Et ?
    - Et quoi ?
    - J’ai l’air d’un boyscout peut-être ? Je vais avoir une BA ?
    - Si vous voulez, d’accord. Mais je comptais vous donner cinq millions de Berrys à la base.
    - Oh, ça va. Ne vous inquiétez pas, je saurai me contenter de si peu.
    - Vous êtes sûr ?
    - Certain.
    - Bon, ben, si vous y arrivez, vous saurez où me trouver. Vous aurez trois compagnons. Adieu.
    - Eh ! T’aurais pas oublié un truc ?
    - Ah si ! S’il vous plaît, merci.
    - Tu l’fais exprès ou quoi ? Elle se trouve où ta baraque ? »

    Deux bonnes heures plus tard dont la majorité passée à communiquer avec ce gus, je me retrouve devant un gigantesque bâtiment. Je ressasse le souvenir de cette longue et frustrante discussion et je capte enfin le souci que j’ai eu avec lui. C’est comme s’il n’était pas avec moi. Il m’a donné l’impression de vivre dans un autre monde et de me répondre à peine. Qu’est-ce qu’il a bien pu voir pour être aussi déphasé ?

    Là-bas, il y a un type qui a plus l’air de sortir du manoir hanté que d’y rentrer. Une gueule parfaitement morbide et d’une carrure d’une baguette fine. On dirait un cadavre sur qui on a collé vite fait une peau pour faire illusion. Je m’approche de lui et il sursaute.

    « Hey, détends-toi, mec. Je suis probablement là pour la même raison que toi. Enfin, ça dépend. Si t’es venu pour m'bouffer le cerveau, on va devoir s'bastonner. Ça ou terroriser des mômes. Tu n'dors vraiment pas la nuit ? Non ? Un p'tit somme de temps en temps, histoire de faire semblant ? Tu sais quoi ? Laisse tomber. Il est où, le troisième ? »

    Juste à ce moment-là, j’entends une fenêtre d’en haut se briser et un corps en sauter. Il s’écrase la fraise comme une merde contre le balcon et finit en bolognaise sur le sol. Je vais tout de même vérifier son pouls. Il est bien mort. Et dans l’cas contraire, il n’y aurait rien eu à récupérer. La grille mue par un mouvement inexpliqué se referme sur nous deux dans un grincement sinistre.

    « Bon, c’est pas que j’m’emmerde, mais je s’rais d’avis d’aller trouver cette boîte vite fait. C’est pas ici que je passerais mes vacances, si tu veux mon avis. »

    Je pousse la porte qui remet une seconde de grincement confirmant l’adage selon lequel les lieux hantés manquent tous sévèrement d’huile de coude.
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    Un temps grisailleux, voilà ce qui, depuis quelques jours, accompagnait notre jeune sirène un peu partout, et par la même occasion, influait sur son moral. L’été venait de se finir, et la chaleur du soleil manquait à Daenerys qui n’osait plus vraiment remettre les nageoires sur la terre ferme de peur d’avoir trop froid. Mais du coup, elle s’ennuyait, seule dans cette vaste mer. Oui, seule, car les poissons qu’elle rencontrait, aussi mignon soient-ils, n’étaient en rien une compagnie très amusante. Et puis, ils ne restaient jamais bien longtemps auprès de Dae. De plus, il y avait aussi ceux qui, ayant le ventre déchiré par la faim, n’hésitaient pas à poursuivre la sirène pour une bouchée de sa viande.

    C’était un de ces poissons que Daenerys, s’en même s’en apercevoir, venait de croiser. D’une taille des plus respectable, soit un petit 10 mètres de long, ce serpent de mer avait réussi à faire fuir toutes les petites gens, ou petits écailleux, du périmètre. Le faisant se retrouver sans nourriture. Du moins, jusqu’à ce qu’une pauvre créature bleue sans défense eut la malchance de passer au dessus de sa tête. Lui qui était resté en léthargie depuis plusieurs jours, attendant le moment où il pourrait reprendre des forces, usa de ses dernières réserves d’énergie pour se mouvoir dans le but de gober notre chère Daenerys. Cependant, son mouvement alerta la sirène, qui le regarda et… lui parla ? Elle était si mignonne… Si naïve… Et d’apparence si facile à attraper… Notre serpent se serait presque pris de pitié pour elle, mais la faim était trop forte. Et, malgré son faible élan de compassion, il lui fonça dessus, bouche grande ouverte. Et lorsqu’il la referma, il put voir une belle silhouette bleue partir au plus vite.

    Alors, il fonça lui aussi. Et malgré la rapidité de Daenerys, le monstre gagnait petit à petit du terrain. Dans cette fuite désespérée, nos deux protagonistes se rapprochèrent d’une île, dont l’une des limites était constituée d’une falaise. Dae se retrouva vite face à un mur. Mais le monstre n’avait pas perdu sa cible des yeux. La sirène, ne pouvant plus s’enfuir en allant tout droit, opta pour la surface. Et alors qu’elle allait y arriver, les bords d’une grotte se dessinèrent dans la roche. Notre sirène s’y engouffra le plus vite possible.

    Le serpent quant à lui, ne put pénétrer dans cette grotte de part son étroitesse. Alors, trop tiraillé par la faim, il attendit, gueule grande ouverte, juste devant l’entrée. La grotte n’ayant pas de fond, Daenerys n’eut d’autre choix, si ce n’était attendre, que de s’y aventurer en profondeur.
    Le monstre, quant à lui, bouchait la plus grande partie de l’entrée la grotte, bloquant ainsi le passage de la lumière. Daenerys se retrouva vite dans une obscurité des plus intenses, et fut obligée d’avancer à tâtons. Cela jusqu’à ce qu’une lueur brille devant elle. Sans tarder, elle s’y dirigea et découvrît que la source de cette lumière n’était autre qu’un poisson-pécheurs qui somnolait paisiblement. Daenerys n’en avait jamais vu auparavant. En même temps, elle n’avait pas vraiment l’habitude de nager dans les fonds abyssaux. La taille des dents du poisson la dissuada de le déranger. Cependant, ce poisson ne dormait pas, après tout, les poissons étaient-ils réellement capable de dormir ?

    Bref, le « grandes dents » s’était installé là pour, justement, récupérer les fuyards poursuivis par notre serpent de mer, et, par la même occasion, éviter de se faire gober par plus gros que lui. Du coup, une fois Daenerys assez près, il lui fonça dessus.

    Notre sirène, prise de panique pour la deuxième fois de la journée réussit, par on ne sait quel miracle, à ne pas fuir en rebroussant chemin, mais en passant dans le dos, puis derrière la queue du poisson. Et cela, jusqu’à finalement trouver une sortie et atterrir dans une sorte de cave à moitié inondée.

    Enfin tranquille pour un moment, Daenerys prit le temps de se remettre de ses émotions avant d’observer son nouvel environnement. Et mis à part un vieil escalier en bois, il n’y avait rien. Comme elle n’était pas suffisamment inconsciente pour retourner dans l’eau, elle commença l’ascension des marches. Ascension qui ressemblait plus à une épreuve de force pour la demoiselle poissonneuse. Mais après de nombreuses pauses, elle finit tout de même par arriver devant une porte qui grinça lorsqu’elle l’ouvrit.

    La sirène se retrouva dans une vaste pièce qui ressemblait à un hall d’entrée : en face, décalé sur sa gauche, elle pouvait apercevoir une grande porte et, face à cette grande porte, un escalier double avec entre ses deux débuts de marches, une table où un vieux pot de fleur était posé ainsi que d’autres babioles étranges qui éveillèrent la curiosité de notre sirène. Alors qu’elle se dirigeait vers ces fameuses babioles, un cri retenti, suivit d’un bruit de vitre brisé. Effrayée par ces deux sons, la sirène sursauta et se crispa, tout en regardant vers la provenance du bruit, soit vers le haut des fenêtres. Déjà en alerte, Daenerys ne put contrôler ses émotions lorsque la grande porte s’ouvrit en grinçant et laissa apparaître deux hommes d’allures peu rassurantes…


    -KIAAAAAAAAAAAAAAAA

    Et en deux temps trois mouvements, la jeune sirène se glissa sous la table, tremblante, crispée à un des quatre pieds et roulée en boule.
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    Et toi, tu crois aux revenants?




    Recherche dans un manoir à Logue Town en 1622



    Début d'une folie... Alors rien ne va plus.


    Car je suis fou?! Suis-je fou? Je déraille complètement, ouai!! La folie s'emparait de mon esprit depuis que je suis rentré dans ce manoir lugubre. Combien de temps j'étais là? Je l'ignorais et à vrai dire, je m'en fichais. Une journée entière? Sans doute. Ce lieu infâme me faisait perdre la tête. Je n'avais plus la notion du temps. Il fallait dire que les horloges ne tournaient pas rond sans vouloir faire de jeu de mot. Leurs aiguilles filaient à vitesse grand V pour certaines, d'autres se déplaçaient à l'envers. Encore, ce n'était pas les plus horribles. Les pendules qui foutaient plus la trouille était ceux qui sonnaient pour rien. Sans parler de leurs cris stridents ou leurs "cui-cui" désarticulés. C'était ça, le temps me rendait cinglé... Mais pourquoi diable étais-je venu dans cette maison?!




    Je n'avais pas rêvé? Il me semblait bien que je n'étais pas tout seul. Le bruit de verres cassés, ce n'était pas le vent! Je sentais qu'on m'épiait sans cesse. C'était extrêmement agacent. Entres les yeux rouges qu'on apercevait avec frayeur dans le noir profond et les spectres qui traversaient les murs, j'avais de quoi me poser la question pour savoir si j'hallucinais. Illusions, visions, sensations, suspections, que des "on"... Damnation!!! Je ne savais plus ce que je disais, bordel... Oui, j'avais vu quelqu'un ou quelque chose près de moi. À ce stade, savoir si c'était une personne ou un objet n'avait plus d'importance. La matière non vivante se mettaient à parler dans ce genre d'endroit, c'était bien connu.


    Homme? Femme? Mon dieu, j'avais peur. Une silhouette se glissa dans l'ombre et passa derrière mon dos. Je tournai la tête pour voir qui c'était.

      Qui va là?

    Pfff. Comme si on allait me répondre!

    Je me redressais alors. Ah ma grande surprise, je vis une jeune fille d'un âge mure en face de moi. La lampe à huile qu'elle portait, n'éclairait qu'une partie de son visage. Elle était gracieuse. Elle était vêtue d'une belle robe blanche et portait autour du cou une parure d'or. Un ange? Non, peu probable...
      Vous êtes perdue?
      Quelle question, je sais parfaitement où je suis, mademoiselle.
      Alors pourquoi tournez-vous en rond? Je sais ce que vous cherchez.

    J'avais à peine échangé quelques phrases que j'avais à nouveau la frousse. Ça ne me rassurait pas. Vraiment pas. De plus, j'avais sorti cette réponse au quart de tour. Pourquoi j'étais là? Oui, pourquoi?
      Elle n'est pas ici.

