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Des voleurs à Goa ?!! Encore ?!!

Rappel du premier message :

Mon entraînement sur shimotsuki était terminé depuis trois jours et ces trois jours, je les avais passés en mer.
Quelle était ma destination, le royaume de Goa, mon envie de devenir pirate grandissait de jour en jour. Je voulais défier la marine, défier mon père, mais pour un projet pareil, j’aurais besoin d’argent, rien que le bateau coutait cher, très cher.

J’arrivais donc enfin à Goa, après trois jours à bord d’un bateau, en tant passager clandestin, je descendais donc discrètement du bateau en déchargeant un sac au passage, après quoi je m’en allais, rejoindre un coin sympa de la ville.

Celle-ci était plutôt animée, même si on pouvait voir beaucoup de gens riche qui se pavanait dans les rues.
C’est à cet instant que l’idée me vint. Pourquoi ne pas les voler ? Ils ont déjà beaucoup d’argent et ils en gagnent sans cesse.
Je savais donc comment j’allais m’y prendre pour gagner de l’argent dans cette ville.
Mais avant cela, il me fallait trouver quelqu’un pour m’aider dans ma tâche et aussi un masque accessoirement, histoire de passer incognito.

Je me rendais donc dans une taverne du coin pour boire un coup et aussi trouver un complice pour m’aider.
C’est alors que j’aperçus quelqu’un entré dans ce lieu de beuverie. Une fille très jeune et je savais qu’elle serait la complice idéal.
Je m’approchais donc d’elle et m’asseyais en face d’elle avec mon verre de ruhm à la main.

-Bonjour jeune fille.

Elle se mit à me regarder bizarrement, à me dévisager, comme si j’étais une sorte d’alien, ou je ne sais quoi d’autre.

-Pas la pêne de me regarder comme ça tu sais, je n’ai pas l’intention de te faire du mal.

Son regard changea légèrement, pour devenir méfiant. C’était quoi son problème. Bon je suis sûrement plus vieux qu’elle, mais tout de même, une telle réaction.

-Bon, pour faire simple, j’ai un bon plan pour gagner de l’argent. Pas mal d’argent en fait. Qu’est-ce que tu en dis ? Je peux t’expliquer bien sûr, mais je serais embêter si tu décides de refuser et que tu dénonces mes intentions à la marine.

Je la regardais dans les yeux pour essayer de savoir quel genre de personne elle était, mais je n’étais pas doué dans ce domaine. Donc autant abandonner cette tentative de suite, je ne pense pas qu’elle soit le genre de personne qui dénonce à tout bout de champ. Je vais donc tenter ma chance.

-Très bien, voilà mon idée.

Je me penchais et me mis à chuchoter tout bas pour que personne d’autre n’entende.

-Je pensais m’introduire chez les riches habitant de cette ville pour… Comment dire, faire le ménage. Si tu vois ce que je veux dire. Lui dis-je en ajoutant un petit clin-d’œil à la fin. Je pense que l’on peut facilement gagner plusieurs millions de Bérrys, croit moi, ça vaut le coup, en plus j’ai besoin de toi, tu es plutôt petite et fine, tu pourrais te glisser chez eux et m’ouvrir. Alors, qu’en penses-tu ?

J'étais assez impatient de connaitre ça réponse et j'espérais, bien sûr, qu'elle serait positive, mais j'avais l'impression que c'était mal parti. Elle n'avait pas l'air très intéresser.
Ah les jeunes de nos jour. Ils ne savent plus reconnaître une opportunité.
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L'adolescente s'apprêtait à descendre les marches quand elle entendit un bruit. Elle s'accroupit pour tenter de voir ce qui pouvait bien se passer en bas. Elle vit un petit vieux pointer un fusil sur son complice.
*De toute façon, je ne peux pas l'aider. J'ai pas d'armes. Mais ce qui me chiffonne le plus, c'est comment ont-ils su qu'on était dans ce lotissement ? Ce qui est fait, est fait.*

Kurumu attendit qu'Ozzuru termine son adversaire pour descendre. Les marches grinçaient toujours à chaque pas fait par l'ado.
Une fois au rez de chaussée, son compère expliquait la suite du plan, dans une panique folle. Kurumu était là, en train de le voir bouger de partout. Il n'arrêtait pas de dire à la jeune fille de partir, de quitter cette maison.
-"Ne me donne par d'ordres, je sais très bien ce que j'ai à faire. De toute façon, si je reste ici, je ne pourrais pas t'aider."
Il lui demanda son masque. Kurumu ne pouvait pas refuser et le lui tendit avant de prendre les deux sacs et partir d'ici.

*Il veut qu'on se retrouve dans la taverne, mais il est drôle. Je ne sais même pas ou elle est. Heureusement qu'on a pas été la où il voulait aller, sinon on ne s'en saurait pas sortit.*
La jeune adolescente sortit du lotissement et courut sans savoir où elle allait. Les deux sacs étaient assez lourd pour celle-ci, et avait du mal à tenir le rythme. Des soldats vêtus de la même façon que le petit vieux assommé étaient également dans la ville. Kurumu devait passer dans les ruelles pour éviter de ce faire prendre. Elle continua sa course sans s'arrêter, et sans regarder derrière elle.

