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[FB] Arrête-moi, si tu peux



INFORMATIONS HORS RPS


Rappel des couleurs et des noms de codes



    Aoi D. Nakajima, Hathor. Darkred
    Julius Ledger. Darkred
    Valentina, Sekhmet. Darkmagenta
    Un Nakama d'Aoi. #888888

    Isis: Corbeau d'Aoi
    Noun: Le navire Inferno



Dernière édition par Hathor le Dim 17 Mar 2013 - 12:44, édité 3 fois
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Arrête-moi, si tu peux



Combat contre un chasseur à Inu Town en 1618


Dans une bijouterie


Il n'y avait rien de plus simple que de voler une bijouterie. C'était bien rempli. C'était moins surveillé. C'était moins dangereux. Bref, le top du top si on voulait gagner beaucoup d'argent très rapidement. Cependant, cela demandait quelques préparations et de savoir-faire pour parvenir un tel cambriolage. J'avais déjà repéré quelques bâtiment-cibles, j'avais donc choisi une boutique pas trop loin du port et assez intéressant pour ne pas à voir une rentabilisation catastrophique. Faire rapidement et bien. Je demandais alors à Valentina et un de mes hommes venir accomplir ce travail avec moi. Il fallait se méfier, car la recette de la boutique revenait sûrement à la mafia local. Autrement dit, je m'attaquais directement à la pègre de coin qui me feront des comptes s'ils me pinçaient... Donc sur le terrain c'était parfait.

Je repérais avec mes nakamas s'il y avait une porte de sortie dans le magasin et s'il y avait de la surveillance. Toujours créer une ou deux voies de secours où cas si les plans changeraient... On fit le tour du pâté de maisons pour localiser s'il y avait d'autres endroits pour pénétrer dans la cour intérieure. On entra dans au rez-de-chaussé d'un appartement comme dans un moulin. Tant mieux. On trouva facilement une porte donnant sur un patio commun aux autres bâtisses. C'était parfait. On savait par où sortir.

On revint au navire pour prendre un baril de poudre. Ça pouvait toujours servir. Avec un petit bricolage ingénieux, ce tonneau deviendrait vite un piège qui nous permettrait d'avoir toujours un coup d'avance. Je fis un dernier briefing et on repartit à la bijouterie.


    Toi, tu installeras le piège sur la porte et ensuite, tu prendras tout ce que tu trouveras. Que personne ne sort quand se sera fait. Sekhmet, tu t'occuperas de la caisse, ensuite, tu aideras l'aidera.
    Entendu
    Ok


On pénétra alors dans le magasin de bijoux. Il y avait quelques clients. Un employé chargé de la surveillance en plus du Visio Den Den et le patron à son comptoir. La salle était assez grande pour contenir une vingtaine de personnes. Des vitrines exposaient les différents bijoux partout dans la pièce. Je m'adressais aussitôt aux personnes présentes de vive voix.


    À terre, tous!! Le premier qui bronche, je m'arrangerais pour qu'il ne recommence pas de sitôt! D'accord? On va prendre ce silence pour un oui.


Je me tenais au centre de la pièce, au milieu des gens et des vitrines. J'avais sorti mon arme. Je menaçais ces misérables pour qu'ils restent tranquille et qu'ils se la ferment. Ils étaient tous tétanisés. Ainsi, l'opération commença sans problème. Apeurés, les consommateurs restaient tranquillement à leur place. Je m'occupais du Den Den en l'arrachant du mur. Je savais qu'au travers, la sécurité me voyait et qu'il était déjà en train d'envoyer ses hommes. Il fallait faire vite. Alors que j'avais eut le dos tourné, le brave et héroïque garde fut l'erreur de prendre son arme. Je tirais alors sans hésiter sur son bras et je fonçais sur lui. Je lui choppais son membre en serrant sur sa blessure.


    Sombre imbécile, c'était si prévisible! Tu aurais dû m'écouter. Mais maintenant c'est trop tard.


