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Le crime paie !


    La fameuse émeute de Saint-Urea fut l’un de ces évènements majeurs qui laissent une trace profonde dans les esprits et qui ne disparaît jamais réellement même avec les effets du temps. Cette émeute avait causé beaucoup de dégâts, non pas visibles à l’œil nu mais dans les esprits. Et c’était une grande tragédie car si les blessures du corps finissent inévitablement par cicatriser, les blessures de l’esprit ne se soignent guère et finissent invariablement par causer encore davantage de maux.

    Ainsi cette blessure purulente qui n’avait pas réussi à être soignée et qui avait fini par se propager, c’était la mafia. Si l’histoire se souvient d’un soulèvement populaire, d’une caste inférieure qui s’emporte contre sa situation, rien ne semble affirmer qu’il y eut d’autres soulèvements. Et pourtant pendant que le peuple déversait sa rage dans la rue et contre les autorités, une famille mafieuse réglait également ses comptes.

    La famille Genovese était l’une des plus puissantes de Saint-Urea, mais elle était également loin d’être la seule. Les familles étaient organisées et avaient réparti la majorité du Royaume. Les quartiers et les activités divisées, le crime organisé n’avait plus qu’à se soucier de faire entrer de l’argent et à conserver profil bas. Mais durant les émeutes toute la hiérarchie et l’organisation furent bousculées. La famille Genovese vit dans le tumulte de l’émeute de Saint-Urea le moyen parfait de supprimer une bonne partie de la concurrence et de s’emparer d’une bien plus grande partie du gâteau.

    Ainsi pendant que toute l’attention de la Dame de Pierre était tournée sur les révolutionnaire et Natalya Kutroshinsky, la famille Genovese abattait méthodiquement tous ses adversaires. En quelques jours l’épuration fut quasi totale, Saint Urea avait perdu une grande partie de son crime organisé. Mais ce n’était pas une bonne nouvelle pour le Royaume car comme la mauvaise herbe, la famille Genovese avait prit de l’ampleur et recouvrait maintenant tout le territoire. Et avec le temps il était évident que ces connexions allaient s’accroitre de même que sa puissance. Et il n’est rien de pire pour une nation que de devoir lutter contre un mal qui la ronge de l’intérieur.

    La famille Genovese devint si puissante que malgré ses précautions extrêmes pour rester dans l’ombre, elle finit par être le centre d’attention de la Dame de Pierre. Prenant conscience de l’incroyable ascension de cette famille mafieuse, elle entreprit aussitôt d’écraser la bête tant qu’elle était encore suffisamment petite. Pour tous ces travaux délicats et dangereux, Anne envoyait celui qui avait déjà été éprouvé durant l’émeute de Saint Urea ou encore la crise du tabac : Rydd Steiner.

    C’est ainsi que le chasseur de primes se rendit une nouvelle fois à une petite entrevue pour en apprendre davantage sur sa mission…

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Putains de révolutionnaires. Ils avaient déjà foutu une merde pas possible en 1611 ce qui avait provoqué une intervention sanglante du lieutenant-colonel Tahar Tahgel. A cette époque où les parents d'Edward étaient encore en vie, les Rackham avaient pu échapper aux violences en restant enfermés chez eux. lls ne se rendirent compte de la puissance du coup portée par la Marine une fois que celle-ci fut partie. La ville basse d'habitude si agitée était calme, tranquille. Tout le monde tremblait de peur, fuyait et se cloîtrait dans sa maison, apeuré.

Néanmoins, Ned se souvient parfaitement de l'émeute qui se déclencha il y a peu. La différence entre ces deux altercations opposant les autorités à la population était grande. La première était une attaque ciblée contre un groupe de personnes savant se battre de la part de la Marine tandis que la seconde était tout simplement les meurtres de civils par les hautes instances du royaume. Notre jeune pirate, alors âgé de 22 ans, avait pu vivre ces répressions en direct et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles furent sanglantes. De pauvres pêcheurs se prenant pour des héros avaient attrapé leurs couteaux de cuisine et essayaient d'embrocher les gardes. Pauvres gars. Ces pères de familles reçurent une balle dans la tête pour seul récompense.

