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[FB 1623] Les anciens ennuis.

Il y a deux ans, vous vous souvenez ? Je me souviens de cette jeune fille, comme ci c’était hier.

Je marchais comme à mon habitude dans la rue tranquillement. Il faisait bon dehors, en même temps avec tout les habits que je me trimballais sur moi je ne risquai pas d’avoir froid.  Je faisais ma balade habituelle en ville après m’être entraîné. Je trouvai la ville d’ailleurs un peu déserte je ne trouvai pas ça vraiment normal. D’habitude les commerces sont ouverts, des marchés, tous les commerces sont ouverts mais aujourd’hui ils étaient fermés. Je trouvai qu’aujourd’hui était un jour spécial. Maintenant il manquait à savoir si c’était une journée spéciale bien ou non.

C’est en continuant ma balade que je m’étais aperçus de la chose qui faisait déserter les personnes des rues. J’entendais des bruits de verre, de crépitement. J’avançais en direction de ces bruits, je regardais alors quelques secondes le ciel et je vis une immense fumée noire se disperser plus tard plus haut encore. Je courus tout droit là-bas. J’étais curieux de savoir ce qu’il se tramait. C’est en arrivant sur les lieux que je vis une bande de pirate piller des commerces. Avant de me jeter dans la gueule du loup j’avais décidé d’en savoir plus. J’avais décidé en premier lieux de rester caché pour ça. Je me mis à écouter leur conversation.


- On refuse de donner un peu d’argent à de modeste pirate ? Voilà ce que tu récolte, on brûle ton commerce et on va ensuite prendre la vie de ta famille !

*Toi mon ami tu ne toucheras personne.*

- Je vous en supplie ! Laissez partir ma femme et mes enfants,  prenez plutôt ma vie !

*Putain du con arrête de débiter des conneries sinon il va te buter direct !* Je me mis à réfléchir, devant moi se dressait une bande d’une vingtaine de pirates, fallait que je réfléchisse à une stratégie. Des gouttes de sueur commencèrent à perler sur mon front. *Si seulement j’étais plus fort ! Là je pourrai en battre qu’une douzaine environs.*. Les secondes continuèrent à défiler pendant que je pensais, le pirate je le vis pointer son pistolet sur la famille de l’homme. Il fallait que je prenne une décision. *Roh puis merde je suis censé être un pirate ! Les pirates attaquent d’autres pirates aussi ! Go !*

Je me lançais sur un sprint. En sprintant je criais pour attirer l’attention du tireur. Cela ne loupa pas l’attirer.

- Yaaaarrrrrr !

- C’est qui ce cinglé ?

*Moi cinglé ?! C’est qui le plus cinglé entre lui et moi ?!* Sa parole m’énerva encore plus, moi qui voulais lui donner un coup classique je n’allais pas y aller de main morte. Il pointait son flingue en ma direction et il tirait. Je m'étais décalé sur les côtés afin d’éviter les balles qu’il tirait. Une fois que j’arrivais juste en face de lui sain et sauf avec l’élan j’avais préparé mon poing en route, je fis donc le geste en criant.

- Punch Two ! Ce coup puissant et rapide à la fois l’envoyais faire un jolie vol planer dans l’allée où on se situait. Durant son vol il créa un chemin de sang. Le villageois ainsi que les autres pirates avaient la bouche grande ouverte. Je me retournai vers les autres pirates ensuite et je dis d’un ton ferme.

- Le prochain qui s’en prend à un innocent aura à faire à moi.

Quelques secondes sans voix, un pirate entendant mes propos s’énervait et fonçait sur moi.

- Tu vas voir qui c’est qui va donner les ordres à la fin !
Trop près de moi pour l’éviter, il m'avait plaqué au sol et il m’assénait quelques coups au niveau du visage. Par la suite arrivant à me protéger le immobilisant ses bras en le chopant avec mes mains je forçais puis j’inversais la tendance. Me retrouvant désormais sur lui j’avais la supériorité en revanche j’étais plus exposé à des coups dans le dos par les autres forbans. Je lui donnais du coup un gros coup de poing au niveau de nez, qui le fit saigner à cet endroit puis je fis plusieurs bonds en arrière pour avoir une vue entière sur mes adversaires. Je saignais un peu à cause coups précédents qui m’avaient ouvert la lèvre.


Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 9:56, édité 3 fois
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Il est des jours parfois, ou l'on ferait mieux de rester couché, ce jour là en faisait parti. Un matin morne un temps lourd humide et le ciel aussi chargé que s'il allait exploser, de gros nuages gris semblait s'amasser autour de l'île, comme pour confirmer ma première impression.

J'étais arrivé sur l'île le matin même. J'avais reçu trois jours au par-avant une lettre d'un ancien ami de mon père. Sa femme était mourante, la pauvre femme avait des soucis de respiration. Parfois je peux faire des miracles, et d'autres fois non. Il était bien trop tard lorsque j'étais arrivée, tout ce que j'avais pu faire n'avait été qu'abréger ses souffrance et la soulager. Et elle le savait. Cette femme avait toujours été très haute dans mon estime, et encore une fois sa lucidité sur sa situation m'avait épatée. Son mari l'a étreinte jusqu'à ce qu'elle lâche son dernier souffle dans ses bras toujours aussi amoureux qu'au premier jour. Il a pleuré, et tout ce que j'ai pu faire a été de lui donné des tisanes, qui l'aideraient entre autre à dormir. Et de ne pas lui faire payer la consultation.

Comment aurait-il pu en être autrement? Je n'allais pas le faire payer pour avoir ôter la vie à sa femme qui elle-même me l'avait demandé. Comment aurais-je pu lui faire payer pour lui avoir arracher sa moitié? Bien que cette notion soit plutôt abstraite pour moi ces derniers temps j'ai moi-même connu l'amour il y a déjà quelques années. Mais qui pourrait aimer une femme dans un corps d'enfant? Je me suis résignée voilà déjà un bon moment à ne plus jamais connaître l'amour.  Mais ce n'était pas pour ça que je devais faire ma sans cœur. Je lui avais offert les tisanes les yeux secs et le visage figé. J'étais ensuite sortie.

J'étais resté enfermé dans cette maison à l'odeur de mort assez longtemps pour que cette odeur se colle à moi et me suive comme pour m'annoncer que ma propre fin était proche. J'appréciais l'ironie de la situation avec une moue d'ennui. La ville était comme mort, figée à son tour par ce décès tragique. Rien ne pouvait me déprimer, et surtout pas cette mort, j'avais vu dans son regard le soulagement, elle avait assez vécu pour savoir que sa mort n'avait rien d'anormale, elle était morte avec un sourire sur les lèvres.

Assez paradoxale comme situation lorsqu'on y pense... Elle même n'avait pas été triste de quitter ce monde, pourtant son mari lui l'était... mais il se rendrait compte qu'elle allait être heureuse.

Je lâchais un soupir et déambulais dans cette ville. J'entendis des éclats de voix, comme un combat. Je traînais mes gambettes dans une marche monotone dans cette direction. Et j'observais. Un homme seul contre plusieurs autres. Tous pirates. Des marchands terrorisés et... Deux enfants. Je serrai les dents. Je lissais ma robe et tirai mes gants de cuir noir. Je posais ma malle sur le sol et franchis lentement et d'un pas sûr la distance qui me séparait de ces fauteurs de trouble. Je me plantais entre eux alors même qu'ils semblaient ne pas m'avoir remarqué.

Je m'éclaircis la voix.

"Messieurs, serait-il possible que l'on m'explique en quel honneur vous vous battez en pleine..."

Et voilà que l'un des hommes me pointait un flingue vers moi. J'eus un immense sourire. Il avait la vingtaine.

-Tu veux que j'te fasse exploser la cervelle à toi aussi?!

J'évitais de lui dire que j'aurais apprécié en effet. Et à la place, je dégainais rapidement mes deux Holsters les sortant à une vitesse surréaliste de mes cuissardes. Je pointais, visais, tirais, celui qui m'avait menacé s'effondra en criant, lâchant par la même occasion son arme, je venais de lui tirer une balle de la jambe. Je rangeais rapidement mes armes, il n'était pas ici question de violence, mais justement de non-violence, mais il était hors de question que je me laisse tuer sans dire un mot. Bien que ce fût en fait ce que j'avais fait.

