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[Quête] De Karibe en Sylla, partie II [pv.Taiten]

Précédemment =>De Karibe en Sylla, partie I


Sur Little Garden la chaleur était étouffante. La température, déjà haute avec le soleil, grimpait comme une folle avec les nombreux volcans de l’île. De là où j’étais, je pouvais en discerner facilement cinq. Mais il devait y en avoir plus. Me tenant dos au lac, j’apercevais deux énormes montagnes blanches et grises et de la végétation. Une jungle ancienne s’étendant à perte de vue. Des bruits étranges ainsi que dangereux s’élevèrent d’un peu partout. Les dinosaures étaient là tout prêts. Je pouvais ressentir leur totale domination sur cette île hors du temps. Maîtres des lieux, je devrai agir avec prudence pour ne pas finir comme déjeuner.

Ne sachant pas quel chemin choisir, je prends à droite et me dirige vers l’énorme montagne. Le chemin est dégagé de toute flore. Je préfère commencer cette exploration sans prendre trop de risques. Arrivée près de la montagne, je l’effleure de la main tout en la longeant… Il y a quelque chose de bizarre dans cette chaîne montagneuse. La couleur est trop claire à mon goût, même si je ne suis pas une géologue, mais surtout je connais cette matière.

Me penchant au dessus, je regarde attentivement cette dernière. Après plusieurs minutes à observer méticuleusement ce dont-il s’agit, la seule solution est qu’il s’agisse d’un ossement… Mais la taille est tellement démesurée que ça en est impossible. Pour en être sure, je fais marche arrière pour prendre du recul. Après avoir parcouru une distance non négligeable, je me retourne et observe l’objet. Durant les premières secondes, je ne vois rien, puis l’idée qu’il puisse s’agir de la partie supérieure d’un animal naît dans mon esprit. Ne voulant pas y croire au début, je ne peux qu’y adhérer. Mais quelle taille faisaient-ils ? Il devait s’agir de monstres d’une taille colossale pouvant détruire deux quartiers entiers rien qu’en posant une patte… Heureusement qu’ils n’étaient plus vivants. Je sors un calepin, et un petit crayon en papier, coincé dans ma poche arrière et griffonne la forme du crâne avec des dimensions approximatives.

Une fois cela fini, je me dirige dans une nouvelle direction. Plus les minutes passent, plus le soleil prend de l’altitude, plus la température augmente proportionnellement. Je suis obligée de m’engouffrer à l’intérieure de la jungle pour ne pas cuire comme un œuf sur le feu. Pendant que j’avance aux travers des murs de plantes, j’entends des bruits autour de moi, des bruits de feuilles, des croassements plus ou moins aigus. Je sens que l’on m’observe mais je ne vois aucuns dinosaures… étranges.
*Est-ce qu’il y a vraiment ce genre d’espèces dans le coin où bien est-ce seulement des ragots ?*
Comme réponse, un petit être me passe entre les jambes tellement vite que je n’ai le temps de voir que sa queue disparaître dans le brouillard vert qui m’entoure. Mince, j’ai loupé le premier spécimen qui se présente à moi. Ca commence bien. Mais ce n’est pas le moment de déprimer et me remets directement en direction de là où me portent mes jambes.

Après un long moment de marche, je me retrouve devant une sorte de prairie. Bien, un changement topographique… peut être aurai-je plus de chances ici. Et, à peine ai-je fait quelques pas, que je trébuche sur une motte de terre et me ramasse sur le sol. Une fois assise, je regarde autour de moi. Aucune présence de vie aux alentours. Et reporte mon attention sur l’objet de ma chute.
A première vu, il s’agissait d’une simple motte de terre quelconque. Seulement, le coup de pied, que je venais de foutre dedans, venait de soulever assez de poussière pour laisser entrevoir un morceau de coquille. Me précipitant au dessus de la motte, je frotte doucement avec les mains pour enlever encore un peu du sol qui cache les œufs.


*Enfin quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent.*

Un petit coup d’œil autour pour vérifier qu’il n’y a pas de dangers et je me remets au boulot. Je délimite un périmètre autour de la zone grâce à mon piolet, dessine un schéma sur le calepin et commence les fouilles. Après un bon quart d’heure à déterrer un à un les objets enfouis, je me retrouve avec quatre œufs posés devant moi. Ils sont gris et verts avec un aspect rugueux. Intéressant, cela mérite un nouveau schéma. Ce à quoi je m’attelle immédiatement.

Un rugissement se fait entendre d’en endroit éloigné de la forêt. Vu la puissance de ce dernier cri, il doit s’agir un animal plutôt dangereux. Heureusement que ce n’est pas lui qui m’est passé à côté tout à l’heure. Je reste au même endroit, essayant de récolter le plus d’informations possible sur ce que je viens de trouver. Ca sera peut être la seule chose que je verrai aujourd’hui. Même si la population de l’île a l’air plutôt importante.

Cependant, quelque chose attire mon regard. Des branches, à la lisière de la forêt, se mettent à trembler. Et la chose qui est l’auteur de ces mouvements se rapproche de l’endroit où je me trouve. Je range mon calepin et le crayon avant de sortir mes armes et de les pointer dans la direction des bruits et des déplacements. Le stress commence à me remplir les veines et les artères. Ne sachant pas de quoi il s’agit, cela peut être n’importe quoi et pourquoi pas un carnivore. Les index sur la détente, je reste concentrée. Prête à faire feu à n’importe quel moment.

Mais, au lieu de voir un dinosaure de plusieurs mètres de haut, un homme apparait. Il s’agit d’un jeune homme avec les cheveux blancs d’environ un mètre quatre-vingt. Ce n’est pas un marine, ni un pirate à première vue. Une fois qu’il m’a vu, je range mes armes et m’approche de lui.


-Salut ! Fait attention s’il te plaît ! Je fais des fouilles à cet endroit précis et surtout, il y a des œufs et tu ne voudrais pas te faire prendre en chasse par leur propriétaire non ? Dis-je avec un grand sourire. –Ho, je suis désolé. Je ne me suis pas présentée. Quinn, Levy Quinn, archéologue. Et toi t’es qui et qu’est ce que tu fous là ?

