Double Date !

C'que c'est bon ! La température est bonne, le soleil me caresse doucement la peau, tandis que je suis allongé sur le pont de ce petit bateau, dans le calme et la tranquillité... Sanzo est occupé à pêcher, moi je fume une clope en profitant du beau temps, torse nu pour bien profiter des rayons du soleil. C'est ce que j'adore dans le voyage, cette tranquillité et cette sérénité qu'offre la mer, si tant est qu'aucun équipage pirate ni marine ne vienne nous emmerder. Ayant fini ma clope, je me relève, m'approche du bord et la jette à l'eau, s'agirait pas d'encrasser le bateau... encore que vu l'était dans lequel il est... La fuite de l'île où nous avons fait notre dernière escale s’est ponctuée d'une fusillade, d'où la multitude de trous dans la coque du navire. Bon, au moins on ne coule pas.

Je prends mon nouveau fusil d'ailleurs, un fusil à lunette d'une précision incroyable. Voilà qui pourrait m'être très utile. J'en avais déjà manié un à l'époque où je voyageais encore avec cette équipage de chasseurs qui m'a trahi, un moyen efficace de porter main forte et de soutenir à distance un allié. Marchant jusqu'à la proue – si on peut appeler ça une proue – du bateau, je m'y accroupi, place mon fusil et regarde par la lunette. Je peux voir précisément cette oiseau là-bas, mon doigt me démange mais je me retiens, cette mouette n'a rien demandé et n'a fait de mal à personne. Je braque mon fusil sur l'horizon cette fois...


« Sanzo ? Je vois une île là-bas, à travers la lunette du fusil. On est enfin arrivés, on aura plus à s'inquiéter de la bouffe... Et je n'aurais plus à bouffer du poisson. »

Excellent, je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes. Je suis totalement rétabli de mes précédents blessures à présent, pour mon plus grand bonheur. Perdre de ma mobilité, c'est perdre ma vie, surtout en tant que Gunner. Mais plus que ça, c'est perdre une certaine liberté de mouvement, et je déteste ça. Bref je me relève et range mon fusil dans mon dos, dans le holster spécial que j'ai confectionné expressément pour lui à l'aide de quelques sangles en cuir entre autres.

Soudain une chose attire mon regard. Une ombre dans la mer... Ça ne me dit rien qui vaille. Je n'appelle pas immédiatement Sanzo, ce n'est peut-être rien, et puis l'île n'est plus très loin. Mais elle ne disparaît pas, au contraire elle grandit. Je comprends trop tard, un monstre marin arrive des profondeurs de l'océan pour littéralement avaler la partie avant du bateau. Oh misère ! Je sors mes deux flingues par reflex, même si je doute pouvoir lui faire quoi que ce soit vu sa taille. Sanzo réagit en même temps que moi et se prépare à se défendre contre notre assaillant.


« C'est de ta faute ça, tu as du pêcher son fils ou son cousin et ça l'a mit en rogne ! Ou tu crois que c'est à cause de mes clopes ? »

Je n'ai pas le temps d'écouter la réponse, le monstre marin qui ressemble à une gros anguille fait demi-tour et se dirige à nouveau vers nous, droit devant. Je tire deux balles qui ne semblent pas faire grand effet, et quand je vois qu'il ne ralentit pas, je m'assure que tous nos biens importants soient sur nous et je saute en même temps que Sanzo, juste à temps pour ne pas nous faire avaler. Super, il va encore nous falloir voler un bateau... Heureusement une de mes armes n'a pas été au contact de l'eau et reste fonctionnelle. Je m'agrippe à un bout de bois flottant en même temps que Sanzo et observe les alentours. L'anguille géante ne veut pas nous foutre la paix, elle revient, et elle semble en rogne. Cette fois je vise, presse la gâchette, et lui colle une balle pile dans l’œil. Hell Yeah ! Ça le calme, il plonge et disparaît. Si j'avais pu je l'aurais tué, grillé et mangé, ça lui aurait appris à nous emmerder.

« Mmh... va falloir qu'on passe par une armurerie, histoire de faire l'entretien de nos armes, j'ai cru comprendre, d'expérience, que l'eau salée ne fais pas bon ménage avec la poudre. »

D'un autre côté il nous faudra davantage de munitions, autant pour nos flingues que pour mon nouveau fusil qui demande des munitions légèrement différentes. Nous dérivons sur la mer pendant de longues minutes avant d'arriver dans cet immense port, le port de Norland. Les habitants nous regardent curieusement, et je les comprends... On réussit finalement à monter sur le bitume du port, pour mon plus grand plaisir, mais je constate que je n'ai effectivement plus de chemise... Bon, un passage aussi dans un magasin de textile s'impose. Voilà que les dépenses s'alourdissent. Un avantage cependant, pas de marine dans le coin, donc pas besoin de mon masque. En tout cas nous voilà enfin sur terre ferme, et ça fait plaisir...
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On avait épuisé nos achats. Les poissons achetés dans ce port maritime étaient très bons. En revanche, ceux que je pêchais n'étaient vraiment pas bons. On ne savait pas les coupés, les évidés. Enfin si, le faire n'était vraiment pas dur, c'était de savoir ce qu'il fallait enlever. Si on gardait le mauvais et jetait le bon, ça n'allait pas arranger nos affaires. Canne à pêche à la main, je regardais Edhan éjecter sa cigarette dans l'eau.

- Je ne suis pas fleur bleue... Mais, évite de jeter tes détritus dans l'eau. Les poissons restent une source de nourriture non négligeable, et ils me servent aussi à produire des substances très illicites. Des antidotes aussi. Au pire, utilise la cendre comme nettoyant et fout le reste dans ton pantalon.

Sanzo aimait bien faire des tests sur les poissons, ils avaient certaines propriétés sympathiques.

- Une île ? Ça doit être Luvneel. La marine n'est pas la bienvenue, ici. On pourra se reposer. Ces derniers jours furent très pénibles. Alors, un peu de repos... C'est toujours bon à prendre.

Le pivert remonta la canne à pêche rapidement. L'ombre qui était apparue était gigantesque. Il avait à peine eu le temps de répondre à Edhan qu'il s'était fait avaler tout cru. Enfin le bateau. '' Ça doit être la tienne ''. Le saut qu'il avait effectué aurait pu gagner le titre du meilleur sauteur. Il avait aussi sauvé son chapeau avec le livre qu'il avait volé auparavant. Un ouvrage fort intéressant de l'histologie. Les armes furent salées jusqu'aux genoux et pas qu'un peu.

L'anguille géante ne provoquait pas d'éclair et heureusement. Les deux compères ressembleraient à deux belles brochettes si c'était le cas. L'animal devait peser de nombreuses tonnes, et elle devait être plus grande qu'un géant. De quelques mètres, mais, c'était déjà pas mal. Edhan avait réussi à la faire fuir grâce à son fusil. Une balle dans l'oeil, c'était bien joué. L'animal repartit au fin fond de la mer. Déçu de n'avoir mangé qu'un petit bateau de pêche. La prise aurait été une maigre récompense. Deux humains peu dodus. Même un animal de ce genre aurait pu prétendre à mieux.

- Huhu, vive la piraterie ! Une armurerie ainsi que des balles... Ça me rappelle des souvenirs...

