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Une proie chez les chasseurs.

Whiskey Peak, le repaire des chasseurs de prime. Le plus grand rassemblement de raclures affiliées aux gouvernements de toute la première moitié de Gran Line. On avait raconté à Galowyr beaucoup de chose sur cette île. On l’avait décrite comme la Tortuga des chasseurs de prime. Cela l’aurait étonné grandement. Mais bon ça valait le coup d’aller voir.

A choisir, il aurait largement préféré ne jamais foutre les pieds sur cette maudite île. Pas qu’il n’avait pas d’affection particulière pour les chasseurs de primes. Loin de là. Non disons plutôt qu’il n’aimait pas la sensation d’être un mouton dans une meute de loup. Quoique … Pour un mouton, il se défendait assez bien. Mieux que la plupart des loups d’ailleurs. La raison du plus fort étant toujours la meilleure, il préféra rester discret. Il avait recouvert son manteau noir d’un manteau à capuchon des plus banals. Le grand classique du type qui n’a pas envie d’être reconnu. Pas besoin de vous faire un dessin. Un pirate sur cette île était en danger permanant. Même s’il avait des doutes sur le fait d’être toujours ou non un pirate, les chasseurs de prime ne partageaient surement pas son opinion. Pas que la prime du borgne était très importante, mais ça valait un sacré paquet de bouteille de rhum bon marché.

Les invasions d’Impel Down se déroulant tous les siècles, et la dernière étant d’après ce qu’il avait entendu récente, il n’avait aucune envie de se faire remarquer mais alors pas du tout. Il se fit donc des plus discret à son arrivé sur l’île.

Kosta l’avait déposé comme convenu dans ce nid de frôlons. Galowyr avait toujours en tête l’attaque subie par les Bloodys lors de leur traversée de Reverse. Il était là pour en apprendre un peu plus sur les responsables de cette attaque. Et quoi de plus logique que de débuter l’enquête dans leur repaire. Quoi de plus logique que de commencer l’enquête dans une taverne dans leur repaire eut été plus exacte d’ailleurs.

Grey lui avait dit un jour que quand il n’était pas dans un troquet, le borgne était soit en train de décuver, soit en train de picoler sur le navire. Galowyr dans son tact habituel l’avait envoyait paitre. Là où il était Grey ne devait pas avoir l’occasion de beaucoup picoler … Il commanda un verre et se mit à écouter d’une oreille indiscrète les conversations. Pour avoir lui-même était chasseur de prime à sa manière, le borgne savait qu’il ne fallait mieux pas poser des questions directes à ces gens-là. Au risque d’aller au-devant de graves déconvenues.

Il resta là à boire tranquillement et à fumer. Car oui, même les chasseurs de primes tolèrent que l’on fume dans les bars. Rien ne lui paraissait digne d’intérêt dans les brides de conversations qu’il entendait. Des affaires de gros sous, de petits pirates et de gonzesses moyennement attrayantes. Sale histoire. Alors qu’il commençait à perdre patience, une phrase attira son attention.

T’sais qu’ils ont chopé un capitaine pirate récemment ? Il l’avait loupé à Reverse mais ce coup-ci ils lui ont mis la main dessus. Et tu sais le plus drôle, il était inconscient. Ils n’ont même pas eu à le combattre sérieusement.

Il faillit s’étouffer. Avait-il choppé Drogo ? Non pas le gamin. Ces abrutis de Targaryens n’étaient pas venus le récupérer comme il l’avait imaginé. Pas possible. Impossible même. Enfin ce n’était que des racontars de taverne. Mais il se devait de vérifier d’un peu plus près. La capuche bien enfoncée et les larges manches du manteau masquant son crochet le borgne se leva et s’approcha de la table où l’on avait prononcé la phrase.

Je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre conversation les gars. C’est vrai ? Mais qui l’a choppé le bougre ? Ce gamin avait bien failli me tuer à l’époque où j’opérais sur North Blue. Une sale petite teigne.

C’est les gros bras de la BNA qui s’en sont chargés. Le petiot et son équipage ont massacré l’équipe Ondine qu’était censé capturer les équipages pirates lorsqu’il franchissait Reverse. C’est un vieux camarade de chasse qui m’a raconté ça. L’chevalier noir était furieux. A ce qu’on raconte a envoyé l’un des rasoirs pour s’venger. A partir de là, c’était cuit pour eux. Je n’aurais pas voulu être à leurs places, ces mecs sont d …

L’homme s’arrêta, comme par peur de dire un truc compromettant. Des monstres qu’il voulait dire ? Des brutes, des connards, des antilopes ? Il en savait déjà assez. Fallait juste trouver qui était le chevalier noir et qui était les rasoirs.

