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C'est l'heure d'embarquer.

Rappel du premier message :

Comment c'est douillet ! Comment c'est tout chauuuud ! J'crois que je suis capable de vivre ici. Au milieu de toute cette paille. C'est tellement génial. Un matelas épousant les formes du corps et duquel on tombe pas quand on rêve qu'on combat des monstres ! Bon vous me direz que c'est vachement rudimentaire comme couchette, ouai bah on s'en fou nous. Le mec il nous offre à manger, une grange où pieuter, on va pas pinailler, j'suis un gars bien élevé alors j'accepte toujours ce qu'on me donne. Pis là, franchement, c'est classe quoi. Comme dans les vieux films ! Comme au bon vieux temps ! Sauf que là, pas d'Amel pour venir m'hurler dans les oreilles de m'lever.

" Debout le faignant ! "

Arff j'ai parlé trop tôt ! Elle avait décidé de m'emmerder jusqu'au bout ! J'me tourne dans l'autre sens, les yeux toujours fermés et je bougonne:

" Casses toi Amel. J'veux pas aller couper du bois aujourd'hui... ZzZz "

J'me rendors... Étonnamment, j'ai pas pris de seau d'eau sur le coin d'la couane, du coup j'trouve ça louche et j'me réveille fissa, l'oeil vif et attentif.

" Qu'est-ce qui s'passe ?!!

- C'est l'heure de déjeuner gamin.

- Bwahahah, fallait le dire plus tôt ! "


Ni une, ni deux, me v'la déjà au fond de mes bottes, j'renfile ma cravate rouge après avoir mis ma chemise sans manche.

" Oi ! Go à la cuisine !

- J'veux bien mais les femmes et les gamines risquent d'être surprise de te voir sans pantalon ! Hé'hé !

- Mais j'ai un pantalon ! Juste là sur la barrière... Ah, ouai, j'vois ce que tu veux dire. "


Du coup, j'suis bon pour enlever mes chaussures, mettre mon froc, re mes bottes et enfin me voilà fin prêt ! J'zieute un peu les alentours de la grange mais j'y vois pas de Kiddy, l'mec m'explique qu'il est debout depuis deux trois heures et qu'il aidait un peu au tache ménagère. La moindre des choses qu'il disait mon second. Décidément, quel phénomène ce gosse.

En compagnie d'Roger, l'ami du Paul, l'fermier qu'on a sauvé la famille, j'rentre dans la baraque. J'aime bien ce genre d'habitation, genre chalet, tout en bois de l'extérieur à l'intérieur, normal que tout crame en deux-deux. M'enfin ça reste joli et chaleureux, tout ce qui m'suffisait à être bien. J'vois Kidd déjà à table avec les autres gosses, y'a la petite fille que j'ai sauvé et deux autres niards, un mec, une miss. Il essayait encore de faire connaitre sa philosophie ? Bah, toute façon c'est trop compliqué pour moi ces trucs. C'est l'sourire au lèvre que j'salue l'assistance.

" Pomme à vous les gens !

- Salut Adell "


Répondirent tous à l'unisson. Héhé ça en jetait un max ! Je tire une chaise vers moi, j'm'y installe et j'prend le premier truc que j'vois sur la table: une pomme. J'croque comme un mort de faim dedans. Owned en même pas trente seconde la popomme.

" Puchain ! Ché l'imprechion d'pas avoir eu che chublime gout dans la bouche depuis des channées ! "

Ils rigolaient, mais j'voyais pas pourquoi, soit disant que des pommes j'aurai beau en avoir tout le ventre, il m'en manquerait... Cela dit, c'est carrément pas faux. On m'dit cinq fruits et légumes par jour, mais moi, j'ai besoin d'une quarantaine de pomme pour pas mourir ! C'est comme ton bateau, sans eau il avance pas l'rafiot, bah moi c'est pareil, pas manger mon fruit fétiche, j'avance pas. Ah bah tiens ! J'allais oublier, l'bateau.

" Oi, Oyajii-san ! Y'a des navires au ports aujourd'hui ?

- Et bien, c'est surement des marchands pour la plus part. De temps en temps y'a un vaisseau marine qui s'pointe, voir pirate mais c'est plus rare.