Pendant qu’il répond à ma question. Le sol se met à vibrer petit à petit… qu’est ce que c’est ce bordel ?


Dernière édition par Levy Quinn le Mer 26 Juin 2013 - 0:21, édité 1 fois
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Précédemment =>La lumière dorée protectrice

Ces vêtements sont juste trop classes. Ce blanc éclatant me va parfaitement, dire que tout ça à été fait par une couturière officielle de l’Amiral sympa quand même. J’aime beaucoup ce pantalon blanc et cette fourrure autour du cou qui ressemble à un collier de plumes je trouve vraiment ça parfait ! La dernière petite touche est aussi bien trouvée, la couturière m’a offert avec, un masque pour montrer l’anonymat que je dois avoir, mais aussi pour accentuer le style.

Me voilà déjà donc sur le départ, alors que je viens à peine de reprendre mes esprits. Tous les marines sont fasse à moi pour me dire au revoir, un homme derrière surpasse d’une ou deux têtes les autres. C’est l’Amiral qui me fait signe que je suis libre et que je peux revivre encore un petit peu. L’émotion est à son comble, une fois de plus je suis très ému, va juste falloir que ça ne deviennent pas une habitude ! Je pars donc avec ce petit remord de me retrouver une fois de plus seul, mais bon cette fois pour une mission d’ordre très importante donc bon …

En un mois il est clair et net que j’ai visiter une bonne partie de cette île rempli de dinosaures ambulants. Une dernière fois je voulais revenir à cette endroit qui m’avait grandement touché, ce jour-là j’avais assisté à une dizaine de naissances de dinosaures sortant de leurs coquilles. L’amour que leurs mères apportaient dès les premières minutes de leur vie faisait d’eux des bébés épanouis, c’est pourquoi pour rigoler j’avais décider de nommer l’endroit « plaine des épanouis ». A vrai dire cet endroit me rappelait le temps où je vivais encore avec mes parents, comme une envie de les revoirs dans ce vaste monde. Malheureusement j’en étais sûrement incapable à ce moment.

Bref ! Voilà qu’aujourd’hui j’y retourne une dernière fois avant de rencontre le Tenryuubito sur la côte. Enfin après avoir traversé trois milles buissons, rencontré plein de petits dinosaures gambadant à toute vitesse, et entendu ces fameux oiseaux à la peau sur les os piailler d’un son très aiguë. Ici la flore comme la faune se portent comme des charmes, si tout ça était un film on aurait pu l’appeler « l’invasion de la nature ». Mais dans tout ça justement rien n’est plus dangereux que les géants dinosaures qui essayent de faire la loi … celle de la jungle justement !

Je poussais donc les branches, les buissons pour enfin en sortir et tomber sur cette plaine de simple terre. Un trou de rien au milieu de tout, quoi de mieux pour faire naître ces enfants. Cette petite dinosaure à justement décidé … houla deux secondes ! Mais c’est une humaine qui auscultent des œufs, elle est complètement malade c’est comme qu’on s’attire des ennuis, je m’approche et me rend compte qu’elle range une arme dans son étui, alors en plus elle m’a pris pour un dangereux je rêve, mais qui s’est celle-là !?


« Salut ! Fait attention s’il te plaît ! Je fais des fouilles à cet endroit précis et surtout, il y a des œufs et tu ne voudrais pas te faire prendre en chasse par leur propriétaire non ?
Ho, je suis désolé. Je ne me suis pas présentée. Quinn, Levy Quinn, archéologue. Et toi t’es qui et qu’est ce que tu fous là ? »


Levy Quinn ? Connais pas ! Une archéologue qui à du trouver son bonheur en venant sur cette île. C’est vrai qu’ici il y a de quoi faire … *PROOOW …. PROOOW …. PROOOW ….*
Hun pourquoi le sol tremble ne me dites pas que c’est elle ? Si, malheureusement si ! * GROAAAAAWWW*
Une énorme tête sors de la forêt qui entoure cette plaine. Une mère tyrannosaure en colère, car on touche à ses petits, est sûrement beaucoup plus dangereuse qu’un canard laqué de drum. Du coup même pas le temps de discuter avec la demoiselle, fasse à l’assaut tête baissé de cette maman en colère je bondis d’un coup au-dessus de la bête, mais elle m’envoie valser dans un arbre d’un seul coup de tête telle une batte de base-ball. Rien à faire celui-là est plus gigantesque, même si c’est une femelle, que ceux que j’ai déjà combattu auparavant. Heureusement même que j’ai récupéré de ce mois de survie sinon je serais incapable de faire ce que je viens de faire. Va peut être falloir qu’on s’entraident avec l’archéologue. Je la rejoins donc un peu plus loin en faisant gaffe au tyrannosaure.


« Hum désolé, j’ai pas eu le temps de me présenter je suis Taiten Mashida. Je suis un ma … Hum un civil, mais en vérité jeee … travaille pour un cirque je suis un simple artiste. Je me suis un peu perdu ici et donc voilà ! Héhé … »

Avec un tel accoutrement l’artiste est la première idée qui m’est venu pour pas révéler ma vraie identité. Je la regarde donc avec insistance pour essayer de lui faire comprendre que nous devions travailler ensemble, reste à savoir si elle sait se battre … en tout cas j’ai déjà vu ces armes donc on peut faire quelque chose.
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[Psss, la prochaine fois, ne pas faire agir le PNJ du staff]

Umberta est une maman dino moderne, qui fait face aux adversités de la vie toute seule, après qu'un certain empaffé l'ait quittée avec un classique "je vais acheter les croissants et je reviens" mais n'est jamais revenu et l'ait laissée en cloque de cinq adorables oeufs. En tant que future mère célibataire, Umberta devait faire face, sur tous les fronts et enchaînait les tâches et autres boulots pour joindre les deux bouts. Aussi espérait-elle, lorsqu'elle rentrait chez elle, pouvoir mettre les pantoufles et se prélasser dans un bon bain de boue.
Ne voilà t-elle pas qu'elle trouvait des intrus, dans son trois pièces salon-salle-à-manger-salle-de-torture, en train de tripoter sa progéniture.
-"Mécréant! Pédophiles!"

