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On sait pas trop où on va mais bon...

Cela fait quelques jours que Pédoras a retrouvé le fils de son meilleur ami. Les choses n’ont pas trainé entre les deux hommes. Ils se mettent rapidement en route pour retenter de construire un monde de paix. Une utopie que l’handicapé ne souhaite pas abandonner. Pour commencer ces aventures, rien de tel que de retrouver les alliés de Vladimir, l’ancien chef des citoyens du monde. Le père d’Ivan.

L’une des premières personnes sur la liste se nomme Kuruzaki Maki. Un chimiste assez doué dans son domaine, mais complètement incapable de se gérer. Il a été laissé dans les entrailles de Luvneelpraad. Dans un réseau souterrain avec tout ce qu’il faut pour faire ses expériences. Mais cela fait trois ans que l’organisation à couler. Le chimiste n’a donc plus eux de fond. Sans l’argent, impossible pour lui et ses hommes de continuer les recherches tranquillement. Que s’est-il passé en trois ans. C’est ce que va découvrir Ivan.

Les trois anges avancent dans les ruelles de Luvneelpraad. Un endroit ravagé par les flots. Les personnes croisées ont tous un regard agressif. Ce genre de secteur est peuplé par des rebus de la société. Des bandits qui peuvent faire leur petite affaire tranquillement. Des révolutionnaires qui préparent leur plan. Des pirates qui recrutent. Enfin voilà ce que l’on trouve dans le secteur.

-Ces ruelles sont tout aussi ravagées les unes que les autres. Pédoras… Avec ma chaise, je ne pense pas que nous arriverons à atteindre monsieur Maki. Encore faut-il qu’il soit toujours là.

-Il est probablement là. Je le connais. J’espère seulement qu’il est encore entier.



*BANG*


Un coup de fusil fait son apparition et brise le silence des lieux. Le coup vient d’une quinzaine de mètres. Le trio avance. Pédoras devant qui balaye les grabuges. Juste derrière Ivan poussé par la tendre Cali. Sur une petite place les anges trouvent deux hommes coincés contre un mur entouré par cinq individus armés jusqu’aux dents.

-Hé hé hé. Luvneelpraad. C’est le paradis pour des chasseurs de primes comme nous. On est presque sur de tomber que sur des primés ici.

L’un s’accroupit des deux gars. Il approche son visage de l’un d’eux puis recul.

-Oué c’est bien, Silvos et Amos avec une prime de cinq millions chacun.

Des hommes qui font simplement leur boulot. Non. Ils en profitent pour mettre quelques coups aux hommes sans défense. Ils veulent les humilier.  Mais ces individus remarquent les trois anges et se montrent agressifs. Deux avec un flingue les visent. Deux autres à l’arme blanche restent proches de leurs cibles tandis que celui qui n’a pas d’arme s’approche. Un homme de petite taille. Un mètre cinquante-cinq environ. Le visage blanc comme la neige ainsi que des dents très blanches. Il les dévisage lentement. Il place sa main dans sa longue chevelure blanche et défait les rares nœuds.

-Coucou. Vous êtes qui vous ? Vous ne semblez pas être des habitants du coin.

C’est vrai que leur accoutrement est différent enfin. L’un qui possède une arme blanche sort un paquet de feuilles. Que des primes. Il ne les défile pas encore. Il fait un signe de la tête au jeune blanc.

-Pourriez-vous enlever votre tissu ?

Une phrase en direction de l’ange. La raison de cette question est une évidence. Voir si c’est une belle tête primée qui tente de se cacher.

-Messieurs. Pensez-vous que vous êtes meilleurs que ses individus primé ?

-Hein ? Mais qu’est ce qui raconte lui ?

-Ces hommes ont une prime. Mais qu’est-ce qui vous donne le droit de les maltraiter, humilier de la sorte ?

-La ferme l’handicapé, t’es le prochain sur la liste.

