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Le vieil homme et l'amer bière.

...ebout l'vioque, t'as pas crevé hein ?!
Grmpf... Va déféquer raclure de pelle à merde...
Ouais, on lui dira, en attendant ouvre t'mirettes imbibé de rhum et zyeute un peu où qu'on est !
Gnmpf ?!


C'qu'il commence à me les briser le punk, à ce faire insistant pour que je lève mon derche du plancher. Foutu coq à la noix, je lui demande moi de se bouger le derche quand il en a pas envie ? Y'a plus aucun respect de la jeunesse de nos jours, de mon temps on les suspendait au mat par les roustons pour bien moins que ça, ah ! Enfin, le merdeux aura au moins réussi à attirer mon attention. Où est-ce que le marmot pétochard qui se dit Capitaine de cet équipage de bras-cassés a bien pu nous emmener dans notre décarre ? Si tant est qu'il sait tenir la barre et qu'il nous a pas déjà envoyé par le fond, que je suis déjà cané et que ceci n'est qu'un foutu cauchemar. Ma dextre tâte le bois autour de moi, à la recherche d'une bouteille de gnôle pour désaltérer ce gosier bien trop sec à mon goût. Foutredieu, mes châsses s'écarquillent tandis que le palpitant marque un arrêt, plus de tord-boyaux ! Ventrebleu, ceci est bien mon cauchemar ! Mesure de vérification oblige, je me colle une châtaigne de la pogne. Douloureux. J'ai pourtant l'air en vie.

SALOPERIES DE MARMAILLE TOUT JUSTE BON A RÉCURER LES CHIOTTES AVEC LES RATICHES ! OU EST-CE QUE VOUS AVEZ PLANQUE LA GNÔLE ?! TARDEZ PAS MORTECOUILLE, OU JE JURE QUE JE VAIS VOUS ARRACHER LES TRIPES DE VOS SALES CARCASSES DE LÂCHES !
Roh ferme-la le vieux ! T'as avalé toute notre réserver durant la traversée pour soit-disant cicatriser tes blessures ! Si on a plus rien aujourd'hui, c'est de ta faute sale ivrogne !
J'ai fait ça ?!
Ouais, y'a pas eu une goutte d'dernières dix bouteilles qui ont atteri dans l'fond de mon gosier. Je meurs de soif, connard. Alors comme il dit le Joe, ferme ta gueule.
Grmblbl...


Pédérastes. Un foutu complot que je vous dis. Ils veulent m'empêcher de mettre la pogne sur le rhum, tout garder pour leurs poires comme ils avaient l'intention de le faire sur Clock Work. Ces têtes de nœuds ne me la mettront pas à l'envers ! Je suis Balior Blackness, pas le premier péquenot venu ! Ou du moins, ce qu'il en reste après notre passage sur Dead End. Encore de la faute de ce sans-couille de Mahach. Je t'en foutrais des paires de mandales à ce jeunot. Aller se castagner la fiole avec un Vice-Amiral sans inviter ses camarades d'équipage, conneries ! Y aller un par un face à un loupiot de son gabarit, c'était l'idée la plus stupide qu'on ai pu faire depuis qu'on se côtoie. Mais c'était aussi sacrément couillu ! Il nous a dézingué, certes, mais au moins le monde entier saura que les Blatards ne sont pas de vulgaires bachibouzouks apeurés devant la première chienne envoyée par le gouvernement.

Mordiable... j'ai beau être un amoureux de la baille, revoir un lopin de terre réchauffe mon battant ! Giah-ah-ah ! Priorité à la recherche de vivres. De quoi grailler et de quoi picoler, c'est primordial pour assurer la survie d'un équipage ! Giah-ah !