L'ado regardait de partout, pour voir si une maison ou autre chose lui rappelait le chemin. Elle était rouge, essoufflé et à bout de force. La soif et la faim la gagnait, mais elle ne devait pas baisser les bras.
*Ça va, j'ai pas de gardes à mes trousses. Je peux donc prendre mon temps.*
Kurumu reprit sa marche et chercha pendant trois quart d'heure la taverne, en évitant la milice qui faisait des rondes. Ça y était, elle la trouva et entra dedans, se commanda à manger, puis attendit qu'Ozzuru revienne.
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Triiiiiii Triiiiii Triiiiiii

De loin en loin les gardes attirés par le coup de feu préviennent les autres patrouilles du secteur et la milice se rabat sur la zone comme la capuche sur la tête du condamné a mort. Et dans la rue ou donne la porte de la maison il ne faut que quelques minutes pour que déboule en cliquetant férocement une quinzaine de types portant l'uniforme de la police locale. Lourde tenue de cuir matelassé, casque de fer ressemblant a des casseroles, mailles de fer protégeant la gorge. Ils sont tous équipés de la même façon, d'une matraque et d'un petit bouclier de fer ou d'une lanterne. Et il ne leur faut pas longtemps pour piler devant la porte du jardin et l'ouvrir.

Celui qui doit étre le chef pointe sa lanterne vers toi, prenant soin de bien te coller le rai de lumliére dans les yeux pour t'aveugler pendant que ses hommes se deploient en attrapant leurs armes. Il faut dire qu'avec ton masque et tes fringues sombres t'as pas vraiment la téte d'un habitant du quartier.

-C'est la milice monsieur ! Couchez vous sur le sol !

Et ils attendraient peut être que tu le fasses si a ce moment la une fenêtre ne s'ouvrait pas derrière toi, laissant passer la tête d'une vieille dame en chemise de nuit qui se met a hurler au voleur et a l'assassin en criant que tu as tué son mari.

Il n'en faut pas plus aux miliciens qui se jettent immédiatement sur toi matraque à la main, bien décidés à te péter tous les os avant de te trainer en cabane.
    Un bruit, j’entends un bruit au loin, puis des pas, sûrement ceux des miliciens. Je reste là, j’attends qu’ils viennent et cela ne dura pas longtemps. Ils étaient derrière la porte, je ne savais pas combien il y en avait, mais ils devaient être plutôt nombreux. Je me relevais, cachant mon sabre avec ma cape et me préparant au combat qui allait suivre.

    La porte s’ouvrit, je préférais attendre qu’ils soient entrés pour m’enfuir, je me tenais donc debout, mon bras blessé me faisait mal, mais je pouvais bien attendre le temps d’un combat et d’une fuite avant de me soigner.
    Le sang tombait sur le sol de ce jardin désormais éclairé par les quelques lanternes de la milice.

    Ils étaient armés de matraque et certain avait des boucliers, rien de bien menassent comparer à mon sabre qui reposait encore dans son fourreau solidement attaché à ma ceinture.

    "Patiente encore un peu Taigāburēdo je vais te ressortir dans peu de temps." Pensais-je.

    J’étais très attaché à ce sabre, j’avais noué un lien très fort avec celui-ci, comme avec un homme et parfois, c’était comme si je ressentais une sorte d’appel, comme si mon sabre m’appelait. J’avais déjà entendu parler de cela, certain meitou qui "communiquait" avec leur maitre, mais pourtant Taigāburēdo était un sabre classique, peut-être qu’un jour j’aurais une explication à ce phénomène.

    Celui qui avait l’air d’être le chef de la milice braquait sa lanterne vers moi pour m’éblouir, c’est vrai que ma vision était diminuée, mais je voyais tout de même bien, assez pour combattre. Mes mains étaient cachées sous la cape, il ne voyait donc pas que j’avais déjà posé ma main sur la poignée de mon sabre, prêt à le dégainer.

    -C'est la milice monsieur ! Couchez vous sur le sol !

    "Me coucher au sol ? N’y compte pas trop."

    J’entendis alors, une femme crié, hurlant que l’on venait de la cambrioler et que son mari était mort, plus exactement que je l’avais tué.

    "Quelle conne celle-là. Si elle était un minimum intelligente, elle aurait remarqué que son mari était blessé et inconscient et non pas mort comme elle le dit."

    Les miliciens se jetèrent sur moi, armé de leur matraque, prêt à me frapper jusqu’à ce que je ne puisse plus bouger. Mais ça n’allait pas se passer comme ça.