Des souvenirs peu lointains. Ils avaient récupéré des balles à Manshon. Une ville très peu appréciable pour des pirates. Même si les mésaventures étaient bien marrantes. Ils dérivaient lentement mais sûrement vers le port. Norland qu'il s'appelait. On racontait que l'île effectuait des créations de luxes. Des bateaux qui coutaient les yeux de la tête. Le pivert n'imaginait même pas le nombre de vols qu'il devait effectuer pour pouvoir ne serait-ce que le bateau le moins cher. Des millions qu'ils n'avaient pas.

La vente de ce monstre aurait valu des millions de berrys. Le problème aurait été de le ramener sur la terre ferme. Sanzo aurait bien voulu avoir le titre. Pêcheur invertébré, tueur de monstres des mers. Crié son nom comme le meilleur pêcheur de la planète. Ca aurait pu être cool, mais, la pêche, qu'est-ce que c'est chiant. Sérieux, qui aimerait passer toute sa vie à pêcher. Ils allaient pouvoir s'allonger et se reposent pendant quelque temps. Sûrement...

Je m'imaginais de nouvelles balles, différentes de celle que j'utilise habituellement. Des balles qui pouvaient être utilisées autrement que pour trouer des hommes. Des balles qui pouvaient altérer certaines particules, de nombreuses idées qu'il fallait créer, et ça, il me fallait du temps. J'avais récupéré du matériel, et manquait plus que le travail.

On s'avançait de plus en plus dans la ville. On était principalement content de ne pas voir un soldat de la marine. Qui dit luxe, dit plaisir. Pas forcément charnel. Les sucreries me donnaient énormément envie. Le sucre stimule les neurones. TaraLuvneel était leurs destinations.

- Hey, Edhan. Je te confie mes révolvers. Tu peux aller m'acheter des balles qui conviennent en plus des réparations ? J'ai des petits achats à faire sur l'île, notamment une réserve de ... bonbons ! J'en ai besoin pour des expériences. Huhu. Des belles expériences, tu ne crois pas ?

Sanzo lui laissa ses armes. Il allait faire le plein de sucrerie pour remplir à moitié son ventre. Il se baladait. Il regardait de temps à autre les boutiques qui pouvaient l'intéresser. Les attractions semblaient très sympathiques, mais moyennement intéressantes. Le pivert avait dans l'oeil une jolie jeune femme depuis le début de l'entrée de la ville. Une chevelure argentée, tirant sur le blanc. Son corset remontait ses seins. Elle portait plusieurs bijoux. Un pendentif émeraude qui devait sûrement valoir un bon paquet d'argent. Des boucles d'oreille saphir. Elle était magnifique.

- Ses yeux rouges me fascinent. Huhu.

Abasourdis par sa beauté. Elle s'était rapprochée de moi. Elle avait glissé une main derrière ma tête, sur la nuque. Elle était encore plus belle de près, c'est indéniable.

- Alors, mon garçon. Veux-tu faire une virée avec moi ? Je suis tombée sous ton charme.

Comment refuser une telle demande ? Quel homme aurait pu refuser ?!

- Volontier ma cher, je m'appel Sanzo. Et toi ?

- Moi. Virevoltant sur place pendant quelques secondes avant de lui répondre. On m'appelle Misaki, '' la tigresse '' allez suis-moi, je t'emmène à l'hôtel.


Dernière édition par Sanzo Emishi le Dim 4 Aoû 2013 - 13:14, édité 1 fois
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Le port est immense, pas de doute là dessus. Je n'ai jamais vu une telle diversités dans les types de bateaux. Je vois de tout, des navires marchands, de guerre, de pêche, de pirates, des petits, des grands, des longs, des larges. Je suis rapidement émerveillé par l'endroit, et le fait que non seulement la marine me fout la paix mais en plus la quantité de pirates ainsi éveille mes instincts de prédateur, de chasseur. Je vais m'amuser ici... Pas de doute ! Mais avant ça...

Shopping Time ! Nos armes à feu sont pour la plupart inutilisables suite au plongeon dans l'eau salée que nous avons fait tout à l'heure. Foutue anguille ! Autre problème, j'ai laissé ma chemise et mes chaussures sur la bateau, avalé par le monstre marin. Se balader torse poil, passe encore, mais marcher pied nu tel un clochard, très peu pour moi. Me voilà donc torse et pieds nu dans la rue, mes armes bien visibles : Phobos, Deimos, et mon nouveau fusil baptisé Hades. Sans oublier ma bourse et mon masque donc je ne me sépare plus. Heureusement que je voyage généralement très léger, au moins je ne perds pas grand chose lors de ce genre d'incidents. Sanzo a eu le même reflex que moi heureusement, et a prit soin de prendre avec lui son nouveau matériel de soin, ses armes et d'autres bricoles dont il a besoin. Un poids de moins sur la conscience, et sur la bourse.


« Des bonbons hein ? Vas t'amuser, moi je vais faire réparer tout ce beau petit bordel, récupérer les munitions, en profiter pour me racheter des fringues, et... Donnons-nous rendez-vous dans le coin tard ce soir, je compte bien profiter de l'endroit moi aussi, hehe ! »

Les passants se demandent probablement ce que je fais avec toutes ces armes sur moi. Première étape, la boutique textile, évitons de s'afficher plus que nécessaire, même si je ne risque pas grand chose sur cette île du côté de la marine. Je fais rapidement mes achats, à savoir un nouveau pantalon, de nouvelles chaussures, une nouvelle chemise et, en bonus, une veste et un chapeau pour mon alter ego. J'ai tellement la classe... Je mets les équipements de Paradox dans un sac que je vais porter à partir de maintenant. Maintenant direction l'armurerie.

Celle-ci est assez sobre au moins, contrairement à celle que j'ai vu à Manshon. Le vendeur semble sympathique et accueillant, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je dépose toutes ces armes et lui explique la situation, à laquelle je reçois la réponse « attendez une petite demi-heure et tout sera remis à neuf ». Je m'attendais à devoir patienter au moins jour, en voilà du travail efficace ! J'en profite pour acheter une certaine quantité de munitions pour mon équipier et moi que je range dans mon sac puis quitte l'établissement une fois mes armes récupérées. Après tout ça, le soleil commence déjà à se coucher, mais me voilà maintenant en quartier libre, Fun Time !

Je choppe un journal posé sur un banc et passe à la page des primes. Cela faisait longtemps... A croire que chasseur de prime, c'est ma vocation. Je sais où se cachent ce genre d'individus. Ils ne se cachent pas. Première destination, une taverne du coin. A peine entré, j'aperçois rapidement deux têtes primées, et il y en a peut-être plus. Les pirates pensent être à l'abri de la marine ici, à l'abri de tout danger tant qu'ils restent à l'écart. Mais oublier les chasseurs de primes est une grave erreur. A vrai dire, je sais que je ne pourrai pas empocher cette prime, faute de présence d'un QG, mais ne serait-ce que pour le fun...