    Elle? Putain, je suis paumé. Elle me racontait quoi, là? C'était qui "elle"? Et quand je disais que j'étais maboule... Je me frottais le crâne, puis, je passai ma main sur mes yeux. Lorsque je rouvris les paupières, la jeune lady n'était plus là... Mystère...

    Qui était donc elle? Cela se reportait en réalité sur une boite. Un coffret en bois que ce pauvre Wohrwèlch cherchait depuis des heures en vain. Un nouveau cri se fit entendre depuis le hall d'entée, mais l'archéologue resta figé, avide de toutes sensations. La présence féminine l'avait en quelque sorte paralysé. En bas, alors que l'historien se trouvait en haut, Daenerys Aquablue avait eu peur à cause de l'arrivée de Julius Ledger et Sam Sylvius.


    ~~ Page 1 ~~

    D'après les notes de l'archéologue et historien Wohrwèlch
    ©odage by Hathor



    Dernière édition par Wohrwèlch le Mer 27 Mar 2013 - 13:06, édité 4 fois
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    Cet endroit n'annonçait pas grand chose de bon si ce n'était le perspective de se faire un peu de fric.
    Avec Julius, on avait laissé nôtre ami « le défenestré » sur le pallier et on était entré.
    L’intérieur était plus lugubre encore que l’extérieur, il y régnait un froid glacial. Le faible éclairage de la lampe ne suffisait pas à illuminer la pièce, il avait fallu un temps pour que nos yeux s'habituent à la pénombre.

    Et toi, tu crois aux revenants? Le-hal10

    Julius avait pris les devants et pénétré dans le grand espace du hall. Ce type, c'était le genre de baroudeur à qui devait pas falloir chercher des noises, du genre à pas craindre les coups ni les embrouilles. Il devait avoir la bonne cinquantaine mais avait l'air gaillard, probablement qu'on se complèterai bien en cas de pépin.
    J'ai fais trois pas sur une moquette poussiéreuse et j'ai levé les yeux, ce hall était gigantesque. J'ai porté la lampe en hauteur jusqu'à ce qu'un cri strident déchire le silence.

    -KIAAAAAAAAAAAAAAAA


    Réflexes, Julius avait fait une roulade en avant tout en sortant une lame pendant que j'filai vers l'origine du bruit, j'allais pas attendre de me faire tuer comme l'homme oiseau de tout à l'heure. D'un coup de pied, je shootai dans la table alors que Julius, sur mes pas, se tenait prêt à frapper. La table vola, dévoilant une créature à laquelle je ne m'attendais pas.

    -Merde ! Une sirène!

    La pauvre avait faillis se faire trancher en deux, l'ancien avait stoppé sa lame à quelque centimètres de son tors. La pauvre tremblait comme une feuille, remarque, vu l'endroit et les têtes qu'on se payait Julius et moi, y'avait de quoi... Ce qu'elle ignorait, c'est que moi et les filles, ça avait jamais bien collé, même quand il s'agissait d'une moitié de fille et d'une moitié de poisson.
    Mon palpitant se calma un peu, j'ai pris le temps de respirer. Apparemment, rien à craindre de celle là.
    Non de dieu, qu'est qu'un sirène foutait ici ! J'l'ai regardé avec ma gueule de marbre, pas moyen de lui parler, ça venait pas.

    - Julius, j'vous laisse faire un peu connaissance, j'vais voir ce qui se passe à côté...

    J'étais resté le temps d'allumer quelques lames à huile crasseuses au fond de la pièce puis sans attendre que la créature bleuté ne s'exprime, je filai sur ma droite, histoire de voir un peu ce qu'y s'y passait.

    Pendant que j'entendais Julius et la femme poisson discuter, moi, je franchissais la porte de bois richement ouvragée. Y'avait plein de sculptures étranges taillées dans cette porte, certaines représentaient des visages distordus, d'autres des cranes... Dans la pénombre, on avait l'impression que ça bougeait. Y'avait une drôle d'atmosphère dans cette baraque, un truc qui vous met mal à l'aise, qui vous donne le souffle court et les mains moites. Je suis entré.

    À l’intérieur, ça ressemblait à une sorte de boudoir, y'avait un bureau couvert de poussière et de toiles d'araignées, au fond une bibliotheque vitrée et quelques bouquins dedans, des vieilleries posées de-ci de-là.

    *Putain, y'a quelque chose! *

    J'l'ai vu dans le reflet des vitres, une ombre blanche qu'est passée.

    Mais quand j'me suis retourné, j'étais seul, seul avec un froid glacial qui me mordait la nuque et les joues.
    J'respirais fort et ça, c'est pas bon, j'panique jamais comme ça, pourquoi j'étais si nerveux? J'm'étais même pas aperçu que j'avais tiré ma machette et que je la brandissais devant moi . Mon cœur palpitait comme s'il allait éclater.

    *Allez Sam, calmes toi, c'est ton reflet que t'as du voir.*


    Fallait que je me calme, alors j'ai tenter de reporter mon attention sur autre chose et j'ai continué à scruter la pièce.

    Puis j'ai tourné le regard vers un tableau, à coté de la bibliothèque. C'était un tableau ancien, il devait avoir au moins cent ans, vu l'état de la toile et de l'huile craquelée. Il représentait une famille qui pausait devant une église. La mère était blanche comme un cadavre, ses yeux éteints scrutaient le vide. Ma respiration s'accélérait de nouveau, j'avais comme un vertige.
    Le père lui était monstrueux, gigantesque, chauve, les traits déformés par la haine, les yeux fous.
    Entre eux un enfant de huit ans pausait, il tenait la main de sa mère...

    Puis je l'ai reconnu, avec sa tète à faire peur, ses traits livides. Putain, ce gosse, c'était moi, quand j'avais huit ans. Une bouffée d'angoisse s'empara de moi, j'étais chancelant. J'ai fermé les yeux et j'ai hurlé !

    Quand je les ai ré-ouverts, le froid avait presque disparu et le tableau représentait à présent une famille modèle. Le gamin n'avait plus rien à voir avec moi...

    J'ai rebroussé chemin fissa, fallait que j'vois Julius...


    Dernière édition par Sam Sylvius le Jeu 20 Déc 2012 - 17:29, édité 1 fois
      Bordel de putain d’foutre ! On n’est pas seuls dans cette foutue baraque de merde. Bah, je m’disais bien que l’type n’allait pas raquer cinq millions d’patates pour qu’on s’balade tranquilles dans son manoir. Mais alors, là, là, je suis sur l’cul. Pas seulement parce que j’ai presque écaillé une sirène, mais aussi parce que le poids plume me balance sur un ton blasé :

      « Merde, une sirène. »

      Oui, ben, excuse-moi si j’en vois pas tous les jours moi, des sirènes. Toi, t’as peut-être une grosse vie d’aventurier des mers qui s’cogne des sirènes tous les matins, mais moi, c’est ma première. Alors, ouais, j’vais peut-être prendre l’temps d’être sur le cul comme il faut. Hum, j’devrais songer à éloigner ce couteau de ce joli minois. Ce serait dommage de l’ouvrir en deux par le nombril. J’essaye quand même de lui articuler un truc, mais j’ai la gorge sèche. Elle est si belle que j’en suis absolument engourdi. Elle a l’air tellement délicate qu’on a presque peur de la briser. Ses longs cheveux bleus renvoient un reflet irisé malgré la pénombre des lieux. Ses grands yeux innocents soulignés par l’ébauche d’une larme finissent par me désarmer totalement. Après quelques essais infructueux, j’arrive à lui faire des excuses à peu près audibles.

      Plus je la regarde, plus je lui trouve mille détails charmants. Tout dans son physique jette l’émoi dans mon cœur. Sa peau est d’une blancheur telle que l’on doute qu’un rayon solaire y ait jamais atterri. Son visage fin et ses pommettes roses de l’effroi causé par mon assaut la rendent absolument divine. Elle ressemble à une précieuse fleur qu’on a envie de mettre sous cloche pour le plaisir de l’observer. Je me perds en contemplation, tel un amant transi. Je parcours de mes yeux ses formes généreuses, son ventre plat et perlé par les gouttes d’eau qui finissent par sécher. Après un second effort, j’essaye de m’approcher d’elle, désarmé. Sans gestes brusques, j’essaye de la rassurer en mettant mes deux mains ouvertes devant moi. Je me penche graduellement vers elle dans une attitude pacifique.

      Oh putain ! C’est quoi c’truc ? De nouveau sur le cul quelques mètres derrière, mais cette fois, c’est un pur coup d’jus. Une belle frousse à s’pisser d’ssus. Pendant un moment, j’ai comme eu l’impression que son visage s’est changé en figure de monstre. Je regarde, méfiant, ses traits avec insistance. Elle est redevenue normale. Si tant est que ses attraits aient quoi que ce soit de naturel. J’ai souvent entendu parler du fait que les sirènes mangent des humains, mais là, je n’arrive pas à me méfier d’elle. Mon instinct me gueule de la protéger et d’la prendre dans mes bras.

      « Mademoiselle, madame ? Je vais vous prendre sur mon dos. Je crois que vous ne pouvez pas marcher. »

      Elle se laisse faire. Je la pose avec préciosité sur mon épaule et la soulève. Au passage, je la cogne sans faire exprès à une chaise qui traîne. À nouveau, je bredouille quelques excuses confuses. Je m’en veux furieusement de ma maladresse. Dans le même temps, je sens que c’est elle qui en est la cause. Le contact de sa chair contre la mienne me donne des frissons. J’en oublie même ce que je suis venu faire ici. Jusqu’à ce que revienne le zombie. Et que je m’rappelle l’histoire de la boîte et du pognon.

      Dans le hall d’entrée pourtant très large, on ne trouve rien. Je bouge lentement de peur de faire encore plus de mal à ma sirène. Suite à mes déambulations, ses cheveux se mêlent au mien pour descendre le long de mon torse. Mon bras la maintient sur mes larges épaules. Elle passe le sien autour de mon cou pour assurer son appui. Je me sens particulièrement troublé. Une douce chaleur remonte dans mon tronc et adoucit l’aspect de cette lugubre maison.

      Après avoir cherché dans ce premier lieu la boîte, j’ai fini par demander à celui qui m’accompagne ce qu’on devrait faire. Car, oui, je n’ai bossé que paresseusement, trop occupé à savourer ce moment intime avec cette créature exquise.
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      Entre un homme d’une pâleur moribonde et un autre ayant presque découpé notre petite sirène, il n’y avait pas de quoi être rassurée. Mais une fois l’homme zombie parti et l’épée rangée, Daenerys trembla et pleura un peu moins. Mais ce colosse devant elle qui la scrutait sans rien dire n’était pas non plus très rassurant. Cependant, il avait l’air de vouloir lui parler, ce qui intriguait la sirène, et lorsqu’il prononça des excuses, elle ne comprit tout simplement pas pourquoi… Après tout, c’était elle qui s’excusait en temps normal.

