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On fait copain-copain ou pas ?

Une longue et paisible semaine que j'étais en train de passer ici. Sur Inu Town mais plus précisément dans la ville de Chom, une petite ville qui doit accueillir dans les alentour de neuf mille voir dix mille habitants, une accueil chaleureuse de la part des habitants, rien de mieux. Après je n'ai pas toujours un habitat confortable mais je me sens bien ici.

De plus, il y avait moins de délit commit car il y a la 300 quelque chose division de la Marine qui est dans les parages donc autant éviter les crimes ou autre chose de ce genre. Après cela faisait seulement une semaine que j'étais là-bas alors, je pensais que faire des déductions comme ça ne servait à rien car elles étaient peut-être fausses…



Il commençait lentement à pleuvoir, au coucher du soleil, les nuages commençait à recouvrir le ciel rouge qui était illuminé par les derniers rayons du soleil qui venait taper contre le visage de tout le monde. Moi, j'étais dans la rue, ayant une petite pochette remplie de quelque berry que j'avais trouvé malencontreusement dans une poche. Je jetais et rattrapa machinalement la petite pochette, heureusement que personne ne m'avait vu sinon c'était direction prison.

J'ouvris la petite pochette et regarde ce qu'il y avait dedans et 5 berry's se présentèrent à moi, sur le coup j'étais plutôt déçus car je m'attendais plus à 20 berry's ou quelque chose du genre... mais non. Au lieu de ça je me retrouvais avec cinq pauvres berry's que j'avais rangé dans ma poche arrière. Et au même moment je vis un homme et par réflexe je m'étais arrêté mais, je repris ma marche au bout de quelque seconde d'arrêt. Après tous, pourquoi avoirs peur de monsieur tous le monde ? Je le fis un salue assez sec.

Je me demandais ce qu'il faisait ici, surtout que la ville commençait à se faire déserte, je me suis décalé sur le coté pour le laisser passer et pour pas le gêner.
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Nouvelle journée, nouveau commencement. Inu Town, au sein de la belle ville de Chom. Cette île forgée de commerces divers comme des bijouteries, des tavernes ou encore des magasins proposant log pose et cartes en tout genre. Destination à laquelle, je devais me rendre il y a de cela déjà trois jours. Malheureusement, ma maladresse en a décidé autrement. Mais fort heureusement, aucune sanction n'a été prise puisqu'une fois sur place, j'ai comblé mon absence inattendue par une activité débordante et la bonne réussite de ma présente mission. La satisfaction des uns, fait le bonheur des autres comme on peut très souvent l'entendre dire.

Alors, après ces mésaventures, je baigne mon visage sous les traits de lumière clairs et chaleureux du soleil, allongé sur les toits de la ville. La bonne ambiance marchande du dessous ainsi que les odeurs abondantes des stands de restauration me montent aux narines titillant mon appétit débordant en cette heure de midi.

Tout naturellement, je quitte donc mon pigeonnier afin de rejoindre le pavé de la ruelle, en quête de toriyaki dont l'odeur m'a couvert les papilles.

Vêtu d'un tablier rose pâle, la serveuse dont la chevelure semble si doux au toucher, sert une barquette avec les présentes boulettes de viande nappés de fromage fondus. J'en reconnais l'odeur, grâce aux fines herbes qui les recouvrent. Ces mêmes aromates m'ayant fait basculer des toits pour les trouver, je les reconnaîtrais entre mille. Accompagnant ce délicieux met, une canette d'un soda aromatisé au saké de cerisier est parfaitement en accord avec la sauce barbecue que j'ai fait mettre à côté de ses merveilleuses papillotes de viande haché. La saluant alors, je m'extirpe vers le banc le plus proche afin de déguster comme il se doit se plat entre mes mains.

Baguettes entre mon index et mon majeur, je pioche dans la petite barquette une première boulette enrobé de fromage fondu afin de la tremper très généreusement dans la sauce fumée à ses côtés. L'émaille de ma dentition presse à peine la chapelure de la croquette, que je peux ressentir le fromage s'étaler sous ma langue ainsi que la viande éclater un peu partout à l'intérieur de ma bouche. Ajouter à cela le généreux goût fumé de cette saucé parfumé aux herbes et vous obtenez le combo parfait. Que dieu m'en soit témoin, c'est bel et bien le meilleur repas du monde ...