« Un Rhum. »

Je m'asseyes au bar, au même moment qu'une belle brune dont les yeux d'un rouge inhabituel m'hypnotisent. Elle demande la même chose que moi, avant de me faire face et plonger son regard dans le mien. Heh, je vais peut-être pouvoir faire d'une pierre de coup, une bonne baston, et une femme ! Je ne dis pas un mot, j'attends nos verres, en m'assurant que l'homme que j'ai pris pour cible reste dans mon champ de vision, mais sans la quitter du regard.

« Santé... »

A peine nos boisson posées, je prends les verres, lui tends le sien accompagné d'un petit signe de la tête et lui propose un toast, à notre rencontre, et surtout au fait qu'assis au bar en compagnie d'une jolie demoiselle écartera de quelconques suspicions à mon égard de la part des autres clients majoritairement pirates. Elle s'y prête volontiers, avec un sourire charmant qui ferait presque battre mon cœur si seulement j'en avais un – l'amour ? Je sais pas ce que c'est moi -.

« Je suis Misaya, enchantée. »

« Misaya... un charmant nom pour une charmante femme. Je suis Edhan, tout le plaisir est pour moi. »

Accompagné de mon sourire le plus charmeur, voilà une réplique qui devrait quelques unes barrières que les femmes dressent à la rencontre d'un inconnu. Cela dit, avec elle, je ne vois pas réellement de changement, pas de rougissement, pas de geste particulier m'indiquant qu'elle porte un intérêt pour moi. Elle est juste difficile à lire, certaines personnes sont comme ça. Je jette un œil sur le pirate qui fera office de Punching Ball très prochainement, puis revient vers Misaya.

« Puis-je vous demander ce que fait une jeune femme à l'allure aussi raffinée que vous dans un endroit pareil ? »

« Je vous retourne la question, un homme aussi charmant que vous ne semble pas correspondre à ce décor. »

« Eh bien, un petit verre de liqueur ne fait pas de mal de temps en temps, surtout en si bonne compagnie. »

« Vous me flattez, mon bon monsieur. »

Oui je te flatte, mais c'est la base du flirt après tout. Son sourire est toujours là, tout comme le mien. Je me rends compte que ce flirt ci s'apparente plus à un combat psychologique qu'autre chose. Vraiment une femme particulière... elle ne me donne que plus envie de la charmer. Un nouveau coup d’œil sur ma cible, avant de replonger mon regard dans le sien, très rapidement. Elle a regardé ailleurs elle aussi, je viens de le remarquer. Qu'est-ce qui a attiré son attention ? Un autre homme ? Peut-être est-elle là pour faire jalouser son homme, une option plus que possible. Mais vu le genre de mâles dans le coin, flirter avec elle m'aurait déjà coûté un beau poing dans la gueule et un œil au beurre noir. C'est autre chose, mais quoi ?

« Hey mademoise~elle ! Vous êtes bien roulée dites donc, ça vous intéresserait de passer un petit moment en ma compagni~ie ? »

Un mec complètement bourré qui m’interrompe dans ma réflexion. Je déteste ça. J'observe Misaya qui semble complètement ignorer l'énergumène, qui s'énerve en conséquence.

« Quoi ? Tu préfère ce graguin... gringuin... maigrichon à moi ? Je parie qu'il est puceau. Allez viens. Tu sais pas ce que tu rates, laisse moi te montrer ce que je sais fa~ire. »

Le gaz monte très rapidement, autant chez moi que chez mon interlocutrice, résultant en un double coup de poing synchronisé de notre part, envoyant le client ivre s'écraser sur une table. On se regarde choqué, puis on se met à éclater de rire. Voilà une rencontre originale, en tout cas cette femme m'intéresse de plus en plus. Malheureusement je vois ma future victime se lever, titubant légèrement à cause de la quantité d'alcool dans son sang, poser des Berrys sur le bar puis se diriger vers la sortie. Merde, je vais devoir abandonner cette charmante rencontre... mais là tout de suite, j'ai surtout besoin de me défouler, après les événements récents. Je me lève, pose le prix de ma boisson sur le bar à mon tour, et ce en même temps que Misaya. Trop de synchronisation, ça en devient flippant.

« Oh, mmh... Je suis désolé, je viens de me rappeler d'une affaire urgente. Je suis désolé de vous faire faux bon ainsi... »

« Euh... très bien. Ce fut un plaisir, que j'aimerais renouveler. Que diriez-vous de nous retrouver ici demain à la même heure ? »

« Absolument, à demain dans ce cas ! »

Elle n'attend pas ma réponse et se précipite vers la sortie. Étrange, suspect... mais j'ai d'autres chats à fouetter dans l'immédiat. Je sors à mon tour, regarde à me droite, puis à ma gauche, et repère ma cible un peu plus loin, reconnaissable par sa démarche pas sûre du tout. Je le file de loin, jusqu'à arriver au vieux port en ruine, Luvneelpraad. Parfait, je pourrai m'occuper de lui en toute discrétion...


Dernière édition par Edhan Royard le Dim 4 Aoû 2013 - 17:33, édité 1 fois
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L'hôtel ? Wah, une journée riche en divertissement. C'était en pleine journée, mais j'étais détendu comme pas deux. L'hôtel était immense. Magnifique. Extravagant et somptueux. On ne savait pas où donner de la tête. Entre les coloris argenté et or, les meubles étaient terriblement populaires. Le prix devait être immense. J'aurais pu payer ma part, celle d'une nuit. Je lui avais demandé comme tout gentleman ayant de l'argent aurait fait. Elle l'avait refusé. En plus d'être belle, elle devait être fortunée. Au moins, pour se payer un hôtel de ce genre. Les marches de marbres laissaient une atmosphère paisible. La chambre se trouvait devant moi. Le rouge me sciait la vue. Je ne savais plus où poser le regard.
Le sac que je possèdais comportait tout mon attirail. Je l'avais laissé dans un coin de la chambre en même temps que mon chapeau. Je n'avais pas besoin de ça.
Entamer une discussion était plus difficile, surtout si l'on se prend mal.


- Alors, que faites-vous ici, Misaki ? Personnellement, je suis à la recherche d'un bateau. Un bateau de luxe serait encore mieux, mais, les maigres économies que je possède... Ça ne risque pas.

- Je suis à la recherche d'une personne... Mais parlons de ça un peu plus tard, si vous le voulez bien.

- Bien sûr.

J'étais sur le lit, allongé de tout mon long. Je la regardais. Son regard brillait comme si elle avait réussi son but. Elle monta aussi sur le lit. Doucement, elle remonta jusqu'à mon cou avec des baisers. Elle enleva son corset et me chuchota dans le creux de l'oreille.

- Je t'ai enfin attrapé, mon petit pivert.

Surpris, vite fait. Je n'avais même pas eu le temps de réagir que j'étais déjà menotté. Je m'étais fait enfler. Et pas qu'un peu. Un chasseur de prime ? Non, ce n'était pas leurs styles, enfin, ça dépendait des personnes. Je pensais plutôt à un soldat de la marine.
Son corps se trouvait sur le mien, je ne pouvais pas bouger d'un seul pouce, mais bouger un cil pouvait être fatal. Elle ramassa son corset avant de le remettre tranquillement.
Elle m'avait bien dupée, cette Misaki. Son surnom lui collait bien à la peau. '' La Tigresse ''. Se retrouver dans une telle galère, alors qu'il voulait simplement prendre du bon temps et se reposer. D'un regard sensuel, je lui dis.

