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La Louve et le cuistot [Abbachio; Quelque part sur East Blue]


    La Louve et le Cuistot

    Je mordis une nouvelle fois dans le premier steak passant à ma portée. La faim me tiraillait depuis bien trop longtemps...

    Mes dernières réserves de bâtons de viandes rapidement épuisées, j'avais dû me résoudre à chiper de la nourriture sur le navire où je voyageai clandestinement. Je m'étais donc improvisée voleuse dans l'espoir de chiper quelques quignons de pain, me mouvant silencieusement dans les couloirs avant de tomber miraculeusement sur la cuisine. Malheureusement pour le cuisinier, j'étais tombée par hasard sur la réserve de viande et depuis quelques minutes déjà, le stock diminuait dangereusement...

    Je happais, déchiquetais, ingurgitais chaque morceau de viande à ma portée comme une véritable machine à manger. Gigot, steak, hampe, aucune pièce de bœuf n'échappa à mes crocs. Impitoyable, cédant à la sensation de faim subie depuis plusieurs jours, rien n'indiquait que je pusse m'arrêter de me sustenter. Un marin passant par-là, sans aucun doute attiré par l'étrange son de mastications, me surpris alors que j'attaquai un nouveau steak.

    - Mais.... Qu'est ce que ? Hé, on a un intrus dans la cuisine!!!

    *Mince, je suis découverte.*

    Surprise, je me retournais brusquement, un morceau de steak encore entre les dents. Je ramassais mon sac, avant de disparaitre par la porte opposée en criant :

    - Gaaaappppsssss !!!

    Insensible aux invectives du marin qui s'était lancé à ma poursuite, je traversai les différents couloirs en quatrième vitesse sans réfléchir aucunement à l'importance des directions empruntées. Après quelques minutes de course-poursuite, je me plaquais contre un petit enfoncement de mur, laissant le marin me dépasser. Je soufflais. Adoptant la fameuse technique de furtivité de "La Louve cherchant désespérément à ne pas se faire attraper", je m'engageai dans l'escalier qui me fit face. Je pris soin de limiter le grincement des marches lorsque je posai les pieds sur chacune d'elles. La précaution était de mise. Je soulevai la trappe et les rayons du soleil m'éblouirent. Mes yeux s'habituèrent à la luminosité et je posai mon regard sur les alentours. Une bonne dizaines de pairs d'yeux étaient rivées sur moi, accompagnées par des expressions faciales dubitatives. Tentant une ultime parade, je m'avançais sur le pont en sifflotant, comme si de rien n'était. Je continuai ainsi avant qu'une main ferme ne s'abatte sur mon épaule. Je frissonnais.

    - Dis donc toi, qu'est-ce que tu fais là, tu ne fais pas parti de mon équipage !!!

    Je me retournai lentement, essayant de conserver un minimum de contenance. Affichant un sourire niais et forcé, je fis face au capitaine. Ce dernier me dépassait de deux bonnes têtes et portait sur moi un regard sévère. Je finis par lui répondre :

    - Ah bon ? Mince, j'ai dû me tromper de navire. Bon et bien, je ne vais pas vous déranger plus longtemps.

    Je fis mine de partir en direction d'une porte menant vers le pont inférieur mais, cette dernière s'ouvrit à la volée, laissant apparaître le marin essoufflé qui m'avait poursuivi. Son regard se posa sur moi et mon sourire s’évanouit instantanément.

    *Merde...*

    - Capitaine...pouf... j'ai trouvé cette intrus dans la cuisine... pouf... elle dévorait nos réserves de viande...

    Je sentis le regard du capitaine se reposer sur moi. Je me retournai la mine basse, le regard dirigé vers le sol, telle une coupable que l'on venait de démasquer. J'étais prête à entendre la sentence.

    - Hahahahahahaha.

    Je relevais la tête, stupéfaite.

    Le capitaine était en train de se fendre la poire. Mal à l'aise, j'examinais pendant ce temps les possibilités de fuir le navire et en évaluais les chances de réussite. Le capitaine se calma tout en essuyant les larmes qui coulaient de ses yeux. Il me fixa avec un regard mêlant fascination et amusement :

    - Bon, ce n'est pas tout ça la jeunette. Qu'est ce tu fais ici et pourquoi tu as attaqué notre stock de viande ? Tu avais faim ?


    Je n'osais pas répondre, encore surprise par la tournure que prenait les évènements. Le capitaine poursuivit :

    - Quoi qu'il en soit, maintenant il est question de me rembourser le stock. Tu vas travailler à bord jusqu'à ce que nous atteignons la prochaine île. monsieur Jackson, montrez-lui le pont inférieur et ses quartiers je vous prie, ensuite vous l’amènerez à ma cabine.

    - Bien monsieur.

