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Tahar Tahgel, son histoire, sa vie et ses autres moments


La bande de pirates tombait. Légèrement moins que Canard, mais elle tombait tout de même. Ce dernier avait le net avantage de posséder une armure en acier géante. Evidemment, le but ici étant de ne pas s'écraser au sol, le bonus se retournait contre lui. Seul un criminel, appelé Tony par ses camarades puisqu'il refusait de donner son vrai nom, de peur que sa mère apprenne qu'il était forban et non avocat comme il lui avait promit, faisait un meilleur score que notre héros. Du haut de ses trois mètres cinquante, Tony était le genre de types incompréhensibles trouvable un peu partout. Pas assez incroyable pour être surnaturel, mais trop peu normal pour ne pas se faire remarquer. Ainsi, comme tout être sortant de l'ordinaire, le jeune homme décida de devenir un pirate. Une bonne décision, il était fort et habile avec des armes. La mauvaise décision cependant était de choisir des masses immensément lourdes. Et de rencontre Canard Un, évidemment. Notre protagoniste suivait donc de près le flibustier, ne voulant pas le laisser s'échapper -en plus de se plier aux lois de la gravité-. Un peu plus haut, tombaient les trois associés de Tony, dans la même situation que lui, avec cinq secondes de retard. Selon toute rationalité, en voyant que la solution de Tony face au problème ne fonctionnait pas, ses camarades devraient ne pas faire la même erreur. L'erreur ici étant de hurler en agitant les bras au lieu d'arrêter de tomber. Le marine, lui, réfléchissant un peu plus, décida d'arrêter de tomber. Il fut fortement aidé par le sol. Ce dernier -dans sa gentillesse- resta plat et solide. Bien sûr les pirates préféreraient qu'il décide d'un coup de tête de devenir liquide, voire juste mou. Il faut croire que le sol possède un certain sens de la justice, préférant servir le soldat du Gouvernement plutôt qu'une bande de pilleurs. C'est ainsi que le vieillard percuta avec force le petit jardin d'un bâtiment. L'armure de combat chargée de le maintenir debout faisant un merveilleux travail, il ne se brisa pas les jambes comme -d'abord- Tony -puis- le reste de la troupe. Enfin, pour clore le chapitre malheureux de la vie des criminels, notre héros bougea doucement -le temps de se remettre de sa descente forcée- s'approcha du tas d'os brisés -attachés à des semi-inconscients personnages- et tira son filet dans la tronche de ces derniers.

C'est à cet instant que, dans un craquement, le sol averti notre protagoniste qu'il n'était en fait qu'un usurpateur, fabriqué en bois, le véritable sol l'attendant juste en dessous. Ce dernier, bien moins sympathique que la joyeuse charpente, accueillit le tas d'humain par du solide béton.

***

- Vous voulez ajouter quelque chose pour votre défense ? Demanda, avec un étonnant calme, le supérieur hiérarchique de Canard
- Oh non, je crois que vous avez tout dit
- Il est donc vrai que, durant l'arrestation des criminels connus comme... La bande à Tony, votre combat a provoqué la destruction d'un appartement civil entier, d'une partie de taverne, de la place publique à commencer par la statue de l'Amiral en Chef, du stand d'un marchand itinérant, du jardin surélevé d'un certain Pomgriouf et d'un vélo neuf ?
- Certainement
- Et vous ne souhaitez rien dire pour vous défendre ?
- Et bien, j'ajouterais que la taverne aura une ambiance convenant plus aux pourritures la fréquentant... et la destruction de la statue était, il faut l'avouer, qu'en partie involontaire