Les otages paniquaient alors encore plus. Surtout les femmes. Je pris ensuite la main du type et je lui coupais. Pareil pour l'autre. Il hurlait de douleur et d’humiliation. C'était pathétique. Il fallait qu'on se grouille, maintenant. Les mafieux allaient débarquer d'un instant à l'autre.

On fourguait rapidement le butin. Maintenant, on entendait des mecs armés débouler dans la rue. Ils étaient déjà en train de taper sur la porte pour l'ouvrir. Mon nakama ouvrit le feu sur eux au travers la vitrines qui donnait dans la rue. Les hommes de la mafia se foutaient complètement des otages et firent des représailles aussitôt.


    Idiot. Laisse-les et grouille-toi de tout embarquer.


J'aidais à terminer, malgré les feux ennemis. D'un coup, quand ils réussirent à défoncer la porte, le mécanisme du piège s'activa. Le baril sauta. Une bonne partie du magasin explosa, sans compter celui d'à côté. Je m'étais couché durant la déflagration pour me protéger. Il était tant de partir. Je me doutais que les problèmes se dégénéraient... Alors, on prit la fuite par derrière. Ma seconde prit le propriétaire comme otage. C'était inutile. Même pour nous couvrir. Quoique. Les hommes se précipitaient sur nous, tout en continuant à tirer. Ainsi, une course poursuite commença. Je fis quelques tires aveugles pour couvrir nos arrières.

Cette évènement ne tarda pas à rassembler les petits curieux et surtout la Marine pour mettre de l'ordre. Heureusement qu'on avait prévu notre sortie de secours. En tout cas, on avait pu prendre trois gros sacs, lourdement rempli. Une fois qu'ont eut traversé l'appartement de derrière, on arriva dans la rue. Seulement, on était pas encore au bout de notre victoire...

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D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
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Une explosion, pas loin. Des coups de feu, des cris et des citoyens en panique.

Aujourd’hui, il fait tellement chaud que ça pique. Le soleil tape presque autant que moi. Et pourtant, je suis loin d’être un gentillet.

Mais voilà, il est temps d’aller au boulot. Contrairement au cadre moyen, je ne me lève pas aux aurores pour me faire gueuler dessus par un supérieur avant de rentrer me prendre une seconde couche par une mégère acariâtre. C’est moi qui gueule et c’est moi qui cogne.

Et le candidat pour recevoir une branlée maison est :

Une femme plus ou moins bombasse avec une horrible bosse sur le dos. Il faut l’aider, hein. Quand même.

Lorsque nos regards se rencontrent, je reconnais en elle une belle proie. Le court moment qu’elle daigne me mirer m’électrifie. Ce simple contact réveille en moi l’instinct du chasseur.

Viens ma petite, on va danser. Et surtout, je vais te débarrasser du poids que tu te traînes.

Je me lance dans son dos, la main sur sa nuque. Son visage heurte violemment le sol pendant que sa charge roule sur le sol.

« Alors, on s’en va sans dire au revoir ? »

La main droite toujours sur sa nuque, je sors ma dague pour la finir. Sauf qu’une gêneuse intervient à ce moment-là pour me porter un coup dans le dos.

Je sais que j’ai fait pareil, mais quand même. Où allons-nous si on le fait en chaîne ? Nulle part, j’en ai bien peur.

Mais bon, toujours est-il que la voleuse est toujours en pleine possession d’un cœur palpitant. Ce qui contrecarre mes projets pour sa personne. Ces criminels qui ne veulent pas crever sans histoire.

Enfin, c’est comme les filles qui ne couchent pas au premier soir. Il suffit d’un peu de patience pour leur mettre un bon coup. D’ici là, ceinture.