Les yeux tournés donc vers le ciel, les papilles en constante explosion, je fais retentir un soulagement jouissif témoignant du bonheur que je prends à manger ces petites merveilles. Le soleil est au rendez-vous, le met est délicieux, ma précédente mission est un véritable succès, cette journée ne peut pas être gâchée, c'est tout simplement impossible.

Mais si l'on se repose trop souvent sur nos lauriers, la vie se permet de venir s'asseoir très gentiment à nos côtés, sans que l'on ne s'en rende compte et nous claque très fortement la joue.

La vie ? Un simple innocent. La claque ? Un abrutit bien indiscret pour lui voler sa bourse. Même si bien trop discret pour que quelqu'un s'en rende compte. Sauf que moi, j'ai l'oeil. Et malheureusement pour lui, il est grillé. Sans prendre en compte le fait qu'il a pu se faire voir une seule seconde, je le suis donc sans trop paraitre suspect mais reste le fixer, je souhaite lui faire comprendre son erreur. C'est alors qu'il s'arrête dans le coin d'une ruelle pauvre de monde, pour constater le butin qu'il a présentement acquis malhonnêtement.

Cinq berry. De misérables pièces entre ses mains et il n'a que ses yeux pour pleurer. Mais je me pose une question ... Cet homme à qui il s'est permis de voler l'argent, est-il riche pour se promener avec cinq berry en poche ? Je ne pense pas et on le sait tous, la pauvreté est partout, surtout à North Blue. La richesse de cette mère n'est que de la poudre aux yeux malheureusement. Alors, si en plus, les pauvres se font voler, on coure à la catastrophe.

Il relève donc la tête et constate mon insistance à le fixer alors que je passe devant lui. Oui je t'ai vu et je sais ce que tu as fait. Ce qu'il croit, c'est que je vais tout simplement continuer mon chemin sans trop faire attention à son air hautain quoi que mal camouflé par un air innocent. Le prendre à partie dans cette ruelle déserte, à l'abri des regards, c'est plutôt ce que je vais faire.

Alors, sous la pression et la surprise de mon comportement, je vois dans ses yeux sa détresse.

- Je sais ce que tu as fais et je ne te laisserais pas t'en tirer comme ça. Les bons citoyens de cette ville sont tous honnêtes et ne demandent rien à personne. Et toi tu te permet de les voler ? Ce n'est pas très bien tu sais ...


Dernière édition par Logan H. Stinson le Dim 1 Jan 2017 - 19:26, édité 1 fois
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Le gars me regardais de temps en temps, je me demandais ce qu'il me voulait celui-là. Je commençais à me resserrer contre le mur car il n'avait pas l'air de se décalait pour moi. J'allais dire que c'était impoli mais j'étais bien mal placer pour que critiquer quelqu'un, alors je fis profile bas et ne dis rien le laissant passer mais alors alors que je me suis mis à percuter une poubelle l'homme me dit quelque chose au même moment.

Je sais ce que tu as fais et je ne te laisserais pas t'en tirer comme ça. Les bons citoyens de cette ville sont tous honnêtes et ne demandent rien à personne. Et toi tu te permet de les voler ? Ce n'est pas très bien tu sais ...

J'avais poussé un petit bruit d'étonnement, cela va faire un plus d'un quart d'heure que j'avais volé ces 5 berry, même s'il m'a vu je ne vois pas pourquoi il voudrait me faire la morale pour si peu, m'avait il suivi pendant un quart d'heure ? Je ne pense pas, après tous ce genre travail est réservé à la marine et il suffit de regarder son « style » vestimentaire pour très vite comprendre que ce n'est qu'un civil comme les autres enfin même s'il suffisait d'écouter sa phrase pour comprendre qu'il n'est pas d'ici.

Néanmoin il avait raison sur un point, « Les gens de cette ville sont bon ». Oui ils sont bons mais j'ai volé ces 5 Berry à un ivrogne qui allait sûrement les utiliser pour s'acheter une bière ou autre alcool comme ça. Je n'étais pas contre de boire un peu d'alcool alors que l'argent ne tombe pas du ciel car moi-même j'en buvais, en revanche s'enfilait plusieurs bouteilles alors qu'on est pauvre... c'est autre chose. Autant que ça sert à une personne comme moi qui veux juste s'acheter un peu de nourriture. Puis cet argent, cet homme l'a sûrement lui-même voler alors ça n'a pas grande importance mais après tous il le sais sûrement plus qu'il m'a vu.

