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C'est compliqué...

Comment changer une île ? Comment changer des comportements implantés dans chaque être ? Une façon de vivre des plus répugnantes. Le profit, l’égoïsme fait vivre de nombreuses personnes de Las Camps si ce n’est pas tous. Pour changer les mœurs il faut faire de grandes choses. Mais les grands projets commencent petit à petit. Ce n’est pas en un jour que l’homme décide de faire un grand projet et l’exécute immédiatement. Un homme peut rêver de pouvoir, ce n’est pas pour autant qu’il en aura dès qu’il le souhaite. Notre homme rêve de justice, ce n’est pas pour autant qu’il arrivera à changer ce monde comme il le souhaite. Néanmoins si l’on veut quelque chose il faut se donner les moyens. Bouger pour son rêve, tomber, se relever, retomber. Peu importe le nombre de chutes, on reconnait la force des convictions d’un homme à la vitesse où il se relève. Une personne peu motivée tombera et ne se relèvera pas. Une personne normal chutera et mettra un certain temps à se relever. Un génie se relèvera immédiatement peu importe le nombre de chute.

Un petit être qui n’a pas la capacité de marché se situe sur une île qui ne fait pas de cadeau. Il souhaite changer ce lieu. Pour cela il a besoin d’aide. Mais qui peut faire confiance à une personne qui ne peut probablement pas se défendre. Personne ne mise sur un handicapé. Mais ce n’est pas le seul problème. Malgré ses beaux discours, les gens pensent que ce n’est qu’un fou. Comme si une personne peut changer ce lieu. La marine n’y arrive pas, un handicapé a probablement un pourcentage de réussite qui tend vers zéro. Mais il n’abandonne pas pour autant. Les échecs ne l’arrêtent pas, cela ne fait que confirmer ses idées. Les Hommes n’ont plus d’espoirs.

-Mes amis, si nous nous serrons les coudes, si nous rassemblons tous nos semblables qui ont marre de cette situation, nous pourrons faire des choses. Nous pourrons agir. *Personne ne m’écoute. Ils entendent les premières paroles et détournent le regard. Je perds mon temps ? Non, je trouverais surement des hommes qui veulent s’en sortir et qui seront prêts à tout pour cela.*

Un cri strident d’une jeune fille agresse les tympans. Il se trame quelque chose. Pourtant, les Hommes continuent leur affaire comme si de rien était. C’est horrible, des êtres qui ont perdu leur âme, voilà ce que pense Ivan. Il ne pensait pas que ça serait si terrible que ça. Le moins fort physiquement des environs se met en route pour voir ce qu’il y a. Un groupe embarque une fillette. La main de l’ange serre son accoudoir. Impuissant, il ne peut rien faire, même s’il tente de lancer une attaque, il se fera probablement tué. C’est une cible statique, il peut en avoir quelques-uns, mais il finira par rendre l’âme. Pas le choix, l’handicapé face au monde, baisse les yeux mais pas les bras. Non, son cerveau se met en action. Il travaille et cherche une manière de stopper ça, une manière de sauver l’enfant. En attendant d’avoir la solution, il joue les espions et arrive jusqu’à la planque. Un lieu dans une ruelle lugubre qui débouche dans une autre tout aussi lugubre. Enfin c’est bien l’endroit où personne risque de s’aventurer. Maintenant que le lieu est connu, l’ange se retire concocter un plan.

Le lendemain le voilà de retour. Il tape à la porte, après une dizaine de secondes un bonhomme l’ouvre. Un homme carré, petite casquette, des petits yeux et une batte à la main posée sur l’épaule.

-Hum ?

-Yosha, alors vieux vous foutez quoi dans c’te baraque ? J’peux me joindre à vous ?


Le langage est volontairement différent de d’habitude, cela fait partie du plan. Avec son discours classique il aurait été mal vu encore plus qui ne l’est. La porte grande ouverte le laisse entrer. Il avance dans la petite salle. Une autre porte franchie et là, de nombreuses cages. Il n’y a que des enfants qui sont emprisonnés. C’est encore pire que ce qu’il imaginait. Mais l’ange lance un sourire aux hommes pour faire croire qu’il est avec eux.

-Yosha, alors j’peux bosser pour vous les gars ?

-Qu’est-ce que tu nous amènes ? C’est qui ce gus ?

-J’sais pas moi.

-Tranquille les gars. J’veux juste travaillé pour vous.

-Qui te fait croire qu’on a besoin de t’es service ? Tu tiens même pas sur t’es jambes. Laisse tomber tu nous sers a rien, par contre vue que t’es là autant qu’on en profite.


Les hommes le saisissent et lui enlève son tissu, il découvre un être brûlé, mais ce n’est pas le plus important, ce qui compte c’est qu’il possède des ailes.

-Les gars sa se vend combien un homme avec des ailes ?

-J’sais pas c’est la première fois que j’vois ça, fout le dans une cage.


Balançé comme un déchet dans une cellule, il se trouve dans la même situation que les prisonniers. Se jetais simplement dans la gueule du loup. Etrange stratégie.

-Bon je vous propose quelque chose. Vous nourrissez tous ces gamins qui meurent de faim. Vous avez une heure.

-Ha ha ha. Le prisonnier qui veut nous donner des conditions. Sinon quoi ?

-Un de tes hommes décèdera.

-Oula qu’est-ce qu’on a peur. Allé tient toi tranquille dans trois jours le navire arrive et on vous vendra. Pendant ce temps tu vas perdre quelques kilos si ça te dérange pas hé hé hé.