Conscient qu’il ne fallait mieux pas trop se faire remarquer. Le borgne retourna à sa table en adressant aux chasseurs de prime un petit sourire de situation. Il leva son verre à cette « vieille raclure de pirate » qui ferait la fortune de son chasseur. Il paya et quitta l’établissement.

Le chasseur noir, allait devenir sa proie.
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Une silhouette encapuchonnée avec une cigarette au bec. Voilà tout ce qu’était Galowyr pour les personnes qui croisaient sa route. Une ombre, une présence fugace, un fantôme fumant. C’était l’avantage d’être chez les chasseurs de primes. Ces types-là, sont plus des loups solitaires individualistes que des bons sammaritains. Ils ne s’intéressent pas beaucoup à leur petits camarades. Sauf bien sur quand ça peut leur rapporter. Triomphe du Saint Pognon comme toujours.

C’est bien étrange pourtant. Avec contrôleurs des impôts c’est surement le métier le moins apprécié de toutes les mers. Les marines ne leur font pas confiance, les pirates les détestent, les révolutionnaires voient en eux des chiens à la botte du grand Capitale (encore lui) et les civils tout le monde s’en fout. Non haïs comme ils sont, ils devraient au moins se serrer les coudes. Enfin il n’allait pas cracher dans la soupe. D’une part parce que ce n’est pas spécialement poli de cracher dans une soupe, et d’autre part parce que ça serait sans doute la goutte de baffe qui ferait déborder le vase.

Le bureau n’était pas le lieu le plus difficile à découvrir de l’île. On passera le fait que c’est un bien jolie nom pour un mouroir et une prison. C’était un peu comme la place du marché d’un village lambda. Il y avait des bistrots, des boutiques en tout genre et plein de monde. De Tata Monique l’impitoyable géant okama, aux terrifiants Five Fingers les quintuplés les plus redoutés des Blues. Du beau monde l’ami ! L’endroit était facile à trouver, c’était le poumon économique de la ville. On venait y déposer le gibier et recevoir sa paye. Elle était située non loin du canal qui traversait la ville. On embarquait les rares proies encore vivante après un petit séjour à l’ombre dans des navires qui les conduisaient à Enis Lobby. Vers l’emprisonnement et le désespoir. C’est dommage pourtant, quelque chose lui disait que ce canal aurait pu constituer une bien jolie petite ballade pour les zamoureux. Nausicaa … Non pas le temps d’y penser. Il jouerait au romantico-dépressif une fois que Drogo serait tiré d’affaire.

Il aurait adoré foncer dans le lard. Défoncer les quatre trouffions de la marine, pénétrer dans le bâtiment sortir Drogo de là et quitter l’île en zigouillant tout sur son passage. Ne laissant derrière lui que sable et sang. Malheureusement, les Dieux n’avaient pas mis sa pauvre existence en mode facile, et ça risquait d’être un peu plus compliqué que cela, il lui fallait une opportunité. Une chance, il allait attendre patiemment son heure. Elle viendrait un jour où l’autre.

Il avait repéré les lieux, il ne les oublierait pas. Tant que Drogo restait enfermé dans le Bureau, il n’y avait pas l’ombre d’un problème. On ne torture pas un type dans le coma ça sert à rien. Le seul risque c’était qu’il meurt de faim ou un truc dans le genre. Mais il n’avait pas le choix, il fallait attendre.

Il avait vu le terrain de jeux, il était grand temps de se renseigner sur le plus important. Sa proie.
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Kuro Tekana dit le chevalier noir. Le seul nom de cet homme semblait suffire à faire tressaillir tous les gros bras de cette île. Et quand je dis tous c’est tous hein ! Même les gros avec des cicatrices sur tout le corps. Même ceux qui ont soit disant déjà affronter Tahar le chien fou au bras de fer. Ce type faisait l’unanimité. Lui et ses hommes foutaient les jetons. Ah parce que comme tout bon méchant, Kuro se doit d’avoir des hommes de mains. Les rasoirs qu’on les nommait.

