Poiscaille - North Blue

  Profit, telle est l’idée maîtresse de cette île. C’est cette idée qui a fait se regrouper tous les habitants dans la même ville, du même nom que leur île : Poiscaille.
C’est une ville industrielle, uniquement portée sur la pêche. Pour une raison inconnues de tous, les poissons viennent en très grand nombre au large de la cité et s’y arrête, dans l’attente de quelque chose.
Personne ne sait expliquer leur comportement, mais tout le monde est d’accord pour dire qu’il n’y a pas de pêche plus facile qu’ici. Les poissons sont totalement immobiles et regroupés au même endroit, tous les jours pendant toute l’année. Il suffit alors aux pêcheurs de passer avec leurs filets et de remonter leurs prises. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à prendre pour la journée.
Ils rentrent alors au port et ne ressortent pas avant le lendemain matin, quand une nouvelle flopée de poissons est arrivée.
Les prises sont vidées et apprêtées dans de grands entrepôts le long du rivage. Toute cette chair est alors expédiée partout dans les blues, dans les marchés les plus importants. Mais le principal client des entreprises de Poiscaille, c’est la Marine. L’île est en effet le premier fournisseur en poissons pour les forces armées gouvernementales. Des bateaux partent tous les jours pour livrer les bases dispersées sur les blues, et parfois même sur Grand Line.

La population de l’île s’élève à +/- 20 000 personnes, dont 80% travaille dans l’industrie de la pêche. Vu la richesse du commerce de l’île, on pourrait s’attendre à une niveau de vie assez élevé, ce n’est hélas pas le cas. Nombreux sont les mendiants et les ouvriers ayant du mal à joindre les deux bouts. Toute l’industrie poissonnière est sous la coupe de 3 familles richissimes. Les Portdragon, les Malsoin et les Keudver. A elles trois, elles gèrent tout le marché maritime de l’île et ce sont elles qui gouvernent officieusement la ville. Le maire n’est qu’une marionnette et les soldats de la base de la Marine obéissent volontiers à ces riches hommes d’affaires, contre des rétributions conséquentes.
Les Marines disposent d'un port annexe, afin de ne pas gêner le commerce. Celui-ci se situe en périphérie de la ville, à quelques encablures de la forêt. La base se trouvant près du centre la ville, il faut un temps assez important pour rejoindre un cuirassé et le transfert de prisonniers est assez risqué. Le Commandant de la base pourrait exiger un mouillage dans le port principal, mais il est largement rétribué pour chaque déplacement que ses hommes doivent effectuer.  



Cependant, la ville de Poiscaille ne représente qu’une petite partie de la surface de l’île. La majeure partie est en effet occupée par une sombre et glauque forêt. Certains habitants ont voulu exploiter la forêt mais rien d’intéressant ne semble y pousser et les arbres, très grand mais extrêmement fins, sont impropres à toute utilisation. La forêt a donc été totalement abandonnée par les humains et personne ne s’est jamais risqué à l’explorer en entier. Pourtant, au centre de l’île se trouve une zone plus luxuriante. L’ambiance glauque est moins importante et quelques feuilles poussent à hauteur d’homme sur les arbres maigrelets. C’est dans les hauteurs que des choses intéressantes se passent.

Si les arbres sont dénudés de branches au niveau du sol, ce n’est plus le cas 50 mètres plus haut. Là, les arbres fleurissent et leurs fruits sont nombreux et succulents. Ils poussent régulièrement, que ce soit l’hiver ou l’été, et sont rapidement mûrs. Pourtant, rares sont ceux qui tombent au sol. Ils sont en effet récoltés par une espèce de mouche à la taille impressionnante. Les individus les plus petits faisant un bon mètre de long, cette espèce est une des seules présences animales sur l’île. Totalement inconnue des hommes, elle vit au jour le jour dans les hauteurs et se contente de récolter les fruits pour les amener à sa ruche.
Les mouches n’ont pas de chef, mais se concertent lorsqu’il est nécessaire de prendre des décisions. C’est une colonie paisible qui n’attaque pas les autres êtres vivants, mais qui peut se défendre si le besoin s’en fait sentir.


 

Ce vieil officier de la Marine est comme un coq en pâte à Poiscaille. Rien de bien spécial ne s’y passe jamais. Il lui suffit de fermer les yeux sur certains abus des 3 familles, mais il est à chaque fois tellement bien payé qu’il ne prend même plus la peine de se renseigner sur les dérives opérées. C’est un grand amateur d’alcool et sa paie de commandant ainsi que ses généreux dessous-de-table lui permettent d’acheter son breuvage en belle quantité.





Passionné par les chevaux, ce sniper peu connu est responsable des tâches journalières sur la base. Il est en charge de l’organisation des patrouilles, du bon approvisionnement et  des autres tâches essentielles au bon fonctionnement de la structure. Il aspirait à plus de responsabilités mais sa carrière dans la Marine stagne depuis qu’il est arrivé sur Poiscaille. Il n’a cependant pas réussi à se faire muter ailleurs et les plaintes qu’il adresse à ses supérieurs concernant les pots-de-vin que reçoit le commandant n'aboutissent jamais. Le vieil homme jouit en effet d’une bonne réputation alors que le Lieutenant n’est jamais pris au sérieux. Qui accorderait foi aux racontars d'un soldat à moitié barjo qui ne retire jamais le masque de cheval de sa tête...