Le temps passe. Une heure ordinaire. Absolument pas la moindre action ce qui fait encore rire les hommes qui se moquent de l’ange. Il est vrai que c’est l’heure du repas. Alors un des hommes part cherché de la nourriture. Mais au bout d’une heure il n’est toujours pas revenu. C’est inquiétant. Le chef décide d’envoyer un autre homme, mais c’est seulement sous le pied de la porte qu’il trouve un grand sac noir. Il le porte difficilement et le fait entrer.

-Qu’est ce que ?

-Voilà votre repas que je vous laisse découvrir. Les enfants ne regardez pas.

L’homme de main ouvre pour voir ce qu’il y a. Son regard change directement, les yeux grands ouverts, la peur, le dégout se lie sur son visage. Il se tourne et vomit au sol.

-Au mon dieu, il a tué Kenny ! C’est un enfoiré !

-Comment t’as fait espèce de…

Il prend une arme à feu, avance et la pointe sur l’handicapé qui est assis dans sa cellule. Il a bien sûr de la haine, mais aussi une peur. Comment a-t-il prévu que sa allé se passer ? La peur d’avoir un être qui possède des pouvoirs étranges en face de lui. Mais il prend le temps de se calmer et de réfléchir un peu.

-Qui sont tes hommes ? Que veux-tu ?

-Mes hommes ? Je suis venue seul sur cette île. Ce que je veux ? Je veux que les enfants soient libres.

-Mais… T’as fourré ton nez dans une affaire qui te dépasse. Puis si je te descends maintenant tout s’arrêtera de toute façon.

-Ho non. Si je meurs maintenant tu peux être sûr que vous allez subir le même sort.

-Si je libère ces mômes c’est moi qui vais mourir tu comprends pas !


L’homme se tient la tête pris de panique. Il ne s’arrête pas de marché. L’ange sait que c’est la vérité. L’individu en face de lui est dans une impasse. La seule chose à faire c’est de changer les règles du jeu. De prendre les informations pour compléter le puzzle et jugé dans de bonnes conditions.

-Qui vous menace de mort ?

-FERME LA !


L’homme ne se calme pas. Il donne un coup de pied dans le premier objet qui se trouve proche de lui. Les six autres hommes ne savent pas quoi faire. Ils sont là spectateurs sans trop savoir quoi faire. Ils attendent une illumination de leur leadeur comme toujours. Leur vie est liée à ce marché humain. L’ange du jugement revient à la charge, convaincu que la solution viendra de lui.

-Qui vous menace, pourquoi ?

-La bande à Mano. Ils détiennent nos enfants à nous tous. Chaque fois qu’on leur file dix mômes il nous rand un des nôtres.

-*C’est quoi cette histoire ? Je suis donc coupable du meurtre d’une victime. La victime n’est pas totalement innocente serte, mais il n’est peut-être pas si mauvais que je le pensais. Ils vivent dans un dilemme atroce.* Je vous propose de mettre mes talents, mes pouvoirs à votre service. Si je vous aide à libérer vos enfants, tout rentrera dans l’ordre.

-Non mais FERME LA !


Toujours aussi agressif. La bande à Mano ne doit pas contenir des chochottes. Le plan de sauvetage risque d’être plus compliqué que prévu. L’ange doit annoncer aux hommes qu’il a payé que le plan s’arrête là sinon il risque d’y avoir un carnage. Deux idées, lui viennent. La justice absolue. Supprimé, emprisonné sans pitié chaque être qui a fait du mal avec une certaine gravité, ou être plus gentil, croire en l’Homme, ce que le faisait son père. Aujourd’hui sa réponse est simple, il est de l’avis de son père. L’ange hausse le ton, probablement la première fois qu’il le fait.

-Maintenant tu m’écoutes ! Tu me libères et tu suis mes ordres sinon vous mourrez tous !

-Non tout ce passé bien avant que tu débarques. Plus que trois échanges à faire et tout rentrera dans l’ordre. Tu arrêtes de tuer mes hommes sinon tu meurs ! Voilà c’est simple. Non j’ai mieux. On descend les mômes, comme ça tu auras fait tout ça pour rien. C’est pas les gamins qui manquent ici.

-*Il est fou. Il a vraiment l’intention de tous nous tués.* Vous autres que pensez-vous ? Vous laisserez cet homme faire du mal aux enfants ?

-Il t’a déjà dit de la fermer alors ferme là. Si c’est notre leadeur c’est bien parce qu’il y a une raison.

-*Quelle est la raison ? Pourquoi cet homme est le leadeur. D’après le visage des autres, ils ne sont pas d’accord avec la manière de faire du dirigeant.* Bon, je veux que toi le leadeur, tu sors torse nu sinon… Ca sera une surprise.

-Enfoiré.

Le fait qu'un homme sorte torse nue signifie que les actions de ce jour sont annulé. Il s’exécute et l’ange peut dialoguer avec les autres sans problème. Là une histoire lui est racontée. Le leader c’est fait kidnapper son fils. Ses amis vivant avec leur enfant tranquillement lui conseiller de ne pas faire de connerie mais il ne les a pas écouté. Il a kidnappé les gosses de ses amis et les a livrés au groupe de Mano comme ça ils sont tous dans le même sac. Mais voilà, le leader a passé un marché avec Mano. S’il meurt, tous les gosses doivent mourir aussi. De ce fait, les hommes sont maintenant pris au piège de ce système.

Le ‘leader’ revient et se fait attraper par ‘ses hommes’. Ligoter il ne comprend pas. Il fait son possible pour se libérer mais rien à faire.

- Lorsque le navire sera là, sachant qu’ils vous montrent vos enfants pour vous prouvez qu’ils sont encore vivants. Nous allons simplement libérez vos enfants et nous enfuir. Peu importe la puissance des adversaires, tant que vous suivez le plan à la lettre. Donc voici ce que nous allons faire…


Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Sam 30 Mar 2013 - 23:25, édité 3 fois
    Le plan est donc annoncé.
    L’ange sort seul pour régler une petite affaire. Il se dirige vers une boucherie. L’entrée principale ne lui convient pas, il passe par une petite ruelle et arrive derrière le lieu. Il tape a la porte. Un bon boucher, le hachoir à la main lui ouvre.
    C'est compliqué... Attachment

    -Ah, c’est toi. Entre.

