Me voilà libre. La première différence que la liberté offre, c’est de manger varié et à sa faim. Je reprends du poile de la bête. Le travail sur le navire de Ragnar me reforge des muscles. Bref, je revis. Par contre, Ragnar m’a dropé en même temps que Clint. Visiblement, il veut vraiment devenir révolutionnaire. Par les temps qui cours ce n’est pas la situation la plus facile. D’après ce qu’on m’a expliqué, on a encore moins de droit que les pirates maintenant. En y réfléchissant bien, est-ce vraiment si mal. Avant la marine nous riait au nez. Maintenant, elle nous considère comme aussi gênant que les pirates voire plus. Ça veut dire qu’on avance. Ça veut aussi dire qu’on aura moins de latitude. Puis, le Cypher Pol n’est jamais loin. Enfin, c’est ce qu’ils m’ont dit lors d’un interrogatoire. Enfin, revenons-en à Dallas Clint. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais le timing est trop parfait. Je ne lui fais pas encore confiance. Je ne crois plus aux coïncidences ou au destin. Il faut que je tire les choses aux claires avant de lui faire part d’informations qui pourraient nous nuire. Pas que je connaisse beaucoup de chose top secret. Mais les emplacements de quelques bases et noms de recruteurs feraient plaisir au bleu.
On a embarqué sur un autre navire en direction de South de Blue, maintenant. La mer est calme. Je vais en profiter pour discuter avec Dallas.
« Alors Cowboy, ça roule ? »
« Il faudrait que l’on discute un peu toi et moi. Notre rencontre s’est déroulée dans des circonstances assez particulières, tu me l’accorderas. J’aimerais en savoir plus sur toi. Tu m’as demandé pourquoi la révolution combattait le gouvernement, mais je n’ai pas eu le temps de te demander pourquoi tu voulais la rejoindre. Tu étais chasseur de prime avant, non ? Pourquoi vouloir changer de « camp » ? »
Ça y est, je repars dans un monologue. Il faut croire que j’essaie de rattraper le fait de n’avoir pas pu discuter pendant ma captivité. Si je pose trop de questions d’un coup, il va oublier de répondre à la moitié. Puis là, ça ressemble plus à un sermon qu’à une discussion. Vise un peu sa tête, il est déjà perdu.
Tiens la mouette qui livre le journal.
« Ho bordel, matez-moi un peu cette prime. »
Le moussaillon cours vers moi avec l'affiche de la prime. Il est excité et terrorisé en même temps. Il me la colle sous nez. Littéralement.
« Elle est trop près. Donne là moi s’il te plaît. »
« Eleanor Bonny 714 000 000B. Sept cent quatorze millions? Ha oui quand même...»
« Mais putain, c’est la meuf qui a tout péter sur le convoi. Matte ça Dallas. On a eu de la chance lors de mon sauvetage. C’est elle qui nous a aidé. On l’a échappé belle à mon avis. »
On a embarqué sur un autre navire en direction de South de Blue, maintenant. La mer est calme. Je vais en profiter pour discuter avec Dallas.
« Alors Cowboy, ça roule ? »
« Il faudrait que l’on discute un peu toi et moi. Notre rencontre s’est déroulée dans des circonstances assez particulières, tu me l’accorderas. J’aimerais en savoir plus sur toi. Tu m’as demandé pourquoi la révolution combattait le gouvernement, mais je n’ai pas eu le temps de te demander pourquoi tu voulais la rejoindre. Tu étais chasseur de prime avant, non ? Pourquoi vouloir changer de « camp » ? »
Ça y est, je repars dans un monologue. Il faut croire que j’essaie de rattraper le fait de n’avoir pas pu discuter pendant ma captivité. Si je pose trop de questions d’un coup, il va oublier de répondre à la moitié. Puis là, ça ressemble plus à un sermon qu’à une discussion. Vise un peu sa tête, il est déjà perdu.
Aow...aow….aow !
Tiens la mouette qui livre le journal.
« Ho bordel, matez-moi un peu cette prime. »
Le moussaillon cours vers moi avec l'affiche de la prime. Il est excité et terrorisé en même temps. Il me la colle sous nez. Littéralement.
« Elle est trop près. Donne là moi s’il te plaît. »
« Eleanor Bonny 714 000 000B. Sept cent quatorze millions? Ha oui quand même...»
« Mais putain, c’est la meuf qui a tout péter sur le convoi. Matte ça Dallas. On a eu de la chance lors de mon sauvetage. C’est elle qui nous a aidé. On l’a échappé belle à mon avis. »