- Les marines ont de bon bateau, j'suis sûr que ça suffira pour voyager dans East Blue, hein Kid ?! "


Fallait il pour ça qu'on tombe sur un jour où un marine ce décide a bouger son cul pour venir voir par ici. Bwarf, patience est mère de sureté. J'crois que c'est ça qu'on dit. Enfin bon, le temps était à s'empiffrer, alors on va pas l'rater !


Dernière édition par Adell "Golden" Dandy le Mar 3 Sep 2013 - 19:47, édité 2 fois
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Depuis l'horizon retentit un cri qui failli détourner l'attention de Sebastian, alors qu'il écoutait les explications du docteur. Ce dernier essayait très fort d'exposer un problème qui n'existait pas pour le lieutenant-colonel, provoquant un attroupement de marins et de scientifiques béats devant ce dialogue de sourd. La source du problème résidait dans une vision différente du matériel. Pour l'homme de science, les lances-flammes étaient des outils qui devaient être réservés à la destruction des nids. Il voulait faire monter la température de l'eau où ils se trouvaient jusqu'à ce que les larves périssent, ébouillantées.

"Et le problème est qu'on ne peut pas s'approcher des nids sans se faire attaquer par les moustiks..."

"Je comprend bien mais..."

"...Si vous parveniez à les retenir nous pourrions..."

"...Je comprend, mais si on utilisait les lances-flammes pour..."

"Impossible, je vous l'ai déjà dit ! Nous manquerions de gaz !"

"Attendez, vous nous avez faire prendre plus de ces armes pourquoi alors ?"

"Des outils, lieutenant-colonel, ce ne sont pas des armes. Et comme je vous l'ai déjà dit,  ils sont prévu pour détruire les..."

"Des engins qui boutent le feu à tout ce qui se trouvent à moins de dix mètres, je m'excuse docteur, mais ce sont des armes pour moi. Comment se fait-il que vous n'ayez pas prévu quelque chose pour vous approcher ?"

"Vous devenez contre-productif, lieutenant-colonel. Nous ne cherchons pas à trouver la source du problème, mais à le résoudre."

"Et pendant ce temps, on tourne autours du pot. Donnez moi un de ces engins de malheur. Allez, en formation ! Dix soldats armés de lance-flammes, deux lignes de cinq. Mettez en place un tournus pour vous remplacer lorsque vous arrivez à court de carburant. Les autres rechargent les armes vides et les passent. On avance. Entendu ? Bien. Marche !"

"Mais colonel, nous allons manquer de..."

"Vous manquez de rigueur docteur. Si je risque de manquer de quelque chose, occupez-vous de me le dégoter. Mettez en place une ligne de ravitaillement ou je ne sais quoi. Avec votre intellect, ça ne devrait pas être difficile. Je ne veux plus vous avoir dans mes pattes !"

"Mais....."

Le scientifique eut la bonne idée de ne pas commenter la longue rasade que venait de s'octroyer le lieutenant-colonel. En même temps, il était en état de choc. C'était la première fois qu'on lui parlait sur ce ton. Il avait l'habitude qu'on le traite avec respect et diligence, et ce depuis le test de QI qu'il avait passé à l'âge de cinq ans. Mavim, lui, était exaspéré. Ces hommes en blouse manquaient cruellement d'efficacité. Mais ça n'allait pas durer, il était bien décidé à faire tourner les choses dans le bon sens.
Les soldats, quant à eux, se mirent en position rapidement. La troupe se mit en marche, et dès l'apparition des premier moustiks, le lieutenant-colonel fit signe de faire feu, puis d'élargir les rang. Un seul homme pouvait couvrir une vaste étendue. De plus, la chaleur rendait un écartement trop rapproché insupportable. La formation avançait bien. Les moustiks tombaient comme des mouches. Leur taille, ahurissante pour ce genre de nuisible - la plupart était plus grands qu'une main d'adulte, doigts tendus - permettaient de les repérer rapidement.

"Lieutenant-colonel, je crois que nous avons atteint le premier nid !"

"Couvrez moi. Je m'occupe du nid."

Sebastian trouva un bâton de dynamite dans son armure et le lança en direction d'une mare au dessus de laquelle de nombreux insectes vrombissaient. Il pointa ensuite le bec de son lance-flamme vers le projectile alors qu'il volait encore. Une grande explosion força les hommes de la marines à se mettre à l'abri. Quelques instants plus tard, il ne restait plus rien du point d'eau, juste un trou et quelques ailes qui terminaient de se consumer.

"Soldats, formez deux groupes. On continue. Entendu ? Bien. Marche !"