    Un lieu rempli de sang, vous me direz c’est normal, c’est une boucherie. Mais tout le sang n’est pas seulement ceux d’animaux. D’ailleurs, les fidèles clients du magasin ont probablement mangé de l’homme à leur insu.

    En réalité, Ivan c’est renseigné sur des mercenaires. Il a engagé des bouchers/assassins pour faire un boulot. Ce sont eux qui ont découpé un homme et l’ont mis dans un sac. L’ange leur file 500 000B. En réalité il ne souhaitait pas la mort de l’homme, mais bon traité avec ce genre d’individu, il savait à quoi s’en tenir.

    -Heureux de faire affaire avec vous. Si vous avez d’autres petits boulots sympas, vous savez que la porte est toujours ouverte.

    L’argent fait marcher pas mal de chose dans ce monde. C’est bien triste mais c’est comme cela. Alors notre handicapé retourne voir les victimes du complot et attend le jour j.

    Le bateau du groupe de Mano arrive. Une trentaine d’hommes bien costauds. C’est sûr que les six hommes frêles qui l’accompagnent ne peuvent pas faire grand-chose. Ivan avance seul vers les hommes. Les autres ne sont pas là. Ils sont en position.
    C'est compliqué... Godfather_Smuggler

    -Qui est tu ?

    -Moi ? Je suis l’ange du jugement. Vous voulez les enfants ?

    -Où sont les autres ?

    -Que se passerait-il s’ils sont mort ?

    -Non… Arrête t’es connerie. Qu’est-ce que t’as fait?

    -Rien. Mais vous, vous forcez ces hommes à capturer des enfants. N’avez-vous pas honte ?

    -On fait s’qu’on veut alors maintenant, t’as deux solutions. Soit tu nous amènes les gosses, soit tu meurs.

    -*Il y a un mensonge… C’est dans le début de sa réplique. Ils ne font pas ce qu’ils veulent… C’est quoi ce délire.* Qui vous force à faire cela ?

    Son visage surpris montre que l’ange touche la vérité. Mano se mort les lèvres par nervosité.

    -T’es un homme de Josée ?

    -Non.

    - Que veux-tu alors.

    -Je suis venu faire justice. Vous pouvez tout me dire.


    Ivan lève le bras et fait un signe de V, comme victoire. Cela signifie que les hommes n’auront pas besoin de lancer la barque piégée pour faire sauter le navire et gagner du temps pour libérer les enfants.

    -On veut juste les enfants, ne nous amène pas dans t’es combine. On a assez souffert comme ça.

    Le visage de tristesse de lui est ces hommes. Comme s’ils n’ont pas de liberté. C’est exactement la même expression qu’avaient les hommes qui ont capturé les enfants. La situation est complexe. Des hommes à qui on a arraché tout espoir. Ils ne veulent pas combattre. La seule chose qu’il souhaite c’est de faire ce qu'il doit faire pour éviter une certaine chose.

    -Qui est Josée ?

    -Un trafiquant, tu ferais mieux de jamais t’approcher de lui. Sur ce, bonne journée.

    *C’est donc Josée l’homme qui cause tout ce bordel. Il faut que je l’attrape.*


    L’handicapé lève son bras avec la main en poing. Quelques instants après, une barque arrive proche du navire et finit par exploser. Elle détruit un morceau du bateau qui n’est plus en état de naviguer. Cela crée de l’agitation, le transport prend feu. Les enfants en captivité sont sortie. Ils sont en parfait état. Les hommes de Mano s’occupent bien d’eux c’est certain. Pendant que la plupart des hommes sont occupés à éteindre le feu. L’ange s’approche des enfants et murmures.

    -Je vais vous libérer.

    -Non, faut pas.

    -Pourquoi donc ?

    -Si tu fais ça, y vont tous mourir.

    -*Finalement, même eux sont au courant de la situation. Ce n’est pas plus mal. L’essentiel c’est qu’ils soient en bon santés. Maintenant que le navire ne peut plus circuler pendant quelque temps, je dois me charger de ce Josée.*


    Ici, à Las Camp, trouvé une personne n’est pas très compliquée. Avec tous les espions qui rodent. L’individu que vous cherchez vous trouve souvent avant. C’est le cas ici. Le lendemain, un homme blond assez bien habillé entre dans la chambre de l’auberge où dors Ivan. Encore dans son lit, notre homme ouvre lentement les yeux et regard le groupe dans les lieux.

    C'est compliqué... DC_Fan_Art_37_JohnConstantine

    -Alors c’est toi qui me cherches ? J’suis Josée

    -*C’est donc lui… Si la tête tombe, tout s’écroule. C’est ce qui s’est passé avec mon père.* Vous torturez mentalement beaucoup de monde pour avoir ce que vous voulez.

    -Ben oué ma gueule. C’est comme ça que vont les affaires et pas que mentalement hein. Hé hé hé. Bon. Maintenant à moi de poser une question. Pourquoi me cherches-tu ?

    -Pour voir si vous étiez déjà mort ou non.

    -HA HA HA, t’as le sens de l’humour mon gars.

    -Tu n’écoutes pas les rumeurs ? Ta tête est mise à prix.