    Sans véritablement comprendre ce qu'il s'était passé, je me retrouvais à suivre le marin qui m'avait poursuivi à travers le pont inférieur. Il ne semblait pas apprécier de devoir m'escorter à travers les couloirs du bateau mais, il s'agissait des ordres du capitaine. Honteuse, je me résignais à lui adresser la parole :

    - Je suis désolé...

    Le marin tourna la tête vers moi avec un demi-sourire. Le ressentiment qu'il devait avoir pour moi semblait s'être significativement amenuisé.

    - Ce n'est pas très grave. Nous avons encore un bon stock de viande. C'est juste que c'est moi qui suis responsable des réserves de nourriture sur le bateau. Je suis l'assistant du cuistot. Sinon, tu n'es pas le premier passager clandestin qui voyage à bord du navire. Le capitaine a un code moral très simple. Si l'on veut voyager à bord, il faut payer son voyage.

    Nous arrivâmes finalement au niveau des cabines. Jackson m'ouvrit l'une des cabines et m'invita à y entrer.

    Voilà tes quartiers. Tu peux te changer si tu veux. Je reviens te chercher dans 20 min.

    Sur ces dernières paroles, il referma la porte et me laissa découvrir mon nouvelle environnement. Je m'allongeais sur le lit, laissant mon regard se perdre sur le plafond.

    *Mon voyage vient de commencer. Dans quelle aventure me suis-je encore fourrée ? Je suis maintenant engagée comme matelot sur ce navire jusqu'à la prochaine île. C'est un sort préférable à celui de la planche, certes. Enfin, je me demande où toute cette histoire va me mener.*

    Interrompant mes pensées, je me levais afin de faire un brin de toilette avant de me présenter devant le capitaine. Je n'avais pas eu l'occasion ces derniers jours de respecter les règles les plus basiques d'hygiène. Je devais être présentable. J'étais une louve après tout...




Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mer 19 Fév 2014 - 16:54, édité 4 fois
    Ça faisait maintenant un petit paquet de jours que Abacchio voyageait à bords de ce navire, bénissant chaque jours Trish son ancienne patronne de lui avoir payé le voyage, faut dire que les réserves financières du cuisinier étaient plutôt maigres il valait donc mieux éviter de trop dépenser.
    La traversée se déroulait tranquillement, l'ambiance était bonne, la nourriture convenable, bref rien de très particuliers dirons nous. C'était cependant sans compter sur Anasui qui ne pu s’empêcher d'aller saluer le cuisinier du navire pour échanger quelques astuces avec lui, il en ressortie que ce dernier utilisait bien trop d'ingrédient pour faire certaines de ses plats entrainant du gaspillage... Rahh du gaspillage de nourriture, voilà quelque chose qui avait bien le dons d’énerver notre ex-bourgeois qui grâce à sa bonne éducation parvins à garder son calme face aux propos honteux de ce cuisinier de bas étage qui lui parlait.


    L'échange ne duras pas car le cuisinier avait du travail et puis Abacchio en avait un peu marre d'entendre cette parodie de cuisinier parler. Il sortie sur le pont prendre un peu l'air, essayant de penser au future, à ce qui l'attendait, mais impossible... dans sa tête raisonnait la sale gueule de ce cuisinier qui gaspillait de la nourriture. Un cure-dent dans la bouche, notre héros tirait une sale tronche.

    - Tchh j'arrive juste pas à le croire...


    Il avait beau avoir vu un échantillon de la misère à Edge Town, le fait de voir un cuisinier aussi peu concerné par ceux qui ont faims le révoltait ! Aussi il se mit à réfléchir, essayant d'estimer combien de jours il restait avant d'atteindre leurs destinations, puis ensuite en essayant d'estimer le nombre global de passagers sur le navire.

    *Et pourquoi pas...*

    Buccelati volait dans les maisons nobles parfois sans même un partenaire pour l'épauler. S'il voulait atteindre un tel niveau un jour Anasui n'avait pas le choix il fallait prendre des risques. Il se mit alors en quête du garde-manger, déambulant dans les couloirs du navire l'oeil hagard et prenant bien garde à vérifier qu'il n'était pas suivis. Finalement il tomba sur une porte gardée par un marin juste à côté de la cuisine, qui sait notre cuisinier avait peut-être tapé dans le mille.

    *Bon maintenant comment détourner son attention...*

    Il semblait maintenant évidant que Abacchio voulait aller dans le garde-manger pour y voler le "trop-plein" de nourriture et le planquer durant le reste de la traversée. Un plan risqué, mais il fallait en passer par là pour devenir un jour aussi fort que le grand Buccelati. Au bout de quelques secondes il se décida à tenter quelque chose, le jeune coq ré-ajusta son costard et s'avança vers le marin.


