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Pourquoi je tombe encore sur une île avec un nom à la con...

Rappel du premier message :

Kurumu venait de quitter Torino avec un bon stock de provision, et surtout avec la carte en main. Celle ci semblait être plus précise que la précédente. On pouvait distinguer les différentes parties de l'île. Chaque parcelle semblait être prédéfinie et avait un nom, mais l'île en elle même restait inconnue.

Pourquoi je tombe encore sur une île avec un nom à la con... - Page 2 1380654523-carte-au-tresor1

L'adolescente n'avait pas à ramer, puisque le vent était au rendez vous. En revanche, elle devait faire attention au moindre détail, comme par exemple trouver des grattes-ciels, ou même un port avec de grands bateaux, ou même une petite île avec un palmier. Elle avait toujours la mallette, mais ne l'ouvrit pas, et préférait attendre d'être dans un endroit sûr et surtout au calme. La pirate ouvrit son sac et mangea un bout de viande qui avait refroidit.

Elle venait de partir depuis près de trois heures, mais rien. Il y avait bien évidement quelques îles par-ci, par là, mais aucune ne semblait avoir de grandes villes, ou autres choses remarquables. C'est à partir de dix huit, dix-neuf heures du soir que la pirate aperçut ce qui semblait une petite île avec un arbre. De toute façon, avec la nuit qui risque de tomber dans approximativement une heure, la pause était conseillée. Elle s'arrêta donc sur ce petit îlot et mangea les fruits qui lui ont été offert par les indigènes de Torino.

Kurumu s'allongea sur le sable fin, sous le palmier puis s'endormit. Le lendemain, elle partit à l'aube après avoir regardé sa carte.
*Pourquoi aller au port, alors que je peux directement accoster vers le lieu du trésor ?*

Le vent étant absent, l'adolescente devait ramer. Elle arriva sans difficulté vers le lieu où reposait le trésor. Malheureusement, aucuns navire pouvait jeter l'ancre ici, puisqu'il y avait une falaise. Il était environ dix heures du matin quand elle arriva au fameux port. Celui-ci était bondé de bateaux de différentes tailles, allant d'une petite barque, aux grands vaisseaux. Kurumu ne savait pas trop si elle pouvait laisser la mallette, ou si elle devait la prendre avec elle. De toute façon, elle trouverais bien une auberge, donc l'ado préféra la prendre sur soi. Il valait mieux jouer la carte de la sécurité. Elle trouva une place assez rapidement pour son voilier et fit ses premiers pas sur cette île, qui semblait gigantesque.
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Quelques brises rafraîchissaient l'unique pièce de l'entrepôt. Seul Lu Bu ne dormait pas, mais s'entraînait au tir à l'arc, arc qu'il avait trouvé lorsque tout le monde était occupé à infiltrer "Cash Rules everything Building". Tous dormaient sur une couverture qui faisait office de lit. Seulement, il n'y en avait qu'une qui dormait sur le canapé. Cependant, elle n'avait pas de couvertures, car elle avait le meilleur confort. Cette personne n'était autre que Kurumu, qui avait légèrement froid.

La nuit fut longue, très longue pour tout ceux qui ont dormi à l’entrepôt. Jean-Merde, l'homme au cigare était rentré chez lui, et Lu Bu avait dormi dans un hôtel. L'adolescente qui avait toujours un pansement pour cacher son oeil au bord noir rassembla tout le monde.
-"J'ai bien fait de prendre une initiative. Les égouts étant inutilisable, nous utiliseront les conduits d'aération pour localiser ce qui pourrait nous empêcher de réussir. Toutes les personnes étant souple, maigre ou petite seront sollicitées. Plus il y aura de gens, et plus vite nous remplirons les plans. Nous partons dans quinze minutes."  

Kurumu était obligée de leur parler puisqu'elle voulait en finir rapidement, et surtout éviter de passer de nouvelles nuit comme la précédente. La pirate alla voir Lu Bu.
-"Apprend moi la technique !"
-"Tu n'auras pas le temps, puisque tu es mobilisée."
-"Comment ça mobilisée ?"
-"Tu es petite, et tu peux passer dans des conduits facilement. Par conséquent, tu dois partir avec eux. Je ne me vois pas te l'expliquer dix fois. D'autant plus, que la technique demande doigté, force, rapidité, et que je ne te l'expliquerais que trois fois."
-"C'est moi qui décide ! D'une je n'irais pas avec eux, et de deux, tu me l'avais dit. Donc montre la moi !"

Lu Bu l'attrapa avec sa main droite par le cou, la souleva et la plaqua contre le mur de l’entrepôt. Kurumu se débattait comme une tigresse, mais en face, son adversaire était beaucoup trop fort.
-"Pourquoi fais tu semblant d'avoir mal à ton oeil ? On sait tous que c'est que tu as un bleu, et que tu le caches aux yeux du monde. Que feras tu si je défais ton bandage ? Allez dit le que tu voudras me combattre... J'ai l'impression que tu ne comprends rien. Pour une fille soit disant intelligente, tu es plutôt l'opposé."
-"Laisse moi ! Je ne peux pas aller avec eux, je suis en jupe. En plus, tu m'avais dit quand on chercherait les plans, tu es donc un menteur."
-"Justement, vous ne les cherchez plus, mis a part les deux derniers, que vous aurez durant votre tentatives, il n'y a plus de morceaux à chercher. Donc je n'ai pas menti. Et tu devrais te bouger, car ils vont croire que tu ne fout rien."

Il la lâcha, et Kurumu tomba sur les fesses, le dos contre le mur. Elle se tenait la gorge, et avait du mal à respirer. Lu Bu retourna à ses occupations, mais avant de partir, il la mis en garde.
-"Modère tes paroles gamine. Ta confiance te perdra ma grande. Là tu en fais trop. Arrête !"

*Il a raison, je dois allez avec eux dans les conduits d'aération.*
L'adolescente était à la traîne. Tous étaient déjà parti. Elle parvint à les rattraper, et se partagèrent les plans. Ils étaient séparés en trois groupe pour que chaque groupe puisse prendre un passage. Au fil de l'avancé, les groupes devaient se séparer. A ce rythme, ils auraient un bon nombre de plans rempli.


Dernière édition par Sound L. Kurumu le Lun 14 Oct 2013 - 11:42, édité 1 fois
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Kurumu leur avait dit où se trouvait les entrées des conduits d'aération, et tous purent y accéder, et ce, malgré la présence des vigiles et des marines. L'adolescente passa après Jean-Z, et fut, de ce fait la dernière personne à passer. Tous étaient munis de stylos et de ventouses, qui ont été apporté par Jean-Merde, lors de ses achats. Ces ventouses serviront à monter dans les conduits, lorsque ceux ci seront verticale. De leur côtés, les deux infiltrés remplissaient les plans, tout en restant discret. Sachant qu'il pouvait facilement accéder aux étages supérieurs, sa serait vite fait terminé. Du moins, c'était ce que pensait la jeune pirate inexpérimenté.

Seul Jean-Pintade, Jean-Poisse, Jean-Merde, Lu Bu n'étaient pas présent. Il y avait dix personnes au sein du gratte-ciel, et chacun avait pour mission de remplir cinq ou six feuilles, suivant les gens. Kurumu était chargée des étages trente à trente cinq. La gamine était à quatre pattes, en train de se faufiler dans les conduits, qui ressemblaient à un labyrinthe. Il y avait des chemins de partout, mais heureusement qu'elle avait les plans. La demoiselle s'arrêtait à chaque grille, les enleva, et passa discrètement sa tête pour localiser les den den de surveillance. Cependant, il y avait un truc qui clochait, et se demandait pourquoi elle n'avait vu personnes dans les étages. Pas un seul marine et pas de vigiles. C'était le même constat pour Jean-Shi, qui s'occupait des étages dix à quinze.

Jean-Flasque et Jean-Darmerie s'occupait des étages cinquante et plus. Ce dernier tenta d'aller à l'étage cinquante neuf dont l'accès était bloqué par un vigile. Il sortit une excuse n'ayant pas de sens, mais qui avait toujours fait ses preuves. Il lui dit qui avait un rendez vous important avec Mr. DeL'argent, son prénom était Jean-AiRienAFoutre. Jean-Darmerie était un adjudant, et était accompagné d'une petite dizaine de soldats, qui lui fourniront une couverture, lui permettant ainsi de trouver les deux derniers plans ainsi que de les compléter. Tout ceci, sans mettre au courant son petit régiment.

C'était avec succès qu'il accéda aux étages supérieurs. Les plans étaient entreposés de façon à être visibles par tous. Ni une, ni deux, il l'enleva du cadre et fit le tour de l'étage. Il avait aussi dispersé ses marines à la recherche d'un quelconque indice sur une quelconque affaire. Étant un adjudant, ses soldats ne réfléchirent pas, et se cherchaient des indices. Il tomba sur un escalier qui montait, et l'emprunta. Arrivé à la dernière marche, l'adjudant trouva une porte et l'ouvrit.