      Elle aurait bien répondu quelque chose, mais quoi ? Et puis de toute manière, la peur était encore bien trop présente en elle pour qu’elle puisse parler. Ce n’est que lorsqu’il s’agenouilla devant elle, les mains tendues, que Dae daigna bouger après quelques secondes d’hésitation afin de mettre sa propre petite main dans celle de l’homme. Mais à peine l’eut-elle touché qu’il tomba en arrière. Ravivant ainsi la peur de la sirène qui se remit en boule, avec de nouvelles larmes dans les yeux et un gros *snif* pour accompagner le tout.

      Finalement, il se releva et proposa à Dae de la porter. Elle n’en avait pas très envie vu la réaction qu’il venait d’avoir alors qu’elle l’avait effleuré, mais en bonne ancienne esclave, elle ne se posa pas trop de question et fit ce qu’on lui proposait, sans rien dire, mis à part peut être un autre *snif* après s’être prise une chaise. Mais finalement, la chaleur humaine l’emporta sur la peur et elle finit par fourrer sa petite tête dans le cou du monsieur. Elle avait passé tellement de temps toute seule que cette présence lui fit du bien, malgré le fait que cette même personne avait failli la trancher quelques minutes plus tôt.

      Elle se fit trimballer un peu partout dans la pièce, jusqu’à ce que l’homme qui la portait s’arrête pour discuter avec l’autre homme qui faisait très peur à Dae. Elle l’avait vu par-dessus l’épaule du monsieur musclé et avait très vite détourné la tête, le corps tout tremblotant. Et alors qu’elle regardait dans une autre direction, son regard croisa un objet qu’elle n’avait encore jamais vu…

      Et toi, tu crois aux revenants? .boite_a_musique_s

      Prise de curiosité, elle tendit un de ses deux bras pour attraper l’objet pendant que l’autre faisait contre poids, accroché au coup de son porteur. Mais la boite se trouvait un petit peu trop loin pour les bras de la sirène. Elle s’étira donc au maximum pour atteindre ce qu’elle voulait, quitte à tomber au sol… Mais ce moment n’arriva point, car l’homme qui la tenait compris ce qu’elle voulait et le lui tendit. Un peu surprise et gênée de s’être faite remarquée, Daenerys rougit. Elle attrapa doucement la boîte dans les mains qui la lui tendaient et glissa un petit « merci ».

      Puis elle entama l’inspection de l’objet. Alors qu’elle allait tourner la petite molette, deux grosses pattes noires sortir de dessous la partie métallique, bientôt accompagnées par six autres ainsi qu’un corps des plus horribles… Il n’en fallut pas plus à la sirène pour crier de peur, lâcher l’objet, se hisser sur l’épaule de l’homme qui s’occupait d’elle et pleurouiller tout en tenant fermement deux poignets de tignasse argentée…
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      Recherche dans un manoir à Logue Town en 1622



      Début d'une folie... Alors rien ne va plus.


      Ah, le temps... Il semblait avoir figé l'historien pendant une longue durée. Or, l'archéologue n'était resté béa que pendant un court instant. Bug? Peur? Rien de cela! Étant une personne qui songe sans cesse, il réfléchissait quelques secondes à ce qu'il s'était produit. Disons, qu'il était sorti de sa folie pendant cette réflexion. Alors, avait-il donc vu une chimère? Possible. Une fois ses esprits retrouvés, il se remit en marche. Il s'était soudainement souvenu pourquoi il était là dans ce manoir de fantômes. Un rictus se dessina sur le coin de ses lèvres, suivi d'un "pfff" presque narquois.

        Quelle idée. Comme si les spectres existent vraiment! Aahah.

      Eh oui, il avait carrément oublié en un instant que cette maison était réellement hantée. Enfin... réellement... Qu'était-ce que le réel, ici? Si ça se trouvait, Wohrwèlch faisait juste un sombre rêve depuis le début!! Rien de plus.

      Mes yeux s'étaient à nouveau habitués à la pénombre. Je me souvenais vaguement d'une lueur d'une bougie qui avait légèrement aveuglée mes globes oculaires. Je me rappelais que je cherchais une boîte. Et j'étais à l'étage, car je cherchais une bibliothèque. Pourquoi toutes les salles à bouquins étaient toujours en haut, hein? C'était comme les vieux bureaux accessibles uniquement par un passage secret. Bref, je trouvais cette grande maison un peu classique sur les bords.

      Je m'engageai dans un couloir qui ne recevait aucune lumière venant des baies des autres pièces. À vrai dire, le dégagement n'avait pas d'ouvertures donnant sur le dehors. Au contraire, il ne distribuait que des pièces et des pièces pratiquement identiques. Il y en avait tellement qu'on s'y serait perdu! En tout cas, je ne m'y aventurais pas pour aller vérifier. Les appliques sur les murs tapissés de motifs ignobles ne fonctionnaient pas. Les tableaux représentaient des scènes de chasses, des portraits d'apparats au visage morne et des natures mortes à en crever d'ennuie. Il fallait être fou pour décorer son habitat avec des horreurs pareilles! Il n'y avait rien de plus monotone que de regarder pendant des heures une coupe de fruits inertes. La nourriture ne se peignait pas, mais elle se bouffait!! Les paysages, ah ça c'était beaucoup paisibles. Quoique. Il y en avait un qui m'attirait l'attention. Il sortait du lot. En fait, il m'avait semblé qu'il s'était animé. Une pensée vraiment absurde. Je me rapprochais donc pour voir de plus près. Malgré la pénombre, je voyais très bien.


      Caspar David Friedrich "Abbaye dans la forêt de chênes"
      À force de scruter le moindre détails, mes yeux s'étaient fatigués. Je clignai une fraction de seconde et j'eus un sursaut qui me fit basculer en arrière. Je me cognais maladroitement contre un meuble dont la moitié des porcelaines et autres objets faillirent tombés sous le choc. Non, je n'avais pas rêvé! Des ombres s'étaient mises en mouvement, dansant comme des pantins autour des tombes. Des masses noires s'envolèrent à la cime des arbres, semblables à des corbeaux. Ils disparurent lorsqu'ils avaient atteint le bord du cadre. Bordel, c'était quoi ce délire? Je devenais fou ou quoi?

      Je chassai vite cette terrible pensée. Il manquait plus que les autres tableaux fassent sortir les personnes et les animaux et je pouvais dire que mon esprit était tordu. C'était pas possible. Je reprenais ma respiration pour me calmer. Je sentais la sueur goutter sur mon front. Avec cette vision, je n'allais pas pouvoir continuer tranquillement mes recherches.

      Je tournais la tête pour reprendre ma route, mais une autre bizarrerie me fit un haut-le-cœur. Le couloir semblait être plus long que tout à l'heure et je ne voyais même plus le bout du "tunnel". Encore une stupide farce? Ce manoir était hanté ou quoi? Comme si je voulais vérifier que je ne m'étais pas trompé, je me retournais. Horreur!! Je constatai avec effroi que... que... ... c'était la même chose de l'autre côté!!!

        Diantre, c'est quoi ça?! J'étais sorti d'une pièce il n'y a même pas 5min et voilà qu'elle n'y ait plus. Où est-elle donc passé, bon sang? Eh! Reviens par là, toi!! Non, sérieux! Ramène-toi, ce n'est pas drôle.
      Je me surpris une seconde.
        Voilà que je parle à une chambre qui semble avoir mystérieusement disparue...
        Wohr', tu divagues complètement, mon vieux! Une salle ne peut pas disparaît par sa seul force de volonté, voyons.
        Tu crois que ça pensent, les chambres? Si ça se trouve, elles ont une conscience comme nous. J'avais bien vu des yeux rouges flamboyants tout à l'heure sous le lit. Je te dis que s'étaient les siens. Elle attendait qu'on sort pour nous jouer un mauvais tour.
        N'importe quoi!! Continuons nos recherches plutôt. Ça te changera les idées.
        T'es malin. Quand le couloir décide de faire des siennes, tu crois que je vais y arriver? Il n'y a pas d'issue!! Nous sommes pris au piège, je te signale!

      Je me retournais donc une seconde fois. Cette fois-ci, c'était indescriptible. Non seulement ce putain de couloir était toujours infini, mais en plus il s'enroulait sur lui-même!! Le dégagement me fit presque envie de vomir. Il y avait de quoi avoir le vertige avec un truc pareil! C'était comme si j'étais hypnotisé par cette chose. Je ne pouvais pas y croire tellement que ce manoir devenait de plus en plus lugubre et improbable. Devais-je renoncer? Je fis quelques pas lourds, mais j'avais peur de m'avancer davantage. Je me servais du tapi comme point de repère, je suivais ses lignes. Je ne voulais pas regarder les tableaux ou les meubles. Ils me foutaient la frousse! J'étais même sûr que les représentations se moquaient de moi. Curieusement, je ne tombai pas. Était-ce redevenu normal au moment où je pensais être à l'envers? De toute façon, je n'avais pas la réponse. Pas plus que n'importe qui. Encore, fallait-il qu'il y avait des gens aussi fous que moi pour s'aventurer dans ce genre d'endroit malsain. La logique était inexistant. Je n'avais plus la sensation de pesanteur à cause de cette épreuve et j'en perdais presque le nord!!!!

      Le pauvre Wohrwèlch perdait complètement les pédales! Cette foutue baraque rendait vraiment les gens qui osaient s'y aventurer maboule. Et des fois, il n'en s'en rendait même pas compte. Et par d'autres moments, il voyait bien que son esprit s'embrouille, mais rien ne pouvait guérir la folie. Surtout couplé par un début de schizophrénie... Le malheureux... Si seulement sa chère compagne voyait son état...


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      D'après les notes de l'archéologue et historien Wohrwèlch
      ©odage by Hathor



      Dernière édition par Wohrwèlch le Mer 27 Mar 2013 - 13:07, édité 1 fois
      • https://www.youtube.com/user/Xotokss
      La sirène avait lâché la boite. Lorsqu’elle était tombée au sol, elle avait alors joué un morceau de musique. C’était un morceau à la fois doux et sombre qui me foutait la chaire de poule.



      L’atmosphère avait quelque chose de pesant.

      -Julius, y’a un truc étrange qui s’est passé tout à l’heure, quand j’étais tout seul. Je sais que ça à l’air dingue mais j’ai l’impression qu’il ya un truc qui nous surveille…

      Julius et sa jolie compagne à queue de poisson ne semblaient pas plus rassurés que moi, mais y a un truc qui est certain, c’est que je n’avais pas l’intention de m’éterniser. Fallait trouver cette boite et dégager vite fait, je détestais cet endroit.

      -Raison de plus pour pas trainer.

      Au moins, on était d’accord.

      -Ok, on reste ensemble, je passe devant et toi et ta p’tite copine bleu, vous me suivez, on commence par le fond.

      J’crois que la sirène ne m’appréciait pas beaucoup à voir la façon dont elle me regardait, normal. Pas le temps d’expliquer ce qui clochait chez moi.
      Comme j’étais du genre prudent, j’m’étais dit que ça ne serait pas du luxe de sortir ma machette.