C'est chancelant que je me rapproche du bastingage, pour y prendre en appuis tout en conseillant dans une sorte d'aboiement aux deux autres qu'on ferait mieux de mouiller le navire dans un coin à l’abri des regards. S'agirait pas d'oublier qu'un clébard affamé de justice nous colle aux miches depuis qu'on lui a arraché son os de sous le museau sur Dead End. Tout bon forban sait se faire discret quand c'est nécessaire. Si tôt que la coque du rafiot trace un sillon dans le sable, mes guibolles s'affolent et j’atterris au sol, solide sur mes paturons. Battoirs sur les cuisses, je prends une profonde inspiration et profite de ce moment. 'Faut savoir apprécier les moments comme celui-ci quand on vient tout juste de réchapper à la mort. Ça sent la boustifaille à plein nez, y'a la salive qui imbibe ma barbouze grisonnante. Je m'active, dans la géhenne et avec lenteur, mais je m'active. Les autres suivent au pas. Ils me savent le mieux placé pour trouver de quoi se remplir la panse et s'abreuver pour des semaines.

Oy, 'sont pas bizarres les arbres sur cette île... ?
Sans blague ? C'est la couleur ou le fait qu'à la place d'avoir des branches et des feuilles, ils se retrouvent avec des morceaux de jambons qui t'as mis la puce à l'oreille ?
FOUTREDIEU ! DE LA BARBAQUE ! DE LA VRAIE ! GIAH-AH-AH-AH ! BLATTARDS ! JE SAIS PAS VOUS, MAIS MOI J'AI LES CROCS ! IL MANQUERAIT PLUS QU'UN LITRON OU QUINZE DE GNOLE ! GIAH-AH-AH-AH !
    - On s’en fout de la picole, bouffez !
    - ‘Fin bon, j’avoue que j’aurais bien cassé quelques bières en même temps ...
    - Ta gueule et bouffe je te dis ! C’est gratuit alors pétez-vous le bide ou c’est moi qui vient vous enfoncer la bidoche dans le gosier !
    - Ouais bah
    *croque* jacte moins, tu veux ? *mâche* Shi t’ouvre ton claque-merde, çha veut dire que t’es pas en train d’grailler comme tu nous dis d’faire ! *déglutit* J’t’en foutrais moi, maudit cafard !

    Putain mais c’est le paradis ici ! Pas le paradis chiant que tout le monde espère, un paradis comme je le vois, drôle comme l’enfer, où on peut se baffrer de barbaque ! Nan mais sérieux ! D’aussi loin que mes calots peuvent voir, y’a que de ça à perte de vue ! Le paysage entier est comme ça !

    - Oh putain ! Des rochers en poitrine ! que je beugle, une pogne remplie de chiffonnade de jambon, et l’autre de saucisson qui servait de bois à l’arbre-charcuterie que je suis entrain de saigner, mon coupe-gorge toujours planté dedans.
    - Te goinfre pas tout d’suite de tout c’qu’est fumé, connard de coq ! Ca va vite t'écoeurer et tu boufferas plus rien d’autre après !

    Haha, tu m’étonnes qu’il est calé dans ce domaine le géronte ! On développe pas un gabarit comme le sien à coups de salade ou autres conneries !
    Toujours la gueule et les paluches pleines, tous, on se regarde comme des cons à se demander si on rêve pas. Sauf Joe qui cogite.

    - Eh, le vieux ?
    - Hmm ?
    qu’il lui répond l’air absent, trop occupé à s’assurer qu’il reste à bouffer à portée de bras.
    - Tu crois que ça se conserve longtemps, le fumé ?
    - Bordel Joe, je vois où tu veux en venir ... Tu veux refaire les stocks, hein ? Ailleurs, je t’aurais dit que t’es qu’un putain de rat, mais là, je dois bien avouer que t’as raison.
    - Refoule-là, le crêtu ! On t’as pas sonné !
    - Va te faire foutre Joe !
    - Je veux que ça s’garde ! Jusqu’à not’ prochaine destination même !
    - Ya-hin-hin ! Parfait ! Alors faites-moi le plein ! On bouffera après, on bosse pas le buffet plein, c’est contre-productif !
    - Perso, je me vois mal bouffer que la biboche pendant les prochaines semaines ... C’est pas que j’aime pas ça hein ! Mais jambon-saucisson-poitrine, ça va un temps !
    - Mais c’est gratuit Mahach ! Gratuit !
    - Pis qu’est ce que t’as à chouiner comme une pisseuse tout le temps là ? On tombe sur une île-bidoche, et ça plaît encore pas à la donzelle !
    - Oh vous me faites chier ! J’me casse !