"La prochaine balle sera directement dans la tête, alors maintenant vous allez gentiment vous asseoir en tailleur devant moi. Et croyez-moi, je n'hésiterai pas à vous tuer si cela peut épargner des enfants innocents."

Je les toisais. Ils étaient cinq d'un côté et l'homme seul paraissait... Soulagé ? Rêvais-je ? Non. Je ne rêvais pas. Il s'agenouilla alors devant moi, dans un position tout à fait correcte et les quatre hommes en état me regardèrent, baissèrent le regard s'approchèrent. Je n'étais pas dupe, je fis glisser mes lames empoisonnées dans mes paumes dans un mouvement nul qui ne pourrait être repéré. Ils s'approchèrent encore, et me sautèrent dessus, j'enfonçais ma fine lame dans le ventre du premier, dans le bras du second, les deux autres eurent le droit à des aiguilles. Aucun des produits ne les tuerait en théorie, jamais je ne tuerai ainsi en pleine rue. Enfin, tout est relatif. Ils tombèrent alors tous, endormis sur le sol, provoquant un vilain ronflement de masse.

Les enfants me regardaient d'un air épaté et effrayé. Leurs parents pleuraient en les enlaçant. Sans doute venaient-ils tous d'échapper à une mort idiote. Je cessais enfin les divagations et portais mon regard sur l'homme agenouillé à environ deux mètres de moi. Je lui portais un regard froid et l'analysais.

"Quel est ton nom."

J'avais parfaitement conscience que cela sonnait plus comme un ordre que comme une question, néanmoins, je m'en fichais passablement. Il portait sur l'œil un bandeau, mais aucune cicatrice n'en dépassait. Assez étrange, j'aurais donné pas mal pour savoir si c'était réel ou non comme blessure.

Petites infos:
    Je vis la jeune fille ! Là entre les pirates et moi ! Comment s’est elle mit en travers sans qu’on l’ai remarqué ?! J’étais dans le désarroi le plus total, déstabilisé. Mes plans n’avaient pas prévue ça!  Remarque tant mieux par ce que à la fin j’avais prévue de nouveau une nouvelle fuite. Remarquez ce n’était qu’une ados, très séduisante d’ailleurs eh eh ! On entendit alors sa voix mélodieuse.

    "Messieurs, serait-il possible que l'on m'explique en quel honneur vous vous battez en pleine..."

    Hélas un de ces chiens avait interrompu sa douce et mélodieuse voix.  Quel bâtard ! *Toi je vais te buter !*

    -Tu veux que j'te fasse exploser la cervelle à toi aussi?!

    Je commençais à serrer mon poing quand tout à coup j’entendis un coup de feu et je vis l’homme au sol criant de douleur. Mon poing se détendit directement. La gamine n’était pas du genre à rigoler. Séduisante mais redoutable ! Cependant je ne pus m’empêcher de remarquer qu’un léger sourire c’était affiché sur le visage doux de la jolie demoiselle en entendant les paroles du vilain forban. *Chercherai-t-elle à mourir ?*

    "La prochaine balle sera directement dans la tête, alors maintenant vous allez gentiment vous asseoir en tailleur devant moi. Et croyez-moi, je n'hésiterai pas à vous tuer si cela peut épargner des enfants innocents."

    Ok. Il fallait vraiment l’a prendre au sérieux. Une brise caressa mon visage et souleva légèrement mes habits. En outre en arrivant elle m’avait enlevé une épine du pied. *Pfiou ! Au moins si je meurs ce sera au côté d’une jolie fille !* Tout à coup quand je vis les pirates se jeter sur elle je voulus intervenir mais je vis ça ne servait à rien, je les regardais s’écraser au sol. Autant vous dire que je m’étais agenouillé pour reprendre mes esprits et admirer le spectacle puis essayer d’observer la jeune femme se battre. Une fois le combat fini,elle se dirigea vers moi en me regardant, je me sentais dévisagé. J’étais gêné, pas par le fait qu’elle me dévisage mais en m’imaginant quelque chose. *Putain sa y est ! Une jolie jeune fille est tombée son mon charme !* .

    J’étais loin de la réalité. A cause de ça j’avais rougis légèrement. Quelque chose me remis sur le droit chemin, je n’avais pas vu de loin mais son regard envers moi était plutôt froid.
    "Quel est ton nom."

    Arf… jeune et autoritaire !*Je préfère les femmes moins autoritaire mais je me contenterai de toi !* Pensais-je pour plaisanter avec moi intérieurement. Je laissais un sourire se dessiner sur mon visage, la jeune femme à cause de cela avait l’air déstabilisée. Comme ci elle ne s’attendait pas à cela. C’est ensuite que je lui répondus.

    - Daemon, Daemon Wall ! Pour répondre à votre question de toute à l’heure charmante mademoiselle*Ahah normalement sa marche toujours ça à mieux passer* je me battais pour éviter que le sang de ces innocents soient à cette heure ci éparpillé sur le sol. Pourrai-je savoir votre nom ? Dis-je de ma voix grave et sur un ton variant puis en désignant les civils d’un geste ample de la main. Comme vous pouvez le l'observer c’est une jolie fille donc je combattais mon côté fainéant pour éviter de parler dans ma barbe.

    Hélas je fus bien vite rattrapé par ma fainéantise, quand la jeune femme s’apprêta à parler mon seul œil se ferma. Je m’étais endormi complètement. Un léger ronflement se fit entendre.

    - ZzzZZzzz.


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    Il sourit. C'était bien la première fois que quelqu'un souriait alors que je lui parlais comme ça, je levais alors un sourcil surpris. Seul signe qui trahirait alors mes sentiments. Il me répondit avec enthousiasme et je compris alors pourquoi il avait souri. Pensait-il que je le draguais ? Peut-être pas en tout cas, lui espérait sans doute le faire, avec des structures de phrases douteuses comme "charmante mademoiselle" il n'arriverait à rien. Je laissais couler, il essayait sans doute de se donner un air réveillé.

    Je trouvais ça plutôt répugnant qu'il cherche à me draguer alors même que j'avais l'apparence d'une enfant et que lui devait avoir la trentaine. Je laissais couler, encore une fois. Daemon Wall ? Eh bien mon cher, il est très mal-poli de s'endormir alors qu'on parle à quelqu'un. Je lui balançais mon pied dans l'estomac. Ce n'était pas comme si j'avais beaucoup de force ou que j'avais visé plus bas. Je lâchais un *mmmf* très peu élégant lorsque dans ce mouvement je me tordis la cheville. Il n'y a vraiment que moi pour être aussi douée.

    J'ignorai la douleur mineure qui me fit très légèrement boiter lorsque je m'approchais des commerçants. Autant vous dire que les paroles qui suivirent m'en coûtèrent.

    "Je pense qu'il serait de bon goût d'appeler la... Marine pour débarrasser le plancher, rassurez-vous aucun de ces hommes n'est mort, mais celui sur lequel j'ai tiré le sera sûrement dans un petit moment si on ne fait rien pour sa jambe."

    Je fis une révérence élégante et tournais les talons avant de m'arrêter.

    "Si vous pouviez éviter de mentionner ma présence, ce serait très aimable de votre part, un homme capuchonné devrait faire l'affaire."

    Je repartis et attrapais ma mallette. Je lissais ma jupe et tirai mes gants avant de repartir. Il était fort déplaisant que cet homme se soit endormi et cela m'avait mis en rogne. Du moins intérieurement, car comme à mon habitude, je n'affichais qu'un visage froid et imperturbable. Il n'empêchait qu'il m'eût faire pensé à un de mes anciens camarades de bord. Je chassais ces pensées de ma tête. Il ne servait à rien de ressasser ce genre de souvenir heureux alors même que le présent était si malheureux.

    Je lâchais un soupir et m'arrêtais en plein milieu de la rue déserte. Il n'était pas rare que je me sente désœuvrée, mais j'avais toujours trouvé quelque chose à faire. Mais aujourd'hui le destin sembla en décider autrement. Le ciel si chargé se déchargea d'un coup, et évidemment, ce fut sur nos têtes la pluie se fit battante et presque douloureuse, de la grêle n'aurait pas dépareillé. Je lâchais un soupir agacé et me réfugiais sous un paravent, bien décidé à ne pas bouger tant que la pluie n'aurait pas cessé. D'aucuns auraient dit que c'était idiot car cette pluie semblait sans fin.