- Vous semblez me connaître, puis-je savoir le pourquoi du comment ? Vous faites partie de la marine, n'est-ce pas ? Je suis vraiment pathétique en ce moment, vous ne voulez pas me détacher ?

Qui ne tente rien à rien comme on dit. Je savais que ça n'allait pas marcher. Mes neurones n'arrivaient pas à se mettre en route. Je ne savais pas quoi, le stress augmentait de plus en plus. La seule chose que je savais vraiment faire c'était de rire, et sortir des '' huhu ''.

- Tu ne te souviens pas de moi, mon mignon ? J'étais sous le commandement de ton père. Mes condoléances en passant.

- Mouais, ça fait un bail qu'il est mort. Et donc ? La marine vous envoie ?

- Non, je voulais simplement éduquer son fils, pour qu'il devienne un atout pour le gouvernement mondial. Les bonnes recrues sont rares, ces derniers temps...

- Malheureusement pour vous, je ne rejoindrais pas la marine. J'ai déjà donné, et voyez ce qui est arrivé à mon père... La mort par des pirates.

- ... Certes, mais, tu es obligé de me suivre et je te ferais reconsidérer mon offre.

J'avais ma petite idée dessus. Elle voulait me forcer, me contraindre à rejoindre le gouvernement. J'avais fui la marine, ce n'était pas pour y revenir.

- Je peux prendre mon sac avant de partir ? J'en aurais besoin si je vous rejoins...

Une énorme connerie évidemment. Elle m'avait remis sur la tête mon chapeau, et sur mon épaule le sac avec mon attirail. On n’était pas resté très longtemps dans la chambre. Dix minutes, voir quinze minutes à tout casser. Elle restait près de moi pour dissimuler les menottes. Sans ce camouflage elle pouvait totalement se faire tuer sur cette île.
Le pus marrant dans l'histoire, c'est que je l'avais vu qu'une seule fois sur l'île où j'étais né. Et ça, c'était pendant mon enfance. Elle avait bien vieilli tout comme moi.
On était en bas de la porte de l'hôtel. On ressemblait à un couple tout mignon, mais ce n'était pas du tout le cas. On marchait lentement pour ne pas éveiller les soupçons. Deux morts en plus, ça n'allait pas être très drôle, surtout quand c'est la tienne.

Sa veste était suffisamment près, d'un coup ni vu ni connu comme le bon voleur que j'étais attrapa la clé qu'elle avait dans une de ses poches. Je n'avais plus qu'à me libérer. Elle me poussa en direction de la sortie de la ville.

- J'ai encore des achats à faire, j'ai des bonbons à récupérer... Pour mon éveil personnel.

- Je t'en achèterais après si le souhaites, maintenant, tu te tais et t'avances !

Quelle charmante femme. Une tigresse dans toute sa splendeur. Je fis mon boulot comme de rien n'était. Je n'avais plus qu'à faire un léger mouvement de haut en bas pour me détacher et jeter les menottes. Elle ne s'y attendait pas. Ça devait être la première fois que ça lui arrivait, une fuite aussi imprévisible. Comme celle d'un pivert dans une cage.

La course poursuite s'engagea. Elle me suivait à la trace, je n'arrivais pas à la distancer.

- Revient !

Je ne risquais pas. Dans un éclair de génie, je m'étais dirigé vers une boutique de prêt-à-porter avant de me rabattre vers un salon de coiffeur. La porte s'ouvrit en trombe. Misaki suivit de quelques secondes. Je l'avais attrapé dans mes bras, lui piquant rapidement la broche ainsi que ses boucles d'oreille. Je la déposai sur un siège en demandant au coiffeur de s'en occuper sans la laisser sortir avant que tout soit fini.

- Je reviendrais ma chérie, huhu. A toutes à l'heure !

J'avais réussi à mettre de la distance entre elle et moi. La vente de ses bijoux allait me ramener des berrys en plus, non négligeables. Au bout de quelques minutes de marches, une bijouterie se trouvait juste devant moi. J'avais présenté les deux bijoux. C'était de belles pièces, et le bijoutier m’en avait donné pas mal. Une belle récompense.

- Je dois trouver Edhan, et vite. Le bateau aussi !

Je me suis remis à courir. Misaki devait sûrement être sorti du salon à l'heure qu'il est. J'avais pris une distance infime, qui suffisait. J'avais déjà fait plus de deux kilomètres à une allure stable. D'un coup, je m'étais retrouvé les quatre fers en l'air. Je m'étais pris un homme dans ma course. En enlevant la poussière qui se trouvait sur mon costume, j'aperçus Edhan qui semblerait-il suivait l'homme que j'avais bousculé. Ni une ni deux, je savais ceux qu'il voulait faire. La main sur le col du pirate avant de le balayer au moment où il se relevait.

- Salut !

J'avais complètement oublié cette Misaki. Elle allait sûrement arriver très vite. On se cacha dans un bâtiment vide.

- Torture ? ... Mum... Mais avant ça. J'ai rencontré une femme de la marine. Elle était après moi. Il va falloir faire vite avant qu'elle rapplique. Elle doit avoir des complices aussi.

Avant de commencer la torture, j'avais remis mes deux révolvers charger dans ma ceinture. Ce petit gars faisait bien son boulot. J'ouvris mon propre sac avec mes outils de médecine. Scapel, et autres substances qui allait servir. Des petites coupures par-ci, par-là.
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Je crois voir une ombre un peu plus loin, près du pirate que je pourchasse. Puis plus rien. Peut-être mon imagination. Je décide de passer à l'attaque quand Sanzo arrive de l'autre côté et percute ma cible. C'est ce qu'on appelle tomber à pic. Il me voit et semble avoir mal compris la raison de ma filature, ce qui expliquerait pourquoi il l'a assommé à peine relevé. Sinon il est plus violent que je ne le pensais pour faire du mal à quelqu'un simplement pour lui être rentré dedans.

« Salut ! »

Je le rejoins rapidement aux côté du pirate complètement ivre, qui n'a probablement même pas vu le coup venir, et ne l'a pas senti non plus. Ou du moins pas encore.

« … Je pensais que même ivre il serait capable de se défendre... On en fait quoi maintenant ? Ah maintenant que j'y pense, on a besoin d'un nouveau bateau ! On a vraiment pas de chances avec nos navires... Bref, on pourra peut-être le convaincre de nous prendre sur le sien ou celui de son équipage du moins...»

J'applique volontairement une emphase sur le « convaincre » et Sanzo semble comprendre immédiatement où je veux en venir. Au moins il pourra nous être utile. Pour ça, on le porte ensemble jusqu'à un bâtiment abandonné, comme tout le reste ici. On pourra se concentrer sur notre basse besogne ici, sans interférence de préférence. Je commence à gifler le pirate pour le réveiller, quand Sanzo capte mon attention.

« Une marine ? Après toi ? Je croyais que le royaume de Luvneel n'acceptait pas la présence de marine sur son sol... Si c'est vrai, alors ils ne sont pas ici officiellement mais plutôt clandestinement, donc son groupe doit être très réduit. J'espère que tu ne l'as pas amenée jusqu'ici... »

Le pauvre pirate semble enfin ouvrir les yeux, et quand il se rend compte de ce qu'il se passe, il n'a pas le temps de se lever que le canon de mon flingue se braque sur son front. Sanzo finit de le ligoter puis commence à sortir ses outils. Je n'aimerais pas être cet homme.

