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Mortel Poker


Une paire d'as et une paire de salopes ! Bwhahaha, à moi l'argent !


Les cartes d'Edward vinrent frapper le bois dévoilant ainsi leurs dessins tandis que celui-ci empoignait tous les billets sur la table afin de les ramener prêts de lui. Tous ses adversaires le dévisageaient, lui et ses dents en piteux état qu'il arborait fièrement après ce hold-up. Autour de la table, quatre hommes visiblement enragés fixaient notre jeune forban. Derrière chacun d'eux se tenaient deux de leurs amis qui avaient leurs mains posées sur leurs pistolets à silex. Faut croire que se faire dépouiller ne plait pas à tout le monde. En effet, depuis maintenant deux heures, Ned prenait un malin plaisir à remporter toutes les parties, dévalisant par la même occasion ses sympathiques camarades. L'un d'eux frappa sur la faible structure de bois et se leva d'un bond. Il beugla son dégoût et osa accuser Neddy de tricherie. Les trois autres se levèrent à leurs tours et tous les clients de la taverne se tournèrent vers les joueurs pour mieux profiter de la scène. Ça sentait la baston et c'était bien dommage, car le jeune pirate aurait voulu partir sans faire de vagues. Bon, il était vrai qu'il avait un peu triché. Un peu beaucoup même. Faire sortir des cartes de ses bottes n'est pas vraiment autorisé dans les règles du jeu. Il devait partir et rapidement avant qu'une bagarre générale éclate. Seul problème, les quatre mauvais perdants et leurs huit autres sous-fifres semblaient vouloir faire couler le sang - et si possible celui du vainqueur.

L'atmosphère était tendue si bien que plus un seul bruit ne voguait dans la taverne. Les opposants s'observèrent, les spectateurs retenaient leurs souffles et le patron du lieu priait pour qu'il n'y ait pas trop de grabuge. Edward avait environ 50,000 Berries dans ses mains et il n'était pas envisageable pour lui de partir sans. Les flammes des bougies virevoltaient au gré des respirations. La table de jeu se trouvait au fond de la pièce et Ned était coincé par le mur d'un côté et les brigands qui voulaient lui faire la peau de l'autre. Ils étaient exactement entre lui et la porte. Comment se sortir de cette affaire ? Les quelques bouteilles de rhum vidées et laissées sur la table ne pouvaient pas lui être utiles contre douze bougres en colère. Bon, il fallait gagner un peu de temps et essayer de les convaincre. Un bon mensonge valait toujours mieux qu'une effusion de sang.

Edward rangea lentement et en se délectant les billets dans les poches de son vieux pantalon noir avant de lancer un très grand sourire à ses opposants.


Ecoutez-moi les gars, j'peux vous assurer que je n'ai pas tricher. J'ai toujours eu d'la chance, ouais pour sûr, dans ma jeunesse, on me surnommait d'ailleurs Ned le chanceux ! Ouais, j'vous jure, alors ce qu'on va faire, c'est que vous allez m'laisser partir, hein, et demain soir, je reviendrai et vous aurez votre revanche. Ça vous va, haha ? dit-il tout en regardant tout autour de lui.

Ou alors, on t'égorge tout de suite et on récupère notre pognon, répondit un des quatre perdants.

Ne faites pas ça dans mon commerce s'il vous plait ! s'écria le barman

Ferme ta gueule toi ! Ouais j'suis d'accord avec mon collègue, on va t'étriper !, lança un autre des joueurs.