    - Bien le bonjour marin, auriez vous un instant à m'accorder ?

    - Hum ? Que voulez-vous ? Je ne peux pas bouger d'ici, si vous avez un problème il y'a d'autres marins en poste sur le navire.

    - Je comprend bien monsieur mais...

    Il se stoppa et s'approcha doucement du pigeon, se mettant à chuchoter pour feindre qu'il fallait rester discret.

    - J'ai repérer un individu suspect alors que je retournais à ma cabine...

    - Vous entendez quoi par là ?

    - J'entends par là que le fourbe était en train de charger son pistolet avant de le cacher dans la poche de sa veste.


    - Comment ?! Vous l'avez vraiment vu recharger ?

    - Aussi sûr que je vous vois.

    - Par où est-il partit ?


    Abacchio pointa du doigt une direction, pensant que le marin allait partir voir pour ne rien trouver, profitant de l'occasion pour chiper la nourriture et rentrer dans sa cabine comme si de rien n'était, en principe le marin aurait juste les boules d'avoir subis une "farce" sans se rendre compte du reste. Oui ce plan était parfait... ce plan était...

    - Venez ! Vous allez m'indiquer la route !

    - Euh c'est à dire que...

    Le marin tira Anasui qui fut forcé de le suivre, laissant le garde-manger sans surveillance et faisant échouer le plan de notre héros ! Cruel ironie du destin, pendant que Anasui cherchait un moyen de se défaire du garde en l'envoyant sur une fausse piste, dans le garde-manger un intruse était à l’œuvre. Finalement le cuisinier sema le marin qui retourna à son poste, sans doute énerver d'avoir subis une farce qui n'avait rien de drôle. Il allait encore moins rigoler le bougre, en retournant à son poste il tomba sur un animal sauvage qui ingurgitait la viande de la réserve.
    Pendant qu'une course poursuite s'enclenchait d'un côté, de celui de notre héros c'était pas la fête, il déambulait dans les couloirs à la recherche d'un nouveau plan. Il croisa une jeune femme qui allait très vite, puis de nouveau son pote le marin.


    - Par là...


    - C'est pas une blague cette fois hein ?

    - Ah non non... j'oserais pas.

    Quel con cet Abacchio, tromper une fois de plus le marin en l'envoyant dans une direction erronée ! Mais bon ça le faisait bien rire alors peu importe. L'important par contre c'était que la voie était libre ! Direction le garde-manger !
    Une fois à l'intérieur, il confirma le trop plein de nourriture à cet endroit, à ses pieds quelques morceaux de viande entamés, il semblerait que quelqu'un ai eu une idée disons plus ou moins similaire que celle de Anasui. Le coq se mis à compter certains ingrédients, estimant ce qu'il devait prendre, commençant à se servir en toute impunité quand d'un coup.


    - AH NON PAS ENCORE !

    Le corps de Abacchio se figea, peut être espérait-il se fondre dans le décors, tel un caméléon, prendre la couleur du planché peut être.

    - Reste où tu es espèce de voleur !

    Ah mais oui il ne bougeait pas cet idiot, finalement le marin vint appréhender le voleurs prit la main dans le sac. Quelques minutes plus tard il faisait face au capitaine.

    - Vous vous êtes tous passés le mot aujourd'hui ou quoi ?


    - C'est à dire ?

    - Tu pensais toi aussi pouvoir manger en douce dans la réserve ?

    - Non, disons que...

    - Oui, disons que tu vas bosser ici pour rembourser ce que t'a mangé.


    - Non mais je n'ai rien...

    Et sans plus de cérémonie Anasui allait vers sa cabine pour récupérer ses affaires et déménager dans le quartier des employés, escorté par son pote le marin qui savait que le cuisinier n'avait rien mangé. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid, faut croire qu'il avait pas dû aimer se faire mener en bateau deux fois par notre héros.

    - Aller bienvenu dans ta nouvelle cabine petit malin, t'a 15 minutes pour être prêt d'ici mon retour.

    Il claqua la porte, se marrant dans le couloir, victorieux, il avait rendu au voleur la monnaie de sa pièce. Abacchio se changea, soucieux de ne pas salir ses beaux vêtements puis il attendit le retour du marin.

    *Alors comme ça il veut jouer... très bien j'accepte ton défis mon petit pigeon, lorsque l'on accostera je repartirais libre, les poches et le sac remplis de ta précieuse nourriture...*

    Et il rumina sa défaite jusqu'à l'arriver du marin qui chantonnait.


    - Aller petit malin c'est l'heure, sors faire connaissance avec ta nouvelle collègue de travail.