« Bienvenue parmi nous mon gars. Non, tais toi. Tiens Pivert, tu n'aurais pas pas un truc pour le bâillonner ? Voilà, parfait. Rien ne sert de te débattre, tu n'arriveras pas à te délier. Maintenant, je vais te faire une proposition que tu ne peux pas refuser... »

Accroupi à côté de lui, mon flingue doré à la main, je lui adresse un grand sourire, tandis que Sanzo derrière moi tiens ses outils de torture médicaux et regarde le pauvre homme comme un prédateur devant sa proie. Je sens qu'il va s'en donner à cœur joie le bougre.

« Voilà ce que je te propose. Tu nous prends sur ton bateau et tu nous amènes là où on te demande de nous amener, en d'autres termes tu deviens notre larbin. Ou... »

Je marque une petite pause pendant laquelle je mets mon arme bien en évidence pour un message clair. En plus de ça, Sanzo fais tournoyer son scalpel entre ses doigts. Cette fois, s'il ne comprend pas le message... Notre victime a des yeux grands ouverts et semble agité. Fâcheuse façon de reprendre ses esprits après une grosse cuite.

« Bien, alors qu'est-ce que tu réponds ? C'est oui, pas vrai ? »

Peut-être pense-t-il avoir encore une chance contre nous, ce qui le pousse à répondre négativement de la tête ainsi qu'à nous adresser une expression féroce. Ça n'aurait pas été marrant sinon, surtout pour Sanzo – je ne semble pas partager son goût de la souffrance -. Je soupire bruyamment et me relève avant de lui tourner le dos. Le tour du Pivert d'inaugurer son nouveau matériel médical. J'entends les cris étouffés de sa pauvre victime tandis que le tortionnaire lui fait comprendre gentiment que « non » n'est pas la réponse attendue. Une fois calmé, une fois que je n'entends plus que la respiration irrégulière et saccadée du torturé, je me retourne à nouveau et admire l’œuvre de mon ami. Il ne fait pas les choses à moitié...

« Désolé, j'ai oublié de te dire que mon ami ici présent n'aime pas qu'on lui refuse quoi que ce soit. Pour ton propre bien, je te conseille d'accepter gentiment, plus tôt tu t'y résignes, moins tu auras à souffrir. Eh bien ? »

Son visage est pâle à présent, et son expression ne traduit plus que de la peur, de la pure crainte. Il tente de me répondre au travers de son bâillon, ne faisant sortir que des « mmphff » incompréhensibles.

« Oh tu m'en vois navré, j'ai oublié que tu ne pouvais pas parler. Attends je t'enlève ça. »

« D'accord, j'accepte ! Arrêtez s'il vous plaît ! Dites lui de ne pas m'approcher ! »

« Eh bien tu vois qu'on peut s'entendre ? Ne t'inquiète pas, mon ami va ranger ses outils maintenant. C'est un bon médecin tu sais ? Bref, on va te détacher, et tu vas nous mener jusqu'à ton bateau, puis notre aventure pourra commencer. Tu verras, ça sera fun, on va bien s'entendre. »

Je ponctue ma tirade d'un rire dont il est impossible de comprendre la signification. Je m’attelle à le détacher en m'assurant de garder mon arme à la main puis l'aide à se relever. Je fais signe à Sanzo de s'occuper des blessures qu'il vient de lui infliger, il s'agirait de ne pas le faire claquer avant d'arriver à notre destination. Il nous mène finalement à son navire, nous annonçant avec une voix fébrile qu'il est le seul survivant de son équipage après un combat conte la marine et que par conséquent il aura besoin de notre aide pour faire naviguer son bateau. Qu'importe, tant qu'on arrive là où on veut aller.

« Je t'ai retrouvé Sanzo. Arrête-toi immédiatement et rends toi gentiment, je ne voudrais pas blesser le fils de mon ancien supérieur. »

« Comme on se retrouve, Edhan... Serais-tu l'homme masqué qui semble suivre le Pivert depuis quelques temps ? »

Oh merde... Je me retourne lentement pour voir une femme aux cheveux blancs accompagné de Misaya à quelques mètres de nous. La marine dont il parlait, et j'en déduis que Misaya en est une aussi...

« Un homme masqué ? Vous faites erreur mademoiselle, je ne suis qu'un humble chasseur de prime faisant son travail, et cette homme aux cheveux verts a gracieusement proposé son aide voyez-vous... »
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- T'as bien entendu non de diou. Le pire, c'est une très vieille connaissance, en plus d'être une accointance de mon père. C'est très embêtant...
Ne m’en parle même pas. J'aurais sûrement remarqué si on m'avait pris en filature.


J'aurais pu le savoir, oui. Si je n'étais pas resté bouche bée devant sa beauté. En tout cas, je savais qu'elle n'avait pas pu nous suivre jusqu'ici. Trop rapide et trop imprévisible. Enfin, je l'espérais.

- La fille en avait après moi... Mais fais gaffe, elle pourrait bien te prendre pour cible. Enfin, je dis ça je dis rien.

Les marins étaient prohibés sur Luvneel. Les pirates quant à eux devaient faire très attention. Mais, pour une fois, les deux hommes ne voulaient qu'un bateau sans créer de chahut qui pouvait provoquer une hécatombe.

- Réduit ? Ouais, évidemment, sinon, on ne serait pas dans la merde, mais eux aussi. Moins de cinq à tout cassé.

Elle pouvait avoir des complices, de nombreux complices. Ils ne devaient pas prendre de risques, ou en prendre le moins possible. Avancez droit devant, en n’ayant peur de rien ni personne et devenir l'homme, ou plutôt les hommes qu'ont souhaitent devenir. Je comptais devenir le meilleur Scientfique au monde, peut-être un jour ? Il fallait plus de renommée, une prime conséquente pour pouvoir montrer mes futures inventions diaboliquement excentriques. J'avais fini de le ligoter. Il se débattait comme une bête en cage. Au moment où le canon était pointé sur lui, il s'arrêta net. Un simple mouvement de trop et c'était direction le styx. L'enfer aurait pu accueillir le capitaine d'un navire. Je me léchais les babines. Les expériences restaient un de mes passes-temps favorites. Trouver une toxine pouvant détruire complètement un homme sans le vouloir. C'est vachement drôle quand on y pense. Très drôle, mais, je n'avais rien de ça avec moi, pas encore en tout cas. Mes yeux dorés fixaient en continuité notre prisonnier. Mes scalpels ne tenaient plus en place. Ils tournaient, tournaient. Je voulais jouer avec lui, et pour lui faire peur, je fis tomber un de mes scalpels près de son organe reproducteur.

- Oops ! Mes mains glissent très souvent en ce moment. Huhu. J'en suis désolé !

Je jonglais avec. Je souriais comme le joker dans Batman. Il manquait la peinture et le sang pour l'illusion la plus complète.

- Ne t'inquiète pas, on va bien s'amuser tous les deux. AHAHA !