    Après quelques minutes sans aucun changement, je me décidais à tenter de trouver un refuge. Mais où ? Je n'avais pas prévu de rester ici bien longtemps moi. Et il était hors de question que je retourne chez le vieil homme désormais veuf. Je fermais les yeux et levais mon visage vers le ciel laissant l'eau dégoulinée sur celui-ci.

    Encore une précision:
      J'étais plongé dans un profond et paisible sommeil. Je rêvais d'ailleurs en pensant à mon avenir, qu'un jour une fois ma vengeance assouvit, que j'allais vivre paisiblement sur une île avec une famille que je fondrais. C'est alors qu'une ombre noire terrifiante venait perturbée mon sommeil, du rêve j'étais passé au cauchemars. Je sentis quelque chose dans mon ventre et qui me réveilla d'un coup. Cela me faisait mal, une fois les yeux ouverts je vis qu'il ne s'agissait tout simplement un coup pied furieux de la jeune fille. *Merde je me suis endormi* Ce n'était pas prévue que je m'endorme.  J'avais aperçu qu'elle c'était fait mal en me donnant ce coup. Je commençais à culpabiliser. Ce n'était pas dans mon but de faire du mal à des personnes innocentes ou alliées. Je restais muet. Même après ces paroles j'étais tout à fait d'accord, malgré que j'aurais préféré qu'elles disent que deux hommes masqué avec des habits moulants en couleur flashy étaient apparus soudainement et les auraient sauvé. Des super-héros quoi ! Je l'observais faire sa révérence très élégante en même temps. Quand je l'ai vu partir je voulus l'a rattraper et lui dire quelle m'attende. Mais à quoi cela servirait ? Elle est en colère contre moi. Je lâchais un énorme soupir de désespoir. Un jour peut-être trouverais-je une personne qui voudra bien s'allier avec moi et m'aider dans ma quête.

      Je décidais de bouger, la marine allait bientôt rappliquer. Je pris le même chemin que la jeune femme. Entendant le ciel gronder je m'emparais de mon chapeau et je le mis sur ma tête. Je ne m'étais pas trompé. C'est là que la pluie battante tomba. J'avançais d'un pas monotone. Le bruit de mes sandalettes résonnèrent avec la pluie. La jeune femme occupait mes pensés les plus profonde. *Qui était-ce ?*

      Le poncho fleuri me réchauffait par-dessus mon long manteau blanc. C'est en continuant d'avancer pendant un quart d'heure que là. Je l'ai revue sous la pluie peut être en train de prendre une douche naturelle ? Je m'approchais de la jeune femme. Elle avait du sans doute deviner que quelqu'un arrivait. Mes bruits de pas monotone résonnaient par dessus le ruissellement de la pluie. Une fois derrière elle, j'entamais de nouveau la discussion pour en apprendre plus. Je ne lui en voulais pas du tout. J'étais partis dans une nouvelle quête. En apprendre plus sur la mystérieuse demoiselle.


      - Oi. Jeune fille, tiens, tu vas attraper froid.

      Je lui tendis mon poncho rose avec des fleurs, plus précisément des roses blanches et rouges. Je ne voulais pas qu'elle attrape froid après qu'elle m'ai sauvé, elle pouvait s'abriter au moins en dessus de cet habit.

      - Excuse moi de m'être endormi. Je voulais te remercier pour m'avoir sauvé. Tu n'aurais pas été là je serais sans doute très mal en point. Merci petite. Du coup je vais te redemander, comment te nomme-tu fillette ? Si tu veux bien m'accorder quelque minutes.
      Je sortis par la suite de ma sacoche une gourde d'eau.

      - Tu en veux ?

      Je n'allais pas boire sans lui proposer. En tant que bon gentleman il fallait que je lui propose de boire avant que je bois moi. Je souriais légèrement de côté en regardant la jeune fille. Certes très jolie mais il faut bien être chaleureux envers les autres personnes pour qu'elles s'ouvrent au monde. C'est alors que je fis le signe du "V" avec mon index et mon majeur tout en plissant les yeux et en souriant.

      J'espérais que cela l'a calme. Et qu'elle ne m'en veuille pas. Je voulais me racheter, c'est normal. C'est grâce à elle sans aucun doute que la famille soit encore vivante et que moi aussi je sois vivant. Je voulais aussi savoir pourquoi elle m'avait sauvé mais chaque chose en son temps. Chaque temps à une chose et chaque chose à son temps comme on dit.


      Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 9:57, édité 4 fois
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      J'éternuais. Il fallait vraiment que je me mette à l'abri. On me posa un manteau fleurit et bien trop long pour mon si frêle corps. C'était l'homme de juste avant. Il était grand, vraiment plus grand que moi, plutôt séduisant.

      Enfin ça, ce fut jusqu'au moment ou il prononça les mots réducteurs de "petite" ou encore "fillette" et que sais-je encore...  J'acceptais tout de même le manteau que je serrais contre moi.

      "Si votre but était de m'insulter, félicitation vous avez réussis."

      Je fixais mon regard dans son oeil unique. Il fit un geste un peu ridicul avec le doigts et esquissa un immense sourire. Cette homme là était gentil, peut être un peu trop gentil. La pluie frappait toujours le sol avec fureur.

      "Il me semble qu'il serait plus agréable d'aller parler ailleurs."

      Je resserrai le manteau autour de moi en frissonant, je commençais à avoir un peu froid. Je baissai mes yeux vers la rue et frissonnai de nouveau en éternuant. Mais quelle idiote j'avais été. Je n'aurais jamais dû venir ici. Je regardais autour de moi en soupirant. AUtant lui donner une réponse à sa question non?

      "Je m'appelle Blanche, et si vous avez un appartement, ou qu'importe, un endroit sec, je suis tout à fait d'accord pour vous y suivre."

      Dangereux? Non. S'il m'énervait le pourrais tout à fait lui mettre des laxatifs dans son eau, essayez de courir avec ces trucs là. C'est d'une efficacité magique.
        Je voulus l’a calmé mais cela ne marcha que du moment que je n’avais pas parlé. Désormais je l’avais mis de nouveau en rogne. Du moins je l’avais vexée. Malgré ça elle accepta le manteau volontiers. Je décidais alors de lui exprimer mes plates excuses. Je ne voulais pas d’ennui avec ma sauveuse. Je lui en étais très reconnaissant.

        - Désolé, ce n’était pas dans mon but de vous fâcher, vous ma sauveuse ! Je vous demande de me pardonner. Vous savez dans ce corps je suis peux être adulte mais mon âme reste celle d’un ado des moments.

        Sous la pluie certes ce n’était pas du tout le bon endroit pour parler. Blanche en me demandant si j’avais un appartement me fit penser que je vivais à l’auberge. Avec mon œil je vis ses frissonnements et ses éternuements fait avec une telle délicatesse.  Sous le charme de la demoiselle j’avais totalement oublié de lui donner réponse. Me rappelant ceci je sortis de ma niaiserie et je repris mes esprits.

        - Venez Blanche. Jolie prénom d’ailleurs.  Je vous emmène à l’auberge où je dors, elle n’est pas très loin d’ici.

        Je n’arrêtais pas de me demander pourquoi une jolie femme comme elle marchait dans les rues, seule dans les coins qu’il faudrait éviter de fréquenter. Je prenais les devants pour guider la jeune femme. En marchant sous la pluie battante je lui posais la question qui me trottait dans la tête que je ne pouvais retenir.

        - Que fais une femme très élégante dans ce coin paumé et malfamé ? Et pourquoi n’arrêtez vous pas de vous fixer sur mon œil bandé ?
        Effectivement. J’avais remarqué depuis un moment qu’elle regardait avec beaucoup d’insistance mon œil bandé. Sans doute c’était le premier borgne qu’elle voyait. Je regardais alors les bâtiments qui avaient une vue sur la rues où on était, tout en écoutant ma compagne de route. Quelque chose se tramait, ce n’était pas possible. Pas un chat ne parcourait les rues. Seulement le bruit du ruissellement de l’eau et le bruit de nos pas résonnèrent. Je n’avais aucunement l’habitude de voir la ville si mort.

        Après avoir marché pendant bien cinq minutes nous arrivèrent à la porte de l’auberge, j’ouvris la porte à moitié sortit de ses gonds en tirant une révérence en regardant la jeune femme.

        - Après vous mademoiselle.