Je me suis mis à soupirer, mais bon je vais mentir, je ne vais pas faire le gros hypocrite alors je décidai de lui parler gentiment sans l'agresser. J'enjambais la poubelle que j'avais fait tomber pour passer derrière cet homme.

- Bon, je sais qui tu es, je sais pas d’où tu viens mais je te demande de me laisser. C’est pas ton boulot de me donner une leçon de vie. Si j’ai volé cet argent c’est pour une bonne raison alors maintenant je vais me prendre du pain ou quelque chose dans le genre pour me remplie le ventre de bouffe et non d’alcool.

Je tournai légèrement ma tête vers l’homme alors que j’étais derrière lui à cet instant..

- Après…

Je sortis les 5 berry de ma poche, je m’étais penché pour poser un 1 Berry juste derrière moi pour que le "super-héro" de la ville le ramasse.

- Je pense pas que tu sois la même situation financière que moi mais si tu es venu me voir pour ça… tiens, ça me dérange pas de partager un peu tant que j’ai assez pour manger.

Suite à ces mots je repris ma marche en direction de la sortie de cet ruelle.

Je pense que je vais mettre les voiles le plus vite possible...
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L'insolence indirecte dont il fait preuve est comment dire ... insolente justement. Il sait qu'il est fautif, coupable d'un crime minime certes, mais très facilement jugeable d'une peine capitale dans certains endroits du monde. Heureusement pour lui, nous ne sommes pas en compagnie de l'incarnation du mal; il serait déjà en train de déguster les pissenlits par la racine.

Ce qui m'intrigue et attire mon attention, c'est la certitude dont il témoigne en toute impunité sur le fait de la bonne raison qui l'a poussé à l'acte. La simple envie de l'homme n'est que l'espoir de pouvoir goûter la mie d'une bonne baguette de l'île ou savourer un potage de grand-mère lui réchauffant un tantinet l'estomac. Me serait-je tromper sur son cas ? Est-il un homme dont la société d'aujourd'hui l'aurait jeté à la rue ? Je commence à me poser des questions. Précisant par la même occasion qu'il n'achèterait pas d'alcool avec ces derniers. Sur ce coup, je perçois dans son regard et l'intonation de sa voix qu'il fait bien référence à la personne dont il a volé ses cinq berrys, un sans abris du coin. Mais les pauvres doivent-ils réellement voler les plus pauvres qu'eux sous prétexte qu'ils n'usent pas intelligemment du peu de bien financier qu'ils possèdent ? Ceci n'a pas trop de sens je vous l'accorde. Il est en totale incohérence. Si cette personne décidait à un moment X de se payer un brin d'alcool pour percevoir la moindre trace de chaleur en lui, alors soit, il est seul juge de lui même; propriétaire et responsable de ses actes. Il n'est pas nécessaire qu'il soit jugé par autrui sur sa manière de vivre. Non mais dans quel monde on vivrait sinon ? Je vous le demande.

Tournant des talons, tout en discutant, il passe alors à côté de moi et renforce cette idée du plus pauvre sur ma personne. Me classe t-il dans une case sociale tout ça parce que j'affiche un style vestimentaire plutôt décontracté et simpliste ? C'est ce qu'il semble me faire croire en déposant ironiquement ce maudit berry à mes pieds avant de quitter la ruelle espérant fuir ses responsabilités.

*[...]ça ne me dérange pas de partager [...]* qu'il n'oublie pas de me préciser en se redressant. Mais ce qu'il manque de constater, c'est que son air hautain et son mépris participent légèrement à la contraction de ma veine temporale. Moi pauvre ? Si seulement il savait ...

Alors, avant qu'il ne quitte la symbolique ruelle dans laquelle nous nous trouvons, je décide de l'interpeller en calmant le ton de ma voix, abaissant le volume à une sonorité résonnant dans les tons de l'amicalitée.

- Si tu veux de l'argent pour manger ce n'est pas un problème, j'ai de l'argent. dis-je tout en ramassant le berry qu'il m'a auparavant déposer aux pieds. Mais je ne te demanderais qu'une seule chose, c'est de ne plus recommencer ce genre de comportement. C'est indécent ... Je ne prétend pas te faire la morale, mais tu sais tout aussi bien que moi que c'est mal, surtout sur les personnes plus pauvre que soit.