Sur ce, un homme qui a l’air de chercher une baffe dans sa gueule s’approche de moi dans le but de l’obtenir. D’ailleurs, il le demande haut et fort :

« Partez devant patronne, je m’occupe de lui. »

Un pain dans sa mouille lui fait fermer son claque-merde. Et me voilà face à deux gonzesses furax. Respectivement, le marteau et l’enclume. Du coup, le métal en fusion c’est moi et ce n’est jamais bien confortable comme position.

« Bon, on fait quoi ? »
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Arrête-moi, si tu peux



Combat contre un chasseur à Inu Town en 1618


Dans la rue


On commençait à semer nos poursuivants. Valentina avait largué notre otage quand elle le jugea inutile. On était bien partie. Alors qu'on courait, sans rien comprendre, d'un coup, je sentis une prise sur ma nuque qui me fit écrouler la face contre terre. Mon front frappa le sol de plein fouet. L'arcade s'ouvrit. Je saignais. Mais le plus horrible dans tout ça, c'était le sac qui roula loin devant moi. C'était pathétique. Je ne pouvais pas me redresser, je compris qu'on voulait m'avoir lâchement par derrière, mais heureusement que ma seconde était intervenue. Une fois que je pouvais me dégager, je me levais en titubant un peu, je m'appuyais sur ma gunblade. Debout, je passais la main sur ma blessure pour constater les dégâts. Je vis alors un homme aux cheveux blancs se tenir face à moi, dague à la main. C'était le mec qui me fixait du regard pendant ma course. Curieusement, je me doutais qu'il n'était pas net. Et dire qu'il avait voulue me liquider froidement... Quel crétin, il allait le regretter! Je lâchais un soupir de mécontentement. Il n'y avait rien à dire. De plus, j'étais pressée. Je reculais pour prendre mon butin de deux pas en arrière. Je gardais toujours les yeux sur le vieux. Alors qu'on allait repartir, mon nakama voulu s'en mêler. Je n'avais même pas le temps de crier "non, on se casse", qu'il reçut un poing dans la gueule, son nez se péta. Valentina observa son pif pour évaluer si c'était grave pendant que l'autre gêneur me posa une question stupide.

    Bon, on fait quoi?
    Tu es un marrant, toi. La question ne se pose pas, tu as de la chance que je sois pressée. Tu trace ta route et je me casse. Et ne tente rien dans mon dos, car tu pourrais le regretter. On ne s'attaque pas à Rei Kimura.

Je fis signe à mes nakamas de reprendre notre course. Je choppais mon sac et je tournais les talons. Je jetais encore un regard en arrière, mais je vis que cet inconnu était sourd d'oreille. Décidément! À peine avais-je écarté quelques civiles pour reprendre la direction du port que cet imbécile tenta à nouveau de m'arrêter. Bordel, il voulait mourir ou quoi? Il ne savait pas qui j'étais, bon sang? Tant pis pour mes poursuivants. De toute façon, ils ne feront qu'augmenter le nombre de mes victimes. En parlant du loup, à cause de ce type, les mecs de la boutique arrivèrent finalement un peu essoufflés. S'adressant à quiconque, ils s'écrièrent.

    Arrêtez-là! Cette femme est une voleuse!!
    Ne laissez-là pas s'échapper!!!

Et merde, ils étaient déjà là. Pour la seconde fois, je tentais à nouveau de repartir en bousculant du monde, je me mêlais aux gens. On devait partir et vite, maintenant. Ça commençait à devenir dangereux avec tous ces hommes à nos basques. Je sentais derrière moi une présence qui me collait. Par précaution, je me retournais.

    Toi?!

Il était en train de sauter sur moi. Me percutant, je tombais en arrière. Le sac amortit ma chute.

    Je t'ai dit de t'occuper de tes affaires, poltron. Si tu insistes, je t'accorderais la mort par ma lame alors.

J'ordonnais à ma seconde de prendre mon butin et d'aller au navire pendant que je m'occupais de ce fou.