Le soixantième étage n'était autre que le bureau de Jean-AiRienAFoutre. Bureau rond, avec une table, fauteuil, bibliothèque avec de nombreux ouvrages. Derrière le bureau, il y avait un cadre, dont la largeur faisait environ deux mètres, et la hauteur un mètre cinquante. Ce qui était bien dans se bureau, c'était l'absence de den den de surveillance. Il sortit pour éviter de faire échouer le plan.

Les heures passaient, et tous étaient encore dans les conduits d'aération à faire des rond et des croix sur les papiers. A dix huit heure, ils se retrouvèrent à l'extérieure, respirant un bon coup et retournèrent à leur QG.
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A l'arrivée au QG, Jean-Darmerie expliqua ses découvertes à Kurumu, qui était bien obligée d'écouter. Il montra avant tout le plan de l'étage cinquante neuf rempli, et parla du soixantième étage. L'adolescente émit donc l'hypothèse que la clé doit être dans cette pièce, ou si elle ni était pas, cela signifiait qu'elle était sur Jean-AiRienAFoutre. La journée fut épuisante, sans possibilité de manger, mais se sacrifice fut vain, puisque tous les plan étaient remplis. Passer par les conduits d'aération était une idée grandiose. Pour fêter cette réussite, le patron prénommé Jean-Merde invita tout le monde au restaurant. Seulement, Kurumu refusa, et il allait de même pour Lu Bu.

Le soleil était en train de se coucher. La pirate était morte et voulait se doucher. Passer plus d'une demi journée dans un conduit, l'escalader, puis descendre n'était pas de tout repos. Son visage était rouge, cheveux ébouriffés et une peau moite. Malheureusement pour la fillette, elle n'avait pas loué de chambres et donc ne pourrait pas se laver avant un petit moment. Elle ouvrit l'un des placards récemment installé par le riche homme d'affaire, pour y trouver de la nourriture. Ceux-ci étaient vide, et l'ado s'apprêtait à dormir sans rien manger.

Soudain, Lu Bu apparut, alors qu'elle venait de se jeter sur le fauteuil.
-"Bon la môme, on y va !"
-"Aller où ? On n'a pas la clé, donc je ne bouge pas."
-"Réfléchit un peu... Je suis là pour te montrer la technique."
-"Nan, pas maintenant, plus tard. Je suis crevée."
-"Comme tu le voudra... Mais sache juste une chose morveuse, je ne suis pas à ta disposition."

Il chevaucha Red Hare et s'en alla dans le soleil couchant. Kurumu était seule dans le grand entrepôt, mais avait pris des couvertures. Il y avait toujours ce vent frais qui entrait dans le bâtiment vide rafraîchissant la pièce où se trouvait l'adolescente. Elle s'enroula dans les couvertures, mais tomba du fauteuil.
-"Putain, fait chier ! A tous les coups Lu Bu va dormir dans un hôtel, au chaud, avec de bon repas. Le pire c'est que je vais attraper froid."

Une nouvelle nuit passa sur l'île des Jean, et Kurumu n'y avait pas loupé. Elle venait d'attraper froid. La fillette avait le nez qui coulait et un mal de gorge en plus de maux de tête et d’éternuements. Elle n'avait pas la force de se lever du canapé, alors que tous s'étaient rassemblés autour de la table. Jean-Merde, tira sur son cigare, et sortit de sa poche un paquet de mouchoirs, qu'il jeta à la figure de la gamine. Jean-Pintade lui demanda qu'est ce qu'il devait faire, maintenant que les plans sont complétés. Avec sa voix enrouée, elle essaya de parler, mais ce qu'elle disait était inaudible.
-"Cette gamine voudra participer, j'en suis sur. Il faudra donc attendre son rétablissement. Mais pour ce faire, vous pourriez vous bouger et trouver des médicaments. J'espère que quelqu'un est soignant, sinon, pas la peine de l'approcher. On attendra le temps qu'il faudra, bien que cela m'embête."

Tous firent non de la tête, et s'assirent tranquillement en attendant. Certains partirent se promener pour aller acheter des médicaments, et de la nourriture, car l'entrepôt était vide.
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Lu Bu était restée près de la gamine malade. Il fit le tour du canapé, puis lui dit d'un air hautain :
-"Tu fais pitié à voir ! Je ne m'attendais pas à ça de ta part... Comme quoi, l'avenir nous réserve bien des surprises."
-"C'est facile pour toi, tu dors dans un hôtel, au chaud !" répondit-elle d'une voix enrouée.

Lu Bu fit semblant de ne rien comprendre, et ria à gorge déployé avant de partir. Jean-Z, qui avait tatoué sur son corps les différentes localisations des clés, attendit que le tyran parte avant de se rapprocher de la jeune fille. Il lui tendit un verre de café, mais elle le repoussa d'un revers de main.
-"Je ne bois pas de café."

Il grommela et laissa la casse-pied dans son coin. Elle passait son temps à se moucher, et à éternuer. Elle n'en pouvait plus, mais elle allait enfin être sauvée. Jean-Flasque arriva avec un infirmier, qui alla voir Kurumu. Il l'examina, sans pour autant la déshabiller. L'infirmier lui donna ensuite les médicaments à prendre, et serait sur pied dans deux, ou trois jours. Il précisa aussi, qu'il ne fallait pas qu'elle dorme dans cet endroit et qu'elle mange, car à vue d'oeil, ça va faire vingt quatre heures environ qu'elle n'a rien avalé.

Il partit, alors que Jean-Phoque revint les bras chargés de nourriture, qu'il déposa sur la table, et c'était Jean-Pintade qui fit à manger. Il avait travaillé dans un restaurant, donc au niveau cuisine, il gérait comme un chef. Plus tard, le repas fut prêt, et la dégustation commença. Avec son mal de gorge, Kurumu avait du mal à manger, et n'avala rien. Ses complices lui disaient qu'il fallait qu'elle mange quelque chose, mais ces demandes furent vaines.

Alors que tout semblait désespéré, l'homme de la situation arriva. Cet homme, c'était le grand et puissant Lu Bu. Il prit la gamine par son t-shirt et l'a sorti du canapé.
-"Tes caprices ont assez duré ! Soit tu manges, soit je m'énerve, et ce sera ta fête. Que choisis tu ? Dix secondes pour répondre."
Kurumu attendit, sans répondre, et à la dernière seconde, elle accepta de manger. Elle ne voulait pas se prendre de nouveau coup, d'autant plus que si elle se faisait frapper, son état allait s'aggraver.

Elle prit la fourchette et mangea sans précipitation. Quelques bouchées ont suffit, et elle retourna dans le fauteuil pour dormir.
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Kurumu venait de passer trois jours allongée dans le fauteuil. Elle était enfin guérie, mais laissa le bandage sur son oeil. Mais lors de son rétablissement, il était vide. C'était la seule personne dans l'entrepôt, et attendit donc patiemment leur arrivée. Ils se pointèrent au compte goutte, certains cinq minutes après le premier, et d'autre près de deux à trois heure. Vers les dix huit heures trente, tous étaient rassemblés autour de la table, excepté Lu Bu. Tout allait se jouer se soir, toutes les personnes étaient mobilisées pour le dernier acte. Chacun savait ce qu'il avait à faire.

Jean-Darmerie le marine et Jean-Flasque l'homme qui bossait dans la boîte de Jean-AiRienAFoutre partirent les premiers mettre tout en oeuvre. Ils n'eurent pas de mal à entrer dans le bâtiment. Le marine prit avec des lui des boissons d'un distributeur, et les versa dans un verre. Il alla dans la salle de surveillance et servit le rafraîchissement à tous les gardiens et vigiles. Dans cette boisson, il avait rajouté de puissant somnifère, qu'il avait acheter à la pharmacie, en même temps que les médicaments de Kurumu. Quand à Jean-Flasque, il bidouillait les den den de surveillance.

L'étape une fut un succès, et Jean-Darmerie prévint Jean-Merde, l'homme d'affaire par le biais d'un den den mushi, que lui même venait d'acheter. Il passa la commission aux gens proche de lui, et il pouvait lancer l'étape deux.

Tous, y comprit Jean-Merde, excepté Lu Bu allèrent vers "Cash Rules everything Building". Devant le gratte-ciel, Jean-Shi et Jean-Puceau entrèrent dans le restaurant. Jean-Merde les avait habillé en costard, cravate et leur avait donné un cigare. Eux aussi entrèrent facilement, permettant ainsi à tous les autres de passer par les conduits d'aération. Cependant, ils devaient tous se dépêcher, car ils avaient trois quart heure pour arriver à l'étage soixante, c'est à dire le dernier étage.