En plus de recevoir quelques insultes insinuées de la part du soldat, Canard fut ordonné de se rendre au théâtre pour une "mission très spéciale". De par ses années dans le métier, le vieux avait comprit que, lorsqu'on donne une telle tâche, ce n'est pas pour ménager le suspense en envoyant la personne faire quelque chose de stupide et amusant pour le supérieur. Ainsi notre protagoniste s'imaginait tout de suite tomber dans un guet-apens. Peut-être une bande de hauts-gradés de la Marine, caché dans des masques clichés et servant l'Amiral en Chef dans l'ombre, voulant la justice par tous les moyens, prêt à le punir pour son terrible affront envers leur leader incontesté. Le vieillard fut énormément déçu de découvrir qu'il avait tort et qu'une mission "blague de supérieur pour le punir" l'attendait réellement. Une tâche digne des plus grands. Assurer la sécurité lors de la première de la dernière pièce de Augusto Rickugnertin. Sans doute une mission sympathique pour beaucoup, son chef avait comprit que c'était synonyme d'enfer pour Canard. Être obligé de regarder une bande d'abrutis inutiles à la société s'appelant "artiste" dans un effort de simuler un métier et s'agitant devant des crétins finis, n'était définitivement pas le genre de soirée que notre héros appréciait.

Ainsi, le marine ne bougeait pas, debout au milieu de la salle. Habillé de son armure, sans laquelle il ne pouvait se déplacer en dehors d'une chaise roulante, le vieillard essayait de ne pas regarder autour de lui. Il savait que c'était une erreur à ne surtout pas faire, voir autant d'abrutis -selon son jugement- courir partout en prétextant des raisons tout aussi abrutie pour être pressés, l'énerverait encore plus. Les coulisses n'étant définitivement pas le bon endroit pour lui, Canard décida de retourner dans la salle principale. Là il pourrait monter au sommet des gradins, l'endroit le plus éloigné disponible lui permettant tout de même d'accomplir son job. C'est à ce moment qu'Augusto surgit devant notre protagoniste. Le metteur en scène était un petit homme, moustachu, portant des lunettes ringardes -sarcastiquement selon lui- des vêtements censés cacher des dizaines de sens seulement visible après une longue analyse tirées par les cheveux et -justement- des cheveux absurdes. Imaginez-les comme vous le souhaitez, tentez de penser à la chose la plus stupide possible. Ajoutez lui ensuite une texture poilue et une couleur rosâtre. L'écrivain, affolé, semblait vouloir quelque chose à notre héros. Ce dernier, en toute logique, décida de l'ignorer et continuer à commencer à marcher. Après une démonstration impressionnante de mauvaise foie et de regard dans d'autres directions, il fut impossible pour le Lieutenant de ne pas remarquer l'artiste. Hystérique, le metteur en scène hurlait approximativement dans la direction du soldat -étant beaucoup plus petit que l'armure, il s'adressait plutôt au ventre de notre héros-. Apparemment un acteur manquait. Apparemment il cherchait quelqu'un à sa place. Apparemment il n'y avait personne d'autre. Apparemment Canard allait s'éloigner sans répondre un seul mot. Effectivement le Den Den Mushi sonna. Au bout des ondes escargophoniques, un certain supérieur hiérarchique se contenta de dire :

- C'est un ordre

Et Canard se retrouva dans une loge à apprendre un texte.
      - Sérieusement, je dois vraiment m'en charger ?
      - Puisque je vous le dis ! Vous en connaissez beaucoup des Stark qui patrouillent sur West Blue ? Moi non plus, alors ne perdons pas de temps et rendez-vous immédiatement au théâtre.


    Je raccroche, dépité, l'escargophone dans mes mains. À cet instant, si j'avais pu pleurer toutes les larmes de mon corps, je ne m'en serais pas privé. Malheureusement, il se trouve que j'étais en plein duel avec Léo, un ami de la Marine. Assis en terrasse autour d'une table, le défi est parti de rien, s'installant entre nous sans même que nous le souhaitions réellement. Nous attendions le café qui tardait à venir et ce dérangé de Léo a eu la pitoyable idée de me provoquer en duel. Le jeu était simple, ni rire, ni larme. Comprenez à quel point cela était difficile, moi ayant l'habitude de me tordre de rire et lui ne cessant de déprimer pour un rien. Ainsi nous voilà comme deux idiots à nous fixer dans le blanc des yeux, scrutant le moindre signe de faiblesse chez l'autre. Ce brusque appel de mon supérieur avait bien failli tout chambouler, puisque Léo, assistant à la scène, s'était difficilement retenu de ne pas éclater de rire tandis qu'il m'était ardu de retenir les larmes de couler.

