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One Hospice- Le Gouverneur

Les tronches des Chats Noirs, Rappel:


Au fur et à mesure…
La quête des Chats Noirs du professeur Donor Jinx avance à son rythme.

Alors qu’il obtient l’ex-terre de Banaro et en fait le Royaume de la Veine, le gouvernement demande à la Jinx et ses amis de retrouver 51 criminels primés.

La compagnie part à l’assaut de la seconde voie et fait tomber plusieurs d’entre eux.
Il rencontre Santa Snow sur Bulgemore, l’ancien pirate faisait parti des primés, il intègre cependant la compagnie. Arrivé sur Boyn, Santa dévoile la terrible vérité après avoir rencontré d’anciens collègues.

En 1615, lui et 50 autres capitaines ou criminels ont participé au plus grand rapt d’enfants sur South Blue pour le compte d’un homme « Le gouverneur » en échange de la rature de leurs primes.

Les 51 ont reçu une invitation à rejoindre l’île Holydays pour mi 1625, il semblerait que seul Jinx ait en sa possession la liste mystérieuse.



« Combien  ???? »

« 150 000 000 B pour le droit de résidence et pour profiter de nos magnifiques infrastructures chères messieurs et dames »

« On abandonne, adieu. »

ON PEUT PAS REPARTIR MAINTENANT !

Jinx était retenu par le costume par tous les membres de la Compagnie. Santa s’approcha de son oreille et tenta une ultime négociation avec le vieux grisou.

« Par ma barbe ! On ne va quand même pas rebrousser chemin pour quelques misérables Berrys ! »

« Misérable ?! Mais c’est qu’on s’est saigné pour les gagner ! Et la retraite ? Vous n’y pensez pas à la retraite ? C’est parce que vous avez encore la vitalité de la jeunesse que vous ne jouez pas les tatillons avec l’argent ! Didju ! »

Tout en pestant, il envoya un coup de pied dans un tonneau d’huile de baleine qui s’éventra en déversant son contenu sur son pantalon de costume gris.

« Mille millions de mille tonnes de chats bouffés par la gale ! »

« C’est qu’tu t’mets à parler comme moi quand qu’t’es bougon l’ancêtre ! Gihihihi ! »

« Vous diz’iez qu’il y avait des jolies jeunes filles z’ur cette île ? »

« Oui, Hellydays est le royaume des jouvencelles vertueuses pour quiconque à le portefeuille étoffé.»

« Tenez  mon brave»

« Bienvenue à Hellydays nobles voyageurs ! »

C’EST PAS VRAI QU’IL A PAYE !!!!

« Quels noms ? »

« La famille Hos Peace , originaire du Royaume de la Veine»

« Vous serez logé dans les suites réservées aux nobles de troisième classe, bon séjour à vous. »

La compagnie emboita le pas à un petit roublard surement primé comme la peste et attifé d’une livrée rouge trop courte pour sa bedaine tombante. Il menait la visite en expliquant le système mis en place pour que chacun des vacanciers passe le meilleur des séjours. Chacun des membres était déguisé de manière à ne pas trahir leur véritable identité, Peuleu Peuleu se faisait porter par Lisa Scoumoune dans les rôles du nourrisson rose et de la vieille tante flippante. Rudolphe servait de destrier royal à un Lucky Garou en froufrou vert et perruque blanche. Santa et Rabb usaient du rôle de majordomes affiliés aux bagages et au chaudron. Quand à Jinx , il jouait à merveille le rôle du père de famille proche de son patrimoine financier. La famille de rêve dans un cadre de rêve.

« Je le retiens Trans Machin, plus jamais on sauve un gamin comme lui »

« Je me permet de te rappeler que sans Monsieur Trans, nous serions encore aux mains des révolutionnaires, sans aucun moyen de mener notre mission à bout. Il a quand même usé de son influence pour nous dégoter gratuitement un navire de transport jusque ici, par mes chaussettes !»

« Moi j’comprend pas pourquoi faut qu’on s’fiche c’tes loques sur la tête »

« Parce que nous z’ommes des z’tars pour z’ertains pirates et on veut pas z’igner d’autographes ! Zahahaha »

« Hmmm… Disons surtout qu’il n’est pas bon d’être chasseur de prime sur une île où la principale source de revenu provient du vice et de la déchéance »

« Peuleu »

« Non, nous n’avons pas le temps pour une glace »

« Goumpf… »

« Ni une carotte »


"Yagouuuuuh !!!"

"J'ai dis non, vous ne pensez qu'à vos ventres ou bien vous avez décidé de nous ruiner?"

« Schlonk ! »

Silence. Le gars à la bedaine trainante marqua une pause et redressa sa trogne nauséabonde vers Jinx.

« Permettez mon impolitesse, salopards, mais votre chaudron vient-il de bouger tout seul ? Enflure »

« Et le bébé serait un escargophone géant, le cheval un renne et la nourrice un lapin des neiges ? »

« Bordel à cul, je n’ose l’imaginer monsieur, enflure »

« Alors trêve de bavardages, en route pour l’hôtel. Et maitrisez un peu votre langage nom d’un fer à cheval ! »

« Si vous voulez bien vous donner la peine, chiffe molle »

File indienne silencieuse.