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Homme d’affaires impitoyable, il est à la tête d’une des 3 familles dirigeantes de Poiscaille. Veuf et sans héritier, il consacre tout son temps à la gestion de son empire et à son expansion. Il est connu pour son stoïcisme et son sens des affaires redoutable. Il possède un réseau commercial étendu sur toutes les Blues, mais aimerait ouvrir des voies commerciales plus importantes avec Grand Line. Pour ce faire, l'exploitation de la forêt serait selon lui un atout pour la construction de bateaux et le marchandage. Il tente actuellement de convaincre les deux autres grandes puissances de la ville de s'allier à lui dans ce projet, mais elles ne sont pas ouvertes à ses idées.
Si la négociation ne porte pas ses fruits, Alexander Portdragon se verra sûrement contraint d'employer toutes ses forces pour mettre ses concurrents au tapis et avoir la main-mise sur Poiscaille. Il est déjà, officieusement, à la tête du service des douanes de l'île, qui contrôle tout ce qui entre ou qui sort de celle-ci. S'il lui prend l'envie d'augmenter les taxes ou de bloquer le port commercial, nul doute que les réactions seront vives.





Vieil homme au physique repoussant, il reste néanmoins une des 3 puissances de Poiscaille. Spécialisé dans la morue et tous ses dérivés, il exporte sur toutes les Blues sans distinction. C’est un être abjecte qui n’hésitera pas à verser des pots-de-vin pour parvenir à ses fins. Il éprouve un haine tenace à l’encontre des pauvres qui infestent la ville et rêve de s'en débarrasser. Il a d'ailleurs dans l'idée d'envoyer ceux-ci à l'extérieur de Poiscaille afin de créer un ville annexe. Ce bidon-ville regrouperait la main-d’œuvre bon marché ainsi que les infrastructures nécessaires à son commerce. Poiscaille deviendrait alors une ville où il ferait bon vivre, sans les nuisances inévitables de l'industrie.
Pour mener son projet à bien, il a besoin du soutien des deux autres familles, mais celles-ci ne sont pas réceptives à ses idées. De plus, aucun pauvre de la ville ne veux partir s'installer dans cette forêt lugubre, même avec la promesse d'un emploi et d'un logement.
Devant ce manque de bonne volonté, Malsouin n'hésitera pas longtemps à employer ses sbires, le services des pompiers. Ceux-ci sont en effet plus efficaces pour déclencher un incendie que pour l'éteindre. Une fois les parties pauvres de la ville en flamme, les pauvres sans-abris verront d'un autre œil la proposition de l'industriel. C'est du moins de dont il est convaincu.






Derrière cette plastique qui frôle la perfection se cache la personne la plus abjecte qui soit. Adriana ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. Qu’elle doive user de son corps ou de celui d’une de ses nombreuses dames de compagnies, tout est bon pour lui assurer la signature d’un contrat juteux. Ses charmes lui ont permis de se tailler des parts de lion dans de nombreuses transactions dans les Blues. Et si quelqu’un lui fait l’affront de refuser ses avances, le poison est une arme tout à fait à son goût.
Elle a d'ailleurs mis la main sur le service médical de Poiscaille, afin de disposer de plus de connaissances. Certes, les hôpitaux soignent convenablement les patients qui s'y présentent. Cependant, l'état de certains patients semble s'aggraver encore plus une fois qu'ils sont à l’hôpital. Et c'est en général des gens qu'Adriana n'apprécie pas du tout. Ces pratiques sont très rares et n'ont pas encore attiré l'attention sur la jeune femme, mais cela ne saurait tarder.
En attendant, elle investit toute son énergie dans le développement de fermes marines. Elle veut en implanter tout autour de l'île afin d'assurer une production continue, et ne pas dépendre de la venue volontaire des poissons. Cette entreprise demande cependant des moyens gigantesques, tant pour le développement que pour les installations. Elle a requis le soutien de ses deux égaux, mais ceux-ci, bien qu'intéressés, préfèrent employer leurs ressources à d'autres fins. Ce qui met à mal la patience d'Adriana, chose dangereuse.






Robert Blop est la caricature de l'homme de paille par excellence. Élu au poste de Maire depuis bientôt 10 ans, il ne prend absolument aucune décision dans l'organisation de la vie de ses concitoyens. Tout d'abord parce qu'il n'a aucun talent dans la gestion de l'île. Mais surout, celle-ci se dirige très bien toute seule grâce à l'influence des 3 familles. Son seul point fort est d'exceller dans le compromis. C'est sa capacité à satisfaire ses interlocuteurs qui lui a valu cette place. Choisi par les 3 personnes les plus influentes de l'île, il a pour but d'aplanir leurs différents et de ne laisser personne prendre le pas sur les autres. Quand l'un d'eux le paie pour faire passer une loi spécifique, il se rend chez les deux autres, y expose l'idée de loi, se fait payer pour ne pas qu'elle passe, puis la modifie afin de satisfaire tous les intervenants. De cette manière, Blop engrange une quantité respectable de berrys, ce qui lui permet de s'adonner à sa vraie passion : manger. Son régime, centré sur tout ce qui peut être considéré comme gras, lui vaut quelques soucis de santé. Heureusement, il dispose d'une infirmière à domicile, gracieusement payée par Adriana Keudver.




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