Les hommes donne un dernier coup aux primé histoire d’être sûr qu’ils ne tenteront pas de s’enfuir. Puis ils s’approchent du trio. Le petit qui semble adorable craque ses doigts, puis sa nuque. Il gonfle ses muscles et devient un vrai musclor en taille mini. Pédoras place sa main sur son katana tandis qu’Ivan met la main dans son costume pour saisir son arme.

-Messieurs. Inutile d’en venir aux mains. Nous sommes assez grands pour résoudre ce genre de différent tranquillement.

-En ce qui me concerne j’préfère parler au mort, pas vrai les gars ?

Le groupe de chasseurs de primes se met à rire et avance petit à petit.



    Luvneelpraad, plaie purulente d’un royaume en ruine. C’est du moins ce qu’Anne dit. Mais elle en sait quoi elle ? J’y suis pourtant, et ça sent effectivement mauvais. Me voilà bien long du sud. Loin de Tigan, de Saint Urea. Pour quoi ? Pour la traque ! Marre des chasses de privilégiés, marre d’être reconnu à tout va, d’être fuit comme le loup blanc. Alors je change d’air. Je me mets au vert, ou au blanc plutôt… Car Luvneel ce n’est pas le paradis pour tous. Pour un traqueur si. Luvneelpraad c’est un vivier. Je n’ai paraît il qu’à me baisser pour ramasser les primes. De la concurrence y’en a, m’enfin… Qui je suis moi ! Alors me voilà dans la zone la plus détestable du Royaume. La mauvaise graine à bien germer. C’est un jardin qu’il faudrait nettoyer mais c’est pas mon job. Si Stanhope voyait ça chez elle…

    J’avance donc à travers les débris humides. La zone n’est que désolation. Au moins l’ambiance est posée. Je m’attends à voir me tomber dessus un gaillard à chaque coin de rue. Des vrais durs. Du nord comme je me l’imagine. Des hommes-ours à la poigne solide. Alors qu’elle déception quand je croise un homme en fauteuil roulant. Je crois d’abord à une blague. Je me frotte les yeux. C’est pas un rêve. Je suis ça de loin, flairant le mauvais coup. C’est une situation pénible que de filer un personnage si lent. Il avance lentement. Je manque presque de m’endormir. Mais je suis vite réveillé. Pas loin y’a du mouvement. Des hommes semblent en plein passage à tabac. Le type en fauteuil semble ému. Moi je m’en fou… C’est toujours comme ça dans ces quartiers. C’est un monde qui se divise en deux, les cogneurs et les receveurs…

    Je me rapproche pour tenter d’entendre ce qui se dit. L’homme en fauteuil semble être un receveur mécontent, ça arrive… Les cogneurs sont des traqueurs. J’aime pas la concurrence… Bref conciliabule. Scénario classique. Des primés massacrés, des traqueurs louangés. Sauf que l’handicapé l’entend pas de cet oreille. Il joue du verbe à défaut de jouer des jambes…  Les chasseurs apprécient pas. Ils terminent le travail et s’apprêtent à en débuter un autre. Là y’a un coup à jouer. Je peux pas m’empêcher de sourire à l’idée du mauvais coup que je m’apprête à faire.

    Les violents se rapprochent et l’handicapé reste immobile. Du reste a-t-il la possibilité de bouger par lui même ? Pas le temps d’en savoir plus. Je saute. Je m’élève fort haut et retombe lourdement sur un premier gaillard. Sa craque en dedans, son agréable. Je me retourne, et distribue les coups de poings. Méthodiquement, froidement. Rapidement je me rends compte que les vilains du Nord sont identiques à ceux du Sud… Faibles, désorganisés et peureux. L’office est donc faite. Devant moi git maintenant un groupe de traqueurs. Je m’approche de l’handicapé. Avec ma cagoule pas besoin de sourire… Tant pis.

    -«T’as une prime sur ta tête roulettes ?»


    Roulettes. Ça sonne bien comme surnom.