      On s’était avancé vers une pièce au fond, la porte était noir d’ébène, je l’ouvrai prudemment. Derrière nous, la boite à musique continuait à jouer en bruit de fond.
      Le temps que mes yeux s’adaptent au manque de lumière, je restai un instant statique. C’était une pièce a la moquette épaisse, de grands rideaux de velours rouge obturaient les fenêtres. Au milieu trônait un bureau de ministre dont la surface était couverte d’une couche de poussière déposée sur une surface de cuir craquelée. Cette pièce était aussi glacée que les autres.

      -Restez en arrière, j’vais fouiller tout ça.

      Pendant que Julius et la Femme poisson contemplaient les tableaux sur les murs, j’ouvrai les tiroirs du bureau un à un. Rien à part un peu de paperasse, pas de boite en vue, tu parles, ça aurait été trop facile. Tiens ? Un des tiroirs était fermé à clé ! Je posai ma machette et la lampe sur le bureau et sorti une dague de son fourreau. La serrure était tenace mais elle finit par céder.

      Chlank !

      -Aouch !

      Merde, en forçant la serrure, je venais de casser ma lame et de m’ouvrir la main sur trois bons centimètres, ce genre de truc ne m’était jamais arrivé avant, en plus, c’était une très bonne lame, un bon acier!
      Je choppais un mouchoir dans ma poche et bandait ma main qui pissait le sang. Ca pisse toujours le sang, les mains.

      Dans le tiroir, y’avait un vieux bouquin en cuir relié, les pages étaient manuscrites, comme une sorte de journal. J’ouvrai une page au hasard et la lisait a haute voix.

      « Quand j’ai trouvé cette boite, elle m’a tout de suite plu, je me suis dit qu’elle ferait un beau cadeau pour ma douce Christina, si j’avais su ce dont cette boite était capable… Je l’avais dénichée chez un vieil antiquaire asiatique à moitié aveugle, il était au départ retissant à me la vendre, m’expliquant qu’elle était maudite et que cet objet ne devait pas se retrouver entre n’importe quelles mains, racontars de bonnes femmes… Dix millions de Berry’s et l’affaire était conclue. Il prit tout de même le temps de m’expliquer que je ne devais en aucun cas briser le sceau de cire et retirer le ruban de soie noir qui l’entourait. J’ai acquiescé pour qu’il arrête ses histoires à dormir debout… J’avais mon cadeau pour Christina… Comme je regrette…

      -Bonne pioche. On devrait garder ça, on pourrait peut être en apprendre plus en prenant le temps de le lire. Ca tente quelqu’un ?

      Alors que je tendais le livre dans la direction du binôme, un frisson d’angoisse me parcouru. Ma machette, elle était plus à la même place, quelqu’un l’avait déplacée de dix centimètres…

        Tigresse ! Elle n’y est pas allée mollo avec mes ch'veux. Dire que c’est moi la brute et elle la créature fragile, ça casse tout d’suite le charme. Ou alors pas du tout, la pauvre petite créature, effrayée de tout alors qu’on se trouve visiblement dans le lieu le moyen joyeux du monde. Si un mercenaire se jette par une fenêtre aussi haute, c’est qu’il a dû voir une sacrée saloperie. Un truc à lui décrocher les couilles. Un peu dans l’style d’la musique de la boîte, mais à un niveau suprême.

        Après, il y a quand même une info solide à pêcher avec tout ça. Si c’est un cadeau pour sa gonzesse, on devrait commencer à chercher dans sa chambre que je m’dis. Comme j’ai déjà logé dans un endroit comme ça, je m’doute qu’il faut prendre les escaliers. D’ailleurs, j’ai pas spécialement envie de faire le lien entre le saut de l’ange et du plongeoir éventuel. Y a de fortes chances que ce soit lié et que du coup, c’est l’moment de mettre ma caboche en veilleuse.

        Mon ciboulot qui m’dis qu’j’ai pas forcément envie d’voir la même chose que la purée humaine à l’entrée. Elle me dit d’envoyer ce Verdo s’faire mettre et d’plier les gaules. J’en oublie presque que j’ai un colis sur l’râble. Je m’demande ce que j’vais pouvoir en foutre. La lâcher dans la nature c’est s’assurer que n’importe quel pignouf peut lui mettre les paluches dessus et vu l’prix d’la pièce, elle va finir en bibelot chez les aristos.

        Bon, c’est sympa et tout d’l’avoir à côté, j’vais pouvoir raconter ça à mes potes et ils pourront me croire. Sauf si je finis en Carbonara avec mes amis les chasseurs de fantômes. Des apparitions, des trucs qui s’font la malle et une maison de l’horreur ornée par l’amicale des araignées décoratrices d’intérieur sont l'signe d’un truc qui cloche sa mère. Un truc qui finit mal et qu’on raconte au p’tit pour leur foutre une telle chiasse qu’ils bouffent leur soupe.

        Là où ça va devenir chaud, c’est quand quelqu’un va lancer l’idée de se séparer. J’serai obligé de la lui faire digérer avec un coup d’patte dans l’pif. Rien d’bien hostile, juste pour réaligner ses chakras. Alors, j’prends l’initiative :

        « Pas la peine de poiroter pour des radis, m’est avis qu’on va trouver cette saloperie dans la chambre d'la meuf du gus. Ou sinon, c’est qu’il n’a pas bien les globuleux en face des trous. »

        Et puis, je prends la marche qu’est d’vant moi et j’fais pareil pour les autres. Elles s’enchaînent tranquillement. Dire que si on m’avait dit un jour que je m’méfierais d’un escalier, je m’serais roulé d’rire par terre. Mais là, l'ambiance glauque me fout l'traczire.

        Chaque pas est précieux. J’calcule ma progression et je mire de partout ; sol, plafond et moquette. Même le papier peint je l’zyeute avec défi. Essaye un peu de m’entuber pour voir, hein ?

        L’énervement débile contre les objets inanimés est le premier stade de folie ? Eh ben, j’ai du retard sur les autres on dirait. Je n’sais pas si c’est la lumière ou pas, mais le p’tit gars a encore plus une sale gueule que tout à l’heure et c’est un putain d’exploit pour lui. Quant à la sirène, elle a perdu de sa superbe. Elle quasiment devenue bleue ; elle s’est mise en apnée la pauvre.

        « - Eh, ça va, petite ?
        - KYYAAAAAAAAA.
        - Saint cul de Dieu ! »

        Parce que le montant d’escalier a décidé de prendre vie. En forme de serpents qui visent les noix et les yeux. J’attrape les deux compadres et je les jette en haut de l’étage. Pendant ce temps, les monstres gagnent du terrain et j’flippe ma race. Je tranche et je coupe, mais j’vois qu’ça n’sert pas bezef. Alors, je m’lance à corps perdu me frayant un chemin parmi les serpents qui m’assaillent de tous les côtés.

        J’atteints enfin l’étage supérieur et je contemple avec horreur le couloir supérieur s’occlure. Le hall a disparu et nous sommes dans une pièce rectangulaire. Au milieu, on voit un mince couloir couvert de gravier dont l’issue est une arche, le reste est bordé d’une substance vaporeuse sous laquelle on aperçoit un liquide noir et opaque porté à ébullition. Des formes indistinctes apparaissent en surface avant de s’évanouir sans laisser de traces. Quant aux murs d’un rouge bordeaux, ils moulent des silhouettes indistinctes et ondoyantes.

        Le souffle coupé, j’en arrive même à m’demander si tout est bien réel et une claque après, je m’dis qu’il y a peut-être des illusions qui prennent en compte les taloches. J’voudrais bien leur demander au gars c’qu’on fout ici, mais il me semble que le manoir a décidé de s’exprimer. Une goutte de sang atterrit sur ma joue gauche puis une autre. Et pendant qu'une fine pluie sanguine tombe du plafond, je regarde s’inscrire ce message en encre carmin par une main invisible sur l'arche qui nous fait face :


                    Per me si va ne la città dolente,
                    per me si va ne l'etterno dolore,
                    per me si va tra la perduta gente. Giustizia mosse il mio alto fattore;
                    fecemi la divina potestate
                    la somma sapïenza e 'l primo amore. Dinanzi a me non fuor cose create
                    se non etterne, e io etterna duro.
                    Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate


        « Bon, ben, je n’suis pas expert, mais de c’que j’ai compris, on n’est pas au Club Med. J’crois qu’il vaut mieux avancer au cas où les bestioles reviennent. »

        J’essaye quand même de la jouer tranquille, le mec qui gère, mais je n’suis pas loin de mouiller les couches. On m’dira c’qu’on voudra, ce truc n’est pas normal. Horreur accentuée lorsque des gémissements ont commencés à se faire entendre de toute part.

        Et toi tu crois aux revenants ?
        Avant, non.
        Maintenant, plus que jamais.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t17103-truc-administratif
        • https://www.onepiece-requiem.net/t6089-julius-raconte-fiche-terminee
        Il se passait des choses étranges dans cette maison. Bien trop étranges pour que Daenerys puisse comprendre quoi que ce fut. Elle avait peur, ça oui. Et ne savait pas où se mettre. D’autant que son porteur venait de la jeter après qu’elle est aperçut ces espèces de serpents bizarre. Il la jeta, alors qu’elle aurait plutôt eu besoin de tendresse.

        Une fois à l’étage, sa vision des choses avait changée et le vaillant homme lanceur de compagnon paraissait se débattre contre le vent, rendant son image d’autant plus effrayant pour de pauvres yeux bleus innocents. Alors, lorsqu’il voulu la remettre sur son dos, Dae eut peur et hésita. Et pendant l’hésitation, le reste se passa : du sang tombe sur la joue de cet homme et des choses se dessinent au plafond. Des lettres. Mais Daenerys ne sachant lire, elle ne put comprendre leur sens. De toute manière, aurait-elle compris ce message même en sachant lire ? Il y a fort a parier que non.

        Pendant que les hommes parlaient, elle, observait. Et, entre deux nuages de brumes, elle vit un homme qui lui semblait très familier. Un homme qu’elle cherchait depuis plus d’un an. Un homme qui lui avait tout appris, l’avait nourrie, protégée, éduquée. Il ressemblait trop à son maître pour ne pas être son maître. Et Dae en était sure. C’était lui ! Il l’avait retrouvée ! Il venait la chercher !

        Alors, sans se soucier de ses camarades humains, elle fonça comme une sirène peut foncer sur terre. Soit pas très vite. Mais pleine de détermination.


        Maîîîîtreeeee ! Maaîîîîîtree !!!

        Arrivée à portée, elle puisa dans une énergie venue du fin fond de son être et utilisable grâce au flot de joie qui la traversait, pour sauter sur celui qu’elle croyait être son maître. Mais il en fut tout autre. Et il n’avait rien à voir avec celui qui la sirène aimait tant. Elle entraina tout de même cette personne au sol à l’impact et, alors que le visage de Dae était illuminé par un intense bonheur, elle découvrit avec horreur l’aspect de l’homme qui n’était pas son maître.