    En réalité, c’est l’ange qui a mis quelque affiche de primes dans des endroits pas très bien fréquentés avec les six papa. 10 millions pour la tête de Josée. Il ne compte pas donner d’argent. Vous me direz, mais Ivan ne peut mentir. Il n’a pas menti. Il a simplement demandé à un homme d’écrire ces affiches. La manipulation d’information est une arme précieuse, surtout à Las Camp. Ensuite, lui et les six hommes on dit un peu partout qu’il cherche Josée et qu’il dorme dans telle auberge. Au final, tout était calculé par l’handicapé. Maintenant qu’il a eu les informations qu’ils voulaient, il peut en finir avec le bandit.

    Notre homme se redresse doucement avec son tissu sur la tête. Il se décale vers l’extrémité du lit, approche sa chaise et s’installe délicatement. Il se dirige vers la sortie tranquillement.

    -Eh ! Où vas-tu ? On ne t’a pas donné l’autorisation de partir.

    -J’ai fait ce que je devais faire. Sauver des innocents, faire la justice. Ton châtiment, la prison ou la mort. Or, sur cette île je n’ai pas la capacité et le pouvoir pour t’emprisonner. Je suis désolé.

    -Putain mais il s’y croit trop ! Descendez-le !


    Les hommes prennent leur arme et visent l’être physiquement diminués. De nombreux coups de feu son entendu lorsque l’ange franchit la porte. Tous les hommes dans la pièce son mort. Comme je l’ai dit précédemment. Les informations divulguées son qu'un homme cherche Josée et se situe dans cette auberge. Les hommes qui veulent la prime viendront forcément dans ce lieu y attendre Josée pour voir si leur cible choisit de se montrer face à l’homme qui le cherche. Apparemment c’est le jack pot. Si Ivan sort, cela veut dire que c'est Josée. Voilà ce qui a été conclue un peu plus tôt avec les CDP

    Les rumeurs vont vite, et finalement les pauvres chasseurs de primes apprennent par les marine que l’affiche est une fausse.

    L’ange retrouve le groupe de Mano est leur annonce qu’ils sont désormais libres ainsi que les pères qui retrouvent leur enfant. Les petits qui étaient prisonniers sont libérés aussi. Tout est bien qui finit bien. Un petit homme finit par arranger la vie d’une quarantaine de personnes en si peu de temps. Comme quoi, la force ne fait pas tout. La justice finie toujours pas triomphée. Même si pour cette fois, un innocent a était perdu au début de cette histoire.

        S’apercevoir que la prime est fausse. Une quinzaine de minutes...

        Vérifier que la marine dit vrai et que l'embrouille est ailleurs, dix minutes de plus...

        Retrouver les affiches, interroger les gens pour savoir qui les a posé, obtenir une liste de noms et des signalements. Une heure et cinquante mille berrys...

        Localiser la bande de loqueteux qui ont cru bon de jouer dans la cour des grands sans se douter des conséquences. Dix minutes...

        Leur expliquer à quel point ils ont merdé, leur faire cracher le nom du crétin qui les a manipulé et leur faire comprendre leur erreur... Encore dix minutes, dix minutes et deux morts chez les six abrutis...

        Rejoindre le bateau du jobard qui se prend pour un ange et qui croit que Las Camp est son putain de jardin. Sans importance...

        Le type qui débarque devant l'handicapé est une de ces montagnes de muscles habitués à se balader partout comme en terrain conquis, un fasciés de brute, et une panoplie d'armes qui, dans un coin comme Las Camp classe immédiatement le type dans la catégorie tueur ou chasseur de primes.

        C'est compliqué... Copie-de-concept-animal-by-van-hurtere-d3frdk2_imagesia-com_6yh9_large

        -Salut Nabot. Je m'appelle Mac Douglas. Mais tout le monde m'appelle le Pacificateur...

        Et effectivement, si le Douglas ne te dit rien, le surnom de Pacificateur ne t'es pas inconnu, c'est un chasseur de primes, un bon. Le genre à livrer d'abord des gens morts et a se moquer des méthodes utilisés pour arriver à ses fins.

        -Tu te demandes pourquoi je suis la nabot ? Tu me dois vingt Millions. Dix pour la prime que tu m'as vendu. Et Dix autres pour avoir tenté de te foutre de la gueule du Pacificateur...
        Une histoire qui semble finie… L’ange a mal calculé son coup. Un chasseur de primes loin d’être un simple pantin le retrouve dans une autre auberge. Tranquillement installer sur sa chaise, l’handicapé regarde un journal fraichement payer. La montagne de muscle entre et réclame de l’argent. Sous son tissu, Ivan laisse un œil apparaître pour dévisager son interlocuteur qui lui est familier.

        -Bonjour. Avant toute chose, j’ai quelques questions à te poser. Pour me retrouver tu as forcément pris contact avec un petit groupe d’hommes. Six plus précisément. Que leur as tu fais ? Ce sont des hommes qui n’ont probablement pas révéler ce genre d’information si facilement. Celons t’as réponse je verrais ce que je peux faire pour toi. J’aimerais aussi savoir que penses-tu de cette île.

        Dans la logique des choses, Ivan n’est pas contre le fait de rémunérer un chasseur de primes qui a effectué son boulot. Mais tout d’abord il cherche à savoir, à mieux connaitre qui est cet homme. Le Pacificateur rappel vaguement des souvenirs à l’ange. Oui, ses idées sont légèrement plus claires. Un homme capable de tout pour avoir son argent. Dans ce cas, soit il a simplement dialogué avec des êtres qui n’ont pas grand-chose à avoir avec l’idée de primes, soit il a fait ce qu’il fallait pour qu’ils parlent. Bien évidemment dans ce cas il est hors de question de payer un homme mauvais. De toute façon l’ange n’a pas l’argent. Il détient le strict minimum qui lui permet de survivre.