J'avais enlevé mon chapeau. Ça aurait pu être problématique si je tuais le cobaye. Mes yeux plaqués vers le ciel. J'allais commencer mon entretien peu privé avec le commandant. Le scalpel tailla finement une partie de sa joue gauche. Le sang dégoulinait. À petite goutte. Je n'étais pas content. Torturer un homme comme cela n'avait rien d'intéressant. C'était la même chose qu'un enfant en train de se baigner dans la mer, mais que celle-ci était froide. L'enjeu derrière était mineur. Il fallait juste récupérer le bateau.

De ma main droite, j'utilisais le scalpel pour faire une deuxième entaille sur le côté gauche cette fois-ci. J'avais taillader une bonne partie de son visage. En enlevant méticuleusement le sang qui sortait des plaies. Je m'étais improvisé coiffeur. Couteau papillon en main, je coupais petit à petit les cheveux de l'otage. Être un tortionnaire était un boulot agréable si on se prenait bien. Je ne l'entendais plus respirer. La claque partit prématurément et d'un seul coup. Enfaite, c'était un coup de fatigue. L'alcool était encore dans ses veines. Je le piquais avec des seringues. Des bulles d'airs se formaient à certains endroits de son corps.

Je ne savais pas lire dans l'esprit des gens. Mais, j'avais la certitude qu'il allait craquer, bientôt... Très bientôt. Je lui déboitais une épaule, avant de la remettre et ainsi que de suite. C'était un véritable carnage pour les os, la peau de cet homme. Il devait souffrir le martyr. Je le voyais dans ses yeux, la peur de mourir, il ne pouvait pas m'arrêter et ça, c'était une chose inoubliable. Je ne regrettais rien. La seule chose que je n'aimais pas, c'était celle de l'information. Il ne pouvait rien tirer de cette torture sans outil plus adéquate.

- Martyriser c'est quelque chose... Connaître des informations utiles à l'humanité en est une autre. Et ce que je viens de faire Edhan, je n'aime pas ça...

La meilleure chose dedans, c'était son acceptation. Ça marche toujours. Les patients disaient merci à la fin du séjour. Celui-ci ne fait pas exception. Ses os étaient en place. Les coupures étaient refermées avec du vrai fil catgut pas comme le jour où j'avais du recoudre Edhan avec du fil de pêche.

- Te voilà soigner mon vieux.

Il nous conduisit vers son bateau. Jetant sur ce dernier mes affaires personnelles pour ne pas m'encombrer. Mes grappins et mes deux révolvers sur moi, si problème il y a. J'avais à peine eu le temps de me retourner que deux furies se dirigèrent vers nous.

'' « Je t'ai retrouvé Sanzo. Arrête-toi immédiatement et rends-toi gentiment, je ne voudrais pas blesser le fils de mon ancien supérieur. » ''

'' « Comme on se retrouve, Edhan... Serais-tu l'homme masqué qui semble suivre le Pivert depuis quelques temps ? » ''

J'enchainais le capitaine au navire. Bah, oui, s'il fuyait on perdait un moyen utile pour se rendre sur GrandLine. Je regardais Misaki, le sourire aux lèvres.

- Je voulais juste embarquer sur un navire avec l'homme que j'ai attaché là-bas. Après une rencontre inattendue avec ce chasseur de prime. En revanche, mon vrai partenaire devrait bientôt arriver. Vous le connaissez peut-être, il s'appelle Midnight Paradox. Il porte un masque sur la tête vous le reconnaitrez vite. Mon cher chasseur de prime, vous devriez quitter cet endroit, ces deux belles femmes risquent de détruire mon minois. Si j’étais vous, partez où vous pouvez. Pointant dans plusieurs directions à la fois.

J'avais tranché l'arbre qui se trouvait sur mon côté gauche.En tailladant quelques secondes après, les feuilles de celui-ci camouflant totalement Edhan, mais aussi la vue des deux soldates de la marine. Il avait le temps de s'enfuir enfiler son costume de Superman.
Misaki balaya les feuilles tranquillement. J'aurais bien voulu que ça dure un peu plus longtemps... Pas de bol.

- Vous êtes vraiment une chienne, huhu... Avez votre sens de l'odora, me retrouver alors que je comptais m'échapper comme si de rien n'était. J'en suis totalement désolé ! Pardonnez-moi !

Je fis mes civilités aux deux dames. Agresser des femmes. Oui, pourquoi pas. Mes deux grappins filèrent vers Misaki. La meilleure défense est l'attaque, surtout si on commencer à attaquer le premier.
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Le secret de mon identité aura été très vite découvert... Jouer double jeu est plus difficile qu'il en a l'air. Mais j'ai encore l'espoir qu'elles croient mon mensonge, même si ça me paraît compromis. Je reste là pour faire face aux deux marines pendant que Sanzo s'assure que notre ticket pour Grand Line ne se fasse emporté par le vent, si vous voyez où je veux en venir. Dans ce court silence, je me rends compte que cette belle femme que j'ai tenté de séduire tout à l'heure n'est autre que mon ennemie, techniquement. Voilà qui brise mon petit cœur.

« Je n'aurais pas cru qu'une femme à l'allure aussi raffinée que vous puisse avoir une profession si dangereuse... »

Je dois les faire patienter le temps que Sanzo finisse ce qu'il a à faire, et quel meilleur moyen pour ça que de faire la conversation ?

« Je suis tout aussi surprise. Je filais tranquillement ce pirate primé et voilà que je tombe né à né avec notre cible, le Pivert. Et ma surprise n'en fut que plus grande quand je découvre que cet homme à l'apparence si délicate et frêle est en vérité allié avec ce même Pivert. »

« Allié est un bien grand mot, nous nous sommes rencontrés il y a à peine quelques heures. Mais si cet homme est un dangereux criminel comme vous semblez le suggérer, peut-être devrais-je couper tout lien avec lui ? D'ailleurs je m'en vais de ce pas, j'aimerais éviter de m'impliquer plus que nécessaire dans tout ceci. »

Misaya s'apprête à rétorquer mais Sanzo fais diversion, me permettant de m'enfuir. Ce n'est bien sûr qu'une retraite temporaire. Après m'être assuré que personne ne m'a suivi, j'entame ma transformation. Je ne sais pas si c'est vraiment utile, peut-être ont-elles compris et ne sont pas dupes. Mais par précaution, je mets mon masque, enfile ma nouvelle veste et mon nouveau chapeau et prépare mon équipement, à savoir mes flingues. Pour le reste, l'obscurité fera l'affaire.

Je retourne rapidement auprès de Sanzo pour constater que le combat entre lui et la femme aux cheveux blancs a déjà commencé. Misaya quant à elle semble attendre mon arrivée, soit elle a cru ce que disait Sanzo sur l'arrivée imminente de son allié masqué, soit ma mascarade n'a servi à rien. Peu importe, le temps n'est pas à la réflexion, je dois me battre contre une femme et ça ne m'enchante guère.


« Te voilà enfin, homme masqué. Prêt pour une petite valse avec moi... Midnight ? »

Pour seule réponse, je lui adresse une petite courbette puis sors mes deux flingues en me relevant. Quant à elle, elle se met en position, ses deux poings au niveau de ses épaules dans une garde de boxeur, tout en affichant un sourire.