        Le bonheur se transforma en peur. Une peur atroce, mêlée au goût amer de l’espoir perdue. Devant se visage mutilé, Dae partit. Loin, mais pas tant que ça. Et en pleurant. Elle se retrouva dans une pièce avec des tableaux aux murs représentant des hommes entrain de manger des assiettes de poissons… Elle ne put supporter cette vision et, trouvant un coffre ouvert plein de draps, elle se glissa dedans pour se cacher et pleurer.

        Mais alors qu’elle était roulée en boule, le coffre se referma sur elle. La sirène essaya bien de relever le battant, mais il n’y avait rien à faire, il était verrouillé. Alors, elle paniqua. D’abord en tapant sur les parois de sa prison, puis et surtout, en hurlant à la mort et entamant sa réserve de larme.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t4963-la-belleuuh-sireneuh-bleu
        • https://www.onepiece-requiem.net/t4827-daenerys-aquablue


        Et toi, tu crois aux revenants?




        Recherche dans un manoir à Logue Town en 1622



        Début d'une folie... Alors rien ne va plus.


        Rien n'était logique, ici. Hein! Oui, pourquoi? Pourquoi, tournais-je en rond???!! Que je me déplacais dans un sens ou dans l'autre je m'épuisais pour rien. Ce couloir était décidément sans fin... En revanche, si cela continuait, ma vie sera finie plus vite que je ne le pensais. Et dire que je n'aurais même pas pu revoir ma chère Yumi. Elle qui était toute ma vie, comment avais-je pu échouer aussi lamentablement?? Je... Je ne pouvais pas m'imaginer mourir sans l'avoir revu au moins une fois. Je m'étais assis au sol, adossé à la tapisserie.

        Je me collais contre un meuble semblable à celui que j'avais failli renverser tout à l'heure. Pauvre de moi. C'était comme si j'allais y recevoir tout son amour, son réconfort, sa douceur ou autres sentiments agréables qu'une femme pouvait apporter à son mari. Là, cette commode, je l’aimais bien. Trop même. Un peu trop en fait. Je n'allais pas l'embrasser, mais j'étais devenu tellement plus docile tout d'un coup. En effet, grâce à cette folle envie de me blottir contre son bois exotique, la peur avait cessé. Du moins pour un petit instant. J'étais plus calme, mais juste pour une minute, puis... plus rien. Le néant. Le silence profond et énigmatique était revenu avec son air inquiétant, voir menaçant. Personnaliser quelque chose d'aussi immatérielle était complètement invraisemblable! Oui, oui, le vide qui nous mange c'était bien connu. Personne n'aime ce genre de silence total, même pour un homme de science en pleine réflexion, cette absence de vie foutait les jetons. En tout cas, c'était le genre de vide qu'on voulait rompre à tout va. Oui, c'était un besoin de soulagement le cri. C'était ce qui faisait un être fou un homme normal. Merci la logique... En ce qui me concernait, il y avait un blocage. Je n'avais pas d'envie soudaine de hurler à la mort ou de taper les murs comme un dingue. Je luttais pour rester sobre de cette torpeur et idiotie de raison perturbé. Ce n'était pas parce que je redevenais plus serein qu'on était immunisé face à cette sombre folie qui me hantait de plus en plus au point de me donner des frissons.

        Toujours dans mon coin, je m'éditais comment me sortir de là, tout en m’apitoyant sur mon sort. J'étais comme un pauvre gamin pleurnichard qui ne savait pas comme faire. Ou peut-être j'étais plus comme le martyr qu'on maltraite sans aucune raison. Les genoux remontés, j'avais fourgué ma tête dedans dans le seul but de ne voir que mon nombril. Moins je voyais ce couloir infernal qui ne faisait que lacérer mon esprit torturé, mieux c'était. En réalité, je refusais de me laisser piéger injustement. Je réfléchissais à ce que je pouvais faire, même si en fin de compte, il n'y avait décidément rien-à-faire. Je ne pouvais pas contrôler une pièce d'un claquement de doigts, c'était seulement lui qui me dominait. Le monde à l'envers... Il était inutile de lutter contre la volonté du manoir puisqu'au final, on ne faisait que perdre son temps en se fatiguant. Oui, ce n'était que du vent...


        Soudain, alors que je sombrais dans le néant, je tombais dans une sorte de démence plus avancée, je vis une lueur. Elle s'approchait de moi. Une jeune femme était face à moi avec sa bougie. C'était encore la personne qui m'avait parlé d'une boite tout à l'heure. Agrément surpris, je relevais ma tête pour la regarder. Je me demandais bien par où elle était donc passée, mais j'étais tellement soulagé que je ne cherchais pas vraiment à savoir. J'en pleurais de joie! Avant même que je puisse parler, elle me dicta quelque chose. Elle était comme un ange protecteur pour moi et je buvais ses dires. Je me confiais pleinement à cette créature magnifique. J'espérais en elle le phare qui me guidera à sortir de cette impasse.

          Vous êtes, commença la Lady en cherchant ses mots d'un air innocent, pathétique. Pourquoi s'obstiner à vous en sortir? Laissez votre esprit se vider et ne pensez plus à combattre cette épreuve. Cette idée vous avait effleuré, mais vous ne l'aviez pas saisi. Si vous faites comme je dis, alors tout deviendra limpide et vous saurez à quel moment votre liberté vous tendra les bras.


        Je gardais mes yeux ébahis un instant, comme si je savourais ce moment, mais quand je clignais ne serait-ce qu'une seconde, elle était déjà plus là. Surpris de sa disparition, je ne pouvais pas m’empêcher de m'exclamer.

          Mademoiselle!


        Soudain, alors que je ne m'y attendais pas, le couloir cessa net ses caprices. Je me relevais et je constatai que tout était à nouveau dans son état d'origine. Il n'y avait plus personne. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand je réalisais que j'étais enfin LIBRE!! J'ignorais combien de temps j'avais erré dans cette prison horrible. J'avais eu l’impression d'avoir subi une séance de torture mental. Mutiler l'esprit humain était encore plus sadique et faisait encore plus mal que s'attaquer à la chair. Combien d'humains eurent envie de mettre un terme à leur souffrance qu'ils enduraient? Brrr, je chassai cette pensée obscure.

        Voyant enfin correctement la sortie, je vis un groupe d'individus en venir. Ils étaient passés par les escaliers. Bon sang, encore des fantômes?? Il faisait tous peur, surtout celui avec la face de marbre. Je n'arrivais pas encore à discerner la jolie femme si elle était l'un des leurs où si elle s'était faite capturée. D'un coup, elle se jeta sur le sol et à mon grand étonnement, je réalisais qu'elle était en fait une sirène. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais elle devait me prendre pour quelqu'un d'autre.

          Maîîîîtreeeee! Maaîîîîîtree!!! s'écria-t-elle à moi.


        Paralysé par l'absence total de compréhension, je ne remarquai même pas qu'elle s'était littéralement jetée sur moi. Je tombais lourdement à la renverse. Je n'en revenais pas, elle était encore plus belle que la jeune femme qui m'aidait. Je vis avec horreur des inscriptions bizarres au plafond et des gouttes en tombaient. Voyant ma lèpre, elle fit volte face d'un bond et alla dans la première chambre. À cause de ce manoir, la pauvre créature m'avait certainement pris pour un monstre. Je me redressais aussi sec pour en savoir plus grâce aux deux hommes. Celui qui était le plus près de moi était plus vieux (donc plus sage?) et nous adressa la parole. L'hybride s'était réfugiée dans la pièce à ma droite. Vu son état, j'imaginais qu'il fallait la laisser un temps, mais vu que ma maison était du genre à nous donner du fil à retord, il ne valait pas. La pauvre.

          Bon, ben, je n’suis pas expert, mais de c’que j’ai compris, on n’est pas au Club Med. J’crois qu’il vaut mieux avancer au cas où les bestioles reviennent. suggéra l'inconnu.


        Je ne voyais pas de quoi il parlait au début, puis j'eus un déclic. Regardant à nouveau en l'air, je vis encore le message. Il laissait toujours sa substance non rassurante. Je me proposais de le traduire. Après tout, c'était moi l’historien. Je confondis avec une langue, puis finalement en cherchant à voix haute, j'étais en train de translater le texte presque comme un débutant.

          Par moi on va vers la cité dolente. Par moi on va vers l'éternelle souffrance. Par moi on va chez les âmes errantes. La Justice inspira mon noble créateur. Je suis l'œuvre de la Puissance Divine, de la Sagesse Suprême et de l'Amour. Avant moi, rien ne fut créé sinon d'éternel. Et moi, je dure éternellement. Vous qui entrez, abandonnez toute espérance.


        En même temps que je dictais ce que je lisais, je me sentais faible. Ces dires me faisaient peur. J'avais l'impression d'avoir profané une tombe. Je regardais ensuite les deux hommes. Et derrière eux, ce qui était la voie de la liberté fut brutalement changée en une sorte de gueule béante. Pourquoi lorsqu'on détournait le regard ne serait-ce un court instant, les choses de cette putain de baraque maudite se mettaient à se transformer, borde?! Encore, les ombres des tableaux qui bougeaient, ok. Mais ça, ça non!! Oh que non de non!!! J'hurlais à la mort en pointant du doigt la chose infernale que je voyais derrière les visiteurs.

          AAAAAHHH!!!!!


        Sans attendre qu'ils regardent pour me croire, je me retournais aussitôt après avoir poussé mon cri de désespoir et je courrais du mieux que j'en sois capable dans le sens opposé de cette chose. Je ne cherchais même pas à savoir s'ils me suivaient tous les deux. Au moins, la sirène était en sécurité là où elle était. Quoique. Les montants de la porte qui donnait sur le palier de l'escalier s'était changé en une bouche aveugle et béante qui gémissait telle un monstre effroyable. Elle aspirait tout ce qu'elle pouvait et je vis les objets des meubles volaient. Le tapis semblait lui aussi instable et bougeait comme un diable. Il allait se détacher et être avalé. Non de non, il ne fallait pas qu'il s'enroule sur nous!! Le couloir avait continué à faire de siennes, mais cette fois-ci, je priais le bon dieu pour qu'il ne soit pas aussi long et infini que tout à l'heure, car je ne pourrais pas garder le rythme. D'autant plus que l'aspirateur était passé au niveau supérieur!! Regardant toujours droit devant moi, je ne remarquais pas qu'on montait progressivement. Les tableau se détachaient les uns après les autres, tombant à leur grand désarroi dans cette horreur immonde qui continuait d'avaler. Non!!! Ce n'était pas possible, bordel! La pesanteur déviait dangereusement vers notre dos. En fait, c'était le dégagement qui s'inclinait encore et encore. Cette fois-ci, on était presque à la fin. Les cadres et les meubles glissaient dans un boucan insupportable. Je luttais pour ne pas m’essouffler en bout de cours. Je faisais tout pour ne pas chuter dans ce précipice sans fond. La pièce pivota brutalement au moment où on sauta pour atteindre la porte. Ce qui était derrière nous était en dessous de nous. La merde quoi.