    Je dégainais alors mon sabre, tranchant par la même occasion tout ce qui était à porter dans un rayon de cent quatre-vingts degrés devant moi. M’élançant vers l’avant pour esquiver les coups venus de derrière.
    À première vue, il y avait déjà quatre miliciens à terre dont leur chef, ce dernier se relevait difficilement, les trois autres étaient encore contient, mais n’avait pas la force de se relever après ce coup tranchant dans leur abdomen.

    Je pourrais m’enfuir maintenant, mais une course-poursuite ne me tentait pas, je décidais donc de rester pour me battre face à ces miliciens au rabais.
    Je les regardais, mon masque cachait évidemment mon visage, mais cela me donnait sûrement un air terrifiant. Je leur dis donc avec une voix plutôt grave.

    -Vous ne pouvez rien contre moi, vous êtes trop faible, mais je ne vais pas vous laisser pour autant. Tenez-vous prêt.

    Je m’élançais donc vers eux, leur assenant des coups avec la lame de mon sabre. Ils tombaient les uns après les autres, il n’en restait plus que trois, le chef était parmi ces trois derniers, il était bien plus résistant que les autres.

    Une bonne douzaine d’homme étaient répandus sur le sol, certain contient, d’autre non, mais ils étaient tous vivants, enfin je crois.
    Je m’avançais maintenant vers les trois derniers miliciens pour en finir.

    Le premier se rua vers moi sans espoir, la matraque levée, prête à frapper. J’effectuais une petite esquive sur la droite, avant de donner un coup avec mon sabre, il s’écroula par terre.

    Puis, se fût au tour du second, il courra vers moi de la même manière, cette fois j’esquivais sur la gauche, mais il avait senti le coup venir et sa matraque s’abattit sur ma joue droite. Mon corps vrilla légèrement, je tournais maintenant le dos à mon adversaire qui s’apprêtait à frapper une nouvelle fois.

    -Tu ne me toucheras pas dans le dos sale lâche. Dis-je d’un ton strict.

    Puis, je tranchai l’air avec mon sabre tout en vrillant. Touchant ainsi mon adversaire qui était dans mon dos. Je me tournais ensuite vers le dernier homme de la milice encore debout. C’était pourtant lui qui avait été le plus grièvement touché lors de ma première attaque.

    Il se tenait debout face à moi, la matraque dans la main, me regardant avec un regard noir qui faisait comprendre qu’il n’abandonnerait pas ce combat.

    "Ce fût un combat sympathique et tu es sûrement un très bon combattant, mais je suis pressé." Pensais-je en le regardant droit dans les yeux.

    Je me tenais debout, droit face à lui, tenant mon sabre dirigé vers le sol, légèrement en biais.
    J’avançais lentement vers lui sans le quitter des yeux, le regard plonger dans le sien.
    Puis, je m’élançais d’un coup, disparaissant pendant une fraction de seconde pour réapparaitre derrière lui, accroupie, le buste penché en avant, le sabre pointant vers le haut. Le milicien s’effondra et on pouvait désormais apercevoir une grande déchirure en biais dans son plastron. Bien plus grande que celle que l’on apercevait sur le plastron des autres soldats.

    Le combat était désormais fini, je prenais donc la fuite en passant par la porte. Et partis en direction de la taverne où je devais retrouver ma chère coéquipière.
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    Cinq pas. C'est à peu prés la distance que tu as le temps de parcourir avant la détonation. La détonation lourde et puissante d'un des lance filet de la milice de Goa. Une arme qui propulse dans les airs un lourd filet solide et lesté de plombs. Idéal pour capturer un récalcitrant trop dangereux le temps de le passer à tabac.

    Surpris par l'embuscade tu n'as pas le temps de réagir que le filet se referme sur toi, ne te laissant guère qu'un bras et une jambe encore dehors et t'envoyant rouler face contre terre dans le caniveau boueux le plus proche.

    -CHOPEZ LE !

    Et surgissant de tous les coins d'ombre une meute de milicien se jette sur toi et commence à te rouer de coups a l'aide de leurs matraques ferrées.
      J’étais maintenant débarrassé de cette milice, après mon petit combat dans le jardin, j’étais sorti et me voilà maintenant dans la rue, mais je n’avais à peine fait quelques pas, qu’une détonation retentit. Il y en a d’autre et cette fois ils sont armé de fusil. Ou pas…

      Je n’ai même pas vu venir ce coup-là, j’étais coincé sous un filet, qui me plaqua face contre terre à cause de con poids. Je pouvais apercevoir de gros morceaux de plomb accroché au filet.

      "C’est pour ça qu’il est aussi lourd."

      Je me débattais pour me sortir de cet enfer, ce fichu filet qui m’empêchait de fuir. Mais je ne pouvais rien y faire, je n’arrivais même pas à attraper mon cher sabre pour trancher les grosses cordes qui composaient ce filet.

      "Je fais quoi maintenant ?" Pensais-je.

      Mais je connaissais la réponse. Rien. Je ne peux rien faire, donc je dois attendre, je me suis fait avoir et maintenant je suis à leur merci.
      Ils ne tardent d’ailleurs pas à se montrer. Sortant des ruelles sombres et autre zone d’ombre. On croirait voir des fantômes, mais malheureusement, eux ils peuvent me toucher.