        *Si cela arrive c’est que mes stratégies ne sont pas encore aux points. Père, c’est quelque chose qui ne serait jamais arrivé avec toi. Je me rappelle que tout tes plan était parfait. Je ne suis encore qu’un apprenti dans ce domaine. Mais me voilà dans une nouvelle situation. Je jure sur mon sang que j’agirai de la manière la plus juste qu’il soit. Si cet homme a simplement fait son travail je ferais tout pour lui amener l’argent. Mais d’après les rumeurs qui circulent sur lui, j’en doute. Père, ton cœur n’était pas assez dur. Tu laissais trop de liberté aux criminels. Dans ce genre de situation tu lui… Non ce genre de situation est impossible avec toi. L’homme effectue un travail sanglant mais il purge un peu notre monde. Dans la balance cela semble correct. Mais il y a une parole que je n’oublierais jamais. C’est elle qui me permettra de juger cet homme. Oui, comme tu le disais : « Quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. » Des paroles bien sages qui penchent déjà ma balance d’un côté.*



        Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Sam 6 Avr 2013 - 15:51, édité 1 fois

            -Y'en a deux qui ont voulu jouer au dur avec le Pacificateur. Ces deux la sont morts... Les autres, pas encore...

            Le type plante dans la table un de ces poignards énormes qu'affectionnent certaines unités de la marine spécialisés dans les affrontements au contact. Un couteau au manche couverts d'encoches qu'on a surement amoureusement taillées à la main pendant des heures...

            -Je les ai tués avec ça. Mais le Pacificateur ne rajoute pas d'encoches pour ceux qui ne valent pas un berry... C'est le probléme de ce coin, personne ici ne vaut un berry ! Pas vrai vous autres ?

            Il lance un regard mauvais autour de lui et tout le monde baisse la tête comme si un truc super intéressant venait d'apparaitre au fond de tous les verres. Visiblement personne ici n'a envie de jouer au duel de regard avec le Pacificateur.

            -Pff, trouillards...

            Il frappe du poing sur la table et le barman s'empresse de lui amener une chope qu'il vide d'un seul trait avant de la broyer dans sa main et de l'émietter devant toi sur la table..

            -Alors nabot. Comment tu comptes régler ta dette ?
            -*Pff. Toujours la même chose. Tué, tué tué… Pitoyable.* Tu viens de tuer des hommes qui compte pour moi. C’est comme si tu m’avais arraché plus de vingt millions. Comment compte tu me remboursais ?

            L’argent pourrait acheter plus de cinquante pourcents des habitants de cette île. La réponse d’Ivan est effectuée sans la moindre émotion. Il peut parler du beau temps il aurait le même ton. L’handicapé pose finalement son journal sur la table. Le barman apporte une assiette avec de la salade, de la viande et une sauce par-dessus le tout. Le couteau fourchette a la main. Il commence à manger.

            Les hommes des alentours sont surpris de la réaction si calme. Un petit handicapé sur chaise roulante qui n’estime pas son interlocuteur. Comme s’il lui est largement supérieur et qu’il n’a absolument rien à craindre. Mais peu importe le nombre de témoins, ici c’est Las Camps. Si un homme veut tuer, il tue. L’ange n’est pas stupide. Il sait parfaitement que l’homme ne l’attaquera pas si rapidement. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que s’il fait cela, il ne touchera jamais d’argent.

                Le revers que te colle Mac Douglas pourrait probablement assommer un bœuf, heureusement tu l'as vu venir et entre la légère anticipation et ta résistance naturelle à la douleur, tu manque basculer de ton fauteuil mais tu réussis à ne pas tomber au sol.

                Mais tu ne recules pas assez vite pour échapper au Pacificateur qui fait voler la table entre vous en récupérant son couteau avant de t'empoigner par le col et de coller sa lame sous la gorge tout en te faisant reculer jusqu'au mur.

                -Mais tu te prends pour qui nabot ? A qui tu crois que tu parles ? Je suis Mac Douglas le Pacificateur ! Pas un de ces crétins qui te prennent pour un type malin...

                Son couteau trace une lente balafre sanglante sur ton cou pendant qu'il te positillone au visage...

                -Tu sais qui les a tués ces types ? C'est toi! Tu leur a vendu un putain de rêve, tu leur a fais faire des choses qu'ils auraient jamais du faire ici. Et tu les as laissé... Qu'est ce que tu crois ? Que tu peux pousser des gens à foutre le bordel et qu'ils vont s'en tirer comme ça?
                Les deux que j'ai tué étaient tellement persuadés que t’allais les sauver qu'ils m'ont attaqué. Ils m'ont attaqué moi ! Et ils ont eu du bol que je les tue. Parce que ce soir ou demain, quand les autres se feront écorcher vif avec leurs familles par les hommes de Josée, ce sera bien pire...

                Mac Douglas te laisse retomber dans ton fauteuil et va rafler une bouteille au comptoir. avant de revenir poser une chaise devant toi.

                -Mais je me fous que tu sois un parfait idiot. C'est ton droit. Mais personne ne tente de voler le Pacificateur sans que je ne vienne lui faire manger ses dents !


              Dernière édition par PNJ Requiem le Ven 5 Avr 2013 - 10:42, édité 1 fois
                Heureusement que l’ange a effectué un entrainement qui la endurcit sur l’archipel vert. Il a gagné en force et en reflexe. Son adversaire la sans doute pas remarqué, mais Ivan à attraper son arme alors qu’il tentait d’esquiver. Lorsqu’il se fesait plaquer, il regardait droit dans les yeux son adversaire, le doigt sur la gâchette, l’arme au niveau du ventre. Puis il se fait relâcher et écoute encore quelque parole.