En signe de provocation, je ne me mets dans aucune position que ce soit, et me contente de pencher la tête sur le côté comme pour dire « je t'attends ». Je ne sais pas ce qu'elle vaut, alors je ne la sous-estime pas, au contraire, et c'est ce qui me pousse à la provoquer, voir si elle va répondre et foncer de manière aveugle sur moi ou reste calme. La première possibilité est cependant retenue, elle entame sa course vers moi. Elle m'envoie un jab que j'esquive facilement, suivi d'un direct que je vois arriver et dévie. Le crochet qui arrive ensuite me passe juste au dessus de la tête. Après cet enchaînement, je fais un bond en arrière pour reprendre une distance entre elle et moi.

Je vois ses coups. Ses coups sont rapides mais je pense pouvoir les éviter. Et c'est tant mieux pour moi, ils semblent assez puissants. Je la vois perdre son sourire quand elle comprend que je ne suis pas aussi faible qu'elle ne le pensait. Derrière mon masque, j'affiche un sourire que personne ne peut voir. Je suis content, si elle n'en est qu'à ce niveau, je vais pouvoir me battre en évitant de me blesser, mais aussi de la blesser. Car oui, je suis un minimum gentleman moi aussi. Je range ainsi mes revolvers dans leurs holsters et mets les mains dans les poches de ma veste. Autant vous dire que ça ne lui plaît pas du tout, et cette fois elle m'attaque avec une expression de colère. Elle m'envoie un nouveau direct que j'esquive de justesse, de même que pour le reste de son enchaînement, mais je la laisse volontairement me toucher une seule fois avant d'attraper son bras et l'attirer vers moi pour lui chuchoter à l'oreille :


« Voyons, ne t'énerve pas, je ne veux pas voir apparaître des rides sur ton si beau visage... Faisons un marché. Si je sors vainqueur de notre petite querelle amoureuse, mon identité restera un secret. Sinon, je te laisserai faire ce que tu veux de moi... »

Confiante après le coup qu'elle m'a donné et mes esquives justes, elle réponds comme je l’espérais.

« Ne me sous-estime pas ! J'accepte, je vais te montrer... Edhan. »


Dernière édition par Edhan Royard le Mar 13 Aoû 2013 - 0:40, édité 1 fois
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L'arbre faisait écran, mais pas pour très longtemps. Toute façon, vu son grade, elle devait pouvoir écraser un pérot très facilement. Les deux sabres à sa ceinture allaient être dangereux.
Elle enleva les fines feuilles en provoquant du vent avec ses sabres. J'étais prêt pour l'affrontement.


J'avais fait le premier pas. Les grappins furent déviés avec la garde de l'épée. Elle n'était pas perturbée par l'agression. Le combat allait être rude. Difficile même de trouver une solution pour se défaire de la marine sans grabuge. Sans demi-mesure, j'avais rechargé mes révolvers. La balle fila directement entre ses deux yeux. Elle esquiva sans mal en baissant la tête de quelques degrés avant de foncer sur moi. Elle était rapide, plus rapide que moi. Si elle avait voulu, Misaki aurait pu me rattraper tranquillement et sans s'épuiser. Le pire dans tout ça, c'est que je devais jouer de façon intelligente. Mes compétences n'étaient pas du tout à la hauteur. Dans un combat tout à fait normal, dans une arène, je me ferais battre sans même sourciller. Mais, même dans ce genre de combat, on doit prendre des décisions, et si ces décisions étaient prises pour tendre un piège à l'adversaire ? En état, je devais créer une double embuscade. Plus l'adversaire est intelligent, plus il baissera sa garde s'il pense avoir déjoué le plan. J'aurais pu abandonner directement, mais, être un pirate était un choix, fuir en était un autre. Et si je me laissais capturer sans résistance, je ne pourrais même plus me regarder dans les yeux.

- Fight !

Je me le disais. Je combattais pour moi, mais aussi Edhan. Il suivait un méchant pirate alors qu'il était un simple chasseur de prime, et si par ma faute, il se faisait capturer, les remords naitraient en moi. Je ne pouvais plus reculer.

- Misaki, je vais te montrer comment le monde gravitera autour de moi. Prépares trois !

Une belle phrase pour pas grand-chose. Le temps lui manquait énormément. Il ne voulait pas ressembler à un papillon si éphémère. Le pivert voulait vivre sans être consumé par une quelconque toile aussi gentille soit-elle. Sanzo attendait la brise qui allait le réveiller. Une brise maritime qui changerait le cours du combat.

- Je vais dompter le fauve en vous montrant qu'un vulgaire oiseau peut être plus redoutable qu'un tigre.

Évidemment, c'était principalement pour énerver la combattante qu'il faisait ses remarques puériles. Il voulait des fautes et il allait en avoir, il le sentait. Il fallait juste être patient.

Ses deux griffes de sortit, il engagea de nouveau le combat. Le premier grappin essaya de la faucher, le deuxième allait totalement arrêter son saut si elle essayait de sauter pour éviter le premier. Heureusement pour elle, Misaki avait réagi comme il avait prévu. Son sabre blanc lui avait permis de contrer la première attaque, la seconde fut parée grâce à son autre épée en éjectant le crochet. Sa force ne faisait aucun doute. Les grappins ne lui serviraient à rien. Il les jeta sur le pont du bateau qui se trouvait derrière lui. Les poings allaient crier de tous leurs saouls pour Sanzo.

C'était un combat d'endurance, il fallait attendre le bon moment pour tendre un piège. Le piège.

- Tu sais, j'aime ce monde. Je ne peux nier mes sentiments envers ce monde. Si on m'enferme dans une base à travailler sans relâche, je ne serais plus celui que je suis actuellement ! C'est cet instant, mais aussi les instants futurs que je souhaite protéger. Vivre la vie à laquelle j'aspire.

Je lui donnais quelques coups. Plusieurs coups droits d'affilés et un crochet du gauche pour accentuer la garde de Misaki. Évidemment, je me prenais le revers de la médaille. Ses coups étaient féroces. Les coups n'étaient pas mortels, et heureusement, j'aurais pu mourir au moins cent fois si elle l'avait voulu. Elle me tailladait petit à petit. Mon visage dégoulinait de sang. Il aurait fallu plus d'une éponge pour pouvoir essorer le plasma qui sortait de mes veines. Je commençais à avoir une hémorragie. L'hémorragie externe semblait la plus évidente. Elle m'avait entaillé la jambe gauche. J'utilisais ma cravate comme point de pression en l'attachant bien fort.

- Alors mon ourson, tu ne pourras plus te faire la malle, maintenant.

- Huhu... Rire sardonique. C'est vrai. Mais tu as encore pleins de choses à apprendre sur moi poupée !

Je la voyais s'énerver. La colère montait rapidement.

- Ne sois pas si hautain avec moi, pivert ! Je pourrais te tuer sur le champ si je le voulais... Mais...

Une attitude altière ? Non, non ce n'était pas du tout le cas. Le bon terme était la provocation, provoquer afin qu'elle fasse une erreur grossière. C'était le but visé.