    Le cuisinier grommela et ouvrit la porte, regardant la tête de con du marin puis à ses côté une jeune femme, sans aucun doute celle qu'il avait croisé en train de courir comme une folle dans les couloirs du navire. Abacchio resta digne et en regardant dans les yeux le marin il déclara:

    - Le petit malin s'appelle Anasui.
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      Je secouais vigoureusement la tête, laissant ma tignasse blanche s'aérer un instant. Je venais tout juste d'enlever ma fourrure de loup. M'asseyant sur la chaise devant la glace, je laissais mon regard se perdre sur ce reflet. Qui était donc cette adolescente à la peau si pâle, à la chevelure si blanche ? J'avais du mal à la reconnaitre. Son visage était tout aussi pâle que le reste de son corps. La moue pensive qu'elle adoptait me laissait songeuse. A sa ceinture, un katana maudit qu'elle portait du côté droit, le fameux Sendai Kitetsu. C'était une drôle de jeune fille, à n'en pas douter. D'ailleurs, la voilà qui retrouvait son petit sourire malicieux.

      Je me saisis d'un peigne et commençai l'épreuve qui jusqu'à présent m'avait toujours été impossible : mettre de l'ordre dans mes cheveux. Je tirais, arrachais, malmenais cette foutue tignasse mais rien n'y faisait. Soupirant de désespoir, je jetais le peigne quelque part dans la cabine. J'enfilais ma tenue de marin avant de frissonner. Il me manqua rapidement quelque-chose. Sans hésiter je me recouvris de ma peau de loup, ajustant ses côtés et replaçant mon précieux katana. Je m'admirais un instant devant la glace. La Louve s'était transformée en Louve-Matelot, une toute nouvelle espèce qui venait juste de sortir. J'ajustais encore un peu ma tenue. Ce n'était qu'une question de minutes avant que Jackson ne revienne me chercher. J'étais maintenant propre et présentable.

      *La véritable Louve est de retour ! Enfin, je me demande ce qu'ils vont me faire faire pour rembourser ma dette. Laver le point, éplucher les patates, servir le repas au capitaine ? Peu importe, je serais logée et surtout, nourrie. Que demander de plus ? J'espère qu'il y aura de la viande au menu de ce soir *

      On frappa à la porte.

      - Hey la miss. Je peux entrer ?

      Je reconnu la voix de Jackson. Je constatais que malgré notre petite mésaventure, il n'en avait pas le moins du monde oublié les bonnes manières. Sans attendre une seconde je l'invitai à entrer.

      Oui, je suis prête.

      Le marin entra et posa un regard interrogatif sur moi. Il me dévisagea un instant avant d'ouvrir la bouche. Ma tenue Louve-Matelot ne devait pas faire sensation.

      - Heu... tu comptes y aller comme ça ?

      Sans me laisser affecter le moins du monde par cette question, je me retournais vers lui en arborant mon plus charmant sourire.

      - Oui. Je ne quitte jamais ma fourrure de Louve. C'est comme qui dirait... sacré.

      Jackson haussa les épaules et m'invita à le suivre. Nous repartîmes donc dans les fameux couloirs du quartier des matelots. Je me préparais psychologiquement aux difficiles épreuves qui allaient sans aucun doute êtres les miennes. Laver la vaisselle serait la pire corvée que l'on pourrait me confier. Ma maladresse ne manquerait pas de venir grossir ma dette. Nous traversions couloir après couloir. Cependant, il me sembla que nous fîmes un détour.

      - Aller petit malin c'est l'heure, sors faire connaissance avec ta nouvelle collègue de travail.

      Surprise, je jetais un regard curieux vers la porte. Qui allait bien pouvoir en sortir ? Ce fut un jeune homme de 25-30 ans, brun qui me dépassait d'une bonne tête. Sans se laisser une seconde déstabiliser pas, il fixa fièrement Jackson avant de lui répondre :

      - Le petit malin s'appelle Anasui.

      Sans plus ample cérémonie, Jackson nous mena à travers les couloirs jusqu'à la cabine du capitaine. Je n'osai pas jeter un coup d’œil au jeune garçon, regardant droit devant moi. Nous arrivâmes enfin la cabine du capitaine. Nous entrâmes à la suite de Jackson. Le brave capitaine était en train d'étudier une carte avec une boussole et un compas. Il nous jeta un regard accompagné d'un demi-sourire :

      - Allez les moussaillons, on passe aux choses sérieuse, votre dette ne va pas se rembourser toute seule. Vous allez me nettoyer le pont pour commencer. Rompez.

      Nous sortîmes aussi rapidement que nous étions rentrés. Une fois arrivé sur le pont, Jackson nous fournit à Anasui et moi un balai avec un tissu mouillé et un seau remplit d'eau. Je commençai la besogne sans un mot. Quelques minutes passèrent et je me décidai enfin à ouvrir la bouche. Je tournai la tête vers Anasui :

      - Je m'appelle Léténa. Léténa D. Vilkas. Qu'est ce tu fais sur ce bateau toi ?