Durant cette courte conversation, Edward avait pu remarquer que le chandelier qui illuminait ce coin-ci de la taverne, était retenu dans les airs par une poulie et une corde. Cette même corde était attachée à une poignée en bois au mur et se terminait par un nœud épais. Ni une ni deux, Ned sauta sur la table et dégaina son pistolet à silex. Il fut imité par les douze bonhommes en face de lui qui le visèrent tous. Il tourna son arme vers la poignée et tira dessus. Cette stratégie était risquée, car si elle échouait, il était à la merci de ses adversaires. Le bout de bois explosa et la corde s'envola en l'air. Le poids du chandelier le fit tomber violemment sur l'extrémité de la table si bien que celle-ci se retourna, projetant tout ce qu'elle portait à l'opposé de la pièce. Edward s'envola dans les airs en essayant de contrôler sa chute avec des mouvements de bras et de jambes, futiles. Son cri perça le silence de la taverne et provoqua des exclamations de tout l'auditoire. Il atterrit devant le gérant en une glissade maîtrisée sur le comptoir.

Souvenez-vous de ce jour, comme celui où vous avez failli attraper le célèbre capitaine Edward Rack...


Une balle frôla son cou et vint détruire une bouteille de rhum posé sur l'étagère derrière le bar. Ned descendit du comptoir dans un saut et courut vers la porte ouverte de la taverne puis s'arrêta dans la rue. Tous les passants le dévisageaient, lui et ses billets dépassant de ses poches. Ni une, ni deux, il reprit sa course en direction du port avec à ses trousses la douzaine d'hommes voulant le voir mort.


Dernière édition par Edward Rackham le Dim 8 Sep 2013 - 14:08, édité 1 fois
    Et voilà une autre belle bande de pigeons déplumés ! Résultat des courses, 50,000 Berries en plus dans les caisses de l'entreprise Rackham, ordures, brigands & Co. Grâce à tous ces billets, il allait pouvoir se payer tout un mois de massages exotiques, de bouteilles de rhum et de fêtes aux prix inabordables ! Il en était déjà tout content. Ah, douce exaltation, quand tu nous prends. Edward venait de courir sur cinq cents mètres environ et décida de ralentir le pas. La rue piétonne devenait de plus en plus petite et lorsqu'il gravit la petite colline, il tomba sur une vue à couper le souffle. On pouvait apercevoir le port et, au loin l'étendue bleue marine. Quelques mouettes volaient au-dessus de celle-ci en battant majestueusement de leurs ailes immaculées. Le Soleil était en train de se lever et ses premiers rayons frappaient le miroir d'eau provoquant des vagues lumineuses. Les quelques personnes marchant aux côtés de notre forban ne se souciaient guère de ce magnifique paysage. Ils étaient bien trop occupés par leurs soucis quotidiens. Quels ignorants. Edward les méprisait, mais lui aussi n'était pas venu au port pour admirer la vue, mais pour ajouter à son trésor son butin nocturne. Il dévala la pente tout en continuant d'observer la splendide vue et s'arrêta à l'entrée du petit port mal famé. Il tourna ensuite à droite et longea les accès aux bateaux en direction d'un quartier qui se trouvait juste à côté de l'embarcadère. Les quartiers pauvres de Saint-Uréa étaient remplis de ces petits bidonvilles aux extrémités de l'île. La plupart des habitants avaient été contraints d'y vivre pour ne pas se retrouver à la rue suite à l'augmentation des loyers des logements au centre de la ville.

    Ned arriva enfin à l'entrée d'un de ces "bidonvilles qui n'en était pas un". Des maisons toutes simples, blanches, visiblement composées d'une seule pièce se faisaient face l'une à l'autre. Une rue boueuse les traversait si bien que les quelques passants qui s'y aventuraient de temps à autre avaient l'impression que leurs mouvements étaient épiés par toutes ces fenêtres. Il continua environ cinquante mètres et se plaça en face d'une porte noire, rongée par la moisissure. Edward la poussa avec la paume de sa main droite. Celle-ci s'ouvrit dans un long craquement qui fut équivalent à un brouhaha dans la fraîche atmosphère matinale. La bicoque était composée d'une seule pièce d'environ dix mètres carrée et qui comprenait une petite cuisine et un salon avec un matelas au sol. Seul élément troublant, un tableau d'un bateau ornait le mur. Tandis que la lampe à huile se consumait et éclairait par la même occasion la petite maison, Edward s'avança vers la toile tout en empoignant vigoureusement les billets qu'il avait dans sa poche gauche. Il décrocha la toile de sa main droite faisant ainsi face aux planches de bois composant le mur. Le jeune forban des mers attrapa celle du milieu et la fit tomber au sol. Une montagne de billets et d'objets dorés en tout genre était à présent visible par tous. Neddy plaça tout l'argent qu'il avait volé dans ce coffre rustique, puis replaça la vieille latte avec un large sourire. Il était désormais un peu plus riche et ne pouvait s'empêcher de se frotter les mains d'excitation.