    Et j’emprunte le chemin en lardons grillés pas très loin d’ici pour ça.

    - Tu veux pas nous aider à charger la viande à bord ? Très bien ! Mais je t’interdis d’y toucher quand on mettra les voiles d’ici, tu m’entends ?!
    - Je t’emmerde !


    Je ferai mon propre plein moi-même, voilà tout. Pis calé comme je commence à l’être, je peux continuer mon petit bout de chemin sans avoir à me jeter à droite ou à gauche pour bouffer. Quoi que. En fait, je peux pas m’empêcher de picorer un bout de route de temps en temps. Je crois que j’ai jamais bouffé de l’aussi bonne bidoche alors forcément ...

    Au bout de dix minutes de marche, les pognes dans les poches, à pester contre ces deux chiens de la casse, j’aperçois enfin un premier village à l’horizon. Alors je m’approche jusqu’à pouvoir distinguer les choses, les yeux plissés et le soleil caché par ma main.

    Putain ...

    Oh putain !

    Je fais demi-tour illico au rafiot pour prévenir Joe et Balior ! On peut pas rater ça ! J’en veux à bord ! Alors en cinq minutes à peine je les ai rejoint.

    - Oh ! Les mecs ! Venez ! Y’a un village pas loin !
    - On s’en branle !


    Mais quelle bande de connards ! Qu’est ce que je fous avec eux sérieusement !

    - Bordel de merde mais lâchez vos caisses ! J’vous dis qu’il y a un village ! Rôti-sur-jus ! Un trou à rat plein de viande fumante ! Oh ! Y’a même du rosbif et une fontaine à jus !

    Hahaha ! Les deux abrutis se sont retournés en même temps quand j’ai dit le mot magique !

    - Fallait l’dire tout d’suite, au lieu d’nous bourrer l’mou avec ta jactance !

    Je me remets à courir pour être le premier arrivé ! Je peux pas les laisser passer devant moi, ils vont tout dévorer sinon !

    - Eh, attends-nous sale crevard !
    - Ta gueule et cours !

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    De fil en aiguille, de villages en villages, comme l'abîme appelait l'abîme, les Blattards, devant cette opulence gastronomique dans laquelle ils pataugeaient quasi littéralement, ne pouvaient contenir certaines ardeurs corsaires. D'aucuns auraient appelé ça un pillage, eux se servaient simplement, innocents, comme trois grands enfants ; trois grands enfants titulaires d'un passif meurtrier tendant par moment vers le génocidaire.

    D'abord, il leur fallut de la viande. Mais comment conserver de la viande sans sel ?
    Par pelletées entières, ils s'en allèrent égratigner les monts salés du royaume, dégrossissant ces pics impérieux de plusieurs mètres au moins.
    Puis il leur fallut considérer la digestion post gueuleton, digestion qui s'annonçait laborieuse, alors le trio de flibuste se servit allègrement dans les réserves de glaces des villages environnants, subtilisant des sorbets qui, eux aussi, seraient à stocker dans le vaisseau. Et encore une fois, la question de la conservation se posa.

    Très vite, une bonne dizaine de villages avaient été pillés pour répondre à la fois à des impératifs d'appertisation primaire et de gourmandise. Leur embarcation dégueulait littéralement de bouffe tant ils chargeaient le modeste vaisseau de victuailles. Même les canons avaient été garnis de viandes tant l'espace manquait à bord.
    Ils devaient en être à leur cinquantième cargaison raflée qu'ils trimbalaient à bout de bras jusqu'au bateau, quand, en chemin, une inconsciente, pas suffisamment au fait du registre des primes de Grand Line éructa quelques bribes d'hystérie à leur encontre.