      Après avoir écouté sa réponse, je me remettais au travail en lui souriant poliment. Une heure passa et le pont fut enfin propre. Je déposais le balai et m'approchais du bord du bastingage avant de m'y adosser. Profitant du bon air marin, j'attendis qu’Anasui vienne me rejoindre.

      - Je me demande de combien notre dette s'est réduite avec le nettoyage du pont, pas toi ? Il faudra que je pose la question au capitaine.

      Je me tournai entièrement vers lui.

      - Tu fais quoi dans la vie. Je veux dire, à part nettoyer le pont sur un navire ?

      Je gloussai. J'écoutai sa réponse en souriant lorsqu'un frisson me parcouru tout le corps. Sans hésiter une seconde, guidée par mon instinct, je me jetais sur Anasui et le plaquais au sol. Une seconde plus tard, le bastingage vola en éclat à plusieurs endroits, créant ainsi plusieurs nuages de fumée. Je me relevai lentement, encore un peu sonnée et je tendis la main à Anasui pour l'aider à se relever. Ce dernier, en plus d'avoir été surpris par ma manœuvre avait dû gouter la solidité du pont avec sa nuque. Je fis une petite moue gênée.

      - Désolé.

      Je me portai au niveau de ce qui resta du bastingage. Au loin, la silhouette d'un navire se dessina. Le navire voguait sous pavillon noir. Des marins déjà présents sur le pont vinrent tout juste de nous rejoindre au milieu de la panique créée. Je dis alors simplement ce que tout le monde avait à l'esprit:

      - Nous sommes attaqués par des pirates...

      Le capitaine débarqua rapidement sur le pont, donnant les premières directives :

      - Branle-bas de combat, tout le monde sur le pont !!! Armez les quelques canons que nous avons et préparez-vous à l'abordage !!! Nous devons protéger la cargaison coûte que coûte !!!

      Il se tourna vers nous.

      - Les jeunes, j'espère que vous savez vous battre. Il va y avoir du sport.

      La croisière paisible à laver le pont et à éplucher les patates à laquelle j'aspirais venait de disparaitre. Il allait maintenant être question de se battre pour arriver vivante à bon port. La Louve allait devoir sortir les crocs...



    Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mer 19 Fév 2014 - 17:10, édité 2 fois
      Nettoyer le pont, voilà le genre de truc super dégradant que Anasui avait du mal à supporter, lui qui n'avait pas vraiment fait quelque chose se retrouvait aux travaux forcés, qui plus est en compagnie d'une pipelette arborant une peau de loup d'un mauvais gout achevé. Alors que notre cuisinier essayait d'aller au plus vite pour en finir avec ce calvaire il était interrompu dans son travail par la louve qui lui demandait ce qu'il faisait sur ce bateau.

      - Je voyage sur East Blue.

      Une heure passa, le pont était clean et celle qui portait une certaine affection pour les loups se demanda à voix haute si ce petit nettoyage avait bien réduit leurs prime.

      - Bof, vu comme c'est partit on est bon pour bosser ici jusqu'à la prochaine escale.


      Du moins il espérait vu qu'il devait y descendre.

      Puis elle lui demanda ce qu'il faisait de sa vie, évitant soigneusement de répondre "je suis un cuisinier qui vole aux riches pour donner à manger aux pauvres et je fuis le Royaume de Goa pour pas aller en taule" il se contenta de répondre.

      - Je suis cuisinier itinérant, je propose mes services à ceux qui en ont besoins.

      Puis, sans aucunes formes de raisons la jeune femme se jeta sur notre héros qui tomba du coup à la renverse.

      *Mais...*

      Puis des explosions se manifestèrent autours d'eux.

      *D'accord...*

      La louve se releva et aida Anasui à se relever, après quoi elle s'excusa et partis voir ce qu'il se passait. Un peu moins presser le cuistot ré-ajusta sa veste de marin, la nouvelle tomba alors, des pirates ! Les marins débarquèrent sur le pont et le capitaine déclara l'état de crise.

      *Nous, nous battre ?*

      Le jeune homme observa les gens présent sur le pont et n'ayant aucune confiance envers les autres, surtout après avoir vu comment il était facile de tromper un marin sur ce navire, prit la direction des cabines aussi vite qu'il le pouvait.

      *Avec les bras cassés qu'il y'a à bord j'ai intérêt à récupérer mon matériel avant que le bateau ne coule.*

      Des explosions retentissaient à nouveau, l'on entendait le capitaine hurler à ses hommes de se défendre et Anasui se dirigeait vers sa cabine alors que les explosions secouaient le navire, ballotant notre cuistot dans dans tous les sens. Finalement il y arriva et récupéra sa valise contenant ses affaires. Il aurait aimer se changer mais avec la panique générale c'était une mauvaise idée, il n'était pas au bout de ses surprises en sortant, au coin d'un couloir il tourna et un sabre manqua de lui faucher la tête.