        A peine la porte ouverte on entendait les joyeux occupants de la taverne. Des rires, des cris s’échappèrent de la porte. Cette auberge était délabrée. On pouvait voir que l’humidité à certains endroits passait. Des sceaux en dessous étaient posés pour accueillir les gouttes tombant du plafond. J’habitais dans une des auberges la plus misérable de l’île. Je ne pouvais pas faire autrement avec mes maigres revenus.



        Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 9:58, édité 3 fois
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        Mon prénom n'avait rien d'exceptionnel et ce que j'avais fait non plus. Une sauveuse? Quel titre honorifique. Il m'entraîna, ou plutôt m'incita à la suivre. Ce que je fis.Il me demanda ensuite pourquoi je fixais son oeil bandé.

        Ce qui en soit n'était pas une mauvaise question. Peut être n'était-il pas si endormi que ça. Je le suivis en silence, nous aurions tout le temps de parler une fois au sec, et si j'ouvrais la bouche j'allais claquer des dents et il était hors de question que j'affiche une telle marque de faiblesse devant un parfait inconnu.

        La bruit m'assomma d'un nouveau coup, comme pour me rappeler qu'elle était là. j'aurais presque voulu la rassurer en lui disant qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, j'avais remarqué qu'elle était là. Chacun de mes pas me rappelait clairement à quel point l'eau passe à travers les vêtements. Quelle poisse. Voilà que j'avait certainement attrapé un rhume.

        -Après vous mademoiselle.

        Je n'avais même pas fait attention à l'endroit ou nous nous trouvions à présent. Il fallait que je me ressaisisse il semblait que cet homme ado avait une mauvaise influence sur moi. Quelle ironie tout de même. Je me retrouvais avec un ado avec une apparence d'adulte alors que moi-même j'étais une adulte avec un corps d'ados. Quelle poisse. Je me répète non? Certes. Je relevais la tête vers la taverne qu'il venait d'ouvrir.

        L'intérieur était pour le moins insalubre. Tout cela reste néanmoins plutôt abstrait. je vais vous éclaircir. Cette taverne était légèrement moins humide que l'extérieur, des seaux étaient disposés de façon à recueillir le liquide qui suintait du toit. Autant vous dire qu'il aurait fallut quelques seaux de plus pour parvenir à un résultat concluant. Quand aux odeurs, je vous épargnerais la descriptions des relent écœurant et me contenterais de vous dire qu'ici, on ne vient pas pour les odeurs fraîche de la marrée.

        Je fis un pas à l'intérieur et malgré tous ces défauts, un sourire naquis sur mes lèvres de manière inconsciente, je m’empressais néanmoins de l'effacer. Je me tournais vers Daemon.

        "Y'a-t-il un endroit ou je pourrais me changer?"

        J’éternuais dans un petit bruit et en fermant fort les yeux. Mais quelle plaie. Il m'indiqua sa chambre et j'y entrais en le remerciant, ce n'est qu'alors que je me rendis compte que j'étais si petite que son manteau traînait par terre. Il était sale, je lui donnerais de quoi le laver. En attendant j'essorai mes cheveux après m'être déshabillée et enfilais un short relativement court et un haut qui l'était tout autant. Hors de question de salir une nouvelle belle robe. J'enfilais une paire de baskets.

        Je lâchais un soupir et me rendis compte qu'une cordelette traversait de part en part la petite pièce , j'y suspendis mes vêtements et soupirai, je ne pourrais sans doute pas repartir ce soir. La mer serait trop agitée. Il semblerait que je doive resté dans cette auberge, je rangeais quelques aiguilles de poisons et des pots sur moi, malgré le fait que je n'ai pas beaucoup de tissu sur moi, je relevais mes cheveux en queue de chevale et sortit, je retournais dans la salle principale. Daemon s'était assis à une table, ou je le rejoignis, je m'assis en face de lui.

        "Il me semblait que vous m'aviez posé plusieurs questions."

        Je plissais les yeux, jaugeant de ce qu'il était acceptable ou non de lui dire.

        "Mon nom complet est Blanche de la Rive, il me semble plus acceptable de vous le dire étant donné que vous m'avez dit le votre. On m'a appelé ici pour soigné quelqu'un car en effet, je suis médecin."

        Il n'était, selon moi pas utile de lui dire que cette femme était morte sous mes yeux et que je l'avais aidé à mourir.

        "Si je regardais votre oeil est pour une raison simple. Je donnerai tout ce que j'ai si jamais votre oeil était vraiment borgne."

        Ce qui me faisait dire ça était simple. Il n'avait ni cicatrice et contrairement à un vrai borgne il semblait, il ne semblait pas particulièrement soucieux lorsque son bandeau se décalait un peu.  Je reculais un peu sur ma chaise et m'affalais un peu les bras croisés sur ma poitrine, soudain éreintée comme si toutes mes années me rattrapaient à ce moment. J'avait vu trop de blessés, trop de morts et trop de souffrance. Je lâchais un soupir las.


          Durant le voyage elle s'était quelques peu endormi. Habitué à force de rester dans la taverne, j'étais immunisé à l'odeur. Elle me demandait où elle pouvait se changer. Bien sûr je lui montrais alors là où se situait la chambre. J'aurais bien voulus aller me changer avec mais un bon gentleman ne fais jamais cette connerie.

          En l'attendant je décidais de m'assoir à une table vide accompagné de deux chaises. Ah la la ces femmes savent se faire désirer. En trouvant le temps long j'avais décidé de m'allume une cigarette. Je portais une cigarette à ma bouche et je l'allumais avec les allumettes restantes dans la sacoche. Maladroitement j'en fis tombé une au sol. Je m'abaissais pour plus de facilité à l'attraper. Cette allumette ne se laissait pas faire décidément. Je n'arrivais pas à l'attraper avec mes doigts. Impatient je finis par choisir le chemin de la facilité. Je me redressais tranquillement essayant de camoufler la veine qui commençait à ressortir de mon front et je fouillais de nouveau dans ma fameuse sacoche pour de nouveau en reprendre une. Je fis glisser l'allumette sur le côté de sa boîte pour ensuite grâce au feu produit par le frottement allumer ma cigarette. Je tirais plusieurs sur cette dernière ensuite. A la fin j'expirais la fumée. Grâce à ça ma veine arrêta soudainement de ressortir.

          Le serveur commença à s'approcher de moi et me demanda ce que je voulais.

          - Désolé je commande pas maintenant. J'attends une jolie demoiselle.

          Il était partit. Je regardais ma cigarette se consommer toute seule sans que je prenne une bouffée. C'est là que un de mes cauchemars récurrent vint me hanter de nouveau. Quand je pensais à mon île natal, mes frères pour lesquels je n'ai rien pu faire. Je fis direct sortis de ces penser par une douleur. J'avais involontairement serré le poing en étant plongé dans mes pensées. Ça avait écrasé la clope qui en continuant de se consumer me brûla. J'avais fini par la jeter ainsi que de nettoyer la table des cendres tombées sur elle.

          Ce n'est que deux minutes plus tard que je vis la jeune femme refaire son apparition. Sa nouvelle tenue était encore plus attrayante que la première un mini short avec un haut court ! Je ne pus retenir un soupir

          - Whaouhhh... .

          Elle c'était assise en face de moi à la table. Je voyais tout les regards jaloux sans doute des joyeux lascars de cette taverne. Un léger sourire narquois se dessinait sur mon visage.

          Je sus alors son prénom et son nom en entier. Quelle était de plus médecin, fort intéressant. Et enfin je sus aussi pourquoi elle se faisait une fixation sur mon œil ! En entendant ses paroles je me mis à sourire à pleines dents.

          - Depuis combien de temps vous êtes médecin ? BINGO ! Vous avez gagnée. Sachez juste que j'ai une bonne raison de recourir mon œil de ce bandage.

          Quelque chose par la suite vint casser mon enthousiaste, son soupir las. Je voyais qu'elle n'avait pas vécu spécialement passionnante. C'est d'ailleurs grâce à mon Don de Vision de mon clan que je devinais quelque chose sur elle.
          - Qui était-ce votre compagnon de bord qui vous faisait retrouver le sourire ?

          La jeune femme fut soudainement très troublée par ma supposition qui avait l'air assez juste.