                Spoiler:

                Les paroles arrachent un sourire, puis un rire. L’handicapé éclate de rire pendant quelques instants. Le calme revient assez rapidement. Le tissu recouvre entièrement son visage, il le relève assez pour pouvoir voir entièrement l’humoriste. L’homme convaincu qu’il mène la danse n’a pas réellement compris qu’on ne négocie pas avec la justice.

                -La seule personne qui a tué ces types, c’est toi. Maintenant, merci pour l’information, je peux sortir les autres de ce trou avant qu’ils ne meurent.

                Les deux armes à feu en main il continue.

                -Tu me traites d’idiot. Mais qui a été assez stupide de partir à la recherche d’une personne non primée ? Je n’ai rien volé, tu t’es volé tout seul. Tu es responsable de tes actes. Maintenant soit t’as quelque chose à me proposer, soit tu me laisses finir mon repas tranquillement. Aussi, tu peux travailler sous mes ordres, au moins tu ne seras plus victime de ce genre de situation, car je gagne toujours.

                Ivan est sous pression. Son cœur bat plus rapidement qu’ordinaire. Il sait que son adversaire peut tenter un meurtre à la prochaine action. Au moindre mouvement dangereux, il passera en état d’adrénaline. Dans cette état, le temps lui semble ralenti ce qui permet d'effectuer des actions millimétrées.


                Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Sam 6 Avr 2013 - 15:54, édité 1 fois

                    -TOUT LE MONDE DEHORS !

                    Les gens obéissent aussi vite que possible, lâchant leurs consommations et s'emparant de leurs affaires pour filer en désordre vers la porte. Même le barman ne prend que le temps d'empoigner la recette du jour avant de foutre le camp. Et en moins d'une minute vous n’étes plus que deux dans la pièce et le Pacificateur vient se replanter devant toi

                    -Une proposition ? Pour José, tu me dois dix Millions. Et dix de plus pour les autres crétins que tu m'as forcé à tuer. Et soit tu payes, soit je brise ton petit cou de poulet anémique. C'est assez clair ?

                    Une situation plutôt embêtante. Tuer un chasseur de primes n'est pas vraiment une action bien vue par les autorités.
                    Pas plus d'ailleurs que falsifier des affiches de mises à prix et provoquer un meurtre dans un endroit public.
                    -J’en ai marre de me répéter… José, c’est moi qui l’ai piégé, tu n’as rien eu à faire. T’était là et t’as tiré comme je l’avais ordonnée. C’est moi qui contrôle quand est-ce que tu comprendras ça…

                    L’ange déteste la violence. Mais là il ne semble pas avoir le choix. L’homme en face de lui n’a pas de cerveau ni de cœur. Tout le monde a bien vu qui était l’agresseur, il ne risque pas d’entacher sa réputation s’il met à terre l’homme. De plus comme si la marine avait le temps d’enquêter sur cette petite histoire alors qu’ils sont débordés à tenir leur quartier. Non, la marine n’a probablement aucune chance de savoir ce qui se passe hors de sa frontière. Les morts sont tellement courant.

                    -Tu veux ton jugement… Mac Douglas le Pacificateur tu es coupable de meurtres sur deux innocents et agression sur l’ange du jugement. Tu encours la peine capitale. La mort, ou la prison à vie. Je t’ai tendu une perche, tu ne l’as pas saisi. On ne négocie pas avec la justice. Je t’offre, tu prends ou non. Il n’y a pas d’autre alternative. Cette île est dans un triste état. Même les chasseurs de primes ne se contentent pas de tuer les criminels. Pitoyable, mais je changerais cela.


                    L’ange fait tourner chacune des armes dans une main, lorsqu’il finit sa phrase ils les bloquent et met en joue l’adversaire.

                    -Pas de liberté pour les ennemies de la liberté...

                        S'il a bien quelque chose qu'il faut savoir dans le métier, c'est le moment ou il faut arrêter de parler pour se tirer dessus. Parce que c'est souvent ceux qui tirent le premier qui s'en sortent le mieux.

                        Et si la vie de Mac Douglas le Pacificateur peut pour l'instant se résumer à une longue succession d'encoches rémunératrices sur la garde de son couteau c'est en partie parce qu'il sait a quel moment agir pour frapper le premier.

                        Alors au moment ou Ivan joue le tireur d'élite et fait tourner ses flingues façon démonstration de fête foraine, Douglas frappe... Et comme il a affaire à un tireur qui ne semble pas vraiment porté sur le corps à corps il s'occupe d'abord des armes.

                        D'un coup de pied il frappe entre les jambes d'Ivan, un coup de talon suffisamment fort pour démolir le fauteuil de handicapé pendant que de son couteau et du poing il frappe les bras. Essayant tout à la fois de trancher les doigts ou de balafrer l'avant bras de son adversaire et de l'autre main de lui attraper l'épaule de ses doigts pour lui broyer les os.
                        Le combat à mort est lancé.
                        Adrénaline
                        Spoiler:

                        Pendant qu’il fait tournoyer un flingue, il s’arrange pour contrer la lame en la frappant sur son plat avec l’arme tournoyante. Avec l’autre main, il saisit son arme et tire sur le bras qui tente de le saisir. La chaise particulièrement solide est en train de se briser.

                        Mais Ivan a son cœur qui bat très rapidement et ne vit plus tout à fait dans le même temps que son adversaire. Après avoir contré l’arme, il saisit son deuxième flingue et tire sur le coude du bras armé qui est en train de partir. Puis un déluge de tir suit alors qu’il recule avec sa chaise. Légèrement en l’air, il fait feu sur les jambes, et les bras avec une précision hallucinante. A cette distance, l’adversaire n’a probablement pas le temps d’esquivé.