      - Ola !

      Un pirate pas très commode lui faisait face et tenta à nouveau d'attaquer, Anasui contrant le coup en lançant sa valise sur le pirate qui fut désorienté. Le cuisinier profita de cette ouverture pour le faire tomber à terre en fauchant ses jambes d'un coup de valise, entraînant le crane du pirate vers le sol et provocant un choc qui faute de le faire tomber KO aurait au moins le mérite de le sonner un petit moment. Le voleur se saisit du sabre du pirate et partis un peu plus loin sans demander son reste.

      *Les pirates on donc abordés le navire, ça risque de vite dégénérer à ce rythme...*

      Anasui ne sachant pas se battre et n'étant de toute façon pas très fort physiquement ne pourrait pas compter sur quelques coup de chances comme avec le pirate de tout à l'heure et se décida à aller vers la cuisine. Il était préférable selon lui de sécuriser sa fuite plutôt que de prendre le risque de se battre et d'y perdre la vie. En chemin il croisa des gens qui courraient en paniquants dans tous les sens, assurant à notre héros une certaine couverture, ayant l'air le plus suspect parmi tous les fuyards il tomba finalement nez à nez avec l'autre folle à peau de loup sur le dos qui venait de vaincre un des forbans qui attaquaient le navire. Si elle avait l'air d'être en pleins dans le feu de l'action, Anasui lui, avec sa valise avait plus l'air du mec dans le feu de la fuite.

      - Ciao ! Dit-il comme pour saluer la jeune femme.

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        Les pirates se rapprochaient encore du navire. On pouvait entendre distinctement leurs rires et leurs cris. Le combat allait être féroce. Les marins qui arrivaient en nombre sur le pont étaient armés, mais allaient-ils faire le poids face à des pirates ? Ces forbans savaient se battre et étaient impitoyables. Les boulets de canons fusaient et secouaient le navire dans tous les sens. Qu'est-ce que ces pirates pouvaient bien chercher en abordant un navire marchand ? Le stock de nourriture ? Le navire en lui-même ? Ils pouvaient toujours rêver pour que je leur laisse le stock de viande. Les canonniers ennemis évitaient de toucher notre navire au niveau de la ligne de flottaison et épargnaient également l'arrière du bateau. Ces forbans devaient donc bien avoir dans l'idée de s'approprier le navire. Ils avaient sans aucun doute pour projet de se servir du navire marchand pour approcher les ports, sans attirer l'attention avec leur pavillon noir. Ils pourraient ainsi débarquer naturellement dans les villages portuaires et y semer le chaos en pillant, massacrant et anéantissant la population et leurs habitations. C'était assez malin quand on y pensait. Le capitaine de ces forbans devait disposer de nombreuses cellules grises. La fin justifiait les moyens chez les pirates.

        Le navire ne cessait de se rapprocher. Les matelots se distribuaient les armes et s'apprêtaient à défendre farouchement leur bateau et leur vie. Le capitaine donnait des instructions en sortant son sabre et se préparait également à l'assaut.

        Je mis une main sur mon katana. Ce dernier frémissait, savourant déjà le sang qui allait se déverser sur le pont. Je jetai un regard autour de moi. Mon compagnon de nettoyage avait disparu comme par magie. Où pouvait-il être passé ? Il ne m'avait pas semblé des plus téméraires, mais je ne pouvais imaginer qu'il ai pu prendre la fuite en cet instant de crise. Si le navire tombait, il tomberait avec lui, inévitablement. Je m'élançai à la recherche de cet Anasui, lorsqu'une secousse ébranla le navire. Le bateau pirate venait tout juste de se mettre à hauteur du marchand. Les pirates déferlèrent sur le pont comme la marée sur une plage. Le fracas des armes alliées aux coups de feu m’assommèrent un peu. Je dû recouvrer mes esprits bien vite, lorsqu'un sabre manqua de me décapiter. Sans hésiter, je sortis Sandai de son fourreau et débutai la lutte pour ma survie. Les pirates prirent rapidement le dessus sur les matelots moins expérimentés, mais se fut sans compter ma lame et celle du capitaine. A nous deux, nous semions le doute et le chaos dans les rangs désordonnés de ces forbans. Usant de nos plus fines techniques, nous faisions tomber les pirates qui se présentaient les uns après les autres. Alors que ma Danse du Loup fit s'écrouler sur le pont une bonne dizaine de pirates, je fis rapidement face au capitaine de ces forbans. L'homme était corpulent, barbu et laissait apparaitre un sourire mauvais, parsemé de dents aussi rares que sales. Le capitaine du navire marchand pris les devants.