        Ils passèrent finalement de l'autre côté dans une roulade presque comique. Ils étaient tous les trois en boule en train de finir leur course sur une moquette un peu dur. Le centre de gravité était de nouveau normal. À cause de cela, leur cascade maladroit les firent se cogner contre une table. Ils étaient dans un bordel son nom! Un drap tomba sur eux et les enveloppa. Ils se débâtirent pour le retirer et ils purent voir où ils étaient.

        Le trio était dans la même pièce que Daenerys Aquablue. La pauvre s'égosillait dans sa méchante boite qui était presque hermétique. Elle criait de détresse, mais les sons étaient quasi-étouffés. Bien sûr, personne ne le savait, ils étaient encore sous le choc. Ils avaient tellement couru dans le sens inverse que tout cela était complètement invraisemblable. Cette salle était le conservatoire. Les instruments poussiéreux reposaient tous là à l'abandons. Pour certain, ils étaient sous des couvertures, d'autres comme le piano à queue au centre était nu. Des touches en étaient manquantes. Parmi l'orchestre, il y avait de tas d'objets qui ne devraient pas être là. Se mêlant à des buffets et armoire, reposaient des coffres en tout genre dont une où se trouvait la sirène. D'autres choses demeuraient ici sans aucune raison.

        ~~ Page 3 ~~

        D'après les notes de l'archéologue et historien Wohrwèlch
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        Dernière édition par Wohrwèlch le Mer 27 Mar 2013 - 13:10, édité 1 fois
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        J’avais jamais vraiment cru à toutes ces conneries, les fantômes, les démons et tout ça. Pour moi c’était qu’un ramassis d’idioties pour faire peur aux moufflets. On m’avait déjà raconté des histoires de ce genre au hasard des vieilles tavernes écumées par la plèbe. Des contes en général narrés par des marins à l’esprit embrumé par le rhum ou des mythomanes en quête d’auditeurs.

        Y’avait ceux qui avaient vu des vaisseaux fantômes pilotés par des morts, des bateaux noirs, aux voiles noires et suivis par la brume. Y’avait ceux qui disait avoir vu des spectres au détour de vieilles baraques comme celle-ci, des poltergeist en mal d’âmes pures, entre autre, bref, que des conneries, enfin, j’croyais.

        Cette baraque était bien pire que tout ce dont j’avais jamais entendu parler, cette baraque, c’était… une porte vers l’enfer. J’étais complètement déstabilisé, perdu. Tout ce qui faisait que j’étais ce que j’étais était en train de s’émietter, au revoir mon pragmatisme, au revoir mes certitudes, j’avais l’impression de vivre un mauvais rêve.

        Il avait fallu quelques secondes pour que je m’extirpe des draps poussiéreux, coincé entre Julius et l’étrange type encapuchonné. Lui avait l’air vrai, tangible, c’était une bonne chose, ou pas. Je n’avais pas oublié qu’un type avait été projeté du deuxième étage. C’était peut être ce gars là qui l’avait tué.

        Tuer. Un drôle de mot, un mot qui me parlait plus que jamais, il résonnait dans ma tête, comme une idée trop claire, oui, j’avais envie de… Tuer. Ca pulsait dans ma tête et dans mon corps, comme une lame de fond, ça montait comme une vague de chaos. J’voyais dans mon esprit les corps découpés de mes compagnons. Je les imaginais, baignant dans leur sang. J’en avais envie, le sang si chaud, si vivant… Qu’est ce qu’il m’arrive, j’ai jamais tué que parce que je n’avais pas le choix, mais j’sentais qu’une sorte de changement était en train de s’opérer en moi.

        -Sam ? Ca roule ?

        Je secouai la tête et repris mes esprits. J’étais debout, immobile. Sans m’en rendre compte, j’avais sorti ma machette. Julius me toisait l’air circonspect, la main à la garde de son épée. J’ai rangé mon arme. La vague de chaos qui m’envahissait la seconde précédente s’était retirée d’un seul coup. Julius s’est détendu, l’ancien avait de la bouteille, il avait peut être senti que pendant un court instant, j’avais un peu perdu les pédales.

        -Oui, euh… Ca va, j’suis un peu paumé, j’crois.

        Julius s’est un peu détendu. En bruit de fond, on entendait qu’un orage venait d’éclater, ça ajoutait encore un peu de plomb à une ambiance déjà lourde.
        J’pris le temps, de regarder la pièce. Une pièce toute ronde où s’entassait tout un tas de bordel, des coffres, des instruments de musique, un vrai foutoir, par contre, plus de traces de la femme poisson. Y’avait le gars caché sous sa toge claire qui me regardait fixement avec ses yeux gris pâle. Il avait un air très étrange lui aussi, il allait bien avec la déco.
        Encore haletant, j’interpelai :

        -Et toi, t’es qui ?
          T’es peut-être un assassin super discret, mais le mec qui dégaine sa machette avec une tronche de traviole ça l’fait pas.

          Ben, tu fais bien d’ranger ta lardoire parce qu’autrement, je te l’fous dans l’derche.

          Oui, voilà. Demande-lui qui c’est. C’est mieux. J’vais servir le thé et les biscuits. Mais, putain d’bon Dieu d’enculés d’merde. Tout fout l’camp. Y a du sang, des serpents et même des historiens ?

          Quoi ? Historien ? Mais qu’est-ce qu’il branle ici ? Il vient faire des fouilles ? C’est pas l’moment, mec. T’as pas vu que la baraque menace de nous bouffer ?

          Oui, ben, excuse-moi d’paniquer, mais j’t’encule. On n’va pas non plus tortiller du fion pour chier droit.

          Alors si j’perds la boule, je suis d’avis de tous vous défoncer la gueule et d’faire le tri après. Qu’est-ce que ça me coûte de vous éclater d’une main ? Rien, j’vous décalque la face et j’fais d’la place. Allez, v’nez que j’vous tartine la mouille. J’vous prends tous les deux et d’une seule main.

          Mais, attends un poil. Elle est la sirène ? Ah, le coffre. Ça s’ouvre d’où déjà cette saloperie ? Bon, là y a des gonds. Donc c’est sûrement de l’autre côté. Non, de l’autre côté aussi, il y a des gonds.
          Hum.

          Mais c’est quoi c’délire ?

          Bon, petit coup d’œil dans la pièce pour être sûr que je suis encore en vie. Dans les circonstances, j’ai comme un doute. Des instruments de musiques et les deux branleurs qui taillent le bout d’gras. J’dois dire que je n’en ai rien à branler.

          Passer par derrière.

          Héhé.

          Hum.

          Je retourne le coffre et j’sors ma dague pour couper ce qui m’empêcherait de parvenir à ma sirène. Et oui, quand ça chie, faut trouver des combines. Du coup, je coupe en travers du dessous qui est, finalement, seulement constitué de tissu.

          Par contre, un truc me gêne.

          Mais comment je m’retrouve à l’intérieur du coffre ? Ça bouge en plus. Des écailles. C’est bien ma petite sirène.

          « En attendant de trouver un moyen de sortir, je n’ai jamais su comment tu t’appelles. »

          Je ne cherche pas longtemps. Mon pied défonce le haut du coffre. Et déjà, je sens que ça pue. Parce que je galère depuis des heures, et là, ça semble trop facile.

          Effectivement, on est dans une autre salle. Et même si on entend distinctement les voix de nos camarades, on ne les voit pas. D’ailleurs, je ne me souviens pas des têtes miniatures qui jactent. Et au milieu, un vieux corps momifié. Il tient un bout de papier racorni. Et ça dit :

            J’ai enfin retrouvé la clé que vous cherchiez, elle m’a demandé beaucoup d’efforts, beaucoup de temps et d’argent, je suis contraint de revoir à la hausse mes prétentions.


          Et ladite clé dans sa poche. Comme il faut bien revenir sur ses pas. Je me remets dans le coffre et je tente de ressortir de l’autre côté. Étrangement, ça marche. C’est la preuve que je suis devenu aussi perturbé que le nécessite le lieu.

          « Qu’est-ce qu’il y a, le zombie ? Pourquoi tu fais cette tronche ? »
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          Prise au piège dans ce coffre, la sirène se débattait du mieux qu’elle pouvait. Mais il n’y avait rien qu’elle pouvait faire. Ce fut l’homme qui l’avait transportée quelques minutes auparavant qui ouvrir sa prison, mais à peine la lumière pénétra le coffre qu’elle redisparut. Ils étaient maintenant deux andouilles coincées dans une malle de draps.

          Un peu rassurée, mais pas trop, par la présence de l’homme, Dae arrêta ses hurlements pour se contenter de pleurouiller presque silencieusement pendant que son compagnon de coffre cherchait une issue. Et il trouva. Mais la salle n’était pas la même que celle d’où ils venaient. Beaucoup plus glauque, tellement que la sirène, malgré le fait que la liberté lui tendait enfin les bras, ne sortie pas du coffre. Elle se contenta de regarder l’humain explorer la salle et se rapprocher d’un truc ressemblant étrangement à un homme mais couvert de bande de tissu. Ce n’était en rien rassurant. La jeune sirène laissa même un petit cri de surprise à sa vision, tout en se cachant un peu plus dans le coffre, ne laissant dépasser que le haut de sa tête jusqu’à ses yeux. Parce que oui, elle voulait voir ce qui se passait, même si c’était dégoûtant.

          Finalement, l’homme revint vers elle avec un bout de papier et une clé dans la main. Il retourna avec elle dans le coffre, le referma et força sur la paroi d’en face. La malle s’ouvrit une seconde fois, laissant de nouveau la lumière pénétrée et le visage des deux autres hommes apparaitre dans l’ouverture. Dae n’était plus très sure de vouloir sortir. Elle avait toujours peur des autres individus. Mais l’idée de restée toute seule et enfermée l’effrayait encore plus, surtout après ce qu’elle avait vu.

          Elle se hissa sur le rebord du coffre et tenta de s’en extraire en douceur. Mais ce fut un échec. Car à force de se débattre seule dans cette malle, sa longue queue écailleuse s’était enrouler dans une masse de draps assez conséquente, et lorsqu’elle voulu la sortir, la sirène bascula, entraînant tout le linge avec elle. Bien vite, elle fut totalement enroulée dans le tissu, ne voyant plus rien de son environnement et ne pouvant plus bouger mis à part rouler sur elle-même. Ce qu’elle fit. Du moins jusqu’à ce qu’elle rencontre un double obstacle. Ce devait être des jambes, mais impossible d’en être sûr sans visibilité.

          Prise d’angoisse, la sirène gigota dans tous les sens dans le but de se libérer une nouvelle fois. Et le tout accompagné bien évidemment par des petits couinements désespérés. Couinement qui pouvait être très énervant pour des personnes extérieures…
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          Et toi, tu crois aux revenants?




          Recherche dans un manoir à Logue Town en 1622



          Début d'une folie... Alors rien ne va plus.