Armé de ventouses, Kurumu et sa petite troupe montèrent dans le conduit. Certains avaient des facilités et d'autres des difficultés. Ils parvinrent à l'étage cinquante neuf en trente minutes. Tous se hâtèrent vers l'escalier décrit par Jean-Darmerie. Devant le fameux escalier, l'adolescente ouvrit la porte. Ils avaient vu juste, c'était belle et bien le dernier étage. Sans réfléchir à que faire, ils fouillèrent l'étage. Les livres de la bibliothèques volèrent. Jean-Merde tira sur son cigare et regardait la scène. Kurumu, quant à elle, ouvrit l'unique tiroir dans du bureau, fouilla dans les papiers, et trouva un code à sept chiffres.
*Si il n'y a rien dans la bibliothèque et ni dans le bureau, ça doit être derrière quelque chose, au mur peut-être ? En tout cas, une chose est sûr, c'est que le coffre ne peut pas se trouver sur le sol.*

Elle regarda derrière elle et vit le tableau. L'adolescente le décrocha du mur et trouva le coffre. Il ne restait plus qu'à entrer le code. Le coffre-fort s'ouvrit. A l'intérieur, il y avait la clé que recherchait Kurumu, des papiers que recherchait Jean-Merde, pour pouvoir faire tomber Jean-AiRienAFoutre, et il y avait également deux mallettes remplis de billets.
Le patron fut étonné que son ennemi de toujours n'ai pas prit de meilleures précautions.

Les quarante cinq minutes venaient de s'écouler, Jean-Shi et Jean-Puceau commencèrent le boxon. Ils ravagèrent les tables, les chaises et tout ce qu'ils pouvaient.
Les objets convoités en main, tous sortirent, et posèrent de la dynamite à tous les étages. Kurumu était dans le coup. Ceci lui rappelait la partie sonnette et les boites au lettres qu'elle avait brûlé avec les jumelles sur son île natale.

Ils descendirent les étages un à un, en prenant le soin de placer la dynamite. Kurumu savait que la sortie allait être libre, et qu'il passerait inaperçu grâce au mouvement de panique provoqué par la foule. L'adolescente n'en pouvait plus et tous arrivèrent au rez de chaussé. Le plan tournait au vinaigre. La marine avait encerclé le bâtiment et les vigiles bloquèrent la sortie aux fugitives.
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-"Je vous l'avais bien dit qu'il ne fallait pas foutre le bordel. Elle était à qui cette stupide idée ?"

Jean-Puceau affirma que cette idée était si géniale, et que ça mettais l'ambiance. Il ne restait qu'une dizaine de minutes avant que le bâtiment ne s'effondre.
-"Tiens, tiens.... Qui voilà ? Ne se serait ce pas Jean-Merde, mon concurrent de toujours. Rendez moi ce que vous m'avez pris et je fermerais les yeux pour cette fois."
-"Hors de question gros tas !"

Il recula de quelques pas et ordonna aux marines et aux vigiles de les attaquer sans laisser une seule personne de vivante. Jean-Darmerie, fit semblant de retourner sa veste et les attaqua. Il simula une défaite pour ne pas faire de mal à ses alliés. Tous s'armèrent et sortirent fusils, pistolets et épées. Soudain, à l'extérieur du gratte-ciel, des cris s'entendirent. Les marines tombaient comme des mouches. Cependant, l'adolescente de savait pas qui c'était, mais avait tout de même une petite idée. Quant aux vigiles, ceux-ci ne purent pas s'approcher du comité, puisqu'ils se faisaient abattre par les balles des armes à feu.

Dehors, l'homme en avait fini et entra dans la place, se montrant au grand jour.
-"Évidement c'était toi ! Tu viens à la fin comme d'habitude."
-"La ferme sale gamine puéril. Comme depuis de le début de cette mission, tu n'a rien fait... Ce sont eux qui ont fait tout le sale boulot. Tu dois agir ! Montre moi que tu n'es pas une dégonflée. Achève le !"
-"Vous n'allez quand même pas tuer un homme d'affaire ?"
-"Nan ! En tout cas, je ne te tuerais pas. Je ne fais pas dans le meurtre, ni dans l'assassinat."
-"Le gros... ferme la donc, ton tour viendra quoi qu'il arrive ! Toi la môme, ce que je vais te dire est simple. Soit tu le tues, soit c'est moi qui m'en occupe. Dans ce cas là, je t'en ferais baver. Dans la vie, il faut montrer son existence, que tu sois du bon côté ou du mauvais."

Kurumu ne répondit pas.
*Si je n'écoute pas les conseils, il va me faire du mal. De toute façon, je pourrais partir avant qu'il s'en rende compte. Mais je ne veux pas supprimer de vies inutiles.*
Pendant qu'ils discutaient, Jean-Shi alla voir Jean-Darmerie qui était au sol, et lui dit qu'il devait les rejoindre à la base pour le partage de l'argent.
Jean-Merde intervint et dit à Lu Bu qu'il était inutile de faire couler du sang. Avec les papiers qu'il viennait d'acquérir, Jean-AiRienAFoutre risquerais de tout perdre (son statut, son empire, sa fortune, et sa famille). Il s'avérait baigner dans des affaires illicites.

Le gros était assis au sol, en train de supplier Lu Bu de ne pas l'achever. Il le regarda d'un air méprisant et s'en alla.
-"Merci jeune fille d'avoir refusé de me tuer."
-"Ne me remercie pas, c'est juste que je ne tue pas les gens pour le plaisir, mais seulement si ceux ci me barre ma route."

Kurumu tourna la tête et s'enfuit, suivit des Jean. Il ne restait qu'une minute avant l'écoulement d'un des plus grand building de la Citadelle des impôts. Jean-Darmerie s'enfuit juste à temps, laissant le gros sous les décombres.

Tous se retrouvèrent dans le Quartier Général en pleine nuit. Cependant, sur le chemin du retour, tous durent payer milles berrys pour continuer. Dans la Citadelle des impôts, quelques chemins étaient payant, et pour passer, il fallait donner la somme exacte.

Il devait être dans les alentours d'une heure du matin. La jeune aventurière posa la clé sur la table et s'allongea directement dans le canapé. Descendre les six cent escaliers de ne fut pas de tout repos.
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Tous dormirent tranquillement. Le reste de la nuit fut paisible. Le lendemain, Lu Bu ne savait pas si il devait réveiller la casse-pied, ou si il allait la laisser dormir. Il hésita un long moment, puis donna un gros coup du plat du pied, renversant le petit confort où dormait l'adolescente. Elle tomba la tête la première, puis cria sur Lu Bu, comme à son habitude.
-"Putain ! Tu m'as fait mal ! Excuse toi merde. Ce n'est pas la politesse qui va t'étouffer. Et qu'est ce que tu me veux ?"
-"Morveuse, tu devrais baisser d'un ton avec moi. Je te l'ai déjà dit. Ma patience a des limites. Apprend de tes erreurs. On y va, prend ta part, et on bouge. Réveille l'autre gars. Je n'ai pas que ça à faire."

Dehors, à la place ou se trouvait "Cash Rules everything Building", ne se trouvait qu'un amas de décombres. Le corps inerte de Jean-AiRienAfoutre était sur une civière, recouvert d'une couverture. De nombreux corps fut également sortit des de l'ex-gratte-ciel, tous mort. Une multitude de personnel soignant, marines, et civils regardaient l'horrible scène.

A l'entrepôt, tous s'étaient levés à cause du chahut de Kurumu. Jean-Merde partit sans prendre sa part, et voulu la laisser aux autres. La mission terminé, tous venait de rendre l'appareil à Jean-Z. Chacun prit sa part et partit, remerciant leur ami de l'avoir mit dans le coup. Petit à petit, la base se vidait, et allait bientôt redevenir un endroit inutile. Jean-Puceau voulait le brûler pour enlever toutes traces de sa venue sur les lieux. Malheureusement, son idée fut rejetée à l'unanimité.

Kurumu n'avait pas apprécié la façon dont lui parlait Lu Bu. Il la prenait comme une moins que rien, et ce fait ne plaisait pas à la jeune fille. Cependant, elle ne préférait rien dire, de peur de se faire frapper. Elle savait qu'elle ne pourrait rien lui faire, et décida donc de ne plus lui parler, même si celui-ci lui posait une question.

Avant de chevaucher Red Hare, elle regarda sa prochaine destination, de son seul oeil. Ne sachant pas si le coquard était parti, elle préférait laisser le bandage. Le nouveau lieu où devait se rendre le trio était Le Village de la Putain.

Ils se mirent en route, avec leur part du butin, et la seconde clé. Le cheval de Lu Bu trottinait tranquillement, sans se presser, pour permettre à Jean-Z de les suivre. Sur le chemin, Kurumu se sentait pas bien. Elle avait les yeux rougit, et le tyran l'avait senti et vu.
-"Alors comme ça on va pleurer ? Tu veux qu'on te laisse seule un petit moment ?"
Il attendit la réponse de la gamine, mais voyant qu'elle ne préférait pas répondre, il n'insista pas.