Ignorant les mises en garde du docteur, qui se faisait beaucoup de soucis pour l'environnement, les soldats se mirent à avancer dans la forêt à la recherche d'autres nids. Le lieutenant-colonel avait distribué une dizaine de bâtons de dynamite, cette technique se révélant très efficace. Un peu plus d'une heure plus tard, un des hommes en blouse lui signala que leur travail était terminé. Sebastian s'alluma un cigare et sorti un den-den mushi pour contacter le médecin géant.

"Lieutenant-colonel Mavim pour le médecin en chef Rastignac. Les nids ont été détruits. En attente des prochains ordre. Terminé."
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L'énervement du géant et le discours du jeune Adell avait divisé la population. Tous n'étaient pas d'accord, certains avaient peur et d'autres étaient en colère. Le maire regarda Adell droit dans les yeux, sans rien dire, en se murant dans un silence pesant. Puis soudain, il s'exclama et fit profiter l'ensemble de l’auditoire de son speech.   

Excusez moi pour mon comportement abjecte, mais il faut que vous compreniez, messieurs de la Marine, que nous n'avons rien contre vous. J'aimerai avant tout m'excuser pour ma rudesse et cette polémique qui n'a pas lieu d'être. Cependant, vous devez comprendre l'histoire dans sa globalité avant de nous juger.

Les propriétaires des villa, savourent des plats très exotiques chaque jour, il faut voir ce qui débarque parfois pour vous faire comprendre qu'ils ont des goûts pour les moins étranges. Mais il n'empêchent qu'ils adorent déguster des cuisses de grenouilles. Alors, quand l'envie leur prend, ils payent des gens du coin pour aller en chercher. Mes concitoyens acceptent, on est tous plus ou moins des fermiez vous savez, on ne roule pas sur l'or. Sauf qu'à force, ce petite manège, il a épuisé le stock de batraciens et permis aux larves de moustiques de se développer jusqu’à termes.

Mais ça vous le savez déjà, par contre, ce que vous ne savez pas c'est l'ironie de la chose. Les moustiques, ils ne viennent pas en ville, ils vont directement dans nos champs, infecter notre bétail et surtout, pomper le sang des propriétaires des villa. Mais ce n'est pas terminé, comme les riches ne retiennent pas la leçon, ils continuent de vouloir payer des locaux pour qu'on aille chercher leurs précieuses grenouilles, sauf qu'on n'est pas fou et qu'on ne veut plus approcher des moustiques. Leur petit personnel non plus d'ailleurs.

Voilà la raison de cette demande au G2. Un caprice, un pur caprice culinaire. Ils ne se soucient même pas de nous ou de l'impact que peut avoir une telle chasse. Il faut faire quelque chose.


Je comprends monsieur le maire, je comprends mieux désormais votre désarrois et votre agacement. Je ne promets rien mais nous allons faire bouger les choses. Mais avant, j'aimerai que vous participiez tous à cette campagne de vaccination. Je vais m'occuper de vos gre...

Le Den Den du Géant résonna sur la place publique. Gêné le médecin s'excusa et décrocha. Ce n'était pas très poli mais c'était peut être une urgence médicale, ce numéro étant à diffusion restreinte. Mais ce n'était que le lieutenant colonel qui indiquait avoir détruit tout les nids. Le géant le félicita et lui demanda comment il avait fait. Mavim n'eu pas besoin de répondre, un vacarme se fit entendre à l'autre bout de la ligne.

BOOM BOOM BOOM BOOM

***

Courant comme un dératé vers l'orée du bois, le géant enchaînait les immenses enjambées. Sur ses épaules, bringuebalant dans tout les sens, le maire, le médecin du village, Adell, Kid que Tommy Sauveur avait embarqué, on ne sait pourquoi, se cramponnaient tant bien que mal. Haut comme une colline, le géant pouvait voir les explosions au loin. Jamais il n'aurait pensé que le colonel Mavim emploierait des explosifs. En fait, il n'avait jamais vraiment réfléchit à comment se débarrasser des moustiques, trop occupé à gérer sa campagne de vaccination.

Le colonel Sauveur tenait avec difficulté dans sa main libre un Den Den pour donner des ordres à l'équipe de Mavim.  Rastignac lui, n'en revenait toujours pas. On lui avait demandé de détruire des nids de moustiques, pas le marais entier. En agissant ainsi, il ne faisait aucun doute que Mavim venait d'achever les derniers batraciens.