Ce qui se traduisit par un Graaaouwa! - et on vous demande de noter l'inflexion particulière sur le "o", sinon vous faites un contre-sens monumental.
Umberta, instinct maternel toutes voiles devant, chargea sur les intrus, baissant le nez pour les happer entre ses mâchoires. Elle avait déjà fait étalage de sa détermination en envoyant voler un morpion dans les airs, mais là, elle venait de voir que ses oeufs, ses précieux, avaient été déterrés, les privant de la chaleur essentielle à leur éclosion. Ceci appelait au sang!
    L’homme devant moi n’a pas le temps de répondre à ma question qu’une gigantesque tête sort de la dense végétation. Et pas n’importe quelle tête. En effet, elle appartient à un tyrannosaure qui tourne la tête dans notre direction en grondant férocement sur les deux intrus, nous. Sans réellement comprendre le pourquoi ni le comment, le décoloré fonce droit vers le dinosaure et saute au dessus de ce dernier. Voulait-il l’assommer ? Lui faire comprendre qui est le patron ? Dans tous les cas c’est foiré. L’animal préhistorique lui donne un simple coup de la tête qui l’envoi voler à travers la végétation.

    Durant cette magnifique démonstration de force, j’en ai profité pour me glisser derrière un arbre à l’orée de la jungle. Bientôt rejoint par l’inconnu, celui-ci cherche à communiquer. Apparemment, son nom est Taiten Mashida et il s’agirait d’un artiste de cirque. Son accoutrement laisse à penser qu’il dit la vérité. Et s’il s’est vraiment perdu ici, sur Little Garden, il ne doit pas avoir un très bon sens de l’orientation. Les présentations enfin finies, il me regarde avec insistance. Est-il en colère que le dinosaure nous soit tombé dessus alors que je fouillais ses œufs ? Peut être est-il en train de m’admirer ? C’est vrai que je suis plutôt sexy comme archéologue. La plupart du temps, ce ne sont que de vieilles personnes grincheuses qui ne jurent que par les différents livres qu’ils ont eu l’occasion de lire. Et peu d’entre eux connaisse réellement l’expérience du terrain. Ce qui les rend encore plus grincheux.


    -Un artiste ? Tu me montreras ton numéro plus tard. Pour le moment, j’espère que tu sais te battre parce qu’on a un petit problème commun et qu’une petite aide serait la bienvenue.

    Je me décale un petit peu pour vérifier si le dinosaure est toujours là. Et, en effet, il est toujours présent sur la scène de fouilles. Il va détruire tous mes marquages, le salaud ! Malheureusement, il me remarque et décide de nous foncer dessus. Je n’ai que le temps de me projeter sur mon nouvel allié pour éviter la mâchoire du monstre… Il a de l’agressivité à revendre. Me relevant d’un bond, j’aide Taiten à se relever par le coude et me met à courir, le tenant toujours mais cette fois-ci par le poignée.

    -Jvais servir d’appât. Dès qu’il est à ta portée donne-lui ton coup le plus puissant possible. OK ?

    Et sans même attendre une réponse de sa part, je sors d’entre les arbres, armes en mains. Je tire quelques balles qui rebondissent sur la peau, aussi dure que la pierre, du tyrannosaure. Ses yeux se braquent sur moi. Ma part du plan à fonctionnée. Seul petit problème, je suis l’appât. Et être l’appât face à un animal de cette envergure est une fonction plutôt périlleuse. Au moins, je sais comment se sentent les vers de terre sur leur hameçon maintenant. Le gardien des œufs fonce sur moi. Je reste sur place tout en continuant de tirer dans sa direction.

    * Putain, je n’arrive pas à atteindre ses yeux, il bouge trop. Il se rapproche dangereusement. Tu ne bouges qu’au dernier moment sinon le plan risque de foiré.*

    Je plis légèrement les jambes pour préparer une roulade de sécurité. Surtout te foire pas l'artiste, c'est ton heure de gloire.
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    J’attends le moment décisif avant de sauter sur le côté. Malheureusement pour moi l’artiste ne s’est pas pointé au rendez-vous. Soit il s’est enfuit, soit il s’est paumé. Une autre solution existe, celle qu’il n’ai rien compris à mon plan. Si je le retrouve, il va voir de quel bois je me chauffe. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir que le dinosaure me donne un violent coup avec son attaque. Par un concours de circonstances, mais principalement de cinétique, mes jambes sont cognées par les dents du monstre. Cela me fait voler un petit moment avant d’atterrir, comme un sac plein, contre un arbre. Il a dû être surpris de mon esquive loupée car il n’a pas réussit à me chopper les jambes comme il le voulait. Une chance pour moi.

    Je me relève tant bien que mal avant de plonger dans la végétation. Complètement allongée sur le sol, je roule sur le côté et me cache comme je peux sous ce qu’il semble être une énorme racine, un morceau de tronc couché et de la terre. Le coup porté sur ma douce personne commence à me tirailler le tibia. Profitant de ce fugace moment de calme, je reprends mon souffle et essaye de trouver une solution pour sortir de ce pétrin. Le sol se remet à trembler crescendo. Il approche.
    A un pas de ma position, il se met à renifler. Il sait que je me trouve dans les environ. Sa première tentative s’étant révélée être un échec. Son petit cerveau doit le prévenir de faire attention pour ne pas se louper une seconde fois. Tout à fait normal comme comportement. Mais je n’aurais jamais cru qu’un tel animal aurait eu assez de matière grise pour.

    Bref, je n’ai pas le temps de laisser mon esprit diverger. Il faut que je trouve quelque chose et vite. Sinon il n’y aura plus de Levy Quinn et de trésors enfouis… Ah, il se remet en route. Les éléments me recouvrant ont peut être caché mon odeur ?


    *Pourvu qu’il ne m’écrase pas.*

    Et, en effet, sa patte se pose, non-délicatement, à côté de la cachette. Seulement, il s’arrête. Il a dû trouver quelque chose qui ne lui plaît pas. Et si ça ne lui plaît pas, ce n’est pas bon pour mon avenir. Prenant mon courage à deux mains et mes jambes à mon cou, je sors de l’abri de fortune avant de m’enfuir vers notre ancienne position. Cette fois-ci, j’ai eu moins de chance. Il m’a entendu, vu, sentit et surtout prit en chasse.