Mouvement de chaudron.

« Bon, on va prendre une tasse de thé et des chocolats… Mais après on y va ! »

Les vacances commencent.
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« S’t’une pisse plus qu’un thé !  Peuh ! »

Lisa cracha une glaire noire sur les pavés du petit commerce, le temps se suspendit une fraction de seconde et tout le monde reprit son rythme.

« Qu’est-ce qu’il vous déplaît, très chère vieillarde sénile, dans mon infusion ? »

« Approche qu’j’te crève l’œil avec mon ongle »

D’une main claquant fièrement sur sa grosse bedaine, Santa Snow mit fin à la rixe en éclatant de son rire caverneux.

« Yohoho !! Un délice ! Par mes guenilles, jamais bu pareille merveille ! »

« Hmmm… »

« Psssh… Ne nous faisons pas remarqué, la clientèle semble plus ripou que les employés eux-mêmes. On va tranquillement rejoindre le groom qui nous espionne l’air de rien, trouver notre chambre d’hôtel et réfléchir à un moyen d’infiltrer la petite réunion de nos têtes primées. »

« Et z’i on demandait z’i quelqu’un ne connaitrait-il pas z’e z’oit diz’ant Gouverneur ? »

Suspension du temps, respiration serrée, reprise de l’activité.

« Je crois que nous nous faisons trop remarquer ici, la simple évocation du nom de l’hôte semble titiller les feuilles de choux des résidents, compagnie, debout »

Craquement de lombaires et toux plaintives, les chats noirs reprirent la route vers l’imposant hôtel qui leur était attribué. Le coin puait la magouille à chaque détour, les visages balafrés de certains laissaient penser que la culture locale se résumait à deux mots : violence et argent.

Les chats Noirs avaient déjà capturé une dizaine de têtes primées parmi la liste des 51 que le gouvernement leur avait mandaté, considérant que certains avaient déjà passé l’arme à gauche, il en restait une belle trentaine à mettre sous les verrous au sein de cette charmante station balnéaire. Problème de poids, aucune force de la Mouette ne résidait à Hellidays, ce qui représentait un calvaire pour s’octroyer les primes des individus sus-recherchés. Les événements précédents et les nombreuses aventures avaient transformé nos ancêtres en experts de la capture et de la stratégie, deux cordes à leur arc qui pourrait bien s’avérer capital si les vacances tournaient au vinaigre.

« Chers vieux machins, si vous voulez bien vous donner la peine »

Le petit groom les invita à pénétrer dans le Hall du « Blood Diamond », un hôtel haut standing faisant sans nul doute la fierté de ses propriétaires mystères.  Intérieur de marbre et de cuir, fontaine gargantuesque et personnel tiré à six épingles. Le gratin grouillait et enchaînait des jeux d’argents aux mœurs douteuses. Combat d’esclaves, paris sportifs sur les combattants de l’arène retransmis par escargophone et partis de pokers enfumés.

« Chouette ambianz’e »

« Manque juste d’la musique d’marteaux pour compléter l’bouillon ! Peuh ! »

SOUL EARTH OF MYYYY LIIIIFE BOUM BOUM !

Un groupe de chevelus qui tournaient la tête en rond s’égosillaient dans un microphone en grattant leurs instruments comme s’ils voulaient en retirer des puces. Un court instant, la troupe s’arrêta, la tête légèrement inclinée vers l’arrière et les sourcils plissés.

Moment.

« J’comprend pas leur schmilbik»

« Même avec deux boules de neige dans les oreilles, ça resterait inaudible »

« Et puis cette manière de bouger »

Moment.

« SOUL EARTH OF MYYYY LIFE BOUM BOUM !!!!!!!!! Z’UPER !!!!! »

ARRETE DE T' FAIRE REMARQUER !!!!

« Au secours ! Mon sac à main ! Voleur ! Voleur ! C’est un rat ! C’est un rat ! »

A une dizaine de mètres du groupe, une bourgeoise à la perruque bombée s’égosillait en pointant son énorme sac qui s’enfuyait à toutes jambes. Plus particulièrement, un petit être semblait s’en être fait le nouveau propriétaire. Aussi sec, quatre gorilles en costard déboulèrent pour se saisir du fuyard qui se faufila avec l’agilité du vent entre leur pattes et disparut aussi vite qu’il était apparu par une grille d’aération.

« C’est inadmissible ! La troisième fois qu’un accident de ce genre ce produit aujourd’hui ! J’irai me plaindre à la direction, cet hôtel grouille de sales rats ! Un sac BouiBoui Vitton  tout neuf ! »

« Vous avez vu la même chose que moi ? »

« Hmmm… Ce rat n’en était pas un »

« Un enfant ? »

« J’dirais plutôt… ce qu’il reste d’un enfant »

« Vos chambres sont au troisième étage, noble de troisième catégorie, après vous vieillards »

Ting. Musique d’ascenseur, trop serré, odeurs corporelles de vieux, lapin, rennes, larves, ripou.

« Bonne vacances à vous, n’hésitez pas à profiter du colisée et n’oubliez pas le pourb… »

CLAC. Porte de chambre fermée, groom laissé sur le palier.

« Faut pas pousser mémé dans les orties non plus»
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