                        L’ange appuis rapidement sur une touche de son accoudoir avec le coude ce qui enclenche un mécanisme. Celui-ci positionne un des rectangles qui se situe derrière la chaise à côté de l’accoudoir. Il jette une arme à feu en l’air et saisit le sabre qui se situe dans le rectangle. Il la place entre l’accoudoir et le siège pour éviter de tomber sur le côté car une roue n’est plus. La chaise est de nouveau en équilibre, il rattrape son arme.

                        -Abandonne…


                        Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Sam 6 Avr 2013 - 15:58, édité 1 fois

                            L'avantage de tirer de prés, c'est qu'on ne peut pas louper sa cible. Le probléme, c'est qu'il suffit à l'adversaire de tendre le bras pour dévier la source du tir et se protéger. Et en adepte du full contact aguerri, Mac Douglas ne te laisse pas reculer ton fauteuil pour prendre du champ et pouvoir l'aligner tranquillement à distance.

                            Le pacificateur prend une balle dans le bras qui lui fait lâcher son couteau et un grognement de douleur, une autre dans le gras de la cuisse qui ne semble pas le gêner plus que ça, et dévie suffisamment tes tirs pour qu'au lieu de l'immobiliser et de le truffer de plomb tu envois surtout tes balles faire des trous un peu partout dans les meubles et cloisons du bar.

                            Tu passes du flingue au sabre et Mac Douglas en profite pour te mettre la main dessus. Sa grosse main t'attrape au niveau de la poitrine et d'un effort il t'arrache de ton fauteuil pour te mettre un méchant coup de boule avant de te balancer à travers la pièce comme on le ferait d'un vulgaire poids. Tu traverses tout le bar en vol plané avant de t'écraser bruyamment contre la cloison derrière le comptoir, fracassant trois étagères de bouteilles diverses et te prenant sur la gueule une vraie pluie de boissons et de débris de verre...

                            Visiblement, l'abandon n'est pas vraiment dans les habitudes du Pacificateur. Cela dit, avec un nom comme ça, c'était prévisible.



                          Dernière édition par PNJ Requiem le Ven 5 Avr 2013 - 10:49, édité 1 fois
                            Dans les airs, une balle est tirée sur la corde qui tient le lustre placé juste au-dessus du Pacificateur. L’ange du jugement se trouve au sol après avoir heurté les étagères, le corps écorché de tous pars. Le prédateur va probablement pas tarder à surgir pour en finir. L’handicapé n’a plus qu’une arme en main qui possède trois balles. C’est un peu les trois balles de l’espoir. Après les avoir utilisé, il ne restera plus rien pour empêcher le chasseur de primes de finir son meurtre.

                            Sur sa gauche, deux petits tonneaux qu’il ouvre, à droite des couteaux ainsi que des briquets dans une sorte de tiroir très long… Ivan met les tonneaux sous son tissu, entre dans le tiroir et brûle le tout. Il ferme le tiroir et se trouve coincé. Il veut faire croire qu’il est sous son tissu en train de brûlé.

                            Le pauvre homme crache du sang, le choc a été brutal. Ce n’est pas un guerrier, il n’a pas l’habitude de recevoir ce genre d’attaque. Même s’il effectue en entrainement régulier pour entretenir son corps cela n’est rien comparé à la masse qu’il affronte. Ses pauvres jambes atrophiées se sont presque brisé. Il est dans un sale état. Faire croire à sa mort, c’est sans doute une bonne stratégie. Mais là, il risque de mourir brulé dans un premier temps ou se faire démasquer par Mac Douglas.

                            *La fuite n’est qu’une stratégie comme une autre. Feinté son adversaire pour mieux l’attaquer. Voilà ce que je fais. Ce criminel ne s’en sortira pas comme ça, parole de Cimitiero.*

                                Un tir parfait, comme d'habitude...

                                Hélas, les tavernes de Las camp n'ont pas vraiment les mêmes standard mobiliers que les belles maisons nobles de Goa. Et si le lustre se décroche bel et bien pour tomber droit sur un Mac Douglas surtout soucier de surveiller son adversaire et parfaitement surpris par cette approche déloyale, il est hélas en bois de basse qualité plutôt léger et loin d’être assez lourd pour assommer convenablement la brute.

                                Cela dit, le temps qu'il se remette de la surprise et se débarrasse de la carcasse du lustre et des bouts de bois brisés qui lui restent sur la tête tu gagnes suffisamment de temps pour te terrer dans ton trou et serrer les dents pour ne pas étouffer à cause de ton début d'incendie...

                                -AU FEU !
                                -Tournée gratuite aux volontaires !

                                Comme dans la majeure partie des taudis comportant beaucoup de bois, les habitants su quartier sont habitués à réagir au quart de tour à tout départ de feu. De ta planque tu entends les clients réagir avec efficacité à l'injonction du barman et revenir en courant dans le bar pour lutter contre les flammes. Preuve s'il en est besoin que l'alcool local est coupé à l'eau, le bar ne s'embrase pas et l'incendie est rapidement étouffé à grand coups de sable et de flottes...
                                Puis la vie reprend ses droits et tout le monde revient à l'attraction principale que l'imprévu à brutalement anéanti...

                                -Je suis Mac Douglas le Pacificateur et j'ai accompli ma vengeance ! Souvenez vous en ! Si je l'avais voulu, j'aurais pu briser le cou de cette petite vermine aussi facilement que ça !

                                Au bruit tu devines que le Pacificateur doit être en train de démolir méthodiquement ton fauteuil pour impressionner la foule avant de faire main basse sur ton katana, ton flingue, et tout ce que tu ne portes pas sur toi...

                                -Mais je n'ai pas envie de me salir les mains aujourd’hui...

                                Une poignée de piéces tintent sur le sol pendant que Mac Douglas lâche un "pour les dégats" dédaigneux au tavernier avant de partir en te laissant aux piliers de comptoir.