      -CHOPEZ LE !

      Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que le premier coup de matraque s’abat sur mon dos.
      Puis un autre et encore un autre. Je ne peux rien faire et ils en profitent. Je me fais passer à tabac sans rien pouvoir faire. La douleur est insupportable et les coups continuent de pleuvoir sur mon dos et mes jambes.

      Je pense alors à la fille, mon acolyte. Elle n’est même pas majeure et je l’emmène faire des cambriolages, j’espère qu’elle a pu s’enfuir, même si elle a un sale caractère, j’espère qu’elle ne s’est pas faite attraper.

      Je perds mes force peu à peu, ma vue se trouble puis, les coups s’arrêtent. On m’attrape par les bras et on m’embarque. Mes pieds trainent par terre, mon masque est toujours sur mon visage, mais plus pour très longtemps.
      Je ne sais pas où ils m’emmènent, sûrement dans leur QG, dans une belle cellule.

      J’ai tout de même un avantage, enfin peut-être, ils n’ont pas de preuve que c’est moi qui ai fait les cambriolages et je peux dire que pour le combat, je me suis défendu. Après tout, je n’ai tué personne, je dirais que j’essayais d’arrêter le voleur, mais le masque et la cape ne vont pas plaider en ma faveur.

      "Finalement, je suis peut-être foutu, je n’ai sûrement aucune chance de m’en sortir."

      Puis, un milicien s'approcha de moi, il me regarda et je lui rendis sont regard, puis, il m'assena un violent coup de matraque sur la tête. À partir de ce moment j'étais inconscient.
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      Kurumu attendait, encore et encore l'arrivée d'Ozzuru. L'heure et demi venait de s'écouler. La jeune adolescente repensa malgré tout à son complice qui devait surement être fini.
      Elle attendit encore une dizaine de minutes.
      *Qu'est ce que je fais ? Je vais l'aider ou pas ? Mais à tous les coups il va y avoir assez de personnes autour de lui, et tous les combattre serait du suicide. D'autant plus, que je ne sais pas trop me battre. Après tout je suis une fille. Cependant, il a risqué sa vie pour que je sois ici, je ne peux pas l'abandonner. Ce n'est pas mon genre. Mais si je me fait prendre, son sacrifice aura été vain, et mon papa va me tuer. Mais comme on le dit, Nul sacrifice, nulle victoire.*

      Pour Kurumu, le sacrifice d'Ozzuru a permis le sauvetage de tous les objets volés. Et ce vol, est la victoire. Malheureusement, il n'y avait pas assez pour gagner le pari, et elle le savait bien. La jeune adolescente cacha les sacs dans un endroit sûr, en évitant que les gens la regarde. Une fois fait, elle sortit en trombe de la taverne, et vit un abreuvoir. Des formes bougeaient, et ce n'était pas évident pour la jeune fille de voir ce que cela pouvait être. Elle s'avança et découvrit un cheval noir.

      C'était la première fois qu'elle montait sur une cheval, mais celui-ci était assez docile. Sur le cheval, il y avait une corde et une épée d'escrime.
      -"Allez TORNADO en avant, va la ou je te le dis."

      Cet équidé était la vitesse même, la puissance, l'intelligence. Il passait par dessus les obstacles avec une élégance incroyable. C'était un beau destrier, et il fallut peut de temps à Kurumu pour retrouver la dernière maison cambriolée. La milice s'écartait sous la force du cheval noir. Kurumu vit Ozzuru au sol dans un filet. La première chose est qu'elle descendit du cheval, attacha la corde au filet puis remonta derechef, sans que les soldats ne puissent faire quoi que ce soit. En effet, une majorité se sont soit fait piétinés, soit ils ont sauté pour éviter de ce prendre TORNADO de plein fouet. Kurumu s'écria à visage découvert, puisqu'elle avait passé son masque à Ozzuru avant sa fuite.
      -"Allez TORNADO, je compte sur toi ! Sors nous de là. Et adieu les nuls, on se rappellera puis on se fera une bouffe."

      Le cheval commença sa course, tout en traînant Ozzuru derrière. Très rapidement, ils s'échappèrent des coups de feu donnés par les gens de la milice qui venait de se relever.
      En moins de dix minutes, ils arrivèrent à la taverne, mais Kurumu prit le soin de ne pas attacher le cheval et de le laisser en liberté, pour ne pas que la milice puisse retrouver leur traces.
      -"Toi le barman, porte le gars qui est devant la porte."

      Pendant ce temps, elle récupéra les sacs et attendit que le gars porte Ozzuru jusqu' à elle. Lentement, il ouvrit ses yeux.
      -"Ne me remercie pas, je ne suis pas sentimentale. Juste ne parle plus de ça. J'attend que tu me donnes ma chambre, j'aimerais dormir. Car là, je suis morte. Par contre je veux une chambre seule, donc tu ne dors pas avec moi."