    Dernière édition par Rydd Steiner le Lun 7 Oct 2013 - 15:00, édité 1 fois
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    Une intervention par un homme encapuchonné fait le bonheur du trio. L’inconnu semble à l’aise dans le combat. Il anéantit assez rapidement les chasseurs de primes. Pourquoi fait-il cela ? La question qu’il lance peut être la réponse. Il demande s’il est primé. Peut être un chasseur de primes qui élimine la concurrence ? Ce n’est qu’une supposition. Ivan n’a pas assez d’information pour savoir à qui il a à faire. Alors notre ange qui ne peut mentir répond directement sans hésitation.

    -Non.

    Cela dit, il ne peut voir la réaction de l’homme. Est-il ravi d’apprendre ce genre d’information ou agacer ? Un léger silence traine dans le coin, tandis qu’un mistral qui parcourt les ruelles soulève pendant quelques instants le tissu d’Ivan et la capuche de l’interlocuteur. L’handicapé rabaisse rapidement son tissu pour cacher la partie du visage calciné. Puis d’une voix douce il casse cette ambiance.

    -Je me nomme Ivan De Cimitiero. Voici Pédoras et Cali. A qui avons-nous l’honneur ?

    Vu la façon dont c’est adressé l’intrus, il est fort probable qu’il soit vulgaire. Mais même s’il se montre ainsi, cela ne signifie pas pour autant que c’est une mauvaise personne. Certains individus dialoguent de cette façon.

    -Et je vous remercie de nous avoir débarrassé de ces bandits.

    La seul partie du visage d’Ivan visible est sa bouche qui s’élargit et offre un joli sourire. Pendant ce temps-là, le petit homme se redresse difficilement et finis sur ces pied après avoir pris appuis sur un mur.

    -T’es qui toi ! Tu sais à qui t’a affaire ? On est les hommes de Gaon ! Alors tu vas vite t’excusé sinon… Sinon… On va te faire la peau !

    Le visage en sang, l’homme tient à peine sur ses jambes et pourtant il balance des menaces. Il sort de sa poche une sorte de pétard tente de l’allumé, mais Pédoras agis rapidement et tape le pétard du plat de la lame. Il donne ensuite un revers qui met à terre le chasseur de primes.

    -Je pense qu’il est désolé du dérangement hé hé hé. Hum…


    Après le sourire arrogant, Pédoras reprend rapidement ses esprits et rejoint les deux autres anges.



      Les coups pleuvent. J’aime. Finalement le gaillard à roulettes et sympathique. Ces acolytes pas mal niveau bisbille. Du coup c’est eux qui cognent, moi je regarde. De temps en temps il faut savoir laisser du plaisir aux autres. Y’a quand même un vilain qui cause. Menace lancée. Un homme de Gaon. Avec un nom pareil, il doit pas être très dangereux. Je vois un faon dans mon esprit, l’idée me fait sourire. Les autres en savent peut être plus.

      « Moi c’est Rydd, Rydd Steiner. Ou le Tigre Rouge, c’est selon… »

      Je salue brièvement les trois cocos.

      « Vous savez qui est ce fameux Gaon ? »

      Je salive déjà. Une prime ? Un riche truand ? De l’argent à se faire ? De la gloire au bout du chemin ?

      « Au fait, je suis chasseur de primes. »

      J’attends des réactions. Pas trop de mauvaises réponses pour moi. Si c’est des vilains, je tape. S’ils sont primés tant mieux pour moi. S’ils le sont pas, tant pis pour eux, je taperai plus. Si c’est des gentils… Tant mieux…
      Analyse rapide. Les gaillards ne semblent pas être des locaux. Enfin j’en sais quoi moi… Jamais mit les pieds sur cette île avant aujourd’hui…

      « Vous n’avez pas l’air d’être du coin. Ce n’est pas trop réputé pour être une zone touristique ici. »

      Deuxième pavé lancé dans la marre. Sensation bizarre quand je les scrute du regard. Sont clairement pas du coin. S’ils me disent la vérité, tant mieux pour nous. S’ils mentent, tant pis pour eux… Je suis là pour taper de toute façon…

      « Je dis ça mais… Je suis pas du coin non plus… »


      Je souris légèrement. La cagoule aide pas cela dit…

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      L’ange regarde Pédoras, puis celui-ci lui fait un signe de la tête pour dire qu’il ne connait pas Gaon.