L'adolescente repensait à sa mère, encore et toujours. Partir sur une dispute lui faisait énormément de mal. Au fond d'elle, Kurumu ne voulait faire qu'une chose : pleurer, verser les larmes de son corps pour se sentir mieux, et ce, sans que personne ne soit au courant.
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Le chemin se fit dans le calme, aucuns bruits ne s'étaient entendus depuis leur départ. A la sortie de la ville, sur environ une bonne dizaine de mètres, il n'y avait plus rien. Plus de bâtiments, plus d'habitant, mais seulement du goudron. Au sol, pour délimiter La Citadelle des Impôts et Le village de la Putain, se trouvait une ligne blanche. Au delà de cette ligne, il semblait y avoir une prairie.

Kurumu ne voulait pas demander à Jean-Z d'enlever son t-shirt dans la rue, et préférait attendre d'être dans une taverne. Les chevaux courraient la crinière dans le vent. Dans cette région, il n'y avait rien sauf de la verdure. Tous excepté Lu Bu regardèrent au loin pour tenter de trouver un village. Si il n'en trouvait pas, ils allaient devoir tourner en rond sans aucunes indications d'un quelconques endroit où se reposer.

Après avoir cavalés durant une heure et demi dans la plaine, ils trouvèrent un village et y entrèrent. Les maisons étaient faîtes en bois. Certaines toitures étaient trouées. Cependant  tout n'était pas délabré. Il y avait des maisons en briques, très bien isolées. Le sol était de la verdure, bien verte, et chaque brindille d'herbe était quasiment à la même hauteur.

Le village comportait environ une cinquantaine d'habitation, et au loin, il y avait deux collines surplombée par ce qui semblait être des tours, ou des statues. Les deux collines faisaient penser à une paire de sein. Le hameau était vide. Personne pour accueillir les arrivants, mais il y avait du bruit, comme si les gens faisaient la fête. Le trio s'y rendait, et arrivèrent au lieu dit.

Lu Bu entra en poussant violemment la porte. Tous s'arrêtèrent et le regardèrent d'un air "Mais c'est qui ce type ?". Les complices de celui-ci entrèrent à leur tour, et gérant les accueillit puis se présenta à eux. Il s'appelait Jean-Dracaufeu.
-"Trois chambres pour le prix d'une. Exécution."

Jean-Dracaufeu n'en revenait pas. Il avait dans son bar le fameux seigneur de guerre. De ce fait, il fit leur séjour gratuit. Kurumu comprit pourquoi le propriétaire fit des prix à Lu Bu. Celui-ci était un danger pour le village, et même pour l'humanité. Il donna une clé à chaque personne et chacun allait dans sa nouvelle chambre. Le tyran dit à Jean-Z de le suivre. Il lui dit en suite de lui montrer la carte. La troisième clé était localisée sur les deux sommets des deux collines.

Quand à la jeune fille, celle-ci plongea dans le lit, et se mit sous la couverture. La fête avait reprit de son plein gré, et Kurumu se retint de pleurer. Il y avait trop de monde dans la taverne, et préférait attendre un endroit plus calme et désert.
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Finalement, elle s'endormit dans le brouhaha. Le lendemain, vers les coups de neuf heures, elle descendit dans le hall. Lu Bu et Jean-Z était déjà levé et mangèrent. Red Hare n'échappa aucunement au repas, et entra dans la taverne de Jean-Dracaufeu. Il mangea du foin frais. Tous s'aperçurent que Kurumu n'était pas dans son assiette, mais firent comme si de rien était. L'adolescente prit une table à part, et déjeuna dans son coin.

Lu Bu alla alors vers celle-ci, et s'assit sur une chaise.
-"Une fois que tu as terminé, on décolle. J'ai regardé la localisation des clés, et il y en aurait deux, une sur chaque sommet des collines."
La gamine lui fit oui d'un signe de tête, et attendit qu'il parte. Cette homme la mettais de plus en plus mal à l'aise. Elle savait bien qu'au moindre faux pas, elle se ferait frapper. Kurumu ne supportait plus les coups, et ressentait des douleurs de partout. Peut-être avait elle envie de pleurer à cause des coups portés, et non au fait qu'elle s'était disputée avec sa mère ? Elle avait l'habitude, et les fois précédentes ne la dérangeait pas.

Vers les dix heures, la jeune fille était prête. Le tyran qui était au commande lui dit :
-"Au sommet d'une des deux collines, je te montrerais comment faire la technique."
Elle baissa la tête et ne lui avait toujours pas répondu. Ce comportement puéril commençait à faire embêter Lu Bu, qui se retenait de lui en foutre une bonne. Il mit ça sur le compte du "Je me sens pas bien, j'ai besoin d'être seule", puisqu'il avait sentit et vue, que la môme était dans un mal-être complet.
-"Je ne sais pas ce qui ce passe dans ta tête morveuse, et je m'en fous complètement. Mais sache que pour maîtriser ce que je vais te montrer, il faut que tu sois concentrée. Sinon c'est une perte de temps. Donc si tu ne le sens pas, on verra ça plus tard."

Kurumu ne changea pas de comportement à l'égard de l'homme, et continuait sa politique de "je ne te répond pas". Jean-Z leur expliqua rapidement sur le chemin, qu'ils allaient peut-être tomber sur des personnes qui ont été plus rapide qu'eux, et donc devoir les combattre. Ces personnes seraient surtout le gang de Jean-Dracolosse. Ce gars serait une vrai plaie, et surtout un opportuniste, lâche, ne faisant que des coups bas.

Ils arrivèrent au pied des deux collines, et prirent celle de gauche. Kurumu demanda alors à Jean-Z :
-"Tu es sur que c'est là ? Et pourquoi on n'a pas prit l'autre ?"
Il lui répondit qu'il y avait deux croix, et qu'il fallait voir au deux sommets pour trouver la véritable clé.
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Le petit groupe arrivèrent au sommet de la colline. Mis à part de la verdure, il n'y avait rien. Aucuns passages, aucunes pierres mais deux personnes. L'une était habillée d'un cosplay de pikachu, et s’appelait Jean-Pikachu. L'autre était dans un cosplay de noctali, et s'appelait Jean-Noctali.
-"Pika Pika... euh non c'est pas ça que je dois dire. Bref, que faîtes vous ici ?" demanda Jean-Pikachu aux inconnus

Jean-Z dit à ses alliés qu'il était inutile de rester ici, puisque la clé ne s'y trouvait pas. Ils s'étaient trompés de colline.
Jean-Pikachu qui se révélait être une fille fit l'attaque tonnerre aperçut une personne derrière l'homme des ténèbres. Elle la pointa du doigt.
-"Toi là-bas, qui est cachée, montre toi ! Ou tu risquerais de le regretter."

Kurumu ne l'écouta pas et dit à Jean-Z qu'ils pouvaient aller sur l'autre colline. Lu Bu, quant à lui, ne fut pas d'accord.
-"Hors de question ! Elle vient de te lancer un duel, alors tu te bouges et tu vas combattre. Remet la à sa place. Ne te laisse pas faire."
La jeune fille refusait de combattre, surtout avec un oeil en moins. Elle descendit de Red Hare et alla avec Jean-Z.
-"Je vois que tu es une lâche... Tu me déçoit énormément." En s'adressant aux autres "Laissez tomber les nains, elle refuse le combat. Cependant, si vous persistez à vouloir nous combattre, je m'en chargerais personnellement."
-"Ah ouais, tu ne nous fait même pas peur. Sache que je suis du type ténèbres." affirma Jean-Noctali.
Lu Bu descendit de son étalon,et fit tourner son hallebarde entre ses doigts.
-"Tu dis être du type ténèbres... Malheureusement pour toi, je suis les ténèbres. Tu vas regretter ton insolence."

La jeune pirate ne regarda pas le combat. En quelques coups, il venait d'en terminer avec son pitoyable ennemi. Jean-Pikachu qui assista à la scène partit en courant. Elle ne voulait pas mourir comme son complice. Lu Bu chevaucha Red Hare et tous partirent pour la seconde colline. Jean-Z leur dit qu'ils seraient obligés de rencontrer leur chef. Le tyran avertit la môme.
-"J'espère que tu le combattra. Mais je te trouve bien songeante. Raconte moi tout, qu'on règle ce petit mal-être rapidement."

Elle baissa les yeux puis lui répondit :
-"Je n'ai rien à te dire."
La fillette venait enfin de répondre à Lu Bu après de long jours de voyages. Cependant, ce n'était pas la réponse qu'attendait celui-ci.
-"Tes caprices ont assez durées. Nous réglerons cette histoire une fois la troisième clé obtenue."
-"Il n'y a aucuns problèmes. Mais merde, fous moi la paix."
-"Tu regretteras cette parole misérable gamine."
-"Mon dieu, c'est vrai que tu fais peur. Tes menaces ne prennent plus. Je vais m'occuper de toi."
-"J'espère que tu te rappelleras de tes paroles, je vais te faire payer très chère cette insolence."