          Oh!!! L'homme à la face de marbre avait sorti sa machette! D'instinct, j'avais dégainé mon sabre. Bordel, qu'est-ce qu'il lui prenait? Je le regardais droit dans les yeux. On restait pendant un moment comme ça, je préférais me méfier. C'était son collègue qui lui demanda s'il allait bien, chose que j'aurais dû faire... Lorsque le quarentainaire retrouva ses esprits, il me posa une question, une question qui méritait d'être posée. Mais après un comportement douteux, je n'osais répondre. Je réfléchissais un court moment. Déjà, qui était ces gens? Pourquoi ils étaient là?

            Et toi, t’es qui?
            ▬ *Méfie-toi de lui, Woh.*
            Un historien qui semble tout aussi perdu que vous. Et vous autres?


          L'homme âgé ne semblait pas m’apprécier. Je m'empressai d'expliquer après les présentations la raison de ma présence. Peu importe qui ils étaient, je gardais une certaine distance. De toute façon, au stade où j'en étais, ils pouvaient très bien être des pirates, des fantômes ou tout simplement, des gens comme moi, tout aussi paumés et effrayés par cette terrible maison, je ne leur racontais pas tout, juste qu'à l’origine, j'étais là pour des rechercher personnels, sans aller dans les détails, et que maintenant, je voulais quitter ce lieu abominable. Seulement, il semblerait que la demeure nous poussait à bout, faisait en sorte qu'on reste.

            Cette maison est abandonnée, j'ai le droit de faire mes recherches. Oui, je fouillais ce manoir bien avant qu'il s’en prenne à moi. Je crois qu'on est dans le même bateau...


          Le vieillard s'occupa de la sirène pendant que je restais avec l'autre qui ne me rassurait pas du tout. Soudain, alors qu'on était plus que tous les deux, un portrait pas très haut posé sur une commode en foutoir se mit à nous parler. La voix confirma mes craintes en expliquant clairement pourquoi il était impossible de partir.


            Oui, vous resterez piégé ici, tant que vous n'avez pas résolu le problème. Vous devez impérativement trouver cette fameuse boîte, car en me la rapportant, elle vous permettra d'échanger votre passe pour la liberté.




          Seigneur Smith
          Pendant que Wohrwèlch dévisageait ce curieux personnage à la chevelure d'un blanc resplendissant, Sam, terrifié, réalisa avec horreur que le bonhomme du cadre n'était qu'autre que la personne qui l'avait engagé tant tôt, mais âgé d'une autre époque! L'historien fronça les sourcils. Une jeune femme se tenait près de l'homme dans la photo, c'était la Lady de tout à l'heure! Cette jeune femme qui aidait l'archéologue était en réalité la femme du seigneur. Le lépreux comprit alors pourquoi elle l'aidait à se déplacer dans les méandres de ce manoir.


            N'ayez crainte, votre savoir de l'ancien ne peut être que bénéfique dans cette noble quête et vous n'avez pas d'autre choix que d'épaulé cet homme.

          Elle désignait l'autre type de son doigt. Son indexe était carrément sorti du cadre, méfiant, je reculais d'un pas. Elle continuait à expliquer deux trois autres détailles important. Quand elle eut fini, son mari ajouta une dernière chose, puis les deux propriétaires se figèrent, laissant la photo comme elle était avant.


            Attention au Shinigami, gardien de votre enfer. Il ne vous laissera pas partir sans un mot lorsque vous aurez mon coffre. Je suis désolé...
            Attendez!

          C'était trop tard, Sam n'avait pas bougé, comme paralysé. Moi, j'étais troublé. J'osais demandé ce que c'était un Shinimachin. Mais je n'avais toujours pas de réponse. Un bruit indiqua le retour de l'autre gaillard.


            Qu’est-ce qu’il y a, le zombie ? Pourquoi tu fais cette tronche?


          Tout cela était bien beau, on ne savait toujours pas comment quitter la salle. Je résumais la situation pour le vieux et la sirène. Après que le mec à la face de marbre retrouva ses esprits, on se mobilisa pour partir de cette pièce ronde. Ronde sans porte. Où diable les portes avaient-elles disparu?! C'était vraiment invraisemblable! Suffit qu'on détourne l'attention deux minutes et un malheur survenait toujours et encore! Soudain, les lustres s'éteignirent, laissant juste un filet de lumière, voilant les divers objets dans la pénombre. Il y avait de quoi se terroriser. Je m'efforçais à garder l'oeil sur le trio, surtout que l'un d'eux avait pété un câble. Encore, la seule personne qui n'était pas trop "possédé", était cette jeune créature hybride. Une ombre se glissa derrière, c'était un instrument de musique qui s'était levé. Son archer frotta mélodieusement ses cordes. Une contrebasse entra également scène, suivi d'en semble d'instrument à corde. Les cuivres se mirent aussi à jouer. Seul le piano, dont certaines touches étaient manquante, manqua à cet appel si soudain d'interpréter un concerto. Quand l'orchestre était à son apogée, une voix se fit entendre, elle venait de nulle part.


            AHAHAHAHAHAH! VOUS ETES CHEZ MOI MES INVITES. JE VOUS PRIS, VENEZ ME VOIR, JE VOUS ATTENDS. J'AI CE QUE VOUS VOULEZ.


          Agité, je demandais à mes compagnons si c'était le fameux Shingniengnien. Je commençais à plus être dans mes états. Si seulement on pouvait sortir du conservatoire... Ne me demandez pas comment c'était arrivé, mais après la musique et la voix, on était dans une autre salle. Il y avait un plancher et le même bazar que tout à l'heure. Sauf qu'ici, on était dans des combles aménageables. Le grenier? Vu le foutoir, c'était fort possible... On s'éloignait de plus en plus de notre liberté...

          ~~ Page 4 ~~

          D'après les notes de l'archéologue et historien Wohrwèlch
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          Spoiler:



          Dernière édition par Wohrwèlch le Mer 27 Mar 2013 - 13:12, édité 1 fois
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          Qu'est ce qu'il s'est passé juste après ça, j'pourrais pas vous le dire exactement. C'était tellement confus dans ma tête. J'ai regardé le tableau du type aux cheveux blancs et soudain, nous n'étions plus dans la même pièce, alors une bouffée d'angoisse m'a prise à la gorge.
          J'ai hurlé :

          -Nannnnnn !

          J'ai saisi mon crâne des deux main et me suis plié en deux. Y'avait comme des voix dans mon crane, et ces visions, j'voyais du sang, du sang partout , j'étais haletant, déboussolé. Les voix me disait qu'il fallait que je tue tout le monde, c'était la seule alternative, que j'étais l'expression d'une mission sacrée. Il fallait que je chasse les intrus de « MA » maison, c'est mon havre ! Mon univers et personne de doit venir ici sans y être invité. J'avais peur, tellement peur, jamais j'avais eu autant la trouille.

          Ça à duré une fraction de secondes, et j'ai perdu toute lucidité. Qui étais-je ? Je ne savais plus. Pourquoi j'étais ici ? J'avais déjà oublié.

          (,,,)

          Qui est Sam ? Pas moi en tout cas. Je suis le Shinigami. Le dieu de la mort et je dois tuer ceux qui ont franchis la porte de mon domaine. Cette âme est mienne et je ne la laisserai pas m'échapper.
          Je dois les tuer, oui je dois tous les tuer.

          J'ai sorti ma machette, de mon doigt entaillé coulait le sang qui maculait ma lame. Le sang est annonciateur de la mort et je suis son messager.

          -N'ayez pas peur ! Je ferai ce qu'il faut pour que vous ne souffriez pas ! je... Je dois vous tuer.

          D'un geste vif, je décochais un coup à mon plus proche voisin, mais c'était sans compter sur l’expérience de Julius qui m'avait vu venir. D'un geste plus rapide encore il avait dégainé et paré l'attaque, une de ses mèche d'argent vola dans l'air et ma lame s’arrêta sur sa joue, de laquelle coulait maintenant un fin filet de sang. La réplique fut cinglante, du pommeau de son épée, je pris un coup qui m'ouvrit instantanément le front et je sentis se répandre sur mon visage le liquide chaud et carmin. Je n'ai pas senti la moindre douleur, plus encore, j'étais emplie d'une force nouvelle, une force qui n'était pas humaine. Le pestiféré tenta une attaque que j'évitai lestement...
          Ces pauvres fous n'ont pas compris, cela ne sert à rien ! JE NE PEUX PAS MOURIR ! Je suis un Shinigami !

          -Je vais tous vous tuer !

          Celle dont il fallait se débarrasser, c'était la sirène car son cœur était pur ! Seule la larme d'une créature au cœur pur peut venir à bout du coffre !

          Un déluge de coup s’abattit sur les profanateurs, une dague dans la main gauche et ma chère machette dans la main droite. J'ai été touché plusieurs fois, mais j'étais invulnérable. La force qu'était la mienne les faisait reculer, jusqu'à ce que venu de nulle part un coup si violent me fasse traverser le plancher et que je me retrouve quelques étage plus bas, au rez de chaussée

          Couché sur un monticule de vieilles planches poussiéreuses, je me mis alors à rire, un rire qui n'appartenait pas à ce monde.

          -Hahaha ! Vous avez gagné du temps, mais vous allez mourir, personne ne sort d'ici vivant !


          Qui suis-je 
          Plus un humain, je suis le créateur de la boite d’ébène et d'argent, un esprit de la mort qui doit accomplir son devoir. Je me suis relevé, mon épaule était luxée. D'un mouvement grotesque, je la remis en place dans un craquement affreux.

          Il faut se remettre en route, il faut chasser...


          Dernière édition par Sam Sylvius le Dim 3 Mar 2013 - 21:45, édité 1 fois
            Apparemment, y a pas que moi qui aie tourné zinzin ici. L’air est malsain ici, y a un truc de traviole. Personne n’est à l’aise. Je sens bien qu’il ne faut pas que je croie mes yeux, mais toutes ces bestioles, tout ce sang, ces coffres, ces voix.

            Y a quand même de quoi avoir les commissions dans le filet. Même moi qui en a vu des vertes et des pas mûres ne fais pas le fier.

            De là à essayer de tuer ses coéquipiers, quand même.

            Faut bien que je me défende, mais j’essaye de le neutraliser sans trop le tuer. De plus, la sirène sur le râble ne m’aide pas trop à bouger. Alors, je perds du terrain. En même temps, il ne semble pas ému des coups que j’arrive à lui mettre. D’un autre côté, je ne peux pas tenir longtemps face à lui sans aide tout en protégeant la sirène qu’il cherchait manifestement à égorger.

            Heureusement que l’historien intervient et l’envoie un étage en dessous. Monter les escaliers va peut-être le calmer. En attendant, il faut que tout ceci cesse. Tout concorde à dire que la boîte est la clé du mystère et comme j’ai la clé de la boîte, j’ai la clé de la clé.

            Pas mal, Julius, t’es un bon toi.

