Shell Town… Encore une ville de pauvre tout ça… Sur toutes les escales que j’avais faites jusqu’à présent, il n y en avait pas une seule qui ait su relever le niveau. Regardez-moi ces bâtiments, ils ont l’air si…si… ordinaires… Voir les civils se plaire dans cette médiocrité et vivre sans aucune classe, voilà une chose que je ne comprendrais jamais. Et dire qu’actuellement je ne vaux pas mieux que ces humains bas-de-gamme. Pouvez-vous comprendre la frustration d’appartenir à un rang que l’on méprise tant ? Non ? C’est bien ce que je pensais. Pire encore, je me devais de jouer au mendiant à certaines occasions. J’étais décidément tombé bien bas. Un jour, oui, un jour, je saurais m’élever de nouveau au dessus d’eux.
Heureusement, je n’aurais pas à rester dans cet environnement miséreux bien longtemps, juste le temps que le bateau marchand me transportant reparte pour la prochaine île. En attendant, il me fallait trouver l’hospitalité auprès de gens pour me nourrir, j’avais jusque-là réussi à échapper à cet embarras en me servant dans les réserves du bateau mais aujourd’hui, je n’en avais pas trouvé l’occasion. Je m’avançais devant le premier bar qui s’offrait à moi. Et, peu importe l’île sur laquelle je me trouve, je crois bien détester ces bars. L’endroit empestait d’effluves d’alcools, encore s’ils étaient de bonne qualité… Et ce plancher, ces murs… Tout le monde ne peut pas s’offrir du bois d’Ebène je suppose. Mieux vaut que je n y prête pas trop attention où cela risque de me couper l’appétit. Je m’avance vers celui qui ressemble au propriétaire. Un vieux type à la barbe mal rasée, ne m’en demandez pas plus, pour moi, tout le monde se ressemble.
« Euh… Bonjour m’sieur… Hum… Excusez-moi… O…Oserais-je vous demander l’hospitalité et me voir offrir un bon repas s’il vous plaît ? Je… Je n’ai pas d’argent et… »
« Ha ha, y a pas de problème mon ptit, comment j’pourrais dire non devant ces grands yeux ? Dis moi, tu parles très bien pour ton âge. »
Bien sûr, pas comme vous simple paysans, moi, au moins, j’ai reçu un minimum d’éducation.
« Hé hé. Merci. »
Je me pose à une table dans un coin. Le regard des gens m’insupporte, je préfère être à l’écart. Le bon m’sieur me rapporte une assiette bien garnie… Face à moi de la nourriture qui ne demandait qu’à être avalée pour être vomi par la suite. Et, en mauvais serveur qu’il était, le barman avait posé un doigt dans mon assiette en me servant, je ne pouvais plus toucher à la partie droite de mon assiette désormais. Comment la nourriture avait-elle été préparée ? L’état de la cuisine ? Et cet air empli de la transpiration des hommes qui risquait de « contaminer » ma nourriture si ce n’est déjà fait.. Non, c’est hors de question.
« Je… Je ne mangerais pas. »
« Hm ? Pardon ? Est-ce que ce n’est pas à ton goût ? »
« Comment cela pourrait-il être à mon goût ?! Même mon chien avait des repas plus gastronomique que ça ! Et sa niche était plus propre et plus grande que votre établissement ! »
Ce n’était pas une colère que je laissais exploser, non, un enfant de la haute noblesse tel que moi, même dans ces conditions, savait tout de même rester fier, il s’agissait plutôt d’une réponse face à un manque de respect. Tandis que je renversais de la table les immondices m’ayant étés servis (Avec prestance malgré tout), je tournais le dos au gérant avant de me diriger vers la sortie.
« Hé, minute ptit gars. »
Je me retournais pour voir que le bon monsieur comptait désormais deux hommes avec lui, visiblement, ils n’avaient pas l’air content… Etait-ce les insultes ? Le gâchis de nourriture ? Les assiettes cassées ? Bah, ce n’est même pas de la porcelaine. Ca me rappelle le bon vieux temps, quand moi aussi j’avais une dizaine de gardes du corps. Hmm… Pas bon tout ça, habituellement, je ne gâche pas ma couverture de gentil garçon. D’un pas pressé, je me retourne de nouveau avant de mettre les voiles en courant. Moi, un être ayant du sang de noble coulant dans mes veines me faisant poursuivre comme un criminel ? Tss, sale journée.
Je n’avais pas l’endurance nécessaire ni même la rapidité pour les semer. Je n’avais d’autre choix que de recourir à la confrontation directe. Non, pas moi, quelqu’un d’autre allait faire cette confrontation pour moi bien entendu. Cet homme là, plutôt musclé, l’air mystérieux, tout de l’archétype de l’incroyable combattant que personne ne connaît. Il n’oserait pas refuser d'aider un mignon petit garçon sans défense, si ? Rapidement, je l’attrapa par la manche avant de me cacher derrière son dos… Erk, j’ai touché un pauvre.