Edward, lui, ne prendrait jamais ce risque. A quoi bon se battre pour des principes si c'est pour finir six pieds sous terre ? Non, lui ce qui l'intéressait, c'était de survivre et à plus long terme, de vivre agréablement. Pour cela, il avait monté un petit coup depuis quelques jours, un coup qui était risqué, mais qui en valait la peine. Lors de la fameuse rébellion de 22, une famille mafieuse profita des turbulences dans la ville pour éliminer tous ses concurrents. Elle devint ainsi maîtresse du crime organisé dans le royaume. Ses hommes contrôlaient chaque quartier, chaque rue, et toutes les semaines, ils passaient voir les commerçants et les habitants pour les taxer. Mais ces actions n'étaient que la partie visible de l'iceberg. En effet, la fameuse famille Genovese avait mis son grain de sel dans chaque action illégales, du trafic d'esclaves au contrats d'assassinats. Tandis que les hautes instances pensaient avoir repris le contrôle de la ville basse, les vrais maîtres étaient les Genovese.

Si Edward arrivait à s'emparer du butin amassé par ces mafioso, il serait à l'abri pendant un bon bout de temps. Ils devaient posséder un sacré paquet de berries dans leurs coffres, mais le problème était assez complexe. Cette cagnotte était répartie dans plusieurs planques dispersées dans les quartiers pauvres de Saint-Uréa et si le contenu d'une de ces cachettes était dérobée, alors les contenues de toutes les autres étaient changés d'endroit. De plus, vous vous retrouviez avec une bande d'assassins à vos trousses. Il fallait que Neddy trouve une solution et une bonne. Il avait décidé d'aller sur le territoire de ces criminels afin de les espionner et d'en apprendre un peu plus sur leur fonctionnement et leur parrain. Si voler toutes les planques était trop dur, il pouvait toujours prendre en otage le "don". Bon ok, c'était pas vraiment un plan de génie, c'était limite une mise à mort, mais il n'avait pas trop le choix.

Connards de révolutionnaires, tout ça était à cause d'eux.


Dernière édition par Edward Rackham le Sam 17 Aoû 2013 - 22:45, édité 1 fois
    Saint Urea, aux yeux du Gouvernement Mondial, ce Royaume était bien trop indépendant et la Dame de Pierre, beaucoup trop gênante. L'émeute de Saint Urea, ou opération Lollipop avait fait long feu, Anne Stanhope était trop résistante pour être abattue de la sorte. Pourtant l'émeute avait été violente, la ville basse barricadée, les nobles reclus dans leurs manoirs mais elle était retombée comme un soufflet si tôt Natalia arrêtée. Cela étant dit, l'adaptation payait. Les services rendus par le Cipher Pol au cours de cette émeute avaient permis au Gouvernement Mondial de signer un certains nombres d'accord avantageux avec Saint Urea. Notamment, la présence permanence d'une représentation du Gouvernement Mondial avec un chargé d'affaires et une demi douzaines "d'attachés culturels" (ou agents des différents Cipher Pol pour les moins stupides).

    L'agent Joseph Patchett faisait partie des hommes affectés à Saint Urea. Il n'y était pas depuis longtemps, quelques mois à peine. Il avait de lui même demandé à être affecté à cette ville après avoir lu le rapport de mission de l'agent Red alias Choucas sur l'opération Lolipop. Red avait été mis en échec par, il citait de mémoire, le "putain de tigre de Saint Urea" aussi nommé par endroits comme "le chien de chasse de Stanhope". Il était rare que Rossignol échoue dans ses missions, c'était une petite légende au sein du CP5. La curiosité l'avait poussé à venir sur place. Et puis, l'agent Patchett prenait un plaisir certain à assurer le S.A.R. (Service Après Red) ici comme sur Patland.