      -Nous ne connaissons point Gaon. Nous sommes venus chercher un homme du nom de Kuruzaki Maki. Mais après ce qui vient de se passer. Je me pose la question quel genre d’homme est ce Gaon. . . . Vous êtes chasseurs de primes. Je suppose que si nous parvenons à savoir qui est leur chef et comment s’organise les chasseurs de primes du coin vous voudriez peut-être nous accompagner. Je sais pas vous, mais la manière de faire de ses hommes me répugne. Voyons ce que je peux en tirer.

      Le garde du corps de notre justicier s’approche de l’un des hommes et lui file quelques claques histoire de le réveiller. Lorsque c’est fait, l’individu tranquillement assis pose ses questions.

      -Je ne cherche pas à t’humilier. Je ne vais pas te maltraiter ou autres. La seule chose que je souhaite est une réponse pars oui ou pars non. Gaon est-il primé ?

      L’homme à moitié allonger ne comprend pas. Il semble déboussolé. Son regard va de droite à gauche, scrutant le moindre mouvement.

      -Qui vous êtes bordel ? C’est nous les gentils ! On attrape les bandits. Seuls des criminels frapperaient des chasseurs de primes.

      Ivan a ses bras posés tranquillement sur ses accoudoirs et comme s’il s’impatientait, il tape de son index à plusieurs reprises.

      -Réponds à ma question je te prie.

      -On n’a rien à se reprocher j’te dit !

      L’ange sait que l’homme dit la vérité depuis le début. Cet être est convaincu d’être un homme bien faisant son boulot. Sauf que… Il manque quelque chose. Lors de cette dernière phrase notre justicier reste sur sa faim. Un détail manque.

      -Je pense pas que, tout le monde n’a rien à se reprocher. Qui a des choses à cacher ? Qui n’est pas nette ?

      L’homme surpris par une telle réponse recul légèrement. Comme s’il ne pouvait rien cacher. Il est vrai que l’intelligence d’Ivan associé à ce fruit peut être un atout. Le chasseur de primes se tait. Il ouvre légèrement la bouche met ce n’est qu’un soupir qui sort. La suite du dialogue est plutôt un monologue. Plus aucune réponse. Il y a quelque chose de pas nette, mais tout le monde a des défauts. Peut-être que ce que cherche à cacher l’homme n’est en réalité pas important. L’handicapé en est bien conscient, la probabilité que quelque chose de grave se passe est inférieure à deux pour cent d’après lui.


      -Monsieur Rydd Steiner, que souhaitez-vous faire ? Personnellement nous comptons continuer nos recherches et vous ?




        Un interrogatoire débute. Le genre à base de claques. J’observe, j’écoute la conversation. Qui est Gaon ? Question en or du moment. Le gaillard interrogé est encore dans le flou. « C’est lui le gentil ». Tu parles ! Jamais vu des gentils de ce genre. Le genre agressif, devenu mouton après une raclée. Louche, très louche. Roulettes continue l’interrogatoire. C’est lui le chef ; cocasse...

        Le vilain se revendique chasseur de primes. Ça m’agace. C’est la lie de la profession, ça renvoi une mauvaise image. Mais j’écoute. T’façon j’ai déjà tapé dessus. Il débite du baratin en tous cas. Si on le tape on est des criminels. Mes avis que quand c’est lui qui tape c’est un représentant de la loi. Faux-cul... Mais y’a des informations là. Y’a ce nom, Gaon. S’il est moitié aussi mauvais que ceux-là, il aura des choses à se reprocher.

        Je soulève ma cagoule, juste de quoi laisser apparaître mes lèvres. Cigare en bouche, j’allume. Sensation de plaisir. Y’a pas que le boulot dans la vie. Quelques bouffées et je profite de la fin d’interrogatoire. Caviar.