La pièce entre mon pouce et mon index, je fais virevolter le jeton doré dans les airs en sa direction pour qu'il le rattrape, comme symbolique d'une certaine confiance que je place en lui. Espérant de tout coeur qu'il arrêtera ce genre de choses. Mais je le sais déjà très bien qu'en précisant que je possède de l'argent, son attraction pour ce dernier se retournera sur moi. Du moins je le pense très fort.

- Un repas; cela serait-il suffisant pour me faire pardonner pour cette approche quelque peu ... inhospitalière ? À mes frais bien entendu. J'oublie ce que tu as fais, car de toute façon, je voulais retourner voir cet homme pour lui faire don d'un peu d'argent. Tu sais pour lui témoigner mon soutien dans les épreuves qu'il doit très certainement subir chaque jour ...

Moi sarcastique ? Juste un peu.

Je m'assois alors par terre, attendant sa futur réponse. Relevant la tunique blanche qui m'habille, j'use de ce mouvement ample et brouillon pour remplacer les berrys que j'ai en poche par une poignée de cailloux dont la taille est vraisemblablement identique aux rondelles métalliques. On ne sait jamais, s'il a la bonne idée de me fouiller à mon insu, sur un malentendu.
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Pourquoi j'avais volé cet « cible » ? Car elle était vulnérable tous simplement. Le fait de dire que je les voler car il était saoul n'était qu'une excuse. La seul faille dans tout ce que j'avais dit c'est que c'est pas en volant 5 misérables berry's, que l'homme va arrêter de boire du jour au lendemain, au mieux il allait se dire qu'il les a perdue.

La vie est injuste et c'est comme ça. Clairement, à qui j'avais volé ces pauvres berry's ? Un puceau ? Un pécheur ? Un clodo ? Un lèche-cul ? Un roi ? Aucune idée, la seul chose que je savais sur lui c'est qu'il était ivre mort il y avait un plus d'un quart d'heure. Ca se trouve j'avais volé à un père de famille qui venait d'apprendre que sa femme le trompait... Même si ce dernier avait l'air d'être en piteuse état, ce qui m'étonnerait que cet homme était une personne avec de l'argent plein les poches sinon j'aurais pu avoir bien plus de 5 berry's.
Je n’étais pas un justicier ou quoi que se sois le genre, j’ai volé cet homme comme j’aurais pu voler à monsieur tous le monde, mais c’est sur quant volant un homme la tête dans le cul que je me suis  dit «Tu n’avais pas être comme ça… Dommage ». Cette histoire de punition ou du « je te voles car tu va en faire mauvais usage » n’est que second, j’ai volé car ça faisais un moment que j’avais pas manger mais je m’étais pas réveillé un bon matin en me disant « Ah ! Je vais voler un mec avec un fort taux d’alcool dans le sang ».

Je m'étais arrêté lorsque j'entendis sa voix s'adresser de nouveau à moi, je ne l'étais pas retourné car je ne pensais pas qu'il allât me retenir aussi longtemps. Je soupirai pour ensuite me retourner vers mon super-héros préférer.

- Si tu veux de l'argent pour manger ce n'est pas un problème, j'ai de l'argent

-Un repas; cela serait-il suffisant pour me faire pardonner pour cette approche quelque peu ...

J’étais pauvre, mais je n’étais pas un mendiant, en tous cas je préférais être un voleur que ça.
Non mais...si il me propose c’est pas mendier.

Il était pas pauvre lui, s’il était à un stade où il voulais me donner de l’argent et à manger c’est sûrement un bon gros fils de riche ou il a un salaire de malade.

Puis poliment je lui répondis en lâchant mes pièces dans poche tout en rigolant.

- Tu sais, je n'ai pas fait ça car j'aime voler. J'ai fait ça tous simplement car j'avais faim, alors et ce que je vais arrêter de voler dans simple intérêt de te faire plaisir ? Avais-je dis en lui pointant du doigt.

Puis-je lui dis avec franchise sans vouloir jouer l'hypocrite.

- Non, car je ne vais pas crever de faim en me disant « il ne faut pas que je vole... tel est mon nindo ». Après tous ce n'est pas comme si je t'ai volé, je ne vois pas pourquoi tu es obstiné à vouloir m'arrêter.

Je vis qu'il me lança la pièce que je lui avais laissée, je me suis mis à monter ma main vers le ciel pour la rattraper en souriant. Tant mieux, au moins je pourrais m'acheter quelque chose d'un peu mieux.