    La montée en puissance de la famille Genovese n'était pas passée inaperçue pour le Gouvernement Mondial, pourtant ils avaient laissé faire, donnant même un petit coup de pouce ici et là, infiltrant des hommes à eux dans les rouages pour tenter d'en prendre le contrôle. Il n'y a rien de pire pour une nation que de devoir se battre contre un cancer qui la ronge. A part peut être un médecin ayant intérêt à voir le patient mourir... Et c'est justement ce qu'était le Gouvernement Mondial, un médecin cruel. Si la famille Genovese continuait à gagner en importance, Stanhope tomberait et alors ce serait un jeu d'enfant de ramener Saint Urea dans le giron du Gouvernement Mondial. Une fois de plus, l'agent du CP5 allait devoir jouer sur plusieurs tableaux, pour lui qui n'était pas un modèle de subtilité, ça allait être coton ! Heureusement pour lui que l'Agent Séparou veillait au grain.



    Dans la Crisis Room de Stanhope, tous les cadors du royaume étaient réunis. La Dame de fer elle même, le chef de la sécurité Palourde Smith, le responsable du Budget Button di Manchete et la Patronne du personnel de maison, Nikita. En tant qu'agent du CP5, ce qu'il voyait c'était une mafieuse avec à ses ordres un maître espion et deux assassins d'élite. Tous ces protagonistes étaient réunis autour d'une même table... Une petite bombinette de rien du tout et ce serait fini... Ah...

    "Monsieur Joseph Patchett, attaché culturel à l'Ambassade du Gouvernement Mondial."

    Y'a pas à dire, les crieurs publics c'est la grande classe. Maintenant, tout ce qu'il fallait c'était feindre la surprise et l'ignorance à chaque information nouvellement révélé. Quel était le plan de cette vieille bique de Stanhope déjà ? Ah oui... Pour lutter contre la mauvaise herbe, il n'y avait qu'une seule solution: le désherbage de force. Hum... Heureusement que le CP5 avait des contacts dans la famille Genovese, y compris dans les niveaux les plus élevés. Le mal a parfois des racines bien profondes et terriblement difficiles à arracher héhé. En avant pour l'opération Mauvaise Herbe. Un sourire de vendeur de voitures d'occasion accroché sur son visage, l'agent Patchett se tourna vers la Dame de Pierre, s'inclinant respectueusement dans sa direction. Let the show begin.

    "Je réponds à votre convocation noble Dame. Que peux faire le Gouvernement Mondial pour aider nos amis de Saint Urea ?"
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      Rydd arriva rapidement auprès de Stanhope. Il avait été rapidement introduit en homme habitué qui souffre de ne pas être accueilli dans les plus brefs délais. Il arriva donc dans une salle richement décorée où siégeait déjà les « têtes couronnées » du Royaume. Etait également présent un agent du gouvernement mondial. Bien que personne ne le vit, Rydd fronça fortement des sourcils lors de la présentation du gaillard. Pour avoir déjà croisé la route de cette engeance particulière que sont les agents du gouvernement, le traqueur était particulièrement sur ses gardes. Il détailla donc rapidement du regard cet individu. Mais son inspection fut rapidement stoppée par Anne qui commença son briefing de sa voix toujours aussi sèche et autoritaire.

      «Messieurs, la situation est particulièrement préoccupante et c’est pour cela que vous avez été convoqué ici. Permettez moi de faire un rapide descriptif de la situation. Et elle s’installa derrière un magnifique bureau laissant tomber négligemment sa tête sur le dossier d’un siège de cuir.

      Suite à l’émeute une famille mafieuse, la famille Genovese, a prit le pouvoir au sein des différentes familles mafieuses du Royaume. Si auparavant l’alliance des familles permettait un contrôle aisé en jouant sur les rivalités, il en est autrement lorsqu’une seule et unique famille tient la barre. La famille Genovese a, durant l’émeute, réalisé des coupes sévères dans les organes hiérarchiques des autres familles. De fait, nous sommes confronté à la montée en puissance de la mafia par l’existence d’un monopole.

      Inutile de préciser que cette situation est intolérable et que je ne laisserai pas la situation s’envenimer davantage. C’est un risque important pour le royaume, pour moi et par conséquent pour le gouvernement mondial.
      Elle jeta alors un regard oblique à l’agent avant de reprendre presque aussitôt.

      Il est donc nécessaire de réaliser nous aussi des actions. Nous avons donc réfléchi avec Manchete sur différentes solutions pour régler le problème.