    Soudain, le craquement de la porte résonna de nouveau. Un homme venait de la refermer, c'était certain. Edward courut vers la fenêtre tandis que sa tension augmentait exponentiellement. Il put apercevoir un homme s'échapper en direction de la sortie de ce quartier minable. Ned en était sur, cet homme l'avait vu ranger son butin et pire encore, il était certain que c'était un des hommes de la taverne. Il empoigna rageusement son sabre à son fourreau et le tira dans un cri de rage. Le jeune pirate attrapa la poignée de la porte et l'ouvrit férocement avant de se lancer à la poursuite du voyeur.

    Encore des emmerdes...


    Dernière édition par Edward Rackham le Dim 8 Sep 2013 - 14:14, édité 1 fois
      Putain le salopard, il courait vachement vite. Depuis cinq bonnes minutes, Edward poursuivait la personne qui l'avait vu ranger toutes ses économies dans leurs cachette et depuis cinq bonnes minutes l'étrange homme courait sans répit, regardant, apeuré, derrière lui toutes les dix secondes afin de vérifier si le chasseur avait abandonné sa proie. Or, tout le monde sait que le chasseur n'abandonne que quand la proie est morte. Et pour cette personne, il fallait qu'elle meurt rapidement. Ned avait économisé un peu moins d'un million de Berries afin de se payer tous ce qu'il voulait comme des services très coquins ou même un bâtiment pour prendre la mer. Si ce connard parlait, s'en était fini de ces merveilleux rêves. Les poings du jeune pirate se resserrèrent de rage, blanchissant les jointures de ses phalanges et il accéléra tant bien que mal. De grosses gouttes de sueurs dévalaient son visage abrupte et terminaient écrasées au sol. Les cheveux du forban virevoltait dans les airs telle une crinière noire, annonciatrice d'un mauvais présage pour quiconque se mettrait sur son chemin. Edward se dirigeait à présent vers les quartiers pauvres de Saint-Uréa en dehors du port, toujours concentré dans sa course-poursuite. Il n'avait jamais vu quelqu'un courir aussi vite et aussi longtemps - surement l'instinct de survie. Sa proie bousculait les quelques piétons, renversait des tonneaux mais gardait toujours une légère avance. Un dernier virage à gauche, et les voici à présent dans un cul de sac. Les onze autres hommes de la taverne étaient tous là, pistolet à la main en attendant leur ami et visiblement leurs cibles. Le Chasseur devint proie. Le voyeur vêtu d'une simple chemise et d'un pantalon noir s'arrêta net devant ses nouveaux amis, essoufflé, les mains sur les genoux. Neddy s'arrêta également à cinq mètres d'eux, ses mains sur ses hanches, épuisé. Les onze individus braquèrent à l'unisson leurs armes sur le tricheur qui les avait dépouillé et sourirent. Quel bordel, il était pris au piège : s'il faisait un seul mouvement brusque il allait finir en passoire mais s'il ne bougeait pas il était mort et son argent lui serait volé.


      Putaaaaain tu m'as fait courir enfoiré ! Ne tirez pas, ne tirez pas, je me rends !