- C'est sympa de ta part mais... maintenant, j'ai déjà de l'argent pour manger, donc bon... voilà quoi. Tu oublies ? Vraiment ? Car je croyais que tu n'allais jamais le faire. Sinon oui, je vois... ces fameuses épreuves qu'il endure tous les jours tels que le regarde d'autrui ou quand les enfants changent de trottoir car tu t'y trouves... je vois très bien.

On s'explique ? Il voulait me faire culpabiliser à cet instant, car ce n'est pas de simples phrases qui vont me faire changer d'avis, d'ailleurs rien pourra me faire changer d'avis sur ce point-là.

Je le vis s'asseoir parterre, à ce moment-là j'avais l'air étonner par son action car parterre ce n'est pas très propre surtout dans cette ruelle, y avait même un rat qui se baladait dans les poubelles.
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*Hum ?* Cela doit bien faire dans les deux minutes que je suis assis par terre et ce dernier n'émet aucun son. Rien, aussi nulle que mes notes en mathématiques à l'époque. De toute façon, je n'ai jamais trop apprécié les calcules ... Le néant total vient de s'installer dans la ruelle que nous campons depuis maintenant un bon quart d'heure. Avait-il faim ? Je pense bien que oui, sinon il n'aurait très certainement pas commit se vole tout en m'expliquant le pourquoi du comment. Mais souhaitait-il manger en ma compagnie ? J'en doute. Après tout, un inconnu qui vient vous faire la morale pour ensuite vous dire qu'il a de l'argent tout en vous proposant un repas chaud c'est complètement stupide. Mais la logique de tous ces actes consécutifs est-elle vraiment utile ici ? Je ne souhaite que m'excuser par rapport au comportement que j'ai pu avoir quelques minutes plus tôt, en aucun je prétexte l'envie de me sentir supérieur à autrui. J'espère qu'il ne le ressent pas de cette façon.

Peu de temps avant que ce silence ne s'installe, il n'arrêtait pas de prétendre à la bonne volonté de son acte, qu'il l'avait fait par simple question de survie, d'éthique. Que ma fortune personnelle n'avait pas été touché et que la cible ne s'en était même pas rendu compte. Il me parle de moi, de lui, de sa victime, des conséquences à tout ça, de la façon dont il s'en est sorti. Pendant un cours instant, j'ai comme l'impression que le monde tourne autour de lui. Je n'ai fait que poser une question simple et bête. Veux-tu manger ? Si la raison de son vol est bien le besoin de ressentir son estomac comble de désir, alors je lui offrais une solution toute trouvée à son problème. Mais aucune réponse à ce sujet ne sortie de sa bouche.

Un regard dépité, suivi d'une légèrement expiration témoignant de mon agacement dû au temps passer à attendre, je m'appuis sur mes genoux jusque là mis en position tailleur pour me dresser de nouveau devant lui. Une légère brise vient s'engouffrer dans l'impasse, faisant se gonfler mon kimono à peine entaché par la saleté du sol. Le talon de mes geta résonnent entre les murs de brique, je m'avance vers lui puis le dépasse, quittant ce lieu sur simple ordre de mon organisme. Mon estomac sonne désespérément la famine s'installant depuis plusieurs minutes déjà, le sujet m'a donné extrêmement faim dirait-on ...

- Fais ce que tu veux, je m'en fiche un peu après tout. Pour ma part, je commence à avoir une petite faim alors je vais aller faire un tour pour trouver un restaurant sympa et m'y commander un bon steak de monstre marin accompagné de sa purée de patate douce avec quelques brocoli ce sera parfait. Puis un bon vin bien évidemment. Que serait un bon repas sans vin rouge ?

Susciter l'envie pour appâter le petit poisson.

- Ou peut être un restaurant à volonté tiens ... Ça peut être bien aussi ... dis-je tout en quittant les lieux.

Me dirigeant vers le restaurant le plus proche, je repasse furtivement devant l'homme au préalablement voler afin de déposer une petite bourse d'argent dans la coupelle lui servant de réceptacle aux potentiels dons. Sans qu'il ne le remarque, ni personne d'ailleurs, je lui dépose 10.000 berrys afin qu'il puisse s'offrir quelques nuits au chaud puis me dirige vers le restaurant le plus proche.