    - Vous n'avez pas honte ?!

    Stoppés net, les Blattards s'observèrent les uns les autres.

    - Ma seule honte c'est d'avoir ces deux chiures en guise de matelots, à part ça, ça va hin-hin.

    Les deux chiures en questions, leurs bras affairés à contenir quelques quintaux de bidoche, préférèrent mettre leur rancœur de côté, bien au chaud, afin de susciter quelques doléances musclées au cafard quand les circonstances le leur permettraient. De préférence au moment où il s'y attendrait le moins. C'était encore là qu'il était le plus réceptif aux coups qu'il ne pouvait voir venir.

    - Et manger de la viande ?! Vous trouvez pas ça honteux ?! Est-ce que vous savez au moins ce que doivent subir les animaux à l'abattage bande d'enfoirés ?!
    Mon association et moi on est venu demander une doléance au roi de Shishoku pour qu'il renonce à ces pratiques barbares, qu'enfin, on serve des fèves sans gluten et sans goût à la place de cette viande saignante et... écœurante !


    Même pour un pirate, il y avait des limites à l'ignominie. Balior comme ses compagnons, savait pertinemment ce que ressentait un animal à l'abattage, après tout, les Blattards avaient fait du massacre de mouette une spécialité à bord. Toutefois, la demoiselle, au physique aussi ingrat que la teneur de ses propos, avait dépassé la ligne rouge, et cela, elle le comprit quand le vieux soiffard lâcha soudain les provisions qu'il tenait à bout de bras.
    Accoler la notion d'écœurement à un met aussi savoureux que cette bidoche qu'il affectionnait tant, c'était peu de choses, et pourtant, pour lui, c'était déjà trop.

    - Qu... L'a...L'a dit quoi sur la barbaque l'aut' guenon ?!

    Ni Mahach ni Joe ne furent en mesure de réagir. Chercher à sensibiliser Balior Blackness par la parole relevait de l'illusoire en temps normal, mais tenait du suicidaire lorsqu'il voyait rouge. Afin de tempérer cette passion véhémente, seules les armes auraient pu constituer des arguments convaincants. Mais encore une fois, les Blattards avaient les mains pleines et ne pouvaient s'adonner à pareille rhétorique dans ces conditions.

    - Ne... Ne le prenez pas comme ça, je dis juste que pour votre bien....

    Du bovin, Balior n'avait pas que le fruit. D'un tempérament obstiné, ne percevant plus le monde extérieur dès lors où il voyait rouge, c'est sans hésiter une seconde qu'il avait violemment avoiné le boudin anti-bidoche. Sa diatribe vigoureuse ne s'arrêta pas là. Bondissant, bave aux lèvres, pupilles révulsées, sur le corps flasque mais sans gluten de sa proie, perché au dessus d'elle, la symphonie vibrante de la percussion de phalange pouvait alors débuter.

    En retrait, relégués au simple rang de spectateurs, le cafard et le punk patientaient calmement tandis que leur aîné martelait de crâne de cette lie de l'humanité sur pattes qui avait eu le tort de faire partager une opinion à un contradicteur aux arguments trop solides pour elle.
    Du visage de cette jeune fille, au final, il ne resta rien. Au mieux, une bouillie douteuse mêlant des bribes de cervelle au milieu desquels des morceaux de crâne brisés flottaient.

    - Eh bien en voilà une qui n'a pas perdu une occasion de fermer sa gueule hin-hin.

    Essoufflé davantage par les hurlements d'insultes qu'il avait professé tout le long de la ratonnade que par l'exercice en soi, Balior était à genoux devant cette carcasse dont on peinait à présent à déceler la moindre forme d'humanité passée. Il revenait à lui. Au moins à présent, ses camarades de croisière étaient fixés sur les propos à ne pas tenir en sa compagnie. Ce genre d'informations étaient généralement bonnes à savoir lorsque l'on naviguait entre psychopathes patentés.

    - C'est bon Balior. C'est fini, elle r'commencera pas.