      1 – Rétablir les autres familles en leur fournissant une aide. Cela permettrait de régler le problème d’hégémonie Genovese et de revenir à une situation normale.
      2 – Trancher la tête de toute cette racaille mafieuse.
      3 – Affaiblir les Genovese pour les remettre en bas de l’échelle.

      La première solution est inenvisageable puisque nous ne pouvons nous permettre politiquement d’aider des organisations mafieuse.
      La seconde est la meilleure mais reste presque impossible dans la mesure où les organisations sont tentaculaires. De plus, coupons trois têtes et six autres repousseront.
      Il ne reste donc de viable que la troisième solution. L’idée est ici d’attaquer frontalement la famille Genovese et de l’affaiblir suffisamment pour que les autres familles mafieuses reprennent le gout de l’argent et se relance dans une guerre de territoire.

      C’est ici que vous entrez en jeu ! Je souhaite que vous interveniez et que vous affaiblissiez les Genovese !

      Vous avez carte blanche. Vous pouvez attaquer le parrain et les capos de la famille. Ou vous en prendre à un maximum de petites mains. Vous pouvez également trouver leurs lieux de trafics les plus rentables pour les détruire…

      Ce qui compte c’est la fin, non les moyens !

      Des questions ?
      »


      Rydd avait soigneusement écouté le discours de la Dame de Pierre. Il ne savait que trop bien que l’efficacité primer sur le reste. Il se contenta donc de donner un bref signe de tête qui valait tous les discours du monde pour la vieille dame. Elle se tourna donc vers l’agent d’un air dédaigneux.
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    Marron uni. Seuls les rayons du soleil se reflètent.

    Bon phase une du plan : espionner les vilains mafieux afin d'obtenir des informations sur leur patron ou sur le butin. Pour cela, il allait falloir trouver leur lieu de rendez-vous. D'après ce qu'Edward avait pu apprendre, la famille Genovese était très bien organisée si bien que la hiérarchie était minutieusement respectée. Tout en bas de l’échelle, les simples pions qui rendent des comptes à des capitaines. Chaque capitaine (ou capo) de la famille possède un quartier de Saint-Uréa ou il est chargé de collecter de l'argent. Il reçoit par conséquent à chaque fin de semaine une enveloppe de ses employés contenant la somme qu'il leurs a demandé. A la suite de cela, cet homme gradé remettait une certaine partie de sa récolte à son supérieur et ainsi de suite jusqu'à ce que le parrain de la famille reçoive son salaire. Pour approcher et intégrer la structure, il fallait être né dans le milieu ou y avoir grandi. En d'autres termes, il était impossible pour Ned de se faufiler dans l'organisation pour ensuite mettre les voiles avec l'énorme trésor. Il fallait par conséquent qu'il se renseigne sur les différentes planques réparties sur l'île ou bien même sur le "Don".

    Les quelques informations qu'Edward avait pu tiré de deux ou trois sous-fifres qu'il avait tabassé l'avaient mené à devoir enquêter sur un restaurant, point de ralliement d'un des plus important capitaine de la mafia. "Devoir enquêter". Était-il dans un vieux polar ? Seigneur tout puissant, dans quelle merde s'était-il encore embarqué ? Pourquoi faire tant d'efforts ? Il était vrai que cette famille était la plus riche et puissante de Saint-Uréa et que si notre pirate réussissait son coup, il serait à l'abri du besoin pendant un bon bout de temps. Néanmoins, est-ce que cela valait vraiment la peine de se frotter à une bande d'assassins assoiffés de sang ? Et puis après tout, il aimait bien la vie qu'il menait. Il vivait au jour le jour, cherchait de la nourriture lorsqu'il avait faim, dormait quand il avait sommeil, se saoulait et même volait si c'était nécessaire. Les premiers doutes l'envahirent et pourtant, il n'avait pas encore entamer son périple vers l'énorme masse de billets. Edward méditait souvent au sens de sa vie depuis la mort de ses parents sans réel succès. Après tout, qui ne se demande pas quel est son but sur Terre. Nous sommes tous à la recherche d'un objectif qui légitimerait notre existence. Cependant, peu de personnes parviennent à le trouver. Un jour, un vieil homme complètement bourré avait répondu avec la finesse d'esprit et la délicatesse d'un animal à toutes ses questions. Il avait comparé notre existence au voyage d'un navire, quel qu’il soit - Neddy s’accordait à penser que c'était un bâtiment de pirate -. Il avait alors expliqué que lorsque le bateau navigue, la destination finale n'est pas importante. La seule chose qui est essentielle est le périple en lui-même. Cette métaphore avait marqué notre forban en herbe et il la retrouvait dans sa situation actuelle. Qu'importe où il allait tant qu'il en profitait. Assez des doutes et des incertitudes. Il allait piller ces gros cons et se payer du rhum et des paires de seins à la pelleté grâce à sa rapine.