C'est donc au sein une bâtisse à la couleur pourpre et aux jointures dorés dans laquelle je me rends, "La Bagatelle Dorée". J'interpelle une charmante demoiselle servant dans l'établissement afin qu'elle m'installe en fond de salle, histoire d'apercevoir l'homme arriver, juste au cas où. D'ailleurs, je me surprends de constater que la salle faite de banquette en cuire et de mur revêtu de velours affiche une décoration des plus prestigieuses. J'espère qu'il ne se fera pas recaler à l'entrée.

Car je sais qu'il viendra. Il est un peu obliger ...
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Le temps pressait, alors que le ciel était assombrit et tous les magasins commençait à fermer, un long et grand silence était présent, je vis l'homme se levait, une sorte « d'enfin » résonnait dans ma tête, car le silence qui régnait dans la ruelle commençait clairement à être dérangeant. Je repensais une dernière fois à ce que j'avais dit quelque minute avant pour essayer de voir ce qu'il allait me répondre cette fois, mais alors que je m'attendais à ce qu'il continuait à me dire que ce n'est pas bien de voler les personnes de la ville, il me dit clairement qu'au final il s'en foutait complètement de moi, j'étais surpris sur le coup car je ne m'attendais pas à ce qu'il est un changement d'avis si soudain mais après tous je ne pensais pas que c'était la première fois qu'il vit une action pareille surtout dans se monde, au final cette conversation n'était qu'une perte de temps, elle n'a rien apporté.

Mais entendant la suite de sa phrase je croyais qu'il se foutait complètement de moi, j'allais me nourire d'une pauvre baguette alors que lui me disait qu'il allait se faire un bon restaurant mais après tous ce n'est pas comme s'il m'avait proposé un peu d'argent, je commençais légèrement à culpabiliser mais après je n'allais pas le supplier de me donnais un peu d'argent, je n'étais pas encore à ce « stade » là. c'était pas la première fois que j'avais laissé une occasion comme celle-ci. De plus, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé à ma faim, la sensation d'avoir un ventre plein et de même plus réussir à me lever, quelque chose de presque plus existant de mes journées.

- Ou peut être un restaurant à volonté tiens ... Ça peut être bien aussi …

Un restaurant à volonté ? J'avais totalement oublié ce genre banquet, j'étais tellement tenté de le suivre mais je ne disais rien sur le coup, je l'écoutais parlé sans dire, en me grattant machinalement la tête car au final je ne savais pas s'il fallait suivre cet homme.

Je ne m'étais même pas retourné, je n'avais pas dit un mot, je l'avais laissé partir et attendit qu'il parte calmement pour suivre ces pas pour ensuite prendre le chemin inverse qu'il avait pris, pour me diriger vers une boulangerie. Cette culpabilité que je ressentais tout à l'heure était toujours présente mais allais bien finir par partir.

Je marchais dans la rue et vit une boulangerie encore ouverte. J'entrai dedans et fit la queue comme tout le monde, il y avait du monde dans la boulangerie en même temps c'est la seul qui était ouverte dans le coin. L'état des lieux n'était pas très propre, de la poussière sur les vitres et des mouches qui se posaient sur les pâtisseries, heureusement que j'étais là seulement pour prendre un peu de pain.

C'était enfin mon tour, un homme qui ne dégageait pas la joie de vivre m'accueillit, je l'avais salué et il me rendit le salue. Je lui avais demandé du pain pas trop cuit de préférence. Il dit « d'accord », il partit pendant plus de deux minutes et revint avec une baguette un peu cuite, il s'excusa au prêt de moi. Je lui dis que ce n'était pas bien grave, il me fit payer deux berry au lieu de m'en faire payer six. Je ne comprenais pas pourquoi il m'avait fait une réduction mais je n'étais pas contre alors je lui donnai deux de mes six berry et partit.

Je marchais par là où j'étais venu, je pris un morceau pain pour ensuite constater qu'il était rigide . Je comprenais mieux pourquoi l'homme m'avait fait une réduction sur cette baguette. Je croquai dans le morceau ce qui me détruisit les dents, je mâchai le morceau avant de le recracher parterre. Je posai mon parterre et vit que je m'étais retrouvé à côté de la ruelle de tout à l'heure. D'un air curieux je m'étais mis devant celle-ci et remarquai qu'il y avait une poche dans une petite soucoupe, « il y avait pas ça tout à l'heure » je m'étais dit ça, alors je m'étais approché pour ensuite prendre la petite pochette, je l'ouvris et vit un billet de 10.000 berry, une tête de mort était dessinée dessus. J'écarquillai les yeux voyant ce billet, ça pouvait être qu'une seul personne qui avait donné ça, le super héros.