      L'un des hommes lui envoya une corde qu'il tenait dans sa main libre et lui ordonna de se ligoter lui-même. Aucun d'eux ne voulaient prendre de risque et il avait apparemment entendu quelques histoires biens peu flatteuses sur le célèbre Edward Rackham, le forban à la longue chevelure noire. Triste bêtise, car Edward fit un nœud des plus simples tout en montrant ses poignets à ses opposants. Ils baissèrent tous leurs armes pendant que le fuyard racontait à présent à ses collègues sa trouvaille.


      Bon, maintenant tu vas nous conduire chez toi mon pote. On va s'emparer de ton trésor et personne ne sera blessé compris ?


      Edward acquiesça de la tête mais bouillonnait intérieurement. Il n'avait pas le choix, il devait attendre une meilleure opportunité. Alors que deux hommes le saisirent par les bras pour le forcer à se mettre en route, il ne pouvait que se concentrer pour contenir sa fureur. Une chose était certaine, et cela n'avait pas changé : il ne leur donnera pas un seul berry.


      Dernière édition par Edward Rackham le Dim 8 Sep 2013 - 14:28, édité 1 fois
        Edward était en route vers son QG, accompagnés de ses meilleurs amis qui étaient prêt à tout pour le dépouiller. Génial. Ils repassèrent devant le port et le longèrent jusqu'à arriver à l'entrée du bidonville. Durant tout le trajet, tout ses adversaires étaient aux aguets et pointaient leurs armes en direction du corps du forban. Ils se méfiaient et avaient bien raison. Même si Ned était attaché, il savait qu'il restait une menace pour eux mais malheureusement, avec douze armes à feu braquées sur soi, il est un peu difficile de faire ce que l'on veut. Bon, pas de stresse, la situation allait s'arranger - du moins il espérait car elle n'avait jusqu'alors jamais été aussi dramatique. Il était sur le point de se faire voler presque un million de Berries et allait en plus devoir observer cette rapine. Dire que toute cette affaire avait commencé par une partie de cartes. Il faut croire que le jeune pirate n'avait vraiment pas de chance.

        Le groupe d'individus et son prisonnier passèrent dans la fameuse rue boueuse et ressentirent une fois de plus cette impression d'être épiés. Ils se pressèrent et arrivèrent en face de la petite maison d'Edward. Celui-ci poussa la porte avec son pied et entra à l'intérieur. Il était environ dix heures du matin mais les rayons du soleil n'arrivait pas à pénétrer dans la pièce sombre. Certaines parties de celle-ci - bien que petite - restaient cachées dans la pénombre. La simple lampe à huile qui avait perdu de son éclat ne pouvait éclairer que le tableau posé au sol et les lattes de bois au mur. Tout le reste n'était qu'ombre. Un des hommes poussa Ned en direction du mur à côté de la porte où cinq hommes le surveillaient tandis que les sept autres bandits se précipitèrent vers le coffre rustique. Ils enlevèrent la première planche de bois et furent interrompu par le cri d'un de leurs hommes. Se retournant, affolés, il ne pu que constater que leur prisonnier avait disparu et que leurs collègues étaient au sol, inconscients. Les sept hommes restants dégainèrent leurs pistolets à silex tout en tremblant de peur. Ils étaient en territoire ennemi et qui plus est dans la seule partie illuminé de la petite bâtisse, tout le reste n'étant que ténèbres. Et là, quelque part, se cachait un homme assez fort pour les tuer tous en moins d'une minute. Le fameux, le célèbre et le splendide Edward Rackham ! Enfin c'est ce que le jeune pirate croyait qu'ils pensaient. Après avoir assommé les cinq pseudo-gardiens en jouant sur l'effet de surprise - et grâce au faux nœud qu'il avait fait -, il s'était réfugié dans le coin le plus sombre du salon et observait à présent les êtres qui étaient redevenues ses proies. Sa tension artérielle augmentait, l'adrénaline envahissait son sang, ses membres tremblaient, son cœur battait à cent à l'heure et de fines gouttes de sueurs roulaient le long de son torse tatoué. Peut-être était-ce la peur de mourir ? Peut-être était-ce la peur de tuer ? Il n'en savait rien.