    Je me retrouve donc seule, en train de me faire poursuivre par un tyrannosaure. Mon envie de survie atténue la douleur à la jambe. Après ça, si je m’en sors, il est clair et net que j’aurai du mal à poser la jambe. Et tout ceci à cause d’un gars capable d’attaquer seul un tyrannosaure. Mais pas capable de suivre un plan digne de ce nom. De toute façon, je n’ai qu’une seule solution… continuer ma course.


    -Fuck my life.
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    Mais oui pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt, un mois à rien faire sur cette île m’a permis de perfectionner certaines techniques et notamment en innover d’autres. Pour le coup j’utilisais mon fruit pour me camoufler, je m’explique, j’ai donc manger l’herbe dans laquelle je me trouvais et ainsi j’ai pu me confondre avec celle-ci … cette technique je l’ai appelé #Crounch Crounch Cameleon. Sympa non ?

    De plus d’ici je peux clairement observer chaque gestes de l’archéologue et de sa bestiole apprivoisée, enfin bon presque parce que jusque là j’ai fort l’impression qu’elle ne lui obéit pas trop … Pour l’instant je dois lâchement rester caché, je m’excuse jeune demoiselle mais si on veut en venir à bout et pas en faire son casse-croûte on doit rapidement en finir parce qu'on ne joue plus avec nos vies là ! Fini !

    C'est pas pour dire mais là j'ai quand même l'impression que rien ne va plus pour Levy Quinn qui commence à sentir le roussi et qui vient se cacher … hun, nan nan pas là !! Merde elle est à coté de moi dans ces herbes hautes, mais c'est étrange. J'ai comme l'impression qu'elle ne m'a pas vue et que c'est un pur hasard qu'elle soit venu ici. Le problème maintenant c'est que la maman elle à un bon flair et si je ne suis pas visible, je dois quand même dégagé une certaine odeur, même si bien sur j'ai pris une douche grâce à l'Amiral.

    Ouff sauvé pour cette fois, après avoir ressenti le souffle chaud du dinosaure au dessus de nos têtes, la jeune femme aux atouts que j’apprécie grandement a la bonne idée de courir attirant ainsi la maman dino' qui veut elle aussi en finir. Le moment peut être de sortir de ma cachette et d'en terminer avec ce carnage. Je sors donc des herbes et cours en direction de la bête qui remarque de justesse ma présence, quelques secondes plus tard et cela en était fini de l'archéologue. Ainsi me voilà en fasse à fasse avec l'animal enragé, je vais encore pouvoir innover une technique très pratique avec les grands dinosaures, celle-ci je l'ai appelé #Croissant de lune. Ça claque aussi hun !

    Je bondis donc très haut dans les airs après avoir pris un grand appuis sur le sol, jambe tendu je fais un tour sur moi même à la verticale tout en passant par dessus la tête de la mère. Concentrant toute ma force dans la jambe je frappe donc en plein crane la bête qui s'écroule violemment sur le sol et laisse une traînée de sang sur la plaine de la vie. Le soucis c'est que la frappe m'a complètement déstabilisée et vidée de mon peu d'énergie que je n'avais pas totalement récupérée aux cotés des marines, je m'écrase donc violemment moi aussi sur le dos mais avec chances tout près de la jeune archéologue qui ne pouvait rien faire réellement pour moi. Je la regarde donc alors que je suis cloué sur le parterre.


    « Désolé d'avoir disparu comme ça je devais surprendre la bête, désolé de vous avoir fait attendre… Bon vous pensez pas qu'on devrais partir vite d'ici le coin est dangereux, tant pis pour les œufs vous verrez ça plus tard, non ?! »

    C'était pas vraiment une question, mais plus un appel à vite déguerpir d'ici, enfin fallait t-il que je me lève, déjà ! J'indique la direction de la plage que l'amiral m'avait lui même indiqué avec mon index pour lui faire comprendre que personnellement je m'en rendais là-bas, avec ou sans elle.
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    Je continue de courir comme une malade. A chaque pas, je sens ceux de l’animal se rapprocher. C’est la fin, je n’ai aucuns moyens de me cacher ou d’éviter l’inévitable. Jamais je n’aurais dû foutre les pieds sur cette île préhistorique. Nan, mais à quoi je pensais en venant ici. Et qu’est ce qui m’a pris de vouloir observer ces maudits œufs. Bien entendu, il fallait absolument qu’ils appartiennent à ce dinosaure. Jme suis vraiment foutue dans la merde comme une novice professionnelle.

    De toutes manières, se lamenter sur son passé ne sert à rien. Mais dans cette situation, je n’ai pas d’autres choix. Mon futur est plutôt simple. Soit un miracle quelconque se produit, soit je me transforme en un succulent casse-croûte. J’ose espérer pouvoir retrouver le clown dans l’au-delà pour lui foutre la plus grosse raclée qu’il n’ait jamais connu. Même sa mère ne le reconnaîtra pas.

    Continuant ma course contre la faim, je ne remarque pas que le tyrannosaure s’est arrêté. Tout ce à quoi je pense c’est sauvé mes jolies petites fesses de cette périlleuse situation. Toujours en courant, je tourne la tête lorsque j’entends quelqu’un crier « croissant de lune ». A ce moment, j’aperçois l’artiste voler dans les airs, jambes tendues, avant de donner un violent coup sur le haut du crâne du prédateur. Ce dernier semble trembler de haut en bas durant une seconde avant de s’effondrer. Le long de son crâne coule un fin filet de sang. De même pour l’attaquant, le fameux Taiten, celui-ci tombe au sol sur le dos. La chute à du lui faire mal. En tout cas je l’espère ! Vu comment il m’a lâchement abandonné tout à l'heure face au monstre.

    Il tourne la tête dans ma direction avant de parler… Bon, il s’excuse d’avoir déguerpi comme un lapin tout à l’heure. Excuse acceptée mais sans le lui faire savoir. Puis, il me propose gentiment de partir. Enfin, malgré sa tournure de phrase, c’est plus un ordre qu’autre chose. Tout en essayant de se relever, il m’indique une direction. Apparemment, il doit se rendre là-bas. Peut être y aura-t-il un navire avec le reste de sa troupe. Que sais-je ? Je n’ai pas vraiment d’autres solutions que de le suivre.