          Dernière édition par Daemon Wall le Jeu 4 Déc 2014 - 14:43, édité 1 fois
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          Une odeur de cigarette m'assaillit et je levais les yeux au ciel, pas mal de ces hommes portaient sur moi un regard qui me semblait curieux. Il avait l'air enthousiaste cet homme là. Bien trop à mon goût à vrai dire. J'interpellai un serveur et lui demandais un bière, il me toisa, hésita, et finit par acquiescer. Je levais les yeux au ciel une fois qu'il eut tourné le dos. Savez-vous à quel point c'est dur de commander de l'alcool avec ce corps?!

          "Je suis médecin depuis... Quelques temps dirons-nous..."

          Je pense qu'en lui dire ce que cela faisait une vingtaine d'années il se serait posé des question... Ce qui serait fort déplaisant pour tout le monde. Même si surtout pour moi. Je secouais la tête en soupirant. Quel ennuis. Le serveur m'apporta ma bière en me lançant un petit sourire pleins de sous-entendu et je fis une moue de dégoût. Les hommes sont des animaux qui...

          - Qui était-ce votre compagnon de bord qui vous faisait retrouver le sourire ?

          Je fus coupée net dans ma réflexion et dans mon mouvement. Plus que troublée j'étais en état de choc, quantité d'images et de souvenirs m'assaillirent soudain. Je restais dans cet état de suspend un instant alors que leur mort défilait devant mes yeux. Je posais bruyamment ma chope sur la table et mon visage reprit son impassibilité habituelle.

          Je fermais un court instant les yeux et portais sur cet homme mon regard le plus froid et le plus impénétrable.

          "Je ne sais ce qui vous fait penser que j'ai un jour eut un équipage, mais une chose est sûre, ce n'est pas de cette façon que vous obtiendrez la moindre information concrête de ma part en tout cas."

          Je repris ma chope et la vidai d'un traite. Je fermai les yeux un instant et frissonnai en sentant l'alcool imprégner peu à peu mon organisme, échauffant avec légèreté mes joues gelées. J'esquissais un sourire. Je n'avais pas souvent l'occasion de boire de l'alcool la plupart des établissements me riaient au nez.

          Je me mordis la lèvre en réfléchissant. Comment cet homme avait-il put deviner que j'avais eu un équipage? Et Damien... Je secouai la tête, non, il ne fallait pas y penser c'était bien mieux pour moi. La dépression me sied assez mal. Je commandais une nouvelle chope de bière.

          "Chacun son tour, quelle est cette bonne raison pour qu'un combattant décide d'obstruer sa vision de façon consciente? "
            Décidément moi qui ne voulait pas la brusquer jusqu’à maintenant je faisais fausse route. Sa question était très intéressante pourquoi j’étais borgne volontairement. Je laissais un sourire triste sur mon visage. Je repensais à mon père, à mes frères, ma mère et mon île natal. Une de mes pensée toujours présente en moi avait resurgit. Cette pensée me disait « Tu es faible ! Ils sont tous morts par ta faute !  Tu n’as rien fais ! » Des gouttes de sueur commençait à perler sur mon front. Je ne me sentais pas très bien. J’avais de nouveau serré le poing quand j’étais plongé dans mes pensé. Une ombre devant mes yeux me fit ressortir de mes pensées profondes. C’était la jeune femme, en la regardant de nouveau ça me rassurais. Mon poing se desserra et je répondis à ça question.

            - Il y a deux raisons en réalité ! Depuis mes 6 ans je fais ça ! Et je le fais pour en premier ressembler à mon défunt père. En second c’est pour une raison de combattre justement. Si j’enlève le bandeau je serais à fond durant quelques minutes ensuite je serais aplatis au sol épuisé. Quand vous n’y voyez qu’à moitié vous retenez vos coups, vous aller moins vite. C’est pour ça que j’enlève mon bandeau qu’en extrême nécessité.

            Je voyais que la jeune femme était rouge un peu au visage. Sans doute n’avait-elle pas l’habitude de boire. Le serveur passant de nouveau j’avais fini par le choper et lui demander.

            - Oi ! Un saké s’vous plaît.

            Par flemmardise je n’avais pas articulé sur la fin de ma phrase.

            Je regardais la jeune femme en m’adossant bien au dossier de la chaise. J’avais décidé de lui faire un cadeau, était-ce à ce moment là par pur générosité ou parce que j’espérais que sa allait l’a réconforté un peu. Sans doute un peu des deux.


            - Le manteau est à vous. Je n’en ai pas l’utilité d’avoir un manteau plus ma grande veste blanche.

            Je me souvins qu’elle avait dit au villageois de dire qu’un homme masqué était venu les secourir je me demandais pourquoi ils ne pouvaient pas dire son identité tout simplement.
            - Tout à l’heure pourquoi avoir dit à ces braves gens de mentir en disant qu’un homme masqué était venu les sauver ?

            Généralement on aime bien tous un peu apparaître en héros et là elle demanda de ne pas figurer comme tel.

            Sa y est ma coupelle de saké était arrivé. J’allais pouvoir enfin me détendre. Je soulevais la coupelle.

            - Santé !

            Par la suite la coupelle fut vidée d’une traite. Je buvais tout les jours une voir deux coupelles de saké. Je n’étais pas non plus comme un de ces pochetrons qui eux passèrent leurs temps à picoler et à se foutre sur la gueule. Ils faisaient souvent les pitres mais à la fin ils se faisaient toujours mal. D’ailleurs j’en vis un monter sur une table. Il s’amusait à danser, en ces heures pas très glorieuses je restais chaleureux pour ne pas paraître à Blanche associable mais voyant ces tocards ça me désespérait. Je lâchais un énorme soupir de fatigue. Je regardais ensuite l’heure il était déjà 20h, la nuit dehors était déjà tombée. Je pensais bien que Blanche allait restée dormir.

            - Vu qu’il est tard ce soir vous dormirez dans mon lit, je dormirai par terre ou sur un siège.

            J’avais associé à ça un petit sourire.

            A cette heure ci n’était plus fréquentable. Il valait mieux rester sur place que de partir.


            Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 9:58, édité 2 fois
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            C'était assez étrange cette histoire d'obstruction visuelle. mais si ça lui faisait plaisir, pourquoi pas? Je commandais une nouvelle chope que je bus d'une traite. La chaleur redescendait, mon corps avait assimiler l'alcool et mes joues s'étaient refroidis, pour autant l'ivresse n'en montait que plus vite. La dernière fois que je m'étais soûlée c'était avec eux... Je fis un petit sourire en repensant à Damien qui dansait sur la table... AAH.

            Je me secouais lorsqu'il m'offrit son manteau, que pourrais-je bien en faire? N'avait-il pas remarqué qu'il était bien trop grand pour ma petite personne? Tant pis, il était chaud c'est le plus important non? Je commandais une coupelle de saké à sa suite. Et il me demanda ensuite pourquoi je n'avais pas voulu donner mon nom.

            Les coupelles arrivèrent enfin.

            "Santé!"

            Je la vidais, cul sec, et toussai un peu. Oui vraiment, trop longtemps que je n'avais pas bu. Je frissonnai et lâchais un soupir alors même qu'un petit sourire naissait sur mes lèvres. Je n'avais jamais bu en l'honneur de mes camarades défunts. Il fallait rattraper ça non? Inconsciemment je me mis à fredonner un chanson de pirate, deux trois poivrots dans la salle m'entendirent et me suivirent plus fort, en cœur et bien mieux que je n'aurais jamais pus le faire. Je me tus, me rendant compte que je venais, peut être de me trahir.

            Je reposais mes yeux sur l'homme et... Damien? Je clignais des yeux plusieurs fois. Non ce n'était pas Damien. Je commandais un shot de vodka pure que je vide tout aussi vite et me souviens enfin de sa question.

            "Pour répondre à ta question... Ce n'est pas franchement tentant d'avoir des soucis avec la marine."

            Pour une fois que je ne tuais personne sur une île... Ma voix était quelques peu traînante sur la fin comme si j'étais bourrée... EEEH je le suis pas encore! Aller hop serveur, une nouvelle chope! Je commandais donc une chope de bière. Le serveur m'apporta la boisson en levant un sourcil et en zieutant la réaction de Daemon qui haussa les épaules, comme pour dire que ce n'était pas son affaire.

            Les joyeux lurons de la taverne se mirent à chanter encore plus fort ces chansons paillardes que je connaissais par cœur. Je m'accoudais à la table et le regardais droit dans les yeux.

            "Dit-moi gamin, toi, qu'est-ce que tu fais sur cette île?"