        Edward saisit son sabre et le sortit lentement de son fourreau de sa main droite tremblotante. Un faisceau de lumière émanant de la lampe à huile vint se refléter sur le lame et une des proies tira un coup de feu dans cette direction. La balle ronde vint se loger dans l'épaule gauche du pirate tatoué qui lâcha un cri strident avant de rouler au sol vers sa gauche. Une salve de six autres balles heurtèrent le mur tandis que Ned était au sol, du sang ruisselant sur le parquet moisi. Les salopards, ils venaient de lui tirer dessus et ça n'était pas du tout agréable. Une violente douleur martelait le cerveau du protagoniste pendant que celui-ci serrait davantage sa main droite autour de son épée. Les tireurs étaient à présent tous en train de recharger leurs armes en plaçant de la poudre dans le canon de leurs armes, puis une autre balle ronde. Cette manipulation était lente et dans leurs états d’excitation et de peur, imprécise. Edward posa son poing droit armé au sol et prit une légère impulsion dessus afin de se relever. Une petite mare de sang s'était formée sur le sol et une rivière continuait de couler de l'impact du projectile jusqu'aux bottes noires. Le sang se mélangeait à l'obscurité si bien qu'Edward avait l'impression qu'il saignait une fumée noire. Il s'avança à pas feutrés en direction de ses ennemis, tout en prenant garde de ne pas entrer dans la lumière. Il était désormais à moins de deux mètres d'un des hommes et en profita pour lui planter son sabre dans le dos, en plein cœur. Le petit cri d'agonie lâché par celui-ci affola le reste des hommes qui visaient à présent dans toutes les directions. Un deuxième coup de sabre fit tomber un autre au sol et les cinq restants se resserrèrent les uns aux autres. Edward bondit sur eux et en acheva trois, de trois coups de lame tandis que les deux autres pointèrent leurs armes à feu sur lui. Une détonation retentit brisant une dernière fois le calme matinal. Une énorme flaque rouge se forma au sol autour d'un corps, inerte. La balle avait frappé en pleine tête et l'homme fut mort sur le coup. Ses yeux avaient perdus toute trace de vie, ses membres ne tremblait plus et une légère odeur de déjection fécale était perceptible. Un bras tatoué attrapa le meurtrier par la gorge et le plaqua contre le mur, juste à côté du trésor. Le vilaine face carré d'Edward sortit de l'ombre et ses yeux injectés de sang fixèrent ceux de son ennemi, terrorisé après avoir abattu son propre coéquipier. Dix secondes, vingt secondes, trente secondes, une minute, deux minutes. Ned observait toujours son gibier dans les yeux, alors que sa blessure continuait à le faire souffrir. Ses yeux semblaient happer ceux de son adversaire, tétanisé. Un pic de douleur arriva au cerveau du jeune pirate ce qui déclencha une vague de colère en lui. Il fixa davantage sa proie et vu celle-ci tourner des yeux avant de s'évanouir. Elle tomba au sol, inconsciente, des marques rouges au niveau du cou.

        Edward avait perdu beaucoup de sang et de forces dans cet affrontement. Il était impossible pour lui de transporter tout son trésor s'il voulait rester en vie, il lui fallait un médecin. Il décida donc, à contre-cœur, de ne prendre que ce qu'il pouvait. Il plongea la main droite dans le mur et empoigna quelques liasses de billets qu'il plaça par la suite dans la poche de son vieux pantalon. Regardant les corps inanimés au sol, il tourna les talon et sortit de sa maison. Le sang continuait de ruisselait et il lui fallait des soins de toute urgence. Les quelques gouttes rouges tombèrent dans la rue boueuse et vinrent se mélanger à celle-ci, marquant éternellement le passage du célèbre Edward Rackham.