~~ Page 2 ~~

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Dernière édition par Hathor le Ven 29 Mar 2013 - 10:02, édité 1 fois
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Elle est chiante cette gonzesse. J’avais pas envie, aujourd’hui. J’étais pénard, tranquille à me promener ici et là. En plus, j’ai en rencard dans pas longtemps. Il a fallu qu’elle foute tout ça en l’air pour faire un casse à la con.

Si au moins elle me parlait correctement et s’excusait, je ne lui en voudrais pas beaucoup. Mais, là, elle a clairement l’attitude du défi. Elle ne semble pas du tout adopter le comportement du repenti ; de baisser la tête et de s’excuser, elle persiste.

Elle n’échappera visiblement pas à une raclée dans les règles de l’art. Par contre, je vais lui donner une dernière chance, parce que je suis généreux.

« Écoute grognasse. J’ai pas vraiment le temps de te savater. Alors, si tu veux bien passer directement à la partie où tu te rends, ça me rendrait service. Ça t’économisera les frais de soin. »

Bah non, échec des négociations. Elle est têtue. Je vais devoir l’aider à s’ouvrir l’esprit et pour ça, rien de mieux qu’une fracture du crâne. Après, je lui mettrai bien du plomb dans la cervelle, mais du coup, elle risque de ne plus avoir la tête sur les épaules. Ce qui ne m’arrangerait pas.

Bref, je démarre les hostilités avec mon épée lancée dans une de ses côtes. Elle réplique avec la sienne. Les coups s’enchaînent à un bon rythme. Aucun de nous deux ne semble prêt à prendre le dessus d’une manière tout à fait évidente. Dans le processus, je me retrouve avec une belle entaille sur le torse. Rien de bien grave, mais c’est la preuve qu’elle n’est pas à prendre à la légère. Je me le tiens pour dit et je décide de hausser le niveau. Et ce changement de vitesse la surprend un court moment, juste assez longtemps pour que je loge mon poing dans son bide avant de l’envoyer quelques mètres plus loin contre un mur.

Elle se relève, prête à en découdre. Méchamment motivée à me dépecer vu son regard. Cette fois, j’arrive à faire attention à un détail pourtant évident. Visiblement, son épée possède une gâchette. Et à moins que ce soit juste pour décorer, il y a un fusil caché dedans.

C’est vraiment une belle salope.

De nouveau face à face, on remet le couvert et quant à déguster, on déguste. Rei est généreuse dans l’effort. Visiblement moins puissante physiquement, mais certainement plus vicieuse. J’en arrive à me demander quand partira le premier coup de feu.

Nos lames se bloquent, la balle s’engage dans le canon. Le bruit est tonitruant, surtout à bout portant. J’ai à peine le temps de me porter en arrière. Le projectile passe juste à côté de mon œil gauche en emportant un bout de ma chair.

Nous sommes maintenant à deux mètres de distance. Le sang coule sur ma joue gauche avant de s’égoutter du menton. La douleur est bien présente, mais je la supporte encore assez bien. Cela dit, il n’est déjà plus temps de l'épargner. Les préliminaires doivent maintenant laisser la place à l’acte.

M’est avis que ça va être brutal.
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Arrête-moi, si tu peux



Combat contre un chasseur à Inu Town en 1618


Dans la rue


En fait, ce mec était un comique, il s'était trompé d'endroit. Le cirque ne se passait pas par ici. Me savater... Mais qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Les vieux de nos jours débitaient vraiment n'importe quoi quand ils s'y mettaient. Celui-ci était têtu et il n'avait pas froid aux yeux. Ok, ce n'était qu'un loufoque, mais je me rendis compte rapidement que je n'avais pas affaire à un rigolo de premier ordre. Non, non, lui c'était un rigolo qui savait ce qu'il faisait visiblement. À vrai dire, je ne m'attendais pas à une résistance aussi élevé. D'ailleurs, par moment, ce bougre arrivait à me surprendre, je le reconnaissais. Cela dit, ce n'était pas pour autant qu'il parviendra à me battre. Je n'étais peut-être pas puissante physiquement, mais j'étais plus fourbe. Je le savais qu'il ne s'attendrait pas à voir une balle de si près. La prochaine fois, je viserais mieux.