    Jetant un coup d'œil indiscret à l'ouvrage sanguinolent de l'ancien, haussant même un sourcil devant la qualité du travail, dans un rictus, Joe ajouta :

    - Je confirme.

    Sur cette remarque de bon goût, Balior reprit les vivres qu'il avait abandonné à même le sol. Suite à une interlude aussi sanglante que malheureuse, la clique pouvait reprendre son pillage gaiement. Gaiement, mais moins paisiblement.
    Le temps perdu à corriger une garce aux habitudes alimentaires malsaines, les Blattards avaient fini par être rattrapés par la garde locale. Après une quinzaine de villages écrémés de leurs provisions, les murs comestibles des habitations parfois arrachés pour être emportés à bord, il allait de soi que les autorités compétentes n'étaient que trop peu ouvertes à la possibilité de les laisser œuvrer en paix.

    - Chiéééééééé... Ça a pas traîné.
    C'est ta faute ça encore Balior ! La tienne et la tienne seule ! Ce sera en tout cas ma version au procès ! Raclure de géronte à la manque ! Tu peux pas flinguer tes victimes comme le font tous les gens raisonnables non ? Naaaaaan ! Monsieur Balior, faut qu'il montre qu'il a des grosses couilles, monsieur Balior, faut qu'il fasse dans l'artisanal !


    Parti dans ses remontrances, plus rien ne stoppait le cafard qui avait à son tour déposé son larcin à même le sol. Rageur, il pointa son doigt en la direction des hommes qui couraient le long de la route de réglisse qu'ils avaient emprunté pour retourner charger leur vaisseau.

    - Résultat ?! On perd quinze minutes, on se fait rattraper par une armée, et ça me coûte une blinde en munitions ! Munitions qui seront retirées de ta part des butins à venir Balior, t'es prévenu !

    Mahach et Balior s'étaient eux aussi délestés des vivres qui les encombraient. Ils en étaient déjà à s'échauffer, faisant rouler leurs épaules en prévision de la castagne.

    - Peuh ! Mousquet qui dit l'autre merdailleux ! Y'a guère qu'une pédale qu'aime se faire taquiner par du guidon pour baver ça ! Un mâle, ça cogne !
    Mordiable ! Où qu't'as vu qu'on avait b'soin d'poudre pour faire calancher du figurant à coup d'mornifles ?!


    Mahach en était à faire craquer ses vertèbres, oscillant sa tête de droite à gauche, main sur la nuque.

    - L'a raison l'débris, y'a qu'les cafards comme toi pour s'servir d'armes à feu. Et pis entre nous... une armée, une armée... moi j'vois que quinze bonhommes.

    Sans s'être concertés, parfaitement alignés les uns à côté des autres, s'avançant au même rythme vers la joyeuse troupe qui leur fonçait dessus, les Blattards continuaient de disserter comme si l'imminence de la confrontation ne les concernait pas. Semblable situation tenait de la routine pour eux, ils avaient pris leurs habitudes.

    - Oh mais Mahaaaaach... ça commence toujours par une quinzaine.
    Et puis le temps qu'on dégrossisse les troupes, en voilà trente qui arrivent, puis cinquante, puis cent, et quand on se retrouve à trois contre quinze-mille, on commence à se dire que... peut-êêêêêêtre IL AURAIT FALLU SE CONTENTER DE METTRE UNE BALLE À L'AUTRE TRUIE AU LIEU DE PERDRE NOTRE TEMPS !!!


    Son hystérie ne récoltant que les quolibets de ses deux hommes d'équipage, Joe préféra passer à autre chose, sortant deux mousquets de son anorak en soupirant. Ce n'était pas la crainte de la confrontation qui lui avait arraché cette bouffée d'air, mais son estimation des coûts en munitions de l'entreprise d'extermination qu'il allait commencer sous peu en bonne compagnie.

    Les Blattards allaient laisser une empreinte indélébile dans l'histoire du royaume de Shishoku d'ici trois, deux, un....
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