            Je parle à l’historien de l’indice que j’ai trouvé en bas. La sirène a l’air sidérée de la folie meurtrière du zombie. Elle est tellement belle que je ne peux la regarder sans me sentir instantanément pris dans ses filets. J’essaye de la rassurer avec quelques mots gentils :

            « T’inquiète pas petite, tant que je suis là, tu ne risques rien. »

            J’essuie aussi le sang de ma joue pour pas que ça l’inquiète. Elle est d’une beauté si apaisante que je ressens un certain soulagement à l’avoir à côté de moi. Finalement, on se remet en route, désormais à trois pour tenter de trouver l’élément clé de cette recherche. On prend un couloir qu’on n’avait jusqu’alors pas remarqué. Au bout, il y a une porte et quand je la pousse, je me souviens du type qui a sauté par la fenêtre. Vu l’emplacement, il s’agit certainement de son point de départ.

            Putain de vie de merde.


            Dernière édition par Julius Ledger le Dim 10 Mar 2013 - 12:30, édité 1 fois
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            Notre pauvre sirène était totalement traumatisée. Elle avait du se battre avec un drap, puis se tenir fermement au cou de son porteur pendant que celui-ci se battait avec l’autre monsieur qui faisait peur, essayant de la découper au passage… Bref, elle tremblait de partout et réussit à se calmer un peu lorsque l’homme aux cheveux argentés il dit qu’elle ne risquait rien tant qu’il était là. Et comme jusqu’à maintenant, ce qu’il venait d’affirmer était vrai, elle le cru.

            Elle resta silencieuse un long moment pendant que les hommes avançaient dans cette étrange maison. L’atmosphère était lourde, très lourde. Et lorsque Julius franchit une énième porte, d’un coup, Daenerys ressentit une furieuse envie de sortir de cet endroit. Et ce, par tous les moyens. Cette envie était provoquée par la peur. Celle-ci c’était engouffré dans son esprit et lui transmettait d’affreuse image de poisson mort, de rôti de sirène, de sang, de ses anciens amis poissons qui partageaient sa vie lorsqu’elle vivait encore dans un aquarium… Tous morts… De ce poisson robot qui les avait décimés. Et une voix, lui murmurant de partir. Partir sur le champ.

            Elle aperçut la fenêtre brisée, et, sur le dos de son protecteur, elle s’agita, frénétiquement. Telle une anguille hors de l’eau.


            JE VEUX SORTIR !!! JE VEUX PARTIR !!!

            Et, pris par surprise, l’homme ne pu la garder près de lui. Maintenant au sol, Daenerys rampa de toutes ses forces, de tout son être, vers la fenêtre. Vers la sortie. Mais le rôdeur fut suffisamment rapide pour la rattraper avant qu’elle ne touche le verre brisée, qui aurait probablement fendu ses petites mains blanches. Cependant, Dae était déterminée. Elle se débattait, griffait par inadvertance, car jamais elle n’aurait voulu faire du mal ; pleurait, criait… Son visage, d’ordinaire si doux, était transformé par la peur. Il agissait comme le miroir de son âme terrorisé. Elle voulait quitter cet endroit. Cette voix voulait qu’elle quitte cet endroit, se faisant de plus en plus insistante.

            Puis elle résonna dans toute la pièce, finissant de terroriser la sirène, qui s’immobilisa quelques secondes pour se débattre encore plus intensément.
            Le troisième homme venait de les rejoindre.
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            Et toi, tu crois aux revenants?




            Recherche dans un manoir à Logue Town en 1622



            Début d'une folie... Alors rien ne va plus.


            Le problème maintenant était toujours cet homme. Il devenait de plus en plus fou. Il hurlait maintenant des menaces. Il fallait l'arrêter...

              Je vais tous vous tuer!


            Son âme se corrompait au fur et à mesure qu'on approchait du but. Le malheureux devait certainement être inconscient de ce qu'il faisait. Il s'était vraiment pris à nous, mais il semblait plus en particulier du mal à la pauvre sirène qui pleurait de peur de plus en plus. Heureusement que le vieux et moi-même savons se défendre. On reçut une série de coups très violents, j'en fus même projeté au loin. Par chance, l'homme âgé ne se laissait pas faire et retenait notre adversaire un moment. Je profitais alors de l'occasion. Je me relevais aussitôt. Je bondis alors sur un lit, puis je me propulsais en l'air grâce aux ressorts encore grinçants. Arrivé au niveau du possédé, je portais un grand geste vers le bas en direction de sa tête. C'était si puissant que l'homme chuta aux étages inférieurs dans un terrible fracas de planches craquées et verres brisés.

            Toujours dans le grenier, on s'était maintenant dirigé dans la pièce suivante en espérant avoir assez de temps pour pouvoir en finir avec cette maudite histoire. Tout ce que je voulais, c'était cette boite et basta! Les conneries de fantômes avaient assez duré.

            Dans cette nouvelle salle, il y avait des débris près de la fenêtre central, comme si on avait poussé quelque chose ou quelqu'un au travers. Deux autres lucarnes se trouvaient de part et d'autre de cette vitre déglinguée. La lumière de la lune pénétrait de toute sa pâleur par les baies. C'était le bordel aussi par-ici. Deux grandes armoires recouverts de draps blancs s'imposaient comme deux gardes du corps. Imposants et menaçants! Ils faisaient peur. D'autres meubles et objets s'empilaient les uns sur les autres. Il y avait un miroir affreux qui ne reflétait même pas une quelconques lueurs ou images. Une horloge grossière sonnait aléatoirement, sans aucune logique. C'était très pénible. Enfin, on pouvait voir deux tableaux horribles encore installés sur des chevalets. Un troisième n'était pas fini, du sang tachait même la planche.








            Les représentations étaient immondes! Il n'y avait rien de plus écœurant que de tels dessins. Limite, je préférais contempler ceux que j'avais vu dans le couloir de tout à l'heure. Une vielle peau sinistre portait dans ses mains marquées une créature à en faire vomir. Il s'agissait d'un chat de la famille des sphinx. À droite, un homme (ou une femme, comment savoir?) se tenait fixement d'un air lugubre. Sa chair aussi était ignoblement plissée...

            Je sentais qu'on était pas loin du but. J'avais l'impression qu'on endurait plus de sales choses. Je pouvais reprendre les recherches. La boite ne pouvait que traîner que par-ici.


              JE VEUX SORTIR!!! JE VEUX PARTIR!!!


            Alors que la pauvre Daenerys se débattait comme un diable pour sortir de ce manoir, le côté sombre de Wohrwèlch prit possession de son âme également. Il le poussait à rester en solitaire, oubliant que Julius faisait tout en son pouvoir pour protéger cette créature. L'historien commença alors ses recherches désespérés. Il retournait tous les meubles qu'il voyait. À première vue, aucun objet ne semblait être en mesure de le satisfaire. Il jeta un vase après l'avoir déplacé pour atteindre avec son bras une étagère.


              Bordel!! Ça commence à m'énerver sérieusement!
              ▬ *Tu ne fouilles pas au bon endroit, aussi.*
              Quoi?! Tu prétends que je ne suis pas capable?
              ▬ *Je n'ai rien dit de cela. Je proposais juste que tu changes ton point de vue.*


            Wohr parlait encore avec son autre personnalité pendant que Julius retenait comme il pouvait la femme-poisson d'une mort certaine. L'archéologue ouvrit un grand coffre pour ranger de tas de babioles. Il choppa à pleine main les objets divers, les examina, puis les balança en plein milieu de la salle. Un jeu de carte à moitié rongé par les mites glissa où on pouvait voir un sept de coeur encore intacte. Un collier de perle traversa ses doigts, mais fut jeté aussitôt au loin. Le bijou se fragmenta à l'impact et plein de petite perles roulèrent en direction de la porte. Quand l'encapuchonné était à fond, on ne pouvait pas l’arracher de son entêtement. Il était comme possédé. Finalement, un coffret plaqué d'argent retenait l'attention du lépreux.


              Je l'ai trouvé!


            Enfin... c'était ce que je pensais. Il fallait l'examiner. C'était trop gros et moins orné. Il y avait juste une inscription plutôt difficile à déchiffrer gravé dans le bois.

            Seul trois larmes de sirène ouvriront ce coffre

            Je m'étais tourné vers mes deux compagnons pour leur montrer, mais à ce moment-là, l'autre zombie arriva. Il donna un ordre qui était destiné à deux personnes. Je ne comprenais pas à qui il s'adressait, car on était que trois dans la pièce. Personne ne nous avait joint avant son arrivée... Le Shinigami était fermement décidé à nous tuer. Il s'approchait de nous avec sa machette ensanglanté. Pendant qu'il venait vers nous, je sentais quelques-choses derrière mon dos. Une sorte d'ombre glaçante! Par réflexe, je retournais pour vérifier si ce n'était pas l'autre homme qui devenait timbré, mais je vis avec horreur que les deux personnages représentés en peinture avaient pris vie, ils étaient à l'extérieur de leur cadre, bien autour de nous. Ils se ruèrent sur nous. Même le chat me griffait.

            Je sortis d'instinct ma lame. Tenant un coffret dans une main et mon sabre dans l'autre, j'attaquais les fantômes. Il semblerait que les coups portés infligeaient des dégâts. Ça les repoussait dans des hurlements sinistres. Je m'en étais pris à la femme au visage tanné. Sa bête plantait ses griffes partout. Bientôt, je devais m'occuper de l'homme au foulard. Ce dernier c'était jeté sur moi, ce qui me fit perdre mon arme. Alors, l'homme qui voulait tuer la sirène s'approcha de moi en me donnant un coup de machette. Je roulais sur le côté pour l'éviter. Le lugubre personnage du tableau cria de douleur. Je ne savais plus trop ce qu'il se passait. J'ignorais si la femme-poisson voulait toujours sauter. Pendant ma lutte, je retrouvais près de la créature aquatique qui pleurait toujours. Mon dos s’écrasait sur les morceaux de verres. Je voulais protéger mon coffre, car il semblerait que le Shinigami la voulait. Soudain, le coffre s'ouvrit, laissant échapper une autre minuscule boîte. L'ouvrage était en bois exotique et plaquée de fines gravures d'argent. Un pourtour de perle ornait le tout.

            Tout semblait croire que tout le monde voulait cette boite. On aurait dit que tout le manoir mettait en œuvre tous les supplices pour nous tuer. Il fallait vraiment partir de là avant que le malheur ne s'abatte sur nous. Comme si cela ne suffisait pas, des livres sortirent de leur étagère pour nous attaquer. Elles sautaient jusqu'au ventre. Elles avaient des dents pointus qui m’arrachaient des pans de mon vêtement. Tous ces monstres étaient plus qu'acharnés. Je n'arrivais plus à lutter. La fatigue me prenait. Ils étaient trop nombreux. J'ignorais même si l'un d'eux étaient parvenus à me dérober la boite.

            À un moment donné, l'objet passa dans les mains de Sam, mais heureusement que Julius était encore là. Wohrwèlch était balafré, presque piétiné. Soudain, la cassette tomba par la fenêtre.


              NOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNN!!!!!!!!!!!


            C'était bientôt la fin...

            HRP:

            ~~ Page 5 ~~

            D'après les notes de l'archéologue et historien Wohrwèlch
            ©odage by Hathor



            Dernière édition par Wohrwèlch le Mer 27 Mar 2013 - 20:38, édité 2 fois
            • https://www.youtube.com/user/Xotokss
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