Ici le colonel Sauveur ! Cessez vos destructions ! Vous m'entendez ! Cessez de tout faire sauter, c'est un ordre ! Vous avez surement déjà fait assez de mal comme cela.

Mais en vain, des bruits d'explosions survinrent, cachant les ordres pourtant aboyés de Sauveur.

Fichu bourrin  

Un peu hypocrite ? Peut être. Mais les pensées du géant étaient toutes dirigées vers les habitants de Sirup qui, depuis la place du village, avaient entendus les explosions et vus les panaches de fumées noires s'élever dans le ciel.

Pourvu que l'on arrive à temps.

J'espère qu'il n'aura pas dévasté tout le marais sans quoi..  


    Y'a un truc que j'peux dire, dans votre pauvre petite vie, jamais vous croiseriez de géant, y'a p'tetre une chance sur des millions que ça arrive sur les Blues... Bah moi, j'suis l'roi des pirates et les géants... Bah j'les chevauche ! Admirez moi, trônant fièrement sur le sommet du crâne de l'humain au dimension sur....humaine quoi. J'avoue que ça secoue pas mal mais la vue est bonne, sans parler de notre vitesse de déplacement, non négligeable. Ce que j'avais mit des jours, ou des heures, à traverser, là, on mettait à peine une minute. Classe ou pas classe ? Bah oui, classe bien sur.
    D'après ce que j'avais compris, ça vaut ce que ça vaut donc, y'avait un autre officier sur l'île. Décidément, on dirait que la marine était au courant des mes déplacements... Nous devrions être plus discret à l'avenir. Si tout le monde trouve aussi facilement le roi des pirates... C'est super nase !

    " Hey, vous voulez que j'aille lui mettre un pain ?

    - Non !

    - Complot ! "


    Tous, Kidd sans exception, c'était opposé à ma proposition, pourtant bonne. Comme toute mes propositions d'ailleurs, je comprend pas. En plus, le mec il est en train de tout péter là bas. Y'a des Bouuum, des Baaaam, des Re Bouuum et des Bababouuumm, avec d'la fumé, des flammes et des éclats d'merde, de vase et d'terre. Là, si un moustik survie, c'est pas d'la faute d'un certain Mavim. Bah tiens, c'est pas lui le point noir qu'on aperçoit ? Surement vu que Tommy et Géant-San sont en train de lui gueuler dessus à distance.

    " Ouai mec ! Arrêtes de faire le con avec ... Wow ! C'est des vrais lances flammes ça ?!

    - Adell.

    - Ouai Tommy ?!

    - Non, direct, pas négociable.

    - Mais !

    - Tu touches pas ! "


    Comme si j'allais faire quelque chose de plus grave que l'autre boite de conserve. Rasti' nous dépose au sol. C'est un putain de beau chantier, y'a des cratères partout, sa fuuume taquet, genre un aqua comme à l'hippie-corporation ! Encore une fois, j'suis mis de côté pendant que les bleus parlent entre eux. Pas grave, j'vais faire le tour du coin. Kiddy, lui, préfère rester écouter, surement pour en apprendre toujours plus. Un assoiffé de connaissance ce môme. Moi les trucs techniques, ça m'soule... oh ! Oh'oh'oh. Qui qu'a laissé ça là ? Bwahah... Bwahah... Bwahahahahah !!
    Un regard à gauche, un regard à droite... Personne qui m'guette... Erreur fatal ! J'm'approche de l'engin de guerre cracheur de feu, un putain d'super lance flamme de la mort. J'l'empoigne fermement, ça pèse son poids mine de rien... J'cherche quelque chose des yeux... N'imp ! Un truc qui bouge un truc que j'pourrais CRAMER ! Bwahahahah ! Là, un piaf ! PUSH LE BOUTON GOLDEN !!

    Déflagration, chaleur en hausse, la tronche illuminée par les flammes, cible touchée !

    " JE SUIS UN DRAGON BWAHAHAHAHAH "

    Après avoir grillé le volatile, j'tirais un peu dans l'vent, histoire de m'donner un air cool. Mais y'a quelque chose qui me perturbe... C'est quoi s'gros silence ?
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    Dans l'univers, on a tendance à séparer les choses en suivant un système dychotomiste. L'avantage, c'est que ça permet de présenter les choses clairement. Le désavantage, c'est que ça enferme les choses d'une manière un peu trop absolue pour être vraiment correcte. Donc, quand je dis qu'il existe deux types d'hommes, ne prennez pas cela pour un fait absolu, mais plus pour une formule d'introduction sympathique empruntée à un sympathique fumeur de pipe du dimanche (et il n'y a rien de sexuel là dedans).