    -T’inquiète pas pour ça, j’ai déjà tout ce qu’il faut sur mon calepin. Besoin d’un coup de main ?

    Je l’aide à se relever puis lui demande d’attendre quelques secondes. Avant de l’accompagner j’ai encore besoin de faire un truc. M’approchant doucement du monstre «endormi», je lui administre un violent coup de pied pour pouvoir faire sortir tout le stress et la colère en moi.

    -Ahhh, ca fait du bien... Bon ! On peut y aller. Tu m’as dit que c’était par là, non ?!

    Je passe mon bras autour des épaules de l’homme masqué afin d’atténuer la douleur de mon tibia. D’un côté, je pense que lui aussi a besoin d’un appuie aux vues de son état de fatigue.
    Après un petit moment à marcher sans dire un mot, on se retrouve devant une plage d’une taille importante. Le sable, couleur d’or, réfléchit fortement la lumière. Ce qui m’empêche de remarquer tout de suite les deux immenses bateaux de la marine. D’un geste vif, je me tourne vers Taiten.


    -T’es… un… marine ? Pourquoi m’avoir dit que tu étais un clown ?

    Cela me rappelait «la nouvelle politique» de la Transiléenne vis-à-vis des îles dangereuses. Et les questions étranges des marines durant le trajet. Y-avait-il un rapport ? Pour l’instant je préférais garder tout ça pour moi. Malgré le fait d’être en compagnie de personnes du gouvernement, je pris la décision de rester sur mes gardes.


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    -T’es… un… marine ? Pourquoi m’avoir dit que tu étais un clown ?

    « Hé ho j'ai pas dis que j'étais un clown j'ai dis que j'étais un artiste de cirque c'est pas vraiment pareil ! Et j'ai rien avoir avec la marine, moi ! … Hum attends moi là je reviens »

    En effet on s'entait a trois kilomètres l'odeur du mensonge. Limite si mon nez ne s'allongeait pas d'un coup comme ça ! Enfin bref, ça passe quand même, laissant toujours une petite part de mystère sur mon identité. Pour en revenir aux bateaux de la marine je ne sais vraiment pas ce qu'ils font là, est-ce que ce serait le fameux Dragon Céleste qui se déplacerait sous couverture avec des bateaux que la Marine lui aurait prêté ? Toujours accoudé à la gentille demoiselle qui semble elle aussi boité et souffrir de la cheville, je finis par me détacher d'elle et avancer en direction des navires.

    Sur le pont on peut clairement voir des hommes, semble t-il qu'il ne s'agisse pas de marines mais plutôt d'homme de main ou de pirate aux ordres du Tenryuubito probablement. Je m'approche donc de plus en plus du bateau principale qui est légèrement plus grand que l'autre, très vite des hommes descendent à toute vitesse pour m'entourer tout en me visant avec de multiples armes. Bien. Je me doutais qu'ils se méfieraient d'un parfaite inconnu c'est pourquoi je leur montre mon innocence et lève les bras vers le haut. On entend des bruits de talonnettes claqués sur le bois s'approcher de moi. Un homme maigrelet, bien habillé se montre et me lance d'un regard méfiant.


    « Qui êtes vous ? Que venez vous faire ici ? »

    Je profite de l'absence de la jeune archéologue, pour lui glisser mes quatre vérités. Commencer par le mettre en confiance et primordiale … C'est ces habits qui me font grandement penser à une description vague que m'avait faite l'Amiral. Sans tardé, je réponds à ce brave qui continu de me fixer.

    « Bonjour, je suis Taiten Mashida. Si je suis ici c'est pour une bonne raison. J'ai été envoyé par un Amiral de la Marine pour vous escorter en toute sécurité durant une partie de votre voyage. La fille qui est en ma compagnie, euh bah en réalité je ne la connais pas très bien je viens juste de la rencontré, elle ne dois rien savoir de tout ça si jamais vous acceptez de nous prendre sur vos navires … »

    Pas très clair comme présentation, mais semble t-il qu'il m'a compris et qu'il me fait confiance … ouf ! D'un geste de la main il fait baisser les armes de ses hommes. D'un autre il m'indique de vite monter à bords du navire principale. Bizarre que tout se passe aussi facilement, je dois me méfier ça m'a l'air un peu trop facile jusque là, je retourne voir Levy Quinn qui n'avait pas bouger sûrement à cause de ça blessure hum ...

    « Ha euh on a de la chance, ces hommes sont vachement sympa ils acceptent de nous emmener sur le bateau, tu veux rester ici ou tu viens avec nous, par contre je sais pas trop où ils vont … Enfin bref tu est de la partie ? »

    Une fois de plus mon nez s'allonge, je vois clairement qu'elle me croit pas totalement, mais tant qu'elle m’empêche pas de faire ma mission ça peut aller !
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    « Hé ho j'ai pas dis que j'étais un clown j'ai dis que j'étais un artiste de cirque c'est pas vraiment pareil ! Et j'ai rien avoir avec la marine, moi ! … »

    -Si tu veux, mais avec ton masque, ton truc à l’œil et tes cheveux blancs, il ne te manque plus qu’un nez rouge et tu serais parfait. Dis je avec un petit sourire en coin.

    On continue à s’approcher aussi rapidement que possible. Les courants d’air de l’océan sont doux, mais la chaleur de l’île et le soleil ne leur laissent aucunes chances pour apporter un quelconque rafraîchissement.  Quelques mètres plus loin, Taiten me laisse là planter pour s’approcher des navires… il a l’air de savoir comment s’y prendre pour négocier alors laissons le faire.

    Arrivé assez proche, un groupe d’hommes, n’ayant rien à voir avec la marine, descend de l’embarcation pour l’encercler. Bizarrement, les soldats ne portent pas leurs uniformes. Sont-ils vraiment des marines ? De sérieux doutes commencent à me titiller. Mon coéquipier du moment lève les bras. Finalement, peut être qu’il ne sait pas s’y prendre. Rapidement, un homme se distingue des autres. Il se tient droit, bien habillé. Il porte un costume viole tiré à quatre épingles, des gants blancs, le tout surmonté par un chapeau haut de forme planté de deux plumes. Je n’arrive pas à distinguer ses yeux, cachés par sa longue chevelure blonde. Il doit être le capitaine, et engage une conversation avec l’Artiste.