- Ne sois pas si présomptueuse ! Le dernier coup de sabre, je l'ai paré de toutes mes forces. Tu commences lentement à me découper, à me faire mal. Alors vas-y tue moi ! Maintenant !

Le sabre fila droit en direction de la tête du pivert. Son corps et ses mains formèrent une croix. Il n'était pas croyant. Mais, c'était justement de la provocation. Il avait foi en cette femme, car il savait qu'elle ne pouvait pas le tuer par égard à son père défunt. La lame s'arrêta à un centimètre des cheveux du nez de Sanzo. Un peu plus, il était mort. Le pivert attrapa le sabre avec deux doigts. Il le décala d'une dizaine de centimètres avant de mettre un joli coup de babouche dans le ventre du commandant ce qui la fit tomber dans l'eau.

L'hémorragie avait arrêté de saigner. Il devait prendre de la hauteur, et du recul. Le pirate pensait au mât du bateau, il pouvait tendre un piège dessus. Il grimpa sur le bateau et monta sur les cordes.

- Entends-tu le son de mon coeur MISAKI ??? Il crie, et s'enflamme !

Il fit signe à Edhan de tirer sur le lien qui retenait le mât. Le canon de son révolver laissa échapper une étrange fumée noire.
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Cette différence entre elle et moi, ce fossé en terme de vitesse, de technique, de compétence au combat, je suis en train de lui balancer tout cela à la figure. Son sourire a disparu depuis longtemps, depuis qu'elle a compris que ce marché, cet accord entre nous, n'est pas le moins du monde équitable. Évidemment, je ne propose pas un marché aussi risqué sans une garantie de ma victoire, et elle ne l'aurait probablement pas accepté si ses chances étaient si faibles. Mais tout marche selon mes prévisions. Lui donner l'impression que l'écart, bien qu'infime, soit en sa faveur, en esquivant de justesse ses poings et en encaissant volontairement certains coups, et une fois prise dans la toile, je peux enfin lui faire comprendre qu'elle n'a aucune chance en réalité.

J'ai mal pour elle, un duel aussi unilatéral doit être douloureux, pas tant physiquement car je ne l'ai pas blessée une seule fois, mais plutôt mentalement. La confiance qu'elle avait en elle n'est plus maintenant, remplacée par de la colère, et surtout du désespoir. Nul doute que ce que Misaya voit devant elle en ce moment est un immense mur à l'allure insurmontable. Un mur qui sourit, qui aime rajouter de l'huile sur le feu de sa colère. Je vous l'accorde, j'ai un petit penchant sadique, mais vous n'avez encore rien vu. Cette demoiselle en face de moi a tout de même capté mon intérêt, et me voilà maintenant face à un dilemme : dois-je la traiter avec un peu plus de tact ou au contraire laisser parler mes pulsions sadiques ? J'opterai presque pour la deuxième option mais... oui, je veux jouer un peu plus avec elle.

Ses coups sont rapides mais j'arrive à les prévoir dans une certaine mesure, après tout elle semble réellement vouloir amocher mon petit minois. Je parviens donc à attraper son poing, et de la même façon que quelques minutes auparavant, je l'attire vers moi et profite de sa perte d'équilibre pour lui faire effectuer un joli pas de danse, après quoi je la penche en arrière, mon bras au niveau de sa taille l'empêchant de tomber, et de mon autre main je lui caresse la joue. Comme je peux être taquin...


« Tu es ravissante, même cette astre lumineux qu'est la lune ne peut rivaliser. »

« Tu connaîtras bientôt la souffrance, prépare toi... »

Tant de haine ! Tout ce que je désire c'est m'amuser un peu plus avec ma nouvelle partenaire de jeu. Depuis quand suis-je devenu aussi détestable ? Je n'en sais rien, peut-être ce monde qui a fini par me teinter de noir. Si tout est une nuance de gris, alors la mienne ne fait que s'assombrir. Qu'importe, c'est le risque que j'ai du prendre en entamant mon aventure, et je dirai même que c'est une nécessité pour survivre.

Je jette un œil au combat de Sanzo, qui ne semble pas se passer aussi bien pour mon allié. Et je peux voir pourquoi, elle est forte, je ne sais pas moi même si je serais capable de lui tenir tête. Le Pivert fait un bon travail cependant même s'il subit de plus en plus de blessures. Jusqu'à ce que celui-ci s'arrête pour provoquer son ennemi. Mauvaise idée, ce n'est pas le moment de faire le con ! Je vois alors la lame de la plus gradé des deux marines filer droit vers la tête du pirate. Surpris, je tente de le rejoindre pour lui venir en aide, laissant une ouverture évidente pour Misaya. Un coup dans la mâchoire qui me sonne, et un enchaînement rapide fini par un bel uppercut.

Je vois le monde se renverser, ou peut-être est-ce moi qui me renverse. Le sol est dur et froid, il m'esquinte les coudes et le dos tandis que je sens du sang sur mes lèvres et ce n'est pas sans peine que je reprends petit à petit mes esprits. A temps pour entendre le son de quelque chose ou quelqu'un plongeant dans l'eau. Sanzo est toujours sur la terre ferme et se déplace vers « notre » navire, j'en déduis qu'il a réussi à se tirer de cette situation délicate. J'aurais du lui faire confiance au lieu de tenter de lui venir en aide, en tant que pirate il a probablement bien plus d'expérience que moi après tout.

Je me relève finalement en évitant de me faire écraser par les bottes de la brune. Elle veut en finir, bien sûr après avoir aperçu la victoire de si près. Mais je n'ai aucune intention de la laisser faire. Je fais un bond en arrière après avoir paré son poing une nouvelle fois, et monte sur le bateau. La tignasse verte a grimpé sur les cordes, et lorsque nos regards se croisent, il me fait un signe. Je comprends rapidement, Escape Time !


« Ouch, je crois pouvoir dire que tu m'as tapé à l’œil, ma belle. Malheureusement je ne peux jouer plus longtemps avec toi, finissons-en ! »

« Reviens ici, lâche ! »

Trop tard, je grimpe déjà sur les cordes à l'opposé de Sanzo, attrape une corde rattachée à l'une des voiles du mât et tire. On n'entend qu'un seul coup partir, tellement la synchronisation avec mon partenaire est parfaite. Simultanément, les deux voiles sont lâchées, comme deux rideaux sur une scène, indiquant la fin de l'acte. Un autre coup pour les amarres, et le bateau commence à s'éloigner du port. Quant à moi, la corde à laquelle je me suis agrippée se lance dans les airs sous l'effet de la tension, m’emmenant avec elle, puis redescend sur le bateau dans un mouvement de pendule, pile sur la position de Misaya. Je l’attrape par la hanche et l'emmène avec moi jusque l'autre côté du bateau.

« Ce fut un sincère plaisir de te rencontrer. J'espère te revoir bientôt, Misaya. »

Toujours dans les airs, juste au dessus de l'eau, je la lâche avec un grand sourire. Je la vois tomber dans l'eau, puis remonter à la surface et m'insulter. Une fois loin du port, je redescend sur le pont tandis que le pirate est sur le nid de pie. D'un tir, je délie le capitaine que nous avions torturé plus tôt, lui indiquant de se mettre au travail. Avec ça, il est temps pour nous de reprendre notre chemin vers Grand Line...
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