      Maintenant qu'Ozzuru venait d'entendre les propos de la jeune adolescente, celle ci s'en retourna dans sa chambre en prenant un sac, et en laissant le second au jeune homme.
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      J’étais inconscient, prisonnier de mes pensées ne pouvant même pas me réveiller. Je ne ressentais plus rien, je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait, que ce qu’on pouvait bien me faire.
      La vue me revint peu à peu, je sortais de cette inconscience, j’avais toujours aussi mal à cause des coups de matraque que m’avaient généreusement donnés les membres de la milice.

      Je me trouvais dans un tout autre endroit désormais. J’avais quitté la ruelle sombre pour une salle bien éclairer. Il s’agissait de la taverne, cette même taverne où tout avait commencé quelques heures plus tôt.

      -"Ne me remercie pas, je ne suis pas sentimentale. Juste ne parle plus de ça. J'attend que tu me donnes ma chambre, j'aimerais dormir. Car là, je suis morte. Par contre je veux une chambre seule, donc tu ne dors pas avec moi."

      -Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

      Mais personne ne répondit, la fille montait un escalier qui menait au couloir où se trouvaient les chambres.
      Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé depuis ce moment-là. Quand j’ai perdu connaissance.
      Je me rappelle du filet, c’est à cause de lui que je suis dans cet état. J’ai sûrement l’air lamentable.

      Je reste assis à une table, seul avec pour seuls compagnons mon verre, mon sac et la douleur qui ne veut pas s’en aller.
      Je finis mon verre et monte dans ma chambre, portant mon sac sur le dos. Mon masque a été détruit, mais celui que ma complice m’a donné est toujours en un seul morceau, ma cape quant à elle, est abimé et usé alors que je l’ai acheté plus tôt dans la soirée.

      J’entre dans ma chambre et pose le sac dans un coin, avant de m’effondrer sur le lit, il n’est pas très confortable, mais je suis tellement fatigué que cela me suffira. Je me relève, retire mes vêtements et me couche une bonne fois pour toute.

      Je n’arrive pourtant pas à dormir, la douleur m’empêche de fermer l’œil et mes derniers souvenirs de cette soirée n’arrangent pas les choses. Je me suis fait attraper. Cette seul pensée me gêne, car sans cette fille, à l’heure qu’il est je ne serais sûrement pas couché tranquillement dans ce lit. Je serais plutôt en train de répondre à un interrogatoire musclé dans une cellule de prison où je ne sais qu'elle autre endroit.

      Malgré le fait que j’étais inconscient, j’ai bien compris en me réveillant dans la taverne qu’elle m’avait sauvé. Je ne sais comment la remercier, mais il faut bien que je le fasse.

      Après un bon moment de réflexion sur ce qui venait de se passer cette nuit, j’arrivais enfin à trouver le sommeil.
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      Kurumu s'installa dans son lit et semblait pensive. Aider des gens, sans les connaître spécialement relevait du miracle. Elle était étonnée de son acte héroïque. La jeune adolescente prit la peluche Gekota à moustache, l'examina, puis s'endormit. Avant de faire son somme, elle pensait.
      *Mon père ne revient dans moins d'une semaine, je ne sais pas ce que je fais... Soit je continue seule au risque de me faire prendre, soit je m'arrête là et je revend le magot... En plus, Ozzuru ne voudra pas continuer avec ce qu'il c'est pris. Mais je l'ai sauvé... Je ne me croyait pas capable de ça. De toute façon, demain, je le vois et je lui dit qu'on commence à vendre les bijoux.*

      Elle s'endormit avec la peluche dans ses mains. L'extérieur était suffisamment calme pour récupérer de cette dure soirée.
      Le soleil se leva assez tôt, et la nuit fut courte. Les premiers rayons traversaient les volets, et éclairaient la chambre de Kurumu, qui continuait de dormir. Les heures passèrent, et l'ado se leva vers les coûts des quinze heure de l'après-midi. Elle se frotta les yeux, s'habilla et descendit dans le hall. La fille aperçut son complice à une table, en train de boire et le rejoignit.
      -"Bon je t'explique le truc. Ce que l'on fait c'est de vendre nos trouvailles, mais en prenant portion par portion, pour éviter de se faire chopper. Sur ce, je commence ma tournée. On devrait vendre nos bijoux à l'extérieur de la ville."

      Elle se leva puis s'arrêta.
      -"Au fait, je m'appelle Kurumu."
      La jeune ado s'en alla à la recherche d'une personne, ou même d'un endroit où vendre sa marchandise. Le soleil tapait sur l'île, il faisait chaud, et peu de personnes étaient dehors vers cette heure-ci. On se croirait en été. Quelques miliciens faisaient des rondes pour garder un oeil sur la ville qui semblait déserte. Cependant à quelques coins de rue, il y avait des hommes habillés tout en noir. L'ado alla voir l'un d'eux.
      -"Vous rachetez des objets de valeurs ou pas ?"
      Il lui répondit qu'elle devait aller voir Jo l'escalade, qui rachète tout bijoux, ou gemmes. Il lui indiqua également la rue dans laquelle se trouve la boutique.