    Une nouvelle mission m'était imposée, il fallait donc couper court à ce jeu absurde. En bon connard que j'étais, la solution m'apparaissait comme évidente. Après cinq longues minutes de jeu, il était grand temps d'achever ce brave Léo. C'est sur un ton des plus neutre, n'esquissant pas même un sourire, que j'annonçais en toute tranquillité.

      - Il faut que je te dise, j'ai couché avec ta femme il y a une semaine. Ah, avec ta fille aussi. Et je n'en suis pas désolé, c'était plutôt bon ! Note que la fille est prometteuse, à son âge elle s'y prend aussi bien que sa mère, sacrée Joyce !


    Et le pire, c'est que je suis convainquant dans le rôle du parfait petit enfoiré. Comme quoi, la mission qui m'attendait me correspondait à merveille. Le visage de mon interlocuteur se décompose instantanément. Il aimerait ne pas me croire, c'est néanmoins plus fort que lui. Nous passons suffisamment de temps ensemble pour qu'il aie appris à déceler le vrai du faux dans mes paroles. Il n'a pas tort, ce n'est pas réellement un mensonge destiné à l'abattre. Sa femme, Caroline, 33 ans, est réellement passé entre mes mains expertes. Seulement, c'était après la petite Joyce, 17 ans. Les images de ses deux précieuses envahissent l'esprit du pauvre dépressif qui fond en larmes, au bord du suicide. Perdu. Le rire me prend, qu'est-ce que c'est bon de gagner ! Je me lève sans perdre plus de temps, lui soufflant au passage qu'il n'a qu'à payer les deux cafés, bien qu'ils ne soient toujours pas à notre table. Sourire sadique sur les lèvres, j'ajuste un instant mon chapeau au sommet de mon crâne avant de me mettre en marche, direction le théâtre.

    Dix minutes de marche suffisent pour me retrouver aux portes de l'imposant bâtiment, ne reste plus qu'à les pousser... Et maintenant, que vais-je faire ? Je me suis dirigé dieu sait comment jusqu'à la salle où aurait lieu la représentation et le moins que l'on puisse dire, c'est que le metteur en scène ne fait pas les choses à moitié. Un petit binoclard moustachu, qui ne cesse de s'agiter dans tous les sens, hurlant sans interruption des consignes à ses acteurs, frôlant par moment la crise de nerf lorsque ses consignes n'étaient pas respectées. C'est qu'il est énergique le Rickugnertin, il le faut bien pour se trimbaler une coupe de cheveux aussi improbable que la sienne. Plus je l'observe en détail et plus j'en viens à la conclusion que son coiffeur est un koala beige à poils roux. Un pur délinquant. Il me fait sacrément marrer ! Sauf qu'à trop rigoler dans mon coin, j'attire l'attention et Augusto le rigolo fini par me tomber dessus, furax. Pas plus haut que trois pommes, il ne se démonte pas et me frappe au genou.

      - Qu'est-ce qui te fait marrer imbécile ?! Tu ne devrais pas être dans ta loge à te préparer pour le spectacle ?! Tu crois qu'ils vont faire comment les autres si un manque à l'appel ?!
      - Euh... j'y vais tout de suite, je ne faisais que prendre l'air.


