Fiche d'île
Roman'Tika est une île état. Toute petite, elle ne possède aucune terre cultivable, et chaque parcelle de terrain est pavée. La cité recouvre l'île entière. C'est une ville immense aux ruelles étroites et aux hauts bâtiments, pouvant contenir plusieurs appartements. Ces bâtiments sont le plus souvent blancs, symboles d'une pureté affichée dont le mérite est loin d'être évident. Les toits de tuiles gris-noir en pente sont une spécialité architecturale de cet endroit. De nombreux canaux serpentent au milieu de la cité. Des bras de mer, qui transpercent les terres et montent avec les marées, obligeant les habitants à construire haut.
Cité réunissant les artistes du monde entier, peintres, sculpteurs ou musiciens, elle fait étalage de sa concentration de culture et de richesses par une architecture ostentatoire. Il n'y a pas un immeuble qui n'ait pas ses colonnes, ses gravures, ses sculptures, ses fresques... Les monuments divers, - cathédrales, temples, palais... - se disputent à chaque coin de rue le titre du plus bel édifice. La cité est véritablement magnifique et les touristes affluent tout au long de l'année.
La pauvreté n'existe pas, à Roman'Tika. La cité n'est peuplée que de riches marchands et de politiques, ainsi que de leurs employés. Mais même ceux-ci sont bien rémunérés. Les bourgeois ne veulent pas de miséreux dans leur entourage... La population bourgeoise n'a que peu d'occupations, puisqu'il est de bon ton de payer quelqu'un pour gérer ses affaires à sa place. Elle dépense donc son temps libre en affrontements politiques ou personnels. Les querelles entre familles et les amours interdits sont un lot quotidien, au point qu'ils n'intéressent plus personne.
Qu'ils soient politiques ou commerciaux, les désaccords sont légion. C'en est presque devenu un sport national. Les habitants vivent selon la philosophie : « Qui en fera le plus, en aura le plus, en montrera le plus ? » Et forcément, il y a des gagnants et des perdants, et donc des disputes. Même la population employée a adopté ce principe dans une certaine mesure. Chaque maître d'hôtel, chaque cuisinier, essaie d'apporter sa propre touche à son allure, à son travail, afin qu'on remarque qu'il le fait mieux que les autres.
A part ça, la plupart des habitants passent leur temps libre à flâner dans la cité, leur cité, qu'ils adorent, et pensent bien supérieur au reste du monde. On en voit souvent se laisser dériver sur les canaux, à dos de Donlgos. Le Donlgo est un cygne géant, dont le plumage passe par toutes les variantes possibles, du rose fuchsia au vert pomme, en passant par l'indigo et l'écarlate. La coutume veut que leurs dresseurs, entretenant leur traditionnel métier de passeurs, vous chante une chanson tout le long du temps que vous passerez sur le dos de l'animal. « Pour l'ambiance », il paraît...
Roman'Tika ne s'est pas faite en un jour, et revendique une longue histoire commerciale. Sans terres cultivables, ses premiers habitants se sont spécialisés dans le marchandage. Acheter un produit, le transformer, le revendre plus cher. La bijouterie est une des spécialités locales. Avec le temps, elle s'est achetée de petites îles environnantes, fertiles, et y entretient aujourd'hui des exploitations qui suffisent à son entretient. Mais faut pas déconner non plus, « c'est en marchandant qu'on fait du pognon. Et qu'on devient marchand aussi... des fois... » comme dit le proverbe local. La principale source de richesse de l'endroit est donc bien son commerce florissant.
En effet, l'île est situé à l'exact centre de West blue. Sa position privilégiée lui permet d'importer n'importe quoi des quatre coins de la région, et de l'exporter à l'opposé, aux tarifs les plus intéressants.
Roman'Tika est une démocratie partielle. Des sénateurs composent une assemblée élue tous les cinq ans. Cependant, seuls les familles de marchands sont habilitées à voter. Une voix par famille. Tous les cinq ans, on a donc droit à toutes sortes d'alliances, selon le sens dans lequel s'échangent les sacs de monnaie. En général, les membres des familles les plus riches sont élues. Mais tout le monde fait mine de ne pas le remarquer. Ce sénat décide des accords commerciaux importants concernant l'ensemble de la cité. de l'utilisation des impôts également, qui finissent en grande partie dans leurs poches, et fait régner la justice aussi. Souvent celle du plus riche.
Roman'Tika.