    *Merde, j'entends rien.*

     J’essaye de me rapprocher tant bien que mal. Je n’ose pas poser la jambe par terre. Je ne pense pas qu’elle soit cassée… Je n’espère pas en tout cas. Je n’aurai jamais du courir après le coup reçu. Mais bon, ce qui est fait est fait. Et c’est un mal pour un bien d’un côté. Si j’avais choisi une autre solution je ne serai peut être pas en vie. Bon, j’entends toujours que dalle. C’est con à avouer mais, si c’est ce qu’il cherchait à faire, il a bien fait son coup celui-là pour finir. 1 pas, c’est ce que j’ai réussi à faire avant qu’il ne revienne me voir. Bon, là c’est définitivement loupé pour glaner la moindre information.

    « Ha euh on a de la chance, ces hommes sont vachement sympa ils acceptent de nous emmener sur le bateau, tu veux rester ici ou tu viens avec nous, par contre je sais pas trop où ils vont … Enfin bref tu est de la partie ? »

    -De toutes manières, je n’ai pas trop le choix. Jte suis. La destination c’est pas un problème. Du moment que c’est pas ici. Je lui demande de l’aide et repasse mon bras autour de ses épaules. –Tu leur as dit quoi pour qu’ils acceptent comme ça ? Si c’est de la ferraille, j’ai nada. La Transiléenne m’a tout fauché. Ce sont eux les vrais criminels dans la vie. Ahah.

    Tout en continuant à avancer vers notre ticket de départ, une idée me traverse l’esprit. Brillante !  

    -Hey, je te propose. Pour te faire pardonner, de m’avoir abandonnée au cours d’un plan d’une perfection sans égal, à me faire un numéro de ce que tu fais dans ta troupe. D’ailleurs, tu en as une ou bien tu cherches encore ?

    Plutôt contente de ce coup si. Si c’est vraiment un artiste, il devrait réussir à faire quelque chose de potable. Peut importe le domaine. On arrive sur le bateau et devant nous se dresse le chef des lieux. Au moins, maintenant je sais que ses yeux sont bleus. Il nous souhaite la bienvenue et explique deux trois formalités. Il me permet d’aller voir le médecin de bord. Et indique l’endroit où se trouvent les couchettes.  Mais quelque chose me gêne dans sa manière de parler et d’agir. D’ailleurs, si tôt son petit discours fini, il se retourne, souffle comme si cela l’ennuyait et part s’occuper à autre chose. Mais ne jugeons pas tout de suite. Ce n'est surement qu’une mauvaise impression. Le plus important pour le moment c’est le médecin. Je me retourne vers Taiten.

    -Bon jvais voir le médecin. Tu m’aides encore un peu ste plaît ? Après jte fous la paix. Promis. Jpense que j’irai dormir un peu. Ça devrait pas poser problème.
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    Hey doucement miss moi aussi j’ai mal partout, un peu de repos sur ce bien beau navire et je serais repartis de plus belle. En attendant je suis bien content qu’il nous est accepté sur son rafiot notre ami le Tenryuubito, ça compliquera moins les choses et si ça continue je pourrais enfin rejoindre les Rhinos sur Drum, j’ai hâte. J’emmène donc Levy voir le médecin, je la dépose devant et par faire ma route.
     
    J’en profite pour jeter un œil à ce qu’il à appelé des couchettes, enfaîte ils ont juste aménagé une salle pour y mettre de vieux draps qui forme des hamacs. Je pose le seul baluchon que je dispose et commence à m’installer sur l’un d’eux. L’odeur de moisis tourne autour de moi, au point d’avoir du mal à me reposer. Franchement j’ai qu’une envie c’est de partir dans le monde de rêve pour pioncer un bon coup, mais avec cet endroit insalubre comment veut-tu ?!
     
    J’abandonne l’idée, allons voir ailleurs s’il y a pas mieux à faire. La salle était tellement sombre qu’en ouvrant la porte la lumière m’a littéralement détruits les yeux. A la sortie des vieux, des barbus, des tatoués avec des jambes de bois me regarde comme un étranger. En même temps l’accoutrement va avec, je comprend que je peux faire un peu peur sur le coup … ou rire je sais pas vraiment !
     
    J’essaye de passer sans les regarder car ils m’ont pas l’air tous sympathique, mais j’entend quelques grognements dés que je passe très prêt. Bizarrement il y a devant cette porte cette jeune femme, une si belle femme dans un navire de Tenryuubito, serait-ce une des esclaves ? J’ai du mal à y croire vu ces habits qui ont l’air parfaitement clean. Grand sourire elle ne m’a pas l’air très méchante. Nos regards se croisent, elle a l’air étonné elle me demande donc …


    [Quête] De Karibe en Sylla, partie II [pv.Taiten] 651913femaledoctorbysuonimacd47dup0

    « Ha bonjour monsieur. Vous êtes nouveaux sur le bateau … ?  »
     
    « Ha euh oui bonjour. Oui je viens d’arriver pour accompagner Charles-Edouard … »
     

    « Houla ne l’appelez pas par son prénom il à horreur de ça, c’est monsieur … ou monsieur Libervithz. Enfin je dis ça c’est pour vous ! »

     
    « Oui je comprends merci de l’info’. Ha oui et je voulais vous demandez que faites vous sur ce bateau ?  »
     
    « Hé bien je suis la médecin de ce bateau, en l’occurrence celle de monsieur mais aussi des autres du coup !  »
     
    « LA MEDECIN !!!?? Et votre salle est ici derrière cette porte ??  »
     
    « Bah oui … pourquoi ?  »
     
    Ho non manquais plus que ça j’ai du déposer Levy dans un mauvais endroit. Punaise vite faut que je l’a retrouve elle va encore me faire la tronche sinon. Merde merde merde !! Faut vite que je la retrouve. Je me barre donc en courant sans même dire au revoir à la doctoresse qui me regarde avec des yeux étonnés ce que je comprend.
     