Sans parler du nom complétement naze, c’était plutôt la réputation de ces types qui intriguait le borgne. Des chuchotements, messes-basses et rumeurs qu’il était parvenu à capter, ces types jouissaient d’une réputation presque aussi mauvaise que leur patron. On racontait même que quatre d’entre eux ne quittaient mais alors jamais leur chef. Bref pour résumer. Un adversaire plus que redoutable, protégé constamment de combattants chevronnés. Un challenge compliqué dont il se serait bien passé. Cependant, il se devait de vérifier ces bruits de couloirs. Il devait voir ces types agir de ces propres yeux.

Il n’était pas capable d’évaluer avec précision la force d’un type du premier coup d’œil. Mais son instinct ne le trompait que très rarement en la matière. Il devait voir ce Kuro de son propre œil. Soit il allait devoir jouer de patience. L’homme finirait bien par se montrer devant le bureau non ? Bon bah c’était parti pour une deuxième séance de bistrot. Bah après tout, lorsqu’on peut allier devoir et plaisir pourquoi se priver ? En plus il y a des tables en terrasse.

Whisky et clope, le borgne attendit. Guettant tout ce qui pouvait être intéressant. Et alors qu’il écrasait sa dixième clope, et s’apprêtait à commander un énième verre de whisky, il le vit enfin. Monsieur le chevalier noir se montrait enfin au grand jour. Et là, il comprit tout de suite pourquoi on le surnommait ainsi. La noirceur. C’était ce qui définissait le mieux le bonhomme. Rien de plus, rien de moins. Des cheveux noirs comme l’encre, des pupilles sombres comme une nuit sans Lune. Et une aura de violence et de colère qui se dégageait de lui. Le chasseur de prime inspirait de la crainte sans avoir à bouger le moindre petit doigt. Le borgne finit son verre cul sec et posa un billet sur la table. Ce foutu barman pouvait bien garder sa monnaie. Il n’allait pas louper une opportunité pareille.

Vissant son capuchon sur la tête de façon à masquer son visage, il quitta sa table et commença à faire mouvement vers Kuro. Lentement, avec une souplesse féline. Il expirait la fumée de sa cigarette, tout en fixant attentivement le moindre mouvement du chasseur de prime. Il s’approchait toujours calmement comme l’aurait fait le plus humble des passants. Après tout, il était Al Battor, l’un des meilleurs acteurs de son temps.

Puis l’acteur encapuchonné se mua en tueur. Fini Al Battor, fini de faire plaisir à Kosta. Fini de penser à Nausicaa et à sa crinière blonde. Il était de nouveau Galowyr Dyrian, pirate et camarade de Drogo capitaine des Bloody Sorrow. Il allait le libérer. Comme le gamin l’avait libéré, deux ans auparavant de la solitude.

Le crochet fila vers Kuro. Il para. Les deux adversaires eurent ensuite un bref échange de coup. Comme un jeune couple timide exécute quelques pas de danses pour la toute première fois. Il n’en fallut pas plus à Galowyr pour comprendre que le type était semble-t-il à la hauteur de sa réputation. Mais alors qu’il entamait un mouvement de recul. Il s’aperçut qu’il était totalement encerclé. Quatre clampins étaient sortis de nulle part.

La peur saisit Galowyr aux tripes. Encerclé, c’était pas bon. Il s’était montré bien trop impétueux. Même si ces types étaient bien plus faibles que Kuro, aucune chance de vaincre dans un cinq contre un, le premier imbécile venu l’aurait compris. Et il l’avait bien compris. Il ne devait pas découvrir non plus ses pouvoirs. Pas tout de suite.

Il para du crochet un nouveau coup de Kuro. L’un de ses comparses s’élança alors depuis les flancs du borgne pour lui balancer son poing dans la tronche. Une ouverture ! Esquivant d’une roulette sur le côté le poing de son adversaire le manchot appuya ensuite sa main valide sur l’épaule de son adversaire. De la seule force de son bras, il se souleva dans les airs, sautant par-dessus le chasseur de prime. Il retomba sur ces pattes, et les prit immédiatement à son cou.

Il courut comme un dératé. Il s’insultait intérieurement d’avoir été assez con pour attaquer Kuro en place publique. Heureusement personne n’avait eu connaissance de ses capacités. Il transforma l’intégralité de son corps en sable. Il se dispersa dans le vent.

Il lui fallait une meilleure stratégie d’attaque pour atteindre son objectif. Une opportunité allait lui être donnée cette nuit-là.

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