Je sortis précipitamment de la ruelle pour chercher le restaurant dans lequel il était, j'avais marché pendant dix minutes pour enfin trouver un restaurant. J'avais regardé par la vitre et vit l'homme de tout à l'heure, une queue de quelques personne se postait devant l'entrée. Je l'avais fait. Et quand c'est arrivé mon tour, un homme me bloqua, c'était sûrement le garde du corps.

- Bonjour monsieur, mais la salle est pleine. Vous ne pouvez pas rentrer.

La salle était à moitié vide, s’il voulait pas me laisser rentré il avait cas me le dire et pas à trouver une excuse bidon.

-Je suis avec un homme là-bas.

Il fit non de la tête et me bloqua le passage.
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L'odeur des meubles boisés me font ressentir un fort sentiment de bien-être, accompagné par la chaleur du feu de bois au fond de la salle, l'ambiance émergent de ce restaurant reste tout particulièrement plaisante. Et il est apprécié de constater que les nombreux serveurs employés par l'enseigne se démènent tant bien que mal quant au bon confort de la clientèle. Après tout le client est roi, il se doit de percevoir le meilleur traitement possible.

Tandis que je profite de mon insolent bien-être, je m'efforce de constater, tout en dégustant mon verre de vin, la difficulté d'un homme à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment. Une chevelure noire, un visage angélique, mais des vêtements froissés par le temps et l'usure, très vite j'établies l'identité du bougre, n'étant autre que le voleur avec qui j'ai pu échanger quelques mots il y a pas si longtemps que ça.

Son regard me colporte un sentiment de pitié, sollicitant ma bienveillance afin de lui permettre de fouler ce fabuleux parquet du siècle dernier. Je m'assure alors de la bonne propreté de ses chaussures, afin qu'il ne souille pas le sol de ce petit bout de paradis. Ce serait un crime des plus horribles, surtout après ce que je sais sur lui.

Faisant alors signe au videur de ma connaissance à son égard, je prends le soin de mentionner la saleté présente sur les semelles des patins de notre cher ami, l'humiliant par la même occasion. Force est de constater que la faim soumettra toujours un homme à faire des choses dont il ne se verrait jamais acteur en temps normale.

Mon second plat arrive, alors que je fais signe au gorille de l'entrée afin qu'il escorte Monsieur le Voleur jusqu'à ma table.

- "Concassé de patate douce, sur son pavé de saumon frais accompagné de sa roquette matinale."
- Merci beaucoup dis-je d'un air enjoué, un léger sourire aux lèvres, les yeux plissés imaginants déjà ce merveilleux met entre mes papilles.

L'odeur nourrit mes narines et fait titiller mes papilles, la faim dissipée par l'ancien plat revient au galop au vu du chef-d'oeuvre culinaire présent en face de moi. Alors, sans plus attendre, je dégaine le trident et l'opinel détruisant le phénomène architecturale que les cuisiniers ont construits afin de combler mon estomac. Mais je leur rends hommage très rapidement en enfournant leur travail sur le bout de ma langue, avalant par la suite l'intégralité de la fourchette.

Divin.

Tel est le qualificatif concernant ce dernier. Les épices, les textures, les associations sucrées/salées faisaient de ce plat un merveille culinaire dont je n'avais encore jamais goûté. C'est donc les yeux remplis d'étoiles et le teint devenant peu à peu rosé que je me retourne vers cette charmante demoiselle m'ayant servi. Lui adressant un mot débordant de compliment à l'égard de la brigade des chefs, j'accueille par la suite notre invité ayant attendue que je fasse un deuxième signe au mastodonte l'empêchant jusqu'à présent d'atteindre ma tablée.

- Merci Uber, c'est bon vous pouvez disposer.
- Très bien Monsieur. Si toute fois il vous importune, faites-le moi savoir, je me chargerais de son cas si tel est votre souhait.
- Je doute que ce soit nécessaire mais je vous remercie, je n'hésiterais pas si besoin est. Merci Uber.

Je reprends alors une bouchée, cachant par la même occasion la jouissance quant à l'explosion de saveur se faisant entre mes papilles, tout en faisant signe à l'individu de s'asseoir. Sous cette mèche blonde cachant de moitié mon visage, je reste concentrée sur mon plat tout en entamant la conversation. Nous sommes civilisés n'est-ce pas ?