      La jeune adolescente suivit les indications, et marcha un quart d'heure environ, puis tomba sur la boutique. Elle ne pouvait pas la louper, car en gros sur le toit, était écrit "ICI, C'EST CHEZ JOE L'ESCALADE". Elle entra, une petite clochette sonna et un homme d'une trentaine d'année, habillé en costard se rendit au comptoir.
      -"Alors que puis-je faire pour toi ?"
      -"J'ai entendu dire que vous rachetiez des objets ayant une grande valeur."
      -"C'est le cas. Cependant je rachète à prix fixe. C'est à dire que je peux me déplacer ou vous m'emmenez tout, puis vous me dites combien vous en voulez. Suivant mon estimation, j'accepte votre demande ou je la refuse. Dans ce cas, j'accorde dix minutes aux négociations. Si à la fin du temps imparti, personne n'est d'accord, alors je repars."
      -"Ça me va. Par contre nous avons deux sacs. Mon ami ne se sent pas bien, et je n'ai pas envie de porter les deux sacs, donc j'aimerais que vous me suiviez. Avec de l'argent, bien entendu. On risque de se mettre d'accord en peu de temps."


      L'homme suivit alors la jeune fille jusqu'à la taverne. Ozzuru était toujours à la table, il avait peut être bougé en attendant, mais ce qui importait, était sa présence. Kurumu dit alors à Ozzuru :
      -"C'est un acheteur. En gros, tu dis le prix que tu souhaites ( une fourchette genre entre dix et cinquante millions par exemple) et lui voit ce qui est le mieux. Je commence, il viendra te voir une fois que j'en aurais terminé avec lui. Donc reste là."

      Les deux personnes étaient dans la chambre de la jeune fille.
      -"Bon, je vous dit cash, je souhaiterais avoir entre dix millions et cinquante millions de berrys. Après c'est vous qui décidez, mais pas en dessous."
      Il examina chaque pierre, bracelet, bijoux, gemmes dans tous leurs recoins. L'examination dura près d'une heure et demi.
      -"C'est fini. Ça tombe bien, tu es dans la fourchette. Tiens, prend cette somme. Maintenant, je vais voir ton collègue. Si c'est la même chose que toi, il devrait avoir la même somme. Allez à plus gamine."

      Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il venait d'embarquer le sac avec lui.
      *Gamine... Pour qui il se prend ce gars...*


      Dernière édition par Sound L. Kurumu le Lun 23 Sep 2013 - 19:35, édité 2 fois
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      Je me levais le lendemain matin, après une nuit douloureuse, mais tout de même reposante, après les évènements survenues hier soir.

      Je me levais et pris une douche, avant de descendre manger quelque chose. Je m’assis à une table, puis commandai un petit quelque chose à manger, j’engloutis ce « petit-déjeuner » rapidement, avant de commander à boire. Repensant à la soirée d’hier. Ma complice et moi avions récupéré un joli pactole. Je n’avais encore aucune idée de la valeur total des deux sacs que nous avions, mais cela devait sûrement dépasser les 10 millions de Bérrys.

      Plusieurs heures plus tard, ma coéquipière descendit à son tour. Puis, elle se dirigea vers moi.

      -"Bon je t'explique le truc. Ce que l'on fait c'est de vendre nos trouvailles, mais en prenant portion par portion, pour éviter de se faire chopper. Sur ce, je commence ma tournée. On devrait vendre nos bijoux à l'extérieur de la ville."

      Elle se leva s’apprêtait à partir quand elle se retourna à nouveau vers moi.

      -"Au fait, je m'appelle Kurumu."

      Elle me faisait enfin assez confiance pour me dire son nom. Je savais de toute façon qu’elle me faisait confiance et qu’elle m’appréciait, sinon pourquoi revenir me chercher. Elle avait déjà les sacs, mais elle est quand même revenue.

      -Au fait merci pour hier. Lui dis au moment où elle franchissait la porte.

      Je savais maintenant comment la remercier. C’était très simple et c’était la moindre des choses à faire.
      Je restais à ma table, buvant mes verres les un après les autres

      -"C'est un acheteur. En gros, tu dis le prix que tu souhaites et lui voit ce qui est le mieux. Je commence, il viendra te voir une fois que j'en aurais terminé avec lui. Donc reste là."

      Ils montèrent tous les deux dans les chambres, il était temps de préparer mon sac et d’abandonner mon verre, pour le moment en tout cas.
      Je remontais donc dans ma chambre pour jeter un coup d’œil à mon sac et vérifier que tout y était, puis, je sortis dans le couloir pour l’attendre.

      J’entendais une discussion qui venait de la chambre de Kurumu, mais on n’entendait pas assez fort et distinctement pour comprendre ce qu’ils pouvaient se raconter.
      Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit.

      -…même somme. Allez à plus gamine.