            Alala je me levais, sans attendre sa réponse, je descendis la chope et m'étirais en gémissant. Les pochtrons de la tavernes s'étaient mis à danser et chanter. Quand je dis danser c'est relatif comme notion hein! Ils bougeaient.

            "Je vais me prendre une chambre ne t'inquiète pas."

            Je me retournais vivement, fis un pas et m'étalais sur le sol, je n'avais vraiment plus l'habitude de finir avec la tête à l'envers moi. Je râlais un instant et essayais de comprendre comment me relever.

              J'écoutais cette chanson paillarde, je l'a connaissait. J'observais Blanche qui enchaînait les boissons alcoolisées. Je ne savais si elle était consciente que tout ça était fort. Après tout si elle veut se bourrer la gueule elle est dans la bonne voie. Elle ne voulait pas avoir de soucis particulier avec la marine, tandis qu'avec mes plans futur de vengeance j'allais plutôt m'attirer de gros ennuis. Quand elle me regarda dans les yeux je ne quittai pas son regard d'une seconde. Je fis de même qu'elle. Quand je l'entendis m'appeler gamin ça me fis tout drôle que quelqu'un m'appelait ainsi.
              - Je suis...

              Hop là même pas le temps d'entamer ma phrase qu'elle partait déjà ailleurs. Elle voulait prendre une chambre, dans l'état qu'elle était mieux valait qu'elle prenne ma chambre ce soir. Surtout quand je l'a vis s'étaler par terre. On aurait dit une tortue tombée sur sa carapace. Je l'observais ronchonner tout en rigolant légèrement.

              Je mis sur mon épaule Blanche, elle était tellement légère. Ne faisant pas attention où je mettais mes mains pour la porter j'avais glissé ma main sans faire exprès sur ses fesses. Ne tenant pas compte de ça je l'emmenais alors dans ma chambre. Mademoiselle Blanche passait son temps à se débattre pour que je l'a repose au sol. Je n'en fis rien. Je poussais la porte de ma chambre avec le pied. Elle s'ouvrit. Je partis vers mon lit, je déposais Blanche de manière à ce quelle soit allongée sur le lit. J'allais ensuite refermer la porte. Je m'assis au chevet du lit et je profitais du moment qu'elle était soûl pour percé la vérité et aussi pourquoi pas de concrétiser mes attentes depuis le début.

              - N'êtes vous pas tombée sous mon charme ?
              J'essayais un peu de concrétiser en essayant de la séduire soûl. Je sais je suis démoniaque.

              Je regardais le peu de tissu qui recouvrait la jeune femme je l'avoue ça ne me laissait pas indifférent. Je me rapprochais du visage de Blanche petit à petit. Son visage angélique et si innocent ne me laissait guère insensible à Blanche. Avant qu'elle me réponde je décidais d'avouer directement mes sentiments. Je n'aimais pas tourner autour du pot pendant des années.

              - Je vous avoue avoir eu le coup de foudre quand vous avez fait votre apparition !

              Après est-ce qu'un pirate est fait pour l'amour alors qu'il appartient à un monde de haine et de combat ? Je pensais que oui. Tout le monde à le droit à l'amour. Mon but était nourrit pas ma vengeance mais après ça je n'aurais plus de but mais ce jour là je réalisais que j'avais un autre but... fonder une famille et faire renaître mon clan. Je me disais que dans mon futur beaucoup de sang allait être versé, beaucoup de mort... mais je voulais aussi voir la vie et n'a t'il rien de plus beau qu'une famille pour apprendre à connaître la vie ? C'est donc que je me fis une promesse. Je fonderai une famille et tout ça en espérant que ce soit avec Blanche. Mon revirement soudain m'avait ouvert les yeux sur la vie. Il avait chassé mes pensées du passé. La mort fait partie de la vie mais qu'est ce qui occupe le plus la vie ? Eh beh c'est la vie elle même ! Je ferai vivre ma famille à travers mes actions. J'irai les venger et une fois fait j'espère que m'a famille sera fondée ou que je fondrai une famille. Pirate ou non l'amour n'a pas de limite. L'amour est un sentiment naissant qui généralement nous fait accrocher à une personne, qui nous fait oublier notre passé et qui nous fait vivre sur le présent et le futur.


              Dernière édition par Daemon Wall le Jeu 4 Déc 2014 - 14:42, édité 1 fois
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              Tandis que j'essayais de comprendre comme je pouvais me lever alors que la pièce tanguait, Daemon se leva, s'approcha, m'attrapa et me voila sur son épaule. OH diantre c'est haut... Je fermai les yeux et tapais vainement mon geôlier temporaire qui me posa maladroitement sur le lit, sur le dos. Il allait fermer la porte et je fermais les yeux.

              "J'avais pas finit de boire..."

              Il vînt s'asseoir sur le lit et je posais mes yeux sur lui. J'eus un sourire et m'étirai. Je fis craquer les os de mon dos en me cambrant et me laissait tomber sur le matelas. Il me regarda avec un petit sourire... Et me demanda si je n'étais pas tombé sous son charme. Je plissais les yeux. Bonne question, étais-je tombée sous son charme. Avait-il d'ailleurs du charme?

              Je le regardais, il en avait. C'était indéniable. Je ne l'avais pas bien regarder, enfin pas réellement de toute notre rencontre. Il avait un visage et un corps d'homme. Un vrai homme. Pas un homme androgyne a l'air un peu précieux. En ça, il avait du charme.

              J'étais plongé dans mes pensées lorsqu'il s'approcha doucement de moi, comme pour m'embrasser. Je le regardais et lui retirai son bandeau pour le fixer bien droit dans les yeux. Je posais mes main glaciale sur ses joues chaudes et le fis me fixer dans les yeux à son tour. Il fixa alors encore plus profondément ses yeux marron dans mon regard de glace. Il paraît que les yeux sont le reflets de l'âme. Cette affirmation n'a jamais été aussi vraie que chez moi.

              Je suis une femme, pas une enfant, s'il était tombé "sous le charme" de cette apparence juvénile, il fallait qu'il redescende sur terre.

              "Dit-moi gamin, tu y connais quelques chose à l'amour?"

              Dans cette situation il m'avait fallut plusieurs minutes pour aligner trois mots cohérents. Et encore j'avais toujours des doutes sur la cohérence de ma phrase. Mais il n'était idiot. Si? Alors il comprendrait. Non?

              "Je ne suis pas celle que je parais être"

              Il me semblait important de le lui préciser. Non?

                Pourquoi m'enlevait-elle mon bandeau ? Me croyait-elle pas ? C'est en plongeant ses yeux dans les miens et les miens dans les siens que je compris pourquoi elle me l'avait retiré. Qu'est ce qui était le plus chez l'humain le corps ou l'âme ? Pour moi il n'y avait aucun doute là dessus. L'âme le remportait. Quand je sentis ses mains froide se poser sur mes joues je devinais tout de suite qu'elle genre de personne elle était. Je ne savais pas grande chose sur l'amour mais je savais tout de même donner une définition.

                - L'amour est un bien petit mot qui exprime pourtant tellement de sentiment. L'amour est un trésor, il ne suffit pas de regarder le physique. Il suffit de regarder le cœur. Tu as les mains froides mais ton cœur est chaud. L'amour n'a aucune distance, il n'a aussi aucun prix. Il signifie aussi de partager des moments de bonheur et de tristesse. Quand on aime une personne on est prêt à n'importe quel sacrifice. Voilà ce qui est ma définition de l'amour.

                Je ressentais bien au fond de son âme, c'était une femme en détresse. Certes avant je parlais qu'elle était très attrayante avec son cœur mais je n'avais pas précisé que son âme aussi est plus que magnifique. C'est d'ailleurs même son point fort. La coquille corporelle de la femme froide n'est crée que pour cacher les faiblesses du cœur qui à cause du passé à trop souffert. Cette coquille est souvent trahi par le vrai amour qui un jour surgit. Tout le monde à une faiblesse commune et c'est l'amour. J'avouais ne pas avoir été très perceptible de ça avant mais ce jour là quand je vis Blanche mon cœur fut chaviré. Je lui adressais un de mes plus beau sourire et caressant une de ses joues.
                - Je l'ai vu des que je t'ai vu. Certes ton enveloppe charnelle m'avait beaucoup attirée. Mais celle qui m'a le plus attirée c'est ce que tu es au fond de toi. Je sais je suis parfois immature mais ça m'arrive d'être très sérieux comme c'est le cas en ce moment. Dis-toi bien que je ne rigole pas avec une chose. Les sentiments.