    Je vais me faire tuer non de d’la …
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    Je me trouve donc devant la porte du médecin de bord. Jvais enfin pourvoir soigner cette maudite jambe. Malheureusement, il ne semble y avoir personne à l’intérieur. Ayant posée l’oreille et frappée à la porte, aucune réponse ne m’est parvenue. Décidant donc d’attendre un peu, voir si du monde passe, j’examine rapidement le navire. Sur la plage, il était imposant. Cela voulait dire qu’il devait y avoir un certain nombre de personnes à bord pour pouvoir le manœuvrer. Le bois, quant à lui, semblait être plutôt solide… Faut dire que je n’ai aucunes compétences dans le domaine sylvestre. Alors bon, du moment qu’il flotte jvais pas cracher dessus.

    Le temps passe mais personne ne passe par ce couloir. Comment c’est possible ? Il est interdit ou quoi ? A tous les coups Taiten m’a déposée devant le cagibi. Je frappe de nouveau à la porte, pas de réponses. Je l’ouvre d’un geste brusque rempli d’animosité. Mais je reste ébahie devant ce que je voie. Et, à vrai dire, jamais je n’aurai pu penser à ça. La pièce ressemble à celle d’un hôtel prestigieux. Une sorte de moquette recouvre le sol, un bureau ancien et une armoire de la même époque trônent dans le coin gauche. Tandis qu’à droite, un lit encombrent le passage. Et pas n’importe quel lit. Il s’agit d’un lit en baldaquin, avec la moustiquaire et tout le superflue des lits des personnes aisées. En regardant l’ensemble, même le bois semble plus beau de l’intérieur.

    Je rentre doucement dans la pièce. Après un petit moment, j’aperçois enfin la silhouette d’une personne allongée dans le lit. Il est de dos mais sa chevelure blonde et l’allure de la salle me permettent d’affirmer qu’il s’agit du capitaine. Personne d’autre que lui ne pourrait avoir une chambre comme celle-ci. Bon, ma présence ici n’est surement pas requise ni même la bienvenue vu l'acceuil. Je fais demi-tour et me dirige, aussi rapidement que tout à l’heure, vers la sortie. Malheureusement, l’homme s’est réveillé et s’adresse à moi.

    -Que… Que faîtes vous donc ici ? Personne n’a le droit de passer par là !  Sortez immédiatement !

    Je me retourne pour lui parler mais il me coupe la parole avant même que je n’ouvre la bouche.

    -As-tu entendu ? Dehors ! Je ne désire pas avoir des individus de votre rang dans mes appartements privés. J’ai déjà fait l’immense effort de vous accueillir sur mon navire. D’ailleurs, je souhaite ne pas avoir à faire à toi de tout le voyage. Point. Maintenant du balai.
    -…
    -Es-tu sourde ou bien idiote ?

    J’entre ouvre mes lèvres pour y laisser couler un flot d’injures mais deux bras m’entourent avant de me trainer hors de la salle. J’entends une voix s’excuser et fermer la porte. Lorsque je me retourne, je me retrouve nez-à-nez avec Taiten. Cette fois-ci, il ne va pas y échapper. D’un mouvement sec, je sors mon arme, de la main droite, et donne un coup direct avec le canon vers l’artiste. Ce dernier, malgré sa fatigue, réussit à esquiver à l’attaque frontale. L’arme s’abat contre le mur dans un bruit sourd. Je range mon arme, avec classe, en la faisant tourner autour de mon index et m’adresse au décoloré.

    -C’est qui ce connard ! Qu’est ce qui lui prend de me parler comme ça ? Si c’était pas le capitaine, ça ne se serai pas passé comme ça, jpeux te le confirmer. La prochaine fois je ne serais pas aussi sage face à un son comportement hautain et imbu de lui même. Comment tu as fait pour confondre cette pièce avec l’infirmerie ? Tu connais aussi bien le navire que moi… j’aurais pas du te faire confiance pour ça ahah. Bon, maintenant, emmène-moi chez le vrai médecin s’il te plaît ?

    Deux petites heures plus tard, je me retrouve allongée dans un hamac de l’infirmerie. Le docteur, enfin la doctoresse, m’a formellement interdit de bouger d’ici. Si je continue à forcer sur ma jambe, l’os va bientôt se fracturer. Le seul remède possible et de rester allonger pendant une ou deux semaines. Durant la plus grande partie de la traversée à ce que j’ai entendu en tout cas. Bon, malgré le fait de ne pas pouvoir sortir de cette pièce, jme suis fait une nouvelle amie. Et j’espère que Taiten me fera une démonstration de son show.
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    Un numéro de cirque !? Moi faire un numéro de cirque ? Ha oui c’est vrai il faut vraiment que je joue mon rôle jusqu’au bout, Monsieur l’Amiral vous ne pourrez pas dire que j’ai pas fait mon boulot ! Le problème c’est que niveau cirque je suis pas encore au point … voir pas du tout je dirais ! Faut que je trouve une idée vite, avec le peu que je sais faire euh je peux … me contenter de jongler, oui ! Ouai c’est ça je vais lui montrer un jonglage de pro’.

    Alors que Levy  ne peut plus bouger sur son lit de mort, je m’empare de trois petites oranges posés dans un bac à fruit pour redonner des vitamines aux malades en manque. Je m’élance dans un jeu de main, et hop … hop je l’a fait passer par ici et hop celle-ci par là. Un dernier grand lancé a quelques millimètres du plafond, je tourne sur moi même et ouvre la bouche en grand … GLOURP !

    Je sens qu’elles sont toutes les trois dans mon ventre, reste juste à lui montré le clou du spectacle. Je refais apparaître les trois oranges dans le prolongement de mes trois doigts …

    « Tadaaa ! Alors ça te plait … mais ça bon c’est qu’une partie. Quand je serais célèbre tu n’aura qu’à venir me voir sous un chapiteau. Mon propre chapiteau !  »
     
    Autant le jouer jusqu’au bout ce rôle, qui commence à me coller à la peau … hum un peu trop peut être, faut que je me calme. Bon c’est pas tout ça mais ça va faire maintenant deux bonnes heures qu’on est partit et j’ai toujours pas pris du temps pour moi,. Dehors la voile est gonflé à bloque ce qui prouve bien que nous sommes en pleine mer de Grand Line. N’empêche qui si je fais le point jusque là, qu’est-ce que j’ai fais pour la marine, hun je vous le demande ! Bah pas grand choses hun, moi qui voulais être un parmi les grands de ce monde au final je suis quoi ? Rien … Peut être que je devrais voir ailleurs, je ne suis peut être pas fait pour ça ?