      -Je suis là. Dis-je alors à l’acheteur. Aller entrer, qu’on en finisse.

      -Au fait, j’ai un ami qui m’a déjà fait une expertise, donc si vous essayez de m’arnaquer, je le saurai et je vous déconseille d’essayer, je ne suis pas d’humeur. Mentis-je.

      -Si vous l’avez fait expertiser, pourquoi ne pas lui avoir vendu ?

      -Il n’avait pas l’argent pour tout acheter, donc il a pris les objets qui l’intéressaient le plus.

      -Très bien si vous le dites, mais sachez que je suis quelqu’un d’honnête.

      -On verra cela une fois que vous aurez fini.

      -Votre amie dans était beaucoup plus sympathique et professionnel.

      -C’est pour ça que vous vous êtes permis de l’appeler gamine ? Vous savez qu’elle déteste ça ? Si elle vous revoit, vous risquez gros. Après, je dis ça, je ne dis rien.

      -Euh… ok, aller, je crois que je vais me mettre au travail.

      -Très bonne idée.

      L’intimidation marchait très bien avec ce gars, il croyait tout ce que je venais de raconter.
      Il se mit à regarder tous les objets qui se trouvaient dans le sac pendant un certain temps.

      -Voilà, j’ai fini. Cette somme, ça te va ?

      -C’est très bien, petit détail à régler maintenant. La fille, tu lui as manquée de respect tout à l’heure. Donc tu lui dois des excuses, un peu d’argent devrait lui faire plaisir.

      Il repartit, emportant avec lui les deux sacs. Je ressortais de la chambre et descendais en bas, arriver au pied de l’escalier, j’aperçus notre acheteur remettre des billets à Kurumu, avant de s’en aller et il n’avait pas l’air de bonne humeur.
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      La jeune fille alla dans le hall et laissa l'argent sur son lit. Elle se commanda un jus de fruit, car en y repensant, elle n'avait pas déjeuné en se levant. Kurumu attendit patiemment et tranquillement qu'Ozzuru finissent les négociations. Celles-ci durèrent beaucoup plus longtemps que les siennes, et l'adolescente commença à réfléchir.
      *Pourquoi est-ce si long ? J'espère pour lui qu'il n'a pas fait une bourde. Nan, c'est pas possible, il n'est pas si bête que ça. Je lui ai bien expliqué les règles.*

      Soudain, Joe l'escalade descendit et alla voir la jeune.
      -"Tenez, c'est en dédommagement de ce que je vous ai dit."
      Il sortit quelques billets, mais Kurumu refusa.
      -"Je m'en fous de ton argent. Ce qui m'importe, c'est de savoir si les négociations avec mon ami ont marché."
      -"Oui, il a accepté le prix. Mais êtes vous sur de ne pas vouloir l'argent ?"
      -"J'en ai déjà pas mal, donc ça m'importe peu."

      Kurumu se leva et alla voir Ozzuru qui venait d'assister à la scène.
      -"C'est quoi cette histoire de dédommagement ? Quelques soit ta réponse, c'est de la débilité. J'espère pour toi que tu as une bonne explication."

      Il lui expliqua rapidement le pourquoi du comment. Une fois qu'il eut terminé, Kurumu lui répondit :
      -"On se retrouve dans ta chambre pour le partage."

      Elle prit l'argent, le mis dans un sac et alla dans la chambre de son complice d'un soir. Il avait laissé la porte la porte ouverte, alors la jeune fille entra sans frapper à la porte, et sans le prévenir qu'elle allait entrer.
      -"Tiens, j'ai eu cette somme. Pour le partage je te fais confiance, moi je dois passer quelque part. Ah et aussi, je ne sais pas pourquoi tu m'as remercié, je n'ai rien fait méritant des remerciements."

      Elle sortit de la chambre, puis de la taverne et alla directement aux quais. Peut être que son père avait fini les négociations plus tôt. Cette fois ci, elle ne se perdit pas et le trouva assez facilement. Cependant, son père n'y était pas. C'est déçut qu'elle retourna à l'auberge.
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      Kurumu se leva et vint me voir et elle n’avait pas l’air très joyeuse.

      -"C'est quoi cette histoire de dédommagement ? Quelques soit ta réponse, c'est de la débilité. J'espère pour toi que tu as une bonne explication."

      -Je me suis dit qu’il pourrait s’excuser pour ce qu’il t’as dit en sortant de ta chambre. Donc je lui ai conseillé de te donner quelques billets supplémentaires.

      -"On se retrouve dans ta chambre pour le partage."

      Nous montions tous les deux l’escalier pour nous rendre dans ma chambre où se trouvait l’argent de mon sac. J’entrais en premier, suivi par ma complice.

      -"Tiens, j'ai eu cette somme. Pour le partage je te fais confiance, moi je dois passer quelque part. Ah et aussi, je ne sais pas pourquoi tu m'as remercié, je n'ai rien fait méritant des remerciements."