                Mes yeux étaient pétillaient. J'étais vraiment tombé amoureux. Mon corps entier tremblait, mes poils s'hérissèrent. Le rythme de mon cœur s'accélérait un peu. J'avais fini par succomber à cette envie irrésistible.. D'un coup ma bouche approcha de la sienne. C'est comme ci je perdis le contrôle. Que quelqu'un me poussait derrière le crâne pour rapprocher ma tête de la sienne pour qu'on finisse par s'embrasser. Je le voulais de tout mon âme que l'on s'embrasse il restait sa réaction. C'est pour cette raison aussi que je me penchais vers elle. Allait-elle bien le vouloir ? Était-ce aussi pour ça que je tremblais ? La peur de sa réaction. Ce n'était pas moment de me poser ces questions. Il fallait essayer.

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                Il cessa de sourire comme s'il avait compris certaines choses. Cela était plutôt inquiétant. Avait-il bien compris ou avait-il compris de travers? Ce qui serait quand même plus embêtant, nous en conviendrons.

                Il me fit un beau discours sur l'amour. Il avait flashé sur mon corps d'ado quoi. Je fermais les yeux pour l'écouter. Il enchaîna ensuite. Il me fit doucement rigoler en parlant de celle au fond de moi, comment pouvait-il savoir qui j'étais alors que moi-même je ne savais pas? Je ris doucement relevais un peu le corps et...

                Attendez, j'ouvris les yeux, je me retrouvais collée à lui, si près que je sentais son souffle sur mes lèvres qui tremblèrent doucement et, en voulant relever la tête, je me retrouvais à l'embrasser.Il ne fait vraiment pas bon d'être soûle c'est moi qui vous le dis. Je me surpris même à apprécier la situation qui me semblait pourtant assez grossière. Je louchais un peu avant de fermer les yeux pour décider du comportement à adopter.

                Je lui mordis la lèvre et tentais comme je pus de me dégager. Comment ça c'est pas une bonne solution? Ecoutez-moi bien bande de primates, je ne me suis pas retrouvée dans ce genre de situation depuis... Vous n'avez pas envie de savoir! De plus, je suis bourrée, en très grande partie du moins et je ne sais plus du tout comment m'y prendre.

                Et me voilà, rampant comme je peux hors du lit à moitié débraillée et les joues échauffées, de honte et d'autre chose que je n'aurais su décrire. Le pire dans cette histoire c'était que je ne savais pas si j'en avais envie ou non. L'amour est un mot vague et il ne me semblait pas que j'étais encore capable d'éprouver ce genre de sentiments. Hors il était hors de question que je prenne une telle décision en étant à moitié...

                Je me retrouvais étalée sur le sol, une nouvelle fois.

                "Mais c'est pas possible... Qu'est-ce que j'ai ce soir...?"

                Quelle plaie. Voila que je me retrouvais de nouveau à essayer de comprendre comment on utilise des jambes correctement. C'est une blague?! Oh croyez moi je ne boirai plus. Jamais, jamais, jamais!
                  Je sentais sa mâchoire se refermer sur ma lèvre. Ça m'avait fais extrêmement mal ! D'ailleurs uand elle lâcha prise et qu'elle s'écroula au sol je touchais ma lèvre qui saignait ! Je fus très déçus de ceci.Tout ce discours sincère sur l'amour n'avait servit à rien. Je me rendis compte que peut-être dans la piraterie il n'y avait pas de place pour l'amour. J'avais décidé de prendre sur moi. Je me sentais extrêmement mal. Je me sentais refoulé. C'est comme ci quelqu'un a qui tu t'étais beaucoup attaché c'était foutu de ta gueule pendant plusieurs années. Ce fut la même chose mais en quelques secondes. Je me redressais sur ma chaise. Mon humeur changea. De chaleureux je me refroidis direct. Pourquoi avait-elle fait ça ?
                  - Il est l'heure de dormir. Je te laisse mon lit pour cette nuit. Je vais dormir en bas, les pochtrons ont du déserté le bar.

                  - Bonne nuit. Je lui avais dis ça avant de quitter la pièce.

                  Il fallait que je me retrouve seul avec moi-même.

                  Je descendis. Effectivement le bar était désert et plongé dans le noir. Je me mis derrière le comptoir du moment que je me prenais pas une chaise ou une table. Je cherchais une bouteille de saké, bingo ! J'avais trouvé la bouteille au hasard en gouttant chacune que je touchais dans le noir. Je l'a pris puis je m'installais tranquillement sur une chaise avec une table à côté. En sachant que je me pris la plus par des obstacles sur la route. Je bus plusieurs gorgées de bouteille. Je sentais l'aclool traverser mon corps, ça me réchauffait. J'étais déçus de moi-même.

                  - Hm... je vaux pas grand chose... même pas un clou putain mais qu'est ce que tu es con... pourquoi aussi tu y es aller direct comme ça ?! Quel con ! Quel con Quel con !

                  Je commençais à fermer les yeux. Impossible de m'endormir. Chaque fois que je fermais les yeux je voyais leurs visages. J'entendais leurs cris m'appeler, disant "Daemon pourquoi tu nous as laissé tomber ?!" "Daemon tu n'es pas digne de notre clan ! Tu es déshonorant !". Peut être mes cauchemars disaient vrais. Je voulus boire de nouveau, sous le coup de la colère soudainement montée, mais j'avais lancé la bouteille de saké dans le mur d'en face avec beaucoup de force. Elle éclata en plusieurs morceaux et aspergea le sol de saké. En parlant de force je remis mon bandeau à l’œil.
                  - Trop bon trop con... .

                  Impossible de dormir avec la frustration que j'avais à ce moment. Je posais mes bras sur la table et j'allais réfugier ma tête dedans. Un seul mot résonnait dans ma tête. *Pourquoi ?!*

                  Je repensais à l'enfance que j'avais eu avec mes frères. Je pensais tout à coup à la fois que mon frère était allé emmerder le vieux voisin pendant sa sieste, avec une plume il lui chatouillait la moustache. Un petit sourire se dessina sur mon visage. J'essuyais les larmes qui commençait à montées. Ce jour fut un des seuls à part le jour de la vision d'horreur sur mon île natal que je fus si triste.

                  - Putain... qu'est ce que vous me manquez... pourquoi vous ?! Pourquoi pas moi ?! Vous étiez les meilleurs, papa aurait voulut que ce soit vous qui viviez. Regardez ! Je m’apitoie sur mon sort putain !

                  Je mis un léger coup de poing dans la table. Il fallait que j'arrête d'être trop sentimental ainsi. Je suis pas une machine mais je ne suis pas non plus une mauviette !

                  J'essayais de dormir impossible ! J'étais totalement insomniaque.Si je dormais je continuais mes cauchemars, autant vous dire que je n'avais pas envie de les continuer. C'était toujours le même, moi dans un couloir courant après mes frères et mon père s'éloignant de plus en plus de moi. Je cris dans ce rêve "Père, frère attendez-moi !" Je courais à indéfiniment. Jusqu'à comme d'habitude vers la fin des navires de guerre de la navire arrive pour me tuer et lors de leurs tires je réveille en sursaut. Oui à force je les connaissais par cœur.


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                  Il sorti, visiblement refroidit tandis que moi, je n'étais pas en état de savoir si ce que j'avais fait était bien ou non. Il ne me laissait certes pas indifférente, mais j'étais raide, il était probable que ma capacité de jugement soit atterré, je n'avais aucune idée de si j'étais attirée par lui. Et si je le serai toujours une fois dessoûlée.

                  Je m'endormis sur ces belles pensées qui me torturaient l'esprit.

                  Vous êtes-vous déjà réveillé de cuite? Non? Et bien c'est un peu comme si un morceau de votre cerveau avait été aspiré. Amnésie partielle, nausée et mal de crâne. AH! La gueule de bois. Il me semblait bien que je n'avais pas arrêté de boire sans aucune raison. Je ne fais pas grand chose sans raison. Le soucis avec moi quand je bois c'est que je ne me souviens que très rarement de ce qu'il s'est passé la veille. Et le fait que je me retrouve allongé par terre n'augurait rien de bon. Je me levais et remarquais par la fenêtre qu'il faisait toujours nuit, sans doute n'avais-je pas dormis si longtemps...