Bon, il fallait dire qu'il me donnait du fil à retord pour son âge. Et il savait où placer ses coups. Quel salopiot! On avait sacrément bougé depuis le début du combat. Je m'arrangeais pour m'approcher du port, même si cet imbécile me collait aux basques. J'aurais plus de chances si je parvenais à rejoindre mon navire. Je faisais tout en tout cas pour éviter d'avoir plus de monde sur mon dos. Déjà que les mecs de la boutique continuaient avec une certaine distance de me courser. Il y avait maintenant plus de public qui regardait le duel mortel. Il fallait dire que c'était assez spectaculaire et assez dangereux. Heureusement que mes nakamas avaient repris les sacs, cela me libérait de tous mouvements. On avait passé à un stade supérieur désormais. Les gestes étaient plus vives, plus précis, plus directes. On ne jouait plus, là. Je pouvais lire sur les yeux de mon adversaire le désir qu'il avait. Chacun de nous voulait fermement prendre le dessus. Et pour cela, tous les coups étaient permis.

Soudain, son épée m'arracha un bout de ma chair. Je lui portais une attaque aveugle sous la douleur du moment. Par cet acte mal placé et idiot, je fus projetée en arrière, roulant maladroitement dans la poussière. Mon ennemi n'attendit pas je me relevais qu'il se jeta déjà sur moi, lame dans ma direction. Je me décalais sur le côté désespérément. Dans mon déplacement, je chassais sa lame d'un coup de pied. Je sentais de la sueur de l’angoisse. Jamais, ô grand jamais je n'avais eu un tel affrontement depuis bien longtemps. Ce mec pouvait presque me faire peur, mais je ne pouvais pas salir la réputation que j'avais forgé avec le personnage de Rei Kimura. Les gens la connaissaient comme redoutable. Là, ils constataient qu'elle était qu'une moins que rien, voir pathétique. Bordel, il fallait que je sorte de ce mauvais pas immédiatement! À terre, le vieillard avait sorti un poignard et s'empressait de m'achever. J'avais aussi échappé mon arme lors de ma chute et je cherchais à bloquer sa main par tous les moyens. On fut à plusieurs reprises dans des positions assez compromettantes. On se battait comme des vrais gamins. Finalement, à force de faire des roulé-boulés, des frappes en tous sens et des esquives bizarres, le couteau vola dans la foule qui soutenait le chasseur perspicace. Ma blessure eut raison de moi. Je ne pouvais surmonter éternellement les douleurs, surtout celle à la hanche. Je me dégageais de l’entrain avec rage. Titubant, le souffle coupé, je ramassis ma gunblade pendant que lui plongea sur son épée. J'étais plus fatiguée que lui, ça se voyait. Je retirais un coup de feu en arrière pour me couvrir. Évidemment, il ne fut pas touché. Une autre détonation, puis une seconde. Un mort. Merde, ce n'était pas lui. Tiens? C'était un des poursuivants de la bijouterie. Encore là ces cons? Je poussais sans gênes des hommes et des femmes, je ne voulais plus revoir ce type aux cheveux blancs. Je courais lentement à cause de ma plaie. Je regardais toujours derrière-moi pour vérifier où il était. Je le semais enfin, ahahah!

Vu le temps qu'on avait passé à se battre, je me demandais encore combien de temps j'allais tenir. Mais surtout, combien de temps les Marines allaient se pointer. Saloperie de blessure. J'étais au sang au visage et à la hanche. Mon médecin de bord me préconisera certainement beaucoup de repos après cette journée... Putain de merde! Pendant que je courais, j'entendais les civils qui n'avaient pas assistés à la scène ce qu'il se passait depuis tout à l'heure. J'avais l'impression qu'on me rattrapait. Cette fois, c'était encore les mecs de la boutique. La tête retournée, je m'écriais à leur attention. Soudain, sortant d'une ruelle, l'homme qui voulait que je me rends, déboucha en me rentrant dedans. Il était tenace. Il en redemandait...