    Ouai, ça se bouscule dans ma tête, pendant un mois j’y ai pensé et maintenant que je suis ‘’ sauvé ‘’ si je peux me permettre de dire ça, ça continue de me tracasser . Faut que j’aille me vider la tête dehors, prendre un bon coup d’air frais me ferra qu’un grand bien. Je sais bien que mon visage montre mon émotion du moment, à l’heure qu’il est Levy à dut remarquer que ça n’allait pas … et ça ça me dérange pour le coup.
     
    « Hum … excuse moi je vais te laisser tranquille ! Je vais prendre l’air sur le pont, repose toi bien miss ….  »
     
    Le courant passe plutôt bien entre nous, au final je l’aime bien cette archéologue. Amicalement et sans trop exagérer mon geste je viens lui claquer la jambe à l'endroit ou elle souffre, bien sur je fais gaffe à pas lui casser la jambe ! Puis je vais me poser sur le fameux pont.

    S’évader un dernier moment.
    Au cotés des mouettes,
    Et de cette brise fraîche,
    J’apprécie l’instant …
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    Du fond de ma couchette j’entends la grande voile claquer. Le départ est lancé. Bientôt nous naviguerons tranquillement loin de cette île préhistorique. Et cela en était pas plus mal. Même si le voyage promettait d’être long et ennuyeux d’ici l'arrivé. N’ayant le droit de bouger qu’avec l’aide de quelqu’un l’ennuie arrive rapidement. De la où je me trouve, il n’y a qu’un seul hublot me permettant de voir l’extérieur. Et à vrai dire le paysage n’allait pas souvent changer. Un océan plus ou moins calme avec des nuages remplissant le ciel, rien de plus rien de moins. Parfois une vague plus haute que les autres mais rien de plus excitant.

    La seule chose que je puisse faire est de compléter mes notes. Malheureusement, le peu de temps resté sur l’île ne m’aide pas beaucoup à améliorer le sujet. Passant le plus clair de mon temps à dessiner qu’autre chose. Je me demande ce que sont devenus les œufs et, par extension, le tyrannosaure. Qui, après réflexion, devait être une femelle en tenant compte de sa réaction à la vue de sa progéniture troublée. En y réfléchissant bien, j’avais vraiment fait preuve d’imprudence et stupidité. Finalement, c’était une bonne leçon que je venais d’avoir.

    Les journées passèrent et j’avais de plus en plus de mal à rester en place. Les visites de la doctoresse et de Taiten étaient les seules choses qui me maintenaient en contact avec l’extérieur. Ils me comptaient l’avancée du voyage, l’ambiance générale et un peu de leur vie. Pour cette dernière partie, je m’entendais mieux avec la femme-médecin. Affinité féminine ? Peut être. Mais ce n’était pas ça qui comblait 24h. Alors, pour pallier cet ennuie, je dormais la plupart du temps. Ou bien je grignotais les quelques fruits qui m’étaient accessibles.



    On était en plein milieu de l’après-midi. Le voyage avait débuté il y a un peu plus d’une semaine. Quand, tout à coup, Taiten entre dans l’infirmerie le sourire aux lèvres et me prévient de ses intentions. Finalement, il va le faire. Il a enfin trouvé le temps pour et s’est donc décidé à me présenter un de ses numéros. Il prend les oranges posées à côté et commence à jongler avec. Pour le moment, rien de bien exceptionnel. Quelques aller-retour basique mais, après ces quelques passes, il les envoie plus haut que précédemment. Les trois fruits s’envolent pour frôler le plafond avant de retomber l’une après l’autre dans la bouche du jeune homme. Je reste là, avec de gros yeux d’incompréhension. Comment est-ce qu’il a fait pour ne pas s’étrangler ? C’est pas possible d’avaler une orange, avec la peau, sans mâcher ! Alors trois c’est complètement délirant. Il me présente ensuite ses mains comme s’il voulait me montrer qu’il ne les avait plus dans les mains. Mais ça je viens de le voir et le confirme. Après quelques secondes, quelque chose se forme au bout de ses doigts. Et cette chose qui se forme n’est rien d’autre que les oranges. A ce moment, je reste conne et bouche bée devant ce tour.

    « Tadaaa ! Alors ça te plait … mais ça bon c’est qu’une partie. Quand je serais célèbre tu n’aura qu’à venir me voir sous un chapiteau. Mon propre chapiteau !  »     
     
    Avec un tour comme ça c’est sûr qu’il va faire fureur. Et je ne vais pas me gêner pour venir visiter son chapiteau. Je le félicite pour ce tour de jonglage et de magie. Mais son visage ne semble pas apprécier le moment. Je suis si mauvais public que ça ? C’est vrai que je n’ai jamais voulu croire en ces tours de passe-passe. Et même là je doute de ses compétences. Quelque chose comme ça pourrait très bien être expliqué par un fruit du démon. Je n’ai pas beaucoup parcouru le monde mais les heures d'études m’ont permises d’apprendre deux trois trucs sympa. Comme cette histoire de fruit par exemple. Mais pour l’heure, ce n’est pas le sujet principal, ni même secondaire. Le pauvre Taiten ne semble pas être satisfait, ni dans son assiette. Il se lève d’un seul coup et se dirige vers la porte.

    « Hum … excuse moi je vais te laisser tranquille ! Je vais prendre l’air sur le pont, repose toi bien miss ….  »

    En effet ya bien quelque chose qui ne va pas. Mais je ne peux pas bouger pour aller lui demander. C’est con, mais déjà que je me fais chier dans cette petite pièce. Si, en plus je sais qu’un ami ne va pas bien… Jvais aussi me mettre à déprimer. Bon… Il ne reste plus qu’une semaine à tenir et ensuite la liberté. Restons positive.

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    SUITE => [Quête] De Karibe en Sylla, partie III
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