                  Je remarquais aussi que Daemon Wall n'était plus là. J'avais de vague souvenirs embrouillés d'avoir une discussion sérieuse avec lui... Mais je n'avais aucune idée de quoi ça pouvait bien parler et encore moins de comment ça c'était fini. Généralement j'évite de prendre de grandes décisions dans ce genre d'état, j'ai encore assez de jugeotte pour ça. Néanmoins je me sentais mal à l'aise... C'était peut être à cause de la gueule de bois.

                  Je descendis dans la salle principale à la recherche d'eau. J'avais passé des années à étudier les plantes mais je n'avais encore rien trouvé d'efficace contre la gueule de bois. Alors à défaut d'autre chose je me contenterai d'eau. Je me dirigeai vers le bar en plissant les yeux et sursautais en voyant une grande hombre blanche. Je posais une main sur ma poitrine de surprise et reconnus Daemon. Je ne sais pour quelle raison, mais je sentis mes joues s'échauffées.

                  "Je suis navrée, je ne vous avais pas vu."

                  Je lui passai à côté en fredonnant un air pirate, et me rendis compte que je l'avais sans doute chanté hier. Je secouais la tête et me servis un grand verre d'eau fraîche.

                  "Je ne me souviens plus de grand chose... Pour ne pas dire de plus rien... Généralement je suis assez lucide pour éviter de prendre de grandes décisions mais j'aimerai si vous le voulez bien que vous me rassuriez..."

                  C'était assez gênant d'autant qu'il me regardait... Étrangement. Il avait l'air un peu... Vide? Je m'approchais un peu pour mieux le voire et plissai les yeux. Il avait une petite plaie sur la lèvre inférieure. Comme si il s'était mordu, ou qu'on l'avait mordu. Mais qui serait aller le mordre à un endroit aussi saugrenu? Je posais mon verre et m'approchais un peu plus, je plaçais mes mains autour de la plaie et esquissai un sourire.

                  "Comment vous êtes-vous fait ça? Vous vous êtes pris un mur?"

                  A vrai dire c'était l'explication la plus plausible, je m'adossais contre le mur et bus mon verre d'eau en attendant une réponse.
                    Je vis Blanche, elle était là dans la même salle que moi. Elle n'avait pas la même intonation de voix que tout à l'heure, celui ci était plus fluide. Sans doute elle avait décuvé. Elle fredonnait de nouveau l'air de la chanson qu'elle avait déjà lancé dans le bar hier. Voyant qu'elle se servit un verre d'eau elle m'étonna. Je croyais qu'elle aimait bien picoler vu son état de la soirée. Quand elle m'avoua qu'elle ne se souvenait plus rien de la veille encore vexé je me mis à l'a regarder du genre "T'es sérieuse là ? Ou tu blague ?". Lorsque j'entendis sa question suivante je ne pus retenir de rigoler pendant un instant avant de reprendre mon sérieux. Elle avait vraiment l'air de ne pas se souvenir de ce qu'il s'était passé. Je voulus donc éclairer sa lanterne.

                    - Ahah ! Ceci est votre œuvre. Hier, je vous avais avouer tout mes sentiments, et de vous avoir donné une définition de l'amour. Lors de notre baiser, vous avez deux secondes après mordu ma lèvre inférieur. Par la suite vous avez voulu me fuir comme la peste, je vous ai donc quitté pour me retrouver ici afin de vous laisser reprendre vos esprits.

                    Il y avait de quoi d'être en colère ! Mais je prenais sur moi je gardais celle-ci à l'intérieur de moi enfouit. Je ne pus tout de même m'empêcher de montrer que je lui en voulais un peu. Pourquoi je m'énervais pas tout de suite contre elle ? C'est simple ! Hier elle était soûl. Elle avait une excuse disons nous. Même si c'était assez frustrant. Je laissais prendre la jeune femme conscience de ses actes d'hier soir. Mes yeux désormais habitué à l'obscurité je me déplaçais sans me prendre un obstacle. J'allais me prendre une autre bouteille. En farfouillant je vis une bouteille de Whisky. *Tu es à moi mè-mère ! Je m'empressais de prendre cette bouteille d'en ouvrir le bouchon et d'en prendre deux gorgées. L'alcool depuis le temps était bien dans mon organisme. Ayant l'habitude tout de même à l'alcool je ne fus pas rond comme un boulon. Je gardais en main la bouteille. Je m'appuyais contre le comptoir du bar en observant la jeune femme parler et surtout prenant conscience de ses actes.

                    Voir la personne que vous aimer vous fuir je vous garantie que vous ne pouvez pas rester calme face à ça.  


                    Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 9:59, édité 1 fois
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                    Il rit, il se moqua presque de moi quand je lui posais cette question. Je suis si drôle que ça, ou était-ce à ce point hilarant que de vouloir m'informer? Je restais un peu incrédule face à sa réaction en me demandant si j'avais dit quelques chose de particulièrement drôle.

                    En effet, après explication je pense que moi aussi j'aurais ris. Mais dans le cas présent je ne riais pas. Je le regardais, fixement ne sachant trop quelle réaction avoir. Il me semblait que toutes les réactions que j'aurais alors été tenté d'avoir auraient été violentes peu appropriées, et surtout, absolument immonde envers lui. Hey, je suis un glaçon, mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas de cœur moi aussi! Bien caché, pas forcément facile d'accès, mais il est là.

                    Je restais un instant bouche bée, puis posais mon verre et m'assis. J'avais donc, embrassé cette homme? Je me connais, je ne fais jamais quelques chose sans le vouloir. Alors, la question maintenant était, si je l'avais voulu, qu'est-ce qui m'avait poussé à le mordre? Avait-il fait quelques chose? Je ne pense pas qu'il aurait été en colère si lui même avait fait quelques chose de réprimendable. Si j'avais compris, il n'avait d'ailleurs pas fait grand chose à part me dire qu'il m'aimait.

                    Ah.

                    Oui mais voilà, c'est là que ça coince. L'amour est une notion assez inconnue dans mes rangs. Et une déclaration pareille, alors même que j'étais bourrée, et pas vraiment en état de réfléchir avait dû érigée toutes mes barrières de défenses contre lui. Mais d'un autre côté, si je l'avais embrassé, c'est que j'en avais eu envie. Alors peut être étais-je attirée par cette homme? Beau garçon, c'est indéniable, mais dans la vie il faut voire plus loin que le physique. Je le connaissais depuis bien trop peu de temps pour me permettre de lancer une affirmation comme "je t'aime!" et il ne me connaissait, à mon goût pas assez pour me le dire.

                    Après tout, il ne savait rien de moi à part que j'étais médecin. Ce qui en soit était assez maigre comme information. Rien que le fait que je suis une pirate lui est inconnue, et tant mieux, peut être est-il un fervent partisan de la marine. Me voilà plongée dans des pensées sans queue ni tête qui me semblaient d'une futilité aberrante. Après tout je ne connaissais cette homme que depuis moins d'une journée.

                    Je me ressaisis et le regardais. Il était peu probable que quoique je dise ça l'enchante et qu'il m'adopte comme amie. Je fermais les yeux et soupirais. Je ne sais jamais sur quelle pied danser dans ce genre de situation, il faut croire que je suis un peu rouillée pour ce genre de sujet.

                    "Je ne sais comment réagir à vrai dire. C'est assez confus comme situation... Il faut croire que je me fais vieille..."

                    Hum, il allait sans doute me trouver un peu folle... Tant pis. Je fis un petit sourire.

                    "Je suis désolée de t'avoir mordus... Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes..."

                    Je ris à l'euphémisme. En effet, il m'arrivait peu souvent d'embrasser les gens et de les mordre au sang ensuite. En même temps, y'avait-il quelqu'un sur cette terre qui prend son plaisir en faisant ce genre de geste illogique? Peut être bien, en fait, car il faut de tout pour faire un monde. Et tout ceci ne relevait pas de ma logique. D'ailleurs si un jour vous trouvez une logique à l'humanité vous m'appelez.

                    Je divague semblerait-il... Je me levais. Il me semblait que je lui devais quelques chose. Non, ne cherchez pas la logique de cet acte, on mettra ça sur les restes d'alcool. Je me penchais et l'embrassais longuement avant de me ré-asseoir sur la chaise en soupirant.
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