Kurumu semblait avoir reprit su poil de la bête, mais à quel prix ?
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Il fallut peu de temps pour Red hare, et le second cheval à descendre de la colline et d'escalader la seconde. Cette fois ci, c'était la bonne. Au sommet, il y avait une petite maison. Une toiture bleue fortement inspirée d'un style asiatique. Les murs étaient séparés en deux styles. Du milieu, jusqu'au toit, ils étaient blanc. Mais du milieu jusqu'au bas, les murs était fait en brique. Sur le côté, il n'y avait qu'une fenêtre et en face d'eux, une porte verte avec deux symboles.

Pourquoi je tombe encore sur une île avec un nom à la con... - Page 2 2748262366_1

Derrière la maison, il y avait une ombre qui s'avançait lentement vers les arrivants.
-"Yo les mômes, qu'est ce que vous foutez là ?" demanda Jean-Dracolosse intrigué par leur venue.
-"On veut la clé !"
-"Pas de chance pour vous, je ne l'ai pas non plus. Elle est encore à l'intérieure de la maisonnette. Saviez vous que celle-ci appartenait autrefois à une très vieil personne du nom de Jean-Gohan, et qu'il est mort écrasé par un gorille géant."

Il regarda le tyran qui lui rappelait une certaine personne.
-"Mais oui, toi le grand, tu es le fameux Lu Bu. La personne qui a éliminé près d'un million de personnes par delà les mers. Enchanté, je suis Jean-Dracolosse. J'ai toujours voulu te rencontrer.... pour t'éliminer."
-"Tu penses vraiment pouvoir me vaincre ? Moi le grand et unique Lu Bu ? Tes paroles sont déraisonnables. Tu fais une énorme bêtise."
-"Je vais venger la mort de mon défunt père, Jean-Drattak. J'ai perfectionné mon art dans la maîtrise et le contrôle de serpents."
-"Intéressant. Tu combattras la gamine. Si tu la bats, alors tu auras l'honneur de m'affronter."
-"Et pourquoi je combattrais à ta place d'abord ? Démerde toi. Ce sont tes problèmes, pas les miens."
-"Grrr.. Tu préfères défier un capricieux, ou subir mon courroux ?"

Elle n'hésita pas pour répondre la première solution. Kurumu descendit du cheval de Jean-Z. Elle avait une flemme monumentale, mais n'avait pas trop le choix. La colère de Lu Bu faisait vraiment peur, et valait mieux ne pas le rendre fou de rage.

-"Pourquoi m'envoies-tu une pauvre fille venue d'on ne sait où ? Aurais-tu peur d'affronter mes nouveaux serpents ?"
-"Non, je n'ai pas envie de me salir les mains. Remarque, un corps de plus ou de moins sur la liste n'y changeront rien."
-"Tu devrais le savoir. J'ai l'avantage du terrain. Dans une prairie,il est difficile de distinguer le mouvements des serpents. La fille n'aura aucune chance."
-"Trêve de bavardage, et commencez le combat. Si tu te débrouille bien, je prend sa place."

Jean-Dracolosse, tout comme les deux précédents, était habillé d'un cosplay du mythique Dracolosse.
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Il fit sortir des serpents des herbes et leur ordonna d'attaquer la môme qui avait sortit sa Pourfendeuse du Ciel. Combattre des serpents était suffisamment simple pour Kurumu qui les découpait en deux. Des reptiles plus gros et plus longs sortirent à leur tour, mais l'adolescente se débrouillait comme une chef. Elle venait de reprendre du poil de la bête, et ce comportement faisait plaisir à Lu Bu. La demoiselle esquivait les attaques et contre-attaquait, jusqu'à arriver devant Jean-Dracolosse. Il esquiva le coup de Kurumu et recula de quelques pas. Il cessa l'apparition des serpents.
-"Je dois admettre que tu sais bouger. Mais j'ai atteins un niveau de puissance encore inégalable. Pour la petite histoire, j'ai découvert une montagne sacrée me permettant ainsi de me métamorphoser. Je ne suis plus en symbiose avec les serpents, je ne suis plus un serpent, mais je suis maintenant devenu un dragon."
-"Alors montre ton fameux pouvoir à la morveuse."

L'ennemi de Kurumu venait de changer physiquement. Deux cornes s'étaient rajoutées sur sa tête. Il s'élança sur la gamine la tête la première, qui évita de justesse les cornes de celui-ci. Au cours du combat, l'ado avait remarqué qu'en plus des cornes, il était plus rapide. L'aventurière ne voulait pas perdre plus de temps que ça, et perdit son sang-froid.
-"Putain ! Mais tu vas arrêter de tourner autour de moi ?"
-"Abandonne, comme ça je pourrais combattre Lu Bu, et l'envoyer dans l'au-delà."
-"Tu ne pourrais pas le battre de toute façon. Ton mode dragon n'est qu'une blague. D'ailleurs je vais en finir avec toi. Je ne veux pas te tuer, mais je n'ai pas le choix. Tu es en travers de mon chemin. C'est la fin du dragon !!"

Elle fit sa seule technique et attendit qu'il s'approche assez prêt pour la lui lancer en pleine tête et le trancher en deux. La Pourfendeuse du Ciel faisait des rotations sur elle même et au bon moment, elle lança. Jean-Dracolosse s'était jeté sur la môme sans réfléchir à une éventuelle contre-attaque. Pas de chance pour lui, qui s'écroula au sol.

Kurumu se hâta vers la maison, toujours de son seul oeil et essaya d'ouvrir la porte. Malheureusement, elle était fermée, mais elle ne se laissa pas abattre pour autant. Elle cassa alors la fenêtre d'une des façades de la maisonnette et se faufila à l'intérieur. Tout était poussiéreux, mais quelque chose de surprenant : le parquet ne grinçait pas. Il n'y avait qu'une unique pièce composé d'un bureau, d'un lit et d'une petite table. Sur celle-ci, il y avait un oreiller et au dessus la fameuse clé. La jeune fille la récupéra et sortit de la maison.
-"Je l'ai ! On peut aller à la destination suivante."
-"Avant ça, je vais te montrer les techniques. Comme ça, se sera fait, et je n'aurais pas à le faire plus tard."
-"Tu t'es enfin décidé... Il t'en a fallut du temps."
-"Du calme la môme, ne brûle pas les étapes."
-"Et arrête de m'appeler môme ou morveuse ou gamine ! J'aime pas du tout."

Lu Bu ne l'écouta pas, prit l'arme de la gamine et commença son entraînement.
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-"Alors avant que je te montre la procédure, il faut que tu sois concentrée. Au début, je t'expliquerais le comment faire basique. C'est à dire il qu'il n'y aura aucuns effets. Mais je pense que tu pourras les maîtriser puisque tu arrives déjà à faire l'effet boomerang. Ton arme doit faire des rotations sur elle même, comme tu le fait déjà. Le truc à rajouter, c'est la vitesse de rotation. Plus ton arme tourne vite, et mieux sera l'effet. Ensuite il faut la force nécessaire. Pour ça, je doute que tu l'ais. Voici l'exemple. Tu en as droit à trois. Ouvre bien tes mirettes."

Kurumu semblait métamorphosée. Elle était attentive et assise par terre. Lu Bu fit la démonstration du lancé sous les yeux de l'adolescente, qui n'en revenait pas, même si elle avait déjà vu la technique à la Grotte Satanique. C'était à son tour. Elle récupéra la Pourfendeuse du Ciel, et la mise sur sa paume, puis la fit tourner. La vitesse n'était pas assez élevé pour permettre à l'arme d'acquérir l'effet voulu. Ce que voulait faire la jeune fille, c'était de lancer son arme et de lui donner l'illusion de voir plusieurs Pourfendeuses, empêchant ainsi l'adversaire d'éviter le coup.

Après une multitude de lancé, elle n'y arriva pas. Il lui manquait la force, puisqu'elle arrivait à donner la bonne vitesse.
-"Elle marche pas ta technique. Donne en d'autres."
-"Terminé. J'ai montré les trois essais. Maintenant tu t'entraîneras chez toi ou plus tard. La nuit arrive bientôt. Retournons à l'auberge pour partir à l'aube."

La jeune fille était dégoûtée, elle venait de perdre un peu près un quart de sa journée. Rapidement, ils arrivèrent à l'auberge avec la troisième clé en leur possession. Kurumu s'allongea dans le lit et s'endormit derechef. Cette journée venait de l'épuiser.

Le lendemain, Lu Bu démonta la porte de la chambre de la gamine, réveillant l'auberge. Jean-Dracaufeu accourut vers le tyran et demanda à être remboursé. Il le regarda d'un air "Dégage microbe, je suis occupé" et l'ignora.
-"Allez la petite, on se lève, et on décolle."
-"Pas maintenant, je suis fatiguée. Laisse moi." Puis elle se rendormit.

L'aubergiste demandait le remboursement et continuait jusqu'à ce faire encastré dans un mur.
-"Ça, c'est pour m'avoir brisé les noix. Lu Bu ne paie pas. Et si tu as un problème avec ça, appelle les marines que je leur brise la nuque. Je suis le plus puissant homme, tu devrais être content. J'ai passé deux nuits dans ta pathétique auberge. Bon sert moi à manger ainsi qu'à mon cheval. J'ai une faim de loup."