                                -Et l'autre il est passé ou ?
                                -Il l'a peut être mangé ?
                                -Non non, je l'ai vu par la fenêtre, il l'a jeté la ou l'incendie à commencé...

                                Les voix se rapprochent de ton coin et finissent par s’arrêter juste devant ta planque...

                                -Monsieur ? Vous êtes la ? Rapport qu'il va falloir payer pour les dégâts...
                                L’ange réussit à s’en sortir face à un vrai combattant. Mais cela cause encore des dégâts. Le responsable de toute cette histoire ce n’est que lui. Il le sait parfaitement et cela l’agace. Perdu dans ses pensées il ne fait plus attention au bruit après le départ du pacificateur. Le barman finit par le trouver. Dans le tiroir l’handicapé avec les sourcils froncés lui lance un regard pas tellement agréable.

                                -Monsieur, il faut payer pour tout ça.

                                -Je me suis fait agresser et c’est moi qui dois payer ?

                                -Il faut bien que quelqu’un paye.

                                -Je n’ai pas d’argent. Je peux travailler pour vous le temps que je rembourse tout ça. Par contre il faudrait que l’on répare ma chaise roulante.


                                Le propriétaire réfléchi quelques instants, son serveur étant malade, il doit tout gérer seul et c’est un peu lourd. Le voilà qui sort l’ange du tiroir et trouve quelque chose qui l’intéresse. Des ailes authentiques. Des vraies ailes d’anges. Avoir une bête de foire risque de lui apporter pas mal d’argent.

                                -Ok ça marche. Tu me dois un millions de berry sachant que t’es payé cent mil par mois, donc tu bosses dix mois. Bien sûr si tu trouves l’argent je te lâcherais.

                                -C’est d’accord.

                                -Ne cherche pas à t’enfuir sinon il me suffit d’appeler le pacificateur et de lui dire que tu es encore en vie.


                                Ivan ne répond pas. Il reprend son air sans émotions. Un sentiment de peine le traverse. Le comportement de l’homme est loin d’être exemplaire, mais il ne va pas le juger. Il n’a pas à le jugé. Il réserve son jugement sur les choses importantes. Actuellement il doit réparer ce qu’il a causé. Pour commencer il attend deux jours avant de pouvoir se déplacer. Pendant ce temps il a préparé une nouvelle stratégie.

                                Il commence par rendre visite au groupe de Mano. Mais à l'endroit ou l'ange les as rencontrés il y a quelques jours il n'y a plus personne. Il ne reste aucune trace d'eux, pas de femmes, pas d'enfants.. Juste ce symbole tracé à la peinture sur les murs de façade de chacune de leurs maisons, le J symbole de la bande de Josée. A cette heure ci les hommes sont probablement déjà morts et balancés à la mer, quand aux femmes et aux enfants, avec de la chance ils auront connu le même sort. Avec moins, ils sont probablement déjà vendus comme esclaves... Ou pire... A Las Camp, il n'y a pas de salut pour ceux qui oublient leur rôle... Pas de salut, et pas de pitié.

                                Il ne reste plus que le remboursement ainsi qu’appliquer la sentence sur le pacificateur et le groupe de Josée. Mais l’ange préfère choisir un moyen de rembourser rapidement l’homme plutôt que de se venger immédiatement. Une chose est sur, l’handicapé ne l’oubliera pas. Pour le moment il n’est pas assez fort pour régler cela, mais un jour il reviendra et ce jour, le pacificateur le regrettera. La bande a Josée le regrettera.

                                Une semaine après son début chez son patron, un combat éclate dans le lieu entre deux masses. Les hommes commencent à fuir. Ivan attrape son patron et lui murmure que s’il sauve l’établissement alors il sera libre. L’homme dans la panique accepte et sort. Dans les lieux il ne reste plus que les deux qui se mettent l’un sur l’autre. L’ange a bien entendu la conversation. L’un n’a pas payé la cargaison de stupéfiant et pourtant il l’a reçu. L’autre réclame son dû par la force car cela fait plusieurs mois qu’il attend. L’autre dit qu’il n’a pas d’argent hors c’est un mensonge.

                                -Messieurs ! J’ai la solution, si je réussis à faire dire au consommateur qu’il a l’argent, alors il te payera sans problème. Sinon c’est moi qui te paye.

                                Les deux hommes s’arrêtent et se dirigent vers le diminuer. C’est probablement une solution qui les arrange. L’handicapé demande au consommateur de lui donner la main avant de répondre à la question.

                                -As-tu l’argent pour payer la cargaison ?

                                -Oui.

                                -Affaire réglée.


                                L’homme retire sa main et regarde d’une manière effrayé l’ange.

                                -Qu’as-tu fait ! De la sorcellerie ! Il m’a manipulé !

                                -De toutes façons la situation est claire, soit tu continues le combat que tu étais en train de perdre, et tu payeras non seulement la cargaison mais aussi tes soins, soit tu payes maintenant et tu seras tranquille.

                                -C’est bon je vais payer... Un sorcier...


                                L’homme se dirige vers là sorti avec le commerçant. L’ange sait que la dernière phrase est un mensonge mais cela ne l’intéresse pas. Lorsque les hommes sortent, le consommateur prend les jambes à son cou. Les deux s’éloignent rapidement. Ivan a l’entrée lance une petite phrase.

                                -Voilà j’ai réglé le problème. J’ai évité à l’auberge ce que je lui ai fait. Il n’y a aucun dégât. Ma dette est donc payée.

                                L’activité reprend rapidement dans l’auberge. Des questions se posent, comment un handicapé a réussi à faire fuir les deux masses. Mais bon, finalement le chef raisonnable accepte de lâcher Ivan. Après tout, s’il ne le faisait pas cela aurait été mal vue par les consommateurs.