    Je disais quoi ? moi ? déjà ? Ah ouais...

    Dans le monde, il existe deux type d'hommes. Ceux qui font que ça marche, et les autres. Il se trouve que celui qui se nomme Sebastian Archibald Mavim aime penser faire partie du premier groupe. Mais ça, comme on peut le voir en cet instant, c'est pas forcément l'avis de tout le monde. Mais ça, c'est aussi un détail dont il est possible de faire abstraction cinq minutes, le temps de placer une claque derrière la tête de l'imbécile qui a ramassé un lance-flammes et de lui reprendre l'arme. Parce que bon, pour que ça marche, il faut avoir le sens des priorité, non ?

    "Où vous croyez-vous, jeune homme ? Je ne vous avertirai pas une seconde fois: faire un usage non autorisé et surtout non justifié du matériel peut vous coûter cher. Compris ? Bien."

    Malgré un petit manque à la fin de son élocution, le lieutenant-colonel en armure se tourna vers les peronnes critiquant ses méthodes. Malgré la différence de taille avec certains d'entre eux, son regard impassible tint bon. Il avait reçu une mission et l'avait accomplie au meilleur de ses capacités, en faisant peut-être passer la santé de ses hommes avant celle de l'écosystème local. Mais bon, pour que ça marche, il faut savoir fixer ses priorités, non ?

    "Médecin en chef Rastignac, je ne crois pas avoir reçu d'indications de votre part en ce qui concerne la méthode d'appliquer vos ordres je me trompe ? Du matériel était bel et bien sur place, mais ce dernier était insuffisant pour remplir les objectifs tout en préservant nos hommes. En conséquences, j'ai décidé d'une méthode un peu plus radicale, je vous le concède, mais je ne crois pas l'avoir poussée de manière excessive, n'est-ce pas, docteur ?"

    Sebastian c'était tourné vers le responsable de terrain qu'il avait rejoint un moment plus tôt. Ce dernier, quelques peu en rogne contre le lieutenant-colonel, surtout après avoir été envoyé sur les roses, trouva une occasion en or pour lui rendre la pareille. Dommage pour lui, Mavim savait couvrir ses arrières avec ce genre d'individus.

    "Messieurs, le lieutenant-colonel est passé outre toutes les procédures pour..."

    "Docteur, gardez ces remarques pour un debriefing à bord de l'Hypérion. Veuillez juste répondre à la question suivante, afin de rassurer ces messieurs ici présents. La destruction des nids a-t-elle été poussée de manière excessive, ou nous sommes-nous arrêtés lorsque vous avez jugé que c'était suffisant ?"

    L'homme dans sa blouse enfonça sa tête entre ses épaules. Il n'avait pas pu tirer toutes ses cartouches sur le lieutenant colonel, et ça ne lui plaisait pas. Mais il était bien décidé à garder son venin pour plus tard.

    "Non. Dès que je lui ai dit que cela suffisait, il c'est arrêté."

    Sous le casque en cuivre, la braise du cigare de Mavim commença de chauffer ses lèvres. Ce dernier le retira de ses lèvre, l'écrasa sous sa botte et, après avoir lancé un regard au géant, le glissa dans une de ses poches. Cela faisait plus d'une heure qu'il n'avait pas ingurgité d'alcool, et les effets de manque commençaient de se faire ressentir. Les divers éléments de la journée commençaient de se présenter à Sebastian, si bien qu'il commençaient de tisser des liens entre eux. Il ne pu s'empêcher de remarquer que le géant était venu le voir en compagnie d'un autre lieutenant-colonel et de ce qui ressemblait beaucoup à deux civils, ce qui lui semblait assez étrange.

    "Et si vous êtes là, docteur en chef Rastignac, j'imagine que votre travail en ville est terminé, n'est-ce pas ? Si je puis me permettre, comment cela c'est-il déroulé ?"
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    Quand le géant aperçu à quelques kilomètres le carnage qu'avait provoqué le lieutenant colonel, il baissa l'allure et s'assura que tout le monde était encore bien sur ses épaules. C'est contrarié et triste qu'il termina sa course pour rejoindre Mavim.