Jean-Z se réveilla après avoir entendu le bruit assourdissant de l'encastrement et prit une autre table. L'attente de la gamine énervait le seigneur de guerre.
-"Elle se magne la morveuse ... Je n'ai pas toute la nuit."

Elle descendit vers les neuf heures et prit son petit déjeuné. La gamine se mit en face de Lu Bu et prenait son temps, pour le faire rager. Il l'avait bien comprit, et garda son sang-froid.
*Je vais voir si je peux te faire craquer ? Si j'y arrive, je serait la première personne à y parvenir. Ça serait génial.*

Ce petit jeu dura près d'une trentaine de minutes. Kurumu n'avait pas réussit son objectif et fit sa toilette avant de partir. A dix heure et demi, tous quittèrent le Village de la Putain pour une nouvelle destination et donc une nouvelle clé.
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-"Alors la môme, tu n'arrives toujours pas à faire cette technique ? Quel déception... Et moi qui pensait que tu pourrais aller contre la logique. Tu m'auras bien fait perdre mon temps."
-"Pfff, j'ai même pas envie de te parler. Mais on va où là ? Si on n'a pas la position de la clé précise, alors c'est inutile, d'autant plus que nous n'avons pas encore quitté cette région."
-"Pas la peine de s'inquiéter morveuse, j'ai regardé avant de partir, et je sais parfaitement ou l'on va. D'autant plus que Red Hare court mille kilomètre en un jour, mais il a également besoin de s'hydrater. Par conséquent, j'évite de l'épuiser pour un rien. Sait-on jamais, si ça se trouve, il n'y a ni à manger ni à boire. La précipitation mène à la mort. Retient bien cette phrase, elle pourrait te sauver plus d'une fois."

Jean-Z en avait marre d'écouter leur salade, mais ne disait rien afin de rester en vie. C'est à la fin de cette discussion qu'ils sortirent du Village de la Putain. Cette fois-ci, plus question de prairie, mais de montagnes. Quelques arbres étaient plantés tout autour de la nouvelle région, mais celle-ci était composée à environ quatre-vingt dix pour cent de montagnes. Lu Bu descendit de son cheval et lui murmura quelque chose dans l'oreille.
-"Après l'homme qui parlait aux chiens, nous avons l'homme qui parle aux chevaux. Incroyable n'est ce pas ?" dit-elle d'un air ironique.

Le tyran se retourna et gifla la gamine.
-"La ferme femelle. Modère tes propos. Je ne suis pas un de tes amis."
Elle se mit la main sur la joue, et s'en alla dans les montagnes, seule, mais armée. Jean-Z dit alors à Lu Bu qu'il n'aurait peut-être pas dû aller jusque là, que ce n'était que des paroles d'une gamine qui se cherche, qui teste ses limites. Après tout, c'est presque l'âge idéal, pour prendre des risques, et jouer aux rebelles. Il lui dit également, qui il y aurait des bandits mais aussi un Yéti. Le seigneur de guerre n'était pas du même avis, et pensait qu'elle allait revenir, puisqu'elle ne pourrait pas se rendre à l'endroit de la clé sans savoir précisément sa localisation. Il espérait également qu'elle tombe nez à nez avec ce fameux Yéti, mais avait aussi une envie de le voir.

Ils attendirent un quart d'heure la jeune fille qui n'était pas encore revenue. Pendant ce temps, Kurumu escaladait les montagnes sans savoir où aller.
*Putain j'en ai ma claque de me faire frapper par un inconnu qui se croit supérieur à tout le monde, juste parce qu'il a un cheval qui peut parcourir des kilomètres et qu'il sait faire des techniques que je ne sais pas faire. Gnagnagna je suis Lu Bu, je suis le plus fort, je suis... Je t'en foutrais des "Je suis". Durant toute ma vie, c'est lui qui m'aura frappé le plus. Mais je le lui ferais regretter.*

Soudain, elle tomba sur un groupe de bandit qui faisait une ronde. La jeune fille s'allongea au sol pour ne pas se faire remarquer. Combattre une dizaine de bandits, alors qu'elle n'était pas accompagnée était une mauvaise idée. La demoiselle avançait lentement mais surement, afin de les contourner. L'adolescente venait de perdre un temps fou, mais ne s'était pas fait repérée, et c'était la chose la plus importante du moment.

Elle se releva et continua son chemin. Sur celui-ci, elle sortit la carte de sa poche et eut une idée de génie.
*Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt. J'aurais pu reporter les localisations des clés sur la mienne, comme ça Jean-Z n'aurait plus besoin de nous suivre, et pourrait retourner à ses occupations. Lorsque je trouverais une auberge, je le ferais.*

Elle marcha très longtemps sans rien trouver, alors que la nuit arrivait vite. Plus elle avançait, et plus les montagnes étaient enneigées, et il faisait de plus en plus froid. La jeune pirate ne s'était pas équipée pour les reliefs, et avait très froid, d'autant plus que le soleil s'était couché, il y avait environ une heure.
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A bout de force, Kurumu s'écroula au sol. De la neige tombait, et commençait à la recouvrir lentement, jusqu'à former une fine pellicule de neige. Le vent se levait, et soufflait tellement fort, qu'on aurait pu croire qu'une tempête se formait.
*Je pense que c'est la fin, je n'aurais peut-être pas du m'éloigner d'eux...*

Pendant ce temps, Lu Bu et Jean-Z explorait les montagnes, sans trop s'aventurer, car il avait ressenti la tempête. Eux aussi virent les bandits des montagnes. Le premier alla à leur rencontres, sans aucunes craintes.
-"Avez vous vu une gamine, cheveux noirs, avec un bandage sur l'oeil gauche ?"
-"Mais tu te prend pour qui toi ? Tu sais pas à qui tu as à faire. Je suis Jean-Rockeur. Nous attaquons les gens à la recherches de substances illicites. Donc déguerpit avant que je t'en foute une bonne. Tu vois pas que je suis en train de prendre mon pied." disait-il avec un joint dans le bec.

Ni une, ni deux, Lu Bu le trancha avec son hallebarde.
-"Que le prochain me donne une réponse claire, si'il ne veut pas finir découper en deux."
-"Boah chai pas moi !" répondit Jean-Drogue d'un air nonchalant.
-"D'où tu te permets de me répondre Boah !"
Il subit alors le même sort que le premier.
-"Hey les gars, mais faîtes quelques choses, il est en train de massacrer tout le groupe. A l'attaque les gens. Pensez à la drogue et au champignons hallucinogènes !"disait Jean-Toxico.

Tous, inconscient de la puissance de Lu Bu s’élancèrent vers celui-ci, et se firent trancher en moins de deux minutes. Jean-Z arriva après la petite bagarre et lui dit qu'ils n'avaient surement pas vu la fillette. Soudain une personne sortit de derrière un tonneau. C'était un junkie, habillé comme un clochard. Jean troué, t-shirt dépravé, avec de long cheveux gras. On aurait dit qu'ils les avaient trempés dans de l'huile. L'homme n'en avait rien à faire que ses alliés se soient fait tué, puisqu'il connaissait leur assassin. Ne voulant pas de problèmes, il s'en alla après avoir dit que personne n'était venu ici.


A fil des minutes, Kurumu était partiellement recouverte. Seul son joli petit visage n'était pas sous la neige. Tout d'un coup, le sol tremblait. L'adolescente avait l'oeil fermé, et essaya de l'ouvrir pour tenter de voir ce qui venait vers elle. Elle aperçut une silhouette de grande taille avant de renfermer l'oeil.

A son réveil, la pirate se trouvait dans une caverne enneigée, collée contre de la fourrure blanche. Elle ne savait pas ce qui s'était passée, mais l'important était la chaleur conféré par le doux pelage blanc du mystérieux animal. Elle se rendormit, et était contente. Son heure n'était pas encore arrivée.

Pendant ce temps, Jean-Z et compagnie, cherchèrent la gamine. Lu Bu regardait au sol, si'il voyait des traces de pas, mais rien. La neige avait recouvert le chemin emprunté par la môme.
-"Elle va nous en faire de toute les couleurs. Ma parole, cette gamine est l'équivalent d'une peste. Je me demande comment il... Bref. Jean-Z. On continue les recherches. Au boulot."
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Finalement, au milieu de la nuit, ils trouvèrent une caverne. Ils ne savaient pas si la môme s'était réfugiée à l'intérieur, et y entrèrent, pour ce protéger de cette tempête. Lu Bu aurait pu continuer la traversée, mais actuellement, il était avec un être faible. Le lendemain, Kurumu se leva tranquillement et vit avec stupeur, la personne qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Cette personne n'était autre qu'un animal, et cet animal était bipède. Il ressemblait à un singe vêtu d'un pelage blanc, avec deux petites cornes allant du crâne vers la bouche. Ce singe mesurant près d'un mètre quatre vingt était en réalité un bébé Wampas.