« M’sieur ! M’sieur ! Aidez-moi ! Y a… Y a des sales types qui me poursuivent ! J’ai peur, sauvez moi ! »
Hm ? Mon langage ? Eh bien, tant qu’à être un pauvre paysan, autant profiter du peu d’avantage disponible, à savoir l’usage d’un langage limité. Plus besoin de faire dans la finesse si ?
Heureusement, je n’aurais pas à rester dans cet environnement miséreux bien longtemps, juste le temps que le bateau marchand me transportant reparte pour la prochaine île. En attendant, il me fallait trouver l’hospitalité auprès de gens pour me nourrir, j’avais jusque-là réussi à échapper à cet embarras en me servant dans les réserves du bateau mais aujourd’hui, je n’en avais pas trouvé l’occasion. Je m’avançais devant le premier bar qui s’offrait à moi. Et, peu importe l’île sur laquelle je me trouve, je crois bien détester ces bars. L’endroit empestait d’effluves d’alcools, encore s’ils étaient de bonne qualité… Et ce plancher, ces murs… Tout le monde ne peut pas s’offrir du bois d’Ebène je suppose. Mieux vaut que je n y prête pas trop attention où cela risque de me couper l’appétit. Je m’avance vers celui qui ressemble au propriétaire. Un vieux type à la barbe mal rasée, ne m’en demandez pas plus, pour moi, tout le monde se ressemble.
« Euh… Bonjour m’sieur… Hum… Excusez-moi… O…Oserais-je vous demander l’hospitalité et me voir offrir un bon repas s’il vous plaît ? Je… Je n’ai pas d’argent et… »
« Ha ha, y a pas de problème mon ptit, comment j’pourrais dire non devant ces grands yeux ? Dis moi, tu parles très bien pour ton âge. »
Bien sûr, pas comme vous simple paysans, moi, au moins, j’ai reçu un minimum d’éducation.
« Hé hé. Merci. »
Je me pose à une table dans un coin. Le regard des gens m’insupporte, je préfère être à l’écart. Le bon m’sieur me rapporte une assiette bien garnie… Face à moi de la nourriture qui ne demandait qu’à être avalée pour être vomi par la suite. Et, en mauvais serveur qu’il était, le barman avait posé un doigt dans mon assiette en me servant, je ne pouvais plus toucher à la partie droite de mon assiette désormais. Comment la nourriture avait-elle été préparée ? L’état de la cuisine ? Et cet air empli de la transpiration des hommes qui risquait de « contaminer » ma nourriture si ce n’est déjà fait.. Non, c’est hors de question.
« Je… Je ne mangerais pas. »
« Hm ? Pardon ? Est-ce que ce n’est pas à ton goût ? »
« Comment cela pourrait-il être à mon goût ?! Même mon chien avait des repas plus gastronomique que ça ! Et sa niche était plus propre et plus grande que votre établissement ! »
Ce n’était pas une colère que je laissais exploser, non, un enfant de la haute noblesse tel que moi, même dans ces conditions, savait tout de même rester fier, il s’agissait plutôt d’une réponse face à un manque de respect. Tandis que je renversais de la table les immondices m’ayant étés servis (Avec prestance malgré tout), je tournais le dos au gérant avant de me diriger vers la sortie.
« Hé, minute ptit gars. »
Je me retournais pour voir que le bon monsieur comptait désormais deux hommes avec lui, visiblement, ils n’avaient pas l’air content… Etait-ce les insultes ? Le gâchis de nourriture ? Les assiettes cassées ? Bah, ce n’est même pas de la porcelaine. Ca me rappelle le bon vieux temps, quand moi aussi j’avais une dizaine de gardes du corps. Hmm… Pas bon tout ça, habituellement, je ne gâche pas ma couverture de gentil garçon. D’un pas pressé, je me retourne de nouveau avant de mettre les voiles en courant. Moi, un être ayant du sang de noble coulant dans mes veines me faisant poursuivre comme un criminel ? Tss, sale journée.
Je n’avais pas l’endurance nécessaire ni même la rapidité pour les semer. Je n’avais d’autre choix que de recourir à la confrontation directe. Non, pas moi, quelqu’un d’autre allait faire cette confrontation pour moi bien entendu. Cet homme là, plutôt musclé, l’air mystérieux, tout de l’archétype de l’incroyable combattant que personne ne connaît. Il n’oserait pas refuser d'aider un mignon petit garçon sans défense, si ? Rapidement, je l’attrapa par la manche avant de me cacher derrière son dos… Erk, j’ai touché un pauvre.
« M’sieur ! M’sieur ! Aidez-moi ! Y a… Y a des sales types qui me poursuivent ! J’ai peur, sauvez moi ! »
Hm ? Mon langage ? Eh bien, tant qu’à être un pauvre paysan, autant profiter du peu d’avantage disponible, à savoir l’usage d’un langage limité. Plus besoin de faire dans la finesse si ?