- Alors ... Peut-être que tu devrais te présent tu ne penses pas ? Tu as faim ? Commande ce que veux, c'est moi qui offre.

Un silence s'installe alors. Lui reste me fixer. Je constate un sentiment de situation irréelle à ses yeux, force est de constater la bienveillance d'un homme avec qui il a faillit échanger quelques passes d'armes quelques temps auparavant. Mais tout ceci est vrai et bien réel. Je l'invite manger à ma table. J'ai toujours eu horreur de voir un homme mort de faim. Cela ne devrait même pas exister dans notre monde ...

Dégoupillant alors la bouteille de vin présente en bord de table, je lève de récipient penché vers sa personne une fois mon verre remplit.

- Un verre de vin ?

Un dernier sourire en sa direction, en attendant d'en apprendre plus à son sujet.
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Un signe, un simple geste de la main a suffis pour me faire rentrer dans ce lieu presque inconnu à mes yeux, je me retrouve dans une situation particulièrement dérangeante, je suis incompatible avec ce lieu et certraine personne autour de moi ne font qu'accroitre cette idée. Ils me regardent; détournent les yeux; chuchote. Il fallait s'y attendre, un pigeon ne va pas avec des aigles, cela est bien connu mais plusieurs personnes ne faient pas attention à moi, elles continuent tranquillement leurs discusions entre famille ou voisin de table.

Une ambiance plutôt agréable est présente, l'odeur des plats et la chaleur que dégage la cheminée au fond de la salle. Il faut le dire que ce genre de restaurant me manque, mon père m'y amenait avant, avec mes frères, et c'était toujours un grand plaisir de déguster la gastronomie faite par de grande personnes.

Il s'avère qu'une grand-mère met fait un sourire forcé... (c'est l'intention qui compte) . Je lui en ai fait un en retour, mais assez rapide, avant de détourner la tête. Mais après un petit temps d'observation je n'avais pas encore remarqué la beauté de l'endroit dans lequel j'étais, l'extérieur n'a rien avoir avec l'intérieur de l'endroit, je comprends mieux pourquoi il y a autant de personnes dans la file.

Mais ce qui me préoccupe, c'est que cet homme là, il m'a fait rentrer sans grands soucis, de plus il m'a donné 10.000 berry, je ne dois pas faire face à un gars qu'on croise tous les quatre matins.

Après que l'homme m'ai escorté jusqu'à ce personnage, j'attend que ce "Uber" parte avant de tourner ma tête vers l'homme qui m'invite à manger avec lui.

Je me suis mis a regardé cet homme avant même de voir qu'il était presque entrain de fantasmer sur de la nourriture, je peux comprendre que c'était bon mais l'exagération est bel et bien présente, mais je me contente d'un simple roulement de yeux vers le haut pour ne pas le perturber dans son...fantasme ?

Mais il aborde très conversation,

- Alors ... Peut-être que tu devrais te présent tu ne penses pas ? Tu as faim ? Commande ce que veux, c'est moi qui offre.

Je ne dis rien à cette proposition et à cette demande sur le moment, je le fixe un moment pour ensuite m'attabler et juste après, il me propose un verre de vin. Je le refuse d'un simple mouvement de tête, je n'ai pas grand-chose à dire à cet homme, il vient tout juste de me jeter l'opprobre en pleine face, mais après, je ne pense pas que l'énervement sera utile dans ce genre de contexte alors je me redresse un petit coup pour ensuite lui répondre.

- Seth, et je viens de West Blue sur l'ile de KanoKuni puis un simple verre d'eau frais me suffira.

Kanokuni, surement l'une des seuls îles que je connais à West après celle d'où je viens vraiment.De plus j'ai pas trop envie de parler de moi et de mes "exploits" personelle comme me l'a fait le vieu papy il y a quelques mois de cela.

- Et toi ? Qui es tu ?

Un billet de 10.000 berry, un homme qui m'offre à manger, j'ai tout pour manger à ma faim jusqu'à m'en exploser le ventre mais quelque chose m'empêcher, surement ce blond juste en face de moi qui m'offre son sourire et sa "générosité" ou plutôt sa pitier.
Mais bon, je ne suis pas invincible et je ne suis pas dieux, laissons ces petites lacunes de coté, c'est con de refuser, et c'est humain d'accepter alors je m'exprime assez précipitamment.

-Peux importe, donnez moi ce que vous voulez, tant que ça se mange...

Je me suis mis à soupirer juste après avoirs déclarer cet demande.
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