Image by NatMonney, DeviantArt
Géographie et architecture
Roman'Tika est une île état. Toute petite, elle ne possède aucune terre cultivable, et chaque parcelle de terrain est pavée. La cité recouvre l'île entière. C'est une ville immense aux ruelles étroites et aux hauts bâtiments, pouvant contenir plusieurs appartements. Ces bâtiments sont le plus souvent blancs, symboles d'une pureté affichée dont le mérite est loin d'être évident. Les toits de tuiles gris-noir en pente sont une spécialité architecturale de cet endroit. De nombreux canaux serpentent au milieu de la cité. Des bras de mer, qui transpercent les terres et montent avec les marées, obligeant les habitants à construire haut.
Cité réunissant les artistes du monde entier, peintres, sculpteurs ou musiciens, elle fait étalage de sa concentration de culture et de richesses par une architecture ostentatoire. Il n'y a pas un immeuble qui n'ait pas ses colonnes, ses gravures, ses sculptures, ses fresques... Les monuments divers, - cathédrales, temples, palais... - se disputent à chaque coin de rue le titre du plus bel édifice. La cité est véritablement magnifique et les touristes affluent tout au long de l'année.
Mode de vie
La pauvreté n'existe pas, à Roman'Tika. La cité n'est peuplée que de riches marchands et de politiques, ainsi que de leurs employés. Mais même ceux-ci sont bien rémunérés. Les bourgeois ne veulent pas de miséreux dans leur entourage... La population bourgeoise n'a que peu d'occupations, puisqu'il est de bon ton de payer quelqu'un pour gérer ses affaires à sa place. Elle dépense donc son temps libre en affrontements politiques ou personnels. Les querelles entre familles et les amours interdits sont un lot quotidien, au point qu'ils n'intéressent plus personne.
Qu'ils soient politiques ou commerciaux, les désaccords sont légion. C'en est presque devenu un sport national. Les habitants vivent selon la philosophie : « Qui en fera le plus, en aura le plus, en montrera le plus ? » Et forcément, il y a des gagnants et des perdants, et donc des disputes. Même la population employée a adopté ce principe dans une certaine mesure. Chaque maître d'hôtel, chaque cuisinier, essaie d'apporter sa propre touche à son allure, à son travail, afin qu'on remarque qu'il le fait mieux que les autres.
A part ça, la plupart des habitants passent leur temps libre à flâner dans la cité, leur cité, qu'ils adorent, et pensent bien supérieur au reste du monde. On en voit souvent se laisser dériver sur les canaux, à dos de Donlgos. Le Donlgo est un cygne géant, dont le plumage passe par toutes les variantes possibles, du rose fuchsia au vert pomme, en passant par l'indigo et l'écarlate. La coutume veut que leurs dresseurs, entretenant leur traditionnel métier de passeurs, vous chante une chanson tout le long du temps que vous passerez sur le dos de l'animal. « Pour l'ambiance », il paraît...
Économie
Roman'Tika ne s'est pas faite en un jour, et revendique une longue histoire commerciale. Sans terres cultivables, ses premiers habitants se sont spécialisés dans le marchandage. Acheter un produit, le transformer, le revendre plus cher. La bijouterie est une des spécialités locales. Avec le temps, elle s'est achetée de petites îles environnantes, fertiles, et y entretient aujourd'hui des exploitations qui suffisent à son entretient. Mais faut pas déconner non plus, « c'est en marchandant qu'on fait du pognon. Et qu'on devient marchand aussi... des fois... » comme dit le proverbe local. La principale source de richesse de l'endroit est donc bien son commerce florissant.
En effet, l'île est situé à l'exact centre de West blue. Sa position privilégiée lui permet d'importer n'importe quoi des quatre coins de la région, et de l'exporter à l'opposé, aux tarifs les plus intéressants.
Politique
Roman'Tika est une démocratie partielle. Des sénateurs composent une assemblée élue tous les cinq ans. Cependant, seuls les familles de marchands sont habilitées à voter. Une voix par famille. Tous les cinq ans, on a donc droit à toutes sortes d'alliances, selon le sens dans lequel s'échangent les sacs de monnaie. En général, les membres des familles les plus riches sont élues. Mais tout le monde fait mine de ne pas le remarquer. Ce sénat décide des accords commerciaux importants concernant l'ensemble de la cité. de l'utilisation des impôts également, qui finissent en grande partie dans leurs poches, et fait régner la justice aussi. Souvent celle du plus riche.