    Il leva finalement le nez de sa tasse de café et regarda droit dans le ciel bleu comme s'il cherchait à percer le secret de cette grande étendue bleue, aussi sauvage que la mer, en vain. Un sourire se dessina alors sur le bas de son visage et il se propulsa de sa chaise en osier avant de partir de sa naturelle démarche chaloupée, tandis que le patron de la terrasse où il était attablé s'égosillait envers son client parti sans payé. Edward fixait les pavés au sol séparés par quelques saletés avant d'essayer de se remémorer le nom du restaurant mafieux. La Primatempa ? Non, ce n'était pas ça. La Primateva ? Non. Bordel. La Primavera. Oui, voila, la Primavera. Alors qu'il se mit en direction du lieu, il se rendit compte qu'il venait juste de faire le premier pas vers son trésor. Hors de question de revenir sur ses pas à présent.


    ***

    La Primavera:


    Putain c'est classe...


    Edward se tenait à environ dix mètre du bâtiment où des baies vitrés laissaient apercevoir les clients attablés et en train de manger. Chacun d'eux étaient vêtus d'habilles chics et de luxe. Autant dire que c'était pas le repaire de Jojo le Clodo. Ces larges vitres donnaient un aspect majestueux au lieu si bien que Neddy se sentait tout petit comparé à toutes ses richesses. Il lui fallait entrer s'il souhaitait réellement espionner les conversations des consommateurs. Seul problème, deux types hypers musclés gardaient l'entrée et ne laissaient entrer que les personnes correctement habillés. Équipés de leurs costumes noirs, de leurs lunettes fumées noires et de leurs larges mâchoires, ils refusaient l'entrée ou ouvraient les portes du palace avec des gestes précis et rapide. Mi-portier, mi-videur, il n'allait certainement pas laissé entré Edward mais comme le diction le disait "Qui ne tente rien n'a rien".

    Notre forban dont la démarche et la tenue vestimentaire faisaient tâche sur ce sublime arrière-plan marcha avec toute l'assurance du monde en direction des deux portes avant de lancer aux deux videurs un sourire charmeur. Ceux-ci n'étaient visiblement pas attiré par les hommes et ils attrapèrent Edward - un bras chacun et le poussèrent dans la rue sans lâcher un mot avant de revenir à leurs places initiales.


    Les gars, j'suis un mec important, croyez-moi. Laissez-moi entrer merde.


    Ned cru les voir le dévisager avant qu'ils ne croisent leurs bras musclés au niveau de leurs torses bombés. Le jeune pilleur des mers couru de sa fameuse allure efféminé vers les deux hommes afin de les esquiver et se faufiler à l'intérieur. Peine perdue, il reçu comme simple récompense un coup de poing en plein dans l’œil droit par l'un des gardes. Le second l'attrapa par les cheveux et le jeta au loin avec une force surnaturelle.

    Edward se releva, tête baissée et massa l'endroit de l'impact tout en fixant les deux hommes. Impossible de passer avec ces deux gorilles, il allait devoir attendre le bon moment et en profiter pour entrer. Il pouvait également essayer de passer par l'arrière de la boutique mais il préférait pour l'instant patienter. Il se dirigea vers un buisson situé à quelques mètres de l'entrée où il plongea derrière et espionna la Primavera tout en continuant de massait son œil où un bleu prenait place.
    Résultat du premier essai : un coquard et un ego malmené, mais il n'allait pas abandonné, loin de là. Il fallait juste attendre la bonne occasion.