Wampa:

Le confort du pelage apporté par ce singe ne suffisait pas pour la jeune fille, qui réclamait à manger. Elle savait que cet animal n'allait rien comprendre, mais voulu attendre ici. Peut-être que Lu Bu avait retrouvé sa trace. Même si cette option ne l'enchantait pas, l'adolescente n'avait pas trop le choix, étant donné qu'elle ne connaissait pas l'endroit de la clé.

Au bout d'une dizaine de minutes, la caverne se vidait. Il ne restait que le Wampa junior à l'intérieur. Soudain Lu Bu et Jean-Z apparurent.
-"On te retrouve enfin sale gamine." Il jeta un oeil sur le côté, et vit l'animal en train de se gratter la tête.
-"Alors c'est donc ça le fameux Yéti. Je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant. Éliminer une espèce rare, quoi de mieux pour montrer sa supériorité. Toi le singe, prépare toi. Ta mort sera rapide."

Kurumu s'interposa à temps, et para de justesse le coup d'hallebarde de Lu Bu, et ce, avec sa Pourfendeuse du Ciel.
-"Je t'interdis de le toucher."
Le Wampa prit peur et se cacha derrière un gros cailloux enneigé.
-"Comme ça tu fais dans le social... Si j'ai bien compris, je dois me débarrasser de toi avant de le supprimer. Alors qu'il en soit ainsi."

Jean-Z lui expliqua qu'il était inutile de venir à bout, et qu'il restait un long chemin à parcourir. Lu Bu écouta son conseil, pour une fois, et quitta la caverne suivit des deux énergumènes.
*Ouf, j'ai sauvé cet animal. Il a eu de la chance que je soit là, sinon ce gars l'aurait tué.*

Puis elle dit au tyran :
-"Putain ! Mais tu es malade ? Tu allais tuer un innocent animal."
Il ne répondit pas. Escaladant les monts les plus élevés, dévalant les rudes pentes, tous parvinrent à trouver le temple du Rock. Celui-ci était isolé, c'est à dire qu'aux alentours, il n'y avait pas de reliefs. Le temple était en faite un manche de guitare planté dans le sol herbeux, faisant penser à une tour.
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-"Alors c'est ici que se trouverait cette foutue clé. La morveuse, je ne vais pas t'accompagner. Tu devras explorer ce temple seule, sans compter sur l'aide de Jean-Z, bien évidemment. Après tout, tu es une grande demoiselle, qui n'a peur de rien."
-"Ha ha ha... Très drôle l'artiste..."

Il n'eut pas le temps de l'attraper quel venait de filer comme une flèche et entra dans le temple. A l'intérieur se trouvait une multitude de guitares. Pour certaines, c'étaient les cordes qui étaient brisées, et pour d'autres le manche. Au mur, il y avait une peinture rupestre, qui s'étaient effacées au fil du temps. Cependant, des symboles persistaient à leurs survies. Ils ressemblaient à des personnes, des instruments de musiques, des éléphants et surement d'autres choses indescriptibles. Kurumu avançait tranquillement sans se précipiter. C'était connu dans les temples, les pièges en tout genre.

A chacun de ses pas, elle regardait autour d'elle, si aucuns interrupteurs furent actionnés par mégarde. Le lierre s'infiltrait à travers les briques qui formaient le temple. Des racines jonchaient le sol, et une minorité de murs étaient traversés de gros trous, comme si, cet effet était voulu. Au loin, une porte, sans éclaircissement, aucune lumière. Mais Kurumu n'avait pas trop le choix.

La fillette passa la porte, et tâtait de son pied, pour savoir où est ce qu'elle allait et ce qui avait en face d'elle. Il semblait y avoir des marches, et la gamine, sûre d'elle monta les escaliers. Des craquements s'entendirent, ce qui lui faisait un peu peur.
*Evidemment, le temple date d'on ne sait quelle année, normal que les marches se fissurent. Pourtant, je ne suis pas grosse.*

L'ado arriva au premier étage saine et sauve, sans aucunes égratignures. Le décor du rez de chaussé ne changeait pas pour le premier étage. Toujours les même peintures, les même plantes qui tentent de gagner du terrain. Cependant, un détail important à prendre en compte. Il y avait une drôle de plante. Celle ci était tellement grande qu'elle avait cassé le plafond pour pouvoir croître paisiblement. Ces racines, qui ressemblaient étrangement à des jambes, était à l'étage où se trouvait actuellement Kurumu. Partant de part et d'autre de son corps, deux grandes et larges feuilles. Son cou (enfin ce qui y ressemblait), supportait une énorme tête rouge à pois blancs, avec de grosses lèvres marquées et recouverte de dents. Elle avait une coiffe de pétales jaune bordés de rouge. Son corps et ses feuilles étaient verte. Le plus étonnant, était la culotte de la même couleur que sa tête.

Plante carnivore:

*Mouais... Au pire, ce n'est qu'une plante plus grande que la moyenne. Pas de quoi s'inquiéter.*

Kurumu reprit l'exploration du temple tranquillement, sans se presser. Elle ne voulait pas que le sol ne tombe en miette. La gamine passa devant la plante carnivore, qui bougea sa grande feuille droite, et rasa le sol, pour pouvoir capturer la touriste. L'adolescente l'avait vu et commença à courir. Sa vie était plus importante qu'un temple abritant une plante. Elle vit une nouvelle porte et entra. Même configuration que la première, il n'y avait que des escaliers plongés dans l'obscurité. Elle trébucha deux fois, et arriva au second étage. La pirate inexpérimentée souffla un bon coup, avant de se retrouver nez à nez avec l'horrible tête de la plante.
*Heureusement qu'elle ne puisse pas marcher. Je n'aurais qu'à l'éviter en passant sur le côté.*

C'est ce que pensait la demoiselle, qui fut surprise quand elle vit la tête se rapprocher d'elle. Sans réfléchir, elle courut en s'écriant :
-"Putain ! Mais c'est quoi ce cirque ? Et comment se fait-il que le sol ne se casse pas sous son poids ! Et merde."
Ne voulant pas montrer sa détresse, elle ne cria pas. Les longues feuilles de la plante se rapprochaient dangereusement de la gamine qui esquiva l'assaut avec une roulade avant. Derechef, elle se releva, et regarda derrière elle. Le sol s'effondrait sous la puissance de Flora Piranha, nom trouvée par Kurumu, alors qu'elle se faisait toujours pourchassé par celle-ci.

De nouveau, elle vit une porte, et l'emprunta jusqu'à arriver au niveau trois. Elle courut afin d'attendre l'étage cinq. A cet étage, elle s'allongea en pensant avoir semé son assaillant.
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C'est essoufflée qu'elle se releva. Au loin, il y avait encore des escaliers, mais la gamine était fatiguée. Courir sur quatre étage non stop n'était pas de tout repos. Elle avança mis le sol craqua non loin d'elle. La plante venait de sauter pour l'atteindre. Celle ci grogna et attaqua Kurumu de sa feuille gauche. Petite roulade sur le côte, la fillette se releva et reprit sa course. Elle ne pouvait pas mourir maintenant, pas aussi proche du but. Flora Piranha tenta de balayer l'étage avec sa feuille droite. L'innocente demoiselle se prit le coup en pleine poire, l'éjectant à l'entrer de l'étage.

Elle ne savait pas comment pas faire pour passer, d'autant plus que l'étage du dessus était visible. Le seul accès était l'escalier. La fillette n'avait pas le choix, elle devait à tout prix passer la plante carnivore, même si elle savait qu'elle se retrouverait face à sa tête. Elle ré-essaya de passer. Le végétal ne changea pas de coup et rasa de nouveau le sol. Kurumu s'était doutée qu'il allait faire la même chose, et parvint à passer. Elle monta les escaliers, et évita la tête de Flora, puis continua sa course.

L'adolescente avait une petite longueur d'avance, tant qu'elle ne s'arrêtait pas de courir. La destruction du temple s'entendait. Dehors Lu Bu se demandait se qui pouvait bien se passer. Jean-Z lui expliqua que dans ce temple, habitait une plante très spéciale dont il ne savait pas grand chose dessus.
-"Et comment tu sais tout ça toi ?"
Il lui répondit qu'il avait près de quarante ans, et qu'il connaissait toutes les légendes, véridiques ou non, de chaque région.

Après avoir passé une trentaine de minutes à courir et à éviter les assauts de la plante carnivore géante, elle arriva dans une salle. Le bruit avait cessé. Cette salle ressemblait à un autel. Un socle creux, en forme de guitare se trouvait au milieu de la pièce. Kurumu s'approcha du socle en verre, et regarda à l'intérieur.
-"Yes, y'a la clé. Ça m'en fait quatre. Plus que trois avant d'arriver à la destination finale."