        - Laisse le moi moussaillon. Va plutôt déloger les vermisseaux qui se sont introduis dans le navire.

        Après un sourire en coin et un garde-à-vous grossier, je m'élançai vers le pont inférieur du navire. Je croisai quelques pirates, qui tombèrent une nouvelle fois sous ma lame. Sandai était encore loin d'être rassasié. A chaque couloir, je croisais un pirate qui tentait de s'introduire dans les cabines ou les cales. Un de ces forbans fit mine d'ouvrir la porte menant à la cuisine et au précieux stock de viande. Une seconde plus tard, son corps gît dans une mare de sang. Circulant au hasard des couloirs, je tombai finalement sur mon compagnon. Un pirate se dressa entre lui et moi et passa à travers le fil de ma lame. Anasui avait sa valise dans les mains et s'apprêtait visiblement à prendre la fuite.

        - Ciao !

        Mes sourcils se froncèrent. Comment pouvait-il fuir ainsi, alors que le navire qui nous avait recueillis se faisait aborder en ce moment même ?

        - Non, mais à quoi tu pense là ? Tu ne vas quand même pas ...

        Je n'eus pas le loisir de finir ma phrase. L'ombre d'un pirate se dessina derrière le cuisinier, prêt à le transpercer de son sabre. Mon sang ne fit qu'un tour. Je m'élançai vers mon compagnon à pleine vitesse. Prenant appui sur les murs de la pointe des pieds, je m'élevai et passai au-dessus d'Anasui, avant d'abattre ma lame sur le pirate en redescendant. Le bras du forban tomba et avant qu'il ne puisse laisser échapper le moindre hurlement de douleur, la pointe de mon Sandai caressa son cou et lui trancha la gorge d'un mouvement latéral. Achevant mon tour sur moi même et tenant à présent mon katana à l’envers, je me redressai pour faire face au cuisinier, le visage recouvert de sang. La Louve avait été sous l'emprise de son arme une seconde. Le Sandai désirait du sang et Léténa allait le lui apporter. C'était une toute autre fille qui se dressait face à Anasui.

        - Les chaloupes sont sur le pont qui est actuellement en proie à un violent affrontement entre pirates et matelots. Si ton intention est de t'enfuir, tu ne parviendras jamais jusqu'à elles. Notre seule chance est que le bateau ne cède pas. Alors tu pose cette valise et tu viens te battre.

        Croisant le regard du cuisinier, je compris pourquoi il s'était enfui face au danger. Je ramassai le sabre du défunt pirate le mit dans les mains d'Anasui.

        - C'est en cuisinant que l'on devient cuisinier. C'est en combattant que l'on apprend à se battre. Je resterais à côté de toi s'il le faut, mais il nous faut nous battre. Allons rejoindre le pont.

        Le combat était encore loin d'être gagné. Les pirates étaient nombreux et expérimentés, mais rien ne valait plus que le courage d'un matelot prêt à donner la vie pour défendre son bâtiment. Nous avions l'avantage de disposer d'un capitaine expérimenté, d'une Louve habile au combat et d'un cuisinier novice dans le maniement des armes. Rien n'était impossible…

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      Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mer 19 Fév 2014 - 17:20, édité 1 fois

          Nous devions absolument retourner sur le pont. Les couloirs venaient d'être nettoyés par mes soins, il n'y avait donc plus rien à faire ici. La bataille faisait rage juste au-dessus de nous. Les marins s'évertuaient à repousser les pirates et à protéger leur précieux bâtiment. S'ils étaient défaits, ils perdraient leur navire et probablement leur vie. J'étais temporairement une de ces matelots. Mon devoir était de repousser ces pirates. Courant à travers les couloirs, je retrouvais le fameux escalier menant sur le pont. Je pouvais entendre d'en bas le chaos qui y régnait. Gravissant les marches quatre à quatre, je parvins sur le pont. Évitant de justesse un tir, je posais mon regard sur le champ de bataille. Les matelots défendaient courageusement leur navire face aux pirates. Ces derniers avaient du fil à retordre face à ces hommes censés être de simples marchands. Le capitaine était toujours aux prises avec le capitaine pirate et semblait bien se défendre. Finalement, on n’avait pas vraiment besoin de nous sur le pont, sauf peut être pour faire pencher la balance en notre faveur...

          - La danse du loup

          Laissant mon compagnon là, j'entamais ma danse au milieu des pirates et des matelots. Achevant mes pas je laissais derrière moi des pirates tombant à la renverse et des matelots stupéfaits. La Louve n'était pas qu'une simple adolescente ordinaire. Je poursuivis ma danse au milieu des pirates et des matelots, jusqu'à me faire stopper brusquement par un forban beaucoup plus costaud.