    Ce qui jadis avait était un petit marais était passé par différent stade en peu de temps. Il avait servi de garde manger pour riches excentriques, domiciles d'une colonie en pleine extension de moustiques et pour finir, champ de bataille de la marine.

    Mais qu'avez vous fait... Notre petit marais.. Il était peu reluisant, mais là... Et les grenouilles ? ne me dites pas que...

    Je crains, hélas, Monsieur le maire que mon camarade ici présent ait soldé votre problème de façon... démonstrative.

    Le géant se posa au sol et regarda avec consternation ce qui restait du marais. Il n'y avait plus un arbre debout, tous étaient pulvérisés ou cassés en deux. Les plantes étaient carbonisés ou tout simplement perdu de vue. Bien entendu, il ne restait plus de moustiques ou très peu encore en étant de sucer la moindre goutte de sang. Il en était de même pour les grenouilles...

    Ecoutant avec peu d'attention le lieutenant colonel, la résignation commençait à accabler notre médecin. Le colonel Sauveur, lui, tenait Adell par les épaules afin d'éviter que celui ci ne tente de rejouer avec les lances-flammes. D'une voix qui prônait l'apaisement et la modération, il s'exprima avec un grand sourire.

    Allons messieurs. Nous sommes tous de grandes personnes et les chamailleries n'ont rien à faire ici. Positivons et félicitons le lieutenant colonel Mavim pour son implacable chasse aux moustiques. De plus, vous noterez Monsieur le maire que désormais, les riches ne vous harcèleront plus avec ces fichus bestioles. D'ici quelques mois la nature aura reprise ses droits et vous avez même désormais l'opportunité de faire quelque chose de ce terrain qui était inexploitable il y a peu.

    La marine va finir sa campagne de vaccination afin d'être sur qu'aucune maladie ne se propage et établira un communiqué pour expliquer la situation. Je ferais moi même un rapport afin d'expliquer que les nuisibles sont bien hors d'état de nuire. Quant aux caprices des habitants fortunés, monsieur le maire, je fais appel à votre bon sens et à vos qualités d'orateur pour leur expliquer qu'il n'y a plus de grenouilles pour eux. Déchargez vous de cette responsabilité et mettez là sur mon crédit si besoin est.

    Je crois que nous en avons fini par ici, nous devrions regagner le village et finir ce que nous avons terminé Docteur Rastignac. Heureux d'avoir fait votre connaissance Lieutenant Colonel, à bientôt je l'espère.


    Une franche poignée de main termina cette discussion. Sacré Tommy, terriblement efficace dans la négociation et la résolution des conflits.  

    Entendu. Colonel, rendez-vous sur la berge avec hommes et matériels, prêt au départ dans 3 heures. D'ici là, nous devrions avoir terminer la vaccination de l'ensemble des habitants.

    ***

    De retour sur la place, avec un peu moins d'empressement qu'à l'aller, Eugène Rastignac expliqua à la foule, avec l'aide de Tommy et du Maire la situation. Les avis étaient encore une fois partagés mais n'est pas après tout ce qu'on appelle le libre arbitre et la démocratie ? En tout cas, tout le monde passa par la case vaccination et l'ambiance se détendit un peu. De là à dire quelle était cordiale, il n'y avait qu'un pas..

    ***

    Docteur, merci pour votre aide et vos efforts. J'apprécie les gens comme vous, il nous en faudrait beaucoup plus. D'ailleurs, si vous êtes d'accord, j'aimerai vous inviter à Logue Town, je connais un super restaurant et comme je dois y aller pour faire équiper le navire que je convoie, ça ferait une bonne occasion.

    D'ailleurs Adell, ça te dirait, toi et ton ami de te joindre à moi ? Logue est une grande ville et c'est vraiment à voir, au moins une fois dans sa vie.

    Alors, qu'en dites vous ?  


    Pour ma part, je n'y vois pas d'objection Lieutenant Colonel. Logue Town était prévu sur notre route et après cette mission nous pouvons surement écourter la patrouille et prétexter un ravitaillement. Ça ne va pas plaire à Nemo, il hait les escales mais j'arriverai à le persuader. J'accepte donc votre invitation avec plaisir. Maintenant excusez moi, je dois transborder le matériel à bord.

    Rendez-vous à Logue Town.  



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