Son repos venait de se terminer par l'arrivée de la plante, très en colère, mais qui ne bougea pas.
*Si ça se trouve, c'est la gardienne du temple... Si je quitte l'autel, elle va me poursuivre et avec les dégâts qu'elle a causé, ce ne sera pas une mince affaire pour s'en sortir. A moins qu'elle ne se jette pas sur moi une fois la porte franchie. Au pire, je saute par la fenêtre, en espérant que Lu Bu me rattrape... Mais à tous les coups, il va me louper. Il ne me reste que la première solution. Si ça se trouve, elle comprend le langage humain.*

Kurumu longea le mur jusqu'à sortir de la pièce ,et se remit à courir, malgré les chemins dévastés. Finalement elle sortit du temple, toute poussiéreuse et essoufflée.
-"Putain ! J'en peux plus."

L'adolescente tomba dans les pommes, lâchant la clé, qui roula jusqu'au pied de Lu Bu.
-"Elle aura réussi. Cette morveuse en a dans le ventre. Par contre c'est toi qui la porte."
Jean-Z lui répondit qu'il était trop frêle pour porté quoi que se soit. C'était donc le tyran qui s'y colla. Il la prit par la jambe et commença à la traîner, jusqu'à ce que le complice inutile lui dise qu'il devait la porter, même si cela le dérangeait. Lu Bu poussa un long soupir et la mise sur son épaule.
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Plusieurs jours sont passés, dans la fatigue et dans la faim. Il ne restait plus qu'à descendre une petite montagne avant de sortir du Temple du Rock, et d'arriver vers la Côte du Paradis, endroit où les personnes étaient accueillantes, chaleureuses et bienveillantes. L'ado se réveilla et vit que Lu Bu la portait, et se rendormit. Elle venait de trouver quelqu'un pour la porter. Au moins, elle n'aurait pas à marcher. Jean-Z demanda au Seigneur de guerre si c'était une bonne idée de laisser les chevaux partir. Il lui répondit avec un air de "Laisse moi faire, je suis le plus fort" :
-"Évidemment. Les cheveux vont nous attendre au pied de cette montagne. Ils n'auraient pas pu escalader de rudes pentes. Même pour Red Hare. D'ailleurs, ouvre tes mirettes, et regarde un peu plus bas. Ils nous attendent. Heureusement que j'ai bien dressé mon étalon."

Le trio arrivèrent vers les chevaux et les chevauchèrent.
-"La feinte a assez duré sale môme. Je sais que tu es réveillée depuis belle lurette."
-"Et pourquoi ne m'as tu pas lâché, ou même frapper ? Un peu comme d'hab quoi."

Il ne répondit, et tous se mirent en route. Sur le chemin, la jeune adolescente ne cessait de se plaindre d'avoir faim. Ça va faire depuis son départ du Village de la Putain qu'elle n'avait pas manger un seul truc. Le Wampas voulait bien lui donner de la viande fraîche, mais la fillette avait refusé. A chaque fois que la môme l'ouvrait, Jean-Z lui dit que cela ne servait à rien, et qu'ils allaient bientôt arriver.

Il avait raison. Il y avait un panneau, non loin de leur position, qui leur indiquait la bonne voie.

"Vous entrez dans la Côte du Paradis,
l'endroit le plu sympathique de toute l'île."

Le soleil était au rendez vous, les personnes disaient bonjour aux touristes, comme quand Kurumu avait mis la première fois ses pieds sur l'île. L'odeur des plats des restaurants faisaient saliver la jeune fille.
-"Arrêtons nous là ! On mange et on reprend la route. Y'en aura pas pour longtemps."
Lu Bu n'arrêta pas le cheval et continua sa route, sans écouter les paroles de la gamine capricieuse.
-"Tu vas t'arrêter ! J'ai faim !"
-"Et toi, tu vas la fermer ta bouche ! Je ne rigolerais pas à ta place. A chaque mot que tu diras, je te frapperais dix fois. Comme ça, ça m'échauffera. On va se poser vers le port, comme ça tu pourras te faire bronzer."
-"Tu n'oserais pas me toucher de toute façon. Et je n'ai pas le temps pour ça. Plus vite j'ai les clés, plus vite je te dis adieu."
-Pour ta gouverne, j'ai commencé à compter. Trente mots. Je te conseille vivement de te la fermer maintenant."

Kurumu n'avait plus choix, et souffrait en silence en voyant tous les plats. Finalement, au bout d'une demi heure, ils arrivèrent dans un hôtel. L'adolescente n'avait pas reparlé depuis la menace du tyran. Ils prirent quatre chambres, que le gérant fit gratuitement sous le regard terrifiant de Lu Bu. La môme alla dans sa chambre pour se laver, avant de déguster un bon repas, qu'elle attendait depuis des millénaires. Seulement, il y eut un problème. le méchant Lu Bu était entrée.
-"Trente fois dix égale trois cent. Tu vas le regretter misérable morveuse capricieuse."

Il la prit et la jeta violemment sur le sol, pour ensuite lui donner un multitude de coup de pied dans tout le corps. Le par-terre devenait rouge. La môme saignait de partout, des larmes, qu'elle essayait de cacher, coulaient. Lu Bu la prit, et remplit la baignoire d'eau, afin de lui plonger la tête dedans. Il la remonta, pour ensuite la replonger, et ainsi de suite jusqu'à en avoir marre.
-"Je vais être gentil ma grande, je vais juste t'agrandir le bleu sous ton oeil, comme ça, tu n'auras pas de besoin de te bander les deux yeux  Mwahahaha. Je suis le terrifiant et impitoyable Lu Bu. Tu aurais du le comprendre depuis tout ce temps."

Le coquard fait, il la prise pour la projeter contre la baignoire. Kurumu était au sol, et ne bougea plus.
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Jean-Z accourut à la chambre de Kurumu, et la vit allongée au sol. Il sortit la tête par la fenêtre et demanda de l'aide aux passants, en criant si'il y avait un ou plusieurs médecins dans l'assistance. Aucuns docteurs, mais seulement une multitude de personnes qui coururent jusqu'à la demoiselle, qui cracha du sang. Le gérant de l'hôtel prit le den den et appela un hôpital. Il y avait foule de monde devant la porte de la chambre de la jeune fillette.

Des infirmiers arrivèrent sur place et commencèrent par la désinfecter. Ils arrêtèrent ensuite les saignements. La pirate inexpérimentée était en piteux état, et en voulait terriblement à Lu Bu. Elle essaya de serrer son poing, en vain, et fut transporter à un hôpital. C'était la seconde fois qu'elle alla dans un établissement de soin, et avait conscience qu'elle n'allait pas manger avant un très long moment.

Kurumu arriva dans sa nouvelle chambre, puis le médecin chargé de s'en occuper lui mit un masque pour l'aider à la respiration. A l'hôtel, Jean-Z alla voir Lu Bu et lui dit que cela ne se faisait pas. Que cette gamine aurait pu y passer, et qu'il devait s'éloigner de la môme, avant qu'elle ne se retrouve entre quatre planches.
-"Laisse tomber misérable crotte, elle va s'en remettre. Elle est vaillante cette gamine."

Jean-Z alla la voir à l'hôpital, et resta près d'elle jusqu'à son réveil. Celle-ci ouvrit les yeux, et la première chose qu'elle dit fut :
-"Elle est où cette merde ! Je vais aller lui causer vite fait bien fait. Ah c'est toi... Pendant que j'y pense, je vais marquer les localisations des clés sur ma carte, comme ça tu n'auras plus besoin de nous suivre."
-"Jeune demoiselle, vous êtes réveillée. Je suis étonné. Malgré les coups subit, vous n'avez pas de fractures. Les IRM ne montrent pas d'anomalies. Cependant, vous avez perdu pas mal de sang. Je vous recommande donc un peu de repos, et surtout, profiter de la plage. Malheureusement, je vous garde en examen encore un jour ou deux. Si vous faîtes une rechute, au moins, il y aura quelqu'un. Bonne journée à vous." dit le médecin qui sortit de la pièce.
-"Tu pourrais aller me prendre à manger et à boire ? J'ai grave faim."

Il lui fit remarquer qu'elle avait oublié le mot magique.
-"Steu plait."
Il accepta et se dit que Lu Bu avait raison de la frapper, cette gamine n'était qu'une peste, et insolente qui plus. Mais il allait loin parfois.

L'homme, qui dans un sens, était le protecteur de Kurumu revint après une demi heure avec un énorme plat, et boisson.
-"C'est pas trop tôt. Tu as pris ton temps on dirait. Bon, c'est pas grave, c'est l'heure de manger."
Il déposa le plat devant Kurumu qui mangea. C'était des frites et de la viande, rien de mieux pour la jeune fillette.
-"Merchi" lui dit-elle la bouche pleine.

L'adolescente finissait donc son plat avant de se reposer. Elle n'avait plus de bandage à l'oeil, ce qui la dérangeait légèrement. Elle fouilla dans les tiroirs jusqu'à trouver soit un cache-oeil, soit une compresse pour camoufler le coquard.
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