    Excuse minable qui semble convenir au metteur en scène, il veut seulement que je m'active après tout. Et je ne vais pas le contredire, il serait stupide de griller ma couverture établie par mon supérieur. Edouard Molaire de mon faux nom, acteur talentueux, cherchant à intégrer une nouvelle troupe suite à l'abandon de la précédente. En réalité, je dois seulement surveiller que le faux trésors qui se révèle être un vrai, ne tombe pas entre de mauvaises mains durant la représentation.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t4354-stark-lazar
    • https://www.onepiece-requiem.net/t4057-stark-lazar
    J'ai toujours aimé le théâtre. Il y a une magie naturelle dans l'art d'offrir un divertissement aux gens en partant de rien. Petit déjà, j'avais ce goût du spectacle dans les veines. J'aimais me déguiser, faire rire les autres avec les moyens du bord. Faire voyager le public grâce à de simples décors, réussir à véhiculer les émotions par un jeu de comédien, laissez s'exprimer l'imagination, l'improvisation. Le théâtre, c'est un peu la vie. Chacun est le personnage principal de sa propre vie; parfois elle tourne à la comédie, parfois à la tragédie. Les acteurs secondaires se succèdent auprès de nous et, avec le recul, on peut discerner les actes, les scènes qui composent notre vécu. Sur l'estrade, tout est pareil, mais en exagéré. Les costumes sont plus chatoyants, les éclats de rire plus clairs, les pleurs plus déchirants. En somme, le théâtre, c'est la vie, en mieux.

    Voici ce qu'aurait pu être ma version de l'histoire...

    Je suis tombé sur cette annonce un peu par hasard, en déambulant de rue en ruelle, l'esprit ailleurs : une troupe de comédiens allait donner une représentation dans la salle de spectacle de la ville. Une pièce signée Augusto Rickugnertin. Sombre inconnu. Peut-être est-il renommé dans le milieu seulement, ça fait un moment que je ne me tiens plus informé des dernières nouvelles du sixième art. Mais, l'occasion était belle de renouer un peu avec ses racines. J'avais du temps à tuer, et le thème même de la pièce, assez farfelu, incitait pas mal à aller jeter un œil. J'ai mis le cap sur le théâtre.

    L'ami Augusto en avait convaincu plus d'un de claquer quelques billets pour la première. Les places sont parties comme des petits pains, si bien qu'arrivé au guichet, un vieux bonhomme à la barbe de philosophe m'a donné simplement un petit "on est complet" mine contrite au lieu de me filer un ticket avant de fermer la petite grille de sa cabine pour signifier aux suivants qu'après l'heure, c'était plus l'heure. Moche, poireauter deux plombes et tuer la moitié de ma blague à tabac dans la file d'attente pour se voir servir un refus, ça colle un léger malaise. À côté de moi, on a piaffé, ralé, maugréé. Et puis, on s'est résigné en balançant un "bon bah, on arrivera plus tôt demain". Sauf que moi, j'avais pas envie d'attendre. Alors j'ai fait ce que tout bon gars qui a un minimum de flair ferait à ma place, j'suis allé checker côté coulisses. Et ça valait le coup.

    L'issue de secours s'est laissé flatter en un coup de crochetage expert, je me suis glissé dans la nuée d'acteurs. Une chance qu'il y ait tant de figurants, j'ai pu passer complètement inaperçu. De là, l'idée était simplement de rejoindre les tribunes, et de se faire une place discrète pour assister à la pièce comme tout autre citoyen lambda. Remonter le long des coulisses, se glisser vers les loges, et aviser un coin peinard.

    Mais, je fais tout juste trois pas quand ... il y a un léger remaniement dans le script.

    Pas loin derrière moi, une quinte de toux furieuse fait pivoter une bonne douzaine de paires d'yeux. Un pauvre bougre est en train de s'étouffer. Autour du pauvre bougre, deux menues demoiselles, peut-être pas tout à fait majeures, sont là, à s'alarmer tout en essayant de pas abîmer leur maquillage. Et, autour des deux menues demoiselles, les gens, dont moi, qui demande à quoi joue le pauvre bougre.