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C’est que je finirai presque par m’épuiser avec elle. Elle a l’air plus fatigué que moi. Je le reconnais à son souffle rapide et court. Elle se tient encore prête à se battre, le dos courbé, les genoux fléchis, le regard encore vif. Bien qu’elle me promène dans la ville, le temps continue à jouer en ma faveur. Je sens aux mouvements de la foule que la marine est proche.

Bien que j’aie déjà reçu trois blessures, je sens que j’ai encore assez d’énergie pour finir ce combat par une victoire. Et puis, le simple fait de temporiser va la pousser dans l’embarras. Je vais tenter de la bloquer et la pousser à l’erreur. Elle ne peut pas rester éternellement sur la défensive de toute manière. Et quand l’heure viendra. Il faudra bien qu’elle essaye d’abréger le combat. Et quand elle fera ça, elle m’ouvrira une large brèche dans sa défense.

Vu qu’elle ne manque pas d’expérience, je décide de ne plus la brusquer, mais de la jouer fine. De toute façon, au bout d’un certain temps, je gagnerai automatiquement. Je la surpasse à la fois en force, en expérience et en endurance. Ça, et le fait que j’aurai du renfort et elle probablement pas, me mettent largement à l’abri d’un quelconque besoin d’en finir vite.

Si elle veut s’en sortir, ça va à être à elle de tout faire pour. Et puis, j’en ai marre de la voir fuir comme si j’étais incapable de lui barrer la route. Mais pour qui elle se prend de traverser la ville en me combattant sans en éprouver aucune gêne. Je vais me placer vite fait entre elle et sa retraite, ça lui fera les pieds à cette connasse.

Aussitôt dit, presque tout aussitôt fait. Je profite d’un affrontement pour lui barrer la route. Elle pourrait me sauter par-dessus, mais ce serait vraiment trop con. Déjà qu’elle me tourne le dos tout en évitant mes lancers de couteaux, si en plus elle arrive à passer ma défense gratuitement, je vais prendre un sacré coup au moral. Et puis, qu’elle essaye. Je n’ai aucun souci à lui planter mon épée dans le dos. Je n’ai aucune pitié pour les criminels de ce genre.

Pour son propre bien, elle ne tente pas. Elle me regarde comme pour jauger la nouvelle situation. Elle mesure ses chances. Elles sont minces. En tout cas, elle n’est pas encore assez désespérée pour essayer de me passer au travers.

Ça ne va pas l’empêcher de tester le mur que je suis. On remet le couvert. Après quelques coups de feu tirés, je suis dorénavant plus habitué à son style de combat. Elle aussi, visiblement. Elle est plus à l’aise avec mes coups. Du coup, je décide de changer un peu de registre. Je range mon poignard et j’attrape mon épée à deux mains. C’est une épée bâtarde donc tout à fait adaptée à ce virement de style.

Le combat prend une nouvelle tournure maintenant que je fais parler toute ma puissance physique. Je la charge salement. Je pèse sur ses bras frêles et épuisés. Elle réplique sans laisser déborder, arrivant même à me blesser au torse deux fois. Mais, pendant un moment de faiblesse, j’arrive à lui asséner un coup puissant sur l’épaule gauche. Ma lame s’enfonce dans sa chair sur quelques centimètres. Je crois que ça va être le moment pour moi de la finir. Elle chancèle légèrement, j’arme mon bras pour lui découper la tête.

Putain, la garce, elle m’a tiré dessus. Elle sourit presque folle de joie de la douleur qu’elle m’inflige. La balle a traversé mon flanc gauche de part en part. Je chancèle à mon tour. Elle lève un second pistolet vers mon visage, mais je l’écarte d’un revers de la main.