        Finalement on apprend rien. Ou peu. Ou prou.

        Roulettes se demande ce que je fais. Me donne du Monsieur Rydd Steiner. Je jette mon cigare, rabats ma cagoule.

        - « Moi ? Bah je vais ramasser les avis de recherche de mes collègues. Voir s’ils ont des pépites dans les mains. »

        Je me baisse pour ramasser les primes. Y’en a quelques unes. J’aime pas les avis de recherche. On s’y attache, on les contemple. Finalement on voit plus ce qui nous entoure. Et on loupe des occasions. Une fois la pile rassemblée, je me tourne vers le groupe.

        « Vous seriez pas sur ces avis des fois ? »

        Je m’esclaffe. Une prime d’handicapé, doit pas valoir des millions. Je commence à feuilleter les avis. On sait jamais. Ça m’empêche pas de continuer ma conversation.

        « Vous continuez vos recherches ? Quel genre ? »

        Va bien voir ce que roulettes va me dire. Avec de la chance, y’a quelques millions qui vont se dessiner. Alors j’attends la réponse en feuilletant les avis. Je me referai bien un cigare d’ailleurs...


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        Pendant que les hommes discutent, un chasseur de primes réussit son coup discrètement. Un puissant pétard est lancé et une sorte de mini feu d'artifice signale leur position. Chose qui interpelle le groupe et qui semble être effectuée au bon moment. La prochaine prime que s'apprêtait à lire Rydd est celle de Pédoras avec un montant d'une poignée de millions.

        -Vous êtes mort. Ha ha … Keuf…

        C'est sur que rester ici plus longtemps et suicidaire. Le trio tente un repli stratégique et conseille au mystérieux inconnu de faire de même. Sauf que bouger cette maudite chaise roulante est d'un complexe dans toutes ses ruines…  Les premiers renforts arrivent déjà. Ceux-là ne cherchent pas l'affrontement, mais ils encadrent les lieux. Gardant leur distance le temps que toute la bande arrive et d'éradiquer le problème.

        Les soucis ne s'arrêtent pas là. L'homme au cigare a la prime du fameux Pédoras en main. Ça risque d'être d'un complexe de ce sortir de tout ça.

        -Monsieur Rydd, vous l'avez sans doute constaté, mais nous ne sommes pas un trio de combattant. Je préfère éviter l'affrontement.

        Quelques minutes passent dans cette atmosphère pesante. Des armes à feu pointé sur le groupe de touristes. Puis une fumée apparait soudainement et laisse paraitre un individu de grande taille, taillé en V. Avec un peu plus de trois mètres de haut et un corps forgé tel un bodybuilder, l'homme s'avance et apparait enfin. Un nom est prononcé à plusieurs reprises par tous les hommes du coin. Gaon, Gaon.  Des sortes de gants recouvrent ses mains jusqu'au coude. De nombreuses fioles et seringue sont portée à la taille.

        -Il semblerait qu'on ait trouvé Maki.

        -Je ne vois pas trop.

        -Celui qui à créer ces armes chimiques et toutes les substances que porte ce gars. C'est forcément Maki et sont équipes.


        Le boss du secteur tape des mains et ses hommes lui apportent une grande chaise en or et deux jolies femmes s'amènent et lui font un joli petit massage.

        -Je suis embêté. Hum… J'aime pas qu'on m'embête…. Mais je suis tout de même embêté… Sauf que j'aime pas être embêté… C'est vous qui m'embêtez…  Pourtant je vous ai pas embêté … C'est embêtant.

        -Monsieur Gaon nous …

        SILENCE !

        -Ah le calme. J'aime pas quand les gens parlent. Ça m'embête. Et moi, j'aime pas être embêté.

        Les hommes aux alentours sont aussi bruyants que des fourmis.  Aucune mouche n'oserait se pointer et risquer la tapette. Gaon pose son coude sur un accoudoir et repose sa tête sur sa main. Il se met à réfléchir à ce qu'il va bien devoir faire et n'a pas envie d'être déranger.
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