    -Il ... il fait une allergie !
    -Le ... côton ... c'est le costume ...
    -Vous êtes allergique au coton ?
    -O...Ouiii...
    -C'est pas des masses pratique pour un comédien, vous savez ?
    -Il l'a pas choisi, pensez vous !
    -Ouaip, jme doute. L'était inspiré celui qui lui a refilé cette tare là.


    On cause comme ça un moment, et désape le pauvre bougre avant qu'il ne claque; maintenant il siffle tellement à chaque fois qu'il gobe un peu d'air qu'on le croirait sous assistance respiratoire. Il fait une sacrée scène, et pas que pour le jeu de mots. Le brouhaha rameute du monde, dont un petit bonhomme tout ce qu'il y a de plus ridicule, qui bat l'air de ses bras pour se frayer un passage. Il a l'air d'assumer son look miteux, limite de le soigner : c'est l'écrivain.

    -Qu'est ce qui se passe ici ? Pourquoi ce retard ? ... Mais qu'est ce qu'il me fait, celui-là ?
    -Une allergie.
    -Une allergie ?
    -Une allergie. A son costume.
    -C'est pas des masses pratique pour un comédien !
    -Il l'a pas choisi, pensez bien.
    -Il peut tenir son rôle ?
    -Hm, ça va être coton.
    -C'est un poil gênant. Comment je vais faire pour trouver un remplaçant, maintenant ?
    -Ah ça, à vous de voir, c'est vous la plume de cette histoire.
    -Ça me met en bouate, des incidents pareils. Bon, vous, qui jouiez vous ?
    -Moi ? Je suis un spectateur.
    -Vous duvet absolument m'aider. Cet homme était censé lancer ma pièce. Maintenant, je suis un peu just, côté casting. Vous pouvez le remplacer ?
    -Hé, tu sais à qui tu parles là ?
    -Vous êtes embauché !


    Maintenant, je suis sur scène. Me voilà conteur de l'histoire. Classe. Devant moi, le rideau. Derrière, le public, dont les vagues de chuchotements se font moins intenses seconde après seconde. De l'autre côté de la tenture, l'éclairage se concentre désormais sur l'estrade. Un petit Oh de surprise de de plaisir monte depuis les tribunes. Oui, ça va commencer. Le brigadier donne les trois coups. Ça y est.

    -Oyez, oyez braves gens. Damoiselles et Damoiseaux. Venez entendre les aventures de celui que l'Histoire retiendra comme le plus sanguinaire des pirates de son époque. Redouté, haï ou admiré, il sillonne les flots sous le pavillon noir, écumant îles et garnisons sur son passage, laissant derrière lui veuves et orphelins. Un homme réclamé pendu sur l'autel de la Justice. Pourtant, derrière ce masque de terreur se cache, un simple individu, dont nous vous proposons de découvrir le vrai visage. Voici pour vous la véritable histoire de Tahar Tahgel, le terrible Saigneur des Mers. Tout commença, il y a fort longtemps...


    Bien sûr, ça ne s'est absolument pas passé comme ça. Et c'est peut-être dommage de ne pas écrire la version authentique. Mais parfois, il vaut mieux la passer sous silence. Si vous êtes ici, c'est que vous aimez être surpris; vous savez qu'il est inutile de toujours tout raconter. Goûtez cette version pour ce qu'elle est, un peu saugrenue, riez si vous aimez. Puis, laissez faire votre imaginaire pour concevoir la version qui vous plaira. Profitez, ce n'est pas tous les jours que pareille opportunité est offerte. Et qui sait, il y a peut-être un monde parallèle dans lequel l'embauche d'un autre moi s'est vraiment déroulée ainsi. Et ouais. Maintenant, il ne vous reste qu'à profiter de la pièce et remercier les acteurs.