      Puis, elle sortit de la chambre.
      Je restais donc seul dans la chambre avec toute la recette de nos cambriolages, j’effectuais donc le partage, avant de rajouter quelque extra dans le sac de Kurumu en remerciement pour la veille.

      La somme était énorme, nous avions donc réussi à amasser un peu plus de 10 millions de bérrys, ce qui était une très belle somme.

      Je cachais ensuite les deux sacs dans un placard, écrivant mon nom sur un sac et celui de ma complice sur l’autre pour les différencier. Une fois cela fait, je sortais de la chambre et refermais la porte à clef.
      Les sacs étaient à l’abri, je n’avais pas à m’en faire. Je me demandais juste quand Kurumu serait de retour, mais pendant ce temps, je pouvais bien en profiter pour faire un petit tour.

      Les rues étaient calmes et je pouvais profiter de cette belle journée comme tous les habitants de la ville.
      J’aperçus des miliciens qui faisaient des rondes dans les rues, questionnant les passants sur les évènements d’hier.

      « On dirait que tout le monde est déjà au courant, on devrait se dépêcher de quitter cette île. » pensais-je.

      Je rentrais à l’auberge deux heures plus tard, Kurumu m’attendait. Nous montions alors dans ma chambre, avant de redescendre avec notre sac respectif.
      Une fois sorti de l’auberge, nous partions tout deux en directions du port, où nous repartirons chacun de notre côté.
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      En rentrant à l'auberge, Kurumu ne voyait pas Ozzuru à l'une des tables de la taverne.
      *Mouais... il a du sortir. Je n'ai qu'à l'attendre, enfin, si'il revient...*
      Elle s'assit sur une chaise, et attendait patiemment le retour de son complice. En attendant son arrivée, la pirate se demandait quand son père allait revenir. Mais elle se rappela qu'il en avait surement pour approximativement une semaine, voire un peu moins. Il lui restait donc moins de six jours avant que son père n'accoste sur l'île.

      Soudain son complice d'un soir revint à la taverne et dit à Kurumu de le rejoindre dans sa chambre. Sans la faire attendre, Ozzuru tendit le sac de berrys à la jeune ado qui partit, une fois son sac en poche. Devant la porte, elle lui dit :
      -"Allez... A plus."

      La pirate s'en alla dans sa chambre, posa le sac sur son lit, puis retourna au quai. Elle voulait attendre son père là-bas, comme ça, elle pourrait le prévenir. Ozzuru était avec elle, mais semblait vouloir partir assez vite. Arrivée au port, il la quitta, alors que Kurumu attendit sur un banc. Les heures passaient lentement, la nuit allait tombé d'ici peu, et la jeune adolescente retourna à l'auberge. Le lendemain matin, elle retourna au port, avec le même but en tête, mais cette fois-ci, elle avait prévu deux sandwichs. De nombreux bateaux levèrent ou posèrent l'ancre, mais celui de son père n'était pas encore là. Elle retourna donc à l'auberge. Les jours passaient et son père n'était toujours pas arrivé.

      Finalement, après une attente de quatre jours, un navire qu'elle connaissait assez bien accosta. Kurumu avait attendu se moment pendant longtemps, et courut dans les bras de son père.
      -"Papa ! Tu en as mis du temps."
      -"Ce sont les affaires ma chérie." Il lança un regard rapide sur sa fille "Je vois que tu vas bien, tu as une bonne mine. Au moins, ta mère ne t'engueulera pas, et donc, elle ne me fera pas de reproche. Et ce marché alors, as-tu réussi ?"
      -"Bah justement, prépare le Gekota édition limité, car j'ai eu plein d'argent."
      -"Des millions ou pas ?"
      -"Et ouais. Mais je vais te chercher ça, c'est à l'auberge."

      Kurumu se pressa d'arriver à la taverne. Pendant ce temps, son père parlait à une personne avec son den den.
      -"Elle a réussi d'après ses dires."
      [...]
      -"Oui, si tu pourrais trouver ce que je vous ai demandé, mais il doit être édition limité."
      [...]
      -"Comment ça dangereuse ? Tu veux dire que..."
      [...]
      -"Je vois... Retourne là-bas, et dépose ce que tu sais. Ma fille approche, je te recontacterais."

      Kurumu revint avec le sac rempli de berrys. Elle monta sur le pont avec son père pour retourner sur Ptyx. Sur le chemin, son père lui demanda :
      -"Alors comment as tu fait pour te procurer autant d'argent en si peu de temps ? Ne me dit pas que tu as fait de bonnes actions, ou des actes légaux, je ne te croirais pas"
      -"C'est un secret que je ne peux pas te dire. Mais je n'étais pas seule. Mais faut pas que maman soit au courant, sinon je serais privée de tout pendant au moins trois mois."
      -"Elle n'en sera rien, puisque je mettrais moi même ton argent gagné dans ton compte."
      -"Yes... Merci papa."

      Et c'est ainsi que se terminèrent les vols d'Ozzuru et de Kurumu, qui retourna sur son île natale.
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