          - Où tu crois aller comme ça demi-portion ? Tu vas payer pour mes camarades.

          L'échange débuta. Mon nouvel adversaire semblait bien plus fort que tous les pirates que j'avais eu à affronter jusqu'à présent. Le pirate maniait le sabre avec légèreté et précision. Il devait sans aucun doute s'agir du Second. Il était temps de mettre en pratique mes nombreuses heures d'entrainement avec ma tante. Modification du centre de gravité, changement de rythme, diversité des mouvements, ainsi était les enseignements tels qu'ils m'avaient été transmis. Le Second avait également été à bonne école. Dansant d'un pied sur l'autre, il parait mes assauts et parvenait à placer les siens. Pourtant, je pouvais déceler en lui comme un genre de frustration. Il ne devait pas être habitué à ce qu'une gamine lui tienne tête aussi longtemps. Le Second commença à faire des erreurs et je pris l'avantage. C'est alors qu'il appela certains de ses hommes en renfort :

          - Les gars, faut en finir. Ramenez-vous !

          Quatre gus vinrent rejoindre leur chef. Les choses se compliquaient sérieusement pour moi. Seule contre cinq, je n'avais aucune chance, surtout si le Second s'en mêlait encore une fois. Heureusement pour moi, les marins n'étaient pas du genre à laisser une jeune louve se faire dépecer. Quatre d’entre eux vinrent à ma rescousse :

          - Alors la nouvelle ? - On s'amuse toute seule ? - Du renfort la z'elle ?

          Ce renfort était le bienvenu. Reprenant mon courage à deux mains, je m'élançais une nouvelle fois vers le Second avec la ferme intention d'en finir une bonne fois pour toute. Fonçant vers ce dernier, je verrouillais mon poignet avant d'abattre ma lame avec violence.

          Le pirate se protégea et cru un instant avoir échappé au pire. C'est alors que les griffes de ma main droite sortirent de nulle part et vinrent entailler l'épaule du Second *. Surpris, ce dernier recula brusquement et constata sa blessure. Il posa son regard sur moi et pu me voir arborer un sourire aussi malicieux qu'insolent. Le Second perdit son sang-froid et s'élança vers moi dans un hurlement. Bien en place, je n'eus qu'à faire un pas de côté et user d'une nouvelle technique : Les crocs du loup. Le pirate s’effondra derrière moi. Voyant cela, ses compagnons perdirent leur ardeur. Il en fut de même pour le capitaine des pirates qui ordonna la retraite lorsqu'il aperçut l'ombre d'un navire de la marine se dessiner à l'horizon. Le capitaine du navire marchand ne pu retenir un éclat de rire gras :

          - Hahahahahahaha ! Le navire est sauvé ! Bravo les gars! Hip hip hip!

          - Hourra !!! s'écria tout l'équipage d'une seule et même voix.

          - Tout le monde à son poste ! Occupez-vous des blessés ! On décampe !

          Les matelots se mirent en mouvement et nous nous éloignâmes du navire pirate. Quelques minutes plus tard, on put entendre une nouvelle canonnade. Les pirates s’étaient sans aucun doute fait rattraper par la marine. A bord, l’heure n’était plus véritablement à la fête. Quelques matelots avaient été blessé, mais deux d’entres eux étaient restés sur le carreau. L’émotion fut palpable sur le pont. Les médecins recouvrirent les corps sans vie et les transportèrent à l’intérieur. Les matelots nettoyèrent le pont, les yeux humides ou la mine grave. Le capitaine repris son poste et je le suivis instinctivement afin de lui poser une question qui trottait dans ma tête :

          - Comment procédez-vous avec les défunts ?

          Le capitaine se tourna vers moi et me répondit :

          - En mer, nous ne pouvons nous permettre de garder des défunts à bord. C’est la porte ouverte aux épidémies. Nous les envoyons rejoindre l’océan qu’ils ont choisi de parcourir.

          Une heure plus tard, les matelots furent étendus dans une petite barque avec quelques offrandes : de la nourriture, des fleurs séchées et quelques Berrys. La petite embarcation fut mise à l’eau et l’un des matelots y jeta une torche. Nous mîmes immédiatement les voiles. Le capitaine m’apprit que l’on devait procéder ainsi car les défunts appartenaient à l’océan à présent.

          Le voyage dura une bonne semaine encore. Arrivée à bon port, je fus libérée de mes engagements auprès du capitaine avec une petite prime sous forme de viande. Son bâtiment devait faire demi-tour pour effectuer une livraison. Il m’indiqua donc une taverne où je pourrais trouver un marin susceptible de m’emmener jusqu’à la prochaine île. Forte de cette indication et de ce précieux stock de viande, je me mis en marche, faisant mes adieux à l’équipage. Le voyage ne faisait encore que commencer…



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