Nous sommes maintenant assis au sol l’un en face de l’autre. Essoufflées et haletants. Nos sangs se mêlent sur le sol, nos cœurs s’emballent pour nous garder en vie, nos cerveaux se mettent en ébullition pour qu’on reste éveillés. Au premier signe de faiblesse, l’un de nous va mourir. Il n’y a plus aucun retour possible.

Je dégaine mon poignard de ma main droite en appuyant sur ma blessure pendant qu’elle me sort une courte lame dans sa main droite. Et puis, on se relève prêts à s’affronter à mort. Courbés par la douleur.

Mais, pendant ce temps, j’entends nettement le bruit de lourds pas. Des bottes qui foulent le sol. Des fusils qui s’arment.

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Dans la rue


Depuis le début, j'étais sur la défensive. Je ne faisais que repousser l'échéance. Je voyais bien qu'il me surpasse. Mais je ne voulais pas l'admettre, car de un, ça faisait mal à mon égo, et de deux, si je ne luttais pas pour ma survie, je serais certaine morte à l'heure qu'il est. Le combat fut court, mais violent. L'acharnement nous avait bien épuisé tous les deux. Il fallait dire qu'en plus d'être fort, il savait où placé ses coups et gestes. Cet enflure m'avait lâchement coupé par endroit. J'avais un bras et le visage en sang, sans comptait mon épaule qui me faisait horriblement mal. Je grimaçais pour surmonter la douleur, pourtant bien trop vive. Et cette hanche pouvait m'handicaper si jamais je faisais trop d'effort. Je voyais la mort proche. Si on reprenait notre duel, j'allais tôt ou tard flancher, il fallait que je parte illico!! Bordel, il profita de ce moment de silence pour ressortir son poignard. D'instinct, j'en fis de même.

Saacerace, c'était reparti pour un tour. Comme si ce n'était pas assez. Un combat de couteau... Non, mais sans blague. Il se jeta sur moi le premier. Sa lame ripa sur canon d'avant-bras dissimulé sous ma manche. Je donnais un coup de pied dans son arme pour la faire voler au loin. Aussi incroyable que cela pouvait bien paraître, mais cette dernière action m'avait comme vidé d'un coup mon énergie. Je titubais. Les bruits de pas m'indiquèrent que la Marine débarquaient.


    Ne bouge plus pirate. Tu as fait assez de grabuge en ville pour aujourd'hui.


Il y avait une bonne dizaine de soldats qui venaient grossir les rangs. Encore un peu, et ils m'encercleraient. Leur présence était une nouvelle épreuve. Je devais partir, maintenant. Je pris alors ma poudre d'escampette et je la jetais au sol. Une fumée noire créa un écran qui m'occultait. Aussitôt, je m'écartais des groupes qui s'agglutinaient autour du vieux et de moi. Je fuyais. Oui, je ne pensais pas arriver au bout de mes peines. N'étant pas dupes, les militaires se lancèrent à ma poursuite. Quant au vioque, je ne savais plus où il était et c'était mieux ainsi. J'avais tellement soufferte avec lui. Il allait le payer. Je le retrouverais et je lui ferais cracher ses boyeaux!!

D'autres pas s'approchaient de moi en toute hâte alors que je sentais que la Marine qui étaient à mes basques, était tout proche. Ces chiens me tirèrent même dessus. Pensant qu'il s'agissait encore d'une autre division, je m'engouffrais dans une ruelle. J'étais plus trop loin de mon navire. Le groupe qui venait face à moi était en réalité mes hommes qui venaient me récupérer. Des coups de feu et une explosion retentissaient. Valentina était revenu pour moi. Elle avait bien fait. Ainsi, on repartit hors de la ville en direction de notre vaisseau. J'avais repris courage et force. Je serai enfin en sécurité à bord.

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